Quelques précisions:

Lisbeth fut touchée par la sincérité de la futur maman. Même si leurs débuts n'était pas des plus propices, la jeune femme avait bien changée. Devant la douceur de ses paroles et de sa réponse sur le nom de ses enfants, la couturière sourit paisiblement en pensant à sa mère quant elle l'attendait. Son père et elle avait mit du temps à se décider sur le prénom de leurs enfants. A ce souvenir, la jeune femme devint rêveuse. Elle leurs demanda alors si elles avaient des idées pour le prénom de son enfant. Lisbeth aurait bien voulu proposée des prénoms, mais elle ne le pouvait pas, ce serait influencé une jeune dame et elle se le refusait.

Lorsque Diane posa de nouveau une question, Lisbeth comprit le sens de celle-ci. En même temps qui pourrait le lui reprocher ? Elle se salissait les mains pour une totale inconnue. Prenant son carnet, elle décida de répondre à ses questions en souriant.

- Ce sont de très jolis prénoms Dame Annette. Pour votre futur enfant, je n'ai aucune idée de prénom qui pourrait aller mais je suis sûre que celui que vous lui donnerez sera le plus joli des prénoms. Pour ce qui est de votre remarque...devant le danger de ma famille je n'hésiterai pas une seule seconde pour les protéger comme je l'ai déjà fais en sauvant ma mère lors de notre accident en mer. Savez vous ou vous irez vivre une fois tout ceci terminé ?

Quelques précisions:

Lisbeth était touchée par les paroles de la Dame, cependant, la réponse et les mimiques de Diane ne ressemblait en rien a de la joie ou du soulagement. Les paroles de celle-ci résonnèrent dans sa tête et elle ne sut quoi dire face à ce discours. Plutôt que de parler, elle décida de se taire et de regarder a tour de rôle les deux dames. Son instincts lui crier de rester discrète...qu'est ce qui est en train de se passer ?

Quelques précisions:

Lisbeth ne comprenait plus le sens de la discussion...Qu'est-ce qu'elle était censée savoir ? Avait-elle fait quelque chose de mal ou alors une chose dont elle devait ignorer ? La couturière ne comprenait pas tout et cela se lisait sur son visage un peu perdu. Une meute ? Elle veut parler d'une famille ? Cela avait du sens, on est tous un peu la meute de quelqu'un. Dame Annette était bien évasif sur les paroles de Diane, est ce que cela était normal ? Surement, cependant, elle était bien la seule à ne rien comprendre. Est-ce qu'elle devait en savoir plus où non ? Au fond d'elle, Lisbeth ne savait pas vraiment si c'était une bonne chose d'approfondir le dialogue. C'est pourquoi, elle préféra se taire et écouter la discussion. Laissant apparaître un petit sourire, la couturière reprit son carnet pour partager sa pensée.

- Le plus important pour vous, Dame Annette, c'est de vivre votre vie et de profiter de chaque instant avec votre nouvelle famille. Vous avez trouvé ce que beaucoup de personnes recherchent, le vrai amour et une famille prête à tout pour vous. Vous méritez le meilleur maintenant. Je le souhaite de tout coeur.

Elle laissa apparaître un doux sourire, innocence et pureté, voilà comment on pourrait la décrire. Mais malgré tout, elle gardait une part de curiosité par rapport à la conversation...Est-ce qu'on lui cachait délibérément des choses ?

Quelques précisions:

Lisbeth ne comprenait pas du tout ce qu'il se passait ici...est ce qu'elles parlaient de quelque chose qu'elle devrait ignorer ? Elle connaissait bien Diane et si elle ne voulait pas en parler alors elle ne la forcerait nullement. Annette se leva alors soudainement pour partir, apparemment pas très à l'aise avec ce qu'il venait de se passer. Regardant Diane, elle remarqua dans ses yeux une inquiétude réelle et hocha la tête avant de se lever doucement en sortant son carnet et écrit rapidement dessus avant de le rendre a Annette.

- Excusez-moi ma dame, mais j'aimerais savoir où se trouve notre chambre pour pouvoir me purifier dans un bon bain ?

Elle regarde ensuite Diane et lui tend son carnet avec de nouveaux écrits.

- Dame Diane, je vais prendre un bain histoire de me changer les idées. Je vois que vous avez beaucoup de chose à dire a Dame Annette alors je vous laisse seule.

Elle sourit doucement avec un peu d'innocence et se dit que son carnet va sans doute devoir disparaître...c'était pour le bien de tous alors elle le ferait.

Fugue insolente

DÉBUT JUILLET 1590

Hélène

Emma vous retourne un sourire lunaire. "Ne vous inquiétez pas, notre allié va nous aider."
Et en effet, à peine a-t-elle prononcé ces mots que les deux torches des sentinelles disparaissent dans un bruit, sans un bruit. Emma vous enjoint à la suivre, ce que vous faites. Là, éclairée par la lune, une silhouette que vous n'avez jamais vu - vous êtes formelle, la personne sous cette cape est plus grande que Rémi, Alfred et même Chantal - vous attend sans un mot. Vous ne distinguez pas son visage mais vous pouvez voir qu'iel porte une paire de bottes (?) métalliques.

Emma le remercie et vous devance dans l'écurie où elle trouve rapidement la trappe dont faisait mention Annette, cachée sous le foin. Puis, elle se retourne vers vous. "Vous voulez que je passe en première ?" Elle adresse ensuite un regard brillant à la personne encapée "Je vous fais confiance pour la suite ?"

L'interpellé.e ne répond pas, se contentant de reculer pour mieux disparaitre de votre champ de vision.

Diane

"Venez donc les voir, si vous le souhaitez, ils dorment." Vous suivez Annette jusqu'à une porte au fond du couloir où se trouvait la votre. Elle vous fait entrer et là, vous pouvez en effet voir les deux bambins, chacun dans un lit bien fait, en train de dormir de tout leur saoul. Rémi, que vous voyiez au dernier moment, se trouvait sur une chaise, derrière la porte. Visiblement il était à l'office de surveillance du sommeil des petits. Annette l'interpelle avec douceur. "Vous pouvez disposez, Rémi. Si vous voulez bien préparer du thé pour nos invitées, je vous serais gré."

Le susnommé saute sur ses jambes, enthousiaste. "Bien sûr Madame, tout de suite !" Et il quitte la chambre, vous laissant seules. Annette s'approche du lit de son plus jeune fils. "C'est Chantal qui a fait les lits lui-même. Il a des mains en or. Et ici, tout le monde veut protéger mes enfants." Elle se retourne alors vers vous et vous tient tête. "Alors oui, je sais ce que vous devez penser de moi, mais je ne permettrais pas de jugement sur la meute de Chantal. Ils n'ont pas demandé à devenir des lycans, au contraire ! La plupart ont vu leurs parents et leurs amis périrent à cause de ce poison qui a été forcé chez eux." Vous pouvez lire une véritable détermination dans son regard adolescent. "Toutefois si vous semblez persister à vouloir leur faire du mal, je ne chercherai pas à vous êtes sympathique davantage."

Lisbeth

Vous pouvez vous prélasser de nouveau dans un bain chaud.

 @Hélène de Constantinople  @Lisbeth Corey  @Diane d'Orléans  

Quelques précisions:

La jeune femme remercie alors une fois qu'on lui indique la pièce et se décide enfin à se refaire un bon bain avec des plantes médicinales...mais elle avait oubliée quelque chose en bas...son sac ! Se rhabillant rapidement pour redescendre dans un couloir un peu éclairé. Tâtonnant quand même pour ne pas se prendre les pieds partout, elle entendit une voix au loin et fronçant les sourcils en s'approchant sans faire de bruit, la demoiselle passa sa tête pour voir les deux femmes. Elle entend alors l'échange entre Diane et Annette...mettant sa main sur sa bouche face à la découverte, Lisbeth fut comme pétrifié...est ce que c'était vrai ? Comment c'était possible ? Impossible !! Elle resta ainsi devant la porte, est ce que c'était c'est la fameuse chose qu'elle ne voulait pas qu'elle entende ?

Quelques précisions:

Lisbeth était complètement choquée par cette nouvelle...Est-ce que cela pouvait être vraiment le cas ? Ce serait... Complètement fou. Jamais elle n'avait entendu ce genre de chose et là, elle venait de découvrir l'un des plus grands secrets qu'elle n'est entendu. Le tonnerre gronda soudainement et elle releva la tête. Heureusement pour elle, la pluie était dehors.

Le silence plana un moment et elle entendit de nouveau les paroles d'Annette. Une légende ? Elle aimerait énormément l'écouter, mais ce n'était peut-être pas judicieux. Se décidant a retourner dans sa chambre...Enfin, c'est ce qu'elle aurait pu faire si une voix près d'elle ne la fit pas sursauter et manquer de se rétamer sur la porte. Se redressant, elle se tourna vers l'arrivant et rougit légèrement de gêne avant de secouer la tête et de faire un pas vers la chambre. Face à cette découverte, elle ne dirait rien à Diane, elle qui avait fait tellement d'effort pour la protéger d'un potentiel danger. Elle toqua alors doucement à la porte et rentra, sûrement suivit par Rémi.

- J'allais chercher mon sac en bas lorsque j'ai entendu le tonnerre...Je vous ai entendu parler d'une légende...Puis-je écouter ?

Quelques précisions: