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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Sam 12 Juin - 18:35
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???
Début d’après-midi ensoleillé. Cela faisait des semaines qu’Eulalie n’était pas sortie de ses appartements, terrée dans sa chambre depuis la tentative d’assassinat dont elle avait été victime. Trois mois pourtant, s’étaient écoulés. Mais si la princesse avait voulu paraître forte sur le coup, les cauchemars et la peur de revivre une telle situation l’avait aussitôt rattrapés. Chaque nuit, quand elle éteignait sa bougie, c’est comme si elle revivait cette atroce sensation, celle de sentir l’eau pénétrer dans ses poumons. L’impossibilité de respirer, ses muscles qui lentement, s’affaissent. L’impuissance, l’incapacité de remonter à la surface, la sensation de ne plus avoir d’emprise sur rien. Pas même sur sa propre existence.

Alors Eulalie faisait mine de ne plus exister ; malgré les demandes de sa mère, la princesse ne s’était présentée ni durant les festivités du printemps, ni lors des célébrations de son anniversaire. Aucune apparition publique, nourrissant ainsi bien des rumeurs à son égard... De toute façon, Eulalie n’était plus que l’ombre d’elle-même ; bien plus frêle qu’elle ne l’avait jamais été, la peau quasiment sur ses os,  parce qu'elle ne remangeait correctement que depuis peu.  Sa voix, auparavant bien plus enjouée était éteinte, au même titre que son regard. Plus personne ne pouvait non plus la toucher -la princesse se mettant à hurler dès qu’on essayait de l’approcher-, la poussant à s'habiller et à se coiffer par ses propres moyens. Mais sans aide, la jeune fille n'avait aussi ni l'énergie ni la volonté de se parer de toilettes élaborées, et se contentait d'atours d'une simplicité presque indigne de son rang.

Mais en cette belle après-midi ensoleillée, dans la solitude froide de sa chambre, Eulalie avait soudainement retrouvé cette envie de liberté. Un sentiment qu'elle avait presque oublié, désormais constamment terrée entre ces murs de pierre qu'elle cherchait pourtant jadis à fuir. Une envie viscérale, celle de sortir, non pas en dehors des murs du palais, mais au moins dans les jardins, sans être accompagnée. Elle avait alors, comme elle avait l'habitude autrefois, trompé la vigilance des gardes et des domestiques en empruntant un chemin peu fréquenté. Eulalie était de toute façon méconnaissable ; vêtue d’atours bien modestes pour son statut, ses cheveux vulgairement coiffés et couvert d'un châle de lin blanc, son regard émeraude criblé de cernes qui se creusaient à chaque nuit trop agitée.

Quelques fusains et une petite toile rangés dans une large besace qu'elle avait emporté avec elle, l’adolescente s’était ainsi installée dans un coin du labyrinthe, à l’abris des regards, pour dessiner le ciel. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait, elle qui rêvait pourtant secrètement d’être peintre.  Eulalie ferma les yeux. Elle écoutait le chant des oiseaux, les bruits de ce palais-fourmilière où se pressaient tous les jours des centaines d’individus, de basse comme de haute extraction. L'adolescente écoutait aussi, par delà les épais murs du palais, les lointains échos du brouhaha de la foule parisienne. Des rires d’enfants, des pleurs, des cris.

Et puis, dans le silence de ses pensées, de nouveau, les mêmes questions : Pourquoi la vie devait-elle être si compliquée ? Pourquoi ce maudit grand-père qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam avait il rédigé ce stupide testament ? C’est vrai, malgré la perte de son père, elle aurait au moins pu rester à Brandebourg, dans la demeure qui l’avait vu naître et grandir, entourée de sa mère, de son petit frère et de ses demi-frères et sœurs qui souvent leur rendaient visite. Une existence paisible, celle de la fille chérie de son père, enfant parmi tant d’autres. Pas une potentielle héritière, ni une future figure de pouvoir. La possibilité de pouvoir courir librement dans les jardins sans essuyer dès le lendemain les critiques acerbes des courtisans. Là-bas, personne n’aurait même eu l’idée de la tuer ; après tout, quel intérêt d’assassiner l’énième enfant, la fillette sans importance d’un énième remariage, bien loin dans la ligne de succession ? Si elle était restée là-bas, peut-être aurait-elle même plus de chances d'échapper à un mariage politique, ses grandes sœurs ayant déjà noué de nombreuses relations partout en Europe.

Alors c’est plus fort qu’elle, à ces pensées, Eulalie ne put s’empêcher de pleurer. Essuyant tant bien que mal ses petits yeux fatigués, une larme glissa le long de sa joue et vint s’écraser sur sa toile, faisant baver le petit coup de fusain qu’elle venait de commencer à esquisser.

Si seulement, les choses avaient pu se faire autrement.



HRP:
Lisbeth Corey

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Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
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Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3183
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Lisbeth Corey
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Dim 13 Juin - 20:42


Nouvelle rencontre !Feat -

Voilà maintenant quelques heures dont Lisbeth a reçu cette étrange missive. Une lettre qui lui fait froid dans le dos et qui l’inquiéta énormément. Perdue dans des pensées obscures, la jeune femme ressentie la peur, une frayeur qu’elle n’avait plus ressenti depuis la tentative d’enlèvement dont elle fut la victime. Est ce que cela était lié ? La jeune femme ne savait pas, mais une chose est sûre, elle va devoir faire bien attention et se méfier encore plus. Elle avait déjà assez souffert ainsi, est ce qu’elle méritait de souffrir de nouveau ? Elle était perdue, mais en même temps inquiète, elle n’était pas la seule, d’autres étaient menacé, mais elle n’en connaissait que très peu... Elle n’était qu’une simple couturière, pour elle, cela n’avait pas de sens... Surtout cette fameuse organisation... Une chose est sûre, elle allait faire attention à chaque rencontre ou tout autres situation suspecte. La douce Lisbeth avait sur la tête des épées de damoclès. Dans son petit atelier, la jeune femme serrée la missive contre elle et ferme les yeux un moment. Est ce qu’elle devait se mettre en relation avec eux ? Non, personne ne la croira... Et s’il avait également reçu cette lettre ? Elle devait se protéger, mais aussi ses parents, mais par où commencer, comment faire pour protéger sa famille ? Si elle devait les perdre, elle ne s’en remettrait jamais...Une famille si soudée, ne méritait pas de mourir par sa faute, pour ce qu’elle est. Quelques minutes passèrent ainsi, dans un silence macabre. Elle voulait sortir, aller prévenir ses parents, mais pour quel résultat ? Les inquiétait ? Non, elle ne le devait pas. La voilà maintenant seule et enfermée dans une prison qu’elle allait sans doute résider. Pour protéger les siens, elle va devoir rester silencieuse et discrète. Un long soupir suivit ce moment de silence,Lisbeth finit enfin par se lever et ranger cette missive dans son sac, prêt d’elle. Elle ne pouvait clairement pas laisser la lettre ici ou chez ses parents. Se regardant dans la petite surface réfléchissante, la jeune muette redressa son petit nœud à la nuque et posa sa main sur celle-ci. Ce moment dura quelques instants avant qu’elle enlève celle-ci et pose la lanière de son sac sur son épaule. Carnet et crayon dans le petit objet, Lisbeth décida de sortir dans les jardins royaux, ne pouvant sortir en dehors de cette enceinte.

Prenant également quelques biscuits qu’elle avait placés dans son sac, elle était fin prête. Main tremblante sur la poignée, la demoiselle prit une grande inspiration et l’ouvrit enfin. Le pas nullement assuré, elle zieutait un peu partout, sur le qui-vive..Ne faire confiance à personne, même à soi-même... Pourquoi ? Elle avait clairement besoin de se changer les idées et aller se balader dans un endroit inspirant. Cela faisait quelques jours qu’elle était coincée sur un problème sur un croquis, alors aujourd’hui, elle allait dessiner et se laisser bercer par la nature. Le soleil l’éblouit un instant, lorsque son visage fut baigné par la lumière du soleil. Mains sur le devant des yeux, elle attendit quelques instants avant de se diriger promptement vers les jardins. Quelques papillons volaient par-ci, par-là, rendant le tout vraiment apaisant. De telles créatures fragiles vivaient leurs vies comme jamais, sachant pertinemment que leurs vies étaient éphémères...La nature est bien faite. Comme un papillon, Lisbeth était fragile, mais vivait sa vie comme une folle, profitant de chaque chose, chaque expérience, devenant continuellement meilleure.

La petite brise fait voleter sa chevelure auburn et les volants rouge de sa robe. D’ailleurs, sa tenue était également une création venant de son esprit. Assez simple, quelques volants en bas de robe, des petites décorations noires et voilà. Tranquillement, la jeune couturière traversait chemin et arbre, le doux son des oiseaux offraient une mélodie des plus douce.

La voilà maintenant arrivée dans les jardins royaux, toujours aussi bien et bien traiter. Un sourire effleura ses lèvres, Fay, elle était vraiment extraordinaire. Tout ce qu’elle touchait se transformait en beauté. Que ce soient ses rosiers, les buissons et toutes les fleurs arpentant le jardin, tout était son œuvre. Elle sortit alors son cahier et son crayon et avançant un peu plus normalement, elle était en sécurité ici, relâchant un peu la pression. Lisbeth avança encore un peu lorsque, au loin, elle entendit des bruits de pleurs. Intriguée, la jeune femme s’avança et vit enfin une chevelure blonde, assise toute seule et pleurant. Cherchant alors un petit mouchoir dans son sac, elle s’approcha alors doucement et souriant, tandis le mouchoir a la jeune femme. Son carnet en main, elle avait écrit quelques mots.

- Tenez, ce serait dommage d'abîmer une si belle toile.

Elle sourit doucement avant d’enlever doucement la toile, la déposant précautionneusement sur le côté, au soleil, pour que les larmes sèchent. Elle sortit par la suite un petit gâteau et le déposa sur le genou de la demoiselle. Elle sursauta un peu en redressant la tête et en reconnaissant la jeune femme. Elle se rappela alors une certaine chose et aussitôt, prit un gâteau elle-même et croqua dedans, pour montrer qu’il n’était pas dangereux. Elle écrit alors en cherchant ses mots.

- Veuillez m’excuser, je me prénomme Lisbeth, je travaille au château..

Elle rangea ensuite son carnet et resta ainsi, souriante, détournant le regard pour ne pas gêner la princesse. De toutes les personnes qu’elle voulait voir, le nom de la princesse était venu à son esprit...Mais elle ne pouvait pas agir imprudemment.

Stanislava Braginsky
VAMPIRE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3757
DC : Ignacio :: Dahlia :: Charles :: Lars :: Calla :: Sven

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Stanislava Braginsky
Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
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Dim 13 Juin - 22:27

     
à l'ombre du labyrinthe
w/ eulalie de france & lisbeth corey

   
my heart is a maze and you got the map
Stanislava souffla d’agacement sur l’une de ses mèches rousses barrant son visage. Mais surtout, elle maudissait la chaleur qui s’insinuait lentement avec la fin du printemps, et le début de l’été. Habituée à des températures plus basses, c’était bien l’une des choses qu’elle regrettait de ses terres natales. Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour piquer dans une de ses rivières remplie d’eau fraîche ! Pour le coup, elle s’était défait de sa veste et avait attaché ses cheveux en une haute queue de cheval. Elle était partie pour remonter ses manches mais les rabaissa aussitôt lorsque la morsure de lycan montra le bout de son nez sur son avant-bras. Tant pis.

Victoire lui avait accordé quelques instants pour se rafraîchir aussi voulut-elle s’éclipser dans les jardins. Mais sur sa route, elle reconnut une silhouette qu’elle n’avait pas croisé depuis bien des semaines depuis un fâcheux incident. Elle le suivit de loin, pour ne pas l’alerter et souffla à nouveau en voyant que personne n’était à côté pour la surveiller. Un grognement et Stanislava pressa le pas pour rejoindre les jardins royaux. Mais s’arrêta aussi net. Elle se passa l’arrête du nez avant de se continuer sa route vers ses appartements et récupérer un petit paquet.

Une fois cela fait, elle revint sur ses pas et entra dans les jardins royaux. Un simple regard aux alentours et elle ne vit pas celle qu’elle cherchait. Son regard émeraude glissa donc vers le labyrinthe et ses pieds suivirent bientôt le mouvement. Elle ne se rappelait pas qu’il y avait un labyrinthe avant… Mais cela ne l’empêcha de mémoriser le parcours pour autant. Lorsqu’elle pensa s’approcher de là où se trouvait Eulalie, elle ralentit le pas. La princesse n’était pas seule. Stanislava pouvait le sentir. Ses doigts effleurèrent la garde de sa rapière et tandis qu’elle s’avançait en silence. Mais elle se détendit aussitôt lorsqu’elle reconnut la demoiselle aux côtés de la Princesse.

-Bien le bonjour, Votre Altesse, mademoiselle Corey, salua la garde du corps en s’inclinant légèrement.

Un simple regard vers Eulalie et elle comprit qu’elle avait pleuré. Elle avait fait bons nombres d’effort pour sortir de sa chambre et quelque chose lui disait que quiconque la verrait ainsi, les ragots allaient d’avantage jaser. Une source de problème en plus.

-Comment vous portez-vous, mesdemoiselles ? Un temps parfait pour profiter des jardins, je vous l’accorde.

Stanislava n’était pas friande de ce genre d’élocution mais les oreilles étaient partout alors elle ne pouvait se permettre d’être familière avec la royauté. Le simple fait d’être d’une femme était déjà un problème en soit pour Victoire. Hors de questions de lui donner plus de désagréments.

-Vous aurai-je interrompu, par hasard ? Je souhaitais m’entretenir avec vous, Votre Altesse mais je peux revenir plus tard, si vous le souhaitez. Vous n’aurez qu’un mot à dire.

La reine l’avait engagé pour la protéger, par extension, elle protégeait également ses enfants. Elle était à leurs ordres et les appliquerait assidûment. Sauf si cela mettait leur sécurité en danger. Ça, c’était une autre histoire.
   


     
(c) codée par evangeline


     
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Lun 21 Juin - 16:59
RP libre
Ft. Lisbeth
& Stanislava
Eulalie se pensait seule ; aussi sursauta-t-elle en voyant se diriger vers elle une jeune fille dont le visage lui paraissait vaguement familier -elle l'avait sûrement déjà croisée au palais- sans qu’elle ne puisse y associer un nom. La petite princesse était d'autant plus surprise de ne pas entendre le moindre son sortir de sa bouche, mais plutôt de recevoir via un carnet quelques mots apaisants. Tandis que la main de la jeune femme s’approchait, Eulalie trembla légèrement, se retenant de paniquer ou de pousser un cri d'effroi. Elle avait encore du mal à être touchée, ou approchée de trop près, mais fort heureusement l'inconnue se contenta simplement d'ôter de ses genoux la petite toile. Sa présence était aussi étrangement réconfortante, Eulalie ne semblant pas déceler dans son comportement une once d'agressivité ou de méchanceté. La princesse est véritablement touchée par ces petites attentions -le mouchoir, le petit gâteau, le sourire-même. De la douceur, très sûrement désintéressée puisque cette mystérieuse interlocutrice se comportait  très familièrement en présence d’une princesse de sang royal. Mais ce n'était pas pour lui déplaire, Eulalie n’en étant nullement froissée, bien au contraire ; l’adolescente blessée qu’elle était appréciait ces simples gestes de compassion.

Mais son regard comme son attitude peut-être finirent par changer ; elle avait dû l’avoir reconnue, puisque l'inconnue s'excusa de s'être comportée ainsi. Eulalie était déçue et baissa très légèrement la tête, un petit sourire triste au coin de ses lèvres. Evidemment. Nul ici ne peut ignorer qui tu es. Épongeant toujours ses pommettes à l’aide du mouchoir gentiment prêté, Eulalie la rassura :

“Non, ne t’en fais pas, c’est normal que tu ne m’aies pas reconnue… Je suis à peine reconnaissable et puis…”

C’est alors qu’un visage familier fit soudainement son entrée, interrompant net l’adolescente dans ses explications. Stanislava. Cela faisait justement très longtemps que la princesse n’avait pas discuté avec celle qui l’avait pourtant sauvée d’une mort certaine, aux côtés de Monsieur de Saulx.

“ Nonon, ne t’inquiètes pas... Mademoiselle.. Corey, c’est bien ça ? - Elle hésite, n’ayant appris son nom que par la bouche de la garde -...vient de me rejoindre à l’instant. On s’est croisées par hasard, ici, alors que je dessinais…

Eulalie fixa alors la couturière avec insistance, la priant indirectement d'éviter de mentionner à la garde qu’elle l’avait vue pleurer. Car malgré ses yeux rougis qui n’auraient dupé personne, la princesse ne pouvait s’empêcher de se sentir honteuse d’être si faible, si fragile -surtout en comparaison avec l’impressionnante garde de sa mère qu’elle admirait tant-. Elle esquisse un sourire, presque forcé, et, à l’attention de Stanislava ajoute :

“ Tu… Tu peux rester, si tu veux. ça me ferait plaisir, en tout cas… “

L’adolescente regardait fixement la garde, la suppliant du regard d'accepter. Car malgré la gentillesse de Mademoiselle Correy et la présence apaisante qu’elle lui avait apportée, Eulalie ne sentait jamais tout à fait en sécurité en présence d’individus qu'elle ne connaissait pas parfaitement.  La jeune princesse avait évidemment honte de se comporter ainsi, de manière si infantile, car elle savait qu’il s’agissait là d’un caprice. Que Stanislava avait sûrement mieux à faire auprès de sa mère... Mais c’était plus fort qu’elle.

Eulalie n’eut cependant pas le temps d’entendre sa réponse qu’elle se sentit soudainement fiévreuse. Doucement, elle posa sa main sur son front, qui ne semblait étrangement pas plus chaud que d’habitude. D'étranges sueurs froides parcourent son échine. Est-ce parce que cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas exposée au soleil ? La princesse est en tout cas perdue dans ses pensées, soudainement obsédée par l’étrange réminiscence d’un rêve qu'elle avait fait, plusieurs mois auparavant. Mais, pourquoi à cet instant précis ? Fixant le sol dans un long moment d’absence, Eulalie se ressaisit soudainement. La fièvre comme les sueurs froides avaient disparu.

Gênée de s’être comportée soudainement de manière si… curieuse, la petite princesse s'était aussi saisit du petit gâteau de Lisbeth, qu’elle avait gardé sur ses genoux après l’avoir accepté un peu plus tôt pour finalement le croquer timidement. Essayant de faire comme si de rien n’était, elle ajouta :

“C’est très bon, mademoiselle Correy ! Dis, Stanislava, je sais que ce n’est pas forcément à l’étiquette mais… Tiens, si toi aussi tu veux en goûter !”

Eulalie lui tendait la moitié de sa pâtisserie, qu'elle venait de couper.  



@Stanislava Braginsky ; @Lisbeth Corey
Lisbeth Corey

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Mar 22 Juin - 0:43


Nouvelle rencontre !Feat -  @Eulalie De France &  @Stanislava Braginsky  

Chaque instant, chaque minute, la demoiselle ne pouvaient que penser à ce qu’elle venait de lire...Dire que tout cela lui était parvenu ainsi, comment aurait-elle pu le deviner...La peur envahissait son cœur et son esprit, quand est ce que son bourreau viendrait la chercher ? Tant de questions qui n'auraient sans doute aucune réponse. Dans son désespoir, elle espérait penser à autres choses pendant un instant, peut-être rencontrer des personnes, découvrir des paysages qui lui feraient oublier pendant un instant sa douleur et sa peur. Mais elle ne pouvait pas impliquer d’autres personnes, cela n’était point possible...Elle soupira rapidement avant de finir par se diriger vers le labyrinthe, admirant sur le passage le travail de son amie, Fay. Dans un petit moment d’attention, elle entendit une petite voix, des larmes, mais également une silhouette assise non loin de ces bruits. Interpellée, la jeune couturière s’y dirigea et tomba sur une jeune femme, complétement désemparée et triste. Sentant son cœur se serrer devant ce tableau, elle décida de s’approcher avec douceur pour ne pas effrayer la jeune demoiselle et d’une bienveillance qui lui était reconnue, elle essaya de réconforter indirectement la blondinette. Lui proposant un petit cookie, mais également protégeant sa sublime toile des larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle avait beaucoup souffert dans sa jeunesse et ne voulait pas spécialement se familiariser avec les autres, mais devant une telle tristesse, elle ne pouvait que se sentir ange gardien et essayer d’aider l’âme en peine.

D’ailleurs, lorsqu’elle tendit sa main pour lui prendre le tableau et le déposer à côté, elle comprit que quelques choses, c’était passé avec la jeune femme. En voyant sa main se diriger vers elle, l’inconnue se recroquevilla de terreur. C’était certain, quelque chose lui était arrivé...Mais en aucun cas, la petite muette ne demanderait quoi que ce soit à ce sujet. Puis après un instant, elle finit par la reconnaître et dans le regard de la princesse, elle comprit qu’elle avait l’air un peu déçue par ce genre de changement. Elle aurait aimé rester ainsi, aussi familière qu’à son habitude, mais devant une princesse royale, elle ne pouvait dépasser les limites...Alors elle resterait naturelle, mais avec un grand respect. À la réaction de son interlocutrice, Lisbeth voulut secouer la tête et lui écrire que ce n’était pas ce qu’elle pensait, lorsque des bruits de pas se firent entendre derrière elle et une silhouette apparut enfin dans son champ de vision. La couturière l’avait bien reconnue, la garde du corps de sa Majesté Victoire. Tournant la tête pour regarder la nouvelle arrivante, Lisbeth fit une légère révérence pour la saluer et sourit un peu, cachant derrière son sourire une peur lisible dans ses yeux. Elle sortit alors son carnet en hochant la tête et était sur le point d’écrire, mais en sentant le regard insistant de la princesse, elle finit par écrire sur son carnet en souriant.

- Bonjour Dame Stanislava. Oui Votre Altesse, je me prénomme bien Lisbeth et nous venons tout juste de nous rencontrer et comme je dessine également, je suis venue l'interpeller pour parler artistique.

Elle n’aimait pas spécialement mentir, mais la princesse ne voulait pas inquiéter la garde du corps alors comme promis, elle ne dit rien. Cependant, pour Lisbeth, il lui faudrait parler tôt ou tard à la princesse de ce qu’elle avait reçue....Mais devait-elle le faire ici ? Non, certainement pas..Tant qu’elle ne savait pas si cela était possible, elle ne dirait rien pour sa protection et celle de la princesse...Cependant, en y regardant bien, elle avait bien remarqué que la nouvelle arrivante avait une place importante dans le cœur de la demoiselle, mais également une confiance bien plus importante qu’elle ne l’aurait pensée. Elle ne savait que faire dans ce genre de situation, elle était du genre à être le petit canard dans la société, celle qui ne pouvait parler…

La jeune femme avait besoin de la présence de la garde du corps, Lisbeth le ressentait dans les paroles de la princesse, baissant instinctivement la tête. Elle ne connaissait pas le passé de la jeune royale, mais elle ressentait qu’il ne devait pas être joyeux, tout comme elle. Fermant les yeux un instant, la couturière redressa la tête et regarda un instant ses mains, légèrement tremblantes. L’instant d’après, la princesse se sentit blêmir et agir étrangement. Inquiète, elle s’approcha un peu pour s’accroupir devant l’altesse et poser doucement sa main sur la main restante, sentant la chaleur se propager en ce simple contact. Elle resta ainsi un instant, ne quittant pas du regard la demoiselle et surveillant que tout allait bien. Elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait rien faire pour elle, mais elle resterait ainsi pour ne pas la laisser seule, enfin, elle serait toujours avec la garde de sa majesté sa mère, mais pour Lisbeth, cela était impératif de rester ici. ...Elle allait protéger les personnes qu’elle connaissait, même si elle n’était pas si forte que cela.

Puis tout redevient normal, aussi vite que cela était apparu et le visage inquiet, la couturière regarda Eulalie avec beaucoup de douceur. Elle relâcha alors sa main et se redressa, se reculant un peu pour lui laisser de l’espace et fut un peu surprise de la voir croquer dans son cookie. Elle sourit grandement en entendant le compliment et tourna son regard vers la rousse pour regarder son expression, sortant son carnet pour noter.

- J’en ai goûté un devant mademoiselle avant de le lui confier l’une de mes pâtisseries..Je l’ai fait avec beaucoup de passion, j’espère que vous l’apprécierez Dame Stanislava.

Elle se tourna alors vers la princesse, le visage soudainement inquiet et hésite un instant avant de serrer son sac entre ses mains et baisser la tête. Prenant une grande inspiration, elle gribouilla alors sur son carnet, tremblant un peu et montra à la princesse.

Stanislava Braginsky
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Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
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Stanislava Braginsky
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Mar 22 Juin - 23:49

     
à l'ombre du labyrinthe
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Stanislava se contenta d’un simple sourire lorsque la princesse lui affirma qu’elle venait à peine de se rencontrer. Elle n’interrompait donc pas grand-chose, mais elle se sentait tout de même un peu coupable. La princesse avait sans doute besoin de voir de nouvelles têtes, de nouveaux visages et nulle doute que la présence de la demoiselle devait être quelque peu rafraîchissant pour la princesse.

-Tout le plaisir est pour moi, votre altesse.

La rousse s’avança donc vers les deux demoiselles mais l’inquiétude la prit aussitôt l’état presque fiévreux de la demoiselle. Il était vrai qu’elle était plus pâle que d’habitude et mangeait si peu. Son coeur se serra dans son poitrine lorsqu’elle la vint poser sa main sur son épaule frêle. Elle était si fragile… elle avait l’impression qu’elle pourrait se briser à n’importe quel moment.

-Eulalie… ?

Mais cette étrange transe s’arrêta aussi vite qu’elle était apparue et la princesse pour ne pas qu’elle s’attarde sur son état de santé sans doute, détourna la conversation en lui proposant un petit gâteau, apparemment préparé par Lisbeth elle-même. Elle esquissa un léger sourire avant de croquer dedans et de mâcher lentement avant de sourire à nouveau.

-Ils sont délicieux, mademoiselle Corey. Je pense vous demander votre recette pour tenter d’en faire moi même.

Pour qui ? Elle même ne le savait pas. Elle n’était pas spécialement une grande cuisinière et, puisqu’elle ne ressentait presque plus rien sur son palais, ce n’était sûrement pas pour elle. Sûrement pour un proche. Pour Victoire et les enfants, peut-être ? Elle imaginait déjà le sourire angélique de Basile.

Cette douce perspective sera néanmoins interrompue par le visage soudainement sérieux de Lisbeth. Finissant sa part de biscuit, elle se lécha brièvement les lèvres et sourcils froncés, voyant que la pauvre demoiselle tremblait, se permit de se mettre légèrement derrière la princesse pour lire ce qu’elle venait d’écrire.


-Vous parliez dessins dites-vous ? Avez-vous déjà vu les tableaux de mademoiselle Di Croissanti, une artiste italienne ? Ils sont magnifiques. Je pense qu’ils vous plairaient à toutes les deux, continua-t-elle en essayant de garder un ton naturel et léger. Permettez ? Elle a ouvert sa galerie il y a peu. Laissez moi noter le plan pour vous.

Doucement, elle prit des mains le carnet de Lisbeth et commença à griffonner dessus avant de le rendre à la demoiselle.

-Je peux vous y accompagnez, si vous le souhaitez, bien évidemment, conclut-elle d’un sourire.


 


     
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