Lun 1 Fév - 16:10
à cette chère artiste
Dahlia Di Croissanti
"Le Mécène"
Chère Dahlia di Croissanti.
C’est un plaisir de recevoir votre lettre. Le tableau est une véritable merveille, comme le reste de vos œuvres. Un véritable plaisir pour les yeux et un incroyable voyage pour l’âme.
Je dois avouer ne jamais m’être rendu en Toscane. En réalité, je n’ai malheureusement jamais quitté la France. Certaines obligations dont j’ai hérité depuis mon plus jeune âge m'obligent à rester en ma patrie. Cependant, si le paysage est à moitié aussi beau que votre tableau, je me sens obligé de m’y rendre un jour.
Je vous remercie de votre présentation. Je mentirais en prétendant que je ne connaissais rien de votre histoire, mais il est toujours intéressant d'en savoir plus sur ce qui a inspiré vos paysages.
J’aimerais en faire de même, en me présentant, mais je pense que le mieux serait de nous rencontrer, j’ai bien peur de trouver une lettre quelque peu impersonnelle, surtout après avoir caché mon identité jusque-là.
Ainsi, si ma réelle identité vous intéresse, vous trouverez ci-joint à la lettre une invitation pour une petite soirée à Paris organisé par l'une de mes connaissances. Je vous propose ainsi de me retrouver là-bas. Il y a aussi une bourse d’or qui devrait vous permettre de vous rendre à la capitale en toute sécurité.
Que vous acceptiez, ou non, mon invitation, veuillez garder l’or et considérez cela comme un acompte pour vous remercier de la qualité de votre travail.
Dans l’attente de vos nouvelles et en demeurant votre obligé,
‘‘Le mécène mystérieux’’
C’est un plaisir de recevoir votre lettre. Le tableau est une véritable merveille, comme le reste de vos œuvres. Un véritable plaisir pour les yeux et un incroyable voyage pour l’âme.
Je dois avouer ne jamais m’être rendu en Toscane. En réalité, je n’ai malheureusement jamais quitté la France. Certaines obligations dont j’ai hérité depuis mon plus jeune âge m'obligent à rester en ma patrie. Cependant, si le paysage est à moitié aussi beau que votre tableau, je me sens obligé de m’y rendre un jour.
Je vous remercie de votre présentation. Je mentirais en prétendant que je ne connaissais rien de votre histoire, mais il est toujours intéressant d'en savoir plus sur ce qui a inspiré vos paysages.
J’aimerais en faire de même, en me présentant, mais je pense que le mieux serait de nous rencontrer, j’ai bien peur de trouver une lettre quelque peu impersonnelle, surtout après avoir caché mon identité jusque-là.
Ainsi, si ma réelle identité vous intéresse, vous trouverez ci-joint à la lettre une invitation pour une petite soirée à Paris organisé par l'une de mes connaissances. Je vous propose ainsi de me retrouver là-bas. Il y a aussi une bourse d’or qui devrait vous permettre de vous rendre à la capitale en toute sécurité.
Que vous acceptiez, ou non, mon invitation, veuillez garder l’or et considérez cela comme un acompte pour vous remercier de la qualité de votre travail.
Dans l’attente de vos nouvelles et en demeurant votre obligé,
‘‘Le mécène mystérieux’’
linus pour Epicode
x fermerLun 4 Oct - 21:32
DahliaTa sollicitude me touche et je t'en remercie. Je me porte bien. Et toi ? Tes tableaux doivent connaître un succès retentissant avec les beaux jours arrivant.
Je ne connais malheureusement personne qui serait intéressé par un chaton mais je vais me renseigner. Peut-être Notre-Dame serait-elle un bon endroit en échange d'une chasse aux souris ? J'en référerais au Grand Cardinal si tu ne trouves personne sous peu.
Bien, je dois dire que ta demande m'intrigue, mais je viendrais. Dis moi simplement où et quand. Je te rejoindrais quand tu le souhaiteras. Et je ne dirais jamais non à un bon repas en ta compagnie, tu le sais.
A très vite.Emmanuel
Je ne connais malheureusement personne qui serait intéressé par un chaton mais je vais me renseigner. Peut-être Notre-Dame serait-elle un bon endroit en échange d'une chasse aux souris ? J'en référerais au Grand Cardinal si tu ne trouves personne sous peu.
Bien, je dois dire que ta demande m'intrigue, mais je viendrais. Dis moi simplement où et quand. Je te rejoindrais quand tu le souhaiteras. Et je ne dirais jamais non à un bon repas en ta compagnie, tu le sais.
A très vite.Emmanuel
Mer 29 Déc - 18:55
Il n'avait jamais entendu parler de cette demoiselle. En lisant son nom, il exigea que l'on retrouve dans le courrier de Philippe toutes les missives la concernant. Leur lien était réel et non un prétexte pour venir simplement lui quémander de l'argent. Pour conserver une bonne couverture, il n'avait d'autre choix que d'accepter de la rencontrer. Et puis son présent était bien réalisé et lui plaisait assez pour qu'il le conserve et même le dispose quelque part chez lui. Pour cette même raison, il tâcha d'être courtois dans sa réponse.
A l'attention de Mademoiselle Di Croissanti,
Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion d'échanger avec mon cousin Philippe à votre sujet. Néanmoins, suite à votre missive et curieux de vous connaître davantage, j'ai pu découvrir certains de vos anciens échanges écrits encore conservés.
Je suis navré que vous ayez perdu votre mécène, quand bien même rien n'est certain à ce stade à son propos. Par affection pour lui, j'accepte volontiers de vous recevoir chez moi, avant la fin du mois d'août de préférence, il me faudra peut-être bientôt rejoindre Sa Majesté à Paris. Vous n'aurez qu'à me communiquer la date de votre venue pour que je m'organise en conséquence.
Le présent dont vous m'avez fait l'honneur a déjà trouvé sa place dans le petit salon qui me sert de bureau et j'ai la joie de l'observer lorsque je ne me concentre pas sur ma plume. Je vous remercie pour cette charmante attention.
Dans l'attente de votre réponse, mes sincères salutations.
Guillaume de Bourgogne, Duc de Bourgogne