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Dim 31 Oct - 12:26
HRP : C'est tipar
@Diane d'Orléans @Wulf
Il avait compté les jours et même les hures, parfois, depuis qu’il avait retrouvé Misha. Il avait promis à ce dernier de le sortir de là d’une manière ou d’une autre et une idée farfelue lui était montée à la tête.
C’est ainsi que Céline patientait au pied du grand arbre plusieurs fois centenaire de la forêt de Saint-Cloud. Il avait emprunté un trio de chevaux à May dans le but de terminer sa besogne aussi vite que possible. La jeune vendeuse n’avait pas posé de questions et avait seulement demandé à Céline de lui ramener rapidement les bêtes en bonne santé. Évidemment, il n’était pas question que les choses soient faites autrement.
Son plan mis finalement en branle, il laissa les secondes s’écouler tranquillement. Puis, lorsqu’enfin, la Duchesse se présenta seule à l’horaire convenue, il la salua en faisant une révérence. « Dame d’Orléans, merci infiniment de vous être déplacée ici suite à mon appel. » Elle aurait pu l’ignorer, comme tant d’autres.
Et comme il savait si bien le faire, Céline décida d’entrer dans le vif du sujet. Il n’avait pas de temps à perdre. Retirant sa capuche pour mieux dévoiler son visage à la lumière de la torche qu’il venait d’allumer, Céline offrit un sourire à Diane. « Je serais direct. Je sais que vous faites partie de la Milice et que vous êtes au courant pour les créatures de la nuit. » Levant sa main libre pour signifier qu’il n’en avait pas fini, il poursuivit. « Je ne vous veux aucun mal, ni à vous ni à vos proches mais je vous sais aussi portée sur l’aide à autrui, peu importe la personne concernée. Sinon, vous ne seriez pas là présentement, n’est-ce pas ? »
Prenant une inspiration, il lui exposa alors son plan. « J’ai un ami, retenu dans des conditions immondes et dangereuses pour sa santé. Je lui ai promis de le faire sortir de sa prison, mais je ne peux pas le faire seul sans tout compromettre. J’ai besoin d’allié pour créer la diversion. De plus, vous êtes médecin et il a des plaies que je ne saurais pas soigner comme vous savez le faire. En d’autres termes, j’ai besoin de vous et je vous serais redevable longtemps si vous voulez bien m’accorder votre aide… En commençant par monter sur l’une de ces montures que j’ai spécialement empruntées pour l’occasion. »
Ils devaient faire vite, les carrières ne seraient pas loin à dos de cheval mais il n’était pas dit que les combats n’allaient pas reprendre. Misha était en danger.
HRP : C'est tipar
@Diane d'Orléans @Wulf
Dim 31 Oct - 13:30
Temple de rage |
Mais à quoi la Dame d’Orléans pouvait bien songer ? Plus à grand-chose, à vrai dire. Seule une conversation, datant d’il y a deux jours, revenait sans cesse dans sa mémoire. Alaric de Normandie désirait l’épouser, Charles ne s’y opposait pas et le choix lui revenait. Rien que d’y songer lui redonnait du rouge aux joues. Et dire qu’il se cachait derrière notamment cette lettre reçue plus tôt, cet été, sans signature… Toute cette affaire l’obsédait naturellement, elle tardait à trouver le sommeil, elle réfléchissait à sa réponse et… Ce n’était pas le moment. Diane devait s’ancrer dans le moment présent. C’était le jour, ou plutôt le soir…
Car ce soir, elle avait un engagement bien mystérieux et le lieu du rendez-vous se trouvait à Saint-Cloud. Étrangement, le joyau de la saison avait le pressentiment que cela n’aurait rien à voir avec une proposition de fiançailles. Alors, à quoi avait-elle songé en proposant son aide à cet inconnu dont elle ne connaissait pas l’identité ? Grâce à des mensonges, elle avait pu se libérer pour honorer sa promesse et rencontrer l’inconnu. Inutile de préciser que son cœur battait la chamade et qu’elle craignait pour sa vie… Néanmoins il lui était impossible de rompre un engagement, Dieu la punirait et son âme était déjà damnée pour avoir participé à un meurtre… Le souffle court, elle retrouva cet individu encapuchonné, accompagné de trois belles montures. Très vite, il se présenta, sans doute pour la rassurer. Tout dans le comportement corporel de la Duchesse montrait son inquiétude.
- Bonsoir Messire, j’ai pour valeur de toujours honorer mes engagements.
En découvrant le visage de son interlocuteur, elle crut le reconnaître. Néanmoins, la lumière de sa torche et de l’astre de la nuit passant le feuillage des arbres n’étaient pas suffisant pour être certaine de son identité. Elle ne manquerait pas de lui demander de décliner son identité, pour être certaine de ne pas commettre d’erreur en s’adressant à lui, mais il lui semblait l’avoir vu travailler pour le précédent Duc de Bourgogne, disparu à ce j…
Que venait-il de dire ? La Duchesse sentit son cœur rater l’un de ses battements alors déjà qu’il l’assurait ne pas lui vouloir de mal en sachant son secret : son implication dans la Milice, elle-même secrète. De surcroît, elle ne pourrait pas nier en sa présence l’existence des créatures. Elle pouvait bien bégayer, il était certain de ses sources et cela serait vain. Qui d’autre savait ? Que cela ne vienne pas aux oreilles de Charles, de grâce… Son secret présenté ainsi et enchaîner sur son humanisme, c’était presque sadique de sa part et même si la Duchesse se sentait en quelques sortes coincée dans cette affaire, définitivement, elle ne pourrait pas rebrousser chemin.
- En effet il m’est impossible de ne pas entendre la détresse de mon prochain.
La physicienne écouta ses explications et sentit ses poils se hérisser, en réaction à certains mots, synonymes de péril pour la vie d’un homme. Fatalement, en la prenant ainsi par les sentiments, elle se sentit tiraillée entre la raison et son humanité, son désir de constamment venir en aide à son prochain, quitte à en pâtir. N’avait-elle pas décidé d’être un peu plus égoïste ? N’avait-elle pas plus important à songer après la demande en mariage d’Alaric ? Contrariée de se sentir ainsi torturée par divers sujets, elle regarda les montures, les alentours, puis de nouveau son interlocuteur.
- Je ne peux pas refuser d’aider quelqu’un en danger, c’est impossible. J’ai besoin d’être certaine que cette histoire ne rejaillira jamais sur ma famille et notamment mon frère le Duc, n’est-ce pas ? J’ai votre parole que vous ne direz pas un mot au sujet de la Milice, également ?
Le médecin, une fois de plus, avait pris le contrôle de la femme. C’était certain, Diane s’engagerait dans cette affaire, mais par pitié, que sa réputation n’en pâtisse pas, elle qui peut enfin toucher le bonheur du bout des doigts...
Car ce soir, elle avait un engagement bien mystérieux et le lieu du rendez-vous se trouvait à Saint-Cloud. Étrangement, le joyau de la saison avait le pressentiment que cela n’aurait rien à voir avec une proposition de fiançailles. Alors, à quoi avait-elle songé en proposant son aide à cet inconnu dont elle ne connaissait pas l’identité ? Grâce à des mensonges, elle avait pu se libérer pour honorer sa promesse et rencontrer l’inconnu. Inutile de préciser que son cœur battait la chamade et qu’elle craignait pour sa vie… Néanmoins il lui était impossible de rompre un engagement, Dieu la punirait et son âme était déjà damnée pour avoir participé à un meurtre… Le souffle court, elle retrouva cet individu encapuchonné, accompagné de trois belles montures. Très vite, il se présenta, sans doute pour la rassurer. Tout dans le comportement corporel de la Duchesse montrait son inquiétude.
- Bonsoir Messire, j’ai pour valeur de toujours honorer mes engagements.
En découvrant le visage de son interlocuteur, elle crut le reconnaître. Néanmoins, la lumière de sa torche et de l’astre de la nuit passant le feuillage des arbres n’étaient pas suffisant pour être certaine de son identité. Elle ne manquerait pas de lui demander de décliner son identité, pour être certaine de ne pas commettre d’erreur en s’adressant à lui, mais il lui semblait l’avoir vu travailler pour le précédent Duc de Bourgogne, disparu à ce j…
Que venait-il de dire ? La Duchesse sentit son cœur rater l’un de ses battements alors déjà qu’il l’assurait ne pas lui vouloir de mal en sachant son secret : son implication dans la Milice, elle-même secrète. De surcroît, elle ne pourrait pas nier en sa présence l’existence des créatures. Elle pouvait bien bégayer, il était certain de ses sources et cela serait vain. Qui d’autre savait ? Que cela ne vienne pas aux oreilles de Charles, de grâce… Son secret présenté ainsi et enchaîner sur son humanisme, c’était presque sadique de sa part et même si la Duchesse se sentait en quelques sortes coincée dans cette affaire, définitivement, elle ne pourrait pas rebrousser chemin.
- En effet il m’est impossible de ne pas entendre la détresse de mon prochain.
La physicienne écouta ses explications et sentit ses poils se hérisser, en réaction à certains mots, synonymes de péril pour la vie d’un homme. Fatalement, en la prenant ainsi par les sentiments, elle se sentit tiraillée entre la raison et son humanité, son désir de constamment venir en aide à son prochain, quitte à en pâtir. N’avait-elle pas décidé d’être un peu plus égoïste ? N’avait-elle pas plus important à songer après la demande en mariage d’Alaric ? Contrariée de se sentir ainsi torturée par divers sujets, elle regarda les montures, les alentours, puis de nouveau son interlocuteur.
- Je ne peux pas refuser d’aider quelqu’un en danger, c’est impossible. J’ai besoin d’être certaine que cette histoire ne rejaillira jamais sur ma famille et notamment mon frère le Duc, n’est-ce pas ? J’ai votre parole que vous ne direz pas un mot au sujet de la Milice, également ?
Le médecin, une fois de plus, avait pris le contrôle de la femme. C’était certain, Diane s’engagerait dans cette affaire, mais par pitié, que sa réputation n’en pâtisse pas, elle qui peut enfin toucher le bonheur du bout des doigts...
Dim 31 Oct - 22:51
Aujourd'hui n'était pas un bon jour pour Wulf. Encore un jour où il avait mal et faim.
En même temps, dans sa situation, un mauvais jour était considéré comme un jour "ordinaire" mais là, ça n'était vraiment, mais alors vraiment pas, un bon jour.
Pour ne pas dire catastrophique même, un jour où la mort semblait être une option plus enviable que devoir supporter une telle journée.
Si en soit rien ne changeait de l'ordinaire, à savoir souffrir en combat et aux mains de ses geôliers, l'état de Wulf semblait particulièrement préoccupant en ce jour.
Son dernier combat avait été particulièrement atroce, surtout pour lui. La fatigue et la faim avaient déjà grandement diminuer ses forces et ses plaies le faisaient souffrir. Sa survie ne tint qu'à un fil, un mince fil qui avait tenu fermé sa blessure la plus importante sur sa peau déjà rougie par son sang.
Il aurait dû mourir ce jour là, et le loup en avait clairement conscience. Si le destin n'avait pas aidé deux amis à se recroiser au hasard dans ce lieu lugubre, son corps serait sans doute déjà froid à l'heure qu'il est.
L'aide que Solovey lui avait apporter quelques temps plus tôt semblait dérisoire et rudimentaire au vu du peu de moyen et de temps qu'ils avaient, aujourd'hui cela avait suffit à lui sauver la vie.
Mais combien de temps cela pouvait encore durer ?
Le loup soupira et ce simple geste le fit vaciller en grommelant. Sa poitrine lui faisait mal et il était à peu près sûr d'avoir au moins une côte de casser. Le simple fait de respirer était devenu désagréable.
Il avait beau être résistant à la douleur, à force de vivre avec, il savait qu'il avait peu de chance de survivre au prochain combat avec une telle blessure.
Le loup leva un peu la tête, écoutant la foule non loin qui entourait l'arène.
Il semblait que le prochain spectacle était déjà en cours et ce ne serait qu'une question d'heure, ou de minutes, avant que ce soit son tour dans l'arène.
Ses geôliers connaissait son état et par expérience, le loup savait qu'ils allaient volontairement lui donner en adversaire la plus féroce de leur créature.
Après tout, il fallait offrir un bon spectacle et si d'ordinaire le loup était plutôt dans la top liste de leurs combattants, d'où sa longévité ici-bas, il devenait inutile et pathétique une fois blessé. Mettre une créature à l'agonie contre une féroce offrait au moins un moment sanglant à défaut d'offrir un beau combat.
Wulf déglutit lentement. Ce jour serait peut être bien celui de son trépas. Le destin déjà peu favorable à son encontre était maintenant sur le point d'être sceller.
Il passa doucement un doigt sur la blessure sur son flanc, celle que Solovey avait recousue ce qui lui permis de tenir bon un match de plus.
Le loup ne l'avait pas revu depuis et dans ce genre de lieu, sans soleil, il ne pouvait dire combien de temps s'était écoulé depuis.
Est ce que cela faisait plusieurs jours ? Semaines ? Mois peut être ? Pour lui cela sembla être une éternité.
Il y avait autant de chance qu'il le revoit maintenant qu'il en avait de survivre à son prochain combat.
C'était un mal pour un bien quelque part, le loup ne tenait pas à ce que son ami prenne des risques pour le sortir d'ici, il n'en valait plus vraiment la peine.
C'est pourquoi on allait se débarrasser de lui bientôt de toute façon, en le jetant en pâture à plus fort que lui pour la beauté du carnage.
Le loup aurait aimé dire qu'il se serait battu jusqu'à la fin pour survivre mais il ne savait plus vraiment s'il en avait envie à ce stade. Peut être que se montrer inactif lui offrirai au moins la chance d'avoir une mort rapide et pas trop douloureuse.
Le loup discerna du mouvement dans la pénombre et compris que son tour allait arriver bientôt. Il eut presque un soupire soulagement. Plus vite il y passerait, moins il aura à se torturer l'esprit et le corps pour juste continuer à respirer.
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Aujourd'hui n'était pas un bon jour pour Wulf. Encore un jour où il avait mal et faim.
En même temps, dans sa situation, un mauvais jour était considéré comme un jour "ordinaire" mais là, ça n'était vraiment, mais alors vraiment pas, un bon jour.
Pour ne pas dire catastrophique même, un jour où la mort semblait être une option plus enviable que devoir supporter une telle journée.
Si en soit rien ne changeait de l'ordinaire, à savoir souffrir en combat et aux mains de ses geôliers, l'état de Wulf semblait particulièrement préoccupant en ce jour.
Son dernier combat avait été particulièrement atroce, surtout pour lui. La fatigue et la faim avaient déjà grandement diminuer ses forces et ses plaies le faisaient souffrir. Sa survie ne tint qu'à un fil, un mince fil qui avait tenu fermé sa blessure la plus importante sur sa peau déjà rougie par son sang.
Il aurait dû mourir ce jour là, et le loup en avait clairement conscience. Si le destin n'avait pas aidé deux amis à se recroiser au hasard dans ce lieu lugubre, son corps serait sans doute déjà froid à l'heure qu'il est.
L'aide que Solovey lui avait apporter quelques temps plus tôt semblait dérisoire et rudimentaire au vu du peu de moyen et de temps qu'ils avaient, aujourd'hui cela avait suffit à lui sauver la vie.
Mais combien de temps cela pouvait encore durer ?
Le loup soupira et ce simple geste le fit vaciller en grommelant. Sa poitrine lui faisait mal et il était à peu près sûr d'avoir au moins une côte de casser. Le simple fait de respirer était devenu désagréable.
Il avait beau être résistant à la douleur, à force de vivre avec, il savait qu'il avait peu de chance de survivre au prochain combat avec une telle blessure.
Le loup leva un peu la tête, écoutant la foule non loin qui entourait l'arène.
Il semblait que le prochain spectacle était déjà en cours et ce ne serait qu'une question d'heure, ou de minutes, avant que ce soit son tour dans l'arène.
Ses geôliers connaissait son état et par expérience, le loup savait qu'ils allaient volontairement lui donner en adversaire la plus féroce de leur créature.
Après tout, il fallait offrir un bon spectacle et si d'ordinaire le loup était plutôt dans la top liste de leurs combattants, d'où sa longévité ici-bas, il devenait inutile et pathétique une fois blessé. Mettre une créature à l'agonie contre une féroce offrait au moins un moment sanglant à défaut d'offrir un beau combat.
Wulf déglutit lentement. Ce jour serait peut être bien celui de son trépas. Le destin déjà peu favorable à son encontre était maintenant sur le point d'être sceller.
Il passa doucement un doigt sur la blessure sur son flanc, celle que Solovey avait recousue ce qui lui permis de tenir bon un match de plus.
Le loup ne l'avait pas revu depuis et dans ce genre de lieu, sans soleil, il ne pouvait dire combien de temps s'était écoulé depuis.
Est ce que cela faisait plusieurs jours ? Semaines ? Mois peut être ? Pour lui cela sembla être une éternité.
Il y avait autant de chance qu'il le revoit maintenant qu'il en avait de survivre à son prochain combat.
C'était un mal pour un bien quelque part, le loup ne tenait pas à ce que son ami prenne des risques pour le sortir d'ici, il n'en valait plus vraiment la peine.
C'est pourquoi on allait se débarrasser de lui bientôt de toute façon, en le jetant en pâture à plus fort que lui pour la beauté du carnage.
Le loup aurait aimé dire qu'il se serait battu jusqu'à la fin pour survivre mais il ne savait plus vraiment s'il en avait envie à ce stade. Peut être que se montrer inactif lui offrirai au moins la chance d'avoir une mort rapide et pas trop douloureuse.
Le loup discerna du mouvement dans la pénombre et compris que son tour allait arriver bientôt. Il eut presque un soupire soulagement. Plus vite il y passerait, moins il aura à se torturer l'esprit et le corps pour juste continuer à respirer.
Lun 1 Nov - 22:26
Céline s’inclina bien bas après les mots de Diane. « Je vous garantie, Madame, que rien ne ressurgira de notre entrevue. Et si tel devait être le cas, j’en porterai seul le blâme. Comme je vous le dis, vous êtes mon alliée et je me fais devoir de vous protéger de tout désagréments. »
Perchés désormais sur leurs montures, l’ex-majordome fit avancer la bête sous ses cuisses pour montrer le chemin, sa torche aidant. « Vous pouvez m’appeler Céline, si vous le souhaitez. Notre destination se trouve à une trentaine de minute à bonne vitesse de cheval. Je vous ferais savoir lorsque nous serons arrivés. »
Mais puisqu’ils étaient à deux dans cette obscurité, autant en profiter pour parler plus explicitement du plan qu’il avait échafaudé. « Connaissez-vous les arènes de combats illégales, très chère ? » Dans le doute, autant tout réexpliquer. « Ce sont des endroits où des humains, chasseurs comme non chasseurs font s’entretuer des créatures jusqu’à la mort pour leur morbide divertissement. Lycans, vampires, infants et même sorciers sont utilisés jusqu’à ce qu’ils ne valent rien pour les parieurs. Mon ami est l’un des poulains sur lesquels ils ont beaucoup pariés. Je voudrais le sortir de là. J’ai donc eut l’idée de venir avec une tierce personne qui saurait jouer suffisamment l’innocence pour éteindre la méfiance des geôliers et nous permettre de partir avec lui. C’est risqué mais ne vous en faites pas, j’ai tout prévu. »
Ou presque. « Nous prétendrons être mariés et comme je suis un très bon mari, je tenais à vous offrir un cadeau à la hauteur de votre gloire. Pourquoi pas un esclave lycan, par exemple ? En théorie, si cela fonctionne, nous pourrons quitter les lieux sans trop de problème. Il faudra simplement prétendre que vous aimez ce genre de spectacle. Pensez-vous pouvoir faire cela ? » Parce que Céline, lui, savait parfaitement mentir.***
Ils parvinrent devant l’entrée dissimulée de l’arène et comme il s’y était attendu, un homme au visage fort disgracieux puisque barré de cicatrices en tout genre les accueilli avec un air aimable et la vue basse. Céline, fort de son petit manège –trop tard pour faire machine arrière – prit la parole en premier.
« Bonsoir mon brave, nous savons qu’un spectacle va se jouer ce soir et je souhaitais offrir à ma toute jeune mariée une soirée riche en émotions. Seriez-vous assez aimable pour nous laisser entrer ? » Un sourire et le tour était presque joué. Il fallut qu’ils laissent le garde poser du cuivre et de l’argent sur la peau de leurs mains pour être sûrs qu’ils n’étaient pas des créatures et presque aussitôt, ils étaient dans l’arène. « Viens donc, mon amour, ne traînons pas, nous allons rater la représentation ! » dit-il, toujours dans son rôle, espérant que Diane le rejoindrait. Se baissant près de son oreille, il lui murmura. « Bien, il faut maintenant trouver un lycan nommé Misha. Nous n’allons pas nous séparer, je ne voudrais pas vous savoir approchée par ces sales types. Ouvrez-l ’œil je vous prie. »
Il lui donna ensuite une description succincte de Misha et lui aussi commença à ouvrir l’œil. Peut-être même que s’il l’appelait à voix basse, son ouïe de loup saurait lui indiquer de se signaler ? Bon, autant essayer. « Misha ? міша ? »
Mar 2 Nov - 22:16
Temple de rage |
Il semblait que l’homme, répondant au prénom de Céline, était fiable et sincère. Ainsi, il se portait garant et endosserait les pires rôles si jamais cela devait tourner au drame. Pitié que cela soit vrai. Non pas qu’elle désire que rien ne se déroule sans encombre, mais ce n’était vraiment pas le moment pour être prise telle une criminelle… Sans aller jusqu’à dire que la Duchesse était confiante, elle jugeait l’homme en face d’elle franc et admettait qu’il avait le don de la rassurer. Et puis, la monture sur laquelle elle était hissée était, comme tout animal, une source d’apaisement, quand bien même monter à cheval de nuit n’était pas une partie de plaisir. D’autant plus que le sujet abordé n’était pas le plus plaisant.
- Seigneur… Dit-elle tout bas, outrée par ce qu’elle venait d’entendre.
Quand bien même, de part son activité dans la Milice, elle n’était pas une alliée des créatures, elle trouvait tout de même répugnant que des Hommes s’abaissent à tant de violences et de cruautés. Ce n’était pas seulement parce qu’elle avait fait le vœu de sauver des vies plutôt que d’en prendre, mais bien parce qu’elle avait un cœur pur qu’elle ne comprendrait jamais l’engouement pour de telles activités…
- Votre épouse ? Le plan était surprenant et dérangeant à la fois. Diane en avait des frissons dans le dos, mais puisqu’elle n’avait pas d’idée à proposer et qu’elle s’était engagée dans cette affaire, elle n’eut d’autre choix que de suivre celui-ci. Bien, je ne vous cache pas que cela va me coûter de feindre le moindre attrait pour pareilles cruautés, mais puisque la vie de votre ami en dépend…
Et quelle vie… Celle d’une créature… Diane allait donc sauver une entité que peut-être, plus tard, son frère devrait tuer pour le bien de l’humanité. C’était dans ce genre de situation que Diane avait l’impression de sombrer dans la folie : quand bien même elle ne devrait pas le sauver, le cœur de la physicienne le désirait, voyant là l’opportunité de sauver une âme et peut-être donner une nouvelle vie à cette créature, l’encourager à vivre sans faire du mal, à cacher sa nature pour son bien et celui des autres… Dans ce genre de situation, elle songeait à celle qu’elle considérait comme une sœur de cœur, employée par sa famille, dont la nature de vampire n’avait pourtant pas empêché un profond attachement, ni même qu’elle lui offre de son sang…
Juste avant de se présenter aux arènes, Diane se félicita pour être sortie munie d’un châle pour se protéger des insectes de la nuit. Elle décida qu’il serait judicieux de le nouer autour de sa tête, comme un genre de coiffe, mais surtout pour se cacher un peu et ne pas être facilement reconnaissable. Elle laissa Céline s’adresser au garde, en feignant d’avoir des étoiles plein les yeux, toute excitée à l’idée de se voir offrir une vie en tant qu’esclave. En réalité, elle sentait battre son cœur si fort qu’elle craignait que le garde puisse s’en rendre compte. Elle fut ravie d’avoir passé le test du garde et de pouvoir s’en éloigner au plus vite, encouragée par son compagnon de quête qui la tutoyait. Elle ne lui en tint évidemment par rigueur et fit mine de glousser de hâte.
- Je te suis mon bien aimé !
Que c’était douloureux pour elle de jouer pareil rôle, mais il fallait bien être convaincante pour n’éveiller aucun soupçon. Elle poussa même le petit jeu en agrippant le bras de Céline avec un regard amoureux. Que c’était… gênant. Bien rapidement elle se concentra sur les indications de son faux époux. La créature était donc un lycan répondant au prénom de Misha. Rassurée de ne pas se retrouver seule, mais sous la protection de son complice, Diane se détacha de son bras pour à son tour scruter le moindre recoin à sa recherche et souffler régulièrement son prénom, car elle le savait, il pourrait bien l’entendre au loin.
- Misha… Où êtes-vous ?
- Seigneur… Dit-elle tout bas, outrée par ce qu’elle venait d’entendre.
Quand bien même, de part son activité dans la Milice, elle n’était pas une alliée des créatures, elle trouvait tout de même répugnant que des Hommes s’abaissent à tant de violences et de cruautés. Ce n’était pas seulement parce qu’elle avait fait le vœu de sauver des vies plutôt que d’en prendre, mais bien parce qu’elle avait un cœur pur qu’elle ne comprendrait jamais l’engouement pour de telles activités…
- Votre épouse ? Le plan était surprenant et dérangeant à la fois. Diane en avait des frissons dans le dos, mais puisqu’elle n’avait pas d’idée à proposer et qu’elle s’était engagée dans cette affaire, elle n’eut d’autre choix que de suivre celui-ci. Bien, je ne vous cache pas que cela va me coûter de feindre le moindre attrait pour pareilles cruautés, mais puisque la vie de votre ami en dépend…
Et quelle vie… Celle d’une créature… Diane allait donc sauver une entité que peut-être, plus tard, son frère devrait tuer pour le bien de l’humanité. C’était dans ce genre de situation que Diane avait l’impression de sombrer dans la folie : quand bien même elle ne devrait pas le sauver, le cœur de la physicienne le désirait, voyant là l’opportunité de sauver une âme et peut-être donner une nouvelle vie à cette créature, l’encourager à vivre sans faire du mal, à cacher sa nature pour son bien et celui des autres… Dans ce genre de situation, elle songeait à celle qu’elle considérait comme une sœur de cœur, employée par sa famille, dont la nature de vampire n’avait pourtant pas empêché un profond attachement, ni même qu’elle lui offre de son sang…
Juste avant de se présenter aux arènes, Diane se félicita pour être sortie munie d’un châle pour se protéger des insectes de la nuit. Elle décida qu’il serait judicieux de le nouer autour de sa tête, comme un genre de coiffe, mais surtout pour se cacher un peu et ne pas être facilement reconnaissable. Elle laissa Céline s’adresser au garde, en feignant d’avoir des étoiles plein les yeux, toute excitée à l’idée de se voir offrir une vie en tant qu’esclave. En réalité, elle sentait battre son cœur si fort qu’elle craignait que le garde puisse s’en rendre compte. Elle fut ravie d’avoir passé le test du garde et de pouvoir s’en éloigner au plus vite, encouragée par son compagnon de quête qui la tutoyait. Elle ne lui en tint évidemment par rigueur et fit mine de glousser de hâte.
- Je te suis mon bien aimé !
Que c’était douloureux pour elle de jouer pareil rôle, mais il fallait bien être convaincante pour n’éveiller aucun soupçon. Elle poussa même le petit jeu en agrippant le bras de Céline avec un regard amoureux. Que c’était… gênant. Bien rapidement elle se concentra sur les indications de son faux époux. La créature était donc un lycan répondant au prénom de Misha. Rassurée de ne pas se retrouver seule, mais sous la protection de son complice, Diane se détacha de son bras pour à son tour scruter le moindre recoin à sa recherche et souffler régulièrement son prénom, car elle le savait, il pourrait bien l’entendre au loin.
- Misha… Où êtes-vous ?
Mer 3 Nov - 2:12
Wulf cru halluciner quand ses oreilles crurent capter un nom familier, le sien, son nom, un nom qui ne semblait plus lui appartenir cependant. Avec la disparition de sa meute, le gentil et naïf Misha était mort. On l'avait renommé Wulf, le loup, la bête, en le jetant dans les arènes.
Il n'avait pas réentendu son prénom depuis, du moins jusqu'à ce que Solovey le trouve au fond de cet enfer.
Mais Solovey n'était pas là, le loup en était certains et il savait, par expérience malheureusement, que la douleur, la faim et la fatigue lui offrait souvent des hallucinations aussi bien visuel qu'auditive. Il ne pouvait plus faire confiance en ses propres sens et dans sa propre tête.
Il préférait se dire qu'il s'était un instant un peu trop égarer dans les méandres d'une folie naissante plutôt qu'espérer et être encore plus déçu après.
Et puis, la foule commençait à prendre place autour de l'arène, les sons en devenaient vite flou et distordu en rebondissant contre les parois et résonant en écho dans les tunnels entourant le lieu.
Si le loup pouvait entendre le brouhaha, il ne pouvait dissocier les différentes conversations même en se concentrant.
Et sa concentration, en ce moment, n'était pas vraiment accaparer par la foule venu assister au futur carnage mais plutôt sur sa propre respiration. Respirer c'était pourtant un geste automatique, il n'y avait pas besoin d'y penser en temps normal mais ... C'était comme si la douleur dans ses côtes le rendait amnésique à ce stade. Quand simplement inspirer et expirer doucement lui demandait un effort autant physique que mental, c'est qu'il n'était vraiment pas en forme.
Il releva pourtant un peu la tête en pensant entendre une seconde fois son nom. Il pensait toujours halluciner à nouveau surtout quand son regard se posa sur un de ses geôliers. Ce dernier vint frapper de sa matraque les barreaux de sa cage, que ce soit pour réveiller la bête ou pour le "punir" d'avoir "oser" lever les yeux vers lui.
Wulf n'en était pas sûr et de toute façon ça n'avait que peu d'importance en soit. Son reflexe fut de se recroqueviller un peu plus sur lui même par peur que le prochain coup ne soit pas contre les barreaux mais plutôt contre sa peau. Une attitude docile et effrayé qui sembla plaire à son geôlier qui ne releva pas sa matraque, préférant continuer le tour des cages pour vérifier que ses "champions" ne pouvait pas quitter leur cage respective.
Avec le bruit de la foule et l'imminence des combats arrivant, la tension parmi les créatures étaient monté d'un cran.
Les plus dépressive et défaitiste commençaient déjà à pleurer entre leur mains en pensant que c'était à leur tour de mourir aujourd'hui.
Les plus nerveuses s'agitaient dans leur cage telles des fauves en cage.
Et celles qui avaient déjà perdu la tête dans la folie meurtrière et bestial grondaient déjà d'excitation à l'idée que peut être ce serait à leur tour de sortir de ces cages trop petite et qu'importe si ce n'était que pour un bref instant et qu'importe si cela voulait dire qu'elles allaient devoir tuer un congénère d'infortune.
Wulf n'avait pas peur à l'heure actuelle. A vrai dire, il avait déjà passé toutes ces étapes avec le temps.
A ses début, la peur et l'angoisse lui avaient ronger les entrailles à l'idée de mourir lui aussi si peu de temps après la disparition de sa meute.
Avec l'expériences et l'accumulation des combats était venu une période d'euphorie malsaine à la place, à l'idée que sortir dans l'arène c'était une sorte de semi-liberté hors de sa petite cage.
Et puis vint la dépression et l'envie d'en finir parce qu'à quoi bon continuer de se battre si c'était pour survivre un jour de plus dans ces conditions.
Les retrouvailles avec Solovey avaient retrouvé un peu d'espoir et c'est pourquoi il avait tenu bon encore un peu mais aujourd'hui, il était juste... Fatigué.
Il avait accepté le fait qu'il ne vivrait pas bien longtemps à présent, qu'il ne sortirai jamais de cet enfer. Il se sentait serein presque à l'idée de peut être retrouvé sa meute dans l'au-delà.
De toutes les bêtes enfermées ici, il était sans doute le seul à sembler calme et résigné à son sort.
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf cru halluciner quand ses oreilles crurent capter un nom familier, le sien, son nom, un nom qui ne semblait plus lui appartenir cependant. Avec la disparition de sa meute, le gentil et naïf Misha était mort. On l'avait renommé Wulf, le loup, la bête, en le jetant dans les arènes.
Il n'avait pas réentendu son prénom depuis, du moins jusqu'à ce que Solovey le trouve au fond de cet enfer.
Mais Solovey n'était pas là, le loup en était certains et il savait, par expérience malheureusement, que la douleur, la faim et la fatigue lui offrait souvent des hallucinations aussi bien visuel qu'auditive. Il ne pouvait plus faire confiance en ses propres sens et dans sa propre tête.
Il préférait se dire qu'il s'était un instant un peu trop égarer dans les méandres d'une folie naissante plutôt qu'espérer et être encore plus déçu après.
Et puis, la foule commençait à prendre place autour de l'arène, les sons en devenaient vite flou et distordu en rebondissant contre les parois et résonant en écho dans les tunnels entourant le lieu.
Si le loup pouvait entendre le brouhaha, il ne pouvait dissocier les différentes conversations même en se concentrant.
Et sa concentration, en ce moment, n'était pas vraiment accaparer par la foule venu assister au futur carnage mais plutôt sur sa propre respiration. Respirer c'était pourtant un geste automatique, il n'y avait pas besoin d'y penser en temps normal mais ... C'était comme si la douleur dans ses côtes le rendait amnésique à ce stade. Quand simplement inspirer et expirer doucement lui demandait un effort autant physique que mental, c'est qu'il n'était vraiment pas en forme.
Il releva pourtant un peu la tête en pensant entendre une seconde fois son nom. Il pensait toujours halluciner à nouveau surtout quand son regard se posa sur un de ses geôliers. Ce dernier vint frapper de sa matraque les barreaux de sa cage, que ce soit pour réveiller la bête ou pour le "punir" d'avoir "oser" lever les yeux vers lui.
Wulf n'en était pas sûr et de toute façon ça n'avait que peu d'importance en soit. Son reflexe fut de se recroqueviller un peu plus sur lui même par peur que le prochain coup ne soit pas contre les barreaux mais plutôt contre sa peau. Une attitude docile et effrayé qui sembla plaire à son geôlier qui ne releva pas sa matraque, préférant continuer le tour des cages pour vérifier que ses "champions" ne pouvait pas quitter leur cage respective.
Avec le bruit de la foule et l'imminence des combats arrivant, la tension parmi les créatures étaient monté d'un cran.
Les plus dépressive et défaitiste commençaient déjà à pleurer entre leur mains en pensant que c'était à leur tour de mourir aujourd'hui.
Les plus nerveuses s'agitaient dans leur cage telles des fauves en cage.
Et celles qui avaient déjà perdu la tête dans la folie meurtrière et bestial grondaient déjà d'excitation à l'idée que peut être ce serait à leur tour de sortir de ces cages trop petite et qu'importe si ce n'était que pour un bref instant et qu'importe si cela voulait dire qu'elles allaient devoir tuer un congénère d'infortune.
Wulf n'avait pas peur à l'heure actuelle. A vrai dire, il avait déjà passé toutes ces étapes avec le temps.
A ses début, la peur et l'angoisse lui avaient ronger les entrailles à l'idée de mourir lui aussi si peu de temps après la disparition de sa meute.
Avec l'expériences et l'accumulation des combats était venu une période d'euphorie malsaine à la place, à l'idée que sortir dans l'arène c'était une sorte de semi-liberté hors de sa petite cage.
Et puis vint la dépression et l'envie d'en finir parce qu'à quoi bon continuer de se battre si c'était pour survivre un jour de plus dans ces conditions.
Les retrouvailles avec Solovey avaient retrouvé un peu d'espoir et c'est pourquoi il avait tenu bon encore un peu mais aujourd'hui, il était juste... Fatigué.
Il avait accepté le fait qu'il ne vivrait pas bien longtemps à présent, qu'il ne sortirai jamais de cet enfer. Il se sentait serein presque à l'idée de peut être retrouvé sa meute dans l'au-delà.
De toutes les bêtes enfermées ici, il était sans doute le seul à sembler calme et résigné à son sort.
Dim 7 Nov - 13:53
Il savait déjà qu’il lui faudrait être reconnaissant envers Diane. Elle était sa meilleure alliée pour l’heure et Céline ne reviendrait pas sur sa parole de la protéger. Elle lui servait d’alibi et ne devait pas être éclaboussée par ses affaires personnelles.
Mais pour l’heure, ils devaient trouver Misha. Le rouquin laissa ses yeux se perdre un peu partout alentour, jusqu’à trouver la personne qu’il cherchait, dans une cage en retrait. « Misha ! »
D’un geste un peu brusque, il tira Diane dans sa direction, jusqu’à des barreaux bien précis. Bon, au moins la cage n’avait pas changé depuis la dernière fois. C’était toujours ça. « Misha… Tu es là. » Il était soulagé et cela s’entendait dans sa voix. Relâchant le bras de l’humaine, il enroula ses doigts autour des barreaux sales, sans se soucier de ses gants. « Diane, je vous présente Mischa. »
Puis, se tournant vers le lycan, il sourit. « Міша, це Діана. Вона допоможе мені витягнути тебе звідти, як я і обіцяв. »
* Misha, je te présente Diane. Elle va m'aider à te sortir de là, comme je te l'avais promis.
Revenant au français, Céline se tourna vers son acolyte. « Nous devons faire vite pour le sortir de là. Je vais essayer d’acheter sa libération. »
Coup de chance – ou de malchance -, un geôlier s’approcha de la cage à ce moment-là. Céline se remit prestement debout. « Bonjour mon brave ! » Oh non, il réalisa la seconde suivante qu’il s’agissait du même type que la dernière fois. Sa gueule patibulaire ne donnait vraiment pas envie de s’en faire un ami. Mais puisqu’il fallait…
« Mon épouse souhaiterait acheter cette bête pour son divertissement personnel. Combien en prenez-vous ? » Il vit la sacoche de pièces qu’il avait déjà laissé la dernière fois à la ceinture de ce sale type. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu.
« Non. »
« … Non ? »
« Lui il va dans l’arène. Il meurt ce soir. On l’vend pas. »
Céline dû se concentrer avec tout ce qu’il avait pour ne pas laisser son sang-froid lui échapper. Il avait envie d’étriper cette immondice sur jambes dans l’instant mais s’il perdait son sang-froid maintenant, tout serait fichu.
Oh, il y avait bien une alternative, mais…
Dim 7 Nov - 15:02
Temple de rage |
Bien que la Dame d’Orléans ne se sentait pas particulièrement utile à ainsi chuchoter le prénom de ce lycan, qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, elle se persuada que peut-être cela attirerait son attention, provoquant alors une réaction et le rendant plus visible. Néanmoins, elle n’avait aucune idée de ce à quoi il pouvait bien ressembler, alors elle chuchotait son prénom, encore et encore, inlassablement.
Jusqu’au moment où Céline s’exclama, visiblement ravi d’avoir retrouvé son ami emprisonné en ces lieux. Un peu brutalement, elle mit cela sur le compte du soulagement, il l’attira pour qu’elle le rencontre. Misha était vivant, mais d’un bref coup d’œil, la physicienne constata de multiples blessures. Certaines récentes, peinant à ne pas empirer. D’autres qui avaient tout simplement très mal cicatrisé et devaient être la source de bien des souffrances de cet individu. Contrairement à son acolyte du soir, la physicienne n’osa pas poser ses mains sur les barreaux. Et bien qu’il ne serait pas judicieux de montrer sa crainte à une créature de la nuit, elle trouva un juste milieu entre sa peur et le respect, en gardant une petite distance avec la cage, sans pour autant montrer son appréhension. Ou tout du moins, elle mettait tout en œuvre pour ne pas paraître pour une humaine médisante… Cette situation était délicate, pas de doute.
Céline s’adressa au loup dans une langue qu’elle ne comprenait pas, avant de lui faire part de la suite du plan. En quelques secondes elle prit sur elle pour passer de nouveau pour l’épouse heureuse et charmée. Lorsqu’un geôlier à l’air peu commode s’approcha, elle se décala tout naturellement d’un pas derrière Céline et réajusta son châle autour de sa tête. L’homme bourru n’étais pas seulement d’apparence peu avenant, il n’en démordait pas et refusait de vendre Misha au couple. Un couac qu’ils n’avaient pas anticipé. Après un bref échange de regard avec son acolyte, Diane adopta une moue contrariée et commença à jouer de ses épaules pour montrer son mécontentement.
- Mais mon amour, je veux celui-ci. Elle fit mine d’être extrêmement contrariée avant de s’adresser au geôlier. Il a l’air si pitoyable, on pourra le mettre avec les chiens, il ne demandera pas trop d’entretien… Je suis sûre qu’il mourra vite, mais… En attendant j’ai craqué pour lui… S’il vous plaît Monsieur le geôlier, je suis sûre qu’on peut s’arranger… Que diriez-vous d’un supplément à votre salaire ? Cela restera entre nous évidemment si vous accordez ce plaisir à une jeune mariée en quête d’amusements...
Elle avait de l’argent sur elle, après tout, autant l’investir dans une « bonne cause »… Elle inclina sa tête sur le côté et tenta d’irradier cet ignoble homme de son sourire solaire qui avait le don de faire tourner bien des têtes, en principe. Quelle assurance en apparence ! Néanmoins, intérieurement, tout ceci la plongeait dans un profond malaise, pire encore, elle était répugnée de s’abaisser à pareil comportement...
Jusqu’au moment où Céline s’exclama, visiblement ravi d’avoir retrouvé son ami emprisonné en ces lieux. Un peu brutalement, elle mit cela sur le compte du soulagement, il l’attira pour qu’elle le rencontre. Misha était vivant, mais d’un bref coup d’œil, la physicienne constata de multiples blessures. Certaines récentes, peinant à ne pas empirer. D’autres qui avaient tout simplement très mal cicatrisé et devaient être la source de bien des souffrances de cet individu. Contrairement à son acolyte du soir, la physicienne n’osa pas poser ses mains sur les barreaux. Et bien qu’il ne serait pas judicieux de montrer sa crainte à une créature de la nuit, elle trouva un juste milieu entre sa peur et le respect, en gardant une petite distance avec la cage, sans pour autant montrer son appréhension. Ou tout du moins, elle mettait tout en œuvre pour ne pas paraître pour une humaine médisante… Cette situation était délicate, pas de doute.
Céline s’adressa au loup dans une langue qu’elle ne comprenait pas, avant de lui faire part de la suite du plan. En quelques secondes elle prit sur elle pour passer de nouveau pour l’épouse heureuse et charmée. Lorsqu’un geôlier à l’air peu commode s’approcha, elle se décala tout naturellement d’un pas derrière Céline et réajusta son châle autour de sa tête. L’homme bourru n’étais pas seulement d’apparence peu avenant, il n’en démordait pas et refusait de vendre Misha au couple. Un couac qu’ils n’avaient pas anticipé. Après un bref échange de regard avec son acolyte, Diane adopta une moue contrariée et commença à jouer de ses épaules pour montrer son mécontentement.
- Mais mon amour, je veux celui-ci. Elle fit mine d’être extrêmement contrariée avant de s’adresser au geôlier. Il a l’air si pitoyable, on pourra le mettre avec les chiens, il ne demandera pas trop d’entretien… Je suis sûre qu’il mourra vite, mais… En attendant j’ai craqué pour lui… S’il vous plaît Monsieur le geôlier, je suis sûre qu’on peut s’arranger… Que diriez-vous d’un supplément à votre salaire ? Cela restera entre nous évidemment si vous accordez ce plaisir à une jeune mariée en quête d’amusements...
Elle avait de l’argent sur elle, après tout, autant l’investir dans une « bonne cause »… Elle inclina sa tête sur le côté et tenta d’irradier cet ignoble homme de son sourire solaire qui avait le don de faire tourner bien des têtes, en principe. Quelle assurance en apparence ! Néanmoins, intérieurement, tout ceci la plongeait dans un profond malaise, pire encore, elle était répugnée de s’abaisser à pareil comportement...
Dim 7 Nov - 21:31
Wulf ne s'était pas rendu compte qu'il avait un instant fermé les yeux. La fatigue accumulée, la douleur et la certitude qu'il allait bientôt être envoyé à la mort avait sans aucun doute aidé à le rendre si léthargique. Il se disait que c'était sa manière à lui de conserver son énergie avant un combat mais c'était probablement un signe que son corps commençait à le lâcher.
Il ne faisait guère plus la différence entre somnoler et l'inconscience à ce stade.
Pourtant, il releva les paupières en percevant à nouveau un son familier et surtout une voix familière. C'était trop proche et trop insistant pour que ce soit une hallucination cette fois-ci.
Aussitôt, il se redressa, peut être même un peu trop vite puisque sa poitrine redevint douloureuse mais il ignora la douleur lorsque son regard vert se posa sur la silhouette rouge de Solovey.
" Solovey ... "
Ses doigts tremblants vinrent se poser sur le gant de son ami, évitant soigneusement d'approcher de trop près les barreaux renforcé d'argent par peur de se bruler.
Le loup ne put retenir un tremblement et un air aussi surpris que confus. Solovey était revenu pour lui ? Il se remettait en danger pour venir le voir, c'était imprudent, il n'aurait pas dû. L'idée que son ami se fasse prendre à cause de lui lui était insupportable.
Mais d'un autre côté, il était soulagé aussi. Il ne pensait pas revoir Solovey dans cette vie. Après tout, il se savait déjà condamné. Les chances qu'il soit encore en vie au matin était plus qu'infime et il n'y aurait pas eut d'autre occasion de revoir son ami. C'était un baume au cœur de le voir ici, même à quelques heures, peut être même minutes, de son trépas.
Ce n'est que lorsque Solovey présenta la dame en sa compagnie que le loup releva d'avantage les yeux et s'aperçu de sa présence.
Si la confusion pu se voir un instant sur son visage, bien vite il sembla se reprendre et se refermé, la dévisageant avec une méfiance et une hostilité craintive non dissimulée.
Il avait une confiance absolue en Solovey mais cela n'était pas étendu aux autres personnes alentours, même celles qui semblait avoir la confiance de Solovey.
Il perçu un mouvement du coin de l'œil et se recula immédiatement dans sa cage, tête basse et l'air nerveux. Un reflexe qu'il avait pris à l'approche de ses geôliers, par peur d'eux et de ce qu'ils pouvaient lui faire.
Il resta silencieux en écoutant les échanges entre son geôlier, Solovey et celle qu'il avait présentait sous le nom de Diane.
Le geôlier refusait la proposition de Solovey. Après tout, il ne pouvait pas vendre le loup si facilement. Même si ce dernier vivait sa dernière nuit, il avait encore un "spectacle" à donner.
Le discours de Diane par la suite arracha un frémissement nerveux et craintif au loup. Il n'était pas sûr qu'il s'agisse d'une comédie ou non. Après tout, il ne connaissait pas cette femme et sa paranoïa l'empêchait de discerner ses réels intentions. Si Solovey l'avait amener avec lui c'est qu'elle ne devait pas être bien méchante mais le loup était bien trop troublé et anxieux pour se raisonner.
Au fond de lui, avec le stress et l'angoisse, il interpréta mal la situation et il se sentit presque... Trahi ? Non, Solovey ne le trahirait pas, il en était certain ! Était il si certain que ça ?
Malgré ses conviction, avec son mental déjà si fragile, il ne put s'empêcher de penser à cette idée insidieuse que tout cela n'était qu'un piège.
Involontairement, il réagit comme s'il était réellement une bête acculée et craintive. Il recula dans sa cage autant que possible quitte à se coller aux barreaux d'argent, grondant et montrant les crocs même s'il n'avait clairement pas la force de réellement se défendre cette fois-ci.
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf ne s'était pas rendu compte qu'il avait un instant fermé les yeux. La fatigue accumulée, la douleur et la certitude qu'il allait bientôt être envoyé à la mort avait sans aucun doute aidé à le rendre si léthargique. Il se disait que c'était sa manière à lui de conserver son énergie avant un combat mais c'était probablement un signe que son corps commençait à le lâcher.
Il ne faisait guère plus la différence entre somnoler et l'inconscience à ce stade.
Pourtant, il releva les paupières en percevant à nouveau un son familier et surtout une voix familière. C'était trop proche et trop insistant pour que ce soit une hallucination cette fois-ci.
Aussitôt, il se redressa, peut être même un peu trop vite puisque sa poitrine redevint douloureuse mais il ignora la douleur lorsque son regard vert se posa sur la silhouette rouge de Solovey.
" Solovey ... "
Ses doigts tremblants vinrent se poser sur le gant de son ami, évitant soigneusement d'approcher de trop près les barreaux renforcé d'argent par peur de se bruler.
Le loup ne put retenir un tremblement et un air aussi surpris que confus. Solovey était revenu pour lui ? Il se remettait en danger pour venir le voir, c'était imprudent, il n'aurait pas dû. L'idée que son ami se fasse prendre à cause de lui lui était insupportable.
Mais d'un autre côté, il était soulagé aussi. Il ne pensait pas revoir Solovey dans cette vie. Après tout, il se savait déjà condamné. Les chances qu'il soit encore en vie au matin était plus qu'infime et il n'y aurait pas eut d'autre occasion de revoir son ami. C'était un baume au cœur de le voir ici, même à quelques heures, peut être même minutes, de son trépas.
Ce n'est que lorsque Solovey présenta la dame en sa compagnie que le loup releva d'avantage les yeux et s'aperçu de sa présence.
Si la confusion pu se voir un instant sur son visage, bien vite il sembla se reprendre et se refermé, la dévisageant avec une méfiance et une hostilité craintive non dissimulée.
Il avait une confiance absolue en Solovey mais cela n'était pas étendu aux autres personnes alentours, même celles qui semblait avoir la confiance de Solovey.
Il perçu un mouvement du coin de l'œil et se recula immédiatement dans sa cage, tête basse et l'air nerveux. Un reflexe qu'il avait pris à l'approche de ses geôliers, par peur d'eux et de ce qu'ils pouvaient lui faire.
Il resta silencieux en écoutant les échanges entre son geôlier, Solovey et celle qu'il avait présentait sous le nom de Diane.
Le geôlier refusait la proposition de Solovey. Après tout, il ne pouvait pas vendre le loup si facilement. Même si ce dernier vivait sa dernière nuit, il avait encore un "spectacle" à donner.
Le discours de Diane par la suite arracha un frémissement nerveux et craintif au loup. Il n'était pas sûr qu'il s'agisse d'une comédie ou non. Après tout, il ne connaissait pas cette femme et sa paranoïa l'empêchait de discerner ses réels intentions. Si Solovey l'avait amener avec lui c'est qu'elle ne devait pas être bien méchante mais le loup était bien trop troublé et anxieux pour se raisonner.
Au fond de lui, avec le stress et l'angoisse, il interpréta mal la situation et il se sentit presque... Trahi ? Non, Solovey ne le trahirait pas, il en était certain ! Était il si certain que ça ?
Malgré ses conviction, avec son mental déjà si fragile, il ne put s'empêcher de penser à cette idée insidieuse que tout cela n'était qu'un piège.
Involontairement, il réagit comme s'il était réellement une bête acculée et craintive. Il recula dans sa cage autant que possible quitte à se coller aux barreaux d'argent, grondant et montrant les crocs même s'il n'avait clairement pas la force de réellement se défendre cette fois-ci.
Mar 16 Nov - 21:09
Le rouquin aurait volontiers arraché les dents de ce pitoyable individu – ce qui lui en restait encore, du moins – mais il se retint. Il devait penser à Misha.
Toutefois, il dû admettre être surprit lorsque Diane se plongea corps et âme – visiblement – dans ce rôle qu’il lui avait imposé. Eh bien… Il ne s’était visiblement pas trompé sur sa capacité à lui venir en aide. Venant tapoter ses doigts, enroulés autour de son bras, Céline offrit un sourire à la jeune femme « Allons, mon ange, je vais voir ce que je peux faire… »
Ceci étant dit, il détacha l’étreinte de Diane et s’approcha du geôlier. « Si vous voulez du spectacle, je peux vous offrir bien mieux que lui, croyez-moi. »
« Ahah, mais bien sûr, comme quoi ? Toi. »
« Oui. »
« … »
« Laissez-moi entrer dans l’arène et vous gagnerez sans aucun doute plus que quelques centaines de pièces. »
« Et pourquoi j’devrais te croire ? »
« Parce que je vous ai trouvé, non ? »
« … »
« Venir vous trouver n’est pas à la portée de n’importe qui, soyons clair, je le sais. Je chasse des créatures depuis que je suis en âge de marcher alors croyez-bien que je sais me défendre même dans votre fosse qui vous sert de divertissement. » Il mentait, comme d’habitude. Mais il fallait en passer par là, peu lui importait.
Céline tâcha d’étoffer sa stratégie. « Je vais vous proposer un marché. Si j’arrive à dompter cette bête, là, en cage et à m’en faire obéir, ça vous convaincra pour m’envoyer à sa place ? »
Le geôlier haussa les épaules. « Bof, m’en fiche. Mais si tu clamses là-bas, faudra pas te plaindre. »
« Pas de problème, mon épouse repartira ni vue ni connue dans le cas où je trépasse. » Il assorti ses paroles d’une courbette. Puis, il s’éloigna du geôlier qui lui avait lancé la clef de la cage et pénétra à l’intérieur. L’autre homme reparti faire un tour, pour son plus grand bonheur. L’état de Misha était préoccupant au possible et on pouvait lire son inquiétude dans les yeux de Céline.
« Міша... »
*Misha
Il s’approcha sans crainte du lycan et prit le visage de ce dernier en coupe, venant même poser son front contre le sien. « Міша, це я... Мені знадобиться, щоб ти мені довірився, щоб витягнути тебе з цього, добре, Міша? »
*Misha, c'est moi... Je vais avoir besoin que tu me fasses confiance pour te sortir de là, d'accord Misha ?
Il n’aimait pas ce qu’il s’apprêtait à lui demander mais c’était un mauvais moment à passer. « Я тут, щоб врятувати тебе, Міша. Ти просто повинен дозволити мені одягнути повідець мені на шию і слідувати за Діаною, добре? Вона виведе вас на вулицю, в безпечне місце. »
*Je suis là pour te sauver, Misha. Il faut juste que tu me laisse te passer une laisse autour du cou et que tu suives Diane, d'accord ? Elle va t'emmener à l'extérieur, en sécurité.
Ses pouces caressaient la peau du pauvre loup comme pour le rassurer. « Повір мені, Міша, я тебе прошу. »
*Fais-moi confiance Misha, je t'en supplie.
Mer 17 Nov - 10:26
Temple de rage |
On ne pourrait certainement pas lui reprocher de ne pas avoir tout donné dans ce rôle de la jeune mariée éprise d’une pauvre créature à l’agonie. Son corps ne cessait de frissonner de dégoût, mais peut-être que le geôlier interpréterait cela pour de l’excitation et du sadisme à revendre. En tout cas, le numéro semblait satisfaire Céline qui enfonça cette porte ouverte. S’en suivit alors un échange entre lui et la grosse brute face à lui. Laissant alors tout le loisir à son compagnon de sauvetage d’argumenter, en conservant une expression radieuse, la physicienne fit quelques petits pas en arrière, pour s’approcher plus près de la cage. Figée dans son sourire, elle murmura bas, très bas, mais avec la certitude que le lycan pourrait parfaitement l’entendre, son ouïe étant nettement développée.
- Je n’en pensais pas un mot. Je ne veux vous veux aucun mal.
Elle n’eut pas la possibilité d’en dire d’avantage. Ces deux seules phrases devraient être suffisantes pour rassurer le détenu sur les véritables intentions de la physicienne. Elle n’avait tiré aucun plaisir à jouer la jeune femme désirante de trouver du plaisir dans la distraction d’une vie qui s’épuise et se bat seulement pour survivre une journée de plus. Quand bien même sa nature de créature était profondément problématique, elle ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants de sa transformation et n’était personne pour le juger, surtout en cet état.
Le geôlier et son prétendu époux semblaient avoir trouvé un accord et même si elle avait concentré tous ses efforts pour passer inaperçue en soufflant quelques mots à Misha, ses oreilles avaient réussi à entendre quelques mots clés de leur conversation. Céline avait visiblement proposé d’échanger sa place avec celle du loup pour se battre dans l’arène. Autant dire que Diane, sous sa protection, avait quelques mauvais pressentiments quant à ce changement de plan et voulut lui en faire part alors-même qu’il ouvrait rapidement la petite cellule. Néanmoins, il serait très grossier de ruiner les retrouvailles entre le détenu et son ami.
Après un échange dans cette langue dont elle ne comprit qu’un seul mot, son propre prénom, se doutant alors qu’il lui avait peut-être parlé de son rôle ou de ses capacités de médecin, Diane se rapprocha de la cellule, n’osant pour autant pas y glisser ne serait-ce qu’une main. De toutes manières, elle était si exiguë que cela serait bien impossible.
- Pardonnez-moi de vous interrompre… Êtes-vous bien sûr Céline… ?
La peur résonnait dans ses mots. Et n’importe quelle créature présente dans ce couloir de la mort devait ressentir et entendre les signes d’inquiétudes émit par son corps. Après tout, elle s’était lancée dans une affaire bien périlleuse et était supposée être protéger par cet homme. Que lui arriverait-elle si un malheur se déroulait dans l’arène ? Comment pourrait-elle venir en aide à Misha ? Comment pourrait-elle elle-même se protéger ? Elle songea soudainement à son frère, à sa jolie nièce, à sa cousine et même à Alaric, à qui elle n’avait pas encore donné de réponse… Pour eux, sans doute, elle serait capable de se mettre dans les pires situations si leur vie en dépendant. C’était sûrement en suivant ce mode de pensées que Céline s’était engagé dans l’arène. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, c’était un geste altruiste. Néanmoins, cela ne suffit pas à résonner sa peur.
- Je… Je n’ai rien sur moi pour soigner votre ami… Seulement quelques antidouleurs… Je m’occuperai de lui en votre absence, mais vous devrez vite revenir sain et sauf…
C’était tout ce dont elle était capable pour ne pas céder face à la peur et être encourageante. Elle fouilla la poche de sa robe, cachée par du tissu et en sortit la petit boite métallique contenant ses deux dernière gélules d’antidouleurs. Cela apaiserait un peu les maux de Misha, pour une durée de deux heures maximum. Elle avait bien songé à se servir également du petit pot d’onguent qui avait trouvé une place dans sa poche. Néanmoins, elle savait qu’il ne ferait effet que sur elle, ou Céline, étant tous les deux humains. Tout du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Il fallait qu’elle soit plus près du blessé pour lui donner un médicament, ainsi elle se pressa contre les barreaux de la cage et passa un bras, tremblant visiblement. Dans un geste lent, pour ne pas effrayer le lycan blessé, elle lui tendit l’une de ses deux dernières gélules, facile à mâcher et à avaler, même en l’absence d’eau.
- Tenez, cela vous aidera à moins souffrir de vos blessures. Je n’ai pas mieux à vous proposer dans l’immédiat.
- Je n’en pensais pas un mot. Je ne veux vous veux aucun mal.
Elle n’eut pas la possibilité d’en dire d’avantage. Ces deux seules phrases devraient être suffisantes pour rassurer le détenu sur les véritables intentions de la physicienne. Elle n’avait tiré aucun plaisir à jouer la jeune femme désirante de trouver du plaisir dans la distraction d’une vie qui s’épuise et se bat seulement pour survivre une journée de plus. Quand bien même sa nature de créature était profondément problématique, elle ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants de sa transformation et n’était personne pour le juger, surtout en cet état.
Le geôlier et son prétendu époux semblaient avoir trouvé un accord et même si elle avait concentré tous ses efforts pour passer inaperçue en soufflant quelques mots à Misha, ses oreilles avaient réussi à entendre quelques mots clés de leur conversation. Céline avait visiblement proposé d’échanger sa place avec celle du loup pour se battre dans l’arène. Autant dire que Diane, sous sa protection, avait quelques mauvais pressentiments quant à ce changement de plan et voulut lui en faire part alors-même qu’il ouvrait rapidement la petite cellule. Néanmoins, il serait très grossier de ruiner les retrouvailles entre le détenu et son ami.
Après un échange dans cette langue dont elle ne comprit qu’un seul mot, son propre prénom, se doutant alors qu’il lui avait peut-être parlé de son rôle ou de ses capacités de médecin, Diane se rapprocha de la cellule, n’osant pour autant pas y glisser ne serait-ce qu’une main. De toutes manières, elle était si exiguë que cela serait bien impossible.
- Pardonnez-moi de vous interrompre… Êtes-vous bien sûr Céline… ?
La peur résonnait dans ses mots. Et n’importe quelle créature présente dans ce couloir de la mort devait ressentir et entendre les signes d’inquiétudes émit par son corps. Après tout, elle s’était lancée dans une affaire bien périlleuse et était supposée être protéger par cet homme. Que lui arriverait-elle si un malheur se déroulait dans l’arène ? Comment pourrait-elle venir en aide à Misha ? Comment pourrait-elle elle-même se protéger ? Elle songea soudainement à son frère, à sa jolie nièce, à sa cousine et même à Alaric, à qui elle n’avait pas encore donné de réponse… Pour eux, sans doute, elle serait capable de se mettre dans les pires situations si leur vie en dépendant. C’était sûrement en suivant ce mode de pensées que Céline s’était engagé dans l’arène. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, c’était un geste altruiste. Néanmoins, cela ne suffit pas à résonner sa peur.
- Je… Je n’ai rien sur moi pour soigner votre ami… Seulement quelques antidouleurs… Je m’occuperai de lui en votre absence, mais vous devrez vite revenir sain et sauf…
C’était tout ce dont elle était capable pour ne pas céder face à la peur et être encourageante. Elle fouilla la poche de sa robe, cachée par du tissu et en sortit la petit boite métallique contenant ses deux dernière gélules d’antidouleurs. Cela apaiserait un peu les maux de Misha, pour une durée de deux heures maximum. Elle avait bien songé à se servir également du petit pot d’onguent qui avait trouvé une place dans sa poche. Néanmoins, elle savait qu’il ne ferait effet que sur elle, ou Céline, étant tous les deux humains. Tout du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Il fallait qu’elle soit plus près du blessé pour lui donner un médicament, ainsi elle se pressa contre les barreaux de la cage et passa un bras, tremblant visiblement. Dans un geste lent, pour ne pas effrayer le lycan blessé, elle lui tendit l’une de ses deux dernières gélules, facile à mâcher et à avaler, même en l’absence d’eau.
- Tenez, cela vous aidera à moins souffrir de vos blessures. Je n’ai pas mieux à vous proposer dans l’immédiat.
Jeu 18 Nov - 6:04
Si le dictionnaire illustré avait existé à cette époque, à côté du mot stressé il y aurait eut une image de Wulf à ce moment précis. Cela valait aussi pour les mots paranoïaque et anxieux.
Si son attitude c'était instinctivement tourné vers une posture défensive, près à mordre la première menace qui s'approcherait, ses yeux eux trahissait sa nervosité et son angoisse. Son regard naviguait presque frénétiquement entre les trois autres personnes présentes, entre son geôlier, son ami et la dame accompagnant son ami.
Il faisait particulièrement attention à leur mouvement, pour mieux riposter au besoin, alors l'approche discrète de la dame nommée Diane ne passa pas inaperçu.
Son regard vert se posa immédiatement sur elle, l'air menaçant, les lèvres légèrement retroussé pour montrer ses crocs. Il savait que les barreaux de la cage le protégeaient autant qu'ils l'emprisonnaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir menacer avec toute cette agitation.
Son expression agressive sembla cependant se décrisper un peu, laissant place à une lueur de confusion en entendant les quelques mots murmurés de la jeune femme. Il sembla clairement hésiter un instant avant de détourner le regard, la considérant comme n'étant pas une menace, pour reposer ses yeux sur la silhouette de son ami et du geôlier.
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il compris ce que proposait Solovey en échange de sa libération et très clairement, une fois le choc passé, il parut encore plus angoissé et presque désespéré.
Quand l'homme aux cheveux rouge s'accroupie face à lui et vint gentiment poser ses mains sur les joues du loup, le loup répliqua en attrapant un de ses poignets, non pas de manière agressive mais dans un geste presque misérable pour l'empêcher de se reculer, de partir. L'espace d'un instant, ce ne fut plus le Wulf paranoïaque et angoissé face à l'homme mais Mish le garçon têtu et grande gueule d'autrefois.
" Що ти думаєш, що робиш дурню ?!"
(" Qu'est ce que tu penses faire idiot ?! ")
Il gronda comme un animal mais c'était clairement de l'inquiétude qui se faisait entendre dans sa voix. Est ce que Solovey le prenait pour un imbécile ? Est ce qu'il pensait vraiment que le loup allait le laisser risquer sa vie pour la sienne ?
Peut être avait il pensé que Wulf ne parlait pas la langue puisque jusqu'ici ils avaient communiqué dans la langue natale du loup mais le loup était resté assez longtemps coincé ici pour comprendre la plupart des mots et des idées.
"Невже ти думаєш, що я відпущу тебе на арену заради мене?! "
("Penses tu vraiment que je vais vous laisser entrer dans l'arène pour moi ?!")
Il semblait aussi angoissé que furieux à l'idée que son ami se mette en danger pour lui.
" Соловей, як тільки ви входите на арену, ви не виходите! Незалежно від того, виграєте ви чи програєте, це однаковий результат, вони не відпустять вас знову, поки ви не помрете! "
("Solovey, une fois que tu entres dans l'arène tu n'en ressort pas ! Que tu gagne ou perde c'est le même résultat, ils ne te laisseront repartir qu'une fois mort !")
Il avait déjà vu et expérimenter tout cela. De tout son temps passé ici-bas il n'avait jamais vu quiconque sortir libre et vivant de cet enfers alors hors de question qu'il laisse son ami y entrer. Il avait déjà perdu trop de gens pour laisser Solovey se mettre en danger à cause de lui.
Si sa poigne sur le poigné de Solovey ne se desserra pas, quitte à y laisser des marques s'il le fallait, son regard se tourna en un instant vers Diane lorsqu'elle pris la parole. Il suivit avec une attention clairement suspicieux le moindre de ses gestes lorsqu'elle lui tendit ce qu'elle décrivit comme des anti-douleurs.
S'il est vrai que la douleur dans ses côtes et irradiant de ses blessures rendait sa vision flou au moindre geste un peu brusque, il ne put s'empêcher de dévisagé avec scepticisme la boite.
Sur le moment, il ne fit rien pour la prendre, déjà parce qu'une de ses mains maintenait sa cage thoracique à peut près en place, à moins que ce ne soit un geste futile pour calmer la douleur, mais aussi parce que son autre main enserré le poigné de Solovey et très clairement, il ne semblait pas près de le lâcher si c'était pour que ce dernier s'en aille à l'arène.
Son attention remonta vers le visage de la dame et plus précisément dans ses yeux, plongeant son regard vert et dur dans le sien. Cependant, il n'y avait aucune once d'agressivité parce que pour l'heure, il avait décidé de lui accordé un peu de sa confiance dans un but précis.
"Empêchez cet idiot d'allez dans l'arène. "
Sa prononciation était approximative, les sons rugueux et un peu distordu car n'ayant clairement pas l'habitude d'utiliser cette langue mais cela n'allait pas l'empêcher de communiquer.
"Je suis déjà mort.", son regard se reposa l'air presque défiant sur Solovey."Donc vas pas te jeter dans l'arène pour moi."
HRP :
Vous êtes trop chou, je me sens presque coupable que Wulf soit aussichiant têtu ;3;
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Si le dictionnaire illustré avait existé à cette époque, à côté du mot stressé il y aurait eut une image de Wulf à ce moment précis. Cela valait aussi pour les mots paranoïaque et anxieux.
Si son attitude c'était instinctivement tourné vers une posture défensive, près à mordre la première menace qui s'approcherait, ses yeux eux trahissait sa nervosité et son angoisse. Son regard naviguait presque frénétiquement entre les trois autres personnes présentes, entre son geôlier, son ami et la dame accompagnant son ami.
Il faisait particulièrement attention à leur mouvement, pour mieux riposter au besoin, alors l'approche discrète de la dame nommée Diane ne passa pas inaperçu.
Son regard vert se posa immédiatement sur elle, l'air menaçant, les lèvres légèrement retroussé pour montrer ses crocs. Il savait que les barreaux de la cage le protégeaient autant qu'ils l'emprisonnaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir menacer avec toute cette agitation.
Son expression agressive sembla cependant se décrisper un peu, laissant place à une lueur de confusion en entendant les quelques mots murmurés de la jeune femme. Il sembla clairement hésiter un instant avant de détourner le regard, la considérant comme n'étant pas une menace, pour reposer ses yeux sur la silhouette de son ami et du geôlier.
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il compris ce que proposait Solovey en échange de sa libération et très clairement, une fois le choc passé, il parut encore plus angoissé et presque désespéré.
Quand l'homme aux cheveux rouge s'accroupie face à lui et vint gentiment poser ses mains sur les joues du loup, le loup répliqua en attrapant un de ses poignets, non pas de manière agressive mais dans un geste presque misérable pour l'empêcher de se reculer, de partir. L'espace d'un instant, ce ne fut plus le Wulf paranoïaque et angoissé face à l'homme mais Mish le garçon têtu et grande gueule d'autrefois.
" Що ти думаєш, що робиш дурню ?!"
(" Qu'est ce que tu penses faire idiot ?! ")
Il gronda comme un animal mais c'était clairement de l'inquiétude qui se faisait entendre dans sa voix. Est ce que Solovey le prenait pour un imbécile ? Est ce qu'il pensait vraiment que le loup allait le laisser risquer sa vie pour la sienne ?
Peut être avait il pensé que Wulf ne parlait pas la langue puisque jusqu'ici ils avaient communiqué dans la langue natale du loup mais le loup était resté assez longtemps coincé ici pour comprendre la plupart des mots et des idées.
"Невже ти думаєш, що я відпущу тебе на арену заради мене?! "
("Penses tu vraiment que je vais vous laisser entrer dans l'arène pour moi ?!")
Il semblait aussi angoissé que furieux à l'idée que son ami se mette en danger pour lui.
" Соловей, як тільки ви входите на арену, ви не виходите! Незалежно від того, виграєте ви чи програєте, це однаковий результат, вони не відпустять вас знову, поки ви не помрете! "
("Solovey, une fois que tu entres dans l'arène tu n'en ressort pas ! Que tu gagne ou perde c'est le même résultat, ils ne te laisseront repartir qu'une fois mort !")
Il avait déjà vu et expérimenter tout cela. De tout son temps passé ici-bas il n'avait jamais vu quiconque sortir libre et vivant de cet enfers alors hors de question qu'il laisse son ami y entrer. Il avait déjà perdu trop de gens pour laisser Solovey se mettre en danger à cause de lui.
Si sa poigne sur le poigné de Solovey ne se desserra pas, quitte à y laisser des marques s'il le fallait, son regard se tourna en un instant vers Diane lorsqu'elle pris la parole. Il suivit avec une attention clairement suspicieux le moindre de ses gestes lorsqu'elle lui tendit ce qu'elle décrivit comme des anti-douleurs.
S'il est vrai que la douleur dans ses côtes et irradiant de ses blessures rendait sa vision flou au moindre geste un peu brusque, il ne put s'empêcher de dévisagé avec scepticisme la boite.
Sur le moment, il ne fit rien pour la prendre, déjà parce qu'une de ses mains maintenait sa cage thoracique à peut près en place, à moins que ce ne soit un geste futile pour calmer la douleur, mais aussi parce que son autre main enserré le poigné de Solovey et très clairement, il ne semblait pas près de le lâcher si c'était pour que ce dernier s'en aille à l'arène.
Son attention remonta vers le visage de la dame et plus précisément dans ses yeux, plongeant son regard vert et dur dans le sien. Cependant, il n'y avait aucune once d'agressivité parce que pour l'heure, il avait décidé de lui accordé un peu de sa confiance dans un but précis.
"Empêchez cet idiot d'allez dans l'arène. "
Sa prononciation était approximative, les sons rugueux et un peu distordu car n'ayant clairement pas l'habitude d'utiliser cette langue mais cela n'allait pas l'empêcher de communiquer.
"Je suis déjà mort.", son regard se reposa l'air presque défiant sur Solovey."Donc vas pas te jeter dans l'arène pour moi."
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HRP :
Vous êtes trop chou, je me sens presque coupable que Wulf soit aussi
Jeu 18 Nov - 14:32
HRP : Je suis blblblblblbl !
Céline se retint de soupirer, ne souhaitant pas laisser penser à Misha qu’il était lassé de sa personne – alors que c’était tout le contraire. Se faire entendre appeler Solovey le renvoyait à des souvenirs agréables, mais il mit cela de côté pour le moment. Il lui fallait être concentré.
Ses mâchoires se serrèrent aux mots de son vis-à-vis Lycan, toutefois il était bien déterminé à le sortir de là de gré ou de force s’il le fallait. Mais il était évident qu’il avait la préférence pour le consentement de Misha. « Міша. »
*Misha.
Son regard se fit plus dur, plus sévère. « Є речі, про які я не можу говорити... Навіть з тобою. Але я повернуся живий, гарантую, Міша. Я просто хочу, щоб ти довіряв мені і йшов за цією жінкою. Я швидко зустріну вас надворі.»
* Il y a des choses dont je ne peux pas parler... Pas même à toi. Mais je vais revenir vivant, je te le garantie, Misha. Je veux juste que tu me fasses confiance et que tu suives cette femme. Je vous rejoindrai dehors rapidement.
Il retira les doigts du loup qui s’étaient enroulé autour de son poignet. Puis, de sa main de nouveau libre, il ramena Misha contre lui. « Ти моя остання родина, Міша... Будь ласка, не залишай мене більше... І це також був би спосіб для мене подякувати нашому ватажку зграї за Разіеля. »
* Tu es ma dernière famille, Misha... Ne me laisse pas de nouveau seul, je t'en prie... Et ce serait aussi pour moi un moyen de remercier notre chef de meute, pour Raziel.
Peut-être était-ce vicieux de sa part de jouer sur ces cordes-ci, mais Céline n’aurait pas pu s’exprimer autrement. Lui qui ne se livrait jamais – hormis avec June, très récemment -, ne pouvait se voir agir autrement avec une personne si chère à son cœur.
HRP : Je suis blblblblblbl !
Ven 19 Nov - 15:45
Temple de rage |
L’inquiétude se lisait sans peine sur le visage du lycan. Bien qu’ils étaient en pleine conversation dans une langue étrangère, Diane se doutait qu’elle était su sujet de l’idée de Céline, très périlleuse et peu rassurante. Lorsqu’il posa ses prunelles sur son visage, pour enfin s’adresser avec des mots qu’elle comprenait, bien que les sons soient rauques, épuisés, la physicienne se trouvait bien incapable de lui répondre quoique ce soit. Céline ne lui devait rien et ses décisions étaient de son ressort, quand bien même elle ne se sentait pas d’attaque pour se retrouver seule avec Misha, tandis qu’il combattrait dans l’arène. La mine désolée, elle souffla :
- Je suis navrée Misha, il n’y a rien que je puisse faire pour changer l’avis de votre ami.
Non pas qu’elle ne désire pas y mettre un peu de bonne volonté. Céline semblait arrêté sur une idée et même confiant quant à son plan. La Duchesse avait bien du mal à concevoir qu’il s’apprêtait à se rendre dans l’arène persuadé d’en ressortir indemne, mais soit. Il n’y avait rien qu’elle puisse faire. Après tout, elle se trouvait déjà mêlée à une affaire bien sordide, à des années lumières de ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle se contenterait de suivre le plan sans essayer d’ajouter le moindre grain de folie car déjà la situation était dangereuse.
La suite était d’une tristesse intense. Le loup s’imaginait condamné, dans le couloir de la mort et suppliait presque son ami de ne pas se sacrifier pour lui. Oubliée sa nature de créature de la nuit que combat son frère, il demeurait une vie, une âme, foulant la terre de Dieu, bien qu’il soit emprisonné dans une cage d’argent. En venir à tenir de pareils propos tordirent le cœur en or dans la physicienne. Pour se détendre, elle faisait rouler entre ses doigts la gélule d’anti-douleurs que Misha n’avait pas décidé d’avaler.
Un nouvel échange se déroula entre le loup et son ami et sauveur. Diane s’écarta de nouveau de la cage, non pas parce qu’elle avait peur, mais parce qu’elle désirait laisser tout le loisir aux deux hommes de s’entretenir en privé. C’était peut-être leur dernière occasion de converser. Ils le faisaient, certes toujours dans cette langue qu’elle ne comprenait pas, mais ne connaissant pas la force de leur lien, leur passé, leur caractère, elle préféra leur réserver une certaine intimité, laissant la possibilité de se prendre dans les bras l’un de l’autre et de se souffler un adieu. Car, peut-être, Céline ne s’en sortirait pas indemne dans l’arène, ou Misha ne supporterait plus ses blessures. Il serait bien dommage que l’un se soit donné autant de mal à survivre jusqu’ici pour finalement succomber et que l’autre perde la vie à sa place durant un combat. Une véritable tragédie.
D’un coup d’œil, elle devina Céline prêt à se séparer de son ami. Ils semblaient s’être échangés les paroles qu’ils avaient sur le cœur. Elle laissa encore quelques instants d’intimité, avant de s’approcher du roux, dont elle ne connaissait rien. Quelle affaire, vraiment, si elle avait su elle n’aurait peut-être jamais répondu à son appel par missive… Ne sachant que dire, elle tenta, à sa manière, d’être la plus encourageante et chaleureuse possible.
- Prenez soin de vous Céline, que Dieu vous accompagne dans votre périlleuse mission pour délivrer votre ami.
Ils se connaissaient très peu, voire même pas du tout, pourtant après leur petit numéro de mariés, elle jugea qu’elle pouvait lui attraper la main pour insuffler un peu de sa chaleur rassurante et lui donner de son énergie. Puis elle lui fit une promesse :
- Je vais veiller sur votre ami en votre absence. Si vous ne deviez pas revenir, je prendrai soin de lui pour qu’il retrouve son autonomie et sa liberté. Elle souffla, un peu honteuse. Je ne sais pas comment mon frère réagira, mais il saura comprendre qu’une fois que je me suis engagée dans une promesse, je ne peux revenir en arrière.
Elle lui rendit sa main et sous ses yeux s’approcha du lycan, au fond de sa cage. Avec lenteur, pour ne pas envahir trop vite son espace vitale, l’agresser, le forcer. Avec une certaine distance tout de même, elle l’implora de prendre la gélule qu’elle lui avait déjà tendu une première fois.
- Avalez ceci pour que votre ami parte l’esprit tranquille : vous pourrez souffler une petite heure et moins souffrir.
- Je suis navrée Misha, il n’y a rien que je puisse faire pour changer l’avis de votre ami.
Non pas qu’elle ne désire pas y mettre un peu de bonne volonté. Céline semblait arrêté sur une idée et même confiant quant à son plan. La Duchesse avait bien du mal à concevoir qu’il s’apprêtait à se rendre dans l’arène persuadé d’en ressortir indemne, mais soit. Il n’y avait rien qu’elle puisse faire. Après tout, elle se trouvait déjà mêlée à une affaire bien sordide, à des années lumières de ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle se contenterait de suivre le plan sans essayer d’ajouter le moindre grain de folie car déjà la situation était dangereuse.
La suite était d’une tristesse intense. Le loup s’imaginait condamné, dans le couloir de la mort et suppliait presque son ami de ne pas se sacrifier pour lui. Oubliée sa nature de créature de la nuit que combat son frère, il demeurait une vie, une âme, foulant la terre de Dieu, bien qu’il soit emprisonné dans une cage d’argent. En venir à tenir de pareils propos tordirent le cœur en or dans la physicienne. Pour se détendre, elle faisait rouler entre ses doigts la gélule d’anti-douleurs que Misha n’avait pas décidé d’avaler.
Un nouvel échange se déroula entre le loup et son ami et sauveur. Diane s’écarta de nouveau de la cage, non pas parce qu’elle avait peur, mais parce qu’elle désirait laisser tout le loisir aux deux hommes de s’entretenir en privé. C’était peut-être leur dernière occasion de converser. Ils le faisaient, certes toujours dans cette langue qu’elle ne comprenait pas, mais ne connaissant pas la force de leur lien, leur passé, leur caractère, elle préféra leur réserver une certaine intimité, laissant la possibilité de se prendre dans les bras l’un de l’autre et de se souffler un adieu. Car, peut-être, Céline ne s’en sortirait pas indemne dans l’arène, ou Misha ne supporterait plus ses blessures. Il serait bien dommage que l’un se soit donné autant de mal à survivre jusqu’ici pour finalement succomber et que l’autre perde la vie à sa place durant un combat. Une véritable tragédie.
D’un coup d’œil, elle devina Céline prêt à se séparer de son ami. Ils semblaient s’être échangés les paroles qu’ils avaient sur le cœur. Elle laissa encore quelques instants d’intimité, avant de s’approcher du roux, dont elle ne connaissait rien. Quelle affaire, vraiment, si elle avait su elle n’aurait peut-être jamais répondu à son appel par missive… Ne sachant que dire, elle tenta, à sa manière, d’être la plus encourageante et chaleureuse possible.
- Prenez soin de vous Céline, que Dieu vous accompagne dans votre périlleuse mission pour délivrer votre ami.
Ils se connaissaient très peu, voire même pas du tout, pourtant après leur petit numéro de mariés, elle jugea qu’elle pouvait lui attraper la main pour insuffler un peu de sa chaleur rassurante et lui donner de son énergie. Puis elle lui fit une promesse :
- Je vais veiller sur votre ami en votre absence. Si vous ne deviez pas revenir, je prendrai soin de lui pour qu’il retrouve son autonomie et sa liberté. Elle souffla, un peu honteuse. Je ne sais pas comment mon frère réagira, mais il saura comprendre qu’une fois que je me suis engagée dans une promesse, je ne peux revenir en arrière.
Elle lui rendit sa main et sous ses yeux s’approcha du lycan, au fond de sa cage. Avec lenteur, pour ne pas envahir trop vite son espace vitale, l’agresser, le forcer. Avec une certaine distance tout de même, elle l’implora de prendre la gélule qu’elle lui avait déjà tendu une première fois.
- Avalez ceci pour que votre ami parte l’esprit tranquille : vous pourrez souffler une petite heure et moins souffrir.
HRP :
Sam 20 Nov - 3:32
Wulf se sentit un peu trahi quand la dame qu'il pensait dans son camp indiqua clairement qu'elle n'allait pas stopper Solovey dans sa mission quasi suicidaire.
Ne voyait elle pas que c'était dangereux ? Si Solovey l'avait emmener ici c'est qu'ils devaient bien se connaitre non ? Et pourtant elle le laissait prendre de tels risques...
Et pour quoi ? Pour le sauver lui alors qu'il était déjà pratiquement un pied dans la tombe !
Oh non, le loup n'allait pas sacrifier la vie de son ami contre la sienne. Il avait déjà perdu trop de personne cher à son cœur pour voir Solovey, le dernier lien qui le rattachait à sa meute maintenant perdu, disparaitre à son tour à cause de lui.
Il voulait protester d'avantage, avec plus de véhémence et d'agressivité s'il le fallait pour faire partir cette idée stupide de l'esprit de son ami mais il fut vite couper par ce dernier.
Le regard de Solovey fit taire le loup en même temps qu'il le fit trembler en réalisant le sérieux de son plan.
Il ne résista pas lorsque Solovey retira de son poigné les doigts du loup qui l'enserraient. Le loup sembla juste... Perdu, abattu. Il comprenait qu'il n'arriverait pas à faire changer d'avis son ami, et il n'avait pas la force physique pour l'empêcher de commettre une tel bêtise.
Et comme pour l'achever, Solovey appuyait sur non pas une mais deux cordes bien trop sensible et ça arracha un gémissement triste au loup. Faire notion à sa meute, et à la solitude, c'était plus qu'il ne lui fallait pour perdre son esprit combatif.
" добре... добре...", marmona-t-il clairement à contrecœur et le cœur brisé.
("D'accord... D'accord...")
Il pris une longue inspiration, humant encore une fois l'odeur familière et rassurante de Solovey pour essayer de se calmer un peu et de paraitre un peu moins pathétique et accablé, même si au fond de lui il n'était pas moins affligé.
" Краще повертайся до Соловей, інакше я прийду, щоб тебе надрати. А якщо ти помреш, я розпилю твій попіл! "
("T'as intérêt à revenir Solovey sinon je viens te chercher pour te botter le cul. Et si t'es mort, je pisserai sur tes cendres !")
C'était cru et peu sophistiqué mais Wulf n'avait jamais été des plus raffiné et élégant dans son langage. C'était sa manière à lui de s'exprimer et de cacher ses inquiétudes et ses craintes derrière des mots vulgaire mais les tremblements dans sa voix trahissait son état.
Il profita de l'interaction entre Diane et Solovey pour essayer de se calmer d'avantage, que ce soit angoisse grandissante à l'idée que son ami combatte dans l'arène à sa place, mais aussi la douleur dans ses côtes qui lui rappelait que trop bouger et parler c'était mauvais pour sa santé, à l'heure actuelle tout du moins.
Il releva les yeux quand la jeune femme se rapprocha à nouveau de lui. Son regard bien que terni par la fatigue n'était plus agressif mais restait quand même très méfiant de chacun de ses faits et gestes.
Il observa quelques secondes, l'air perplexe, la gélule qu'elle lui tendait. Il était sceptique sur ce genre médecine, pensant naïvement que cela ne changerai rien à sa situation mais après un moment de réflexion il accepta quand même la granule qu'il fourra dans sa bouche, mâchant nonchalamment le tout.
"Дякую... Merci....", fit il presque timidement, peu sûr du mot et de la prononciation en switchant ainsi de langue.
HRP : Diane je te rembourserai la gélule ! D'une manière ou d'une autre !
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf se sentit un peu trahi quand la dame qu'il pensait dans son camp indiqua clairement qu'elle n'allait pas stopper Solovey dans sa mission quasi suicidaire.
Ne voyait elle pas que c'était dangereux ? Si Solovey l'avait emmener ici c'est qu'ils devaient bien se connaitre non ? Et pourtant elle le laissait prendre de tels risques...
Et pour quoi ? Pour le sauver lui alors qu'il était déjà pratiquement un pied dans la tombe !
Oh non, le loup n'allait pas sacrifier la vie de son ami contre la sienne. Il avait déjà perdu trop de personne cher à son cœur pour voir Solovey, le dernier lien qui le rattachait à sa meute maintenant perdu, disparaitre à son tour à cause de lui.
Il voulait protester d'avantage, avec plus de véhémence et d'agressivité s'il le fallait pour faire partir cette idée stupide de l'esprit de son ami mais il fut vite couper par ce dernier.
Le regard de Solovey fit taire le loup en même temps qu'il le fit trembler en réalisant le sérieux de son plan.
Il ne résista pas lorsque Solovey retira de son poigné les doigts du loup qui l'enserraient. Le loup sembla juste... Perdu, abattu. Il comprenait qu'il n'arriverait pas à faire changer d'avis son ami, et il n'avait pas la force physique pour l'empêcher de commettre une tel bêtise.
Et comme pour l'achever, Solovey appuyait sur non pas une mais deux cordes bien trop sensible et ça arracha un gémissement triste au loup. Faire notion à sa meute, et à la solitude, c'était plus qu'il ne lui fallait pour perdre son esprit combatif.
" добре... добре...", marmona-t-il clairement à contrecœur et le cœur brisé.
("D'accord... D'accord...")
Il pris une longue inspiration, humant encore une fois l'odeur familière et rassurante de Solovey pour essayer de se calmer un peu et de paraitre un peu moins pathétique et accablé, même si au fond de lui il n'était pas moins affligé.
" Краще повертайся до Соловей, інакше я прийду, щоб тебе надрати. А якщо ти помреш, я розпилю твій попіл! "
("T'as intérêt à revenir Solovey sinon je viens te chercher pour te botter le cul. Et si t'es mort, je pisserai sur tes cendres !")
C'était cru et peu sophistiqué mais Wulf n'avait jamais été des plus raffiné et élégant dans son langage. C'était sa manière à lui de s'exprimer et de cacher ses inquiétudes et ses craintes derrière des mots vulgaire mais les tremblements dans sa voix trahissait son état.
Il profita de l'interaction entre Diane et Solovey pour essayer de se calmer d'avantage, que ce soit angoisse grandissante à l'idée que son ami combatte dans l'arène à sa place, mais aussi la douleur dans ses côtes qui lui rappelait que trop bouger et parler c'était mauvais pour sa santé, à l'heure actuelle tout du moins.
Il releva les yeux quand la jeune femme se rapprocha à nouveau de lui. Son regard bien que terni par la fatigue n'était plus agressif mais restait quand même très méfiant de chacun de ses faits et gestes.
Il observa quelques secondes, l'air perplexe, la gélule qu'elle lui tendait. Il était sceptique sur ce genre médecine, pensant naïvement que cela ne changerai rien à sa situation mais après un moment de réflexion il accepta quand même la granule qu'il fourra dans sa bouche, mâchant nonchalamment le tout.
"Дякую... Merci....", fit il presque timidement, peu sûr du mot et de la prononciation en switchant ainsi de langue.
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HRP : Diane je te rembourserai la gélule ! D'une manière ou d'une autre !
Sam 20 Nov - 14:32
Ses petites manigances avaient porté leurs fruits, mais Céline ne serait pleinement satisfait que lorsqu’il serait sorti de là et à plus forte raison loin d’ici avec l’ensemble du trio. Il avait amené avec lui une personne innocente et réalisait maintenant que, peut-être, cette idée n’était pas la meilleure qu’il ait pu avoir au cours de sa vie.
Lorsque Diane lui prit la main et lui dévoila le fond de sa pensée, il fut… surpris. Très surpris, même. Mais dans le sens très positif du terme, pour le coup. Un sourire étira ses lèvres. « Je ne me suis pas trompé en vous choisissant, Diane. Toutes mes excuses pour ces désagréments, je jure de vous êtes reconnaissant un bon moment. »
Il fit un baisemain à la jeune femme avant de regarder Misha. « ахахах! Я тільки цього і чекаю! »
*Ahahah ! Je n'attends que ça !
Mais il reprit son sérieux. Ce n’était pas la nuit pour qu’il meurt, absolument pas.
Lorsque Wulf et Diane furent enfin sur la même longueur d’onde, Céline vint chercher la main du lycan pour la mettre dans celle de Diane. « Що б не сталося, ти не відпускаєш цю руку, поки я не приєднаюся до тебе, добре? »
* Quoi qu'il arrive, tu ne lâche pas cette main jusqu'à ce que je vous rejoigne, d'accord ?
Puis il se tourna vers Diane. « Ne m’attendez pas. Dès que je disparais à l’angle de ce couloir, filez vers la sortie. J’ignore s’ils peuvent changer d’avis et je n’ai pas envie de le savoir. Montez sur les chevaux et éloignez-vous un peu, à l’abri dans le sous-bois. Je saurais vous retrouver même dans la nuit noire. » Céline accompagna ses propos d’un signe de la tête qui se voulait rassurant.
Enfin, il disparut en direction de l’arène où le geôlier lui demanda s’il voulait laisser des affaires à l’extérieur. Non, évidemment. Déjà qu’il n’avait plus de manteau ou de surchemise, il allait éviter de laisser autre chose ici.****
C’est une trentaine de minutes plus tard que Céline sorti en courant des lieux, ne prêtant aucune attention aux cris et aux insultes dans son dos. Ahah, il avait finement joué son cou pet en était plutôt fier, même ! Il avait réussi à sortir de l’arène et, en prime, avait ouvert une bonne partie des cages gorgées de créatures légèrement agacées d’être confinées ici. Les amateurs du genre n’avaient qu’à bien se tenir, ce n’était plus son problème…
Par contre il était reparti avec une bonne compensation, même s’il s’arrêterai plus tard sur ce sujet-là.
Il retrouva Diane et Misha à l’extérieur et ne perdit pas un instant pour monter sur son cheval. « Comme promis, me voici ! Et maintenant, je pense qu’il serait judicieux de ne pas traîner dans le coin plus longtemps… »
Sam 20 Nov - 19:31
Temple de rage |
Le lycan capitula, mais pas face à la mort, face à la vie. Ainsi il accepta de prendre le médicament que Diane lui tendait, de le mâcher et de l’avaler. Très rapidement, il en ressentirait les effets bénéfiques. Cela ne le soignerait pas, loin de là, mais au moins, il serait capable de se mouvoir sans ressentir le besoin de se maintenant chaque partie de son corps en soutien.
Avant que son ami ne parte en direction de l’arène, elle se serait attendue à beaucoup de choses, mais certainement pas à un baisemain de la part de Céline. Elle se sentit presque coupable, songeant brièvement à Alaric qui ne quittait plus ses pensées depuis sa demande en mariage. Elle sentit ses joues rosirent et ne sut que répondre au sourire de cet homme. Le mieux à faire étant de ne rien dire de stupide et de se contenter de sourire. Après tout, il n’y avait pas mort d’homme et il fallait voir ici simplement un geste de gratitude face à sa bienveillance dans cette situation délicate.
Son dernier geste en leur compagnie consista à lier leurs paumes pour qu’ils ne se lâchent pas. La physicienne était bien surprise et là encore le silence la priva d’un quelconque commentaire. D’un regard vers Misha, elle s’assura que ce dernier ne se sentait pas envahi. Mais après tout, comme c’était un ordre de son ami, sans doute tolérerait-il la présence de Diane et son contact. Elle écouta ensuite les instructions du combattant, cligna des paupières à plusieurs reprises et hocha de la tête également, signes qu’elle avait parfaitement compris. Alors qu’il tournait les talons, prêt à en découdre, elle souffla :
- Que Dieu vous protège.
Mais déjà son ombre disparaissait et Diane resserra sa paume sur celle de Misha. Le médicament avait des propriétés miraculeuses, secret bien gardé par Mademoiselle May, mais il n’avait tout de même pas eu le temps de faire effet. Alors, de son autre bras, la physicienne offrit un certain soutien dans le dos du lycan pour lui permettre de marcher.
- Filons. Dit-elle simplement, en accord avec les instructions de Céline.
L’ambiance dans l’arène devait captiver tous les visiteurs comme les geôliers, si bien qu’ils ne rencontrèrent personne pour les arrêter dans leur fuite. Et fort heureusement, car courir n’était pas une option au vu de l’état du loup. Elle fit du mieux qu’elle pouvait pour aller rapidement, tout en prenant en compte l’état lamentable du corps de Misha. Néanmoins ses efforts finirent par payer pour la première fois depuis longtemps, il put respirer l’air de la liberté. Enfin pas tout à fait, car tout n’était pas terminé et à tout moment des obstacles pouvaient se dresser sur leur route.
Malgré tous ses efforts pour ne pas penser au pire et soutenir la créature, cette proximité avec le danger, ce grand plongeon dans le monde obscur des arènes, c’étaient beaucoup d’épreuves pour son cœur d’humaine qui s’emballait. Lorsqu’ils approchèrent des cheveux, ceux-ci ressentirent les émotions de la Duchesse et le lui firent savoir en claquant leurs sabots nerveusement. Fort heureusement, leur présence avaient le don de la rassurer et elle ne se sentait plus seule en compagnie d’un loup.
Pour être prêts au moindre danger, la Duchesse aida le lycan à se hisser sur la troisième monture. Et ce ne fut pas une mince affaire, avec sa force de mouche et les douleurs du détenu qui s’estompaient tout juste. Néanmoins, ils y parvinrent sans trop suer et Diane se hissa à son tour sur son cheval, en conservant les rênes de celui de Céline dans les mains. Elle entraîna le petit groupe plus loin, là où Céline pourrait les retrouver, s’il s’en sortait indemne…
Pour combler le manque de conversation et cacher son malaise, elle endossa son rôle de médecin et interrogea son patient du soir.
- Sentez-vous les bénéfices du médicament ?
Les minutes passèrent et l’angoisse ne cessait de s’installer. Fort heureusement, Dieu était de leur côté et Céline refit apparition, visiblement sain et sauf, un sourire satisfait aux lèvres. Éprouvée par le stresse, la physicienne posa sa main sur sa poitrine et lâcha un soupir qui en disait long.
- Dieu merci, vous êtes vivant ! Partons au plus vite messieurs, je ne supporterai pas davantage cette situation.
Avant toute chose, elle tendit à Misha sa dernière gélule à avaler. Autant mettre toutes les chances de leur côté pour partir le plus vite possible sans se préoccuper du mal-être qui reviendrait trop vite dans le corps du lycan.
- Prenez-la, il vous faut absolument survivre à tout cela.
Avant que son ami ne parte en direction de l’arène, elle se serait attendue à beaucoup de choses, mais certainement pas à un baisemain de la part de Céline. Elle se sentit presque coupable, songeant brièvement à Alaric qui ne quittait plus ses pensées depuis sa demande en mariage. Elle sentit ses joues rosirent et ne sut que répondre au sourire de cet homme. Le mieux à faire étant de ne rien dire de stupide et de se contenter de sourire. Après tout, il n’y avait pas mort d’homme et il fallait voir ici simplement un geste de gratitude face à sa bienveillance dans cette situation délicate.
Son dernier geste en leur compagnie consista à lier leurs paumes pour qu’ils ne se lâchent pas. La physicienne était bien surprise et là encore le silence la priva d’un quelconque commentaire. D’un regard vers Misha, elle s’assura que ce dernier ne se sentait pas envahi. Mais après tout, comme c’était un ordre de son ami, sans doute tolérerait-il la présence de Diane et son contact. Elle écouta ensuite les instructions du combattant, cligna des paupières à plusieurs reprises et hocha de la tête également, signes qu’elle avait parfaitement compris. Alors qu’il tournait les talons, prêt à en découdre, elle souffla :
- Que Dieu vous protège.
Mais déjà son ombre disparaissait et Diane resserra sa paume sur celle de Misha. Le médicament avait des propriétés miraculeuses, secret bien gardé par Mademoiselle May, mais il n’avait tout de même pas eu le temps de faire effet. Alors, de son autre bras, la physicienne offrit un certain soutien dans le dos du lycan pour lui permettre de marcher.
- Filons. Dit-elle simplement, en accord avec les instructions de Céline.
L’ambiance dans l’arène devait captiver tous les visiteurs comme les geôliers, si bien qu’ils ne rencontrèrent personne pour les arrêter dans leur fuite. Et fort heureusement, car courir n’était pas une option au vu de l’état du loup. Elle fit du mieux qu’elle pouvait pour aller rapidement, tout en prenant en compte l’état lamentable du corps de Misha. Néanmoins ses efforts finirent par payer pour la première fois depuis longtemps, il put respirer l’air de la liberté. Enfin pas tout à fait, car tout n’était pas terminé et à tout moment des obstacles pouvaient se dresser sur leur route.
Malgré tous ses efforts pour ne pas penser au pire et soutenir la créature, cette proximité avec le danger, ce grand plongeon dans le monde obscur des arènes, c’étaient beaucoup d’épreuves pour son cœur d’humaine qui s’emballait. Lorsqu’ils approchèrent des cheveux, ceux-ci ressentirent les émotions de la Duchesse et le lui firent savoir en claquant leurs sabots nerveusement. Fort heureusement, leur présence avaient le don de la rassurer et elle ne se sentait plus seule en compagnie d’un loup.
Pour être prêts au moindre danger, la Duchesse aida le lycan à se hisser sur la troisième monture. Et ce ne fut pas une mince affaire, avec sa force de mouche et les douleurs du détenu qui s’estompaient tout juste. Néanmoins, ils y parvinrent sans trop suer et Diane se hissa à son tour sur son cheval, en conservant les rênes de celui de Céline dans les mains. Elle entraîna le petit groupe plus loin, là où Céline pourrait les retrouver, s’il s’en sortait indemne…
Pour combler le manque de conversation et cacher son malaise, elle endossa son rôle de médecin et interrogea son patient du soir.
- Sentez-vous les bénéfices du médicament ?
Les minutes passèrent et l’angoisse ne cessait de s’installer. Fort heureusement, Dieu était de leur côté et Céline refit apparition, visiblement sain et sauf, un sourire satisfait aux lèvres. Éprouvée par le stresse, la physicienne posa sa main sur sa poitrine et lâcha un soupir qui en disait long.
- Dieu merci, vous êtes vivant ! Partons au plus vite messieurs, je ne supporterai pas davantage cette situation.
Avant toute chose, elle tendit à Misha sa dernière gélule à avaler. Autant mettre toutes les chances de leur côté pour partir le plus vite possible sans se préoccuper du mal-être qui reviendrait trop vite dans le corps du lycan.
- Prenez-la, il vous faut absolument survivre à tout cela.
HRP : Non, c'est cadeau
Dim 21 Nov - 2:29
Wulf était quelqu'un de très angoissé par nature, ou du moins il l'était devenu depuis ses débuts dans l'arènes. La paranoïa et la méfiance lui collait à la peau autant que la crasse de cet endroit lugubre. Il ne pensait pas que son anxiété pouvait monter d'avantage et pourtant Solovey lui prouvait là maintenant que c'était bien possible.
Ses doutes et ses craintes se voyaient dans son attitude. Ses gestes était mesuré, comme s'il restait près à bondir pour mordre et se protéger. Son corps se contractait dès que quelqu'un entrait dans son espace vital et même avec les gestes doux et amicaux de Solovey, la tension dans ses épaules était palpable.
Alors quand Solovey vint placer sa main dans de Diane, il était plus qu'évidant qu'il se retenait de violement la repousser pour récupérer sa main. Le toucher d'une personne inconnu, bien que ce ne soit en rien quelque chose d'agressif pour l'heure, le paraissait totalement de peur.
C'est à peine s'il parvint à comprendre les mots de Solovey. Son regard était rivé sur la main que tenait Diane.
C'était comme si son cerveau s'était déconnecté pour laissé place à son cervelet reptilien et primitif. Son instinct de bête criait "danger !" dans ses oreilles, lui ordonnant de se défendre, de repousser la menace et il lui fallut presque toute sa concentration pour ne serait ce que résister à cet appel.
Il ne remarqua même pas la facilité avec laquelle il parvenait à bouger et respirer à présent que les effets de la gélule commençait à se faire sentir. S'il était toujours blessé, ne plus ressentir la douleur était à ce moment précis un bienfait non négligeable. Pas sûr qu'il soit resté raisonnable et calme avec la douleur le paraissant jusque là.
Il sembla se tendre d'avantage encore, comme si cela était possible à ce stade, quand la jeune dame l'aida à se relaver pour fuir le lieu. Le moindre touché, même léger et nécessaire, le rapprochait un peu plus de la crise de panique en mode "combat pour ta vie". Il se força à rester calme, à se concentrer sur sa respiration et sur chacun de ses pas.
La médecine faisait pleinement effet maintenant et heureusement, vu comment ses jambes tremblaient il n'y avait nul doute qu'il aurait agonisé sans la gélule. Il tacha de garder ça à l'esprit, un "la dame t'as aidé donc la mord pas même par inadvertance".
Il ne remarqua pas de suite qu'ils étaient sortie de cet enfer, trop concentrer à juste respirer, marcher, et ne pas péter les plombs en une rage violente sous l'effet de la panique.
Ce n'est qu'après de nombreux efforts et s'être hisser tant bien que mal sur l'encolure d'une monture que le loup sembla se reconnecté avec le monde réel maintenant que Diane n'était plus à son contact.
Il parut un instant désorienter, anxieux en sentant ses odeurs nouvelles et pourtant familière.
Mais il redevint vite calme en levant les yeux au ciel. Il ne se rappelait même plus de la dernière fois qu'il avait pu voir la voute céleste et non pas la voute rocheuse de sa prison.
Il faisait sombre et on ne discerné guère que quelques étoiles brillantes mais c'était suffisant pour lui, pour enfin visualiser un concept qu'il pensait jusque là fantaisiste.
Libre... Il était libre. Solovey l'avait vraiment sorti de l'arène.
Il papillonna des yeux un instant, rebaissant son regard sur la jeune femme quand elle le ramena encore une fois à la réalité, avec une question cette fois-ci.
Il pris quelques secondes pour doucement palper son torse et la plaie sur son flanc avant de répondre.
"Ça fait plus mal d'respirer donc j'crois que oui. "
Pour quelqu'un comme lui qui était maintenant plus habitué à vivre avec la douleur que sans, c'était déconcertant de ne presque plus rien ressentir de gênant.
"Ça fait bizarre. J'ai l'impression d'rien ressentir."
Un silence pesant s'installa ensuite alors qu'ils attendirent le retour de Solovey. Wulf s'était remis à fixer le ciel, lançant de temps à autre des regards inquiets en direction de l'arène, comme s'il se demandait s'il devait y retourner pour chercher son ami ou attendre encore une minute de plus.
Heureusement, avec un fin sourire et un soupire de soulagement, le loup aperçu la silhouette familière de Solovey les rejoindre.
" Соловей, ти в порядку? Ти поранений?", demanda-t-il l'air quand même inquiet.
("Solovey, est ce que ça va ? Es tu blessé ?")
Il fut surpris quand Diane lui reproposa une gélule mais cette fois-ci, il la refusa aussi poliment qu'il en était capable.
"Ah... Non, j'vais bien."
La première gélule faisait encore bien effet et le loup comprenait la valeur de tel médecine. Il ne voulait pas en abuser. Il était plutôt mal à l'aise à l'idée de ne ressentir aucune douleur à vrai dire.
Après tout, si c'était utile pour certaine situation comme durant un combat ou une opération par exemple, dans son état ça pouvait vite être dangereux. Il pourrait très bien se blesser d'avantage, rouvrir une plaie, déplacé un os cassé sans même s'en rendre compte et il ne savait pas s'il pouvait se permettre se genre de chose maintenant.
"Si trop de douleur, j'vais juste m'évanouir et rester sur l'cheval. Pas grave."
HRP : Et bien je te ferais un cadeau plus tard alors NAH !
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf était quelqu'un de très angoissé par nature, ou du moins il l'était devenu depuis ses débuts dans l'arènes. La paranoïa et la méfiance lui collait à la peau autant que la crasse de cet endroit lugubre. Il ne pensait pas que son anxiété pouvait monter d'avantage et pourtant Solovey lui prouvait là maintenant que c'était bien possible.
Ses doutes et ses craintes se voyaient dans son attitude. Ses gestes était mesuré, comme s'il restait près à bondir pour mordre et se protéger. Son corps se contractait dès que quelqu'un entrait dans son espace vital et même avec les gestes doux et amicaux de Solovey, la tension dans ses épaules était palpable.
Alors quand Solovey vint placer sa main dans de Diane, il était plus qu'évidant qu'il se retenait de violement la repousser pour récupérer sa main. Le toucher d'une personne inconnu, bien que ce ne soit en rien quelque chose d'agressif pour l'heure, le paraissait totalement de peur.
C'est à peine s'il parvint à comprendre les mots de Solovey. Son regard était rivé sur la main que tenait Diane.
C'était comme si son cerveau s'était déconnecté pour laissé place à son cervelet reptilien et primitif. Son instinct de bête criait "danger !" dans ses oreilles, lui ordonnant de se défendre, de repousser la menace et il lui fallut presque toute sa concentration pour ne serait ce que résister à cet appel.
Il ne remarqua même pas la facilité avec laquelle il parvenait à bouger et respirer à présent que les effets de la gélule commençait à se faire sentir. S'il était toujours blessé, ne plus ressentir la douleur était à ce moment précis un bienfait non négligeable. Pas sûr qu'il soit resté raisonnable et calme avec la douleur le paraissant jusque là.
Il sembla se tendre d'avantage encore, comme si cela était possible à ce stade, quand la jeune dame l'aida à se relaver pour fuir le lieu. Le moindre touché, même léger et nécessaire, le rapprochait un peu plus de la crise de panique en mode "combat pour ta vie". Il se força à rester calme, à se concentrer sur sa respiration et sur chacun de ses pas.
La médecine faisait pleinement effet maintenant et heureusement, vu comment ses jambes tremblaient il n'y avait nul doute qu'il aurait agonisé sans la gélule. Il tacha de garder ça à l'esprit, un "la dame t'as aidé donc la mord pas même par inadvertance".
Il ne remarqua pas de suite qu'ils étaient sortie de cet enfer, trop concentrer à juste respirer, marcher, et ne pas péter les plombs en une rage violente sous l'effet de la panique.
Ce n'est qu'après de nombreux efforts et s'être hisser tant bien que mal sur l'encolure d'une monture que le loup sembla se reconnecté avec le monde réel maintenant que Diane n'était plus à son contact.
Il parut un instant désorienter, anxieux en sentant ses odeurs nouvelles et pourtant familière.
Mais il redevint vite calme en levant les yeux au ciel. Il ne se rappelait même plus de la dernière fois qu'il avait pu voir la voute céleste et non pas la voute rocheuse de sa prison.
Il faisait sombre et on ne discerné guère que quelques étoiles brillantes mais c'était suffisant pour lui, pour enfin visualiser un concept qu'il pensait jusque là fantaisiste.
Libre... Il était libre. Solovey l'avait vraiment sorti de l'arène.
Il papillonna des yeux un instant, rebaissant son regard sur la jeune femme quand elle le ramena encore une fois à la réalité, avec une question cette fois-ci.
Il pris quelques secondes pour doucement palper son torse et la plaie sur son flanc avant de répondre.
"Ça fait plus mal d'respirer donc j'crois que oui. "
Pour quelqu'un comme lui qui était maintenant plus habitué à vivre avec la douleur que sans, c'était déconcertant de ne presque plus rien ressentir de gênant.
"Ça fait bizarre. J'ai l'impression d'rien ressentir."
Un silence pesant s'installa ensuite alors qu'ils attendirent le retour de Solovey. Wulf s'était remis à fixer le ciel, lançant de temps à autre des regards inquiets en direction de l'arène, comme s'il se demandait s'il devait y retourner pour chercher son ami ou attendre encore une minute de plus.
Heureusement, avec un fin sourire et un soupire de soulagement, le loup aperçu la silhouette familière de Solovey les rejoindre.
" Соловей, ти в порядку? Ти поранений?", demanda-t-il l'air quand même inquiet.
("Solovey, est ce que ça va ? Es tu blessé ?")
Il fut surpris quand Diane lui reproposa une gélule mais cette fois-ci, il la refusa aussi poliment qu'il en était capable.
"Ah... Non, j'vais bien."
La première gélule faisait encore bien effet et le loup comprenait la valeur de tel médecine. Il ne voulait pas en abuser. Il était plutôt mal à l'aise à l'idée de ne ressentir aucune douleur à vrai dire.
Après tout, si c'était utile pour certaine situation comme durant un combat ou une opération par exemple, dans son état ça pouvait vite être dangereux. Il pourrait très bien se blesser d'avantage, rouvrir une plaie, déplacé un os cassé sans même s'en rendre compte et il ne savait pas s'il pouvait se permettre se genre de chose maintenant.
"Si trop de douleur, j'vais juste m'évanouir et rester sur l'cheval. Pas grave."
___________________________________
HRP : Et bien je te ferais un cadeau plus tard alors NAH !
Dim 21 Nov - 16:38
Sur son cheval, Céline offre un sourire à son vis-à-vis lycan. « Все добре. У мене навіть подряпини немає! »
*Tout va bien. Je n'ai même pas une égratignure !
Et c’était vrai, il était frais comme un gardon. Il ne pouvait pas en dire autant de l’arène en elle-même, mais pour l’heure il lui fallait profiter de la cohue pour fuir le plus loin possible. Dans sa tête, cependant, l’optique d’en finir une bonne fois pour toute était séduisante. Une chose après l’autre.
Son regard glissa jusqu’à Diane. « Pensez-vous que mon ami peut rester sur votre domaine jusqu’à, au moins, sa totale rémission ? Ce sera plus sûr le temps que je m’organise mon côté. » C’était le plus optimal pour lui. Même si le frère de la Dame était un milicien, la présence de la blonde était un bouclier suffisant en soit. Et puis le Duc n’était pas obligé de savoir que Misha était un lycan, après tout.
Enfin, il tourna la tête vers le loup. « Хочеш на деякий час захистити Діану, Міша? »
*Tu veux bien protéger Diane pendant quelque temps, Misha ?
Tout ne serait que temporaire, de toute façon.
Dim 21 Nov - 23:07
Temple de rage |
Elle ne savait pas si elle devait être rassurée que le lycan juge non nécessaire de reprendre une gélule, ou si elle devait être alarmée par son calme déconcertant en lui annonçant qu’il s’écroulerait sur son cheval, tout simplement, si la douleur était trop vive. Visiblement, elle ne gagnerait pas cette bataille et, légèrement troublée par l’assurance de Misha, elle rangea la gélule dans sa boîte métallique, perplexe. La physicienne espérait qu’elle n’aurait pas l’occasion de voir sa monture le promener, avachi et inconscient sur sa selle.
- Comme vous voudrez, mais si vous souffrez, faites-moi signe.
Ensuite, Diane détourna le regard vers Céline qui se portait à merveille. Voulait-elle savoir par quel maléfice il était ressorti pimpant de l’arène ? Là encore, elle avait quelques doutes. Il valait mieux ne pas connaître tous les secrets de cette affaire, elle se porterait probablement mieux.
La question de son vis-à-vis ne manqua pas de lui tordre l’estomac. Quelle serait la réaction de son frère ? Et son Iris, est-ce qu’elle n’allait pas courir un grave danger ? La voix de la raison, de la Milice, de la protection et de l’amour lui hurlaient de revenir sur ses paroles et de refuser catégoriquement l’idée. Néanmoins, sa parole, son altruisme, son cœur de médecin ne pouvait se résoudre à laisser Misha mourir à petit feu… Elle ne doutait pas que cette solution n’était que temporaire, le temps au convalescent de reprendre des forces avant de vivre sa vie, sans doute épaulé par Céline. Néanmoins, la pression liée à cette décision, l’adrénaline et la peur ressentit en un si court laps de temps, alors qu’elle ne savait absolument pas dans quoi elle se lançait, c’était trop. Elle sentit ses cils s’humidifier et fit preuve de beaucoup de courage pour ne pas céder face aux larmes.
- Je me suis engagée, je ne reviendrai pas sur ma parole. Je me chargerai de mettre au courant mon frère et nous trouverons une solution pour que Misha puisse récupérer une santé rapidement en toute discrétion.
Sentant ses forces et son courage la menacer de la quitter, elle implora Céline de ne pas lui en demander plus.
- Je vous en prie, j’espère que vous ne me cachez plus rien de ce genre car je ne pourrai en accepter davantage. J’ai peur pour ma famille, pour ma nièce…
La Duchesse se tourna vers le lycan. Il demeurait un être vivant et méritait le respect. Ses paroles n’avaient rien d’insultant, mais il était une créature et elle, comme sa famille, des humains, des mortels…
- Je ne vous jette pas la pierre, Misha. Je ne savais pas dans quoi je me lançais, ce n’était pas contre vous particulièrement…
Son problème était plutôt contre les créatures en général, encore que, comparé à bien d’autres, Diane était très tolérante, bienveillante et avait un peu de sympathie pour ces enfants de Dieu maudits malgré eux. Soudain, elle pensa à Alaric et espéra que jamais il ne saurait pour cette histoire car il était évident qu’il ne pourrait l’approuver. De tous les Miliciens, il devait être le plus féroce, le plus virulent, pourtant… Pourtant elle ne pouvait lui en vouloir, car son cœur voyait le bon en chacun.
- Comme vous voudrez, mais si vous souffrez, faites-moi signe.
Ensuite, Diane détourna le regard vers Céline qui se portait à merveille. Voulait-elle savoir par quel maléfice il était ressorti pimpant de l’arène ? Là encore, elle avait quelques doutes. Il valait mieux ne pas connaître tous les secrets de cette affaire, elle se porterait probablement mieux.
La question de son vis-à-vis ne manqua pas de lui tordre l’estomac. Quelle serait la réaction de son frère ? Et son Iris, est-ce qu’elle n’allait pas courir un grave danger ? La voix de la raison, de la Milice, de la protection et de l’amour lui hurlaient de revenir sur ses paroles et de refuser catégoriquement l’idée. Néanmoins, sa parole, son altruisme, son cœur de médecin ne pouvait se résoudre à laisser Misha mourir à petit feu… Elle ne doutait pas que cette solution n’était que temporaire, le temps au convalescent de reprendre des forces avant de vivre sa vie, sans doute épaulé par Céline. Néanmoins, la pression liée à cette décision, l’adrénaline et la peur ressentit en un si court laps de temps, alors qu’elle ne savait absolument pas dans quoi elle se lançait, c’était trop. Elle sentit ses cils s’humidifier et fit preuve de beaucoup de courage pour ne pas céder face aux larmes.
- Je me suis engagée, je ne reviendrai pas sur ma parole. Je me chargerai de mettre au courant mon frère et nous trouverons une solution pour que Misha puisse récupérer une santé rapidement en toute discrétion.
Sentant ses forces et son courage la menacer de la quitter, elle implora Céline de ne pas lui en demander plus.
- Je vous en prie, j’espère que vous ne me cachez plus rien de ce genre car je ne pourrai en accepter davantage. J’ai peur pour ma famille, pour ma nièce…
La Duchesse se tourna vers le lycan. Il demeurait un être vivant et méritait le respect. Ses paroles n’avaient rien d’insultant, mais il était une créature et elle, comme sa famille, des humains, des mortels…
- Je ne vous jette pas la pierre, Misha. Je ne savais pas dans quoi je me lançais, ce n’était pas contre vous particulièrement…
Son problème était plutôt contre les créatures en général, encore que, comparé à bien d’autres, Diane était très tolérante, bienveillante et avait un peu de sympathie pour ces enfants de Dieu maudits malgré eux. Soudain, elle pensa à Alaric et espéra que jamais il ne saurait pour cette histoire car il était évident qu’il ne pourrait l’approuver. De tous les Miliciens, il devait être le plus féroce, le plus virulent, pourtant… Pourtant elle ne pouvait lui en vouloir, car son cœur voyait le bon en chacun.
Mar 23 Nov - 2:49
Wulf plissa un instant des naseaux, humant l'air. Il avait peut être confiance dans les mots de Solovey mais cela ne l'empêchait pas d'être inquiet alors malgré sa réponse, il renifla en quête de sang. Ce n'est qu'en confirmant que l'odeur familière de son ami n'était pas troublé par des relent métallique qu'il se calma à nouveau.
Il resta cependant troublé quand Solovey demanda à Diane de le prendre en charge. A vrai dire, le loup n'avait jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, sortir de l'arène et être libre. Maintenant que c'était le cas, il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire, où il devait aller.
Déjà son état était préoccupant il le savait et se soigner était sans doute la meilleurs chose à faire pour commencer mais ensuite...
Le loup avait perdu sa meute, ce n'est pas comme s'il avait un endroit où rester. Ce pays n'était même pas le sien, et l'angoisse de se faire attraper à nouveau n'allait en rien aidé son parcours dans ce bas monde.
Il secoua doucement la tête, chassant ses interrogations pour le moment. Il aura tout le temps de penser à son avenir plus tard. Ce n'était pas le moment là maintenant.
Par contre c'était peut être le moment de s'intéresser de plus près à Diane.
Après tout, il ne la connaissait pas et instinctivement il ne lui faisait pas totalement confiance. Le peu de confiance qu'il lui accordait provenait du fait que c'était Solovey qui l'avait amener avec lui, et que oui jusqu'ici elle l'avait aidé.
Mais il ne savait rien d'elle au final. Juste son nom. Il n'était même pas sûr de sa "race".
Son regard oscilla un instant entre la jeune femme et l'homme aux cheveux rouges, l'air plus que perplexe, avant de juste faire poper la question qui le taraudait.
"Z'êtes humaine ?"
Il n'avait pas vraiment remarqué cela jusqu'à présent parce qu'il avait eut d'autre priorité mais cela le mit soudainement mal à l'aise. Il n'était pas particulièrement rassuré en compagnie d'humain.
Même si la jeune dame semblait faible et de nature bienveillante, il s'en méfia d'avantage mais pas au point de se montrer agressif, juste nerveux.
Nerveuse, elle devait l'être aussi au vu de la situation et de la demande presque forcé de Solovey.
Le loup ne put retenir un claquement de langue.
"Соловей, не змушуй пані плакати. Мені стане краще після гарного сну."
("Solovey, fait pas pleurer la dame. J'ai juste besoin d'une bonne sieste.")
Il savait que c'était faux et qu'une simple sieste, même si elle était nécessaire pour reposer son corps fatigué, ne suffirait pas à réparer tous les dégâts. Il allait falloir plus de temps que ça, et encore.
Il releva un peu la tête, l'air un peu ennuyé et agacé aux paroles de la jeune femme. S'il parut un peu rude, il ne répondit pas sur un ton agressif cependant.
"Chui pas une bête enragée. J'vais pas vous mordre si vous m'attaquez pas."
Il passa sous silence le fait qu'il avait pourtant tendance à mordre facilement, surtout quand la peur l'aveuglait mais si la jeune femme gardait ses distances ça devrait aller, pour lui comme pour elle et le reste de sa famille.
Il ne tenait pas à imposer sa présence à Diane, surtout si elle ne semblait pas très chaude pour accueillir un loup chez elle mais aussi parce que le loup en question restait méfiant.
"Vous pouvez dire non vous savez."
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf plissa un instant des naseaux, humant l'air. Il avait peut être confiance dans les mots de Solovey mais cela ne l'empêchait pas d'être inquiet alors malgré sa réponse, il renifla en quête de sang. Ce n'est qu'en confirmant que l'odeur familière de son ami n'était pas troublé par des relent métallique qu'il se calma à nouveau.
Il resta cependant troublé quand Solovey demanda à Diane de le prendre en charge. A vrai dire, le loup n'avait jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, sortir de l'arène et être libre. Maintenant que c'était le cas, il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire, où il devait aller.
Déjà son état était préoccupant il le savait et se soigner était sans doute la meilleurs chose à faire pour commencer mais ensuite...
Le loup avait perdu sa meute, ce n'est pas comme s'il avait un endroit où rester. Ce pays n'était même pas le sien, et l'angoisse de se faire attraper à nouveau n'allait en rien aidé son parcours dans ce bas monde.
Il secoua doucement la tête, chassant ses interrogations pour le moment. Il aura tout le temps de penser à son avenir plus tard. Ce n'était pas le moment là maintenant.
Par contre c'était peut être le moment de s'intéresser de plus près à Diane.
Après tout, il ne la connaissait pas et instinctivement il ne lui faisait pas totalement confiance. Le peu de confiance qu'il lui accordait provenait du fait que c'était Solovey qui l'avait amener avec lui, et que oui jusqu'ici elle l'avait aidé.
Mais il ne savait rien d'elle au final. Juste son nom. Il n'était même pas sûr de sa "race".
Son regard oscilla un instant entre la jeune femme et l'homme aux cheveux rouges, l'air plus que perplexe, avant de juste faire poper la question qui le taraudait.
"Z'êtes humaine ?"
Il n'avait pas vraiment remarqué cela jusqu'à présent parce qu'il avait eut d'autre priorité mais cela le mit soudainement mal à l'aise. Il n'était pas particulièrement rassuré en compagnie d'humain.
Même si la jeune dame semblait faible et de nature bienveillante, il s'en méfia d'avantage mais pas au point de se montrer agressif, juste nerveux.
Nerveuse, elle devait l'être aussi au vu de la situation et de la demande presque forcé de Solovey.
Le loup ne put retenir un claquement de langue.
"Соловей, не змушуй пані плакати. Мені стане краще після гарного сну."
("Solovey, fait pas pleurer la dame. J'ai juste besoin d'une bonne sieste.")
Il savait que c'était faux et qu'une simple sieste, même si elle était nécessaire pour reposer son corps fatigué, ne suffirait pas à réparer tous les dégâts. Il allait falloir plus de temps que ça, et encore.
Il releva un peu la tête, l'air un peu ennuyé et agacé aux paroles de la jeune femme. S'il parut un peu rude, il ne répondit pas sur un ton agressif cependant.
"Chui pas une bête enragée. J'vais pas vous mordre si vous m'attaquez pas."
Il passa sous silence le fait qu'il avait pourtant tendance à mordre facilement, surtout quand la peur l'aveuglait mais si la jeune femme gardait ses distances ça devrait aller, pour lui comme pour elle et le reste de sa famille.
Il ne tenait pas à imposer sa présence à Diane, surtout si elle ne semblait pas très chaude pour accueillir un loup chez elle mais aussi parce que le loup en question restait méfiant.
"Vous pouvez dire non vous savez."
Sam 11 Déc - 20:10
Céline avait sans doute trop tiré sur la corde et il ne jetait en rien la pierre à Diane. La jeune femme lui avait déjà été d’une précieuse aide dans sa quête personnelle, il ne pouvait pas lui en demander davantage, il est vrai. Écoutant tour à tour Diane puis Misha, il se mordit les lèvres et secoua la tête. « Toutes mes excuses, Madame. Vous avez raison, je vous ai demandé bien plus que nécessaire et vous avez si généreusement répondu à ma requête sans hésiter. Vous êtes vraiment une bonne personne. »
Il lui fallait revoir ses plans mais Céline était un génie d’adaptation – sinon il n’aurait pas survécu si longtemps dans un monde pareil. « Bien, nous allons nous rendre chez l’une de mes amies, elle saura me venir en aide. Par la suite, une fois que j’aurais déposé Misha, je vous raccompagnerai jusqu’à l’endroit que vous souhaitez rejoindre. C’est la moindre des choses. »
Et une autre chose pour compléter le tout, il sortit une petite bourse de l’une de ses poches avant de la lancer à Diane. « Acceptez ceci, c’est un bien modeste présent mais je me suis dit qu’il serait approprié. Et puis, j’ai ouï-dire que vous allez bientôt vous marier, il vous faudra des fonds pour vous installer convenablement. »
Remettant sa monture en marche, il ajouta. « Allez, remettons-nous en marche, histoire de laisser cette terrible histoire derrière nous ! »
Les sabots des chevaux effleurèrent finalement les pavés de Paris après une bonne demi-heure de chevauchée et Céline, après avoir semblé chercher quelque chose, fit s’arrêter le trio devant une porte en bois, dans une allée discrète. Là, descendant de son cheval, il vint taper trois fois sur le bois de la porte et attendit un peu. « May ? C’est moi. »
Conséquence : Diane empoche +600 pièces que Céline avait dérobées au geôlier (la même bourse qu’il avait abandonnée là-bas au départ).
Sam 11 Déc - 20:12
Elle n’était pas tranquille. Bien sûr, rester seule était devenue une habitude pour May, mais rarement la nuit. Ou alors, il prenait au moins soin de prévenir. Là, il n’en avait rien fait et était parti tout azimut sans rien lui dire. Que pouvait-il se passer ? La dernière fois qu’elle l’avait vu si agité, c’était quand…
Un bruit sourd sur la porte de l’arrière-boutique et May sursauta, manquant de lâcher l’onguent qu’elle était en train de dépoussiérer. « Que ? »
Posant l’objet sur le comptoir, elle sauta presque à pas de chats jusqu’à la porte et l’ouvrit sans réserve, voyant qu’enfin, il était revenu. « Bran- ! »
Mais il n’était pas seul, aussi, May se mordit la langue – douloureusement – pour ne pas continuer sur cette lancée. « C-Céline ! Où étiez- vous ?! Je… Je vous attendais pour déplacer ce fichu meuble ! »
Mentir, pour protéger leur secret.
Mentir, pour se préserver.
Dim 12 Déc - 17:38
Temple de rage |
La réaction du lycan ne se fit pas attendre. Évidemment, au vu de la méfiance de Diane, il était tout à fait compréhensible qu’il se défende et brise le mythe de la bête assoiffée de sang. La physicienne se sentait honteuse, elle qui avait pour habitude d’aimer et de tolérer tout le monde et de très rarement détester les autres. Dans une autre vie, dans un autre contexte, elle n’aurait eu aucune réticence à venir en aide à Misha. Mais dans cette vie, elle était une humaine dont le frère se battait chaque jour contre les créatures. Elle était tiraillée, tout simplement. Il n’était pas si simple pour elle de dire « non ».
Fort heureusement, Céline était une homme plein de ressources. Ils avaient pu le constater jusqu’ici et il continua sur cette lancée. Il mentionna l’aide d’une nouvelle personne, ce qui allégeait considérablement le poids sur les épaules de Diane. Une nouvelle fois, elle se sentit honteuse d’être ainsi soulagée par la tournure de la situation. Une part d’elle voulait sincèrement permettre à Misha de se remettre de ses blessures pour mieux repartir dans sa nouvelle vie, libre. Une autre part d’elle estimait qu’elle en avait déjà fait beaucoup et prit des risques considérables pour sa famille et elle.
La voix plus éteinte qu’à l’accoutumée, épuisée par cette folle soirée qui n’était pas encore sur le point de s’achever, elle remercia Céline :
- Je suis navrée de ne pas pouvoir honorer ma promesse, tout comme je suis navrée d’impliquer votre ami dans cette histoire. Merci pour votre compréhension, à tous les deux.
Elle glissa un regard sincère au lycan. Il n’y avait aucune crainte dans ses prunelles, simplement de la honte.
Surprise, elle attrapa la bourse que lui envoya le roux. Au bruit des pièces s’entrechoquant, elle devina qu’il s’y trouvait une très coquette somme. Diane ne se sentait pas légitime pour garder cet argent, mais elle voyait venir le tableau : si elle le proposait à Misha pour ses soins, il refuserait, comme il avait refusé la seconde gélule, après avoir peiné à accepter la première. La voilà donc coincée avec cet argent qu’elle considérait comme « sale ». La mention de ses prochaines noces, alors même qu’elle n’avait pas encore officialisé sa réponse, la rendit rouge comme une tomate. Dans l’enchaînement, elle ne trouva pas quoi répondre et plutôt que de balbutier comme une idiote, elle prit le parti de ranger la bourse dans sa poche, avec la boîte métallique contenant son dernier médicament.
- Merci… Souffla-t-elle.
Pas de temps à perdre, Céline s’élançait déjà. Et ce n’était pas comme si la physicienne souhaitait s’éterniser. En vérité, elle avait hâte qu’il la raccompagne dans ses appartements parisiens, qu’elle se couche et qu’elle ne pense plus à cette soirée de toute sa vie… Bien qu’elle avait quelques doutes à ce propos. Ce genre d’événements ne la quitterait jamais. Tout comme sa participation à l’assassinat du Marquis lors de sa mission en compagnie d’Hélène et Lisbeth…
Lors de leur course, le médecin ne cessa de lancer des œillades au lycan pour s’assurer qu’il tenait le coup. Finalement, ils arrivèrent à destination. Ils mirent pied-à-terre et la personne qui les accueillit n’était autre que la célèbre vendeuse, Mademoiselle May. En écarquillant quelque peu les yeux, Diane lui adressa un sourire, passée la surprise. Le monde était petit et Céline semblait connaître un paquet de personnes à Paris ! Néanmoins, elle fut vite rassurée, il était connu que la vendeuse était agréable, plaisante et bienveillante. Misha serait entre de bonnes mains, à n’en point douter.
Diane ne semblait pas seule à être surprise. Elle crut ressentir un malaise et une pirouette de la part de la vendeuse. Néanmoins, elle n’était pas du genre à chercher à embarrasser les autres, si bien qu’elle n’en fit pas la mention et se contenta de suivre Céline sans oublier d’être polie :
- Pardonnez-nous pour cette visite tardive, Mademoiselle May.
Fort heureusement, Céline était une homme plein de ressources. Ils avaient pu le constater jusqu’ici et il continua sur cette lancée. Il mentionna l’aide d’une nouvelle personne, ce qui allégeait considérablement le poids sur les épaules de Diane. Une nouvelle fois, elle se sentit honteuse d’être ainsi soulagée par la tournure de la situation. Une part d’elle voulait sincèrement permettre à Misha de se remettre de ses blessures pour mieux repartir dans sa nouvelle vie, libre. Une autre part d’elle estimait qu’elle en avait déjà fait beaucoup et prit des risques considérables pour sa famille et elle.
La voix plus éteinte qu’à l’accoutumée, épuisée par cette folle soirée qui n’était pas encore sur le point de s’achever, elle remercia Céline :
- Je suis navrée de ne pas pouvoir honorer ma promesse, tout comme je suis navrée d’impliquer votre ami dans cette histoire. Merci pour votre compréhension, à tous les deux.
Elle glissa un regard sincère au lycan. Il n’y avait aucune crainte dans ses prunelles, simplement de la honte.
Surprise, elle attrapa la bourse que lui envoya le roux. Au bruit des pièces s’entrechoquant, elle devina qu’il s’y trouvait une très coquette somme. Diane ne se sentait pas légitime pour garder cet argent, mais elle voyait venir le tableau : si elle le proposait à Misha pour ses soins, il refuserait, comme il avait refusé la seconde gélule, après avoir peiné à accepter la première. La voilà donc coincée avec cet argent qu’elle considérait comme « sale ». La mention de ses prochaines noces, alors même qu’elle n’avait pas encore officialisé sa réponse, la rendit rouge comme une tomate. Dans l’enchaînement, elle ne trouva pas quoi répondre et plutôt que de balbutier comme une idiote, elle prit le parti de ranger la bourse dans sa poche, avec la boîte métallique contenant son dernier médicament.
- Merci… Souffla-t-elle.
Pas de temps à perdre, Céline s’élançait déjà. Et ce n’était pas comme si la physicienne souhaitait s’éterniser. En vérité, elle avait hâte qu’il la raccompagne dans ses appartements parisiens, qu’elle se couche et qu’elle ne pense plus à cette soirée de toute sa vie… Bien qu’elle avait quelques doutes à ce propos. Ce genre d’événements ne la quitterait jamais. Tout comme sa participation à l’assassinat du Marquis lors de sa mission en compagnie d’Hélène et Lisbeth…
Lors de leur course, le médecin ne cessa de lancer des œillades au lycan pour s’assurer qu’il tenait le coup. Finalement, ils arrivèrent à destination. Ils mirent pied-à-terre et la personne qui les accueillit n’était autre que la célèbre vendeuse, Mademoiselle May. En écarquillant quelque peu les yeux, Diane lui adressa un sourire, passée la surprise. Le monde était petit et Céline semblait connaître un paquet de personnes à Paris ! Néanmoins, elle fut vite rassurée, il était connu que la vendeuse était agréable, plaisante et bienveillante. Misha serait entre de bonnes mains, à n’en point douter.
Diane ne semblait pas seule à être surprise. Elle crut ressentir un malaise et une pirouette de la part de la vendeuse. Néanmoins, elle n’était pas du genre à chercher à embarrasser les autres, si bien qu’elle n’en fit pas la mention et se contenta de suivre Céline sans oublier d’être polie :
- Pardonnez-nous pour cette visite tardive, Mademoiselle May.
Dim 12 Déc - 23:40
Wulf ne voulait pas imposer sa présence à qui que ce soit. Surtout pas à Solovey et encore moins à Diane, déjà parce qu'il voyait bien que ça ne l'arrangeait pas de l'accueillir mais aussi parce que sa paranoïa le rendait instinctivement méfiant envers les humains et les inconnus.
Il n'était pas sûr de se sentir en sécurité en se sachant si proche d'humains. Il n'était pas sûr de se sentir en sécurité tout court même, il savait que l'anxiété allait très vite revenir et le rendre nerveux et destructeur.
Il était reconnaissant de son aide pour le sortir d'une situation quasi mortelle alors il lui tendit volontairement la perche pour qu'elle puisse refuser poliment la demande de Solovey, qui se rendit bien vite compte de son propre côté que la situation n'était peut être pas des plus idéals, changeant ses plans à la dernière minute.
Le loup préféra rester silencieux par la suite, se contentant d'observer d'un air aussi impassible que possible même quand la jeune femme lui lança un regard plein de honte qu'il préféra ignorer en détournant le regard.
Il laissa sa monture suivre instinctivement celle de Solovey qui reprit la route. Il n'était pas particulièrement à l'aise à cheval, que ce soit parce que ces bestioles étaient bien trop grande pour lui, ou tout simplement parce qu'il n'avait jamais réellement appris à monter par le passé, et la dernière fois qu'il avait poser son cul sur une selle, il n'était pas blessé et affamé.
Il se contenta de tenir à l'harnachement maladroitement et de tacher de rester à peut près stable sur le dos du canasson.
L'entreprise déjà périlleuse devant bien vite compliqué à mesure que le temps passait et en même temps les effets de la gélule que Diane lui avait donné.
Pencher en avant, la respiration peu tranquille dû à la douleur dans ses côtes, la mâchoire serrée pour ne pas trop grogner, il fut soulager quand la chevauché se termina enfin. C'est à peine s'il avait fait attention au chemin emprunter jusque là.
Il eut un vacillement en mettant pied à terre mais il se repris bien vite, conscient qu'il aura tout le loisir de s'effondrer sans crainte plus tard. Il se rapprocha de Solovey, suspicieux, un peu craintif sans doute à la façon dont il se cachait presque derrière lui sans pour autant stopper de regarder les environ avec un œil plus que méfiant.
Il se tendit lorsque la porte s'ouvrit et haussa un sourcil inquisiteur au léger dérapement de cette nouvelle inconnue. Cette petite erreur qu'elle rectifia bien vite avait pourtant beaucoup de sens pour le loup et il sembla se détendre un peu en laissant son regard quand même un peu troublé sur Solovey.
Il resta silencieux cependant, une main sur ses côtes douloureuses et laissant son ami et Diane s'expliquait puisque tout deux semblait connaitre cette jeune femme qui venait de leur ouvrir la porte.
Temple de rage
Celine Bec-De-Corvbin
Diane d'Orléans
Diane d'Orléans
Wulf ne voulait pas imposer sa présence à qui que ce soit. Surtout pas à Solovey et encore moins à Diane, déjà parce qu'il voyait bien que ça ne l'arrangeait pas de l'accueillir mais aussi parce que sa paranoïa le rendait instinctivement méfiant envers les humains et les inconnus.
Il n'était pas sûr de se sentir en sécurité en se sachant si proche d'humains. Il n'était pas sûr de se sentir en sécurité tout court même, il savait que l'anxiété allait très vite revenir et le rendre nerveux et destructeur.
Il était reconnaissant de son aide pour le sortir d'une situation quasi mortelle alors il lui tendit volontairement la perche pour qu'elle puisse refuser poliment la demande de Solovey, qui se rendit bien vite compte de son propre côté que la situation n'était peut être pas des plus idéals, changeant ses plans à la dernière minute.
Le loup préféra rester silencieux par la suite, se contentant d'observer d'un air aussi impassible que possible même quand la jeune femme lui lança un regard plein de honte qu'il préféra ignorer en détournant le regard.
Il laissa sa monture suivre instinctivement celle de Solovey qui reprit la route. Il n'était pas particulièrement à l'aise à cheval, que ce soit parce que ces bestioles étaient bien trop grande pour lui, ou tout simplement parce qu'il n'avait jamais réellement appris à monter par le passé, et la dernière fois qu'il avait poser son cul sur une selle, il n'était pas blessé et affamé.
Il se contenta de tenir à l'harnachement maladroitement et de tacher de rester à peut près stable sur le dos du canasson.
L'entreprise déjà périlleuse devant bien vite compliqué à mesure que le temps passait et en même temps les effets de la gélule que Diane lui avait donné.
Pencher en avant, la respiration peu tranquille dû à la douleur dans ses côtes, la mâchoire serrée pour ne pas trop grogner, il fut soulager quand la chevauché se termina enfin. C'est à peine s'il avait fait attention au chemin emprunter jusque là.
Il eut un vacillement en mettant pied à terre mais il se repris bien vite, conscient qu'il aura tout le loisir de s'effondrer sans crainte plus tard. Il se rapprocha de Solovey, suspicieux, un peu craintif sans doute à la façon dont il se cachait presque derrière lui sans pour autant stopper de regarder les environ avec un œil plus que méfiant.
Il se tendit lorsque la porte s'ouvrit et haussa un sourcil inquisiteur au léger dérapement de cette nouvelle inconnue. Cette petite erreur qu'elle rectifia bien vite avait pourtant beaucoup de sens pour le loup et il sembla se détendre un peu en laissant son regard quand même un peu troublé sur Solovey.
Il resta silencieux cependant, une main sur ses côtes douloureuses et laissant son ami et Diane s'expliquait puisque tout deux semblait connaitre cette jeune femme qui venait de leur ouvrir la porte.
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