Dim 14 Fév - 17:31
Son souffle est lent, régulier. Et pourtant ce n'est pas sa respiration mais le bruit feint des gouttes de sang coulant le long de ses protections métalliques, s'écrasant sur les sol en pierre des cuisines, qui viennent briser le silence des lieux. Plongé dans la pénombre, distinguant à peine l'écarlate sur ses vêtements sous les rayons lunaires, il grogne. Il siffle entre ses dents alors qu'une de ses mains vient toucher son flanc gauche, effleure à peine une nouvelle blessure. Une autre cicatrice. Il attend quelques minutes, écoute presque religieusement ce sang coulant du doigt qui n'est pas le sien.
Et puis enfin, enfin, il l'entend. Le chuchotements d'une robe de chambre, le cliquetis d'une clé qu'on tourne pour ouvrir une porte. Et son regard colbat, obscurcit par ses pupilles dilatés d'une hargne silencieuse, d'une rage de vivre dévorante, se rétrécit à la lueur de la bougie, à la douceur et l'inquiétude infinie qui se dégage des agapes jumelles aux siennes. Ni l'un ni l'autre ne prononce mot. De peur que leur voix ne brisent cette quiétude éphémère.
Un linge humide pour essuyer le sang superflu. Une aiguille brille sous l'éclat lunaire. Et l'on n'entend plus que le son insipide d'une plaie que l'on referme d'une main experte. Pas un tremblement. Juste une main douce se glissant dans celle plus rugueuse.
Le masque tombe. On efface le rouge sur le blanc. On le dissimule pour la prochaine fois. Peut être la dernière fois.
En attendant, Charles, à la lumière du jour, rit à gorge déployée alors qu'il croque les joues rondes de sa fille pleine de vie. Avant que la sienne ne parte, ne s'étiole sous l'astre lunaire.
infos1 ; Une bonne intuition - un brin excentrique - n'aime pas vraiment suivre les normes en place mais s'y plie tout de même - a une morale personnelle - peut se sentir parfois seul bien qu'entouré - se détache de la situation pour mieux la comprendre et trouver une nouvelle approche - n'est pas friand des conflits - plus lucide que pessimiste - préfère abandonner que de se nourrir de désenchantement - aime bien parler en énigme - pour impressionner ou pour déstabiliser, cela dépend de son humeur - un brin sadique - attentionné envers sa famille - très protecteur envers sa famille - très loyal envers sa famille ( comment ça, je me répète ?) - taquin quand la situation s'y prête - grand séducteur dans l'âme (il tiendrait ça de son grand père ) - farouchement attaché à son rôle de milicien - remuerait ciel et terre pour honorer les derniers vœux de son aïeul.
infos2 ; sait parler/lire/écrire français, anglais, italien et latin :: quand il a du temps, il adore confectionner des robes pour sa fille chérie :: est plus à l'aise à la lance qu'à l'épée :: ressemble beaucoup à son grand-père, Francis de Saint-Cloud
De l'homme avec qui il partage le même patronyme, il en gardera un très net souvenir.
Un homme imposant. Un géant pour le petit garçon de cinq qu'il était à l'époque. Mais des yeux aussi brillants que des émeraudes et scintillants de bienveillance alors qu'il le portait pour l'approcher du berceau où se trouvait un bébé. Une touffe de cheveux blonds comme les blés, et des émeraudes semblables au géant. Pendant que son grand père s'entretient avec lui, Charles observe le poupon avec grand intérêt. Il se penche et il l'accompagne dans son mouvement, sa grande main recouvrant son ventre pour l'empêcher de basculer vers l'avant. Le petit garçon lève les yeux et demande la permission. On le lui accorde avec un sourire et il glisse timidement son index dans la main potelée de Victoire. Elle s'agite, gazouille et esquisse ce qui semble être un sourire.
Lorsque Charles demandera pourquoi son grand père pleurait, Charles le géant lui répondit simplement que "Papi Francis est un sombre crétin."
-Elle est toute petite…
Diane, petite sœur belle comme un cœur, regarde avec des yeux ébahis le bébé que tenait délicatement leur grand-père Francis. Charles, comme sa sœur, observe avec attention le bambin enveloppé dans des couvertures, dormir paisiblement.
Sibylline, s'appelait-elle, allait désormais vivre avec eux, dans leur château à Orléans.
Pour beaucoup, Sibylline est simplement la fille d'une domestique. Une enfant qui allait grandir et devenir leur compagnon de jeux avant d'endosser le rôle de servante également. Mais Sibylline était bien plus que ça.
Une vampire.
Son grand père le lui avait murmuré ces mots, le soir-même de son arrivée.
Une vampire.
Ces créatures de la nuit que Charles, lorsqu'il entrera dans la milice à ses 18 ans, devra affronter et éradiquer. Tuer et éliminer. Traquer quiconque oserait perturbé la paix dans le Duché.
Mais pas Sibylline. Sibylline n'est qu'un bébé, après tout. Elle n'a rien fait de mal.
Certains miliciens lui diront "pour l'instant". Mais Charles préfère suivre les mots de son grand-père.
Sibylline fait partie de la famille désormais.
Et cette famille, quoi qu'il arrive, tu te dois de la protéger.
Il n'a que vingt ans et déjà son torse s'est couvert de cicatrices. Charles a affronté la mort plus d'une fois, la défier même. Charles, qui était plein de bravoure, qui n'avait peur de rien, est devenu un homme sans qu'il ne s'en rende compte.
Et pourtant, debout près du lit de son grand-père mourant, il est redevenu petit garçon. La force lumineuse de Francis n'était plus. Il avait bien vécu, le bougre. De sa main désormais fébrile, il invite le jeune milicien à se rapprocher. Charles, le cœur serré, Charles, au bord des larmes, se rapproche et se penche pour recueillir les dernières paroles de son aïeul.
Quand Charles se redresse pour lui répondre, ses prunelles saphir s'étaient déjà éteintes.
Dans sa mélancolie, le sanglot qui s'échappe de ses lèvres se fond avec celle de ses frères et sœurs tous présents, de ses parents, se tarit mais reprend de plus belle quand plus tard, quelques heures suivant le décès de Francis de Saint-Cloud, Charles de France avait également quitté leur monde.
Charles côtoie plus la mort que la vie.
La mort de ses parents, emporté par le temps. La mort des vampires et des lycans, passant par le fil de sa lame. La mort de son frère aîné et de sa sœur, rongé par la peste, le propulsant soudainement au rang de Duc d'Orléans. Son épouse, Camille, partie en donnant vie à la petite Iris.
Charles côtoie bien plus la mort que la vie.
Et c'est ce qui lui permettait de l'apprécier dans toute sa saveur.
Charles d’Orléans
let it burn, let it burn
Sexe : Masculin
Date & lieu de naissance : 2 mars 1555, à Orléans
Âge : 35 ans
Âge apparent : //
Race : Humain
Groupe : Haute noblesse
Métier / fonction : Duc d’Orléans de jour / Milicien de nuit
Condition sociale : Très aisé
Feat : Jeritza – Fire Emblem Three Houses
Date & lieu de naissance : 2 mars 1555, à Orléans
Âge : 35 ans
Âge apparent : //
Race : Humain
Groupe : Haute noblesse
Métier / fonction : Duc d’Orléans de jour / Milicien de nuit
Condition sociale : Très aisé
Feat : Jeritza – Fire Emblem Three Houses
Caractère
Son souffle est lent, régulier. Et pourtant ce n'est pas sa respiration mais le bruit feint des gouttes de sang coulant le long de ses protections métalliques, s'écrasant sur les sol en pierre des cuisines, qui viennent briser le silence des lieux. Plongé dans la pénombre, distinguant à peine l'écarlate sur ses vêtements sous les rayons lunaires, il grogne. Il siffle entre ses dents alors qu'une de ses mains vient toucher son flanc gauche, effleure à peine une nouvelle blessure. Une autre cicatrice. Il attend quelques minutes, écoute presque religieusement ce sang coulant du doigt qui n'est pas le sien.
Et puis enfin, enfin, il l'entend. Le chuchotements d'une robe de chambre, le cliquetis d'une clé qu'on tourne pour ouvrir une porte. Et son regard colbat, obscurcit par ses pupilles dilatés d'une hargne silencieuse, d'une rage de vivre dévorante, se rétrécit à la lueur de la bougie, à la douceur et l'inquiétude infinie qui se dégage des agapes jumelles aux siennes. Ni l'un ni l'autre ne prononce mot. De peur que leur voix ne brisent cette quiétude éphémère.
Un linge humide pour essuyer le sang superflu. Une aiguille brille sous l'éclat lunaire. Et l'on n'entend plus que le son insipide d'une plaie que l'on referme d'une main experte. Pas un tremblement. Juste une main douce se glissant dans celle plus rugueuse.
Le masque tombe. On efface le rouge sur le blanc. On le dissimule pour la prochaine fois. Peut être la dernière fois.
En attendant, Charles, à la lumière du jour, rit à gorge déployée alors qu'il croque les joues rondes de sa fille pleine de vie. Avant que la sienne ne parte, ne s'étiole sous l'astre lunaire.
infos1 ; Une bonne intuition - un brin excentrique - n'aime pas vraiment suivre les normes en place mais s'y plie tout de même - a une morale personnelle - peut se sentir parfois seul bien qu'entouré - se détache de la situation pour mieux la comprendre et trouver une nouvelle approche - n'est pas friand des conflits - plus lucide que pessimiste - préfère abandonner que de se nourrir de désenchantement - aime bien parler en énigme - pour impressionner ou pour déstabiliser, cela dépend de son humeur - un brin sadique - attentionné envers sa famille - très protecteur envers sa famille - très loyal envers sa famille ( comment ça, je me répète ?) - taquin quand la situation s'y prête - grand séducteur dans l'âme (il tiendrait ça de son grand père ) - farouchement attaché à son rôle de milicien - remuerait ciel et terre pour honorer les derniers vœux de son aïeul.
infos2 ; sait parler/lire/écrire français, anglais, italien et latin :: quand il a du temps, il adore confectionner des robes pour sa fille chérie :: est plus à l'aise à la lance qu'à l'épée :: ressemble beaucoup à son grand-père, Francis de Saint-Cloud
Histoire
De l'homme avec qui il partage le même patronyme, il en gardera un très net souvenir.
Un homme imposant. Un géant pour le petit garçon de cinq qu'il était à l'époque. Mais des yeux aussi brillants que des émeraudes et scintillants de bienveillance alors qu'il le portait pour l'approcher du berceau où se trouvait un bébé. Une touffe de cheveux blonds comme les blés, et des émeraudes semblables au géant. Pendant que son grand père s'entretient avec lui, Charles observe le poupon avec grand intérêt. Il se penche et il l'accompagne dans son mouvement, sa grande main recouvrant son ventre pour l'empêcher de basculer vers l'avant. Le petit garçon lève les yeux et demande la permission. On le lui accorde avec un sourire et il glisse timidement son index dans la main potelée de Victoire. Elle s'agite, gazouille et esquisse ce qui semble être un sourire.
Lorsque Charles demandera pourquoi son grand père pleurait, Charles le géant lui répondit simplement que "Papi Francis est un sombre crétin."
***
-Elle est toute petite…
Diane, petite sœur belle comme un cœur, regarde avec des yeux ébahis le bébé que tenait délicatement leur grand-père Francis. Charles, comme sa sœur, observe avec attention le bambin enveloppé dans des couvertures, dormir paisiblement.
Sibylline, s'appelait-elle, allait désormais vivre avec eux, dans leur château à Orléans.
Pour beaucoup, Sibylline est simplement la fille d'une domestique. Une enfant qui allait grandir et devenir leur compagnon de jeux avant d'endosser le rôle de servante également. Mais Sibylline était bien plus que ça.
Une vampire.
Son grand père le lui avait murmuré ces mots, le soir-même de son arrivée.
Une vampire.
Ces créatures de la nuit que Charles, lorsqu'il entrera dans la milice à ses 18 ans, devra affronter et éradiquer. Tuer et éliminer. Traquer quiconque oserait perturbé la paix dans le Duché.
Mais pas Sibylline. Sibylline n'est qu'un bébé, après tout. Elle n'a rien fait de mal.
Certains miliciens lui diront "pour l'instant". Mais Charles préfère suivre les mots de son grand-père.
Sibylline fait partie de la famille désormais.
Et cette famille, quoi qu'il arrive, tu te dois de la protéger.
***
Il n'a que vingt ans et déjà son torse s'est couvert de cicatrices. Charles a affronté la mort plus d'une fois, la défier même. Charles, qui était plein de bravoure, qui n'avait peur de rien, est devenu un homme sans qu'il ne s'en rende compte.
Et pourtant, debout près du lit de son grand-père mourant, il est redevenu petit garçon. La force lumineuse de Francis n'était plus. Il avait bien vécu, le bougre. De sa main désormais fébrile, il invite le jeune milicien à se rapprocher. Charles, le cœur serré, Charles, au bord des larmes, se rapproche et se penche pour recueillir les dernières paroles de son aïeul.
Quand Charles se redresse pour lui répondre, ses prunelles saphir s'étaient déjà éteintes.
Dans sa mélancolie, le sanglot qui s'échappe de ses lèvres se fond avec celle de ses frères et sœurs tous présents, de ses parents, se tarit mais reprend de plus belle quand plus tard, quelques heures suivant le décès de Francis de Saint-Cloud, Charles de France avait également quitté leur monde.
***
Charles côtoie plus la mort que la vie.
La mort de ses parents, emporté par le temps. La mort des vampires et des lycans, passant par le fil de sa lame. La mort de son frère aîné et de sa sœur, rongé par la peste, le propulsant soudainement au rang de Duc d'Orléans. Son épouse, Camille, partie en donnant vie à la petite Iris.
Charles côtoie bien plus la mort que la vie.
Et c'est ce qui lui permettait de l'apprécier dans toute sa saveur.
Derrière l'écran
Pseudo : c’est mon qc, je pense que vous avez deviné
Âge : //
Comment as-tu trouvé le forum ?
Un petit mot ?
Pseudo : c’est mon qc, je pense que vous avez deviné
Âge : //
Comment as-tu trouvé le forum ?
Un petit mot ?
Lun 15 Fév - 8:56
HELLO HELLO ET REBIENVENUE
Rien que la description du caractère m'a prise aux trippes, j'ai tellement imaginé la scène et les sons, c'était super immersif ** Hâte de voir la suite èé
Rien que la description du caractère m'a prise aux trippes, j'ai tellement imaginé la scène et les sons, c'était super immersif ** Hâte de voir la suite èé
Lun 15 Fév - 11:18
Re-bienvenue alors !
Un milicien, j'aime les miliciens, ce sont des gens bien
Et puis Jeritza aussi.
ET PUIS JE CROIS ON EST DE LA MEME FAMILLE (je connais pas mon propre arbre généalogique, oui)
J'ai hâte de voir la suite
Un milicien, j'aime les miliciens, ce sont des gens bien
Et puis Jeritza aussi.
ET PUIS JE CROIS ON EST DE LA MEME FAMILLE (je connais pas mon propre arbre généalogique, oui)
J'ai hâte de voir la suite
Lun 15 Fév - 17:37
Re bienvenue avec ce personnage que j'aime déjà fort !
Bon courage pour la suite !
Bon courage pour la suite !
Lun 15 Fév - 20:28
Merci à tous pour ces messages d'amour Tonton Charles viendra vous rendre le triple