Mer 9 Fév - 4:59
Wulf était perdu.
Comment est ce qu'il avait bien pu se retrouver là, sur les bord de Seine en pleine nuit ? Il n'avait pas cherché à venir ici bien au contraire.
Depuis son sauvetage des arènes illégales, il résidait chez May, du moins le temps que ses blessures les plus récentes disparaissent et qu'il reprenne du poil de la bête. Ce n'est pas comme s'il avait un autre endroit où crécher et c'était là que Solovey, ou plutôt Céline comme il se faisait appelé actuellement, l'avait amené et laissé.
L'ennuit étant que, si son corps guérissait lentement, sa tête c'était une autre histoire. Après tout ce temps passé dans une cage de l'arène, à avoir l'esprit occupé à se préoccuper de sa survie, il n'avait jamais vraiment eut le temps de remettre de l'ordre dans sa caboche.
Et maintenant, il avait l'impression que tout le stress, tous les traumatismes, toute sa douleur, lui revenaient en pleine figure à la seconde même où son cerveau se déconnectait de son mode "survivre à tout prix".
Un mélange toxique entre douleur et chagrin de pouvoir enfin faire son deuil pour sa meute et la peur immense que lui inspirait sa liberté à présent.
C'est comme si son esprit c'était éteint. Il restait prostré dans un coin la plupart du temps, il dormait peu, mangeait peu, ne sortait pas le nez de son coin, et paniquait au moindre bruit soudain et au moindre geste un peu brusque. Malgré l'absence de barreau, son comportement ne semblait guère différent de sa vie en cage parce qu'il n'avait pas assez de force mental pour réellement se rendre compte qu'il était libre.
A part Solovey, il regardait les autres avec crainte et rejetait tout contact. Même May qui ne semblait pas si méchante que ça et en qui Solovey avait placé sa confiance, Wulf ne pouvait s'empêcher de s'éloigner d'elle dès qu'elle entrait dans son champ de vision. Et Solovey ne pouvait malheureusement pas rester tout le temps avec lui, à l'inciter à se reprendre en main.
C'était lors d'une de ses absences que le "drame" se passa.
Pour une raison quelconque, sans doute pour aller se désaltérer, le loup avait eut assez de courage et de force de sortir de son coin sombre.
Cependant, en passant par l'entrebâillure d'une porte, il dû surprendre la propriétaire des lieux qui sous le coup de la surprise lâcha ce qu'elle avait en main. Le bruit du vase se brisant sur le sol et du juron qui suivit suffirent à faire dérailler Wulf dont la nervosité atteignait des sommets encore inconnus.
Son cerveau, dans sa panique soudaine, c'était brutalement rebranché sur son mode "survie" et, comme pour une fois il avait le choix entre se battre ou fuir, il choisit la fuite. Avant même que quiconque puisse réagir pour tenter de calmer le loup visiblement effrayé, il s'était jeté par la fenêtre pour s'enfuir dans les rues de Paris.
Il mit du temps avant ralentir un peu sa course effréné, à moins que son ralentissement soit dû à la fatigue d'avoir couru si longtemps et à la douleur provoqué par certaines plaies s'étant réouvertes. C'était suffisant pour qu'il se retrouve sur les bords de Seine, totalement perdu dans une ville qu'il ne connaissait absolument pas, et avec une paranoïa toujours plus angoissante.
S'il ne courrait plus comme un dératé poursuivit par la mort elle même, sa marche était rapide et son esprit toujours plus agité.
C'est sans doute pour cela qu'au détour d'un virage, faisant d'avantage attention à des poursuivants imaginaires qu'à se qui se trouvait face à lui, il rentra en contact avec quelque chose de dur.
Quelque chose de dur, ou plutôt quelqu'un de grand et costaux et de très agacé qu'un gringalet paniqué vienne le percuter.
Sortie de Seine
Marie d'Ambialet
Wulf était perdu.
Comment est ce qu'il avait bien pu se retrouver là, sur les bord de Seine en pleine nuit ? Il n'avait pas cherché à venir ici bien au contraire.
Depuis son sauvetage des arènes illégales, il résidait chez May, du moins le temps que ses blessures les plus récentes disparaissent et qu'il reprenne du poil de la bête. Ce n'est pas comme s'il avait un autre endroit où crécher et c'était là que Solovey, ou plutôt Céline comme il se faisait appelé actuellement, l'avait amené et laissé.
L'ennuit étant que, si son corps guérissait lentement, sa tête c'était une autre histoire. Après tout ce temps passé dans une cage de l'arène, à avoir l'esprit occupé à se préoccuper de sa survie, il n'avait jamais vraiment eut le temps de remettre de l'ordre dans sa caboche.
Et maintenant, il avait l'impression que tout le stress, tous les traumatismes, toute sa douleur, lui revenaient en pleine figure à la seconde même où son cerveau se déconnectait de son mode "survivre à tout prix".
Un mélange toxique entre douleur et chagrin de pouvoir enfin faire son deuil pour sa meute et la peur immense que lui inspirait sa liberté à présent.
C'est comme si son esprit c'était éteint. Il restait prostré dans un coin la plupart du temps, il dormait peu, mangeait peu, ne sortait pas le nez de son coin, et paniquait au moindre bruit soudain et au moindre geste un peu brusque. Malgré l'absence de barreau, son comportement ne semblait guère différent de sa vie en cage parce qu'il n'avait pas assez de force mental pour réellement se rendre compte qu'il était libre.
A part Solovey, il regardait les autres avec crainte et rejetait tout contact. Même May qui ne semblait pas si méchante que ça et en qui Solovey avait placé sa confiance, Wulf ne pouvait s'empêcher de s'éloigner d'elle dès qu'elle entrait dans son champ de vision. Et Solovey ne pouvait malheureusement pas rester tout le temps avec lui, à l'inciter à se reprendre en main.
C'était lors d'une de ses absences que le "drame" se passa.
Pour une raison quelconque, sans doute pour aller se désaltérer, le loup avait eut assez de courage et de force de sortir de son coin sombre.
Cependant, en passant par l'entrebâillure d'une porte, il dû surprendre la propriétaire des lieux qui sous le coup de la surprise lâcha ce qu'elle avait en main. Le bruit du vase se brisant sur le sol et du juron qui suivit suffirent à faire dérailler Wulf dont la nervosité atteignait des sommets encore inconnus.
Son cerveau, dans sa panique soudaine, c'était brutalement rebranché sur son mode "survie" et, comme pour une fois il avait le choix entre se battre ou fuir, il choisit la fuite. Avant même que quiconque puisse réagir pour tenter de calmer le loup visiblement effrayé, il s'était jeté par la fenêtre pour s'enfuir dans les rues de Paris.
Il mit du temps avant ralentir un peu sa course effréné, à moins que son ralentissement soit dû à la fatigue d'avoir couru si longtemps et à la douleur provoqué par certaines plaies s'étant réouvertes. C'était suffisant pour qu'il se retrouve sur les bords de Seine, totalement perdu dans une ville qu'il ne connaissait absolument pas, et avec une paranoïa toujours plus angoissante.
S'il ne courrait plus comme un dératé poursuivit par la mort elle même, sa marche était rapide et son esprit toujours plus agité.
C'est sans doute pour cela qu'au détour d'un virage, faisant d'avantage attention à des poursuivants imaginaires qu'à se qui se trouvait face à lui, il rentra en contact avec quelque chose de dur.
Quelque chose de dur, ou plutôt quelqu'un de grand et costaux et de très agacé qu'un gringalet paniqué vienne le percuter.
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