Dim 2 Mai - 14:15
Gabriel&June, votre coup d'épée a le mérite de venir claquer sur les griffes de la créatures, qui relâche sa tentative. Elle n'est pas blessée, mais au moins vous gagnez quelques mètres salvateurs.
Stanislava, votre grenade d'eau bénite a le mérite de faire crier la créature, qui s'arrête et essaie de retirer l'eau de sa peau translucide. Vous pouvez fuir.
Soudain, un éboulement de grosses pierres se déclenche et stop les créatures en leur tombant dessus, les immobilisant de force, non sans qu'elles ne manifestent leur mécontentement en feulant atrocement.
Vous êtes saufs, pour le moment. Mais un autre problème survient. En effet, alors que les mercenaires continuent de filer en ligne droite, les chevaux guidant le convoi - et donc, sans conducteur -, prenne une voie montante et forestière, ce qui les séparent du reste du groupe.
Qu’allez-vous faire ?
• Suivre les mercenaires.
• Suivre le convoi.
CADEAU ROYAL
Gabriel&June, votre coup d'épée a le mérite de venir claquer sur les griffes de la créatures, qui relâche sa tentative. Elle n'est pas blessée, mais au moins vous gagnez quelques mètres salvateurs.
Stanislava, votre grenade d'eau bénite a le mérite de faire crier la créature, qui s'arrête et essaie de retirer l'eau de sa peau translucide. Vous pouvez fuir.
Soudain, un éboulement de grosses pierres se déclenche et stop les créatures en leur tombant dessus, les immobilisant de force, non sans qu'elles ne manifestent leur mécontentement en feulant atrocement.
Vous êtes saufs, pour le moment. Mais un autre problème survient. En effet, alors que les mercenaires continuent de filer en ligne droite, les chevaux guidant le convoi - et donc, sans conducteur -, prenne une voie montante et forestière, ce qui les séparent du reste du groupe.
Qu’allez-vous faire ?
• Suivre les mercenaires.
• Suivre le convoi.
Dim 2 Mai - 15:30
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Le soulagement ressenti lorsque l’éclat du métal contre les griffes retentit est de courte durée. Les choses ne semblent pas se calmer, bien au contraire. Et si apercevoir Stanislava saine et sauve est un soulagement, les ennuis ne sont pas encore finis…
Du moins, ce fut sa pensée jusqu’à ce que le tonnerre semble frapper dans la gorge. L’éboulement est une surprise telle qu’il reste quelques longues secondes, les sirènes hurlantes des créatures écrasées sous le poids des rochers sifflant en un rebond infâme contre les parois rocheuses. Le silence ne revient pas. La cavale est trop intense. Les sabots des chevaux furieux contre la terre. Et ce n’est que lorsque Gabriel peste sous sa voix que June réalise qu’un tout autre problème est désormais le leur. Le tumulte avait séparé cavaliers et convoi, et la pente ardue sur laquelle se lancent les bêtes sans maître risque à tout moment de faire partir leur précieux chargement dans les tréfonds méandreux de ce monde.
Qu’importe son intention, Gabriel le devance et hâte encore la cadence. Le suédois agrippe fermement Francis, dont l’inertie mord son inquiétude. Mais il n’a pas le temps de considérer tout ceci. N’a pas le temps de considérer la moindre chose alors que la monture peine et insiste, rattrapant l’arrière du convoi, l’immense caisse approchant à leur hauteur.
Grondant un instant, June n’a que le temps de penser qu’il n’avait pas souffert plus de quinze ans d’entraînement intensif pour échouer maintenant. Prenant appui sur l’épaule droite de Gabriel, lui signifiant tout aussi clairement son mouvement, l’ordre est clair et confiant.
« Gardez le cap. »
Se relever sur un cheval au galop était sans le moindre doute un choix dangereux. Mais son équilibre est maintenu à la force de ses jambes et de la prise qu’il tient fermement contre l’autre homme. Et lorsque le chargement arrive enfin à sa hauteur, c’est sans la moindre hésitation que June se lance de toutes ses forces sur le cadeau.
La course des chevaux le trainant en reste inaltérée, et c’est au prix d’un effort certain qu’il se hisse et parvient à remettre ses deux pieds sous son poids, ne perdant pas la moindre seconde à rattraper le guide qui retient les chevaux de l’attelage. Hélant les bêtes au calme tout tirant de toutes ses forces sur le guide pour ordonner l’arrêt. Il serait prêt à tout pour stopper cette cavalcade, et sa lame qu’il parvient à dégainer d’une main, il n’hésiterait pas à l’utiliser pour couper les liens retenant les chevaux à la carriole.
Du moins, ce fut sa pensée jusqu’à ce que le tonnerre semble frapper dans la gorge. L’éboulement est une surprise telle qu’il reste quelques longues secondes, les sirènes hurlantes des créatures écrasées sous le poids des rochers sifflant en un rebond infâme contre les parois rocheuses. Le silence ne revient pas. La cavale est trop intense. Les sabots des chevaux furieux contre la terre. Et ce n’est que lorsque Gabriel peste sous sa voix que June réalise qu’un tout autre problème est désormais le leur. Le tumulte avait séparé cavaliers et convoi, et la pente ardue sur laquelle se lancent les bêtes sans maître risque à tout moment de faire partir leur précieux chargement dans les tréfonds méandreux de ce monde.
Qu’importe son intention, Gabriel le devance et hâte encore la cadence. Le suédois agrippe fermement Francis, dont l’inertie mord son inquiétude. Mais il n’a pas le temps de considérer tout ceci. N’a pas le temps de considérer la moindre chose alors que la monture peine et insiste, rattrapant l’arrière du convoi, l’immense caisse approchant à leur hauteur.
Grondant un instant, June n’a que le temps de penser qu’il n’avait pas souffert plus de quinze ans d’entraînement intensif pour échouer maintenant. Prenant appui sur l’épaule droite de Gabriel, lui signifiant tout aussi clairement son mouvement, l’ordre est clair et confiant.
« Gardez le cap. »
Se relever sur un cheval au galop était sans le moindre doute un choix dangereux. Mais son équilibre est maintenu à la force de ses jambes et de la prise qu’il tient fermement contre l’autre homme. Et lorsque le chargement arrive enfin à sa hauteur, c’est sans la moindre hésitation que June se lance de toutes ses forces sur le cadeau.
La course des chevaux le trainant en reste inaltérée, et c’est au prix d’un effort certain qu’il se hisse et parvient à remettre ses deux pieds sous son poids, ne perdant pas la moindre seconde à rattraper le guide qui retient les chevaux de l’attelage. Hélant les bêtes au calme tout tirant de toutes ses forces sur le guide pour ordonner l’arrêt. Il serait prêt à tout pour stopper cette cavalcade, et sa lame qu’il parvient à dégainer d’une main, il n’hésiterait pas à l’utiliser pour couper les liens retenant les chevaux à la carriole.
Dim 2 Mai - 16:24
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Stanislava n’éprouva pas un très grand soulagement lorsque sa grenade fait mouche et semblait faire effet. Si ces montures cauchemardesques étaient de la même trempe alors le cuivre et l’argent devraient être tout aussi efficaces. Mais elle n’eut pas le temps d’appliquer cette théorie puisqu’il lui fallait absolument rejoindre les autres. Quand bien même l’éboulement de pierre fut une aubaine inespérée pour stopper les monstres, la vampire ne préférait pas se reposer là dessus pour l’instant. Sa monture galérait à suivre le rythme mais elle ne pouvait décemment pas ralentir le rythme. Elle serra les dents en voyant Gabriel et June – et avait-elle bien vu Francis sur la monture ? -dériver de la trajectoire pour suivre le convoi à la dérive. Et les mercenaires qui filaient tout droit sans même un regard en arrière.
-Mais quelle bande d’abrutis !
Et ils avaient été payés pour escorter ce cadeau jusqu’à bon port ! Mais comment pouvait-elle leur en vouloir ? Pauvres humains qu’ils étaient, n’importe qui aurait fui pour sa vie avant tout. La nuit approchait et tout partait en vrille. Visiblement sans leur chef, ils étaient complètement perdu. Stanislava grogna. On dirait qu’elle allait devoir prendre les choses en moins. Mais June et Gabriel étaient seuls et visiblement, possiblement, un blessé sur les bras. Qui sait si les créatures se relèveraient et partiraient à leur poursuite ? À moins qu’ils ne les suivent eux? Si le sang, son sang les intéressait bien plus alors… à dix contre deux, ils avaient plus de chances. Elle avait encore des fioles d’eau bénite et ses dagues… Et l’éboulement. Était-ce vraiment du au hasard ? Un caprice de Mère Nature ? Ou bien quelqu’un l’avait-il provoqué ? Le risque d’embuscade était encore là. Elle ne savait plus vraiment ou donner de la tête. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait fait demi-tour pour achever les créatures. Mais il n’y avait pas qu’elle dans l’équation. Il y avait au moins dix autres inconnus.
Eh merde.
D’abord les prévenir. Ce serait un bon début pour qu’ils arrêtent de détaler comme des lapins.
-LES CREATURES ONT ETE NEUTRALISEES PAR UN EBOULEMENT ! MAIS RESTEZ SUR VOS GARDES !
On lui disait souvent qu’elle était grande gueule, alors il était temps d’utiliser à bon escient sa voix qui portait si bien, apparemment. Elle faillit parler du convoi mais s’abstint de le faire à la dernière minute. Sait-on jamais que quelqu’un les écoutait. Sa priorité pour l’instant était de les rassembler à nouveau pour mieux les organiser.
-Mais quelle bande d’abrutis !
Et ils avaient été payés pour escorter ce cadeau jusqu’à bon port ! Mais comment pouvait-elle leur en vouloir ? Pauvres humains qu’ils étaient, n’importe qui aurait fui pour sa vie avant tout. La nuit approchait et tout partait en vrille. Visiblement sans leur chef, ils étaient complètement perdu. Stanislava grogna. On dirait qu’elle allait devoir prendre les choses en moins. Mais June et Gabriel étaient seuls et visiblement, possiblement, un blessé sur les bras. Qui sait si les créatures se relèveraient et partiraient à leur poursuite ? À moins qu’ils ne les suivent eux? Si le sang, son sang les intéressait bien plus alors… à dix contre deux, ils avaient plus de chances. Elle avait encore des fioles d’eau bénite et ses dagues… Et l’éboulement. Était-ce vraiment du au hasard ? Un caprice de Mère Nature ? Ou bien quelqu’un l’avait-il provoqué ? Le risque d’embuscade était encore là. Elle ne savait plus vraiment ou donner de la tête. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait fait demi-tour pour achever les créatures. Mais il n’y avait pas qu’elle dans l’équation. Il y avait au moins dix autres inconnus.
Eh merde.
D’abord les prévenir. Ce serait un bon début pour qu’ils arrêtent de détaler comme des lapins.
-LES CREATURES ONT ETE NEUTRALISEES PAR UN EBOULEMENT ! MAIS RESTEZ SUR VOS GARDES !
On lui disait souvent qu’elle était grande gueule, alors il était temps d’utiliser à bon escient sa voix qui portait si bien, apparemment. Elle faillit parler du convoi mais s’abstint de le faire à la dernière minute. Sait-on jamais que quelqu’un les écoutait. Sa priorité pour l’instant était de les rassembler à nouveau pour mieux les organiser.
Dim 2 Mai - 17:33
Gabriel, vous parvenez à rattraper le convoi. Francis est cependant inconscient dans vos bras et risque de tomber à tout moment si vous ne le retenez pas.
June, alors que vous alliez réussir à faire s'arrêter les bêtes, l'une des roues du convoi percute un rocher et menace d'entrainer l’entièreté du chargement en contrebas, dans le vide - et vous avec, donc.
Vous ne devez votre survie qu'à l'intervention d'une immense main - bien différente des griffues de tout à l'heure - venant s'abattre avec force sur le toit du convoi pour le trainer un peu en retrait.
Les chevaux trainant la carriole s'arrête, épuisés et tombent sur leurs rotules pour reprendre leurs souffles. Ils sont éreintés et ne se relèveront pas de suite. Vous pouvez également voir qu'une roue a été détruite dans l'impact. La carriole est inutilisable en l'état, sauf si vous trouvez une solution de réparation.
Qui ou quoi vous est venu en aide ? Vous ne le savez pas. Mais une large silhouette se dessine dans l'obscurité, juste un peu plus loin. Elle ne semble pas agressive et une lueur - un œil ?- jaune parait vous regarder avec curiosité.
Stanislava, les hommes finiront par ralentir en vous entendant hurler. Votre blessure et celles de Sébastien les inquiète, mais au moins, vous pouvez les guider en l'absence de Francis.
CADEAU ROYAL
Gabriel, vous parvenez à rattraper le convoi. Francis est cependant inconscient dans vos bras et risque de tomber à tout moment si vous ne le retenez pas.
June, alors que vous alliez réussir à faire s'arrêter les bêtes, l'une des roues du convoi percute un rocher et menace d'entrainer l’entièreté du chargement en contrebas, dans le vide - et vous avec, donc.
Vous ne devez votre survie qu'à l'intervention d'une immense main - bien différente des griffues de tout à l'heure - venant s'abattre avec force sur le toit du convoi pour le trainer un peu en retrait.
Les chevaux trainant la carriole s'arrête, épuisés et tombent sur leurs rotules pour reprendre leurs souffles. Ils sont éreintés et ne se relèveront pas de suite. Vous pouvez également voir qu'une roue a été détruite dans l'impact. La carriole est inutilisable en l'état, sauf si vous trouvez une solution de réparation.
Qui ou quoi vous est venu en aide ? Vous ne le savez pas. Mais une large silhouette se dessine dans l'obscurité, juste un peu plus loin. Elle ne semble pas agressive et une lueur - un œil ?- jaune parait vous regarder avec curiosité.
Stanislava, les hommes finiront par ralentir en vous entendant hurler. Votre blessure et celles de Sébastien les inquiète, mais au moins, vous pouvez les guider en l'absence de Francis.
Dim 2 Mai - 18:12
Of treasures and threats
Of treasures and threats
En rétrospective, sûrement que quiconque connaissant June aurait estimé de façon impartiale que le suédois avait un penchant pour les situations inexplicables et dangereuses. Qu’importe ce qu’il avait pu considérer un jour comme étant la réalité, les monstres les ayant poursuivis sont la preuve vivante que le commun des mortels n’est pas la seule chose qui foule cette planète au-delà du règne animal.
Tout ça ? Il se le fera sûrement remarquer plus tard. Quand l’adrénaline sera retombée. Quand sur le point de virer par-dessus la falaise avec le chargement, les chevaux, et sa simple personne, c’est un craquement sinistre contre le bois derrière lui qui le fait basculer et se rattraper de justesse au rebord de la carriole, s’y cognant de façon suffisamment douloureuse pour qu’en d’autres circonstances il ressente de la douleur. Mais cette fois-ci, il n’y a rien. Seulement son cœur qui bat à mille à l’heure, le guide dans sa main et son épée, légèrement tremblante contre sa paume moite d’anxiété. Venait-il encore une fois d’effleurer la mort ? Son regard sur les chevaux essoufflés s’étant affalés vulgairement au sol ne l’apaise pas. Non. Lançant un regard sur sa gauche, pupilles dilatées, c’est sur Gabriel et Francis que ses yeux tombent. Et sur le regard que Gabriel semble lancer derrière eux.
Le mouvement est lent. Particulièrement lent. Peu importe ce qui les avait arrêtés dans leur course, il y devait sa vie. Et peu importe ce qui se tenait devant lui, June ne vit que l’éclat d’un soleil dans un regard curieux. June, d’abord surpris, bat des cils et relâche le guide, puis son épée. Le claquement est sec, mais c’est son expression qui prend le dessus. Entre soulagement infini et quelque chose qui fait fleurir un sourire maladroit sur ses lèvres, encore tremblantes de la situation. June ? Il ne réalise pas. Ne réalise pas et prononce, sa voix claire dans le silence presque assourdissant d’une scène figée.
« Tu… Tu m’as sauvé la vie. »
June bat des cils et reste là. Ne bouge pas, ne fait aucun geste pour effrayer ce qui ne semble pas vouloir les attaquer. Ce qui semble immense et pourtant…
« L’éboulement… C’était toi… ? »
Qu’importe les questions, les épaules du suédois s’affaissent de soulagement alors qu’il réalise qu’ils avaient manqué d’y passer. Tous autant qu’ils étaient. Et que s’ils sont encore là, c’était probablement grâce à ce qui se tenait devant eux. Jades rencontrent soleil brûlant, et son sourire est sincère quand il lâche comme une évidence. Comme on loue la bravoure de ceux qui n’ont rien à gagner par la bonté de leurs actes.
« … Merci. »
Tout ça ? Il se le fera sûrement remarquer plus tard. Quand l’adrénaline sera retombée. Quand sur le point de virer par-dessus la falaise avec le chargement, les chevaux, et sa simple personne, c’est un craquement sinistre contre le bois derrière lui qui le fait basculer et se rattraper de justesse au rebord de la carriole, s’y cognant de façon suffisamment douloureuse pour qu’en d’autres circonstances il ressente de la douleur. Mais cette fois-ci, il n’y a rien. Seulement son cœur qui bat à mille à l’heure, le guide dans sa main et son épée, légèrement tremblante contre sa paume moite d’anxiété. Venait-il encore une fois d’effleurer la mort ? Son regard sur les chevaux essoufflés s’étant affalés vulgairement au sol ne l’apaise pas. Non. Lançant un regard sur sa gauche, pupilles dilatées, c’est sur Gabriel et Francis que ses yeux tombent. Et sur le regard que Gabriel semble lancer derrière eux.
Le mouvement est lent. Particulièrement lent. Peu importe ce qui les avait arrêtés dans leur course, il y devait sa vie. Et peu importe ce qui se tenait devant lui, June ne vit que l’éclat d’un soleil dans un regard curieux. June, d’abord surpris, bat des cils et relâche le guide, puis son épée. Le claquement est sec, mais c’est son expression qui prend le dessus. Entre soulagement infini et quelque chose qui fait fleurir un sourire maladroit sur ses lèvres, encore tremblantes de la situation. June ? Il ne réalise pas. Ne réalise pas et prononce, sa voix claire dans le silence presque assourdissant d’une scène figée.
« Tu… Tu m’as sauvé la vie. »
June bat des cils et reste là. Ne bouge pas, ne fait aucun geste pour effrayer ce qui ne semble pas vouloir les attaquer. Ce qui semble immense et pourtant…
« L’éboulement… C’était toi… ? »
Qu’importe les questions, les épaules du suédois s’affaissent de soulagement alors qu’il réalise qu’ils avaient manqué d’y passer. Tous autant qu’ils étaient. Et que s’ils sont encore là, c’était probablement grâce à ce qui se tenait devant eux. Jades rencontrent soleil brûlant, et son sourire est sincère quand il lâche comme une évidence. Comme on loue la bravoure de ceux qui n’ont rien à gagner par la bonté de leurs actes.
« … Merci. »
Dim 2 Mai - 19:09
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Un bref soupir de soulagement lui échappa lorsque le rythme des mercenaires se calma enfin, lui permettant ainsi d’être à leur hauteur, galopant même auprès de Sébastien. Un coup d’oeil vers l’arrière et toujours pas de Gabriel et June à l’horizon. Et en plus il commençait à faire nuit. Elle ne manqua pas les regards inquiets des hommes de Francis sur sa personne, visiblement inquiets de sa blessure et de celles de Sébastien également. Elle n’avait rien senti jusque là à cause de l’adrénaline mais ça commençait à picoter un peu.
Que faire désormais ? Elle devait réfléchir, et vite.
-Nous avons été séparé de Gabriel, June et Francis. Ils sont allés rattraper le convoi. Je crois que votre chef est blessé.
Leur faire un petit topo de la situation. Maintenant qu’elle était proche, elle pouvait parler du convoi sans élever la voix, malgré le bruit des sabots. Et pour la suite-
-Trouvons un endroit dégagé, en hauteur si possible, pour s’arrêter. Le temps de panser les blessures de Sébastien et de faire l’inventaire, se préparer à attaquer, si besoin, avant d’aller les chercher. Personne ne descend de sa monture jusqu’à ce qu’on ait rejoint les trois autres, compris ?
De tels évènements, une telle apparition ne laisserait personne indifférente. Et la vampire supposait qu’une fois descendu, leurs jambes tiendraient difficilement dû à la peur. Y remonter serait une véritable galère. Et s’ils étaient suffisamment unis comme elle le pensait, ils ne laisseraient pas tomber leur chef. Du moins, elle l’espérait.
Elle profitera également de cette courte pause pour en apprendre un peu plus sur les mésaventures de l’ancien capitaine avant que le cauchemar n’arrive sur eux. Quand bien même elle savait comment elle pourrait les repousser, essayer de comprendre d’où venaient ces horreurs montées lui permettraient peut-être de comprendre un autre monde qui lui échappait presque mais qui semblait si proche du sien.
Que faire désormais ? Elle devait réfléchir, et vite.
-Nous avons été séparé de Gabriel, June et Francis. Ils sont allés rattraper le convoi. Je crois que votre chef est blessé.
Leur faire un petit topo de la situation. Maintenant qu’elle était proche, elle pouvait parler du convoi sans élever la voix, malgré le bruit des sabots. Et pour la suite-
-Trouvons un endroit dégagé, en hauteur si possible, pour s’arrêter. Le temps de panser les blessures de Sébastien et de faire l’inventaire, se préparer à attaquer, si besoin, avant d’aller les chercher. Personne ne descend de sa monture jusqu’à ce qu’on ait rejoint les trois autres, compris ?
De tels évènements, une telle apparition ne laisserait personne indifférente. Et la vampire supposait qu’une fois descendu, leurs jambes tiendraient difficilement dû à la peur. Y remonter serait une véritable galère. Et s’ils étaient suffisamment unis comme elle le pensait, ils ne laisseraient pas tomber leur chef. Du moins, elle l’espérait.
Elle profitera également de cette courte pause pour en apprendre un peu plus sur les mésaventures de l’ancien capitaine avant que le cauchemar n’arrive sur eux. Quand bien même elle savait comment elle pourrait les repousser, essayer de comprendre d’où venaient ces horreurs montées lui permettraient peut-être de comprendre un autre monde qui lui échappait presque mais qui semblait si proche du sien.
Dim 2 Mai - 19:39
Gabriel&June, la chose se rapproche de vous, visiblement à un rythme presque méfiant. Et une petite voix, comme celle d'un enfant, sort alors d'entre ses mâchoires difficilement visibles. "Ube... Ube pas aimé chevaux rouges... chevaux rouges êtres méchants, chevaux rouges blesser Ube alors que Ube gentil !"
Plus le dénommé Ube se rapproche et plus vous pouvez voir à quel point il est grand. Et massif.
Gabriel, vous faites le lien avec la silhouette que vous aviez vu avant.
Que venez-vous de trouver exactement ?
Stanislava, les hommes sont d'accord pour vous écouter et chercher une clairière. Ceci fait, ils commencent à établir un périmètre de sécurité. Chacun armés d'une torche et d'une arme, en arc de cercle, votre sécurité est assurée pour le moment.
CADEAU ROYAL
Gabriel&June, la chose se rapproche de vous, visiblement à un rythme presque méfiant. Et une petite voix, comme celle d'un enfant, sort alors d'entre ses mâchoires difficilement visibles. "Ube... Ube pas aimé chevaux rouges... chevaux rouges êtres méchants, chevaux rouges blesser Ube alors que Ube gentil !"
Plus le dénommé Ube se rapproche et plus vous pouvez voir à quel point il est grand. Et massif.
Gabriel, vous faites le lien avec la silhouette que vous aviez vu avant.
Que venez-vous de trouver exactement ?
(au prorata, voici la taille d'Ube par rapport aux vôtres)
Stanislava, les hommes sont d'accord pour vous écouter et chercher une clairière. Ceci fait, ils commencent à établir un périmètre de sécurité. Chacun armés d'une torche et d'une arme, en arc de cercle, votre sécurité est assurée pour le moment.
Dim 2 Mai - 20:39
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Le regard de June s’éclaire d’une touche de contentement à l’entente de la voix d’Ube. Il le voit approcher, prudent, méfiant, et il ne comprit que trop bien cela. June observe Gabriel approcher et d’un léger signe de la main, indique à l’autre homme de ne pas approcher davantage. Il était des choses qu’Ube pourrait percevoir qu’eux ne pourraient pas. Il ne voulait pas risquer de le brusquer.
« Tu as été très courageux, Ube. »
Le sourire de June se radoucit encore plus. Comme on parlerait à plus jeune que soi. D’un appui assuré, mais d’un mouvement lent, le soldat se hisse sur le toit de la carriole pour être à hauteur du regard d’Ube, avant de s’asseoir à l’extrémité de celle-ci, lui faisant face. Lui montrant sans la moindre hésitation qu’il ne voulait pas l’attaquer, ni même l’étudier. Non, June reste arrêté sur cet œil luisant et renchérit doucement.
« Es-tu blessé ? Veux-tu que l’on essaye de te soigner… ? »
Qu’importe les créatures qui les avaient attaquées. Celui qui se tient devant eux était un allié jusqu’à preuve du contraire. Il ne voulait en aucun cas le brusquer. Alors il vient toucher son propre torse de la paume de sa main, inclinant doucement la tête sur le côté, invitant et doux. Comme cette fois où il avait rencontré Amour dans les bois.
« Moi c’est June. » Sa main vient doucement s’ouvrir et indiquer Gabriel, le mouvement lent, mesuré. Il ne veut pas l’effrayer. « Et lui c’est mon ami Gabriel… Et Francis, sur le cheval, mais il a été blessé par les chevaux rouges… Nous sommes plusieurs, tu nous as sûrement vu, depuis les hauts de la falaise. On emmène cette grosse boîte. C’est un cadeau. » Dit-il en tapant du talon contre le chargement, l’indiquant pour l’inciter à croire en leur bienveillance.
Les choses avaient pris une tournure bien trop inattendue. Il faudrait rejoindre le reste du groupe rapidement. Faire en sorte de remettre le charriot en état. S’assurer que tous les autres ne soient pas en danger.
« Il faudrait qu’on rejoigne le reste du groupe… Tu veux venir avec nous ? »
« Tu as été très courageux, Ube. »
Le sourire de June se radoucit encore plus. Comme on parlerait à plus jeune que soi. D’un appui assuré, mais d’un mouvement lent, le soldat se hisse sur le toit de la carriole pour être à hauteur du regard d’Ube, avant de s’asseoir à l’extrémité de celle-ci, lui faisant face. Lui montrant sans la moindre hésitation qu’il ne voulait pas l’attaquer, ni même l’étudier. Non, June reste arrêté sur cet œil luisant et renchérit doucement.
« Es-tu blessé ? Veux-tu que l’on essaye de te soigner… ? »
Qu’importe les créatures qui les avaient attaquées. Celui qui se tient devant eux était un allié jusqu’à preuve du contraire. Il ne voulait en aucun cas le brusquer. Alors il vient toucher son propre torse de la paume de sa main, inclinant doucement la tête sur le côté, invitant et doux. Comme cette fois où il avait rencontré Amour dans les bois.
« Moi c’est June. » Sa main vient doucement s’ouvrir et indiquer Gabriel, le mouvement lent, mesuré. Il ne veut pas l’effrayer. « Et lui c’est mon ami Gabriel… Et Francis, sur le cheval, mais il a été blessé par les chevaux rouges… Nous sommes plusieurs, tu nous as sûrement vu, depuis les hauts de la falaise. On emmène cette grosse boîte. C’est un cadeau. » Dit-il en tapant du talon contre le chargement, l’indiquant pour l’inciter à croire en leur bienveillance.
Les choses avaient pris une tournure bien trop inattendue. Il faudrait rejoindre le reste du groupe rapidement. Faire en sorte de remettre le charriot en état. S’assurer que tous les autres ne soient pas en danger.
« Il faudrait qu’on rejoigne le reste du groupe… Tu veux venir avec nous ? »
Dim 2 Mai - 20:46
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Une fois la clairière trouvée et le périmètre de sécurité en place, Stanislava ne perdit pas de temps et ordonna à Sébastien de s’approcher pour qu’elle examine un peu plus ses blessures. Elle usa de sa gourde d’eau pour retirer le sang, une tentation en moins pour elle, et sortit le premier bandage et imbiba le tissu avec de la gnôle de Jean, lui promettant une cargaison pleine du meilleur vin s’ils arrivaient à Paris en entier. Il n’y en avait pas beaucoup mais c’était suffisant pour des premiers soins. Elle s’occupa donc en premier lieu de sa blessure à la tête, essayant de faire preuve de toute la délicatesse qu’elle pouvait avoir.
-Racontez moi ce qui s’est passé. Dans les moindres détails.
Au vu de l’urgence de la situation, elle ne pouvait pas se payer le luxe de faire dans la dentelle. Et quitte à être un peu brusque avec lui, autant ne pas faire dans la demi-mesure.
-Sébastien, restez avec moi, s’il vous plaît. J’ai été séparé de mes collègues et votre ami Francis est probablement blessé. Si on doit y retourner, autant être préparé au mieux.
À Aigues-Mortes, elle avait réussi à limiter les blessures sur sa propre personne, et Catherine mais c’était une autre histoire. Cette fois-ci, elle avait la charge de dix personnes sur ses épaules. Avec Francis, ils avaient donc deux blessés sur les bras. Plus de blessés et le reste du trajet risquait d’être plus long et plus périlleux. Sa gorge se serra un peu alors qu’elle achevait le bandage à la tête de Sébastien.
Est-ce que j’ai vraiment les épaules pour ça ?
-Je… je suis soulagée de vous voir sain et sauf. Plus ou moins.
Elle avait chuchoté ces derniers mots si bas et sentit même ses joues s’empourprer brièvement face à son propre aveu. Elle fuit son regard en préparant de nouveaux bandages imprégnés d’alcool pour la blessure à son bras cette fois-ci.
-Racontez moi ce qui s’est passé. Dans les moindres détails.
Au vu de l’urgence de la situation, elle ne pouvait pas se payer le luxe de faire dans la dentelle. Et quitte à être un peu brusque avec lui, autant ne pas faire dans la demi-mesure.
-Sébastien, restez avec moi, s’il vous plaît. J’ai été séparé de mes collègues et votre ami Francis est probablement blessé. Si on doit y retourner, autant être préparé au mieux.
À Aigues-Mortes, elle avait réussi à limiter les blessures sur sa propre personne, et Catherine mais c’était une autre histoire. Cette fois-ci, elle avait la charge de dix personnes sur ses épaules. Avec Francis, ils avaient donc deux blessés sur les bras. Plus de blessés et le reste du trajet risquait d’être plus long et plus périlleux. Sa gorge se serra un peu alors qu’elle achevait le bandage à la tête de Sébastien.
Est-ce que j’ai vraiment les épaules pour ça ?
-Je… je suis soulagée de vous voir sain et sauf. Plus ou moins.
Elle avait chuchoté ces derniers mots si bas et sentit même ses joues s’empourprer brièvement face à son propre aveu. Elle fuit son regard en préparant de nouveaux bandages imprégnés d’alcool pour la blessure à son bras cette fois-ci.
Dim 2 Mai - 20:57
@Stanislava Braginsky
Sébastien se laissa retirer sa chemise tout en serrant entre ses dents le tissu noué pour résister à crier face à l’attaquer de l’alcool sur ses plaies. « Gnh… » fit-il en tâchant d’être le plus agréable possible pour recevoir des soins – mais à dos de cheval, l’entreprise ne pouvait être moins évidente.
Lorsque le bandage fut fait, Sébastien se débarrassa du tissu et prit une grande inspiration. Sans regarder Stanislava, le choc qu’il avait eu récemment lui faisait encore trembler un peu les mains. « J’ai été imprudent… Je suis arrivé ici hier soir, mais des voleurs me sont tombés dessus et m’ont capturé. Je leur dois ma blessure à la tête, l’un d’eux m’a assommé avec une pierre. » Il souffle, reprend une inspiration. « Ils projetaient de me tuer au retour de leur chef, le lendemain, mais… Comme vous avez pu le constater, ces choses sont apparues soudainement. Ce fut un massacre. J’ai pu m’en sortir de justesse en prenant un de leurs chevaux pour m’enfuir mais l’une des créatures m’a effleuré de sa griffe pendant que l’autre festoyait d’un massacre sans nom dans mon dos. »
Il est blême, même dans l’obscurité. « Et vous… Vous êtes blessée aussi. Puis-je vous aider ? »
C’était la moindre des choses.
@Stanislava Braginsky
Dim 2 Mai - 21:05
Gabriel, votre question fait pencher la tête de Ube sur le côté, si bien que vous ne voyez plus son oeil. "Ube perdu... Ube loin mais Ube perdu maintenant... Mon grand frère... non, ma grande sœur ? Ube sait plus mais Ube va se faire gronder..."
Puis l'attention d'Ube est toute prise par June. "June... JU-NE ! Joli nom, June ! Ca sonne comme Ube !" Il semble rire et vous avez maintenant la réelle impression que c'est un petit garçon et non un monstre que vous avez devant les yeux. "Ube va bien..." Il vous montre son avant-bras ou demeure une blessure fraîchement refermée. "Chevaux rouges pas vouloir jouer... Alors Ube écraser ! Écraser comme les gros chiens ou les dents-picôts !"
A la lueur de la seule torche encore allumée, sur l'un des portant de la carriole, vous pouvez deviner la présence de cicatrices partout sur son corps. Des récentes comme des plus anciennes. Parmi elles, des traces de crocs, de dents, de griffes... Gabriel vous saurez immédiatement les identifier. "Ube pas pouvoir voir des gens... Ube doit rester caché..."
Stanislava, maintenant que Sébastien est soigné, les mercenaires semblent attendre vos ordres. Votre blessure saigne encore, mais bien moins abondamment. Comment allez-vous justifier cela ?
CADEAU ROYAL
Gabriel, votre question fait pencher la tête de Ube sur le côté, si bien que vous ne voyez plus son oeil. "Ube perdu... Ube loin mais Ube perdu maintenant... Mon grand frère... non, ma grande sœur ? Ube sait plus mais Ube va se faire gronder..."
Puis l'attention d'Ube est toute prise par June. "June... JU-NE ! Joli nom, June ! Ca sonne comme Ube !" Il semble rire et vous avez maintenant la réelle impression que c'est un petit garçon et non un monstre que vous avez devant les yeux. "Ube va bien..." Il vous montre son avant-bras ou demeure une blessure fraîchement refermée. "Chevaux rouges pas vouloir jouer... Alors Ube écraser ! Écraser comme les gros chiens ou les dents-picôts !"
A la lueur de la seule torche encore allumée, sur l'un des portant de la carriole, vous pouvez deviner la présence de cicatrices partout sur son corps. Des récentes comme des plus anciennes. Parmi elles, des traces de crocs, de dents, de griffes... Gabriel vous saurez immédiatement les identifier. "Ube pas pouvoir voir des gens... Ube doit rester caché..."
Stanislava, maintenant que Sébastien est soigné, les mercenaires semblent attendre vos ordres. Votre blessure saigne encore, mais bien moins abondamment. Comment allez-vous justifier cela ?
Dim 2 Mai - 21:25
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Un sourire fend sa figure et il rit de bon cœur avec Ube. Une réaction si similaire à Amour qu’il ne peut qu’être attendri. Qu’importe l’allure, il ne ferait cas de rien de tout ceci. Il retient les détails. Retient surtout qu’Ube, peu importe sa taille, voudrait jouer… Mais voudrait surtout être en sécurité. Alors June fait la seule chose qu’il pense pouvoir aider. Porte ses mains à son visage et tire sur ses lèvres pour montrer à l’autre que ses dents sont aussi peu tranchantes que celle d’un herbivore.
« Regarde. J’ai pas de grandes dents. Moi je te ferai rien de mal. On est amis maintenant. Tu m’as sauvé, alors maintenant c’est à moi de t’aider. »
S’il n’a pas d’élan de génie sur l’instant, il reprend plus calmement, réfléchissant à une solution qui ne lui vient pas. Sans une roue, le convoi ne pourrait avancer… Et le cadeau ne pourrait être abandonné ici. Ah, l’idée l’effleure qu’il pourrait offrir à Gabriel d’emmener Francis rejoindre le groupe, et rester avec Ube pour protéger le colis… Mais il doutait sincèrement que son subordonné puisse accepter pareille proposition… Or, l’état de Francis nécessitait qu’ils agissent rapidement.
« Ton frère et ta soeur… Tu te souviens où ils étaient ? Est-ce qu’ils ont vu les chevaux rouges eux aussi… ? Il y en a d’autres, tu crois ? »
Combien d’heures avant un brin de civilisation… ? La prochaine ville se trouvait à presque deux jours de chevauchée… Mais un village devrait être à portée en une poignée d’heures… Un regard vers Gabriel et il hésite. Ils ne peuvent pas rester ensemble. L’évidence lui apparait avec bien du regret.
June se passe les mains sur le visage et finit par souffler à l’attention du brun.
« On ne pourra pas emmener le convoi, pas en l’état… Le reste du groupe pourrait être amoché, et l’état de Francis est inquiétant… Il… Faudrait sûrement aller rejoindre le reste du groupe… »
L’évidence, June ne la dit pas. Ne dit pas qu’il restera ici avec Ube. Qu’il restera ici à protéger le convoi jusqu’à ce qu’une solution puisse leur être apportée.
« Regarde. J’ai pas de grandes dents. Moi je te ferai rien de mal. On est amis maintenant. Tu m’as sauvé, alors maintenant c’est à moi de t’aider. »
S’il n’a pas d’élan de génie sur l’instant, il reprend plus calmement, réfléchissant à une solution qui ne lui vient pas. Sans une roue, le convoi ne pourrait avancer… Et le cadeau ne pourrait être abandonné ici. Ah, l’idée l’effleure qu’il pourrait offrir à Gabriel d’emmener Francis rejoindre le groupe, et rester avec Ube pour protéger le colis… Mais il doutait sincèrement que son subordonné puisse accepter pareille proposition… Or, l’état de Francis nécessitait qu’ils agissent rapidement.
« Ton frère et ta soeur… Tu te souviens où ils étaient ? Est-ce qu’ils ont vu les chevaux rouges eux aussi… ? Il y en a d’autres, tu crois ? »
Combien d’heures avant un brin de civilisation… ? La prochaine ville se trouvait à presque deux jours de chevauchée… Mais un village devrait être à portée en une poignée d’heures… Un regard vers Gabriel et il hésite. Ils ne peuvent pas rester ensemble. L’évidence lui apparait avec bien du regret.
June se passe les mains sur le visage et finit par souffler à l’attention du brun.
« On ne pourra pas emmener le convoi, pas en l’état… Le reste du groupe pourrait être amoché, et l’état de Francis est inquiétant… Il… Faudrait sûrement aller rejoindre le reste du groupe… »
L’évidence, June ne la dit pas. Ne dit pas qu’il restera ici avec Ube. Qu’il restera ici à protéger le convoi jusqu’à ce qu’une solution puisse leur être apportée.
Dim 2 Mai - 22:34
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
La seule chose positive qu’elle en tira de cette histoire c’est que les voleurs n’était plus un souci pour eux. Mais ils en avaient un autre, bien plus gros. Même si l’éboulement ne les avait pas achevé, cela voulait dire que les créatures étaient encore présentes, les attendant probablement. Devait-elle risquer d’y retourner pour rejoindre Gabriel et June ? Risquer la vie de dix hommes ? Elle avait beau retourné la situation dans tous les sens, elle ne voyait qu’une seule chose à faire. Rejoindre ses camarades au plus vite. Qui sait s’il y avait d’autres créatures dans le coin. Pas seulement deux. Elle espérait qu’il n’y en avait que deux. Pas vrai ?
-Vous êtes sûr qu’il n’y en avait que deux ? Et pas d’autres ?
Dix contre deux, c’était faisable. Peut-être. S’ils étaient préparés. Surtout qu’ils faisaient désormais nuit. Leur visibilité était clairement réduite. Du moins pour les mercenaires. Vampire seule parmi tous ses humains, Stanislava marchait sur des œufs. Surtout lorsqu’elle sentait que sa blessure se refermait sous ses vêtements ensanglantés. Ses yeux s’attardèrent alors sur les mains tremblantes de Sébastien puis sur son visage blême. Elle pouvait oublier si elle avait les épaules pour la suite des évènements. Elle devait les avoir, un point c’est tout.
Aussi prit-elle les mains de Sébastien dans les siennes et les serra brièvement avant de les claquer entre les siennes, espérant lui envoyer un choc pour le garder concentré un tant soit peu.
-Si vous voulez m’aider pour ma blessure, détournez les yeux le temps que je me fasse un bandage. Enfin, ce n’est pas comme si vous ne m’aviez pas déjà vu nue…
Et cette fois-ci, elle n’avait même pas prit la peine de baisser le ton, parlant même un peu plus fort. Elle ne savait pas si c’était vraiment le moment de faire un sous-entendu de ce genre mais elle espérait au moins que cela détourne l’attention des autres sur la possible aventure entre eux. Elle pouvait bien endurer les remarques grivoises si c’était pour éviter les questions sur sa cicatrisation hors du commun.
-Regardez ailleurs, bande de malotrus ! Lança-t-elle aux autres mercenaires tandis qu’elle descendait de son cheval pour tenter de se cacher derrière.
Elle commença à se déshabiller, à appliquer un bandage, non sans avoir ouvert discrètement une petite plaie avec sa dague en cuivre qu’elle fit mine d’utiliser pour déchirer des lambeaux de tissus dans son haut abîmé. Heureusement qu’elle en avait une de rechange. Fin prête, elle remonta à cheval et, le visage grave, observa à nouveau les hommes qui attendaient ses ordres.
-Comme l’a dit Sébastien, les voleurs ne sont peut-être plus un problème pour nous mais il reste encore les… ces créatures que nous avons vues.
Une pause. Elle chercha ses mots avant de reprendre.
-J’ai vu où était parti le convoi. Gabriel et June sont partis à sa poursuite. Ca veut dire rebrousser chemin et possiblement croiser ces choses. Ça n’enchante personne, je sais. Mais on a pas le choix. Avec votre chef blessé, le Duc et le Marquis ne sont pas totalement libres de bouger pour nous rejoindre. Ils sont plus vulnérables que nous. Je vais être franche avec vous. Je m’en contrecogne un peu du colis pour l’instant. Ma priorité c’est de vous garder tous en vie.
Son objectif principal avait changé en quelques heures et elle avait un peu l’impression que la situation lui échappait encore un peu. Mais elle ne pouvait pas le montrer.
-On ira au trot. Deux hommes à l’avant avec des lances. Faites en sorte qu’elles soient enflammées. Je serai juste derrière pour vous couvrir. Les autres, restez groupés, armes au poing, et sur vos gardes. Et interdiction de mourir jusqu’à notre arrivée à Paris ou je viendrais personnellement vous achever. C’est clair ?
Ses grenades d'eau bénite devraient être suffisantes pour détourner leur attention, le temps pour eux de battre en retraite à nouveau.
-Vous êtes sûr qu’il n’y en avait que deux ? Et pas d’autres ?
Dix contre deux, c’était faisable. Peut-être. S’ils étaient préparés. Surtout qu’ils faisaient désormais nuit. Leur visibilité était clairement réduite. Du moins pour les mercenaires. Vampire seule parmi tous ses humains, Stanislava marchait sur des œufs. Surtout lorsqu’elle sentait que sa blessure se refermait sous ses vêtements ensanglantés. Ses yeux s’attardèrent alors sur les mains tremblantes de Sébastien puis sur son visage blême. Elle pouvait oublier si elle avait les épaules pour la suite des évènements. Elle devait les avoir, un point c’est tout.
Aussi prit-elle les mains de Sébastien dans les siennes et les serra brièvement avant de les claquer entre les siennes, espérant lui envoyer un choc pour le garder concentré un tant soit peu.
-Si vous voulez m’aider pour ma blessure, détournez les yeux le temps que je me fasse un bandage. Enfin, ce n’est pas comme si vous ne m’aviez pas déjà vu nue…
Et cette fois-ci, elle n’avait même pas prit la peine de baisser le ton, parlant même un peu plus fort. Elle ne savait pas si c’était vraiment le moment de faire un sous-entendu de ce genre mais elle espérait au moins que cela détourne l’attention des autres sur la possible aventure entre eux. Elle pouvait bien endurer les remarques grivoises si c’était pour éviter les questions sur sa cicatrisation hors du commun.
-Regardez ailleurs, bande de malotrus ! Lança-t-elle aux autres mercenaires tandis qu’elle descendait de son cheval pour tenter de se cacher derrière.
Elle commença à se déshabiller, à appliquer un bandage, non sans avoir ouvert discrètement une petite plaie avec sa dague en cuivre qu’elle fit mine d’utiliser pour déchirer des lambeaux de tissus dans son haut abîmé. Heureusement qu’elle en avait une de rechange. Fin prête, elle remonta à cheval et, le visage grave, observa à nouveau les hommes qui attendaient ses ordres.
-Comme l’a dit Sébastien, les voleurs ne sont peut-être plus un problème pour nous mais il reste encore les… ces créatures que nous avons vues.
Une pause. Elle chercha ses mots avant de reprendre.
-J’ai vu où était parti le convoi. Gabriel et June sont partis à sa poursuite. Ca veut dire rebrousser chemin et possiblement croiser ces choses. Ça n’enchante personne, je sais. Mais on a pas le choix. Avec votre chef blessé, le Duc et le Marquis ne sont pas totalement libres de bouger pour nous rejoindre. Ils sont plus vulnérables que nous. Je vais être franche avec vous. Je m’en contrecogne un peu du colis pour l’instant. Ma priorité c’est de vous garder tous en vie.
Son objectif principal avait changé en quelques heures et elle avait un peu l’impression que la situation lui échappait encore un peu. Mais elle ne pouvait pas le montrer.
-On ira au trot. Deux hommes à l’avant avec des lances. Faites en sorte qu’elles soient enflammées. Je serai juste derrière pour vous couvrir. Les autres, restez groupés, armes au poing, et sur vos gardes. Et interdiction de mourir jusqu’à notre arrivée à Paris ou je viendrais personnellement vous achever. C’est clair ?
Ses grenades d'eau bénite devraient être suffisantes pour détourner leur attention, le temps pour eux de battre en retraite à nouveau.
Dim 2 Mai - 22:54
Gabriel&June, Ube semble enclin a rester docile. "Ube pas savoir... Ube avoir suivi la grosse boîte." Il se gratte la tête "Juste deux chevaux rouges, Ube veut pas en voir plus..."
Et justement, alors même que le silence commençait à se faire, un étrange son provient de la boîte sur roues.
Deux ouvertures ont été faites par cassure sur les flancs hauts du cube de bois et d'un coup, deux choses serpentines s'en extraient. "HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISS !"
Eh bien, vous qui vouliez savoir ce que contenait le convoi, vous avez la réponse. Deux autruches.
Stanislava, les hommes vous lance des piques affables et grivoises, appréciant votre sens de l'ambiance. Il vous écoute et se mette en marche. Jean se permet un commentaire. "On peut peut-être essayer de voir pour prendre un chemin à revers, pour les rejoindre sans avoir à retourner vers ces... choses ?"
CADEAU ROYAL
Gabriel&June, Ube semble enclin a rester docile. "Ube pas savoir... Ube avoir suivi la grosse boîte." Il se gratte la tête "Juste deux chevaux rouges, Ube veut pas en voir plus..."
Et justement, alors même que le silence commençait à se faire, un étrange son provient de la boîte sur roues.
Deux ouvertures ont été faites par cassure sur les flancs hauts du cube de bois et d'un coup, deux choses serpentines s'en extraient. "HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISS !"
Eh bien, vous qui vouliez savoir ce que contenait le convoi, vous avez la réponse. Deux autruches.
Stanislava, les hommes vous lance des piques affables et grivoises, appréciant votre sens de l'ambiance. Il vous écoute et se mette en marche. Jean se permet un commentaire. "On peut peut-être essayer de voir pour prendre un chemin à revers, pour les rejoindre sans avoir à retourner vers ces... choses ?"
Lun 3 Mai - 18:35
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Le sourire de June se fait rassurant, bien que désolé. Il secoue doucement la tête et continue de regarder Ube dans les yeux, ne s’inquiétant en rien de cette apparence imposante que revêt ce qui semble être un enfant. Non, il n’y a vraiment pas lieu pour lui de souligner ceci. Les choses se révéleraient en temps et en heure…
« Ne t’en fais pas Ube. Tu vas rester avec nous, en sécurité. On va trouver une solution. »
Et probablement veniez-vous de trouver un accord quand un son indescriptible fait vibrer la surface sur laquelle est assis le suédois. Dire qu’il a regretté, le temps d’une seconde, d’avoir laissé son épée de côté, aurait été un euphémisme. Le bruit se fait plus intense, et d’un coup d’un seul, deux longues choses duveteuses surgissent des côtés de la caisse et-
« Oh seigneur- »
June sent son cœur partir en vrille, et plaque sa main contre sa paume lorsqu’un bec lui hurle subitement dessus. Des- Des oiseaux… ? Restant une seconde perplexe, sa nervosité éclate dans un rire, détendant très brusquement l’atmosphère.
« Si Stanislava savait qu’on a failli avoir tout ces ennuis pour des piafs… ! »
D’un mouvement assez souple, le soldat saute du toit et tombe au sol, se plaçant astucieusement entre Ube et la caisse, avant de lancer un regard à l’immense enfant qui les accompagne.
« Regarde Ube. Ce sont des autruches. Tu en as déjà vu ? »
Quel soulagement. Un regard vers Gabriel et June soupire, ses épaules retombant avec la tension associée. Ils allaient pouvoir partir sans le charriot. Ils allaient pouvoir partir tout court. Enfin les choses semblaient aller dans leur sens.
« Ne t’en fais pas Ube. Tu vas rester avec nous, en sécurité. On va trouver une solution. »
Et probablement veniez-vous de trouver un accord quand un son indescriptible fait vibrer la surface sur laquelle est assis le suédois. Dire qu’il a regretté, le temps d’une seconde, d’avoir laissé son épée de côté, aurait été un euphémisme. Le bruit se fait plus intense, et d’un coup d’un seul, deux longues choses duveteuses surgissent des côtés de la caisse et-
« Oh seigneur- »
June sent son cœur partir en vrille, et plaque sa main contre sa paume lorsqu’un bec lui hurle subitement dessus. Des- Des oiseaux… ? Restant une seconde perplexe, sa nervosité éclate dans un rire, détendant très brusquement l’atmosphère.
« Si Stanislava savait qu’on a failli avoir tout ces ennuis pour des piafs… ! »
D’un mouvement assez souple, le soldat saute du toit et tombe au sol, se plaçant astucieusement entre Ube et la caisse, avant de lancer un regard à l’immense enfant qui les accompagne.
« Regarde Ube. Ce sont des autruches. Tu en as déjà vu ? »
Quel soulagement. Un regard vers Gabriel et June soupire, ses épaules retombant avec la tension associée. Ils allaient pouvoir partir sans le charriot. Ils allaient pouvoir partir tout court. Enfin les choses semblaient aller dans leur sens.
Lun 3 Mai - 22:11
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Stanislava se contenta de répondre à leurs piques en levant les yeux au ciel. Au moins, avait-elle réussi à détourner leur attention et détendre l’atmosphère. À nouveau au galop, elle haussa un sourcil face à la suggestion de Jean. Prendre un chemin à revers pour les rejoindre ? Pourquoi pas. S’ils pouvaient éviter l’affrontement, ça serait l’idéal. Mais elle se rappelait alors des paroles de Francis un peu plus tôt. Il existait bien un détour mais qui leur prendrait plus de temps. Mais maintenant qu’ils n’avaient plus le convoi, ils pouvaient l’emprunter sans problème. Et après ?
Les trois autres hommes étaient-ils si éloignés que ça ? Est-ce qu’ils pouvaient se déplacer librement au moins ? Et qu’est-ce qui lui disaient qu’ils ne croiseraient pas d’autres de ces choses sur ce chemin ? Ou même des bandits ? Des questions qui n’en finissaient pas. Et elle ne connaissait pas le Duc ou le Marquis pour essayer de prédire ce qu’ils feraient en étant isolés avec un blessé. Si Francis a atterri sur le cheval de Gabriel cela signifiait qu’il était tombé de son propre cheval et qu’il s’était possiblement cassé quelque chose. La logique voudrait donc qu’ils évitent de trop se déplacer pour ne pas empirer son état. Mais avec les créatures dans le coin, est-ce qu’on suivait vraiment la logique ? La rousse était au moins sûre d’une chose : l’objectif des groupes étaient forcément de se rejoindre. Et prendre un autre chemin risquait de les éloigner. Pire encore, ils pouvaient ne pas se croiser du tout et c’était le pire scénario qui puisse exister.
-Prendre un chemin à revers risquerait de nous éloigner d’eux, malheureusement. Je doute qu’ils se soient trop éloignés. Votre chef est tombé de cheval et a du se casser quelque chose. Trop bouger risquerait d’empirer sa blessure. Et je doute que June et Gabriel risqueraient une telle chose.
La relation n’était pas partie sur un bon pied mais elle semblait s’améliorer. Jamais ils ne laisseraient tomber le mercenaire. Elle soupira puis continua.
-Ca ne me plaît pas non plus mais continuons. Je prends la tête, si ça peut vous assurer un temps soit peu.
Et pour illustrer ses paroles , elle ordonna sa monture à s’avancer un peu plus et s’empara de nouvelles grenades d’eau bénite dans sa main. Si elle ressortait vivante, et les autres également, elle devrait songer à offrir un cadeau à May pour lui remercier de ses petites fioles qui risquaient bien de lui sauver la mise cette nuit là.
Les trois autres hommes étaient-ils si éloignés que ça ? Est-ce qu’ils pouvaient se déplacer librement au moins ? Et qu’est-ce qui lui disaient qu’ils ne croiseraient pas d’autres de ces choses sur ce chemin ? Ou même des bandits ? Des questions qui n’en finissaient pas. Et elle ne connaissait pas le Duc ou le Marquis pour essayer de prédire ce qu’ils feraient en étant isolés avec un blessé. Si Francis a atterri sur le cheval de Gabriel cela signifiait qu’il était tombé de son propre cheval et qu’il s’était possiblement cassé quelque chose. La logique voudrait donc qu’ils évitent de trop se déplacer pour ne pas empirer son état. Mais avec les créatures dans le coin, est-ce qu’on suivait vraiment la logique ? La rousse était au moins sûre d’une chose : l’objectif des groupes étaient forcément de se rejoindre. Et prendre un autre chemin risquait de les éloigner. Pire encore, ils pouvaient ne pas se croiser du tout et c’était le pire scénario qui puisse exister.
-Prendre un chemin à revers risquerait de nous éloigner d’eux, malheureusement. Je doute qu’ils se soient trop éloignés. Votre chef est tombé de cheval et a du se casser quelque chose. Trop bouger risquerait d’empirer sa blessure. Et je doute que June et Gabriel risqueraient une telle chose.
La relation n’était pas partie sur un bon pied mais elle semblait s’améliorer. Jamais ils ne laisseraient tomber le mercenaire. Elle soupira puis continua.
-Ca ne me plaît pas non plus mais continuons. Je prends la tête, si ça peut vous assurer un temps soit peu.
Et pour illustrer ses paroles , elle ordonna sa monture à s’avancer un peu plus et s’empara de nouvelles grenades d’eau bénite dans sa main. Si elle ressortait vivante, et les autres également, elle devrait songer à offrir un cadeau à May pour lui remercier de ses petites fioles qui risquaient bien de lui sauver la mise cette nuit là.
Mar 4 Mai - 16:59
Gabriel&June, les autruches semblent férocement énervées mais ne cherchent pas à s'enfuir - une bonne chose, donc. Elle ne se gêne pas pour vouloir pincer les cheveux de Gabriel et June avec leurs becs.
Ube sursaute et attrape June dans l'une de ses grandes mains pour s'éloigner des autruches. Il tremble. "Gros oiseaux ! Gros oiseaux pas normaux ! Grosses poules ! Faire peur à Ube !"
Il cherche, manifestement, à vous éviter des blessures de la part de ces féroces créatures.
Stanislava, vous parvenez à retrouver la voie empruntée par le convoi quelques minutes après votre départ. Les mercenaires toujours derrière vous, vous ouvrez la voie. Et alors que vos yeux de vampires, très adaptés à l'obscurité, peuvent enfin discerner quelque chose, c'est l'effroi qui s’empare de vous. Vous pouvez clairement voir June entre les doigts d'une imposante créature qui n'a rien d'humain, de vampirique ou de lycanthrope.
Qu'allez-vous faire ?
• Attaquer.
• Faire peur à la créature avec une torche enflammée.
• Jeter de l'eau bénite sur la créature.
• Ne pas attaquer.
CADEAU ROYAL
Gabriel&June, les autruches semblent férocement énervées mais ne cherchent pas à s'enfuir - une bonne chose, donc. Elle ne se gêne pas pour vouloir pincer les cheveux de Gabriel et June avec leurs becs.
Ube sursaute et attrape June dans l'une de ses grandes mains pour s'éloigner des autruches. Il tremble. "Gros oiseaux ! Gros oiseaux pas normaux ! Grosses poules ! Faire peur à Ube !"
Il cherche, manifestement, à vous éviter des blessures de la part de ces féroces créatures.
Stanislava, vous parvenez à retrouver la voie empruntée par le convoi quelques minutes après votre départ. Les mercenaires toujours derrière vous, vous ouvrez la voie. Et alors que vos yeux de vampires, très adaptés à l'obscurité, peuvent enfin discerner quelque chose, c'est l'effroi qui s’empare de vous. Vous pouvez clairement voir June entre les doigts d'une imposante créature qui n'a rien d'humain, de vampirique ou de lycanthrope.
Qu'allez-vous faire ?
• Attaquer.
• Faire peur à la créature avec une torche enflammée.
• Jeter de l'eau bénite sur la créature.
• Ne pas attaquer.
Mar 4 Mai - 18:57
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Si le soulagement prit place lorsqu'ils retrouvent le chemin emprunté par le convoi, l'absence des créatures ne l'apaisaient pas pour autant, bien au contraire. L'idée qu'ils aient été finalement poursuivis et tués par ses créatures lui tordaient l'estomac. Comment pourrait-elle annoncer la nouvelle de à sa Majesté ? Au Maréchal ? À... Quiconque ayant été proche de Gabriel et June ? Quelqu'un devra assumer cette responsabilité.
Ce fut dans cet état d'esprit que plus elle s'avançait, plus elle semblait discerner quelque chose d'immenses au loin. Elle n'eut pas à forcer pourtant qu'elle pouvait voir June visiblement tenue par une immense créature. Rien à voir avec celles qu'ils avaient croisé auparavant. Rien à voir avec ce qu'elle avait vu jusqu'à présent. Le pire scénario s'insinua dans son esprit et elle lança sa monture au galop, n'attendant pas les autres mercenaires. Elle devait se concentrer pour ne pas exploser les grenades dans sa main.
-June !
Mais plus elle s'approchait, plus la scène se fit plus nette. Et moins elle avait de sens à ses yeux. June qui n'avait pas l'air paniqué. Gabriel qui ne bougeait pas d'un pouce pour aider le Duc. Et puis... Est ce qu'elle rêvait ou bien il y a avait des autruches qui essaiyaient de picorer les cheveux du marquis ??
Devant telle absurdité, Stanislava tira brusquement sur les rennes de sa monture, qui se cabra et hennissait sous l'ordre brusque. Il lui faudra bien une bonne minute pour calmer l'équidé mais chose peu aisé lorsqu'on était face à un mastodonte.
-June ?! Gabriel?! Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ??
Les bruits de sabot derrière elle eut tôt fait de lui rappeler qu'ils n'étaient plus seuls. Elle agita le bras, espérant vainement qu'ils ne fonceraient pas dedans bêtement. La main gêante qui tenait le suédois pourrait les écraser sans aucune peine, comme un vulgaire moustique.
-N'attaquez pas !! Il... Il n'est pas... Pas hostile... Je crois ?
Ce fut dans cet état d'esprit que plus elle s'avançait, plus elle semblait discerner quelque chose d'immenses au loin. Elle n'eut pas à forcer pourtant qu'elle pouvait voir June visiblement tenue par une immense créature. Rien à voir avec celles qu'ils avaient croisé auparavant. Rien à voir avec ce qu'elle avait vu jusqu'à présent. Le pire scénario s'insinua dans son esprit et elle lança sa monture au galop, n'attendant pas les autres mercenaires. Elle devait se concentrer pour ne pas exploser les grenades dans sa main.
-June !
Mais plus elle s'approchait, plus la scène se fit plus nette. Et moins elle avait de sens à ses yeux. June qui n'avait pas l'air paniqué. Gabriel qui ne bougeait pas d'un pouce pour aider le Duc. Et puis... Est ce qu'elle rêvait ou bien il y a avait des autruches qui essaiyaient de picorer les cheveux du marquis ??
Devant telle absurdité, Stanislava tira brusquement sur les rennes de sa monture, qui se cabra et hennissait sous l'ordre brusque. Il lui faudra bien une bonne minute pour calmer l'équidé mais chose peu aisé lorsqu'on était face à un mastodonte.
-June ?! Gabriel?! Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ??
Les bruits de sabot derrière elle eut tôt fait de lui rappeler qu'ils n'étaient plus seuls. Elle agita le bras, espérant vainement qu'ils ne fonceraient pas dedans bêtement. La main gêante qui tenait le suédois pourrait les écraser sans aucune peine, comme un vulgaire moustique.
-N'attaquez pas !! Il... Il n'est pas... Pas hostile... Je crois ?
Sam 8 Mai - 20:59
Of treasures and threats
Of treasures and threats
La scène est tout ce qu’il y a de plus indescriptible. Ube ne semble pas apprécier l’apparition des volatiles… Au même titre que ces derniers se décident subitement à donner coups de becs furieux pour sous-entendre leur mécontentement. June remarque l’agacement de Gabriel et s’apprête à rétorquer qu’à la place de deux grands oiseaux coincés dans une caisse depuis des jours – si ce n’était pas des semaines – il serait également dans un état d’énervement évident après une telle période de captivité… Ne parlait-on pas d’imprégnation chez les oiseaux, qui plus est ? La première personne qu’ils voient quand ils ouvrent les yeux serait leur parent… Peut-être que voir Gabriel et June en sortant de la boîte les avait incités à croire qu’ils étaient leurs bourreaux… ?
L’interrogation, aussi philosophique soit-elle, ne fut que de courte durée, pourtant, alors que le suédois sent ces côtes ployer sous la pression inattendue et ferme d’un étau se refermant brusquement sur lui. La chaleur pourrait être un indice, mais il lui faut tourner les yeux vers Ube pour réellement comprendre que c’est au creux de la paume de l’enfant qu’il se trouve et… Ah… Il doit avoir peur…
De ses deux mains qu’il parvient à libérer de l’emprise malgré tout prudente d’Ube, June tapote la main de l’immense personne qui le retient hors de portée des autruches et le rassure.
« Ah, merci Ube. Mais ne t’en pas fait. Ça ne fait même pas mal. Elles ont juste peur elles aussi, tu comprends ? »
Ce que June n’avait pas prévu, cependant, ce fut l’irruption fulgurante de Stanislava… Et de tous les hommes qui venaient à sa suite. Il ne fit rien pour demander à Ube de le reposer au sol, non. D’un mouvement rassurant, il continue simplement de frotter les doigts d’Ube d’un va et vient tranquille, comme on frotterait le dos d’un gamin pour le rassurer. Il ne répond pas aux questions et garde son regard rivé sur Ube.
« Regarde. Elle c’est Stanislava. C’est l’autre personne avec qui je voyage… Elle ne te fera aucun mal. Et… » Un soupir alors que les bruits de sabots se font entendre. « Tu veux te cacher de tous les autres qui arrivent… ? Je ne veux pas te forcer à rester. Mais tu peux nous suivre tant que tu veux. C’est toi qui décides, Ube. Je peux même rester avec toi si tu préfères. Loin des oiseaux. »
L’interrogation, aussi philosophique soit-elle, ne fut que de courte durée, pourtant, alors que le suédois sent ces côtes ployer sous la pression inattendue et ferme d’un étau se refermant brusquement sur lui. La chaleur pourrait être un indice, mais il lui faut tourner les yeux vers Ube pour réellement comprendre que c’est au creux de la paume de l’enfant qu’il se trouve et… Ah… Il doit avoir peur…
De ses deux mains qu’il parvient à libérer de l’emprise malgré tout prudente d’Ube, June tapote la main de l’immense personne qui le retient hors de portée des autruches et le rassure.
« Ah, merci Ube. Mais ne t’en pas fait. Ça ne fait même pas mal. Elles ont juste peur elles aussi, tu comprends ? »
Ce que June n’avait pas prévu, cependant, ce fut l’irruption fulgurante de Stanislava… Et de tous les hommes qui venaient à sa suite. Il ne fit rien pour demander à Ube de le reposer au sol, non. D’un mouvement rassurant, il continue simplement de frotter les doigts d’Ube d’un va et vient tranquille, comme on frotterait le dos d’un gamin pour le rassurer. Il ne répond pas aux questions et garde son regard rivé sur Ube.
« Regarde. Elle c’est Stanislava. C’est l’autre personne avec qui je voyage… Elle ne te fera aucun mal. Et… » Un soupir alors que les bruits de sabots se font entendre. « Tu veux te cacher de tous les autres qui arrivent… ? Je ne veux pas te forcer à rester. Mais tu peux nous suivre tant que tu veux. C’est toi qui décides, Ube. Je peux même rester avec toi si tu préfères. Loin des oiseaux. »