Il s’était donné une mission et allait tout faire pour la mener à bien. Maintenant qu’il était officiellement au chômage, il ne manquait pas de temps libre, en plus. Et retourner voir le nouveau Duc de Bourgogne n’était assurément pas une bonne idée s’il voulait être discret. Bon, il faudrait quand même qu’il refasse surface un de ces quatre pour éviter des rumeurs continuelles sur le Maréchal, après tout.

Mais pas maintenant.

Céline ayant des yeux et des oreilles partout, il avait donc bien entendu su qu’une arène illégale c’était établie tout près d’où il se trouvait – plus ou moins. Alors, la bouche en cœur, il se présenta à l’entrée, dégaina son bras pour qu’une lame en argent et en cuivre soit apposée sur sa peu – des fois qu’on le prenne pour une créature… - et, le test ayant réussi hait la main, entra en soufflant un baiser au gardien déjà dégouté de sa présence. Parfait. Ce n’était pas parce qu’il pouvait être discret qu’il devait forcément se laisser marcher dessus, oh…

Ses yeux glissèrent sur l’arène centrale ou deux créatures se déchiraient pour leurs maîtres. Triste spectacle que voici, mais Céline n’était pas là pour ce genre de choses. Il se faufila avec agilité dans les zones moins peuplées de cet endroit et se mit à chercher quelque chose dans les différentes cages qu’il voyait. Lui-même ne savait pas trop ce qu’il cherchait mais bon, sur un coup de chance…

Peut-être fut-ce là son coup de chance, justement, car ses oreilles captèrent un son. Et pas n’importe lequel. Une chanson. Sa chanson. Leur chanson.
Impossible, il n’arrivait pas à en croire ses sens. Céline tourna la tête dans tous les sens, jusqu’à apercevoir dans un endroit presque laissé à l’abandon une cage. Avec quelqu’un à l’intérieur. « Impossible… »

Il aurait pourtant reconnu ce faciès entre mille. Alors, s’accroupissant près de la cage, il déglutit avant de prononcer un nom qu’il n’aurait jamais cru ré invoquer un jour. « Misha… ? C’est toi ? »

Evidemment. Il aurait dû s’en douter. Mais il ne pouvait que regarder, impuissant, le résultat de son manque de discernement. « Hey, hey, hey… Du calme, du calme… » Sa voix essaie de se faire douce mais il voit bien l’argent qui brûle la peau du malheureux. Bon, il se doit d’agir et d’agir vite. Il ne voit qu’une solution à cela et bien qu’il n’en soit pas enchanté, il replonge un peu plus dans son passé.

« C’est moi… Соловей »

Solovey, comme dirait les gens d’ici. C’est pourtant comme cela qu’il se faisait appeler avant. Combien de temps, déjà ? Il ne sait même plus.

Prenant alors ses cheveux dans une main, Céline les attache en une queue de cheval, pour dégager son visage. « Je sais que mes cheveux ont beaucoup poussés depuis qu’on s’est vu la dernière fois mais j’espère que tu te souviens de moi malgré tout… » Il lui fait signe d’approcher en même temps. Mieux vaut ne pas trop rester collé aux barreaux de cette cage. « Як ви тут опинилися? »*

Il se voulait bienveillant.

Traduction:

Le contact des doigts du lycan ne fit pas ciller Céline. Et pourtant, au fond de lui, quelque chose s’était comme… rallumé. En quelque sorte. Il souffla tout en prenant cette main, pour essayer de la rassurer comme il le pouvait. « Non, tu n’es pas mort. » Pas encore, et heureusement… « Et oui, c’est bien moi. »

Trop de temps qu’il n’avait plus été appelé ainsi et il appréciait la sonorité de ce surnom tout particulièrement. Il lui avait manqué.
« Ne bouges pas, je vais te sortir de cette cage. » Il ne pourrait pas le tirer de l’arène, pas aujourd’hui et pas en étant simplement lui-même. Cela n’aurait fait qu’augmenter les yeux curieux sur sa personne, hors Céline était bien décidé à s’attacher à la discrétion pour le moment. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour passer plus ou moins inaperçu, mission ou pas.

Il vint tapoter sur l’épaule d’un type qu’il identifia comme étant un gardien des lieux. Ce dernier lui répondit comme on aurait adressé la parole à un sceau.
« Oui ? S’tuveux toi ? »

Merveilleux, un quasi analphabète. Mais Céline se retint de tout commentaire et à la place, engagea un sourire déstabilisant.
« Bien le bonsoir, mon brave ! Je souhaiterais changer ces quelques pièces de monnaie… » il sortit de sa poche une pleine poche de pièces rutilantes – « En échange du déplacement de cet individu vers une cage plus grande, ou il pourra se changer en loup sans se faire mal sur les barreaux en argent. De toute manière, sa forme n’a pas de quoi vous inquiéter, pas vrai ? Avec tout l’arsenal que vous avez là… » Essayer de distraire l’adversaire en le complimentant, un classique.

L’homme paru ne pas savoir sur quel pied danser. « Pourquoi t’veux ça ? »

« J’ai mes raisons. » Argumenta-t-il tout en continuant à agiter la pochette sonnante devant les yeux du garde. « Alors ? »
Le gaillard ne mis pas longtemps à se décider et poussa la petite cage – Par tous les saints ce qu’il était fort pour un humain ! – dans une plus grande, plus spacieuse. Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était déjà mieux. « Merci bien mon brave. Vous pouvez partir. »

Bénis soient les humains qui ne posaient pas de questions inutiles. Céline se dépêcha d’ouvrir la cage pour laisser Wulf sortir. « Je suis navré, j’aimerais pouvoir te faire sortir de là par moi-même mais cela semble compromis pour l’heure. J’espère que ce premier pas sera déjà un peu mieux. »

Céline ne chercha pas à éviter davantage le contact avec son ami d’autrefois et, à peine ce dernier fut-il sorti de sa cage qu’il vint l’enlacer avec douceur, comme s’il craignait de le briser. Peu importait la crasse et le reste, la vie en dessous de tout cela était plus importante à ses yeux.

« Не хвилюйся за мене, Міша. Я це переживу. » C’était dit avec toute la volonté de rassurer l’autre. Car beaucoup de choses restaient étranges aux yeux de Céline, à commencer par la principale interrogation qui lui faisait courber son attention, sa concentration. « Як ти сюди потрапив? »
* Ne t'en fais pas pour moi, Misha. Je m'en sortirai.
** Comment es-tu arrivé ici ?

Au diable la mission qu’il s’était fixé, ses priorités venaient de bouger du tout au tout pour aujourd’hui. Quelle frustration de ne pas pouvoir le tirer de là sans trop attirer l’attention… « Ти голодний ? »
* Tu as faim ?

Déjà, il voulait le protéger, aussi retira-t-il son long manteau rouge, endémique de sa personne, pour venir le poser sur les épaules de son vis-à-vis.

De nouveau, quelqu’un de sa famille à protéger. Enfin, famille était un bien grand mot, sans doute, mais c’était ce qui se rapprochait le plus du lien qui l’unissait à Misha. Sa meute à lui avait toujours été d’une totale bienveillance, que se fut-ce avec lui, Raziel ou même sa grand-mère tant aimée.

Il ne pouvait pas voir les choses autrement, quand bien même cela remontait à bien des années, maintenant. Il sentit son ami troublé, trembler et cela lui fit mal au cœur. Mais il tâcha de ne pas le montrer. Il devait être un pilier sur lequel Misha pourrait se reposer. Pas un poids qui l’entrainerait vers les profondeurs. Il n’en avait pas le droit.

Et pourtant son regard vacille, juste un instant, lorsqu’il apprend la mort de ladite meute. Oh. En réalité, il s’en était douté. Entre les chasseurs et la guerre souterraine, rien n’avait épargné les grandes familles. Pas même celle qu’il eut considéré comme la sienne, autrefois.

« Ah… » Prendre une inspiration, ne pas chanceler. Il se doutait qu’il ne pourrait jamais comprendre la souffrance dans laquelle cela avait pu plonger Misha. Raziel avait-il été au courant avant de mourir ? De quand cela datait-il ? Tant de questions qu’il ne voulut pas poser. Misha était bien assez abimé comme ça.

A la place, il resserra son étreinte, soufflant dans le cou du lycan. « Ти живий з поважної причини, Міша. »
*Tu es en vie pour une bonne raison, Misha.

Un sourire tandis qu’il s’éloigne un peu. « Подивіться, чи це не для того, щоб мене захистити! ». Puis, ses mains prennent son visage ne coupe, l’observe un peu. L’odeur du sang est toujours là, bien puissante. « Як щодо того, щоб ми почали з очищення ваших ран і всього? »
*Va savoir si ce n'est pas pour me protéger, après tout !
** Et si on commençait par nettoyer tes plaies et tout le reste ?

Vraiment, sa mission attendrait qu’il en est terminé ici.
Agile, il n’avait aucun doute sur ses capacités à trouver quelque chose pour servir ses desseins.

Spoiler:

Même si Misha lui disait des choses qui en d’autres contextes auraient pu le rassurer un peu, ce n’était présentement pas le cas. Céline secoua le doigt de gauche à droite devant les yeux de son vis-à-vis et reprit la parole de plus belle.

« Гм, не кажіть дурниць. Це найменше, що я можу зараз зробити. »
*Hum hum, ne dis pas de bêtises. C'est la moindre des choses que je puisse faire dans l'instant.

Son sourire s’étire alors comme une moue d’enfant, comme un garçon qui serait fier d’avoir réussi son dessein. De l’une de ses poches il sorti un trousseau de clefs tintantes. « У мене ще є свої казкові пальчики »
*J'ai toujours mes doigts de fée

Subtile manière d’excuser l’inexcusable, mais ici plus que n’importe où ailleurs, la fin justifiait les moyens. Céline s’éloigna d’un pas de Misha et, mettant son doigt sur sa bouche, lui intima de ne pas faire de bruit. « Не панікуйте, я обіцяю повернутися через п'ять хвилин. »
*Ne panique pas, je te promets de revenir dans cinq minutes.

Céline savait fureter, après tout il avait pris soin du précédent Duc de Bourgogne pendant des années alors pour éviter qu’un enfant ne se torde le cou lors d’une partie de cache-cache, il fallait bien être en mesure de réaliser l’irréalisable, parfois.

L’ambiance des lieux lui permettait aussi, de par son tempérament un peu sans-gêne, de se fondre dans la masse. Personne ne faisait attention à lui et c’était tant mieux. Il sortit donc de la cage qu’il reverouilla derrière lui – histoire de tenir Misha en relative sécurité – et commença à fouiller dans les autres cages vides, à proximité. Il finit par tomber sur un baluchon de vêtements, sans doute oublié là par un badauds parieurs – supposément car les effets personnels des créatures n’étaient pas gardés de la sorte.
Une bonne chose de faite.

Il tomba par hasard sur ce qu’il identifia comme une pharmacie de fortune – enfin, un endroit où était stocké le nécessaire pour soigner des blessures plus ou moins graves. Sans se faire prier, Céline embarqua une bonne poignée de bandages ainsi qu’une bassine large et fit demi-tour immédiatement en direction de la cage de Misha dans laquelle il se reglissa comme une anguille, sans éveiller de soupçons.

Posant ses trouvailles sur le sol de la cage, il désigna la bassine à Misha. « Зніміть одяг і заходьте туди, я допоможу вам прибрати це. »
*Enlèves tes vêtements et mets-toi là-dedans, je vais t'aider à nettoyer tout ça.

S’il ne pouvait pas l’extirper d’ici lui-même, il voulait au moins lui apporter un peu de confort.

« О, Міша ... » Il souffla après avoir vu les cicatrices et autres blessures sur le corps de son ami. Vraiment, le faire sortir d’ici devenait sa première priorité. Et Céline se promit de ne pas laisser traîner l’affaire. Sitôt que lui sortirait d’ici, il s’assurerait de réfléchir à un plan d’action. Il lui fallait revenir avec au moins une personne. Et de préférence, une personne qui n’éveillera pas les soupçons.
*Oh, Misha...

Misha dans la bassine, le roux se releva et constata avec satisfaction qu’un baril d’eau et un petit sceau se trouvaient déjà dans la cage. Sans doute pour nettoyer après la mort d’une créature, songea-t-il. Mais pour l’heure, il devait rendre cette eau-là utile à ses desseins.

Misha dévêtu, il partit plonger le petit sceau dans l’eau et revint vers son ami.

« Будьте обережні, буде трохи холодно. » dit-il en déversant tout doucement le liquide sur la tête du lycan, faisant bien attention à ne pas rendre le geste inconfortable. Ceci fait, il commença donc à frotter la peau avec la même bienveillance, faisant bien attention à ne pas appuyer sur les blessures trop fraîches.
*Attention, ça risque d'être un peu froid.

« Скажіть, чи боляче. »
*Dis-moi si c'est douloureux.

« Так краще. »
*Tant mieux alors.
Rien ne lui aurait déplu davantage que de lui faire mal. Le nettoyage continua sur cette lancée, Céline tâchant de poursuivre ses mouvements doux tout en n’épargnant aucun endroit et aucune saleté. Oh bien sûr, il savait qu’il ne pourrait tout enlevé, il n’avait pas de savon à portée de main. Mais le plus gros du travail serait fait et c’était le plus important. Ses mains glissèrent dans les cheveux de Misha jusqu’à ce qu’il termine sa besogne.

« Минуло, можна виходити. »
* C'est fini, tu peux sortir.
Et le voilà qui se redresse et, puisqu’il n’a plus de manteau pour le moment, entame de déboutonner sa surchemise épaisse en lin.

Avec sa double épaisseur, il pourra aisément sécher le lycan. D’ailleurs, le tissu fut appliqué en tapotant doucement les zones mouillées et humides afin de retirer la plus grosse part d’humidité. Céline ne se serait jamais cru capable de dire ça un jour, mais heureusement que les mois d’été étaient là, cela évitait aux nuits d’être trop froides et de rendre l’enfermement ici plus invivable qu’il ne l’est déjà.

Céline était encore partagé entre deux émotions en regardant Misha. Bien sûr qu’il ne pouvait être que ravi de le retrouver, mais la frustration d’être incapable de le sortir de là lui-même pour l’heure plantait ses crocs dans son égo. Aux mots du lycan, il secoua la tête, doucement.

« Не кажіть дурниць. Моя роль також захищати вас. Це обов’язок членів зграї, правда? »
*Ne dis pas de bêtises. C’est aussi mon rôle de te protéger. C’est le devoir des membres d’une meute, pas vrai ?

Se faisant, la surchemise glissa doucement sur la peau de Misha, séchant l’eau et retirant par léger gommage du lin quelques grains de crasse supplémentaires. Céline se jura de ne pas laisser Misha se mettre dans un état aussi déplorable dans lequel il l’avait trouvé d’ici à ce qu’il puisse le tirer de sa prison.

Et faire tomber cette arène, au passage.

Oh, bien sûr il n’était pas naïf au point de penser qu’il pourrait stopper l’existence même des arènes à lui tout seul. Même en chassant lui-même tous les trafiquants, c’était une tâche de romain et il ne disposait pas d’assez de temps ou d’énergie à lui tout seul pour entamer une telle tâche tout seul. Mais s’il pouvait leur casser les pieds… Evidemment qu’il le ferait. D’ailleurs il entrevoyait déjà un plan pour mener à bien son idée.

Misha séché au maximum et la surchemise imbibée d’eau – et donc, importable en l’état -, Céline la jeta négligemment dans un coin de la pièce – si pièce pouvait être le terme adéquat pour désigner cette cage. Il ne devrait pas tarder à partir, maintenant. Mais il se refusait de laisser Misha avec des plaies ouvertes de la sorte. Heureusement, il avait toujours sur lui de quoi soigner les plaies légères. Ce ne serait pas parfait là encore, mais mieux que rien.

Plongeant donc la main dans ses poches de pantalon et de chemise, Céline recula d’un pas pour commencer à déballer son petit attirail.

« Ну, покажіть мені свої останні рани, я їх вилікую, але почну з них. »
*Bien, montre moi tes plaies les plus récentes, je vais soigner l'ensemble mais commencer par elles.

Les combats. Céline se crispa jusque dans les épaules en entendant ce mot sortir de la bouche de Misha. Toutefois, il ne pouvait lui en vouloir. C’était comme ça qu’il avait survécu jusque-là, alors dans un sens, il n’était pas illogique que le plus urgent était de paré aux plaies les plus fragiles lors des assauts.

Le rouquin soupira et tâcha de ne pas relever.

« Добре, дозвольте подивитися. »
*D'accord, laisses-moi voir.

Ses yeux ne le trompèrent pas, il allait falloir recoudre pour aider la régénération à aller plus vite. Heureusement que, du fait de sa vie passée auprès du jeune Duc de Bourgogne, il n’avait pas abandonné son habitude d’avoir une paire d’aiguilles de couture et de fil sur lui. Et puis des fois qu’il doit en passer par là avec June, un de ces quatre…

Manipulant avec douceur les bords de la plaie, il prévint son vis-à-vis de ce qui allait se passer.

« Я зшию це, але не хвилюйтесь, я буду коротким. »
* Je vais recoudre mais ne t'inquiètes pas, je serais bref.

Et il tint parole. En moins de cinq minutes, les fils éraient placés et il n’eut plus qu’à tirer doucement pour faire un nœud et refermer tout ça. Là encore, loin d’être optimal, mais mieux que rien. Il se redressa par la suite.

« Ви впевнені, що не хочете, щоб я дивився на інших? »
*Tu es sûr que tu ne veux pas que j'en regarde d'autres ?

Il n’avait plus de fil mais sait-on jamais…

Hum… Il n’aimait pas ça du tout mais c’était tout ce qu’il pouvait faire pour le moment sans éveiller trop de soupçons. Il saurait s’en contenter. Avec mal, mais il ferait comme il peut.

Céline vint prendre Misha dans ses bras, leur différence de taille aidant et le serra aussi fort que possible sans que cela ne blesse le lycan.

« Дякую тобі, Міша. Дякуємо, що залишилися в живих поки що. »
* Merci à toi, Misha. Merci d'être resté en vie jusqu'à présent.

Son temps était maintenant écoulé, il ne savait, il fallait qu’il parte. Cette perspective lui déplaisait au plus haut point, mais il reviendrait rapidement, parole d’homme.

Et Céline ne faillait jamais à sa parole lorsque ses proches étaient impliqués.

« Я маю йти, але я обіцяю повернутися і вивезти тебе звідси наступного разу. Повір мені. »
* Je dois partir, mais je te promets de revenir et de te sortir de là la prochaine fois. Crois-moi.

Avec lenteur et moult regrets, Céline se força à quitter la cage de Misha et, les mains sur les barreaux une fois qu’il fut de nouveau de l’autre côté, lui offrit un regard déterminé. La libération du lycan était déjà en branle dans son esprit. Il n’avait plus qu’à rassembler les bons outils.

Attends-moi, Misha.

HRP: