Sam 20 Nov - 11:44
A l’attention de Mademoiselle Clarisse d’Aquitaine,
Je vous prie de me pardonner pour avoir laissé sans réponse vos nombreuses lettres. Sachez que je les ai lues et les garde précieusement. Votre bonté, votre loyauté et votre dévouement à mon égard ne passent pas inaperçus.
Je ne vous apprends sans doute rien si je vous dis avoir ressenti le besoin de me retirer dans ma demeure Clermontoise, suite aux événements du début de cette année 1590, notamment le couronnement d’une reine et non du roi légitime.
Dorénavant, j’espère corriger mes tords et ne plus ignorer mes missives tout comme la vie de cour. C’est pourquoi, par le biais de cette lettre, je vous annonce mon arrivée très prochaine sur Paris. A vrai dire, mon départ est prévu aujourd’hui, le 21 août. Il me tarde notamment de prendre part aux noces de mon ami le Duc de Normandie et du joyau de la saison.
Me feriez-vous l’honneur de venir passer un après-midi en ma compagnie, chaperonnée par la dame de votre choix ? J’aimerais m’entretenir en privé de certains sujets avec vous et, là encore, je ne vous apprends guère rien si je vous dis qu’il m’est difficile de parler à cœur ouvert entouré de nombreuses personnes.
J’espère que vous saurez pardonner mon comportement et mon silence.
Prenez soin de vous.
Ambrose de France, Prince de France et Duc d’Auvergne