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L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE
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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019
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Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019
Quête personnelle
JUILLET 1590
C'était une soirée comme les autres, ou presque.
Sans bien vous expliquer pourquoi, vous pressentiez que quelque chose allait se passer, aussi vous n'étiez pas tranquille. Quel était cet effroi qui vous prenait aux tripes ? Sans doute une intuition bien placée.
Ou peut-être, tout simplement, le fait d'avoir vu des miliciens rodés prêts de votre maison close, aussi.
Quoi qu'il en soit, vous êtes allé vous terrez dans votre bureau personnel, justifiant une migraine pour ne pas être importunée par qui que ce soit.
C'est là, en pénétrant dans la pièce, que votre pressentiment vous est revenu en pleine figure.
Un homme gît là, assis près du meuble faisant office de bureau. Il saigne et à l'air en bien mauvais état. A la tenue de la pièce, vous devinez qu'il est probablement rentré en trombe par la fenêtre avant de refermer cette dernière après son passage pour venir presque s'étaler contre votre mobilier.
Vous connaissez cet homme. André.
Un vampire ne mourra pas pour si peu, mais bon sang, pour que lui-même soit dans un tel état, que c'est-il passé ?!
"... Salut Lorelei. Comment ça va depuis l'temps ?"
Il rit, d'un rire sans joie.
Lorelei
inventaire
Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2319
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil
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Quête
Soirée bien étrange que celle-ci où les mauvaises nouvelles s’enchaînaient sans qu’on ne puisse les empêcher. De ces jours où elle voyait passer de gens qu’elle ne désirait pas voir, certains clients même de son établissement, d’autre simplement venu jouer les empêcheurs de tourner en rond. Elle en avait eut assez de s’en occuper, avait passé sans remord le flambeau avant de se retirer, ses longues jupes volant derrière elle comme à son habitude.
Elle trouverait bien à s’occuper. Ce n’était pas comme si gérer une maison close était paisible. Aussi avait-elle tout naturellement pris le chemin de son bureau.
Quelle ne fut pas sa surprise, tandis qu’elle se figeait à l’entrée de la pièce, de voir un visage familier dans un état déplorable.
Elle referme doucement la porte derrière elle, referme sa prise sur la bougie qu’elle tient pour l’éclairer. Et en une fraction de seconde, elle est sur lui.
- Mon cher André…
La bougie est posée sur le meuble, tandis qu’elle vient aider André à se redresser, jauge les blessures. Et tout ce sang. Ce sang. Elle en aurait envie de vomir, si elle n’était pas occupée à coller une tape légère sur le haut du crâne de son hôte, boudeuse quant à son attitude.
- Ha. André. Je passerai sur cette mauvaise plaisanterie parce que je suis soulagée de vous voir mais de grâce, mon cœur bat déjà suffisamment lentement pour que vous ne lui fassiez rater quelques battements supplémentaires.
Et le voilà qu’elle le traine d’autorité pour s’asseoir sur le siège du bureau et s’occupe de ses blessures. Certes ces jours ne sont pas en danger, mais il était hors de question qu’elle ne cherche pas à apaiser ses maux, quitte à sacrifier de précieux morceaux de sa robe. De toute façon elle était déjà pleine de sang, elle était donc perdue.
- Mais ciel, voici un spectacle pour le moins déroutant très cher. Loin de ceux auxquels j’ai été habitués.
Sans doute sacrifierait-elle son mouchoir pour le rendre plus présentable aussi. Avant de se redresser pour s’assurer que fenêtre et porte sont bien verrouillées et que par conséquent, leur tranquillité est assurée, avant de revenir vers lui, l'inquiétude bien présente sur ses traits tandis qu'elle se réinstalle à ses côtés.
- Dois-je ramener quelque chose ou m’attendre à une désagréable intrusion pendant la durée de cette visite? souffle-t-elle comme une confidence, que puis-je faire?
Elle trouverait bien à s’occuper. Ce n’était pas comme si gérer une maison close était paisible. Aussi avait-elle tout naturellement pris le chemin de son bureau.
Quelle ne fut pas sa surprise, tandis qu’elle se figeait à l’entrée de la pièce, de voir un visage familier dans un état déplorable.
Elle referme doucement la porte derrière elle, referme sa prise sur la bougie qu’elle tient pour l’éclairer. Et en une fraction de seconde, elle est sur lui.
- Mon cher André…
La bougie est posée sur le meuble, tandis qu’elle vient aider André à se redresser, jauge les blessures. Et tout ce sang. Ce sang. Elle en aurait envie de vomir, si elle n’était pas occupée à coller une tape légère sur le haut du crâne de son hôte, boudeuse quant à son attitude.
- Ha. André. Je passerai sur cette mauvaise plaisanterie parce que je suis soulagée de vous voir mais de grâce, mon cœur bat déjà suffisamment lentement pour que vous ne lui fassiez rater quelques battements supplémentaires.
Et le voilà qu’elle le traine d’autorité pour s’asseoir sur le siège du bureau et s’occupe de ses blessures. Certes ces jours ne sont pas en danger, mais il était hors de question qu’elle ne cherche pas à apaiser ses maux, quitte à sacrifier de précieux morceaux de sa robe. De toute façon elle était déjà pleine de sang, elle était donc perdue.
- Mais ciel, voici un spectacle pour le moins déroutant très cher. Loin de ceux auxquels j’ai été habitués.
Sans doute sacrifierait-elle son mouchoir pour le rendre plus présentable aussi. Avant de se redresser pour s’assurer que fenêtre et porte sont bien verrouillées et que par conséquent, leur tranquillité est assurée, avant de revenir vers lui, l'inquiétude bien présente sur ses traits tandis qu'elle se réinstalle à ses côtés.
- Dois-je ramener quelque chose ou m’attendre à une désagréable intrusion pendant la durée de cette visite? souffle-t-elle comme une confidence, que puis-je faire?
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Quête personnelle
JUILLET 1590
André se laisse mener sans résister. "Ahah, tu en as toujours de bonnes, Loreleï..."
Il soupire et se réinstalle un peu mieux sur la chaise. "Non, pas de visites."
Il se tait un instant puis reprend, laissant son regard rougit se planter dans celui de la jeune femme. "Mais j'ai effectivement des choses à te dire, que je t'ai caché trop longtemps." Il se masse la nuque, mal à l'aise. "Pardon, je sais que c'est soudain et probablement que tu ne comprends pas un traitre mot de ce que je suis en train de baragouiner... Mais c'est important. Les miliciens qui m'ont donné la chasse ce soir m'ont fait réaliser que si je ne te disais pas tout maintenant, je n'en aurais peut-être plus l'occasion à l'avenir, alors..."
Il montre le bureau et la chaise assortie à ce dernier. "Je t'en prie, installe-toi, nous risquons d'en avoir pour un moment." Et un dernier détail lui saute aux yeux. "Oh, et si Hli-.... Si Mélusine pouvait rester en dehors de ça pour le moment, j'apprécierai. Elle n'est pas encore au courant que je suis de retour en ville."
Lorelei
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Quête
Des yeux rouges… Elle en connait la signification mais ne fait aucun commentaire dessus tandis qu’elle termine de rendre André plus « présentable ». Lorelei retint un soupir tandis qu’elle gardait le silence sur ce que pouvait bien fabriquer l’homme qui semblait si proche et pourtant si inatteignable. Règle implicite que de ne pas fouiner son nez là où il ne devait pas être.
- Et bien… Que de secret, souffla-t-elle doucement, tandis qu’elle se redresse et bouge pour rejoindre une autre chaise.
Penchée sur un côté de la chaise, un bras là maintenant en équilibre sur un des accoudoirs de la chaise. D’un mouvement presque inconscient, insignifiant, elle remit correctement la robe qu’elle portait.
- Et je te rappelle que je ne fais que de de la suppléance en l’absence du propriétaire légitime, gémie-t-elle doucement.
Une manière de faire comprendre qu’elle s’inquiétait ? Peut-être, mais elle n’en montrera pas plus tandis qu’elle réaffirme sa position, plus droite et maîtresse des lieux que jamais. Et si la mention de Mélusine sembla l’ennuyer profondément, elle se contenta de hocher la tête. De toute façon elle n’était pas réputée pour parler d’autre chose que de la maison close et ce qui s’y passait.
- Je t’écoute André. Alors pourrais-je t’offrir un repas chaud afin de te remplir le ventre.
- Et bien… Que de secret, souffla-t-elle doucement, tandis qu’elle se redresse et bouge pour rejoindre une autre chaise.
Penchée sur un côté de la chaise, un bras là maintenant en équilibre sur un des accoudoirs de la chaise. D’un mouvement presque inconscient, insignifiant, elle remit correctement la robe qu’elle portait.
- Et je te rappelle que je ne fais que de de la suppléance en l’absence du propriétaire légitime, gémie-t-elle doucement.
Une manière de faire comprendre qu’elle s’inquiétait ? Peut-être, mais elle n’en montrera pas plus tandis qu’elle réaffirme sa position, plus droite et maîtresse des lieux que jamais. Et si la mention de Mélusine sembla l’ennuyer profondément, elle se contenta de hocher la tête. De toute façon elle n’était pas réputée pour parler d’autre chose que de la maison close et ce qui s’y passait.
- Je t’écoute André. Alors pourrais-je t’offrir un repas chaud afin de te remplir le ventre.
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JUILLET 1590
Il détourne le regard quand le sujet de la suppléance arrive sur le tapis. C'est vrai qu'il s'était très certainement trop reposé sur elle. Et ce n'était pas prêt de changer s'il poursuivait ses recherches. Alors autant tout lui racontait. De toute manière, elle ne lui en voudrait pas - de trop -, pas vrai ? Il l'espérait.
Un sourire ourle ses lèvres à la mention du repas. "Un imbécile au sang chaud sera parfait, mais je vais d'abord te dire ce que j'ai à te dire et après j'irais chasser." Il pouvait encore tenir. "Alors, voilà..." André déglutit, pas certain de ce qu'il est en train de faire. Et pourtant... Pourtant il le doit.
"J'ignore si tu le sais, mais Mel et moi avons eu trois enfants. Pour plusieurs raisons, il nous fallu les laisser en lieu sûr, loin de nous. Mais les choses ne se sont... pas passées comme prévues. Les petits ont disparu. C'est pour cela que j'ai fini par partir à leurs recherches. Mais pas que... Car vois-tu, Mel a eu deux autres enfants, d'une précédente union. Je sais que leur absence lui pèse aussi alors en parallèle, j'ai essayé de leur remettre la main dessus car même si je n'en dis pas toujours autant, j'aime Mel' du plus profond de moi-même. Notre relation a beaucoup changé depuis que nous nous sommes rencontrés mais... Bref." Il se masse la nuque et Lorelei pourra voir la tristesse dépeindre son regard rougit. "J'ai trouvé ses mômes. Ils sont vivants et de ce que j'ai pu voir, en bonne santé."
Là, il ose à peine regarder la belle dame dans les yeux. "Mais je n'ai pas revu que ces deux là..." Il inspire, expire non sans lourdeur. "Lorelei, j'ai revu une personne que je ne pensais plus revoir en vie." Cette fois il soutient son regard. "C'était ta mère. Ta vraie mère."
Lorelei
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Elle ne comprit pas exactement où était censé mener tout cela. Passé la surprise d’apprendre que la raison pour laquelle Mélusine avait été si inflexible à s’imposer dans la maison était un passif plus que poussé avec André, passé aussi la compréhension que ce n’était pas son manque de charme qui avait poussé l’homme à la repousser à l’époque et si elle ignorait aussi que tout ceci formait une bien étrange famille (ha, mais qui était-elle pour juger. Elle n’avait pas le temps pour ça). Elle se contenta de fixer l’autre vampire, se demandant à quel moment il allait lui annoncer que sa recherche terminée, il allait revenir et reprendre les commandes.
Ha. Non, elle n’était pas prête. Pas prête pour le regard fuyant si… non-caractéristique d’André, pas prête pour l’hésitation qui précéda finalement la bombe qui explosa.
- C’est impossible, fusa la réponse, immédiate, qui n’entendait pas de refus.
Ses parents, elle les avait quittés il y a bien longtemps. Pas en mauvais terme, d’autant qu’elle s’était bien gardée d’avouer le chemin qu’elle avait arpenté depuis leurs séparations. C’était contenté de quelques visites, avec des cadeaux comme preuve de la réussite de ses projets. Et puis finalement…
- Si ma mère était vivante, je n’ose même pas imaginer l’état dans laquelle elle serait, fit-elle, un air alarmé sur le visage.
Non, une vie pour personne que d’être encore en vie dans un corps où tout mouvement était douloureux, où l’esprit commençait à s’étioler dangereusement et où tout ce que l’on pouvait faire s’était contempler les autres en se rappelant de ce qui avait été et ne pouvait plus être.
- Je ne comprends pas très bien où tu veux en venir…
Quel rapport avec son retour en catastrophe, avec ses recherches, avec Mélusine ? Et puis d’abord…
- Comment peux tu être sûr de cette information ?
Elle n’avait pas souvenir de lui avoir jamais présenté sa mère, après tout.
Ha. Non, elle n’était pas prête. Pas prête pour le regard fuyant si… non-caractéristique d’André, pas prête pour l’hésitation qui précéda finalement la bombe qui explosa.
- C’est impossible, fusa la réponse, immédiate, qui n’entendait pas de refus.
Ses parents, elle les avait quittés il y a bien longtemps. Pas en mauvais terme, d’autant qu’elle s’était bien gardée d’avouer le chemin qu’elle avait arpenté depuis leurs séparations. C’était contenté de quelques visites, avec des cadeaux comme preuve de la réussite de ses projets. Et puis finalement…
- Si ma mère était vivante, je n’ose même pas imaginer l’état dans laquelle elle serait, fit-elle, un air alarmé sur le visage.
Non, une vie pour personne que d’être encore en vie dans un corps où tout mouvement était douloureux, où l’esprit commençait à s’étioler dangereusement et où tout ce que l’on pouvait faire s’était contempler les autres en se rappelant de ce qui avait été et ne pouvait plus être.
- Je ne comprends pas très bien où tu veux en venir…
Quel rapport avec son retour en catastrophe, avec ses recherches, avec Mélusine ? Et puis d’abord…
- Comment peux tu être sûr de cette information ?
Elle n’avait pas souvenir de lui avoir jamais présenté sa mère, après tout.
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Il soupire et se passe une main sur le visage. "Évidemment, je me doutais que tu ne me croirais pas sur paroles..." Pourtant, alors qu'il reprend une inspiration sans doute plus difficile qu'il ne voudra l'admettre, il se redresse pour venir s'adosser à la chaise. "Ta mère n'était pas humaine, Lorelei. C'était une infant, née d'une vampire de sang-pur et d'un humain - un pirate, plus précisément. Tu es venue au monde comme une humaine. C'est rare, mais ça peut arriver. Et puisque tes parents menaient une vie... Dangereuse, disons, ils ont jugé plus prudent pour toi de te placer dans une famille humaine, loin d'eux."
Lentement, il vient entremêler ses doigts les uns aux autres. "Ils ne l'ont pas bien vécu. Ni ta mère, ni ton père. Mais c'était pour te protéger, alors..." Une nouvelle inspiration. "Ta mère t'a confié à moi et puisqu'elle me faisait confiance, m'a laissé te trouver une famille en Bavière."
Lorelei
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Quête
- Enfin tu dois admettre que cela parait invraisemblable.
Et ce qui vint après… L’était encore plus. Un pirate, une vampire… ? Cela ressemblait fortement aux histoires d’amour à l’eau de rose que les filles se racontaient pour partager le temps lors d’une journée. De celles mêmes que Lorelei avait pu écouter et raconter en espérant un jour pouvoir vivre quelque chose de similaire. Mais tout ceci était derrière elle depuis longtemps, depuis que la rude réalité des choses l’avait rattrapée.
- Et en admettons… elle ferme un instant les yeux, passe son pouce et son index sur le front, admettons que j’accepte ce que tu me dis… Que veux tu que ça me fasse ?
Quel intérêt de faire crasher les quelques certitudes qu’elle pouvait avoir conservé de sa première vie. Quel intérêt pour elle de voir sa mère autrement que comme « maman », son père comme autre chose que « papa » pour une histoire à dormir debout qui ne changerait ni sa vie, ni son avenir. Parce qu’elle ne l’autoriserait de toute façon pas.
- Je ne vais pas tout plaquer pour partir à la rencontre d’inconnus qui voguent sur les mers. Comme moi ils ont fait le choix de vivre leurs vies.
Elle ne discuterait pas ces choix, ne porterait pas plus de jugement. Ce qui était fait était fait.
- Alors quoi ? Dois je t’appeler Parain ou quelque chose de ce genre ? plaisanta-t-elle, tandis qu’elle posait son visage dans la paume de sa main, c’est pour cela que tu as pris tous ces risques pour revenir ?
Et ce qui vint après… L’était encore plus. Un pirate, une vampire… ? Cela ressemblait fortement aux histoires d’amour à l’eau de rose que les filles se racontaient pour partager le temps lors d’une journée. De celles mêmes que Lorelei avait pu écouter et raconter en espérant un jour pouvoir vivre quelque chose de similaire. Mais tout ceci était derrière elle depuis longtemps, depuis que la rude réalité des choses l’avait rattrapée.
- Et en admettons… elle ferme un instant les yeux, passe son pouce et son index sur le front, admettons que j’accepte ce que tu me dis… Que veux tu que ça me fasse ?
Quel intérêt de faire crasher les quelques certitudes qu’elle pouvait avoir conservé de sa première vie. Quel intérêt pour elle de voir sa mère autrement que comme « maman », son père comme autre chose que « papa » pour une histoire à dormir debout qui ne changerait ni sa vie, ni son avenir. Parce qu’elle ne l’autoriserait de toute façon pas.
- Je ne vais pas tout plaquer pour partir à la rencontre d’inconnus qui voguent sur les mers. Comme moi ils ont fait le choix de vivre leurs vies.
Elle ne discuterait pas ces choix, ne porterait pas plus de jugement. Ce qui était fait était fait.
- Alors quoi ? Dois je t’appeler Parain ou quelque chose de ce genre ? plaisanta-t-elle, tandis qu’elle posait son visage dans la paume de sa main, c’est pour cela que tu as pris tous ces risques pour revenir ?
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Quête personnelle
JUILLET 1590
André secoue la tête. "Tu ne comprends pas, Lorelei." Une courte pause, comme s'il hésitait. "Je vais te donner la plupart les détails dont je dispose. La suite dépendra de toi." Ses yeux se fixe sur la bibliothèque, comme si cela lui permettait d'ancrer son regard quelque part. "Ta mère n'était pas seulement la fille d'une vampire sang-pur et d'un humain pirate. Ta grand-mère était issue de l'illustre famille Törne. Enfin, illustre... C'est ce que disent les rares légendes qui courent encore sur eux. Les Törne n'étaient pas seulement de grands vampires, ils étaient aussi parmi les premiers."
Là, son regard glisse sur celui de Lorelei. Il n'y a plus d'hésitation. "Les Törne n'étaient autre que l'une des sept premières familles vampiriques au monde. Ta mère ne s'est pas confiée davantage à moi à ce sujet, mais son sang, et donc, le tien par extension, était très recherché. En soit tu peux te considérer comme une princesse vampire, si tu préfères. La comparaison n'est pas tout à fait exacte, mais c'est celle qui me vient en premier en tête. Saches juste que si tu le voulais, tu pourrais assoir ta légitimité dans le monde de la nuit très facilement. De l'autre côté, ce sang te met en danger, que tu décide de l'utiliser ou non." André vient ensuite se passe une main sur le visage, comme dépité. "Et dire qu'elle m'avait fait jurer de te tenir éloigner du monde de la nuit... J'aurais échoué sur toute la ligne."
Il se relève finalement et, se dirigeant vers la bibliothèque, en dégage quelques livres pour laisser apparaitre le bois du fond du meuble. Là, avec une précision chirurgicale et une force indéniable, il perce le bois d'un coup de poing et traverse une partie du mur de derrière. Lorsqu'André en retire sa main, il tient un objet suffisamment volumineux pour encombrer toute sa paume. Sans faire de manières, il revient vers le bureau de Lorelei et y pose ce qui semble être une bougie d'une taille conséquente.
"Comprends moi bien, Lorelei, je ne cherche pas à t'influencer. Ton destin t'appartient. Mais ne va pas croire que tes parents t'ont abandonné, car rien n'est plus éloigné de la vérité que cela. Ils t'aimaient et la décision de se séparer de toi à été l'une des plus difficile qu'ils eurent à prendre. Ta grand-mère voulait récupérer ta mère par tous les moyens afin d'en faire son héritière légitime et qu'elle reprenne la famille, ce que ta mère a toujours refusé. Elle a fini par craindre qu'à défaut de la récupérer, elle vienne pour toi. Voici pourquoi ils t'ont confié à moi. Et crois-moi, pour avoir croisé la route de ta grand-mère une fois dans ma vie seulement... Je peux te dire que peu d'êtres en ce monde m'ont autant terrifié qu'elle avec un seul regard."
Il pousse ensuite la bougie vers la jeune femme. "Ta mère m'a demandé de cacher un objet précis lui appartenant ainsi que des explications papier qu'elle te destinait dans un endroit où personne n'aurait l'idée de venir les chercher. J'en ai fais une bougie. Au fond de cette dernière ce trouve un coffret miniature contenant ce dont je te parle. Libre à toi de l'allumer pour la faire fondre, de la détruire ou de ne jamais rien en faire. Si je te dis tout ça, Lorelei, c'est parce que j'ai cru mourir ce soir. Et je m'en serais voulu de te laisser dans l'ignorance de quelque chose qui pourrait être une épée de Damoclès au dessus de ta tête. Tu mérites de savoir. Et puis, par respect pour ta mère, qui était mon amie, je voulais au moins essayer de rattraper mon échec d'une manière ou d'une autre."
Enfin il fait un pas en arrière et se tient le crâne. "Bien... Il ne m'appartient plus de t'en dire davantage, maintenant c'est de ton choix dont il est question. Prends le temps de peser le pour et le contre, mais réfléchis-y au moins un peu. Nous pourrons en rediscuter à ce moment-là. Me concernant, je vais aller chasser un voleur ou un vaurien quelconque histoire de me refaire en sang, puis j'irais dormir au sous-sol." André se dirige alors vers la porte et, avant de l'ouvrir, décerne quelques paroles à Lorelei. "Ta mère est en vie et elle est ici, à Paris. Je sais ce que j'ai vu, même si ce ne fut que de loin. Tu m'as semblé seule, Lorelei... Pardonnes-moi si je me suis trompé mais... J'ai pensé que d'avoir un ancrage du genre pourrait être une bonne chose pour toi. Si tu tiens à la rencontrer, cherche une Flora. C'était son nom, enfin... L'un de ses noms, dira-t-on. Et si tu ne la trouve pas, cherche un certain Inesis. C'était aussi un ami de ta mère, vampire mordu de son état. Il l'a sans doute bien plus côtoyé que moi après ta naissance, je pense. Sur ce, je te souhaite une bonne nuit, ma petite."
Il quitte les lieux.
Lorelei
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Quête
Il n’y a aucun sourire lorsqu’elle l’écoute. Lorelei se montre mortellement sérieuse, les doigts repliés devant sa bouche pour s’imposer le silence, tandis que les informations délugent sur sa tête. Un nom qui ne faisait absolument rien résonner dans ses entrailles, une famille d’originel dont elle devinait simplement qu’il était une question de puissance.
Qu’est ce qui ne l’était pas, en réalité ?
Et tout aussi muette elle l’est, tandis qu’il continue, encore et encore, tout cela faisant de moins en moins de sens au fur et à mesure qu’il progressait dans son histoire. Son regard glissa un instant sur la bougie avant de revenir à l’homme, et elle n’eut pas le temps de réagir qu’il la quittait une nouvelle fois, avec la simple promesse implicite qu’il reviendrait pour quelques heures.
- Et qu’est ce que je suis censée faire de tout cela au juste ? Si tout ceci était si important il aurait fallu m’en parler bien plus tôt, souffla-t-elle, las, tandis qu’elle observait l’objet toujours posée sur son bureau.
Finalement, par un simple tic, elle remit les gants qu’elle portait en place, avant qu’elle ne referme ses doigts sur l’objet rouge, la ramenant vers elle, sans cesser de la fixer.
Un pop audible fut tout ce qu’elle eut, lorsqu’elle l’ouvrit. La bougie ne sentait rien.
- Tu n’es qu’un idiot André. Mais je reconnais au moins que tu as gardé un certain sens du spectacle.
Elle se pencha, la mèche de la bougie venant rencontrer sa consœur pour ne se séparer que lorsqu’elle fut enflammée à son tour. Gardant la bougie dans la main, le regard de la Dame blanche se posa sur la flamme, tandis qu’elle remontait ses jambes pour les replier contre son torse. Son menton trouva sa place sur ses genoux et elle utilisa son bras libre pour enserrer ses jambes, l’autre tenant toujours l’objet.
- Tout ce que je demandais moi, c’était de pouvoir m’amuser, fit-elle d’une voix basse, accompagnée d’une moue.
Elle ne bougera pas plus, regardant la bougie se consumer avec le temps, jusqu’à ce qu’elle ne termine de fondre, indifférente au reste.
Elle avait son temps.
Qu’est ce qui ne l’était pas, en réalité ?
Et tout aussi muette elle l’est, tandis qu’il continue, encore et encore, tout cela faisant de moins en moins de sens au fur et à mesure qu’il progressait dans son histoire. Son regard glissa un instant sur la bougie avant de revenir à l’homme, et elle n’eut pas le temps de réagir qu’il la quittait une nouvelle fois, avec la simple promesse implicite qu’il reviendrait pour quelques heures.
- Et qu’est ce que je suis censée faire de tout cela au juste ? Si tout ceci était si important il aurait fallu m’en parler bien plus tôt, souffla-t-elle, las, tandis qu’elle observait l’objet toujours posée sur son bureau.
Finalement, par un simple tic, elle remit les gants qu’elle portait en place, avant qu’elle ne referme ses doigts sur l’objet rouge, la ramenant vers elle, sans cesser de la fixer.
Un pop audible fut tout ce qu’elle eut, lorsqu’elle l’ouvrit. La bougie ne sentait rien.
- Tu n’es qu’un idiot André. Mais je reconnais au moins que tu as gardé un certain sens du spectacle.
Elle se pencha, la mèche de la bougie venant rencontrer sa consœur pour ne se séparer que lorsqu’elle fut enflammée à son tour. Gardant la bougie dans la main, le regard de la Dame blanche se posa sur la flamme, tandis qu’elle remontait ses jambes pour les replier contre son torse. Son menton trouva sa place sur ses genoux et elle utilisa son bras libre pour enserrer ses jambes, l’autre tenant toujours l’objet.
- Tout ce que je demandais moi, c’était de pouvoir m’amuser, fit-elle d’une voix basse, accompagnée d’une moue.
Elle ne bougera pas plus, regardant la bougie se consumer avec le temps, jusqu’à ce qu’elle ne termine de fondre, indifférente au reste.
Elle avait son temps.
L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE
inventaire
Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019
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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019
Quête personnelle
JUILLET 1590
La bougie aura mit quarante-cinq heures à se consumer presque entièrement. S'il reste encore de quoi alimenter la mèche avec un fond de cire, le petit coffret promis par André fini par apparaître. A ses côtés, une sorte de bijou de type gourmette, encore un peu prise dans la cire rougeâtre. Il y a des gravures sur l'envers mais la cire encombre la lecture et risque de la retirer avec une lame ou des ongles risquerait d'endommager le bijou.
A l'intérieur du coffret, des lettres; ou plutôt, des écrits. Deux, pour être précis.
Voici le premier :
"[Date illisible par une trace d'eau séchée], depuis le Domaine de Saint-Louis.
A notre fille,
Ton père se joint à moi pour coucher sur papier notre détresse de devoir nous séparer de toi. Ma chérie, si tu savais comme nous t'aimons. Si tu savais comme il est impossible pour moi de m'imaginer bien vivre ce que nous nous apprêtons à faire, avec regret. Lorelei, tu es ce qui me sois arrivé de plus beau dans ma courte vie et si je dois te quitter, ce n'est que pour te protéger. Je souhaite de tout mon cœur pouvoir te retrouver un jour, si l'occasion m'en est donné.
Et si à tout hasard ton père et moi devions être en retard, viens nous retrouver. Rien ne nous ferait plus plaisir que cela.
Que la vie te sois douce, mon trésor.
Nous t'aimons.
Flora & Annibal Kirasten."
Le second :
"Annibal est mort. Je sais que je devrais probablement essayer de retrouver ma fille, mais je suis terrifiée de voir ce qui a pu lui arriver avec l'avancement des années. Si je suis une infant, elle est née humaine et le temps n'a pas autant d'emprise sur moi qu'il pourrait en avoir sur elle. J'ai encore le visage de l'adolescence, mais qu'en est-il de ma petite ? Je ne pourrais supporter de perdre sous mes yeux une autre personne chère à mon cœur.
Ma maîtresse s'en retournera forcément en Angleterre lorsqu'il lui demandera d'abréger sa vie et j'ignore ce que fera Mezariel maintenant qu'Allister est de plus en plus fatiguée par la vie. Les enfants dont il prétend avoir la paternité ne lui rendent pas la chose facile, je leur avais bien dit de ne jamais leur dire la vérité... Qu'importe.
Elle m'a bien proposé de la suivre en Angleterre mais je crois que je suis simplement trop fatiguée. Je ne m'imaginais pas pouvoir un jour ressentir autant d'amour pour une tierce personne. Si cet amour doit m'emporter, qu'il en soit ainsi. Ma mère essaie toujours de m'emmener avec elle et je n'aurais plus la force mentale de lui résister, à ce rythme.
Inesis a accepté de m'aider à mourir. Je lui donne volontiers tout mon sang.
J'ai caché tous les reliquats que j'ai pu rassembler au sujet de mon père sur son bateau, lequel appartient désormais à d'autres. A la faveur de la nuit, j'ai été dissimuler les derniers secrets de mes origines dans la figure de proue du Camila. J'aimais m'y cacher lorsque j'étais enfant. Espérons que cette figure-là dissimule bien ce que je lui ai confié ou qu'elle coule avec.
J'ignore si je foulerai un jour cette terre sous une autre apparence, mais si tel venait à en être le cas, je souhaiterais de tout mon cœur tous les retrouver également.
Je suis navrée d'avoir fait tant de mauvais choix.
Je vous aime.
Flora de Gévaudan."
Deux petits portraits en calisson tombent de la dernière lettre. Lorelei pourra deviner qu'il s'agissait de ses parents, quand bien même la figure féminine est abimée par la cire et donc, non-identifiable présentement.
Lorelei
inventaire
Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2319
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil
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Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
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Pièces : 2319
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil
Quête
Elle ne sut exactement si elle devait se réjouir ou non de trouver le coffret promis. Elle soupira en refermant les mains sur sa récompense, n’eut pas réellement la force de s’agacer de cette méthode originale qui eut le mérite de lui laisser une partie des informations hors de sa portée. André… Vraiment…
Elle observa le bijou, avant de finalement ouvrir le coffret, en tira les lettres qu’elle lut bien sûr. N’en compris que si on lui avait fait la promesse de nouveaux parents, ce n’était que pour lui faire comprendre qu’elle ne les rencontrerait probablement jamais. Heureusement pour la vampire qu’elle n’était pas sujette à la frustration. Au final, tout cela était fort ridicule, et elle estima ne pas avoir le temps pour un potentiel jeu de piste.
Après tout, le meilleur moyen de se protéger si danger il y avait, était de continuer à vivre dans son coin sans chercher à se mêler à tout cela. Qui pourrait lui mettre la main dessus, elle qui était si différente des portraits présentés dans le médaillon.
Aussi les objets furent soigneusement ranger, cacher à nouveau par la maîtresse des lieux.
Elle se vengerait pour tous ces désagréments qui l’avaient occupé pendant ces deux derniers jours.
Peut être vendrait-elle le retour d’André à sa chère compagne tient.
Elle observa le bijou, avant de finalement ouvrir le coffret, en tira les lettres qu’elle lut bien sûr. N’en compris que si on lui avait fait la promesse de nouveaux parents, ce n’était que pour lui faire comprendre qu’elle ne les rencontrerait probablement jamais. Heureusement pour la vampire qu’elle n’était pas sujette à la frustration. Au final, tout cela était fort ridicule, et elle estima ne pas avoir le temps pour un potentiel jeu de piste.
Après tout, le meilleur moyen de se protéger si danger il y avait, était de continuer à vivre dans son coin sans chercher à se mêler à tout cela. Qui pourrait lui mettre la main dessus, elle qui était si différente des portraits présentés dans le médaillon.
Aussi les objets furent soigneusement ranger, cacher à nouveau par la maîtresse des lieux.
Elle se vengerait pour tous ces désagréments qui l’avaient occupé pendant ces deux derniers jours.
Peut être vendrait-elle le retour d’André à sa chère compagne tient.
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