Mer 21 Juil - 0:03
No tomorrow
Jeune homme vertueux – ou si peu – cherche demoiselle – ou damoiseau – farouche pour une nuit d’extase. Voilà, probablement, ce que dirait la petite annonce que June placarderait dans un quelconque lieu de passage s’il souhaitait piquer l’intérêt d’une âme vagabonde en quête d’un oubli de la plus délicieuse de natures. Paris n’était pas les rives du sud de la France. Ici, nul hispanique envoûtant ne viendrait le ravir à sa triste solitude pour lui apprendre l’art de la navigation en eaux inconnues. June pourrait probablement en avoir le cœur brisé, s’il ne gardait pas un souvenir impérissable d’une nuit de luxure qui, à tout jamais, marquerait la suite de son existence.
Il n’est désormais plus question de dissimuler ses goûts ni même ses intérêts, une fois le secret d’un lieu consacré à la chair assuré. Qu’importe que le Seigneur punisse le désir et les plaisirs de la carnation, il est une faiblesse contre laquelle il ne peut lutter : le jeu de la séduction. Comment résister aux courbes délicates et plus rustiques des dames. Aux muscles et aux angles désirables des mâles ? Oh que le métier de militaire se révélait prenant lorsqu’il pouvait parfois laisser son regard s’échouer sur le regard perçant de l’un, sur les mains fermes et assurées d’un autre. Non, June n’est certainement pas chaste, ne saurait agir en ces termes. Mais il n’est en aucun cas l’âme perfide s’abreuvant de ce qui ne lui est point offert.
Sans surprise avait-il été silencieusement guidé jusqu’aux portes d’un Eden aux saveurs inavouables. Un lieu qu’un autre soldat lui avait indiqué d’un regard dérobé, là où nul autre ne se permettrait d’avouer ce genre de péchés. June n’est qu’un homme. Enveloppé de noir, il s’y était rendu une première fois… Puis une seconde rendue deuxième… Oh, il les aime les oiselles qui contre quelques pièces acceptent de profiter d’un moment d’extase. Partagée. Toujours partagée. Quel autre choix avait-il, lui l’altruiste hédoniste ?
Des rires aux larmes, des murmures sulfureux aux cris d’ivresse. Du bout de ses doigts, d’une prise pleine et assurée, d’une danse aussi suave que tentatrice, aucune de ces demoiselles n’avait un soir regretté d’avoir choisi sa compagnie. Oh, il n’est pas fier, le jeune éphèbe d’être celui que l’on choisit plutôt que celui faisant ses caprices. Mais comment refuser lorsque le jeune en vaut la chandelle. De l’amour, il en a à revendre pour toutes celles qui souhaiteront se perdre à ses bras… Et bien plus.
Qu’importe que l’on le décrive comme impie, lui le juvénile militaire tout droit venu de ce que certains pensent être le bout du monde. Qu’importe la langue lorsque le plaisir est une saveur commune à toutes les nations ?
Sauf que voilà, il suffit apparemment d’une seule fois pour se faire remarquer. Ou, en l’occurrence, de plusieurs premières fois mémorables. Par quel autre filou procédé aurait-il en d’autres circonstances, pu attirer l’attention de celle que l’on appelle la Dame Blanche ?
Impressionné, il l’est. Comment ne pas l’être. Mais lorsqu’il se présente à elle, c’est tout en délicatesse qu’agrémenté d’une révérence il courbe le dos pour baiser sa main.
« Ma Dame. Il n’est plus grand honneur que de vous rencontrer. »
Il n’est désormais plus question de dissimuler ses goûts ni même ses intérêts, une fois le secret d’un lieu consacré à la chair assuré. Qu’importe que le Seigneur punisse le désir et les plaisirs de la carnation, il est une faiblesse contre laquelle il ne peut lutter : le jeu de la séduction. Comment résister aux courbes délicates et plus rustiques des dames. Aux muscles et aux angles désirables des mâles ? Oh que le métier de militaire se révélait prenant lorsqu’il pouvait parfois laisser son regard s’échouer sur le regard perçant de l’un, sur les mains fermes et assurées d’un autre. Non, June n’est certainement pas chaste, ne saurait agir en ces termes. Mais il n’est en aucun cas l’âme perfide s’abreuvant de ce qui ne lui est point offert.
Sans surprise avait-il été silencieusement guidé jusqu’aux portes d’un Eden aux saveurs inavouables. Un lieu qu’un autre soldat lui avait indiqué d’un regard dérobé, là où nul autre ne se permettrait d’avouer ce genre de péchés. June n’est qu’un homme. Enveloppé de noir, il s’y était rendu une première fois… Puis une seconde rendue deuxième… Oh, il les aime les oiselles qui contre quelques pièces acceptent de profiter d’un moment d’extase. Partagée. Toujours partagée. Quel autre choix avait-il, lui l’altruiste hédoniste ?
Des rires aux larmes, des murmures sulfureux aux cris d’ivresse. Du bout de ses doigts, d’une prise pleine et assurée, d’une danse aussi suave que tentatrice, aucune de ces demoiselles n’avait un soir regretté d’avoir choisi sa compagnie. Oh, il n’est pas fier, le jeune éphèbe d’être celui que l’on choisit plutôt que celui faisant ses caprices. Mais comment refuser lorsque le jeune en vaut la chandelle. De l’amour, il en a à revendre pour toutes celles qui souhaiteront se perdre à ses bras… Et bien plus.
Qu’importe que l’on le décrive comme impie, lui le juvénile militaire tout droit venu de ce que certains pensent être le bout du monde. Qu’importe la langue lorsque le plaisir est une saveur commune à toutes les nations ?
Sauf que voilà, il suffit apparemment d’une seule fois pour se faire remarquer. Ou, en l’occurrence, de plusieurs premières fois mémorables. Par quel autre filou procédé aurait-il en d’autres circonstances, pu attirer l’attention de celle que l’on appelle la Dame Blanche ?
Impressionné, il l’est. Comment ne pas l’être. Mais lorsqu’il se présente à elle, c’est tout en délicatesse qu’agrémenté d’une révérence il courbe le dos pour baiser sa main.
« Ma Dame. Il n’est plus grand honneur que de vous rencontrer. »
Jeu 22 Juil - 22:17
No Tomorrow
La maison close, c’était un lieu d’échange. Cette déclaration en ferait probablement sourire la majorité, d’un petit rictus goguenard quant à la teneur de l’échange. Pourtant cette affirmation était vraie, à de nombreux points de vue… et pas seulement pour les clients. Les filles aimaient bavarder après tout, aimait faire bavarder les autres, ce qui faisait que les nouvelles allaient extrêmement vite dans le petit monde qu’était le leur. C’est comme cela que Lorelei se surpris un jour à entendre bien malgré elle les échos d’un certain client. Elle n’avait pas résisté non, n’avait définitivement pas pu.
Ce n’était pas tous les jours après tout, que les filles semblaient presque attendre la venue de quelqu’un, et qu’elles étaient presque prête à se disputer pour obtenir les faveurs de l’un de leurs clients.
Est-il vraiment si exceptionnel ? s’était-elle amusée
C’est un gentleman, Madame.
Elle s’était faite un instant pensif avant de disperser le petit groupe d’une remontrance vide, de ceux qu’on sait être pour la forme plus que pour le fond. Et le temps avait ainsi filé. Jusqu’à ce que… Une petite voix ne vienne lui souffler que cet individu mystère avait de nouveau franchit les portes de son établissement.
Curiosité bien réelle, tandis qu’elle se présente à lui, dans cette longue robe rouge décorée d’or, son masque présent sur son visage, ne dévoilant que ses lèvres et ses yeux. Lippes étirées en un doux sourire qui ne fit que s’élargir tandis qu’on lui offrir un baisemain.
- Quel… gentleman, gloussa-t-elle, tandis que ses doigts se refermaient en une étreinte légère et éphémère sur ceux de June.
Elle l’observa rapidement, détaillant sa posture, ses vêtements mais plus encore son visage et ses yeux, s’amusant de ce qu’elle y lut, tandis qu’elle prenait place à ses côtés, hors de sa route, l’invitant à s’avancer si tel en était son désir.
- Enfin je vous rencontre. J’ai beaucoup entendu parler de vous. Ah, mais je suis certaine que vous serez à la hauteur, ronronna-t-il, amusée.
Où était son éventail ? Ha… Elle l’avait laissé sur un des petits meubles du salon principal. Tant pis, elle avait qu’à poser doucement sa main sur le bras du Duc.
- Dites moi cher ami, qu’est ce qui vous ferait plaisir en cette belle soirée ?
Ce n’était pas tous les jours après tout, que les filles semblaient presque attendre la venue de quelqu’un, et qu’elles étaient presque prête à se disputer pour obtenir les faveurs de l’un de leurs clients.
Est-il vraiment si exceptionnel ? s’était-elle amusée
C’est un gentleman, Madame.
Elle s’était faite un instant pensif avant de disperser le petit groupe d’une remontrance vide, de ceux qu’on sait être pour la forme plus que pour le fond. Et le temps avait ainsi filé. Jusqu’à ce que… Une petite voix ne vienne lui souffler que cet individu mystère avait de nouveau franchit les portes de son établissement.
Curiosité bien réelle, tandis qu’elle se présente à lui, dans cette longue robe rouge décorée d’or, son masque présent sur son visage, ne dévoilant que ses lèvres et ses yeux. Lippes étirées en un doux sourire qui ne fit que s’élargir tandis qu’on lui offrir un baisemain.
- Quel… gentleman, gloussa-t-elle, tandis que ses doigts se refermaient en une étreinte légère et éphémère sur ceux de June.
Elle l’observa rapidement, détaillant sa posture, ses vêtements mais plus encore son visage et ses yeux, s’amusant de ce qu’elle y lut, tandis qu’elle prenait place à ses côtés, hors de sa route, l’invitant à s’avancer si tel en était son désir.
- Enfin je vous rencontre. J’ai beaucoup entendu parler de vous. Ah, mais je suis certaine que vous serez à la hauteur, ronronna-t-il, amusée.
Où était son éventail ? Ha… Elle l’avait laissé sur un des petits meubles du salon principal. Tant pis, elle avait qu’à poser doucement sa main sur le bras du Duc.
- Dites moi cher ami, qu’est ce qui vous ferait plaisir en cette belle soirée ?
Jeu 22 Juil - 23:58
No tomorrow
June n’est pas idiot. Comprend sans peine lorsque le silence des filles s’impose à lui qu’il n’est pas face à n’importe qui. Il suffit d’observer cette tenue semblant cousue d’or, ce masque élégant et cette stature d’une évidente beauté. Qui que ce soit cette femme, elle n’était pas une simple mortelle, non.
Plutôt une déesse tombée du ciel.
Grâce et élégance parent sa personne, et s’il a la décence de ne pas s’attarder sur la longueur vertigineuse de ses jambes, c’est contre son regard d’opale qu’il s’attarde, un léger sourire étirant ses lèvres sous le chuchotement des demoiselles autour d’eux. Non, il n’a aucune idée de ce dans quoi il vient de s’engager, mais en aucun cas n’allait-il reculer.
« Je vous suis obligé, ma Dame. »
D’un geste tranquille il lui offre sans hésitation son bras et plutôt qu’un banal goujat, c’est vers l’un des petits salons qu’il se dirige, tandis qu’elle s’enquiert des raisons de cette soirée. Ma foi, qui était-il pour ne pas offrir la vérité à une si précieuse demoiselle ?
« Il me tardait de partager votre compagnie. Sachez que l’idée d’être gratifié de vos paroles ravit mon cœur. »
Ce n’est qu’une fois rendu à l’un des boudoirs privés qu’il en pousse les luxueux rideaux avant de laisser passer sa charmante compagnie. L’accompagnant jusqu’à s’asseoir, il ne s’étonne pas de voir quelques personnes apporter liqueur et vin sur l’étroit guéridon disposé près du confortable canapé sur lequel June vient rejoindre sa douce d’un soir. Il remercie doucement l’intervention et dépose une pièce sur le guéridon, celle-ci s’éclipsant sans un bruit, comme les mains travailleuses qui s’étaient invitées ici.
Tournant sa pleine attention sur la belle masquée, June ne peut réprimer un léger sourire, amusé.
« J’ose espérer que ce que vous aurez entendu de ma personne ne vous aura pas laissée avec un quelconque désobligeant a priori. » Puis il semble réaliser, une rougeur à ses joues, accompagné d’une moue gênée. « Pardonnez mon incorrection, ma Dame. Permettez que je me présente à vous. June van Heil, Duc de Suède… Il m’est un plaisir de pouvoir partager quelques instants en votre compagnie. »
Tendant enfin la main pour attraper les deux coupes fraîchement versées, il en offre une à la demoiselle avant de lui demander plus doucement.
« Et vous, ma Dame. Qu’aimeriez-vous que cette nuit vous apporte ? »
Plutôt une déesse tombée du ciel.
Grâce et élégance parent sa personne, et s’il a la décence de ne pas s’attarder sur la longueur vertigineuse de ses jambes, c’est contre son regard d’opale qu’il s’attarde, un léger sourire étirant ses lèvres sous le chuchotement des demoiselles autour d’eux. Non, il n’a aucune idée de ce dans quoi il vient de s’engager, mais en aucun cas n’allait-il reculer.
« Je vous suis obligé, ma Dame. »
D’un geste tranquille il lui offre sans hésitation son bras et plutôt qu’un banal goujat, c’est vers l’un des petits salons qu’il se dirige, tandis qu’elle s’enquiert des raisons de cette soirée. Ma foi, qui était-il pour ne pas offrir la vérité à une si précieuse demoiselle ?
« Il me tardait de partager votre compagnie. Sachez que l’idée d’être gratifié de vos paroles ravit mon cœur. »
Ce n’est qu’une fois rendu à l’un des boudoirs privés qu’il en pousse les luxueux rideaux avant de laisser passer sa charmante compagnie. L’accompagnant jusqu’à s’asseoir, il ne s’étonne pas de voir quelques personnes apporter liqueur et vin sur l’étroit guéridon disposé près du confortable canapé sur lequel June vient rejoindre sa douce d’un soir. Il remercie doucement l’intervention et dépose une pièce sur le guéridon, celle-ci s’éclipsant sans un bruit, comme les mains travailleuses qui s’étaient invitées ici.
Tournant sa pleine attention sur la belle masquée, June ne peut réprimer un léger sourire, amusé.
« J’ose espérer que ce que vous aurez entendu de ma personne ne vous aura pas laissée avec un quelconque désobligeant a priori. » Puis il semble réaliser, une rougeur à ses joues, accompagné d’une moue gênée. « Pardonnez mon incorrection, ma Dame. Permettez que je me présente à vous. June van Heil, Duc de Suède… Il m’est un plaisir de pouvoir partager quelques instants en votre compagnie. »
Tendant enfin la main pour attraper les deux coupes fraîchement versées, il en offre une à la demoiselle avant de lui demander plus doucement.
« Et vous, ma Dame. Qu’aimeriez-vous que cette nuit vous apporte ? »
Mer 28 Juil - 22:44
- Je tâcherai d’être à la hauteur de vos attentes.
Bien sûr qu’elle accepte son bras, avec grande joie et un gloussement bas dans le fond de la gorge alors qu’elle se laisse trainer sans aucune résistance à la suite de son chevalier du soir. Un chevalier qui savait aussi bien parler que se comporter à ce qu’elle pouvait constater tandis qu’il l’entrainait sans hésitation dans une des petites alcôves. Définitivement un habitué des lieux et la remarque faites à elle-même lui arracha un sourire tandis qu’elle se laissait installer et servir telle une princesse. C’est que pour un peu elle allait s’y habituer à ce genre de traitement.
- Ooh ? Avez-vous des choses à vous reprochez que vous craignez donc les échos à votre sujet, s’amusa-t-elle, tandis qu’elle se laisse aller contre son bras et son flanc, jusqu’à maintenant vous faites honneur aux on-dit… Qui ne sont que positif.
Ils n’auraient été que positif dans tous les cas. On ne souligne pas les mauvais côtés d’un client après tout. Son verre à la main désormais, elle remonte les jambes sur le canapé, se faisant toute petite pour être certaine de ne pas gêner son hôte de la soirée qui lui déclinait son identité et qu’ils trinquaient doucement à cette douce soirée qui venait de commencer. Son sourire ne fit que s’étirer davantage.
- J’ai déjà ce que je désirais pour ce soir. Un cavalier qui m’offre sa pleine attention.
Et Dieu savait que Lorelei aimait l’attention. Surtout de la part d’une personne aussi importante. June aussi, avait sa pleine attention et d’une main libre presque distraite, elle vint glisser ses doigts sur le bras offert.
- Maintenant il ne reste plus qu’à savoir ce que moi, Lorelei, puisse vous offrir Monsieur le Duc, chantonna-t-elle.
Mais elle fit attention à ce que ne transparaisse que de l’amusement et de la joie. Point de moquerie ici quand ce gentleman ne faisait absolument rien pour lui déplaire, au contraire.
- Après tout c’est vous que nous célébrons ce soir, et ce sont vos désirs qui sont à l’honneur. (un rire bas) Assurément une conversation n’est pas la seule chose que vous recherchez ce soir, son ton descendu légèrement, plus charmeur, plus entendu.
Une personne franchissant l’entrée ne venait pas toujours pour les plaisirs de la chair, mais ces clients là étaient rares, très rare. Tout était fait pour pousser les personnes présentes à se laisser aller. Aussi bien les spectacles que la nourriture ou la boisson… Tout comme les doigts qui dérivaient lentement mais surement, sans chercher à franchir la barrière du tissu.
- Ne me faites pas languir davantage…
No Tomorrow
- Je tâcherai d’être à la hauteur de vos attentes.
Bien sûr qu’elle accepte son bras, avec grande joie et un gloussement bas dans le fond de la gorge alors qu’elle se laisse trainer sans aucune résistance à la suite de son chevalier du soir. Un chevalier qui savait aussi bien parler que se comporter à ce qu’elle pouvait constater tandis qu’il l’entrainait sans hésitation dans une des petites alcôves. Définitivement un habitué des lieux et la remarque faites à elle-même lui arracha un sourire tandis qu’elle se laissait installer et servir telle une princesse. C’est que pour un peu elle allait s’y habituer à ce genre de traitement.
- Ooh ? Avez-vous des choses à vous reprochez que vous craignez donc les échos à votre sujet, s’amusa-t-elle, tandis qu’elle se laisse aller contre son bras et son flanc, jusqu’à maintenant vous faites honneur aux on-dit… Qui ne sont que positif.
Ils n’auraient été que positif dans tous les cas. On ne souligne pas les mauvais côtés d’un client après tout. Son verre à la main désormais, elle remonte les jambes sur le canapé, se faisant toute petite pour être certaine de ne pas gêner son hôte de la soirée qui lui déclinait son identité et qu’ils trinquaient doucement à cette douce soirée qui venait de commencer. Son sourire ne fit que s’étirer davantage.
- J’ai déjà ce que je désirais pour ce soir. Un cavalier qui m’offre sa pleine attention.
Et Dieu savait que Lorelei aimait l’attention. Surtout de la part d’une personne aussi importante. June aussi, avait sa pleine attention et d’une main libre presque distraite, elle vint glisser ses doigts sur le bras offert.
- Maintenant il ne reste plus qu’à savoir ce que moi, Lorelei, puisse vous offrir Monsieur le Duc, chantonna-t-elle.
Mais elle fit attention à ce que ne transparaisse que de l’amusement et de la joie. Point de moquerie ici quand ce gentleman ne faisait absolument rien pour lui déplaire, au contraire.
- Après tout c’est vous que nous célébrons ce soir, et ce sont vos désirs qui sont à l’honneur. (un rire bas) Assurément une conversation n’est pas la seule chose que vous recherchez ce soir, son ton descendu légèrement, plus charmeur, plus entendu.
Une personne franchissant l’entrée ne venait pas toujours pour les plaisirs de la chair, mais ces clients là étaient rares, très rare. Tout était fait pour pousser les personnes présentes à se laisser aller. Aussi bien les spectacles que la nourriture ou la boisson… Tout comme les doigts qui dérivaient lentement mais surement, sans chercher à franchir la barrière du tissu.
- Ne me faites pas languir davantage…
Mar 31 Aoû - 18:21
No tomorrow
Être à la hauteur, comment pouvait-elle ne pas l’être ? June observe cette ravissante créature sans parvenir à juger de la chance qui est la sienne de se retrouver en sa compagnie. Il avait entendu bien des histoires et racontars à l’encontre de la belle dame semblant, d’une façon ou d’une autre, tirer les ficelles dans l’ombre de ce lupanar. Et quelle chance était la sienne que d’avoir su attirer son attention. Nul doute qu’il avait été d’un charme inconditionnel auprès de toutes les oiselles qui jusqu’ici avaient pu s’offrir à sa compagnie en ces lieux délicats. Mais obtenir les faveurs de la grande dame… ? Ah, il n’aurait su taire l’enthousiasme qui le possède à cette simple pensée.
Alors lorsqu’elle lui répète sans honte aucune qu’il n’a fait l’objet que des propos les plus tendres, c’est d’un sourire charmé et pourtant marqué d’une pointe de gêne bonne enfant qu’il ôte ses gants et les abandonne aux côtés de sa veste, venant finalement passer sa main sur sa nuque d’un mouvement très garçon. Le rose sur ses joues ? Tout ça n’est que la faute du froid, absolument pas du léger contentement qui brûle contre sa poitrine.
« Vous m’en voyez ravi, ma Dame. Je ne saurais m’épanouir en ces lieux si l’une de ces demoiselles trouvaient à redire de nos instants partagés. »
Mais June n’est pas idiot. Sait mieux que quiconque qu’il n’est aucune dame qui puisse apprécier que l’on parle d’autres lorsque tout devrait se rapporter à elle. Alors c’est tout naturellement qu’il glisse ses doigts contre ses boucles d’argent et repousse doucement quelques mèches de sa pommette, là où son masque redessine avec brio la ligne délicate de son visage de porcelaine.
« Comment ne pas vous adresser toute mon attention. Vous êtes à couper le souffle, je ne saurai détourner mes yeux de vous. »
Flatteur, il savait l’être. Mais comment mentir lorsque devant soi se tient l’Aphrodite des rêves de tous les mâles de France et d’ailleurs. Lui-même n’était pas indifférent aux charmes si raffinés et pourtant ostentatoires d’une femme à la toilette aussi élaborée. Les couleurs et le grain si fin de sa peau… Elle est alléchante. Comment peut-on seulement se repaître de la perfection, lorsque la soif ne saurait s’étancher.
L’alcool n’a pas lieu de couler à flot, quand bien même June en aurait tous les moyens. Mais l’ivresse recherchée n’est pas celle de l’hydromel, et encore moins celle d’une verve bien perchée. Oh, il n’est nul doute qu’il sache apprécier une douce conversation, mais il n’est pas question d’oublier les raisons de sa venue.
Dessinant du bout des doigts l’ovale angélique du visage gracile de cette Lorelei, le suédois se perd à la charmante contemplation du tableau idyllique se présentant à lui. Il ne pouvait qu’admettre qu’une dame connaissant ses propres attentes avait un attrait à toute forme de séduction. Et June… Ah, June n’est pas insensible au charme de celles qui réclament plutôt que d’attendre sagement. Glissant ses doigts sous le menton délicat, il capte ce regard anthracite et ne peut réprimer le sourire charmé qui étire les lignes encore juvéniles de son minois. Qu’importe son âge ou celui de sa somptueuse compagnie, ils jouaient à un jeu dont tout deux connaissent particulièrement bien les règles.
« Commencez par me dire s’il m’est autorisé de vous ravir un baiser. »
Non, June n’est pas un voleur, pas au sens commun du terme. Jamais n’aurait-il pris pour acquis le consentement d’une demoiselle, qu’importe son statut ou son devoir. Un souffle, ont-ils jamais été aussi proches ? Et il ne suffit que de l’assentiment de sa belle pour qu’il scelle l’instant de leurs lèvres croisées. Souffle brûlant contre peau glacée, le temps n’est pas aux questions, mais bien à la séduction. Léchant la pulpe de ses lèvres, le goût de douceur de cette oiseau mystique est sien. Braises de jade brûlent d’un désir si simplement avoué qu’il ose cajoler la ligne svelte de son cou.
« Vous êtes glacée, mon amie… Puis-je vous proposer de délier votre cœur à mes côtés… Et peut-être amènerai-je à vos joues la ravissante chaleur de cette toilette succulente que vous m’offrez l’honneur de porter. »
S’il se redresse et reprend son verre à ses doigts, c’est uniquement pour dérober ses doigts au creux de sa paume. Un clin d’œil malicieux et il lui susurre doucement.
« M’accorderiez-vous une première danse sur ces planches ? Il me tarde d’exposer votre beauté aux envieux qui ne sauraient ce soir vous courtiser. » Puis à son oreille il rajoute, du même temps que le sien, plus velouté et sombre. « Puis je vous garderai mienne, loin des regards. »
Alors lorsqu’elle lui répète sans honte aucune qu’il n’a fait l’objet que des propos les plus tendres, c’est d’un sourire charmé et pourtant marqué d’une pointe de gêne bonne enfant qu’il ôte ses gants et les abandonne aux côtés de sa veste, venant finalement passer sa main sur sa nuque d’un mouvement très garçon. Le rose sur ses joues ? Tout ça n’est que la faute du froid, absolument pas du léger contentement qui brûle contre sa poitrine.
« Vous m’en voyez ravi, ma Dame. Je ne saurais m’épanouir en ces lieux si l’une de ces demoiselles trouvaient à redire de nos instants partagés. »
Mais June n’est pas idiot. Sait mieux que quiconque qu’il n’est aucune dame qui puisse apprécier que l’on parle d’autres lorsque tout devrait se rapporter à elle. Alors c’est tout naturellement qu’il glisse ses doigts contre ses boucles d’argent et repousse doucement quelques mèches de sa pommette, là où son masque redessine avec brio la ligne délicate de son visage de porcelaine.
« Comment ne pas vous adresser toute mon attention. Vous êtes à couper le souffle, je ne saurai détourner mes yeux de vous. »
Flatteur, il savait l’être. Mais comment mentir lorsque devant soi se tient l’Aphrodite des rêves de tous les mâles de France et d’ailleurs. Lui-même n’était pas indifférent aux charmes si raffinés et pourtant ostentatoires d’une femme à la toilette aussi élaborée. Les couleurs et le grain si fin de sa peau… Elle est alléchante. Comment peut-on seulement se repaître de la perfection, lorsque la soif ne saurait s’étancher.
L’alcool n’a pas lieu de couler à flot, quand bien même June en aurait tous les moyens. Mais l’ivresse recherchée n’est pas celle de l’hydromel, et encore moins celle d’une verve bien perchée. Oh, il n’est nul doute qu’il sache apprécier une douce conversation, mais il n’est pas question d’oublier les raisons de sa venue.
Dessinant du bout des doigts l’ovale angélique du visage gracile de cette Lorelei, le suédois se perd à la charmante contemplation du tableau idyllique se présentant à lui. Il ne pouvait qu’admettre qu’une dame connaissant ses propres attentes avait un attrait à toute forme de séduction. Et June… Ah, June n’est pas insensible au charme de celles qui réclament plutôt que d’attendre sagement. Glissant ses doigts sous le menton délicat, il capte ce regard anthracite et ne peut réprimer le sourire charmé qui étire les lignes encore juvéniles de son minois. Qu’importe son âge ou celui de sa somptueuse compagnie, ils jouaient à un jeu dont tout deux connaissent particulièrement bien les règles.
« Commencez par me dire s’il m’est autorisé de vous ravir un baiser. »
Non, June n’est pas un voleur, pas au sens commun du terme. Jamais n’aurait-il pris pour acquis le consentement d’une demoiselle, qu’importe son statut ou son devoir. Un souffle, ont-ils jamais été aussi proches ? Et il ne suffit que de l’assentiment de sa belle pour qu’il scelle l’instant de leurs lèvres croisées. Souffle brûlant contre peau glacée, le temps n’est pas aux questions, mais bien à la séduction. Léchant la pulpe de ses lèvres, le goût de douceur de cette oiseau mystique est sien. Braises de jade brûlent d’un désir si simplement avoué qu’il ose cajoler la ligne svelte de son cou.
« Vous êtes glacée, mon amie… Puis-je vous proposer de délier votre cœur à mes côtés… Et peut-être amènerai-je à vos joues la ravissante chaleur de cette toilette succulente que vous m’offrez l’honneur de porter. »
S’il se redresse et reprend son verre à ses doigts, c’est uniquement pour dérober ses doigts au creux de sa paume. Un clin d’œil malicieux et il lui susurre doucement.
« M’accorderiez-vous une première danse sur ces planches ? Il me tarde d’exposer votre beauté aux envieux qui ne sauraient ce soir vous courtiser. » Puis à son oreille il rajoute, du même temps que le sien, plus velouté et sombre. « Puis je vous garderai mienne, loin des regards. »
Sam 2 Oct - 13:25
Bien sûr qu’elle apprécie cet enthousiasme à sa juste valeur. Se contente d’un sourire tranquille et bienveillant lorsqu’il lui affirme qu’il met quasiment un point d’honneur à bien traiter ses filles. Elle sait. Comme elle sait tout ce qui se passe entre ces murs, comme elle a eu les échos très vite de cet homme qui traite avec bien trop de respect ceux que tous les autres regardaient de haut. Alors elle prend avec plaisir les compliments qui lui sont fait, ferme un instant les yeux et se presse davantage contre cet homme si avenant tandis qu’il lui caresse le visage et si elle s’amuse un temps à poser un doigt sur ses lèvres avant de l’autoriser réellement à venir ravir les siennes, c’est avec un soupir ravi qu’elle le laisse balader ses mains un peu plus bas.
- Je vous prends en mot, souffle-t-elle doucement, tandis qu’elle vient le tenter d’un nouveau baiser, Voici une belle promesse qu’il me tarde de voir réaliser.
Tout indiquait qu’elle allait passer une bonne soirée de toute façon. Cet homme semblait vouloir prendre son temps mais son regard trahissait sans qu’il ne cherche à s’en cacher ses intentions. Une certaine honnêteté dans ses actes et ses paroles qu’elle encouragea davantage en venant glisser doucement ses doigts désormais libres dans les courtes mèches, massant doucement sur son sillage, tandis qu’elle le serrait contre lui et laissa son corps frissonner au son plus roque qui lui parvint.
- Vous savez certainement comment me charmer. Voici bien longtemps que je n’ai pu avoir un partenaire de danse.
Ce genre de danse en tout cas. Tandis qu’elle prend une grande inspiration, doucement, son regard trahit sans peine qu’elle ne boudait pas son plaisir à cette proposition tout comme elle semblait attendre avec une certaine impatience que cette soirée prenne le tournant promis. Sans un mot (mais qui avait besoin de mot dans ce genre de situation), elle l’invita à se redresser d’un mouvement, l’entraînant avec elle tandis qu’elle dépliait ses jambes et se redressait avec une fluidité féline.
Doucement, elle vient refermer ses doigts sur une des mains du Duc, l’autre vient se poser sur le torse, profitant de la chaleur de ce corps à travers la mince barrière de vêtement. S’en arracher fut compliquer mais elle l’entraina vers lesdites planches, un pas après l’autre tandis qu’elle le fixait toujours, s’en remettant à lui pour lui éviter quelconque rencontres malheureuse (comme si elle ne connaissait pas les lieux par cœur)
- Enivrez moi Monsieur, demanda-t-elle doucement, mutine, qu’il soit le seul à l’entendre tandis qu’ils devenaient irrémédiablement centre d’attention, et lorsque le moment vous semblera idéal, vous pourrez m’enlever sans résistance.
No Tomorrow
Bien sûr qu’elle apprécie cet enthousiasme à sa juste valeur. Se contente d’un sourire tranquille et bienveillant lorsqu’il lui affirme qu’il met quasiment un point d’honneur à bien traiter ses filles. Elle sait. Comme elle sait tout ce qui se passe entre ces murs, comme elle a eu les échos très vite de cet homme qui traite avec bien trop de respect ceux que tous les autres regardaient de haut. Alors elle prend avec plaisir les compliments qui lui sont fait, ferme un instant les yeux et se presse davantage contre cet homme si avenant tandis qu’il lui caresse le visage et si elle s’amuse un temps à poser un doigt sur ses lèvres avant de l’autoriser réellement à venir ravir les siennes, c’est avec un soupir ravi qu’elle le laisse balader ses mains un peu plus bas.
- Je vous prends en mot, souffle-t-elle doucement, tandis qu’elle vient le tenter d’un nouveau baiser, Voici une belle promesse qu’il me tarde de voir réaliser.
Tout indiquait qu’elle allait passer une bonne soirée de toute façon. Cet homme semblait vouloir prendre son temps mais son regard trahissait sans qu’il ne cherche à s’en cacher ses intentions. Une certaine honnêteté dans ses actes et ses paroles qu’elle encouragea davantage en venant glisser doucement ses doigts désormais libres dans les courtes mèches, massant doucement sur son sillage, tandis qu’elle le serrait contre lui et laissa son corps frissonner au son plus roque qui lui parvint.
- Vous savez certainement comment me charmer. Voici bien longtemps que je n’ai pu avoir un partenaire de danse.
Ce genre de danse en tout cas. Tandis qu’elle prend une grande inspiration, doucement, son regard trahit sans peine qu’elle ne boudait pas son plaisir à cette proposition tout comme elle semblait attendre avec une certaine impatience que cette soirée prenne le tournant promis. Sans un mot (mais qui avait besoin de mot dans ce genre de situation), elle l’invita à se redresser d’un mouvement, l’entraînant avec elle tandis qu’elle dépliait ses jambes et se redressait avec une fluidité féline.
Doucement, elle vient refermer ses doigts sur une des mains du Duc, l’autre vient se poser sur le torse, profitant de la chaleur de ce corps à travers la mince barrière de vêtement. S’en arracher fut compliquer mais elle l’entraina vers lesdites planches, un pas après l’autre tandis qu’elle le fixait toujours, s’en remettant à lui pour lui éviter quelconque rencontres malheureuse (comme si elle ne connaissait pas les lieux par cœur)
- Enivrez moi Monsieur, demanda-t-elle doucement, mutine, qu’il soit le seul à l’entendre tandis qu’ils devenaient irrémédiablement centre d’attention, et lorsque le moment vous semblera idéal, vous pourrez m’enlever sans résistance.
Sam 23 Oct - 16:50
No tomorrow
Pareil charme devrait être interdit. June connaît pourtant parfaitement les atours de ce genre de jeux. Sait avec certitude quels sont les notes à jouer pour séduire et attirer une proie séduisante à ses côtés. Qu’il s’agisse de son naturel ou simplement de prestige, il n’est pas homme à se jouer des dames si leurs désirs ne s’en trouvent pas partagés.
Si les lèvres de cette dame sont un délice, la sentir ainsi lovée contre lui ne lui donne que plus envie de se laisser guider. S’il se laisse entraîner jusqu’aux planches de cette charmante piste de danse, il n’hésite pas une seconde pourtant à outrepasser la bienséance. Une main à la taille qui se glisse contre la cambrure du dos pour l’attirer davantage à lui et il cherche ses prunelles comme on étanche sa soif à l’été brûlant.
« Il ne peut que me satisfaire de vous offrir ce dont vous pouvez rêver. »
June se moque des regards sur eux. Sait éhontément qu’il ne peut qu’être jalousie lorsqu’une si belle femme se pend à son cou. Pourquoi se contenter de palabres lorsqu’il peut à nouveau ravir son souffle d’un nouveau baiser, tout cela avant de la faire tournoyer au gré d’une élégante pirouette.
« Avez-vous été danseuse, ma mie ? Il est si rare de trouver pareille grâce… Êtes-vous la perle du trésor que referme ce chatoyant écrin ? »
Oh, s’il avait su. Sûrement aurait-il apposé sa marque sur cette femme pour le simple jeu de la convoitise. Resserre son étreinte sur sa taille fine et glisse sa joue contre la sienne. Il n’est plus éprise danse que celle de deux amants prêts à se découvrir. Joue contre joue, il se laisse bercer par le rythme d’une musique qui n’est en aucun point aussi enivrante que la dame à ses bras. Sûrement devrait-il prendre honte de toucher ainsi les courbes exquises d’une nymphe telle que cette femme… Pourtant lorsque ses doigts effleurent les cordons de son corsage… Lorsque l’effluve délicat de son parfum se dégage de ses boucles à une énième pirouette, June fond contre sa peau. Presse ses lèvres contre sa gorge avec candeur et chuchote, marquant sa peau laiteuse d’un baiser.
« Je ne souhaite pas vous partager davantage… M’accorderiez-vous ce soir de vous voler l’équivalent d’une vie… ? »
Les mots sont doux et promettent bien des aventures. June pourtant refuse de se détacher de la belle, bien au contraire. Ramenant sa main maîtresse retenant celle de l’oiselle à ses lèvres, il baise ses doigts avant de glisser la paume gracile à son cou. Un murmure à son oreille et…
« Accrochez-vous, ma mie. »
Des mots prononcés alors qu’il lui adresse un sourire mutin, une étincelle de malice se mêlant au désir qui brûle dans ses prunelles. Et sans davantage de sommation, et sous les regards surpris des uns et les rires guillerets des autres, le duc vole sa belle aux planches, la soulevant éhontément d’un porté plus approprié aux mariages qu’aux maisons de joie. Et lui… Lui s’en moque tandis qu’il baise à nouveau sa gorge, ronronnant d’une voix brûlante.
« Et ce soir vous n’êtes qu’à moi. »
Il ne manque pourtant pas d’élégance même en cet acte. Subtilise Lorelei à ses activités et la laisse le guider là où l’enchanteresse l’emportera. Et une fois la porte close, il n’est nul doute qu’il ne lui ravira pas tout ce qu’elle lui offrira.
Si les lèvres de cette dame sont un délice, la sentir ainsi lovée contre lui ne lui donne que plus envie de se laisser guider. S’il se laisse entraîner jusqu’aux planches de cette charmante piste de danse, il n’hésite pas une seconde pourtant à outrepasser la bienséance. Une main à la taille qui se glisse contre la cambrure du dos pour l’attirer davantage à lui et il cherche ses prunelles comme on étanche sa soif à l’été brûlant.
« Il ne peut que me satisfaire de vous offrir ce dont vous pouvez rêver. »
June se moque des regards sur eux. Sait éhontément qu’il ne peut qu’être jalousie lorsqu’une si belle femme se pend à son cou. Pourquoi se contenter de palabres lorsqu’il peut à nouveau ravir son souffle d’un nouveau baiser, tout cela avant de la faire tournoyer au gré d’une élégante pirouette.
« Avez-vous été danseuse, ma mie ? Il est si rare de trouver pareille grâce… Êtes-vous la perle du trésor que referme ce chatoyant écrin ? »
Oh, s’il avait su. Sûrement aurait-il apposé sa marque sur cette femme pour le simple jeu de la convoitise. Resserre son étreinte sur sa taille fine et glisse sa joue contre la sienne. Il n’est plus éprise danse que celle de deux amants prêts à se découvrir. Joue contre joue, il se laisse bercer par le rythme d’une musique qui n’est en aucun point aussi enivrante que la dame à ses bras. Sûrement devrait-il prendre honte de toucher ainsi les courbes exquises d’une nymphe telle que cette femme… Pourtant lorsque ses doigts effleurent les cordons de son corsage… Lorsque l’effluve délicat de son parfum se dégage de ses boucles à une énième pirouette, June fond contre sa peau. Presse ses lèvres contre sa gorge avec candeur et chuchote, marquant sa peau laiteuse d’un baiser.
« Je ne souhaite pas vous partager davantage… M’accorderiez-vous ce soir de vous voler l’équivalent d’une vie… ? »
Les mots sont doux et promettent bien des aventures. June pourtant refuse de se détacher de la belle, bien au contraire. Ramenant sa main maîtresse retenant celle de l’oiselle à ses lèvres, il baise ses doigts avant de glisser la paume gracile à son cou. Un murmure à son oreille et…
« Accrochez-vous, ma mie. »
Des mots prononcés alors qu’il lui adresse un sourire mutin, une étincelle de malice se mêlant au désir qui brûle dans ses prunelles. Et sans davantage de sommation, et sous les regards surpris des uns et les rires guillerets des autres, le duc vole sa belle aux planches, la soulevant éhontément d’un porté plus approprié aux mariages qu’aux maisons de joie. Et lui… Lui s’en moque tandis qu’il baise à nouveau sa gorge, ronronnant d’une voix brûlante.
« Et ce soir vous n’êtes qu’à moi. »
Il ne manque pourtant pas d’élégance même en cet acte. Subtilise Lorelei à ses activités et la laisse le guider là où l’enchanteresse l’emportera. Et une fois la porte close, il n’est nul doute qu’il ne lui ravira pas tout ce qu’elle lui offrira.
Sam 6 Nov - 21:10
Il n’y avait qu’en ces lieux que les hommes pouvaient se permettre ses gestes. Que les jeunes femmes se contentaient de sourire en sentant un bras se coller un peu trop contre elle, à caresser le visage lorsqu’une joue vint rencontrer sa consoeur, à avoir un sourire prononcé sur les lèvres lorsqu’elle sentit le mouvement léger des cordons de sa tenue, qu’elle sent le contact contre sa gorge. Elle n’est pas de celle qui rougie ou se gêne de ces démonstrations au contraire. Elle est fière et heureuse d’être la cible de toutes ses attentions, de ces compliments, des désirs.
Elle n’eut que le temps de lui souffler une indication, une direction à prendre, une porte à franchir, qu’elle fut soulevée sans cérémonie.
Évidemment qu’elle ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux. Bien sûr que sa main vint automatiquement serrer le tissu au niveau du torse et si elle n’eut aucun son, elle serra un instant les dents.
- Oooh, vous ! finit-elle par s’amuser.
Ce n’était pas tous les soirs qu’on prenait au sens littéral le terme « enlever quelqu’un ». Ses bras se refermèrent plus doucement autour du cou, jouant le jeu de ce voyage bien particulier tandis qu’elle venait masser doucement la nuque et la tête de son cavalier de ce soir, ne touchant plus le sol pour cette nuit-là. C’était le projet, l’intention.
Elle fit en sorte qu’il ne le regrette pas. Active, joueuse, réclamant son entière attention pour elle seule. Comment ne pas profiter d’une telle énergie après tout. Jusqu’à ce que le feu ne finisse par faiblir, contenté, que l’ouragan ne laisse place à un silence… Et que la maîtresse des lieux ne trouve sa place à califourchon sur son hôte du jour, sans autre protection que sa chevelure.
- Comment vous sentez-vous ? finit-elle par chuchoter, tendre, intime.
Pure curiosité, tandis que les doigts fins glissaient doucement, léger, sur la peau offerte, que son regard ne quittait pas le sien, traçant des symboles sans sens, des lignes imaginaires, parfois celle des muscles. Avant qu’elle ne se penche comme pour lui ravir un baiser, simplement pour déposer ses lèvres justes à côté et offrir un sourire presque désolé en retour.
- Suis-je parvenue à contenter votre cœur ce soir ? ronronna-t-elle, presque allongée sur lui.
Définitivement joueuse ce soir. Mais comment ne pas l’être avec un tel partenaire ?
No Tomorrow
Il n’y avait qu’en ces lieux que les hommes pouvaient se permettre ses gestes. Que les jeunes femmes se contentaient de sourire en sentant un bras se coller un peu trop contre elle, à caresser le visage lorsqu’une joue vint rencontrer sa consoeur, à avoir un sourire prononcé sur les lèvres lorsqu’elle sentit le mouvement léger des cordons de sa tenue, qu’elle sent le contact contre sa gorge. Elle n’est pas de celle qui rougie ou se gêne de ces démonstrations au contraire. Elle est fière et heureuse d’être la cible de toutes ses attentions, de ces compliments, des désirs.
Elle n’eut que le temps de lui souffler une indication, une direction à prendre, une porte à franchir, qu’elle fut soulevée sans cérémonie.
Évidemment qu’elle ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux. Bien sûr que sa main vint automatiquement serrer le tissu au niveau du torse et si elle n’eut aucun son, elle serra un instant les dents.
- Oooh, vous ! finit-elle par s’amuser.
Ce n’était pas tous les soirs qu’on prenait au sens littéral le terme « enlever quelqu’un ». Ses bras se refermèrent plus doucement autour du cou, jouant le jeu de ce voyage bien particulier tandis qu’elle venait masser doucement la nuque et la tête de son cavalier de ce soir, ne touchant plus le sol pour cette nuit-là. C’était le projet, l’intention.
Elle fit en sorte qu’il ne le regrette pas. Active, joueuse, réclamant son entière attention pour elle seule. Comment ne pas profiter d’une telle énergie après tout. Jusqu’à ce que le feu ne finisse par faiblir, contenté, que l’ouragan ne laisse place à un silence… Et que la maîtresse des lieux ne trouve sa place à califourchon sur son hôte du jour, sans autre protection que sa chevelure.
- Comment vous sentez-vous ? finit-elle par chuchoter, tendre, intime.
Pure curiosité, tandis que les doigts fins glissaient doucement, léger, sur la peau offerte, que son regard ne quittait pas le sien, traçant des symboles sans sens, des lignes imaginaires, parfois celle des muscles. Avant qu’elle ne se penche comme pour lui ravir un baiser, simplement pour déposer ses lèvres justes à côté et offrir un sourire presque désolé en retour.
- Suis-je parvenue à contenter votre cœur ce soir ? ronronna-t-elle, presque allongée sur lui.
Définitivement joueuse ce soir. Mais comment ne pas l’être avec un tel partenaire ?