Jeu 25 Mar - 21:21
Grâce à Gabriel, l’ambiance redevient plus détendue. Un regard au marquis à ses côtés et June remarque que non, il n’est absolument pas alcoolisé. Que son humeur est… On ne peut plus orientée. June fronce les sourcils un instant et observe sa pinte – combien est-ce que ça faisait maintenant ? Ah, bon sang – avant de se rasseoir convenablement sur son tabouret, observant les autres hommes de Francis qui ne semblaient absolument pas dérangés d’être appelés des bras cassés. En réalité, June les trouvait même plutôt braves.
Au final, il n’y avait rien de mieux que des gens de confiance. Et le temps d’une seconde, June se surprend à penser qu’il pense pouvoir croire aux paroles de Francis et ses hommes autant qu’en la bonne foi de Gabriel. Il ne rajoute rien cependant, reste tranquillement dans son verre et observe l’échange. Stanislava n’était pas revenue. Probablement avait-elle récupéré une chambre ou trouvé à s’informer ailleurs. Un nouveau regard à Gabriel qui se faisait insistant et finalement, le cadet bouscule légèrement Gabriel du coude dans un mouvement un peu vacillant.
« Ah, je crois que j’ai besoin de prendre l’air un instant. »
Trop insister éveillerait la curiosité de ces hommes. Et subitement, asticoter Francis ne sui semblait plus si malin.
Se relevant en prenant appui sur l’épaule de Gabriel pour se relever, June rejoint la sortie de la taverne après quelques instants. Une main sur son visage et il s’éloigne de l’entrée où certains patrons se tiennent encore. Plus il y pense, et plus ses idées semblent s’embrouiller. Et d'ailleurs, où était donc passé ce toucan de Vivian Sinclair ?
Au final, il n’y avait rien de mieux que des gens de confiance. Et le temps d’une seconde, June se surprend à penser qu’il pense pouvoir croire aux paroles de Francis et ses hommes autant qu’en la bonne foi de Gabriel. Il ne rajoute rien cependant, reste tranquillement dans son verre et observe l’échange. Stanislava n’était pas revenue. Probablement avait-elle récupéré une chambre ou trouvé à s’informer ailleurs. Un nouveau regard à Gabriel qui se faisait insistant et finalement, le cadet bouscule légèrement Gabriel du coude dans un mouvement un peu vacillant.
« Ah, je crois que j’ai besoin de prendre l’air un instant. »
Trop insister éveillerait la curiosité de ces hommes. Et subitement, asticoter Francis ne sui semblait plus si malin.
Se relevant en prenant appui sur l’épaule de Gabriel pour se relever, June rejoint la sortie de la taverne après quelques instants. Une main sur son visage et il s’éloigne de l’entrée où certains patrons se tiennent encore. Plus il y pense, et plus ses idées semblent s’embrouiller. Et d'ailleurs, où était donc passé ce toucan de Vivian Sinclair ?
Jeu 1 Avr - 15:02
Stanislava, la jeune femme apporte davantage de précisions. "Les Barons de la Brosse régentait jusqu'à il y a quelques années mais visiblement, plus personne ne les a vu depuis. On raconte qu'ils auraient été tués non pas par la peste mais par des bêtes sauvages... J'en sais pas plus..."
Gabriel, vos questions sont certes bon enfant, mais elles agacent Francis dont le regard se durcit en vous regardant. "Des choses que je ne souhaite à personne de voir. J'ai été suffisamment clair, ainsi ?"
Vous n'obtiendrez plus rien de lui. Il ne vous fait pas confiance.
June, vous trouverez Vivian Sinclair en train de courtiser des jeunes femmes, un peu plus loin.
CADEAU ROYAL
Stanislava, la jeune femme apporte davantage de précisions. "Les Barons de la Brosse régentait jusqu'à il y a quelques années mais visiblement, plus personne ne les a vu depuis. On raconte qu'ils auraient été tués non pas par la peste mais par des bêtes sauvages... J'en sais pas plus..."
Gabriel, vos questions sont certes bon enfant, mais elles agacent Francis dont le regard se durcit en vous regardant. "Des choses que je ne souhaite à personne de voir. J'ai été suffisamment clair, ainsi ?"
Vous n'obtiendrez plus rien de lui. Il ne vous fait pas confiance.
June, vous trouverez Vivian Sinclair en train de courtiser des jeunes femmes, un peu plus loin.
Jeu 1 Avr - 15:46
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Stanislava écouta les nouvelles sans broncher, les Barons de la Brosse non pas fauchés par la peste mais par des bêtes sauvages. Tiens donc. Lycans ou vampires ? Les deux ? La guerre était peut être passée par là. Et qu'en était il des bandits ? Les deux seraient-ils liés ? Quand même pas si ? Ce serait un peu gros. Mais ils n'étaient pas à l'abri d'une attaque de créature sur le chemin du retour. Même si rien ne s'était passé à l'aller, ce qui l’inquiétait d'avantage. Le cortège de 10 hommes n'était donc vraiment pas de refus pour le coup.
La vampire remercia la demoiselle d'un baiser sur sa peau, et voyant que la nuit était déjà tombée, quitta finalement l'étreinte, s'habilla et laissa même quelques pièces en plus avant de quitter le bordel pour rejoindre l'auberge. En arrivant, elle aperçoit June, qu'elle salut d'un simple signe de tête avant d'entrer et repéra rapidement Gabriel, Francis et ses hommes. Pesant le pour et le contre, elle prit finalement une choppe de bière et s'approcha de leur table.
-Permettez que je me joigne à vous ?
Une fois installée, la rousse trempa brièvement ses lèvres dans sa boisson avant de lâcher de but en blanc.
-Comment vous avez connu Sébastien Filin ? Pour ma part, je l'ai rencontré durant une mission à Aiguës-Mortes, pour donner un coup de main.
Elle n'en dit pas plus, essayant de voir si Francis avait eu vent de cette histoire.
La vampire remercia la demoiselle d'un baiser sur sa peau, et voyant que la nuit était déjà tombée, quitta finalement l'étreinte, s'habilla et laissa même quelques pièces en plus avant de quitter le bordel pour rejoindre l'auberge. En arrivant, elle aperçoit June, qu'elle salut d'un simple signe de tête avant d'entrer et repéra rapidement Gabriel, Francis et ses hommes. Pesant le pour et le contre, elle prit finalement une choppe de bière et s'approcha de leur table.
-Permettez que je me joigne à vous ?
Une fois installée, la rousse trempa brièvement ses lèvres dans sa boisson avant de lâcher de but en blanc.
-Comment vous avez connu Sébastien Filin ? Pour ma part, je l'ai rencontré durant une mission à Aiguës-Mortes, pour donner un coup de main.
Elle n'en dit pas plus, essayant de voir si Francis avait eu vent de cette histoire.
Lun 5 Avr - 16:16
Of treasures and threats
Of treasures and threats
L’air frais a le mérite de le vivifier. Et en toute honnêteté, l’alcool commençait à lui monter à la tête. En aucun cas n’avait-il envie de se mêler au fiasco splendide que ses deux compagnons semblaient déterminés à s’infliger quant à leur relation avec Francis et ses hommes. Qu’ils fassent à leur guise, le jeune duc préférait des milliers de fois garder la bonne humeur de l’escorte avec lui que gagner leur méfiance. Alors oui, s’il roule des yeux en voyant la rouquine entrer dans la taverne, c’est bel et bien parce qu’il ne présage rien de bon de cet échange à venir. Heureusement qu’il avait quitté la tablée. Il n’était pas ici pour apprendre la politesse à ceux qui clairement, n’avaient probablement pas reçu la même éducation. Cracher sur les valeurs des hommes avec lesquels on travaille donnait une franche idée de leur estime des Hommes… Et June ne peut s’empêcher de se remémorer les mots de Branwen à ce sujet.
Être trop naïf le mènerait à sa perte.
Un soupir et il aperçoit Vivian Sinclair se pâmer de ses plumes invisibles devant une harde d’oiselles… Et s’il croise leurs regards, il ne fait rien pour s’approcher d’eux. Non. Vraiment, il ne se voyait pas jouer les grands seigneurs ou quoi que ce soit d’autre. Une main contre sa nuque et il sent la douleur encore familière de la morsure à sa gorge avant de laisser échapper une expiration profonde. Les deux autres ne semblaient pas déterminés à venir échanger pour le moment. Alors il reprend la direction de la cariole, retrouvant les deux hommes – Jean et Luc, c’était bien ça ? – et approcher sans réellement cacher son arrivée. Un sourire et un haussement d’épaule en signe de désinvolture.
« Je peux me joindre à vous pour la ronde ? Les esprits s’échauffent là-bas, je préfère le calme de la nuit. »
Il ne cherche pas spécialement la conversation, ni à interrompre les deux autres gars. Non, June était un soldat avant d’être quoi que ce soit d’autre. Se mêler à un groupe n’avait jamais été un souci. Aller en compagnie d’hommes sûrs n’avait pas de prix.
Être trop naïf le mènerait à sa perte.
Un soupir et il aperçoit Vivian Sinclair se pâmer de ses plumes invisibles devant une harde d’oiselles… Et s’il croise leurs regards, il ne fait rien pour s’approcher d’eux. Non. Vraiment, il ne se voyait pas jouer les grands seigneurs ou quoi que ce soit d’autre. Une main contre sa nuque et il sent la douleur encore familière de la morsure à sa gorge avant de laisser échapper une expiration profonde. Les deux autres ne semblaient pas déterminés à venir échanger pour le moment. Alors il reprend la direction de la cariole, retrouvant les deux hommes – Jean et Luc, c’était bien ça ? – et approcher sans réellement cacher son arrivée. Un sourire et un haussement d’épaule en signe de désinvolture.
« Je peux me joindre à vous pour la ronde ? Les esprits s’échauffent là-bas, je préfère le calme de la nuit. »
Il ne cherche pas spécialement la conversation, ni à interrompre les deux autres gars. Non, June était un soldat avant d’être quoi que ce soit d’autre. Se mêler à un groupe n’avait jamais été un souci. Aller en compagnie d’hommes sûrs n’avait pas de prix.
Mer 7 Avr - 16:01
Gabriel, Francis ne vous adresse plus un regard.
Stanislava, le mercenaire claque la langue sur son palais pour faire montre de son agacement. "P'têtre bien qu'j'ai connu sa mère et p'têtre bien qu'elle a pas toujours fait les bons choix. Ça vous va comme ça ? Maintenant laissez moi profiter de ma bière au lieu de vouloir plus d'informations. Au cas où, comme j'le disais à votre camarade qui lui a eu la décence de comprendre, je ne suis pas né de la dernière pluie. Mais vous, semblerait-il que si."
Vous ne tirerez plus rien de lui. Vous avez perdu tous les deux sa confiance et donc, celle de ses hommes.
June, Jean et Luc vous accueille avec un sourire fins. "Bien sûr, venez. On est jamais de trop pour surveiller un chargement pareil !" L'ambiance est chaleureuse, presque bon enfant. Ils vous aiment bien.
CADEAU ROYAL
Gabriel, Francis ne vous adresse plus un regard.
Stanislava, le mercenaire claque la langue sur son palais pour faire montre de son agacement. "P'têtre bien qu'j'ai connu sa mère et p'têtre bien qu'elle a pas toujours fait les bons choix. Ça vous va comme ça ? Maintenant laissez moi profiter de ma bière au lieu de vouloir plus d'informations. Au cas où, comme j'le disais à votre camarade qui lui a eu la décence de comprendre, je ne suis pas né de la dernière pluie. Mais vous, semblerait-il que si."
Vous ne tirerez plus rien de lui. Vous avez perdu tous les deux sa confiance et donc, celle de ses hommes.
June, Jean et Luc vous accueille avec un sourire fins. "Bien sûr, venez. On est jamais de trop pour surveiller un chargement pareil !" L'ambiance est chaleureuse, presque bon enfant. Ils vous aiment bien.
Jeu 8 Avr - 18:24
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Stanislava haussa un sourcil face à la réponse peu amicale de Francis. Elle, née de la dernière pluie ? S'il savait ! Mais elle se retint de dire quoi que ce soit. Elle se retint même de lui coller son poing dans la gueule, se contenta de rouler des yeux et de prendre de longues gorgés de bières. Elle jeta un regard à Gabriel, qui visiblement n'était pas aussi jouasse non plus. Elle avait raté des trucs et... Visiblement, valait mieux en discuter ailleurs que devant le mercenaire. Elle soupira et se tourna vers le marquis.
-J'ai besoin de discuter avec vous et avec le Duc au sujet de cet... endroit.
Une fois leur boisson terminé, Stanislava sortit à nouveau de l'auberge et se dirigea vers l'endroit de la cargaison, sans réellement s'approcher faisant simplement signe à June. Lorsqu'il fut à leur hauteur, et une fois assurée que des oreilles indiscrètes ne traînaient pas, elle reprit la parole.
-J'ai pu interrogé quelques habitants et apparemment, la baronnie a laquelle est rattachée Châteauroux n'a plus Personne pour diriger depuis plusieurs années déjà. Personne n'a remonté l'information. Et personne n'aurait essayé de régenter les lieux depuis. Et...
Stanislava se gratta l'arrière du crâne, incertaine. Devait-elle partager la dernière information ? Après ce n'était qu'une supposition...
-On raconte que le Baron de la Brosse n'aurait pas été fauché par la peste mais par des bêtes sauvages. J'espère que c'est faux. J'ai eu ma dose de bête le mois dernier... Si en plus on doit s'occuper de ça et les bandits...
Instinctivement, Stanislava vint distraitement masser l'épaule ou la bête d'aiguës-mortes avaient planté ses crocs il y a de cela un mois maintenant. Les traces étaient encore là. De même que les nombreuses questions qui la taraudaient depuis.
-J'ai besoin de discuter avec vous et avec le Duc au sujet de cet... endroit.
Une fois leur boisson terminé, Stanislava sortit à nouveau de l'auberge et se dirigea vers l'endroit de la cargaison, sans réellement s'approcher faisant simplement signe à June. Lorsqu'il fut à leur hauteur, et une fois assurée que des oreilles indiscrètes ne traînaient pas, elle reprit la parole.
-J'ai pu interrogé quelques habitants et apparemment, la baronnie a laquelle est rattachée Châteauroux n'a plus Personne pour diriger depuis plusieurs années déjà. Personne n'a remonté l'information. Et personne n'aurait essayé de régenter les lieux depuis. Et...
Stanislava se gratta l'arrière du crâne, incertaine. Devait-elle partager la dernière information ? Après ce n'était qu'une supposition...
-On raconte que le Baron de la Brosse n'aurait pas été fauché par la peste mais par des bêtes sauvages. J'espère que c'est faux. J'ai eu ma dose de bête le mois dernier... Si en plus on doit s'occuper de ça et les bandits...
Instinctivement, Stanislava vint distraitement masser l'épaule ou la bête d'aiguës-mortes avaient planté ses crocs il y a de cela un mois maintenant. Les traces étaient encore là. De même que les nombreuses questions qui la taraudaient depuis.
Ven 16 Avr - 15:07
Of treasures and threats
Of treasures and threats
L’air est frais, et la conversation avec les deux hommes bien plus bon enfant que tout ce que l’on a pu lui servir depuis des semaines. Pour la première fois depuis son « enlèvement », June a le sentiment d’être n’importe qui. Les titres ne font pas de différence. Ici-bas, ils ne sont que des hommes, des combattants, des justes défendant la cause qui leur a été confiée.
En aucun cas il n’essaye d’obtenir davantage d’informations sur le chargement ou même la fine équipe. Il apprend quelques détails triviaux de la vie de Jean et Luc, et ne peut réprimer un sourire, partageant une ou deux anecdotes de son propre cru, profitant, simplement, d’un instant de tranquillité aux côtés de gens aussi simples que lui.
Du moins, jusqu’à ce qu’il ne soit tiré de cette réalité. Du coin du regard, il perçoit sans peine le point coloré qu’est la chevelure de Stanislava… Et à en croire la stature rigide du Marquis de Sercey, ils n’avaient certainement pas quitté la taverne en termes agréables. Voilà qu’ils s’entêtaient à rendre la mission plus compliquée qu’elle n’avait à l’être. Comme si tout autour d’eux devait être leur tâche, et pas leur seule mission.
C’est en s’excusant auprès des deux hommes, non sans un soupir et un haussement d’épaules – signifiant sans peine qu’il n’était pas nécessairement contenté d’être ainsi arraché à sa conversation – qu’il rejoint ses deux comparses parisiens… Et écoute ce rapport officieux une main appuyée contre sa hanche, l’autre reposant contre la garde de son épée.
Des informations qui n’en sont pas réellement. Ou pas par rapport à leur charge actuelle. June reste pourtant impassible et répond simplement.
« Nous remonterons ces informations à sa Majesté. Elle sera la plus à même de déterminer les ramifications légitimes à réassigner ces terres à la noblesse convenue. S’agissant des bêtes comme des bandits, il suffira de rester sur nos gardes pendant le trajet. »
Non, il n’irait pas dans le sens de la rousse. Ils n’avaient en aucun cas été envoyés ici pour ces raisons. Et s’ils tenaient tant à venir régler ceci par la suite, elle n’aurait qu’à revenir en son seul nom, et non celui de Victoire de France. Ils n’avaient pas été envoyés ici pour assainir des terres non hospitalières. Et si June n’est pas insensible à la peine du peuple, il sait également qu’en l’absence d’urgence imminente, il est des choses d’importance supérieure qui incombent à leur rôle.
Ceci étant… C’est d’un sourcil haussé que les émeraudes se posent sur Gabriel.
« Qu’en est-il de vous ? Je ne vous ai jamais connu ainsi tendu. Y a-t-il autre chose que vous souhaitez porter à notre attention ? »
En aucun cas il n’essaye d’obtenir davantage d’informations sur le chargement ou même la fine équipe. Il apprend quelques détails triviaux de la vie de Jean et Luc, et ne peut réprimer un sourire, partageant une ou deux anecdotes de son propre cru, profitant, simplement, d’un instant de tranquillité aux côtés de gens aussi simples que lui.
Du moins, jusqu’à ce qu’il ne soit tiré de cette réalité. Du coin du regard, il perçoit sans peine le point coloré qu’est la chevelure de Stanislava… Et à en croire la stature rigide du Marquis de Sercey, ils n’avaient certainement pas quitté la taverne en termes agréables. Voilà qu’ils s’entêtaient à rendre la mission plus compliquée qu’elle n’avait à l’être. Comme si tout autour d’eux devait être leur tâche, et pas leur seule mission.
C’est en s’excusant auprès des deux hommes, non sans un soupir et un haussement d’épaules – signifiant sans peine qu’il n’était pas nécessairement contenté d’être ainsi arraché à sa conversation – qu’il rejoint ses deux comparses parisiens… Et écoute ce rapport officieux une main appuyée contre sa hanche, l’autre reposant contre la garde de son épée.
Des informations qui n’en sont pas réellement. Ou pas par rapport à leur charge actuelle. June reste pourtant impassible et répond simplement.
« Nous remonterons ces informations à sa Majesté. Elle sera la plus à même de déterminer les ramifications légitimes à réassigner ces terres à la noblesse convenue. S’agissant des bêtes comme des bandits, il suffira de rester sur nos gardes pendant le trajet. »
Non, il n’irait pas dans le sens de la rousse. Ils n’avaient en aucun cas été envoyés ici pour ces raisons. Et s’ils tenaient tant à venir régler ceci par la suite, elle n’aurait qu’à revenir en son seul nom, et non celui de Victoire de France. Ils n’avaient pas été envoyés ici pour assainir des terres non hospitalières. Et si June n’est pas insensible à la peine du peuple, il sait également qu’en l’absence d’urgence imminente, il est des choses d’importance supérieure qui incombent à leur rôle.
Ceci étant… C’est d’un sourcil haussé que les émeraudes se posent sur Gabriel.
« Qu’en est-il de vous ? Je ne vous ai jamais connu ainsi tendu. Y a-t-il autre chose que vous souhaitez porter à notre attention ? »
Mar 20 Avr - 21:05
Vous parviendrez à prendre du temps pour échanger et reprendre des tours de gardes - Stanislava ayant été particulièrement surveillée pendant son tour. Lorsque vient le tour de Gabriel, la tension avec Francis avait presque été totalement effacée et il était même enclin à faire un brin de causette avec le marquis.
Toutefois...
Alors que le tour de garde allait se finir et que la nuit était déjà bien avancé, l'un des hommes de Francis pousse une exclamation contrariée et revient vers son chef en tenant fermement le bras... d'une demoiselle blonde.
"Chef ! Cette petite peste était avec ses deux sœurs pour essayer de fureter dans le convoi !"
Francis voit brusquement rouge et la jeune femme explique, penaude, qu'elle a juste voulu rendre service au marquis de Sercey - envers qui elle s'excuse de ne pas pouvoir mentir ouvertement, d'ailleurs.
C'en est trop pour Francis qui hèle à ses hommes d'aller réveiller ceux qui dorment. "Y'en a plus que mare de ces foutus nobles incapables de raison et qui en plus utilisent des gamines pour arriver à leurs fins ! De sales vautours, tous les mêmes !"
Il va chercher son cheval et ses hommes tiennent Gabriel en respect - sans agressivité cependant - loin du convoi pendant que les trois sœurs Lise se dépêchent de filer des lieux. Francis exulte et désignera Gabriel & Stanislava du doigt avant de partir "Vous deux, j'veux pas vous voir près de notre convoi. Si vous avez une revendication à faire, vous aurez qu'à passer par l'autre petit brun.. .Si tant est qu'il arrive à nous rejoindre."
Résumé : Francis est ouvertement contre vous ! Le convoi est parti en plein milieu de la nuit car les soeurs Lise, à la faveur de Gabriel, on voulu tenter quelque chose, mais se sont faites avoir en beauté. La situation est plus tendue que jamais.
En attendant, qu’allez-vous faire ?
• Restez à Chateauroux pour enquêter sur les "bêtes sauvages".
• Quitter la mission.
• Rattraper le convoi.
June, vous êtes le seul joueur à même de pouvoir apaiser Francis. Si vous souhaitez essayer de le rattraper pour essayer d'apaiser les tensions, lancez deux dés.
CADEAU ROYAL
Vous parviendrez à prendre du temps pour échanger et reprendre des tours de gardes - Stanislava ayant été particulièrement surveillée pendant son tour. Lorsque vient le tour de Gabriel, la tension avec Francis avait presque été totalement effacée et il était même enclin à faire un brin de causette avec le marquis.
Toutefois...
Alors que le tour de garde allait se finir et que la nuit était déjà bien avancé, l'un des hommes de Francis pousse une exclamation contrariée et revient vers son chef en tenant fermement le bras... d'une demoiselle blonde.
"Chef ! Cette petite peste était avec ses deux sœurs pour essayer de fureter dans le convoi !"
Francis voit brusquement rouge et la jeune femme explique, penaude, qu'elle a juste voulu rendre service au marquis de Sercey - envers qui elle s'excuse de ne pas pouvoir mentir ouvertement, d'ailleurs.
C'en est trop pour Francis qui hèle à ses hommes d'aller réveiller ceux qui dorment. "Y'en a plus que mare de ces foutus nobles incapables de raison et qui en plus utilisent des gamines pour arriver à leurs fins ! De sales vautours, tous les mêmes !"
Il va chercher son cheval et ses hommes tiennent Gabriel en respect - sans agressivité cependant - loin du convoi pendant que les trois sœurs Lise se dépêchent de filer des lieux. Francis exulte et désignera Gabriel & Stanislava du doigt avant de partir "Vous deux, j'veux pas vous voir près de notre convoi. Si vous avez une revendication à faire, vous aurez qu'à passer par l'autre petit brun.. .Si tant est qu'il arrive à nous rejoindre."
Résumé : Francis est ouvertement contre vous ! Le convoi est parti en plein milieu de la nuit car les soeurs Lise, à la faveur de Gabriel, on voulu tenter quelque chose, mais se sont faites avoir en beauté. La situation est plus tendue que jamais.
En attendant, qu’allez-vous faire ?
• Restez à Chateauroux pour enquêter sur les "bêtes sauvages".
• Quitter la mission.
• Rattraper le convoi.
June, vous êtes le seul joueur à même de pouvoir apaiser Francis. Si vous souhaitez essayer de le rattraper pour essayer d'apaiser les tensions, lancez deux dés.
Mar 20 Avr - 22:58
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Le compromis avait un goût de mains forcées. June comprendrait sans mal que la situation déplaise à ses deux comparses. Comprenait sans mal les valeurs de Stanislava qui protégeait avant tout la Reine, même si par des moyens d’une courtoisie quelque peu déplorable. Comprenait Gabriel qui n’avait fait que marcher lui aussi dans ce sentiment de complot qu’ils ont tous les trois partagé face à la réticence des hommes du convoi et de Francis. Mais ici et maintenant, là où la nuit les a rattrapés, là où il n’y a qu’eux trois pour échanger, June s’est fait clair sur ses intentions. La mission était avant tout l’escorte. Le reste serait à enfermer jusqu’à leur arrivée à Paris. Les hommes de Francis n’étaient là que pour assurer bonne livraison. Ne resteraient jamais en stationnement autour d’un colis envoyé depuis les terres de Navarre.
L’échange est ferme, oui. Mais au moins, lorsque June repart trouver Jean et Luc, c’est avec le sentiment qu’ils avaient atteint un semblant d’accord sur la marche à suivre. Tant pis, si les deux autres s’en trouvaient froissés.
Mais comme bien souvent, il a été trop naïf. Si cette fois le mal n’était pas venu des siens, il s’était malgré tout abattu sur leur groupe, en la forme de trois demoiselles bien trop curieuses.
Lui avait déjà fini son tour de garde. Avait heurté sa moitié de couche sans même broncher, rapportant simplement à la rousse et au marquis que tout s’était passé sans accroche. Ne dormirait que d’un œil, la fenêtre fermée, car il ne croyait en aucun cas à ce que tout se passe bien… Et il avait eu raison.
La voix de Francis est un éclat lointain depuis l’auberge. Mais un éclat qui perturbe vivement la nuit trop calme de Châteauroux. Alerte, comme il lui a toujours été nécessaire de l’être en mission, son inquiétude semble se réveiller avec lui, et mordre sa nuque de ses crocs acérés. June gronde et s’il n’est pas essoufflé en arrivant au lieu du drame, il n’en est pas moins livide de voir la traînée de poussière laissée par le convoi parti en laissant Gabriel et Stanislava plantés-là. Peut-être le prendra-t-on pour un fou lorsqu'il n’attend même pas le moindre mot de leur part. Trace sa route en courant jusqu’aux écuries. Il ne prend pas le temps de seller sa monture. Ne prends le temps que de souffler une excuse serrée à l’animal qu'il tire de son sommeil par la force. La bride ne prend qu’une paire de minutes à se lier à la bête. Deux minutes qui probablement éloigneront le cortège, mais qui lui permettront de ne pas regretter amèrement son choix.
Si Châteauroux dort paisiblement, c’est au grand galop que lui quitte la quiétude d’une ville morte, déterminé à rattraper Francis et obtenir le fin mot de l’histoire.
L’échange est ferme, oui. Mais au moins, lorsque June repart trouver Jean et Luc, c’est avec le sentiment qu’ils avaient atteint un semblant d’accord sur la marche à suivre. Tant pis, si les deux autres s’en trouvaient froissés.
Mais comme bien souvent, il a été trop naïf. Si cette fois le mal n’était pas venu des siens, il s’était malgré tout abattu sur leur groupe, en la forme de trois demoiselles bien trop curieuses.
Lui avait déjà fini son tour de garde. Avait heurté sa moitié de couche sans même broncher, rapportant simplement à la rousse et au marquis que tout s’était passé sans accroche. Ne dormirait que d’un œil, la fenêtre fermée, car il ne croyait en aucun cas à ce que tout se passe bien… Et il avait eu raison.
La voix de Francis est un éclat lointain depuis l’auberge. Mais un éclat qui perturbe vivement la nuit trop calme de Châteauroux. Alerte, comme il lui a toujours été nécessaire de l’être en mission, son inquiétude semble se réveiller avec lui, et mordre sa nuque de ses crocs acérés. June gronde et s’il n’est pas essoufflé en arrivant au lieu du drame, il n’en est pas moins livide de voir la traînée de poussière laissée par le convoi parti en laissant Gabriel et Stanislava plantés-là. Peut-être le prendra-t-on pour un fou lorsqu'il n’attend même pas le moindre mot de leur part. Trace sa route en courant jusqu’aux écuries. Il ne prend pas le temps de seller sa monture. Ne prends le temps que de souffler une excuse serrée à l’animal qu'il tire de son sommeil par la force. La bride ne prend qu’une paire de minutes à se lier à la bête. Deux minutes qui probablement éloigneront le cortège, mais qui lui permettront de ne pas regretter amèrement son choix.
Si Châteauroux dort paisiblement, c’est au grand galop que lui quitte la quiétude d’une ville morte, déterminé à rattraper Francis et obtenir le fin mot de l’histoire.
Mar 20 Avr - 22:58
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Mer 21 Avr - 11:40
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
La frustration de Stanislava qui s’était calmée avait décidé de remontrer le bout de son nez. Elle n’appréciait nullement de ne savoir ce qu’ils apportaient à la Reine mais elle s’était faite une raison. Difficilement certes mais elle concéda à ne pas insister davantage. Elle avait bien senti l’exaspération de June mais n’avait pas cherché à discuter avec lui. À quoi bon ? À ce stade, il semblerait qu’il soit préférable qu’elle ne dise plus un mot et qu’elle suive docilement les instructions. Une nouvelle source de frustration, donc. Sans compter qu’on l’avait surveillé de très près lors de son tour de garde. La rousse s’était tellement fait violence pour ne pas coller son poing dans la gueule d’un des mercenaires. Son niveau de frustration avait grimpé de plusieurs crans.
Et quand bien même il n’y eut aucun accro de leur côté, la situation leur échappa malgré tout et de la pire des façons.
Stanislava ne dormait pas lorsque tout vola en éclat, aussi fut-elle sur les lieux assez rapidement pour voir les Lise avouer leur culpabilité et l’implication du marquis de Sercey dans l’affaire ( il n’avait pas donner son aval pourtant, elle en était persuadée ), voir Gabriel être tenu en respect, tandis que le groupe de mercenaire se préparait à partir. Ce fut mâchoire serrée qu’elle encaissa les mots de Francis et qu’elle les regarda partir. Il y eut un vague moment de flottement. Elle voulut dire quelque chose à Gabriel mais fut interrompu par de nouveaux bruits de sabots. Et avant même qu’elle ne se tourne pour voir, elle savait qu’il s’agissait de June tentant de rattraper le convoi. Rattraper leur bêtise. Elle jura entre ses dents.
Il n’en faut pas plus pour Stanislava accourir vers l’écurie et préparer son cheval. Habituée à partir en trombe au besoin, se félicitant d’avoir toujours ses affaires sur elle, la vampire sella et passa la bride à sa monture en un éclair. Et dans un court moment de lucidité, elle s’empara d’une autre selle avant de partir à la poursuite de June. Au diable le cadeau ! S’il arrivait quelque chose à June, Victoire serait dans tous ses états et c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait.
Et quand bien même il n’y eut aucun accro de leur côté, la situation leur échappa malgré tout et de la pire des façons.
Stanislava ne dormait pas lorsque tout vola en éclat, aussi fut-elle sur les lieux assez rapidement pour voir les Lise avouer leur culpabilité et l’implication du marquis de Sercey dans l’affaire ( il n’avait pas donner son aval pourtant, elle en était persuadée ), voir Gabriel être tenu en respect, tandis que le groupe de mercenaire se préparait à partir. Ce fut mâchoire serrée qu’elle encaissa les mots de Francis et qu’elle les regarda partir. Il y eut un vague moment de flottement. Elle voulut dire quelque chose à Gabriel mais fut interrompu par de nouveaux bruits de sabots. Et avant même qu’elle ne se tourne pour voir, elle savait qu’il s’agissait de June tentant de rattraper le convoi. Rattraper leur bêtise. Elle jura entre ses dents.
Il n’en faut pas plus pour Stanislava accourir vers l’écurie et préparer son cheval. Habituée à partir en trombe au besoin, se félicitant d’avoir toujours ses affaires sur elle, la vampire sella et passa la bride à sa monture en un éclair. Et dans un court moment de lucidité, elle s’empara d’une autre selle avant de partir à la poursuite de June. Au diable le cadeau ! S’il arrivait quelque chose à June, Victoire serait dans tous ses états et c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait.
Ven 23 Avr - 14:52
June, vous parvenez à rattraper le convoi et à parvenir même au même niveau que Francis. Pour pouvez ou non entamer la discussion sachant qu'à vous voir, déjà, il ralenti un peu la cadence.
Stanislava, votre cheval traîne la patte, mais vous parvenez à rattraper la fin du convoi. Les hommes vous accueille avec un sourire désolé. Visiblement, vous avez peut-être encore un peu d'espoir avec eux.
Gabriel, vous êtes encore éloigné du convoi. Durant un bref instant, il vous semblera apercevoir quelque chose dans les allées forestières toutes proches. C'est massif. Mais avant que vous ne puissiez vous arrêter sur cette pensée, la chose a déjà disparue - ou alors l'avez vous déjà dépassée ?
CADEAU ROYAL
June, vous parvenez à rattraper le convoi et à parvenir même au même niveau que Francis. Pour pouvez ou non entamer la discussion sachant qu'à vous voir, déjà, il ralenti un peu la cadence.
Stanislava, votre cheval traîne la patte, mais vous parvenez à rattraper la fin du convoi. Les hommes vous accueille avec un sourire désolé. Visiblement, vous avez peut-être encore un peu d'espoir avec eux.
Gabriel, vous êtes encore éloigné du convoi. Durant un bref instant, il vous semblera apercevoir quelque chose dans les allées forestières toutes proches. C'est massif. Mais avant que vous ne puissiez vous arrêter sur cette pensée, la chose a déjà disparue - ou alors l'avez vous déjà dépassée ?
Dim 25 Avr - 14:57
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Filer comme le vent, il n’y avait absolument aucune autre option. Qu’importe les raisons de tout ceci. Qu’importe qui était le responsable de cette mésentente. S’il n’y avait pas de commandant à cette mission, il était pour autant certain qu’il endosserait la responsabilité de toute bavure. Il était hors de question de laisser les choses s’envenimer ou leur échapper. Tout ça, ils le faisaient pour Victoire. Et pour Victoire, June est prêt à tout.
La poussière soulevée par le convoi, il l’aperçoit malgré la pénombre encore épaisse. Force sur ses jambes et incite sa monture à prendre davantage de vitesse. Le fracas ses roues de la calèche est assourdissant alors qu’au grand galop il parvient à remonter le cortège des hommes de Francis. Remarque les regards et ne cède rien, pas le moindre mètre. Pas la moindre inflexion. Les choses changeraient un autre jour. Pour le moment il était question de calmer la fureur du leader de cette équipe. De calmer son propre cœur, furieux que les choses aient pu prendre pareille tournure. Qu’importe ce qu’il s’était passé. Il s’en moquait. Espérait ne pas avoir à regretter la confiance qu’il avait mise en Gabriel et Stanislava.
Enfin, il rattrape l’attelage. Enfin Francis remarque sa présence et il ne lâche rien, continue à vive allure jusqu’à ce que l’homme semble saisir son intention et ralentisse, même un peu, le diable lancé à toute allure qu’était leur groupe. Capte enfin le regard de Francis et tâche de préserver l’écart entre eux malgré la vitesse de leur course. La voix claire, les sourcils froncés d’une contrariété évidente, il l’interpelle, tentant, si non de le raisonner, au moins de l’apaiser.
« De grâce, les bêtes ne supporteront pas cette allure jusqu’à notre destination ! »
Et il n’était pas question de faire cesser le cortège. Pas ici. Pas au milieu des bois, là où quiconque pourrait les embusquer. Il n’offrirait ses excuses à Francis que lorsqu’il pourrait au moins justifier d’un échange relatif. Il ne voulait pas d’explications. Ne voulait pas non plus justifier de la moindre chose. Mais il lui promet pourtant, l’air plus sincère que jamais.
« Je vous promets que nul de mes hommes ne touchera le chargement, il en va de mon honneur. Votre mission est la mienne. Je vous en prie, Francis. Nous servons la même cause. »
La poussière soulevée par le convoi, il l’aperçoit malgré la pénombre encore épaisse. Force sur ses jambes et incite sa monture à prendre davantage de vitesse. Le fracas ses roues de la calèche est assourdissant alors qu’au grand galop il parvient à remonter le cortège des hommes de Francis. Remarque les regards et ne cède rien, pas le moindre mètre. Pas la moindre inflexion. Les choses changeraient un autre jour. Pour le moment il était question de calmer la fureur du leader de cette équipe. De calmer son propre cœur, furieux que les choses aient pu prendre pareille tournure. Qu’importe ce qu’il s’était passé. Il s’en moquait. Espérait ne pas avoir à regretter la confiance qu’il avait mise en Gabriel et Stanislava.
Enfin, il rattrape l’attelage. Enfin Francis remarque sa présence et il ne lâche rien, continue à vive allure jusqu’à ce que l’homme semble saisir son intention et ralentisse, même un peu, le diable lancé à toute allure qu’était leur groupe. Capte enfin le regard de Francis et tâche de préserver l’écart entre eux malgré la vitesse de leur course. La voix claire, les sourcils froncés d’une contrariété évidente, il l’interpelle, tentant, si non de le raisonner, au moins de l’apaiser.
« De grâce, les bêtes ne supporteront pas cette allure jusqu’à notre destination ! »
Et il n’était pas question de faire cesser le cortège. Pas ici. Pas au milieu des bois, là où quiconque pourrait les embusquer. Il n’offrirait ses excuses à Francis que lorsqu’il pourrait au moins justifier d’un échange relatif. Il ne voulait pas d’explications. Ne voulait pas non plus justifier de la moindre chose. Mais il lui promet pourtant, l’air plus sincère que jamais.
« Je vous promets que nul de mes hommes ne touchera le chargement, il en va de mon honneur. Votre mission est la mienne. Je vous en prie, Francis. Nous servons la même cause. »
Dim 25 Avr - 19:16
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Lorsque Stanislava put enfin voir l’arrière du convoi, un bref soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres et elle força un peu l’allure avant de finalement ralentir la cadence lorsqu’elle fut suffisamment proche des hommes à l’arrière. Son regard scruta l’avant et elle aperçut enfin June. Et entendit difficilement la voix de June par dessus le galop des chevaux. Un nouveau soupir et elle prit la selle supplémentaire qu’elle avait prit et la tendit au mercenaire le plus proche d’elle.
-Pour le… Duc. S’il vous plaît.
Lorsqu’elle fut assurée que la selle passait bien de main en main vers l’avant, elle ralentit à nouveau l’allure pour galoper à un mètre derrière eux. Elle jeta un regard par dessus son épaule et constata avec soulagement que le Marquis de Sercey était également non loin. Même s’ils étaient au complet, ils se trouvaient quand même sur les routes, de nuit. Le moment parfait pour se faire embusquer par des bandits. Ou des créatures. Lèvres pincées, la bride dans une sa main gauche, sa main libre vint se poser sur la manche de sa dague en argent, à nouveau sur la défensive.
-Pour le… Duc. S’il vous plaît.
Lorsqu’elle fut assurée que la selle passait bien de main en main vers l’avant, elle ralentit à nouveau l’allure pour galoper à un mètre derrière eux. Elle jeta un regard par dessus son épaule et constata avec soulagement que le Marquis de Sercey était également non loin. Même s’ils étaient au complet, ils se trouvaient quand même sur les routes, de nuit. Le moment parfait pour se faire embusquer par des bandits. Ou des créatures. Lèvres pincées, la bride dans une sa main gauche, sa main libre vint se poser sur la manche de sa dague en argent, à nouveau sur la défensive.
Lun 26 Avr - 9:32
June, Francis hésite un instant avant de lever un poing vers ses hommes les plus proches qui vont derechef passer le message d'un ralentissement prononcé du convoi. Lorsque la cadence devient plus viable, il laisse un court moment de pause avant de reprendre. "Bien. J'ai choisis de placer ma confiance en vous et je m'y tiendrais. Vous avez raison." Puis il fait un mouvement de pouce vers l'arrière." Mais les deux autres, sans façon. A moins qu'ils ne se rattrapent, je ne fraye pas avec des personnes incapables de ne pas faire de coups fourrés. Mais bon, j'imagine que venant d'une femme et d'un noble avec les dents longues, je ne pouvais pas m'attendre à mieux."
Vous avez réussi à calmer Francis, pour le moment. "Bien, maintenant que nous sommes partis, autant continuer. Cette route n'est pas dangereuse pour le moment. Avec les rumeurs autour de la baronnie de la Brosse, même les pires gredins n'osent pas venir embusquer ici. Nous pourrons rejoindre mon ami rapidement ainsi."
Un des mercenaires viendra vous apporter une selle avec mention du nom de Stanislava.
Stanislava, votre selle a bien été amenée jusqu'à June et les hommes de l'arrière vous offre des sourires dénués d'hostilités. Vous comprenez alors que la tension est sans doute difficile a gérer pour tous le monde. A vous de choisir quoi faire pour la suite de la mission.
Gabriel, vous parvenez à rattraper Stanislava et le convoi. Le rythme a ralenti, ce qui permet à votre monture de suivre sans difficulté. Vous pouvez échanger avec Stanislava au sujet de ce que vous avez vu ou garder secret votre impression précédente.
CADEAU ROYAL
June, Francis hésite un instant avant de lever un poing vers ses hommes les plus proches qui vont derechef passer le message d'un ralentissement prononcé du convoi. Lorsque la cadence devient plus viable, il laisse un court moment de pause avant de reprendre. "Bien. J'ai choisis de placer ma confiance en vous et je m'y tiendrais. Vous avez raison." Puis il fait un mouvement de pouce vers l'arrière." Mais les deux autres, sans façon. A moins qu'ils ne se rattrapent, je ne fraye pas avec des personnes incapables de ne pas faire de coups fourrés. Mais bon, j'imagine que venant d'une femme et d'un noble avec les dents longues, je ne pouvais pas m'attendre à mieux."
Vous avez réussi à calmer Francis, pour le moment. "Bien, maintenant que nous sommes partis, autant continuer. Cette route n'est pas dangereuse pour le moment. Avec les rumeurs autour de la baronnie de la Brosse, même les pires gredins n'osent pas venir embusquer ici. Nous pourrons rejoindre mon ami rapidement ainsi."
Un des mercenaires viendra vous apporter une selle avec mention du nom de Stanislava.
Stanislava, votre selle a bien été amenée jusqu'à June et les hommes de l'arrière vous offre des sourires dénués d'hostilités. Vous comprenez alors que la tension est sans doute difficile a gérer pour tous le monde. A vous de choisir quoi faire pour la suite de la mission.
Gabriel, vous parvenez à rattraper Stanislava et le convoi. Le rythme a ralenti, ce qui permet à votre monture de suivre sans difficulté. Vous pouvez échanger avec Stanislava au sujet de ce que vous avez vu ou garder secret votre impression précédente.
Lun 26 Avr - 20:35
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Le soulagement, s’il ne se lit pas dans sa posture, se devine dans son regard, et dans le soupir qu’il laisse échapper alors que la cadence du cortège tout entier perd enfin en vitesse. D’un mouvement rassurant, June caresse l’encolure de sa monture. Ce soir, il ne manquerait pas de féliciter ce compagnon fidèle sans qui il n’aurait jamais pu mener cet exploit à bien.
Déjà, son attention toute entière se tourne vers Francis, et June opine du chef sans broncher. Il ne comprenait que trop bien, et se trouvait reconnaissant à ce titre. Et s’il pouvait y a bien des choses qu’il pourrait dire en réponse à tout ceci…
« Je vous remercie de votre confiance. »
A cet égard, June se promit de profiter de la soirée pour parler plus calmement avec Francis. Si l’homme avait un souci avec la noblesse, sûrement le jeune suédois devrait privilégier l’idée de ne rien dire au mercenaire quant aux titres que lui apportent sa naissance. Mais June n’est pas menteur. Estime déjà trop l’homme droit et sérieux que semble être Francis pour s’amuser à jouer de ce genre d’artifices ridicules. Le moment, cependant, n’est pas bien choisi. Il était certainement plus judicieux de laisser la moutarde retomber avant de lancer la prochaine salve d’ennuis.
La selle qui lui est apportée lui confirme que ses compagnons sont parvenus à rattraper la majorité du groupe. Bien. Maintenant… Il n’allait certainement pas faire un arrêt pour ceci. Jouant de souplesse et de dextérité, il parvient bonnant-malant à assurer l’équilibre de la selle devant lui. Il verrait pour le confort plus tard. Il a d’autres priorités.
« Nous resterons malgré tout sur nos gardes. Quelle est donc cette rumeur sur la baronnie locale ? Nul n’en a pipé mot à Châteauroux. Une quelconque chose dont nous devrions nous inquiéter ? »
Il n’allait pas chercher à enquêter à ce sujet. Désormais qu’ils étaient parvenus à raccrocher les maillons avec Francis, il fallait persévérer en ce sens. Pour le reste, ils aviseront par la suite.
« Votre ami est-il également un mercenaire ? » Une pause et il fronce légèrement les sourcils. « Je dois vous avouer que je m’inquiète davantage de l’idée que notre parcours puisse déjà avoir fuité jusqu’à des oreilles mal intentionnées. Ne faudrait-il pas altérer notre parcours jusqu’à Paris, une fois Selles-sur-Cher ralliée ? »
Déjà, son attention toute entière se tourne vers Francis, et June opine du chef sans broncher. Il ne comprenait que trop bien, et se trouvait reconnaissant à ce titre. Et s’il pouvait y a bien des choses qu’il pourrait dire en réponse à tout ceci…
« Je vous remercie de votre confiance. »
A cet égard, June se promit de profiter de la soirée pour parler plus calmement avec Francis. Si l’homme avait un souci avec la noblesse, sûrement le jeune suédois devrait privilégier l’idée de ne rien dire au mercenaire quant aux titres que lui apportent sa naissance. Mais June n’est pas menteur. Estime déjà trop l’homme droit et sérieux que semble être Francis pour s’amuser à jouer de ce genre d’artifices ridicules. Le moment, cependant, n’est pas bien choisi. Il était certainement plus judicieux de laisser la moutarde retomber avant de lancer la prochaine salve d’ennuis.
La selle qui lui est apportée lui confirme que ses compagnons sont parvenus à rattraper la majorité du groupe. Bien. Maintenant… Il n’allait certainement pas faire un arrêt pour ceci. Jouant de souplesse et de dextérité, il parvient bonnant-malant à assurer l’équilibre de la selle devant lui. Il verrait pour le confort plus tard. Il a d’autres priorités.
« Nous resterons malgré tout sur nos gardes. Quelle est donc cette rumeur sur la baronnie locale ? Nul n’en a pipé mot à Châteauroux. Une quelconque chose dont nous devrions nous inquiéter ? »
Il n’allait pas chercher à enquêter à ce sujet. Désormais qu’ils étaient parvenus à raccrocher les maillons avec Francis, il fallait persévérer en ce sens. Pour le reste, ils aviseront par la suite.
« Votre ami est-il également un mercenaire ? » Une pause et il fronce légèrement les sourcils. « Je dois vous avouer que je m’inquiète davantage de l’idée que notre parcours puisse déjà avoir fuité jusqu’à des oreilles mal intentionnées. Ne faudrait-il pas altérer notre parcours jusqu’à Paris, une fois Selles-sur-Cher ralliée ? »
Mar 27 Avr - 23:01
@feat gabriel de sercey & june van heil acte 1. scène 2Awful
Mission cadeau royal
et un colis pour la reine, un!
Stanislava glissa son regard du convoi jusqu’à Gabriel à ses côtés, lui livrant une nouvelle assez troublante. Elle comprenait sa réticence à se prononcer si tôt et sans preuves réelles. Il faisait nuit après tout et au vu de la vitesse, difficile de distinguer les choses. Mais au vu des rumeurs qui couraient autour de ses lieux, qu’il y ait une bête dans le coin ne serait pas étonnant.
-Je prends note. De toute façon, je pense que ces hommes sont suffisamment expérimentés pour savoir que chevaucher de nuit n’est pas sans danger. Faites attention à vous également.
Avec une visibilité aussi réduite, arpenter les grandes routes relèveraient presque du suicide. Sûrement parce qu’elle était en terrain connu en quelque sorte, elle avait retrouvé un certain calme et son visage était moins renfrogné. Et puisque le convoi avait considérablement ralenti, cela voulait dire que June avait réussi à convaincre Francis, quelque part. Stanislava soupira et attira à nouveau l’attention du mercenaire le plus proche d’elle.
-Le Marquis aurait aperçu… une ombre dans la forêt pendant qu’il nous rattrapait. Difficile à dire si ça nous poursuivait ou non. Je suppose que je ne vous apprend rien au sujet des rumeurs des bêtes. Mais sait-on jamais. Restons prudents.
Une fois le message transmis, elle reprit à nouveau du recul, et cette fois-ci, sa main fouilla dans l’une de ses petites besaces et en sortit une petite fiole qu’elle garda précieusement en main et guetta du coin de l’oeil la forêt sombre.
-Je prends note. De toute façon, je pense que ces hommes sont suffisamment expérimentés pour savoir que chevaucher de nuit n’est pas sans danger. Faites attention à vous également.
Avec une visibilité aussi réduite, arpenter les grandes routes relèveraient presque du suicide. Sûrement parce qu’elle était en terrain connu en quelque sorte, elle avait retrouvé un certain calme et son visage était moins renfrogné. Et puisque le convoi avait considérablement ralenti, cela voulait dire que June avait réussi à convaincre Francis, quelque part. Stanislava soupira et attira à nouveau l’attention du mercenaire le plus proche d’elle.
-Le Marquis aurait aperçu… une ombre dans la forêt pendant qu’il nous rattrapait. Difficile à dire si ça nous poursuivait ou non. Je suppose que je ne vous apprend rien au sujet des rumeurs des bêtes. Mais sait-on jamais. Restons prudents.
Une fois le message transmis, elle reprit à nouveau du recul, et cette fois-ci, sa main fouilla dans l’une de ses petites besaces et en sortit une petite fiole qu’elle garda précieusement en main et guetta du coin de l’oeil la forêt sombre.
Mer 28 Avr - 11:20
June, Francis laisse un sourire en coin peindre ses lèvres lorsqu'il vous voit batailler avec votre selle. "Dites... on peut s'arrêter cinq minutes le temps que vous mettiez votre selle, nous ne sommes plus à ça près, vous savez ?" Il rit.
Puis, après un court instant, il reprend. "Il y a des rumeurs, oui. Mais comme partout. Vous savez, il y avait bien des rumeurs sur le Duc de Navarre, comme quoi c'était une bête du Diable. Mais pour l'avoir vu de mes yeux vu, il ne ferait pas de mal à une mouche. Le pauvre homme est alité par une syphilis depuis plusieurs années et croyez-moi.... Sa purulence, je me serais bien passé d'en être témoin." Il renifle de dégoût. "Tout ça pour dire que des rumeurs, ce n'est pas ce qu'il manque. J'y suis attentif, mais cette histoire de bête, elle ne tient pas la route, voilà tout."
Il vous considère. "Vous voulez changer d'itinéraire ? Pourquoi pas. Tant que nous arrivons à destination, peu m'importe. Si vous avez une suggestion, je suis d'avis de vous écouter."
Enfin une teinte positive.
Stanislava, le mercenaire à qui vous aurez adressé la parole allume une torche. "Ne vous en faites pas, Madame. C'est gentil mais on a vu plus coriace que quelques ombres. Mais je le prends en compte quand même, c'est vrai qu'on est jamais trop prudent." Puis, il jette un regard à Gabriel, lui proposant de se rapprocher d'un mouvement de main ample.
Stanislava&Gabriel, vos visions de créatures vous permettant de voir clairement dans la nuit, vous ne verrez rien de suspect pour l'heure.
CADEAU ROYAL
June, Francis laisse un sourire en coin peindre ses lèvres lorsqu'il vous voit batailler avec votre selle. "Dites... on peut s'arrêter cinq minutes le temps que vous mettiez votre selle, nous ne sommes plus à ça près, vous savez ?" Il rit.
Puis, après un court instant, il reprend. "Il y a des rumeurs, oui. Mais comme partout. Vous savez, il y avait bien des rumeurs sur le Duc de Navarre, comme quoi c'était une bête du Diable. Mais pour l'avoir vu de mes yeux vu, il ne ferait pas de mal à une mouche. Le pauvre homme est alité par une syphilis depuis plusieurs années et croyez-moi.... Sa purulence, je me serais bien passé d'en être témoin." Il renifle de dégoût. "Tout ça pour dire que des rumeurs, ce n'est pas ce qu'il manque. J'y suis attentif, mais cette histoire de bête, elle ne tient pas la route, voilà tout."
Il vous considère. "Vous voulez changer d'itinéraire ? Pourquoi pas. Tant que nous arrivons à destination, peu m'importe. Si vous avez une suggestion, je suis d'avis de vous écouter."
Enfin une teinte positive.
Stanislava, le mercenaire à qui vous aurez adressé la parole allume une torche. "Ne vous en faites pas, Madame. C'est gentil mais on a vu plus coriace que quelques ombres. Mais je le prends en compte quand même, c'est vrai qu'on est jamais trop prudent." Puis, il jette un regard à Gabriel, lui proposant de se rapprocher d'un mouvement de main ample.
Stanislava&Gabriel, vos visions de créatures vous permettant de voir clairement dans la nuit, vous ne verrez rien de suspect pour l'heure.
Mer 28 Avr - 16:41
Of treasures and threats
Of treasures and threats
Finissant de batailler avec le cuir de sa selle qu’il maintient d’une main assurée, il relève les yeux vers Francis à sa remarque et sent le rouge lui monter quelques instants aux joues… Avant de laisser l’embarras se transformer en quelque chose de bon enfant. June décoche un sourire gamin à l’autre homme et tape sa cuisse d’une claque de sa propre main.
« Ça me fera de l’entraînement ! Nous serons plus tranquille à faire un arrêt lorsque le jour sera levé, hors d’un sentier isolé. » Une pause. « Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, évidemment. » Puis d’un ton plus amusé. « Je vous accorde le droit de rire de la démarche un peu boiteuse que je ne manquerais pas d’avoir en arrivant à Selles-sur-Cher. »
Sans surprise, June n’allait pas chercher à tenir rigueur des excès et sautes d’humeur d’un homme qui ne tenait qu’à réaliser son travail sans souci. Pour ce qui était de ses deux autres compagnons, il se chargerait de tenter de détendre l’atmosphère de son mieux. Et surtout, de leur signifier une nouvelle fois qu’il n’était pas contre eux. Ils étaient partis en mission à trois et reviendraient à trois. Peu importe s’ils se comportaient comme des enfants, même si leur âge aurait dû depuis bien longtemps dépasser ces réactions puériles. Méfiance ne devait pas devenir malveillance. Pas à l’égard d’un homme comme Francis qui n’avait en aucun cas fait montre du moindre sentiment négatif à leur encontre avant que tort ne soit prouvé de leur côté.
Un soupir et le soldat rapporte sa pleine attention sur le mercenaire, laissant échapper un léger son de compréhension. Il avait entendu quelques histoires à propos du Duc de Navarre. Mais celles-ci étaient, quant à elles, bien différentes.
« Je ne serais que peu surpris d’apprendre que cette stigmatisation dont a été victime le Duc de Navarre soit liée à son allégeance au royaume d’Espagne. L’édit les rattachant à notre bon royaume de France n’est, au final que bien récent. Il devrait être entendu que son geste de célébrer l’anniversaire de notre souveraine soit un présent porté par sa bienveillance. »
Du moins, il osait l’espérer. Remettre sur le tapis ces doutes ne mènerait nulle part, si ce n’était à tuer dans l’œuf le calme difficilement retrouvé de leur conversation.
« Mais il est malgré tout navrant d’apprendre que malgré la peste, tant de villes sont encore ainsi laissées à l’abandon… »
La Baronnie de la Brosse, un nom qui ne lui rappelle rien. Mais il se promet de faire un rapport détaillé à Victoire dès lors qu’ils auraient regagné Paris sains et saufs.
« Il m’est idée que vous aviez probablement prévu de passer par la périphérie d’Orléans… Que diriez-vous de rallonger d’une journée notre périple en contournant ce centre névralgique pour favoriser les routes menant à Blois ? Je n’aurais pas l’audace de prétendre être expérimenté en transport de marchandises, mais je crains qu’attirer le regard d’une si grande ville ne nous apporte rien de bon. »
D’autant plus qu’il savait avec certitude que le Duc d’Orléans était actuellement à Paris. Rien ne pourrait présager ce qui pouvait se tramer dans les environs d’une si grande ville laissée sans surveillance effective.
« Ça me fera de l’entraînement ! Nous serons plus tranquille à faire un arrêt lorsque le jour sera levé, hors d’un sentier isolé. » Une pause. « Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, évidemment. » Puis d’un ton plus amusé. « Je vous accorde le droit de rire de la démarche un peu boiteuse que je ne manquerais pas d’avoir en arrivant à Selles-sur-Cher. »
Sans surprise, June n’allait pas chercher à tenir rigueur des excès et sautes d’humeur d’un homme qui ne tenait qu’à réaliser son travail sans souci. Pour ce qui était de ses deux autres compagnons, il se chargerait de tenter de détendre l’atmosphère de son mieux. Et surtout, de leur signifier une nouvelle fois qu’il n’était pas contre eux. Ils étaient partis en mission à trois et reviendraient à trois. Peu importe s’ils se comportaient comme des enfants, même si leur âge aurait dû depuis bien longtemps dépasser ces réactions puériles. Méfiance ne devait pas devenir malveillance. Pas à l’égard d’un homme comme Francis qui n’avait en aucun cas fait montre du moindre sentiment négatif à leur encontre avant que tort ne soit prouvé de leur côté.
Un soupir et le soldat rapporte sa pleine attention sur le mercenaire, laissant échapper un léger son de compréhension. Il avait entendu quelques histoires à propos du Duc de Navarre. Mais celles-ci étaient, quant à elles, bien différentes.
« Je ne serais que peu surpris d’apprendre que cette stigmatisation dont a été victime le Duc de Navarre soit liée à son allégeance au royaume d’Espagne. L’édit les rattachant à notre bon royaume de France n’est, au final que bien récent. Il devrait être entendu que son geste de célébrer l’anniversaire de notre souveraine soit un présent porté par sa bienveillance. »
Du moins, il osait l’espérer. Remettre sur le tapis ces doutes ne mènerait nulle part, si ce n’était à tuer dans l’œuf le calme difficilement retrouvé de leur conversation.
« Mais il est malgré tout navrant d’apprendre que malgré la peste, tant de villes sont encore ainsi laissées à l’abandon… »
La Baronnie de la Brosse, un nom qui ne lui rappelle rien. Mais il se promet de faire un rapport détaillé à Victoire dès lors qu’ils auraient regagné Paris sains et saufs.
« Il m’est idée que vous aviez probablement prévu de passer par la périphérie d’Orléans… Que diriez-vous de rallonger d’une journée notre périple en contournant ce centre névralgique pour favoriser les routes menant à Blois ? Je n’aurais pas l’audace de prétendre être expérimenté en transport de marchandises, mais je crains qu’attirer le regard d’une si grande ville ne nous apporte rien de bon. »
D’autant plus qu’il savait avec certitude que le Duc d’Orléans était actuellement à Paris. Rien ne pourrait présager ce qui pouvait se tramer dans les environs d’une si grande ville laissée sans surveillance effective.