Mer 6 Jan - 23:11
And at once, roses bloom
Lorsque l’on a vécu toute une vie et plus, le loisir ne manque pas d’être et d’agir comme tout et son contraire. Ivana Petrova était une jeune fille naïve et vulnérable. Terrifiée par le monde et la réalité de ce qui l’entourait. Le genre d’âme qu’on ne croirait pas de sang froid, tant les contes et les rumeurs sont affables a contrario de sa douce candeur. Ivana croyait que le monde pouvait être beau, et que la nature, aussi inaccessible soit-elle, était un havre de paix. Un paradis auquel les fantasts ne sont pas conviés. Une aberration qui trouvait la beauté dans chaque chose. Qui espérait inlassablement que les choses pourraient changer. Mais la seule chose qui finit par changer, ce fut Ivana elle-même.
Elle ne se souvient de combien de temps il aura fallu pour qu’elle vienne à se briser pour mieux se reconstruire. Une certitude est pourtant éternelle – tout autant qu’elle – elle ne se laissera plus utiliser. Alors manipuler devient un art. Sourire et minauder, une seconde nature. Ivana a poursuivi son chemin et n’a plus grand-chose d’une de ces enfants crédules et ineptes. Sous le nom de Camille, d’Aslan ou d’Eve, les identités ne changèrent plus rien aux faits. Une main de fer dans un gant de velours. Contrôler tout ce qui l’entoure, penser à chaque coup, et préméditer ceux qui ne viendront peut-être que dans des années. Joueuse par dépit de son succès, pour mieux détruire ce qui l’incommode, mieux récolter les gains qui l’intéressent.
Camille a montré ses défauts, une hardiesse qui parvient parfois à la consumer, à l’instar de son désir de vivre. Devenir l’apex en luttant désespérément contre tout ce qui sommeille en soi. Ne pas être qu’un pantin comme le formalisme l’incombe. Persévérer et redoubler d’ingéniosité. Tactique et brutale, Camille respirait pourtant une douceur que personne n’aurait su étouffer. Danser et chanter comme si le monde ne pouvait plus l’atteindre. Insouciante et mordante, passionnée et assertive. Tout ce que son époque souhaite annihiler, une femme d’esprit vivant sa vie trop fort. Le genre de femme que son époque ne saurait tolérer.
Alors pourquoi changer de nom ? Changer d’identité, de sexe, de mentalité. Ne plus s’imposer la dualité d’un genre et ne répondre qu’au dieu qu’est sa propre personne. Résister aux maux pour mieux s’obstiner, vermine invincible qui lèchera ses plaies même les plus répugnantes. La justice ne porte pas son nom, ni aucun de ceux qui put être le sien. La seule issue est celle de la survie, du bonheur étroit qu’est celui de ne croire qu’en soi-même et ce qui nous ressemble tant que l’on en vient naturellement à les confondre. Respirer pour sa moitié séparée à la conception, loyal à lui seul, et, parfois, trop entêté pour ne pas réaliser que trahir est aussi aimer.
Eve pourrait être différent. Mais il n’est que complexité et rigueur. La démonstration finale que réduire le reste du monde en cendres ne se fait pas que par la force, mais avant tout par la finesse. Être un agent du chaos dissimulé dans une courtoisie trop convenante. Une liesse éteinte pour ne laisser exister que la dure réalité : au jeu de la vie, il faut tuer pour gagner.
Aussi loin qu’Ivana se souvienne, elle a été aux côtés d’Andrei. Et les siècles n’y auront rien fait. Naître les deux moitiés d’un tout -aussi maudit soit-il- était la seule chance que ces deux-là eurent à voir le jour. Car aucun auspice n’était de leur côté. Tragique aurait dut être leur destin.
Mais toutes les histoires vous apprendront que la seule tragédie qui puisse exister est celle de l’inaction.
Aussi loin qu’Ivana se souvienne, elle a été aux côtés d’Andrei. Leurs peaux blanches maculées du sang de ceux qui les ont procréés. De ceux qui les ont torturés et abusés. Leur jeunesse et leur fougue n’auraient rien été face au pouvoir de ceux qui les ont opprimés. Sot fut il d’imaginer que deux êtres aussi assoiffés de liberté et de connaissance que les jumeaux Petrova resteraient sagement les chiens d’un culte passé.
Ivana pourrait retracer chaque instant du massacre infâme qu’ils ont perpétré. Réciter les noms de tout ceux qui sont morts de ses crocs ou de ceux de son frère. Dire, avec la clarté du jour, quel fut le délice d’éviscérer leur Père, et rompre le cou de leur Mère, et de ne laisser en vie que les plus jeunes. Ivana se souvient que parmi eux, sa propre progéniture respirait. Mais jamais elle ne fit le moindre geste pour récupérer l’enfant. Et dans l’aube du jour suivant, Andrei et Ivana disparurent pour ne jamais plus être retrouvés.
Combien de noms ont-ils porté ? Combien de familles ont-ils brisé ? De corps abandonnés, vidés de leur sang, démembrés ? Leurs premières années furent un carnage, comme une revanche prise sur une vie qu’on leur avait volée. Ils étaient deux agents de la destruction, l’Enfer une parure brûlante et brutale sur leurs deux silhouettes aux reflets identiques. Prendre l’apparence de l’autre, se jouer des plus ingénus, des plus riches, des plus puissants… Puis réaliser que le plus alléchant des jeux était celui du pouvoir.
Il leur fallut des années pour parvenir à se frayer un chemin dans les familles en valant la peine. Oh, des erreurs furent faites, mais les épidémies servaient d’une couverture admirable pour dissimuler leurs petits ratés, sous la forme d’un cadavre ou cent, abandonnés à leur triste sort. Leur plus belle trouvaille fut celle du vice. Pervertir l’humain est si facile. Le désir, le sexe, le mensonge. Les mœurs n’auraient su les arrêter. Leur terrain de jeu ne connaissait aucune frontière, pas même celle de leurs propres limites. Capable de tout pour l’adrénaline d’être ceux en contrôle.
Jusqu’au jour où ils se sont trahis.
Aussi loin qu’Eve se souvienne, il a été aux côtés d’Adam. Leurs peaux blanches parées de vêtements brodés d’or, leurs chevelures de blé l’élégie des anges. Aujourd’hui et à toutes les aubes futures, Eve et Adam resteront maîtres de leurs desseins.
Eve de Harcourt
Blue Rose's petals have been crushed along the way.
Sexe : Biologiquement féminin, s’identifie en termes masculins
Date et lieu de naissance : 387 ans, né 11 Juin 1203 en Bulgarie
Âge apparent : Une vingtaine d'années
Race : Vampire
Groupe : Haute noblesse
Métier / Fonction : Garde royal
Condition sociale : Comte
Feat : Oscar de Jarjayes (Lady Oscar) – La Rose de Versailles
Reinhard von Lonhengramm – Legend of the Galactic Heroes
Date et lieu de naissance : 387 ans, né 11 Juin 1203 en Bulgarie
Âge apparent : Une vingtaine d'années
Race : Vampire
Groupe : Haute noblesse
Métier / Fonction : Garde royal
Condition sociale : Comte
Feat : Oscar de Jarjayes (Lady Oscar) – La Rose de Versailles
Reinhard von Lonhengramm – Legend of the Galactic Heroes
Caractère
And at once, roses bloom
Lorsque l’on a vécu toute une vie et plus, le loisir ne manque pas d’être et d’agir comme tout et son contraire. Ivana Petrova était une jeune fille naïve et vulnérable. Terrifiée par le monde et la réalité de ce qui l’entourait. Le genre d’âme qu’on ne croirait pas de sang froid, tant les contes et les rumeurs sont affables a contrario de sa douce candeur. Ivana croyait que le monde pouvait être beau, et que la nature, aussi inaccessible soit-elle, était un havre de paix. Un paradis auquel les fantasts ne sont pas conviés. Une aberration qui trouvait la beauté dans chaque chose. Qui espérait inlassablement que les choses pourraient changer. Mais la seule chose qui finit par changer, ce fut Ivana elle-même.
Elle ne se souvient de combien de temps il aura fallu pour qu’elle vienne à se briser pour mieux se reconstruire. Une certitude est pourtant éternelle – tout autant qu’elle – elle ne se laissera plus utiliser. Alors manipuler devient un art. Sourire et minauder, une seconde nature. Ivana a poursuivi son chemin et n’a plus grand-chose d’une de ces enfants crédules et ineptes. Sous le nom de Camille, d’Aslan ou d’Eve, les identités ne changèrent plus rien aux faits. Une main de fer dans un gant de velours. Contrôler tout ce qui l’entoure, penser à chaque coup, et préméditer ceux qui ne viendront peut-être que dans des années. Joueuse par dépit de son succès, pour mieux détruire ce qui l’incommode, mieux récolter les gains qui l’intéressent.
Camille a montré ses défauts, une hardiesse qui parvient parfois à la consumer, à l’instar de son désir de vivre. Devenir l’apex en luttant désespérément contre tout ce qui sommeille en soi. Ne pas être qu’un pantin comme le formalisme l’incombe. Persévérer et redoubler d’ingéniosité. Tactique et brutale, Camille respirait pourtant une douceur que personne n’aurait su étouffer. Danser et chanter comme si le monde ne pouvait plus l’atteindre. Insouciante et mordante, passionnée et assertive. Tout ce que son époque souhaite annihiler, une femme d’esprit vivant sa vie trop fort. Le genre de femme que son époque ne saurait tolérer.
Alors pourquoi changer de nom ? Changer d’identité, de sexe, de mentalité. Ne plus s’imposer la dualité d’un genre et ne répondre qu’au dieu qu’est sa propre personne. Résister aux maux pour mieux s’obstiner, vermine invincible qui lèchera ses plaies même les plus répugnantes. La justice ne porte pas son nom, ni aucun de ceux qui put être le sien. La seule issue est celle de la survie, du bonheur étroit qu’est celui de ne croire qu’en soi-même et ce qui nous ressemble tant que l’on en vient naturellement à les confondre. Respirer pour sa moitié séparée à la conception, loyal à lui seul, et, parfois, trop entêté pour ne pas réaliser que trahir est aussi aimer.
Eve pourrait être différent. Mais il n’est que complexité et rigueur. La démonstration finale que réduire le reste du monde en cendres ne se fait pas que par la force, mais avant tout par la finesse. Être un agent du chaos dissimulé dans une courtoisie trop convenante. Une liesse éteinte pour ne laisser exister que la dure réalité : au jeu de la vie, il faut tuer pour gagner.
Histoire
Aussi loin qu’Ivana se souvienne, elle a été aux côtés d’Andrei. Et les siècles n’y auront rien fait. Naître les deux moitiés d’un tout -aussi maudit soit-il- était la seule chance que ces deux-là eurent à voir le jour. Car aucun auspice n’était de leur côté. Tragique aurait dut être leur destin.
Mais toutes les histoires vous apprendront que la seule tragédie qui puisse exister est celle de l’inaction.
Aussi loin qu’Ivana se souvienne, elle a été aux côtés d’Andrei. Leurs peaux blanches maculées du sang de ceux qui les ont procréés. De ceux qui les ont torturés et abusés. Leur jeunesse et leur fougue n’auraient rien été face au pouvoir de ceux qui les ont opprimés. Sot fut il d’imaginer que deux êtres aussi assoiffés de liberté et de connaissance que les jumeaux Petrova resteraient sagement les chiens d’un culte passé.
Ivana pourrait retracer chaque instant du massacre infâme qu’ils ont perpétré. Réciter les noms de tout ceux qui sont morts de ses crocs ou de ceux de son frère. Dire, avec la clarté du jour, quel fut le délice d’éviscérer leur Père, et rompre le cou de leur Mère, et de ne laisser en vie que les plus jeunes. Ivana se souvient que parmi eux, sa propre progéniture respirait. Mais jamais elle ne fit le moindre geste pour récupérer l’enfant. Et dans l’aube du jour suivant, Andrei et Ivana disparurent pour ne jamais plus être retrouvés.
Combien de noms ont-ils porté ? Combien de familles ont-ils brisé ? De corps abandonnés, vidés de leur sang, démembrés ? Leurs premières années furent un carnage, comme une revanche prise sur une vie qu’on leur avait volée. Ils étaient deux agents de la destruction, l’Enfer une parure brûlante et brutale sur leurs deux silhouettes aux reflets identiques. Prendre l’apparence de l’autre, se jouer des plus ingénus, des plus riches, des plus puissants… Puis réaliser que le plus alléchant des jeux était celui du pouvoir.
Il leur fallut des années pour parvenir à se frayer un chemin dans les familles en valant la peine. Oh, des erreurs furent faites, mais les épidémies servaient d’une couverture admirable pour dissimuler leurs petits ratés, sous la forme d’un cadavre ou cent, abandonnés à leur triste sort. Leur plus belle trouvaille fut celle du vice. Pervertir l’humain est si facile. Le désir, le sexe, le mensonge. Les mœurs n’auraient su les arrêter. Leur terrain de jeu ne connaissait aucune frontière, pas même celle de leurs propres limites. Capable de tout pour l’adrénaline d’être ceux en contrôle.
Jusqu’au jour où ils se sont trahis.
Aussi loin qu’Eve se souvienne, il a été aux côtés d’Adam. Leurs peaux blanches parées de vêtements brodés d’or, leurs chevelures de blé l’élégie des anges. Aujourd’hui et à toutes les aubes futures, Eve et Adam resteront maîtres de leurs desseins.
Derrière l'écran
Pseudo : Miette
Âge : Douze (mille) ans
Comment as-tu trouvé le forum ? En enfer
Un petit mot ?
Pseudo : Miette
Âge : Douze (mille) ans
Comment as-tu trouvé le forum ? En enfer
Un petit mot ?
Jeu 7 Jan - 13:07
BANCHOUR MONSIEUR,
Protégez-moi bieng monsieur siouplait
Si belle cette fiche, j'ai envie de lui envoyer des poticoeurs partout aaaaaaaaaah!
Protégez-moi bieng monsieur siouplait
Si belle cette fiche, j'ai envie de lui envoyer des poticoeurs partout aaaaaaaaaah!
Jeu 7 Jan - 22:20
Bravo tu es validé !
Le grand moment est enfin arrivé
Je viens de te baver mon amour pour cette fiche en privé mais je recommence ici parce qu'elle est tout bonnement somptueuse.
Je souhaite beaucoup d'amour et de bonnes choses à Eve dans cette nouvelle vie en tout cas, j'espère qu'elle sera heureuse un jour :'(
En attendant tu peux déjà aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste là
Je souhaite beaucoup d'amour et de bonnes choses à Eve dans cette nouvelle vie en tout cas, j'espère qu'elle sera heureuse un jour :'(
En attendant tu peux déjà aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste là