Jeu 27 Mai - 23:44Your eyes betray what burns inside
Rien au cours de cette journée ne s’était passé comme prévu. Qu’il s’agisse de son entrevue avec le majordome de la famille de Bourgogne, ou même la matinée de cette fête… Et maintenant, ceci ? Eve pourrait parier gros qu’il s’agissait d’une manigance contre elle. Un juste retour des choses pour tous les tours qu’elle a pu jouer contre le monde entier.
Peut-être pourrait-elle faire porter le chapeau aux peines qui la ronge depuis plusieurs jours maintenant. Au fait que quand bien même Antoine avait déjà tant fait pour la rassurer, l’anxiété de cette lettre laissée sur le palier de Gabriel la rongeait de l’intérieur. Serait-il favorable à la revoir ? Voudrait-il tout effacer, comme il l’avait une fois sous-entendu ? Son cœur se serre, et ses sens trop alertes hurlent à ses pensées de cesser. Comme si le sommeil s’évertuait à vouloir la rattraper. Comme si son instinct se rebellait contre elle. Les odeurs, pourtant, n’ont jamais été la première chose à soulever son cœur. Mais ce soir, rien n’y fait. Certaine que la forsythia doit peupler ces jardins, exacerbée par la chaleur des bougies.
Mais qu’importe les raisons, tout lui échappe quand elle décide de passer ses sensations sous silence. Car la compagnie d’Emilien lui est agréable et qu'Eve se refuse à ne pas se montrer à la hauteur. Quel triste spectacle que le sien alors qu’elle sent ses genoux fléchir sous son poids. Pourtant le monde ne semble pas déterminé à l’abandonner. Le jeune homme devant elle perçoit rapidement son malaise, elle en convient. Et elle ne regrette pas d’avoir accepté de passer quelques instants avec lui. Quand bien même les intempéries décident de tout ruiner un peu plus.
Quand bien même le seul refuge auquel elle peut penser se trouve être le froid d’un office qu’elle devra s’imposer malgré son état.
Demain sera un autre jour. Mais cette nuit le tonnerre éclate et lui impose la faiblesse. Peut-être la pluie l'aidera-t-elle à laisser passer cette sensation de mal être qui la ronge.
Seulement à son cœur un seul détail persiste. Elle ne regrette en rien d’être pour l’année la protégée d’une âme aussi douce que celle d’Emilien.
Rien au cours de cette journée ne s’était passé comme prévu. Qu’il s’agisse de son entrevue avec le majordome de la famille de Bourgogne, ou même la matinée de cette fête… Et maintenant, ceci ? Eve pourrait parier gros qu’il s’agissait d’une manigance contre elle. Un juste retour des choses pour tous les tours qu’elle a pu jouer contre le monde entier.
Peut-être pourrait-elle faire porter le chapeau aux peines qui la ronge depuis plusieurs jours maintenant. Au fait que quand bien même Antoine avait déjà tant fait pour la rassurer, l’anxiété de cette lettre laissée sur le palier de Gabriel la rongeait de l’intérieur. Serait-il favorable à la revoir ? Voudrait-il tout effacer, comme il l’avait une fois sous-entendu ? Son cœur se serre, et ses sens trop alertes hurlent à ses pensées de cesser. Comme si le sommeil s’évertuait à vouloir la rattraper. Comme si son instinct se rebellait contre elle. Les odeurs, pourtant, n’ont jamais été la première chose à soulever son cœur. Mais ce soir, rien n’y fait. Certaine que la forsythia doit peupler ces jardins, exacerbée par la chaleur des bougies.
Mais qu’importe les raisons, tout lui échappe quand elle décide de passer ses sensations sous silence. Car la compagnie d’Emilien lui est agréable et qu'Eve se refuse à ne pas se montrer à la hauteur. Quel triste spectacle que le sien alors qu’elle sent ses genoux fléchir sous son poids. Pourtant le monde ne semble pas déterminé à l’abandonner. Le jeune homme devant elle perçoit rapidement son malaise, elle en convient. Et elle ne regrette pas d’avoir accepté de passer quelques instants avec lui. Quand bien même les intempéries décident de tout ruiner un peu plus.
Quand bien même le seul refuge auquel elle peut penser se trouve être le froid d’un office qu’elle devra s’imposer malgré son état.
Demain sera un autre jour. Mais cette nuit le tonnerre éclate et lui impose la faiblesse. Peut-être la pluie l'aidera-t-elle à laisser passer cette sensation de mal être qui la ronge.
Seulement à son cœur un seul détail persiste. Elle ne regrette en rien d’être pour l’année la protégée d’une âme aussi douce que celle d’Emilien.
Ven 28 Mai - 21:33
S’il y a bien une chose dont il est sûr, c’est qu’il ne regrette pas d’être venu. S’il a ressenti, un instant, l’angoisse de ne pas être à sa place à cette soirée, en ces lieux, celle-ci a rapidement disparu pour céder le pas à d’autres émotions diverses. Des émotions qu’il n’est pas forcément apte à analyser, qu’il n’a pas envie d’analyser. Il a juste envie de profiter de l’instant présent et de la compagnie qu’il a ce soir. Le fait que le militaire ne semble pas s’attarder plus que ça sur le sujet « Mademoiselle de Bellevallée » ne le dérange pas, au contraire. Il aurait probablement manqué aux règles de l’étiquette, ces règles qu’il ne maitrise pas de toute manière, si une discussion avait eu lieu. Puis il n’y aurait pas eu grand-chose à dire en réalité. Pas grand-chose qui méritait qu’il s’y arrête.
Un instant Emilien craint de l’avoir froissé devant son absence de réponse, mais lorsqu’il porte son regard sur le visage du maréchal, il comprend que c’est tout à fait autre chose. C’est par un réflexe total qu’il tend le bras pour rattraper le jeune homme, un complément du poids qui repose à présent contre son épaule. Une lueur inquiète passe dans le regard que l’infant pose à présent sur le blond.
–Je suis sûr qu’il est possible de trouver pire. Et puis, c’est probablement la seule fois où je pourrai vous être utile.
Le sérieux a, pour le moment, remplacé l’envie de plaisanter d’Emilien, son regard ne quitte plus le visage d’Eve, cherchant à trouver où est la source de son mal-être. Même s’il semble statique, il ne rate pas le moment où celui-ci se cache les yeux, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. C’est par réflexe qu’il réagit lorsque le militaire semble s’écrouler et il passe un bras autour de ses épaules pour stopper cette chute imprévue et forcer Eve à reprendre sa place sur le banc. Ce n’est que lorsqu’il est sûr que celui-ci soit « sécurisé » qu’il s’accroupit devant lui et tire légèrement sur sa main pour pouvoir capter son regard… au moment même où le ciel semble brusquement se rompre et déverse son torrent sur eux.
–Je vais vous raccompagner, dites-moi simplement où vous souhaitez aller pour vous mettre à l’abri.
Il n’eut qu’à attendre la réponse du militaire pour s’exécuter, et faisant fi d’un refus possible, il comptait bien ne pas faillir à sa mission dès le premier soir.
Un instant Emilien craint de l’avoir froissé devant son absence de réponse, mais lorsqu’il porte son regard sur le visage du maréchal, il comprend que c’est tout à fait autre chose. C’est par un réflexe total qu’il tend le bras pour rattraper le jeune homme, un complément du poids qui repose à présent contre son épaule. Une lueur inquiète passe dans le regard que l’infant pose à présent sur le blond.
–Je suis sûr qu’il est possible de trouver pire. Et puis, c’est probablement la seule fois où je pourrai vous être utile.
Le sérieux a, pour le moment, remplacé l’envie de plaisanter d’Emilien, son regard ne quitte plus le visage d’Eve, cherchant à trouver où est la source de son mal-être. Même s’il semble statique, il ne rate pas le moment où celui-ci se cache les yeux, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. C’est par réflexe qu’il réagit lorsque le militaire semble s’écrouler et il passe un bras autour de ses épaules pour stopper cette chute imprévue et forcer Eve à reprendre sa place sur le banc. Ce n’est que lorsqu’il est sûr que celui-ci soit « sécurisé » qu’il s’accroupit devant lui et tire légèrement sur sa main pour pouvoir capter son regard… au moment même où le ciel semble brusquement se rompre et déverse son torrent sur eux.
–Je vais vous raccompagner, dites-moi simplement où vous souhaitez aller pour vous mettre à l’abri.
Il n’eut qu’à attendre la réponse du militaire pour s’exécuter, et faisant fi d’un refus possible, il comptait bien ne pas faillir à sa mission dès le premier soir.
Ven 28 Mai - 23:10
Le Vicomte souffla un instant alors qu’il revenait vers le palais après avoir raccompagné Sara. Sa veste au-dessus de sa tête pour protéger le haut de son corps de la pluie et ainsi éviter de finir tremper jusqu’aux os. La soirée avait été agréable, un changement bienvenu dans la routine du quotidien et une nouvelle rencontre inattendue qui promettait pour l’année à venir. Si seulement la pluie n’avait pas décidé de s’en mêlée. Il n’avait pourtant pas souvenir que le temps était à l’orage pendant la journée…
Enfin, il n’y avait pas grand-chose d’autre qu’ils puissent faire si ce n’est accepter leur sort. Et en parlant de sort… Antoine accéléra le pas alors que l’averse se faisait plus forte l’espace d’un instant, sa veste se faisant de plus en plus humide à chaque seconde qui passait. Il dépassa les directions qui, pourtant, auraient dû le ramener vers l’endroit où il logeait pour revenir vers l’entrée du palais où il savait qu’il retrouverait quelqu’un. Il ne put exactement empêcher un sourire d’étirer ses lèvres tandis qu’il apercevait finalement la haute silhouette de son ami de toujours, adossé contre un des murs.
- Gabriel, héla-t-il pour attirer l’attention du marquis, qui se redressa à l’entente de son nom.
Une raison de plus pour accélérer davantage le pas et finalement s’arrêter une fois à son niveau, profitant de la légère protection de la bâtisse pour souffler.
- Où diable étiez-vous passé ? souffla-t-il, tandis qu’il replaçait sa veste sur ses épaules et qu’une main bienvenue ne s’amusait à chasser l’eau qui tombait sur son visage.
- J’ai été invité à boire un verre. Mais avec la pluie les plans ont dû être changé.
Il semblait qu’il avait davantage pris l’eau qu’il ne le croyait. Pourtant, son visage se fit plus grave alors qu’il se redressait et Gabriel lui-même ne tarda pas à perdre son sourire en coin pour un air plus neutre.
- Avez-vous pu… ?
Your eyes betray what burns inside
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap Le Vicomte souffla un instant alors qu’il revenait vers le palais après avoir raccompagné Sara. Sa veste au-dessus de sa tête pour protéger le haut de son corps de la pluie et ainsi éviter de finir tremper jusqu’aux os. La soirée avait été agréable, un changement bienvenu dans la routine du quotidien et une nouvelle rencontre inattendue qui promettait pour l’année à venir. Si seulement la pluie n’avait pas décidé de s’en mêlée. Il n’avait pourtant pas souvenir que le temps était à l’orage pendant la journée…
Enfin, il n’y avait pas grand-chose d’autre qu’ils puissent faire si ce n’est accepter leur sort. Et en parlant de sort… Antoine accéléra le pas alors que l’averse se faisait plus forte l’espace d’un instant, sa veste se faisant de plus en plus humide à chaque seconde qui passait. Il dépassa les directions qui, pourtant, auraient dû le ramener vers l’endroit où il logeait pour revenir vers l’entrée du palais où il savait qu’il retrouverait quelqu’un. Il ne put exactement empêcher un sourire d’étirer ses lèvres tandis qu’il apercevait finalement la haute silhouette de son ami de toujours, adossé contre un des murs.
- Gabriel, héla-t-il pour attirer l’attention du marquis, qui se redressa à l’entente de son nom.
Une raison de plus pour accélérer davantage le pas et finalement s’arrêter une fois à son niveau, profitant de la légère protection de la bâtisse pour souffler.
- Où diable étiez-vous passé ? souffla-t-il, tandis qu’il replaçait sa veste sur ses épaules et qu’une main bienvenue ne s’amusait à chasser l’eau qui tombait sur son visage.
- J’ai été invité à boire un verre. Mais avec la pluie les plans ont dû être changé.
Il semblait qu’il avait davantage pris l’eau qu’il ne le croyait. Pourtant, son visage se fit plus grave alors qu’il se redressait et Gabriel lui-même ne tarda pas à perdre son sourire en coin pour un air plus neutre.
- Avez-vous pu… ?
Sam 29 Mai - 7:32Your eyes betray what burns inside
Qu’il est inconvenant pour une personne de son statut d'ainsi démontrer de pareille faiblesse. Si Emilien s’était inquiété de ne pas être à la hauteur des étiquettes et de la courtoisie due au sein de la noblesse, Eve pouvait également souligner qu’elle ressentait une légère forme de soulagement à ne pas se donner en spectacle devant un individu qui pourrait salir sa réputation. Tant de personnes voulaient sa tête. Elle ne pouvait qu’imaginer la satisfaction de certains s’ils venaient à trouver la moindre faille pour la faire tomber de la marche sur laquelle elle était parvenue à se hisser.
Qu’importe les efforts cependant, lorsque les preuves sont aussi claires. Pourquoi ce soir et pourquoi lors d’un événement officiel ? Au moins ne s’était-elle pas ridiculisée devant le plus grand nombre. Dire qu’être rattrapée ainsi lorsque ses forces flanchent pourrait avoir heurté son ego ? Certainement. Eve a beau être femme, l’idée de ne pas être maîtresse de ses faits et gestes portait encore une saveur d’acide et de terre brûlée contre sa langue. Dieu soit pourtant loué, le jeune homme en sa compagnie ne fit aucune remarque. Combien d’autres se seraient gaussés d’avoir assisté à la chute du maréchal de France ?
De nouveau assise sur ce banc, alors qu'Emilien se risque à exposer une vérité qu'Eve ne tient pas à révéler, elle entrouvre les yeux et aucun réaction ne suit si ce n’est l’inquiétude si clairement lisible chez le brun. Alors ce n’était pas la faim… une hypothèse de plus à rayer de la liste. Liste qui quand bien même mentale finit trempée par les affres d’intempéries venues frapper Paris sans crier gare. Ah, peut-être la pluie lui fera-t-elle du bien. Quant à Emilien… il aurait été plus sûr de lui souffler de ne pas la suivre… Mais la vérité de son état discutable ne lui permettrait probablement pas de rejoindre les quartiers armés sans la moindre encombre.
« Si vous n’y voyez pas d’inconvénient… Allons d’abord nous abriter un instant. Le chemin jusqu’aux quartiers armés n’est pas des plus courts et je regretterais d’être la raison de votre possible mal. »
L’inattendu de cette ondée sous-entendait probablement qu’elle ne serait que de courte durée. Du moins elle l’espérait.
Eve confortée par l’intention inébranlable d'Emilien de ne pas l’abandonner à son sort, se relève une nouvelle fois et ne prétend plus. S’excuse à mi-mots et passe son bras autour des épaules du jeune homme pour assurer ses pas. Ah était-ce ceci que ressentaient les humains ? Montée comme un faon à la naissance sur des jambes qui ne demandent qu’à céder sous son poids. Elle tâche pourtant de ne pas se ridiculiser. Flanche une fois puis deux mais se retient tant bien que mal à Emilien. Leur avancée n’a rien de glorieuse. Et Eve, vexée dans son amour propre, murmure contre la pluie.
« Peut-être était-ce un signe que vous soyez celui voué à me protéger ce soir… »
Quelle ironie d’être de sang froid et pourtant de trouver refuge encore une fois entre les bras d’un loup.
« Lorsque les choses se seront calmées … Permettez-moi de vous revoir afin de vous remercier. »
Mais si son sourire est là, il tremble. Et ses doigts pourtant assurés se referment contre la veste du brun dans un inconfort visible. Souffle tremblant et ce sentiment que son corps se rebelle. Tâches sombres devant ses yeux qu’elle ne perçoit pas contre la nuit.
Et d’un coup, sa prise se relâche et la voilà momentanément partie.
Qu’il est inconvenant pour une personne de son statut d'ainsi démontrer de pareille faiblesse. Si Emilien s’était inquiété de ne pas être à la hauteur des étiquettes et de la courtoisie due au sein de la noblesse, Eve pouvait également souligner qu’elle ressentait une légère forme de soulagement à ne pas se donner en spectacle devant un individu qui pourrait salir sa réputation. Tant de personnes voulaient sa tête. Elle ne pouvait qu’imaginer la satisfaction de certains s’ils venaient à trouver la moindre faille pour la faire tomber de la marche sur laquelle elle était parvenue à se hisser.
Qu’importe les efforts cependant, lorsque les preuves sont aussi claires. Pourquoi ce soir et pourquoi lors d’un événement officiel ? Au moins ne s’était-elle pas ridiculisée devant le plus grand nombre. Dire qu’être rattrapée ainsi lorsque ses forces flanchent pourrait avoir heurté son ego ? Certainement. Eve a beau être femme, l’idée de ne pas être maîtresse de ses faits et gestes portait encore une saveur d’acide et de terre brûlée contre sa langue. Dieu soit pourtant loué, le jeune homme en sa compagnie ne fit aucune remarque. Combien d’autres se seraient gaussés d’avoir assisté à la chute du maréchal de France ?
De nouveau assise sur ce banc, alors qu'Emilien se risque à exposer une vérité qu'Eve ne tient pas à révéler, elle entrouvre les yeux et aucun réaction ne suit si ce n’est l’inquiétude si clairement lisible chez le brun. Alors ce n’était pas la faim… une hypothèse de plus à rayer de la liste. Liste qui quand bien même mentale finit trempée par les affres d’intempéries venues frapper Paris sans crier gare. Ah, peut-être la pluie lui fera-t-elle du bien. Quant à Emilien… il aurait été plus sûr de lui souffler de ne pas la suivre… Mais la vérité de son état discutable ne lui permettrait probablement pas de rejoindre les quartiers armés sans la moindre encombre.
« Si vous n’y voyez pas d’inconvénient… Allons d’abord nous abriter un instant. Le chemin jusqu’aux quartiers armés n’est pas des plus courts et je regretterais d’être la raison de votre possible mal. »
L’inattendu de cette ondée sous-entendait probablement qu’elle ne serait que de courte durée. Du moins elle l’espérait.
Eve confortée par l’intention inébranlable d'Emilien de ne pas l’abandonner à son sort, se relève une nouvelle fois et ne prétend plus. S’excuse à mi-mots et passe son bras autour des épaules du jeune homme pour assurer ses pas. Ah était-ce ceci que ressentaient les humains ? Montée comme un faon à la naissance sur des jambes qui ne demandent qu’à céder sous son poids. Elle tâche pourtant de ne pas se ridiculiser. Flanche une fois puis deux mais se retient tant bien que mal à Emilien. Leur avancée n’a rien de glorieuse. Et Eve, vexée dans son amour propre, murmure contre la pluie.
« Peut-être était-ce un signe que vous soyez celui voué à me protéger ce soir… »
Quelle ironie d’être de sang froid et pourtant de trouver refuge encore une fois entre les bras d’un loup.
« Lorsque les choses se seront calmées … Permettez-moi de vous revoir afin de vous remercier. »
Mais si son sourire est là, il tremble. Et ses doigts pourtant assurés se referment contre la veste du brun dans un inconfort visible. Souffle tremblant et ce sentiment que son corps se rebelle. Tâches sombres devant ses yeux qu’elle ne perçoit pas contre la nuit.
Et d’un coup, sa prise se relâche et la voilà momentanément partie.
Dim 13 Juin - 21:20
Il lui suffit de croiser le regard du maréchal pour ne pas regretter sa décision. Il aurait pu faire fi des convenances, de l’espèce de mission dont il s’était retrouvé investi en participant à cette soirée, au moment même où la pluie en avait sonné la fin. Pourtant, ça n’avait même pas effleuré l’esprit d’Emilien. Pas un seul instant. Et encore moins maintenant que le ciel semblait avoir décidé de les ensevelir sous des trombes d’eau. Un instant l’infant leva les yeux vers les cieux, comme si cela allait lui permettre de fermer les vannes. Sans succès bien entendu.
– Je n’y vois pas le moindre inconvénient non. Je ne vais pas vous abandonner ici en m’enfuyant comme un voleur. En revanche… Une légère hésitation, assortie d’une moue avant qu’il ne reprenne la parole, je ne connais pas très bien les lieux, j’aurai certainement besoin que vous m’indiquiez la direction à suivre.
Il ne faisait pas un très bon protecteur pour le coup, mais il aurait toujours la possibilité de se rattraper plus tard, du moins il l’espérait. Et si ça n’était pas le cas, tant pis. Emilien reste parfaitement immobile, le temps que le jeune homme puisse prendre appui sur lui et, après une légère hésitation il glissa son bras autour de sa taille pour le soutenir.
– Navré, je pense que ça n’est pas très… euh… Enfin que c’est pas une posture très commune.
Il offrit un léger sourire au maréchal, mais n’ajouta rien de plus. Il n’était pas assez ignorant des convenances pour savoir que la situation actuelle n’avait rien d’habituelle. Pour savoir, aussi, quelle pouvait peut-être porter préjudice au militaire. A cette pensée, il esquissa une grimace tout en continuant de progresser en direction d’un abri. Le murmure qui franchit les lèvres d’Eve et la pluie, l’atteignit et bien malgré lui Emilien laissa échapper un rire.
– Je ne sais pas si c’est un signe, mais je peux vous assurer que c’est un honneur pour moi.
L’Infant resserra légèrement sa prise sur lui, en même temps qu’il laissa son regard errer autour d’eux, continuant d’avancer sous le déluge.
– J’en serais très heureux.
Il jette un coup d’œil dans sa direction, au moment où il sent les doigts du militaire se refermer davantage sur ses vêtements, son corps réagit avant que son cerveau n’ait réellement analysé ce qui vient de se produire, sa prise sur la taille d’Eve se raffermit alors qu’il lui épargne une chute malvenue. Juste un instant, l’inquiétude qui s’affiche sur le visage du jeune homme augmente de plusieurs degrés. L’hésitation. Que doit-il faire à présent ? Le loup en lui gronde un instant et Emilien écoute son instinct. Il s’accroupit un instant pour assurer sa prise sur le corps du jeune homme et se redressa en le tenant dans ses bras. Une seconde et il remercia sa nature, pas réellement persuadé qu’il lui aurait été possible de porter le maréchal s’il avait été simplement humain.
– Monsieur de Harcourt ! …Eve, revenez à vous !
Le regard inquiet d’Emilien passe du visage du jeune homme aux alentours et, tant bien que mal, il se dirige vers ce qui semble un abri, l’essentiel, pour le moment, lui semblant être de les mettre à l’abri avant de tenter de faire revenir le maréchal à lui.
– Je n’y vois pas le moindre inconvénient non. Je ne vais pas vous abandonner ici en m’enfuyant comme un voleur. En revanche… Une légère hésitation, assortie d’une moue avant qu’il ne reprenne la parole, je ne connais pas très bien les lieux, j’aurai certainement besoin que vous m’indiquiez la direction à suivre.
Il ne faisait pas un très bon protecteur pour le coup, mais il aurait toujours la possibilité de se rattraper plus tard, du moins il l’espérait. Et si ça n’était pas le cas, tant pis. Emilien reste parfaitement immobile, le temps que le jeune homme puisse prendre appui sur lui et, après une légère hésitation il glissa son bras autour de sa taille pour le soutenir.
– Navré, je pense que ça n’est pas très… euh… Enfin que c’est pas une posture très commune.
Il offrit un léger sourire au maréchal, mais n’ajouta rien de plus. Il n’était pas assez ignorant des convenances pour savoir que la situation actuelle n’avait rien d’habituelle. Pour savoir, aussi, quelle pouvait peut-être porter préjudice au militaire. A cette pensée, il esquissa une grimace tout en continuant de progresser en direction d’un abri. Le murmure qui franchit les lèvres d’Eve et la pluie, l’atteignit et bien malgré lui Emilien laissa échapper un rire.
– Je ne sais pas si c’est un signe, mais je peux vous assurer que c’est un honneur pour moi.
L’Infant resserra légèrement sa prise sur lui, en même temps qu’il laissa son regard errer autour d’eux, continuant d’avancer sous le déluge.
– J’en serais très heureux.
Il jette un coup d’œil dans sa direction, au moment où il sent les doigts du militaire se refermer davantage sur ses vêtements, son corps réagit avant que son cerveau n’ait réellement analysé ce qui vient de se produire, sa prise sur la taille d’Eve se raffermit alors qu’il lui épargne une chute malvenue. Juste un instant, l’inquiétude qui s’affiche sur le visage du jeune homme augmente de plusieurs degrés. L’hésitation. Que doit-il faire à présent ? Le loup en lui gronde un instant et Emilien écoute son instinct. Il s’accroupit un instant pour assurer sa prise sur le corps du jeune homme et se redressa en le tenant dans ses bras. Une seconde et il remercia sa nature, pas réellement persuadé qu’il lui aurait été possible de porter le maréchal s’il avait été simplement humain.
– Monsieur de Harcourt ! …Eve, revenez à vous !
Le regard inquiet d’Emilien passe du visage du jeune homme aux alentours et, tant bien que mal, il se dirige vers ce qui semble un abri, l’essentiel, pour le moment, lui semblant être de les mettre à l’abri avant de tenter de faire revenir le maréchal à lui.
Dim 20 Juin - 9:52
Your eyes betray what burns inside
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap Les couloirs étaient calmes, trop. Probablement que le fait que la pluie est interrompue tout et tout le monde et forcer le personnel à venir ranger en catastrophe ce qui avait pu être installé pour cette soirée y était pour quelque chose. Dans les couloirs, il n’y avait bien qu’eux pour se faire entendre, eux et le bruit de leurs bottes. Rien de plus. Les deux loups avançaient dans un silence confortable qui grandissait de plus en plus tendu au fur et à mesure. Mais aucun des deux ne le souligna. Ce ne fut que lorsque Gabriel s’arrêta brusquement qu’Antoine fut bien contraint de faire de même, manquant de peu de continuer sa route tout seul.
Un regard échangé et le marquis l’entraîna dans une autre direction, un peu différente. Le Vicomte ne chercha pas à comprendre et bifurqua à son tour. Lui ne parvenait à n’entendre que la pluie mais Gabriel en revanche, semblait avoir eu son intérêt piqué ailleurs. Pas qu’il en doutait, et ça se confirma lorsque bientôt, deux silhouettes purent être distinguées, un peu recluses, cherchant un abri probablement.
Il sentit plus qu’il n’entendit le grognement sourd du marquis tandis que la silhouette la chevelure dorée caractéristique du maréchal rentrait dans leur champ de vision.
Sa main vola par réflexe pour venir se poser sur le haut du dos, tandis qu’il le dépassait pour venir se rapprocher. Et il ne put empêcher un léger soulagement lorsqu’il reconnu sans peine la personne qui se trouvait aux côtés d’Eve.
- Monsieur Blanchard. Je suis ravi de constater que vous êtes toujours sur Paris, fit-il avec un sourire affable
Après tout, il avait un bon souvenir de sa rencontre malgré les plumes et s’ils n’avaient pas encore trouvé l’opportunité de partager une pâtisserie ou deux sur la ville, il était content de savoir que l’opportunité n’avait pas encore disparue.
- Permettez-moi de vous présenter un ami, le marquis de Sercey. Peut-être pouvons-nous vous donner un coup de main ? Qu’est-ce qui vous arrive ?
Un regard échangé et le marquis l’entraîna dans une autre direction, un peu différente. Le Vicomte ne chercha pas à comprendre et bifurqua à son tour. Lui ne parvenait à n’entendre que la pluie mais Gabriel en revanche, semblait avoir eu son intérêt piqué ailleurs. Pas qu’il en doutait, et ça se confirma lorsque bientôt, deux silhouettes purent être distinguées, un peu recluses, cherchant un abri probablement.
Il sentit plus qu’il n’entendit le grognement sourd du marquis tandis que la silhouette la chevelure dorée caractéristique du maréchal rentrait dans leur champ de vision.
Sa main vola par réflexe pour venir se poser sur le haut du dos, tandis qu’il le dépassait pour venir se rapprocher. Et il ne put empêcher un léger soulagement lorsqu’il reconnu sans peine la personne qui se trouvait aux côtés d’Eve.
- Monsieur Blanchard. Je suis ravi de constater que vous êtes toujours sur Paris, fit-il avec un sourire affable
Après tout, il avait un bon souvenir de sa rencontre malgré les plumes et s’ils n’avaient pas encore trouvé l’opportunité de partager une pâtisserie ou deux sur la ville, il était content de savoir que l’opportunité n’avait pas encore disparue.
- Permettez-moi de vous présenter un ami, le marquis de Sercey. Peut-être pouvons-nous vous donner un coup de main ? Qu’est-ce qui vous arrive ?
Dim 20 Juin - 11:13Your eyes betray what burns inside
L’instant de flottement est profondément inexplicable à ses sens. De mémoire de vampire, jamais auparavant n’avait-elle éprouvé cette sensation. Le manque de sang l’avait bien des fois brûlées de l’intérieur. Les blessures l’avaient laissée affaiblie et pantelante. Mais jamais ô grand jamais avait-elle un jour pu tourner de l’œil ainsi sans crier gare. Et si elle devait être honnête… Elle pouvait assurer avec la plus grande des certitudes qu’elle ne voulait en aucun cas revivre ce genre de situation.
La perte de contrôle est terrifiante. Plus encore que tout le reste. C’est la peur qui manque de la faire perdre pied alors qu’elle reprend doucement conscience de sa propre personne. Une douleur encore bien ancrée contre ses côtes, comme une angoisse qu’elle ne peut étouffer. Comme lorsque tout lui échappe et que –
La différence est subtile. Peut-être est-ce le mouvement qu’elle ressent qui la tire de cette torpeur inexplicable. Un mouvement qui efface pourtant instinctivement la plus grande partie de ses peurs. Trempée, c’est une sensation de froid qui prend le dessus avant qu’elle ne parvienne à rouvrir les yeux… Puis une sensation douce. Comme une vibration – non. Un grondement. Une inspiration lui confirme qu’elle ne devrait plus rien craindre, alors que dans un souffle si bas que la pluie le couvrirait sûrement, ses sourcils de froissent sous l’effort de prononcer son nom.
« Gabriel… »
Il n’est pas le moindre doute possible, non. Pressant par réflexe son visage contre le torse du loup, son odeur l’envahit sans qu’elle ne puisse chercher davantage, venant doucement refermer ses doigts tremblants contre sa veste. Quelque chose ne tournait pas rond.
« Forsythia. »
Elle ne voyait que ça, là où ses pensées encore marées de blanc ne parviennent pas à émettre d’autre hypothèse. Il ne pouvait y avoir que ça. Entrouvre doucement les yeux et elle devrait demander à être remise à terre. A marcher d’elle-même. Mais…
Je n’en ai pas la force.
Azurs troublés captent les lignes du visage d’un loup trop aimé avant qu’elle ne puisse replacer le lieu ou même les événements. Elle entend pourtant la voix d’Antoine et chuchote une nouvelle fois, un trémolo inquiet contre ses mots. Ils devaient partir. Ils ne sont pas en sécurité ici.
« Partons, je vous en prie… »
L’instant de flottement est profondément inexplicable à ses sens. De mémoire de vampire, jamais auparavant n’avait-elle éprouvé cette sensation. Le manque de sang l’avait bien des fois brûlées de l’intérieur. Les blessures l’avaient laissée affaiblie et pantelante. Mais jamais ô grand jamais avait-elle un jour pu tourner de l’œil ainsi sans crier gare. Et si elle devait être honnête… Elle pouvait assurer avec la plus grande des certitudes qu’elle ne voulait en aucun cas revivre ce genre de situation.
La perte de contrôle est terrifiante. Plus encore que tout le reste. C’est la peur qui manque de la faire perdre pied alors qu’elle reprend doucement conscience de sa propre personne. Une douleur encore bien ancrée contre ses côtes, comme une angoisse qu’elle ne peut étouffer. Comme lorsque tout lui échappe et que –
La différence est subtile. Peut-être est-ce le mouvement qu’elle ressent qui la tire de cette torpeur inexplicable. Un mouvement qui efface pourtant instinctivement la plus grande partie de ses peurs. Trempée, c’est une sensation de froid qui prend le dessus avant qu’elle ne parvienne à rouvrir les yeux… Puis une sensation douce. Comme une vibration – non. Un grondement. Une inspiration lui confirme qu’elle ne devrait plus rien craindre, alors que dans un souffle si bas que la pluie le couvrirait sûrement, ses sourcils de froissent sous l’effort de prononcer son nom.
« Gabriel… »
Il n’est pas le moindre doute possible, non. Pressant par réflexe son visage contre le torse du loup, son odeur l’envahit sans qu’elle ne puisse chercher davantage, venant doucement refermer ses doigts tremblants contre sa veste. Quelque chose ne tournait pas rond.
« Forsythia. »
Elle ne voyait que ça, là où ses pensées encore marées de blanc ne parviennent pas à émettre d’autre hypothèse. Il ne pouvait y avoir que ça. Entrouvre doucement les yeux et elle devrait demander à être remise à terre. A marcher d’elle-même. Mais…
Je n’en ai pas la force.
Azurs troublés captent les lignes du visage d’un loup trop aimé avant qu’elle ne puisse replacer le lieu ou même les événements. Elle entend pourtant la voix d’Antoine et chuchote une nouvelle fois, un trémolo inquiet contre ses mots. Ils devaient partir. Ils ne sont pas en sécurité ici.
« Partons, je vous en prie… »
Mar 22 Juin - 0:12
Emilien ? Se sentir un peu dépassé par la situation ? Absolument pas. Espérer arriver rapidement sous un abri ? Totalement. S’attendre à voir de l’aide arriver, absolument pas non plus. Pourtant, l’Infant ne put s’empêcher de ressentir un soulagement certain. Soulagement qui s’accentua encore lorsqu’il prit conscience qu’il connaissait l’un des deux nouveaux venus. Il posa tour à tour son regard sur les deux hommes, ses yeux se plissèrent un court instant, avant qu’il n’offre un sourire contrit au Vicomte et ne salue son compagnon.
– Monsieur de Saulx, monsieur de Sercey. Bonsoir.
Il eut un bref mouvement de recul lorsque le marquis s’agenouilla à côté d’eux et prit sur lui pour ne pas s’éloigner avec son fardeau.
– Il ne se sentait pas bien pendant la soirée. On essayait de se mettre à l’abri de la pluie mais… il s’est évanoui.
L’hésitation est visible sur le visage d’Emilien. Hésitation quant à ce qu’il doit faire, mais aussi sur le degré de confiance qu’il peut accorder aux deux hommes pour prendre soin du maréchal. Après tout il ne les connait pas, pas plus qu’eux le connaissent… Et c’est qu’il prend à cœur son rôle de protecteur le louveteau. Pourtant, c’est d’autorité qu’il se fait dépouiller du jeune homme dans ses bras et ses sourcils se froncent en même temps qu’il se redresse. Et même si la réaction du maréchal est suffisante pour qu’il comprenne que ce dernier connait les deux hommes, Emilien reste méfiant.
– Vous allez vraiment le ramener chez lui hein ? Et pas faire de trucs bizarres.
Ce ne lui coutait rien de demander, même s’il a parfaitement conscience de ne pas être en mesure de faire quoi que ce soit pour l’en empêcher de l’embarquer, même s’il le souhaitait. Et puis, le maréchal n’a pas l’air d’être contre être emmené par Gabriel, alors finalement Emilien s’éloigne d’un pas.
– Navré, je suis peut-être juste un peu trop méfiant.
Il frémit légèrement alors qu’il prend progressivement conscience du fait qu’il est trempé et qu’il ne fait plus si chaud que ça.
– Je vais vous laisser. Mais… Il hésite un instant en se frottant la tête, avant de désigner le maréchal d’un petit geste. Je pourrai avoir de ses nouvelles ?
– Monsieur de Saulx, monsieur de Sercey. Bonsoir.
Il eut un bref mouvement de recul lorsque le marquis s’agenouilla à côté d’eux et prit sur lui pour ne pas s’éloigner avec son fardeau.
– Il ne se sentait pas bien pendant la soirée. On essayait de se mettre à l’abri de la pluie mais… il s’est évanoui.
L’hésitation est visible sur le visage d’Emilien. Hésitation quant à ce qu’il doit faire, mais aussi sur le degré de confiance qu’il peut accorder aux deux hommes pour prendre soin du maréchal. Après tout il ne les connait pas, pas plus qu’eux le connaissent… Et c’est qu’il prend à cœur son rôle de protecteur le louveteau. Pourtant, c’est d’autorité qu’il se fait dépouiller du jeune homme dans ses bras et ses sourcils se froncent en même temps qu’il se redresse. Et même si la réaction du maréchal est suffisante pour qu’il comprenne que ce dernier connait les deux hommes, Emilien reste méfiant.
– Vous allez vraiment le ramener chez lui hein ? Et pas faire de trucs bizarres.
Ce ne lui coutait rien de demander, même s’il a parfaitement conscience de ne pas être en mesure de faire quoi que ce soit pour l’en empêcher de l’embarquer, même s’il le souhaitait. Et puis, le maréchal n’a pas l’air d’être contre être emmené par Gabriel, alors finalement Emilien s’éloigne d’un pas.
– Navré, je suis peut-être juste un peu trop méfiant.
Il frémit légèrement alors qu’il prend progressivement conscience du fait qu’il est trempé et qu’il ne fait plus si chaud que ça.
– Je vais vous laisser. Mais… Il hésite un instant en se frottant la tête, avant de désigner le maréchal d’un petit geste. Je pourrai avoir de ses nouvelles ?
Sam 26 Juin - 17:09
Your eyes betray what burns inside
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap Un regard entendu entre les deux hommes. Le regard d’Antoine se fit un instant un peu plus froid, comme un avertissement, avant que Gabriel, Eve dans les bras, ne s’incline et ne disparaisse dans la nuit. Rester seul avec Emilien, le Vicomte secoua doucement la tête avant que son attention ne se concentre une nouvelle fois sur cet explorateur qu’il revoyait avec plaisir.
- Le marquis est plus amical d’habitude, lui aussi est inquiet pour notre ami. Mais vous n’avez pas à vous en faire, notre maréchal est entre de bonnes mains.
Non, le Vicomte ne laisserait pas transparaitre une quelconque inquiétude à l’idée de retrouver Eve dans un tel état de faiblesse. Ce n’était pas de la fatigue et il n’avait pas distingué ce qu’elle avait pu souffler à son ami. Tout ce qu’il pouvait espérer, c’est que ce n’était que passager et que le cuivre n’était pas impliqué dans l’équation. Aussi, lui avait son petit rôle à jouer, avant qu’il ne prenne à son tour la direction de ses appartements pour s’assurer que tout était en ordre et que les choses se déroulaient comme il l’avait prévu, et pas autrement.
- Votre méfiance est tout à votre honneur. Je vous apporterai des nouvelles du Comte dans les prochains jours, si cela peut vous rassurer… Enfin, si le Comte en personne ne vient pas vous remercier en personne bien entendu, fit-il avec un sourire.
Et finalement il prend conscience de l’état d’Emilien. Que celui-ci a visiblement, lui aussi, passé du temps sous la pluie, que ses cheveux sont mouillés et que s’il ne bougeait pas rapidement pour un endroit plus douillet, les choses risquaient de tourner au vinaigre pour lui. Il s’en voudrait de savoir que ce jeune homme tomberait malade parce qu’on l’avait retenu plus de temps que nécessaire.
- Ceci étant dit, vous devriez prendre aussi soin de vous… Je n’aimerai pas apprendre que vous avez attrapé la mort à être resté dehors
S’il savait que l’homme en face de lui partageait le poison qui coulait dans leurs veines, même s’ils ne le nommaient pas ainsi, ce qui faisait qu’ils ne craignaient pas grand-chose mais tout de même. Le Vicomte aussi, après tout, était à moitié trempé grâce à son premier voyage pour raccompagner Sara et lui aussi commençait à ressentir le froid mordant de la soirée couplé à l’humidité.
- Puis-je vous raccompagner monsieur Blanchard ? Si ma compagnie vous convient, nous pourrons peut-être discuter un peu… s'amusa-t-il, arme implacable avec le calme pour pouvoir convaincre Emilien que tout irait bien, Et convenir d’un rendez-vous, il me semble que nous avions évoquer des pâtisseries la dernière fois !
Sa vie tournait autour des pâtisseries ces derniers temps il semblerait et Dieu qu’il ne s’en plaignait absolument pas.
- Le marquis est plus amical d’habitude, lui aussi est inquiet pour notre ami. Mais vous n’avez pas à vous en faire, notre maréchal est entre de bonnes mains.
Non, le Vicomte ne laisserait pas transparaitre une quelconque inquiétude à l’idée de retrouver Eve dans un tel état de faiblesse. Ce n’était pas de la fatigue et il n’avait pas distingué ce qu’elle avait pu souffler à son ami. Tout ce qu’il pouvait espérer, c’est que ce n’était que passager et que le cuivre n’était pas impliqué dans l’équation. Aussi, lui avait son petit rôle à jouer, avant qu’il ne prenne à son tour la direction de ses appartements pour s’assurer que tout était en ordre et que les choses se déroulaient comme il l’avait prévu, et pas autrement.
- Votre méfiance est tout à votre honneur. Je vous apporterai des nouvelles du Comte dans les prochains jours, si cela peut vous rassurer… Enfin, si le Comte en personne ne vient pas vous remercier en personne bien entendu, fit-il avec un sourire.
Et finalement il prend conscience de l’état d’Emilien. Que celui-ci a visiblement, lui aussi, passé du temps sous la pluie, que ses cheveux sont mouillés et que s’il ne bougeait pas rapidement pour un endroit plus douillet, les choses risquaient de tourner au vinaigre pour lui. Il s’en voudrait de savoir que ce jeune homme tomberait malade parce qu’on l’avait retenu plus de temps que nécessaire.
- Ceci étant dit, vous devriez prendre aussi soin de vous… Je n’aimerai pas apprendre que vous avez attrapé la mort à être resté dehors
S’il savait que l’homme en face de lui partageait le poison qui coulait dans leurs veines, même s’ils ne le nommaient pas ainsi, ce qui faisait qu’ils ne craignaient pas grand-chose mais tout de même. Le Vicomte aussi, après tout, était à moitié trempé grâce à son premier voyage pour raccompagner Sara et lui aussi commençait à ressentir le froid mordant de la soirée couplé à l’humidité.
- Puis-je vous raccompagner monsieur Blanchard ? Si ma compagnie vous convient, nous pourrons peut-être discuter un peu… s'amusa-t-il, arme implacable avec le calme pour pouvoir convaincre Emilien que tout irait bien, Et convenir d’un rendez-vous, il me semble que nous avions évoquer des pâtisseries la dernière fois !
Sa vie tournait autour des pâtisseries ces derniers temps il semblerait et Dieu qu’il ne s’en plaignait absolument pas.
Dim 11 Juil - 23:27
Même si une part de lui lui affirme qu’il a fait sa part, Emilien a un peu de mal à lâcher prise directement. C’est un trait de caractère qu’il ne se connaissait pas d’ailleurs. Pourtant, il se rend rapidement compte qu’il n’a pas le choix en réalité et finit par se détendre, offrant un demi sourire au brun face à lui.
– Je peux le comprendre oui… Je crois. Oui, il croyait, ça n’empêchait pas qu’il ait eu, l’espace d’un instant, l’impression qu’il risquait de se faire dévorer par le marquis. Mais il n’allait pas l’avouer au jeune homme en face de lui. A la place, il hocha légèrement la tête en guise d’assentiment. Du moment que je suis sûr qu’il va bien.
Et puis, la conversation dévia et un sourire illumina un instant le visage d’Emilien, avant qu’il ne secoue la tête en laissant échapper un léger rire.
–Je vous remercie de votre sollicitude, mais ne vous en faites pas, je suis résistant, ce n’est pas cette pluie qui va me rendre malade.
Du moins, il l’espérait. Mais il ne pouvait nier apprécier l’espèce d’attention dont il était l’objet, juste l’espace d’un instant. C’était plutôt agréable, d’autant que le responsable des archives n’était pas en meilleures dispositions que lui actuellement. D’ailleurs, Emilien pointa un doigt vers lui, avant de souffler :
– Si je peux me permettre, vous aussi vous auriez bien besoin de vous sécher et de vous changer. Il aurait fallu qu’Emilien soit aveugle ou totalement inattentif pour ne pas s’en apercevoir et il n’était actuellement ni l’un ni l’autre. La proposition le prit un peu par surprise et cela put se lire sans filtre sur son visage, avant qu’il n’offre un nouveau sourire au jeune homme, tout en hochant la tête.
– Si vous avez du temps à perdre avec moi, ça serait avec plaisir.
Oui, avec plaisir, et pas uniquement à cause de la mention des pâtisseries. Il jeta un coup d’œil en direction de l’extérieur de l’abri et esquissa une légère grimace.
– Je suis toujours à la même auberge que la dernière fois. Ce n’est pas juste à côté… Enfin je crois. J’ai pas un super sens de l’orientation je vous avoue.
L’infant se frotta un instant la tête, quelques peu mal à l’aise, avant de sourire franchement à Antoine.
– Effectivement, il avait été question de pâtisseries. En toute honnêteté, je ne pensais pas que vous vous en souveniez. Emilien détourna un instant les yeux, observant le ciel avec dépit, avant de reprendre la parole : Vous aussi vous étiez dans les jardins tout à l’heure n’est-ce pas ?
– Je peux le comprendre oui… Je crois. Oui, il croyait, ça n’empêchait pas qu’il ait eu, l’espace d’un instant, l’impression qu’il risquait de se faire dévorer par le marquis. Mais il n’allait pas l’avouer au jeune homme en face de lui. A la place, il hocha légèrement la tête en guise d’assentiment. Du moment que je suis sûr qu’il va bien.
Et puis, la conversation dévia et un sourire illumina un instant le visage d’Emilien, avant qu’il ne secoue la tête en laissant échapper un léger rire.
–Je vous remercie de votre sollicitude, mais ne vous en faites pas, je suis résistant, ce n’est pas cette pluie qui va me rendre malade.
Du moins, il l’espérait. Mais il ne pouvait nier apprécier l’espèce d’attention dont il était l’objet, juste l’espace d’un instant. C’était plutôt agréable, d’autant que le responsable des archives n’était pas en meilleures dispositions que lui actuellement. D’ailleurs, Emilien pointa un doigt vers lui, avant de souffler :
– Si je peux me permettre, vous aussi vous auriez bien besoin de vous sécher et de vous changer. Il aurait fallu qu’Emilien soit aveugle ou totalement inattentif pour ne pas s’en apercevoir et il n’était actuellement ni l’un ni l’autre. La proposition le prit un peu par surprise et cela put se lire sans filtre sur son visage, avant qu’il n’offre un nouveau sourire au jeune homme, tout en hochant la tête.
– Si vous avez du temps à perdre avec moi, ça serait avec plaisir.
Oui, avec plaisir, et pas uniquement à cause de la mention des pâtisseries. Il jeta un coup d’œil en direction de l’extérieur de l’abri et esquissa une légère grimace.
– Je suis toujours à la même auberge que la dernière fois. Ce n’est pas juste à côté… Enfin je crois. J’ai pas un super sens de l’orientation je vous avoue.
L’infant se frotta un instant la tête, quelques peu mal à l’aise, avant de sourire franchement à Antoine.
– Effectivement, il avait été question de pâtisseries. En toute honnêteté, je ne pensais pas que vous vous en souveniez. Emilien détourna un instant les yeux, observant le ciel avec dépit, avant de reprendre la parole : Vous aussi vous étiez dans les jardins tout à l’heure n’est-ce pas ?
Dim 18 Juil - 21:30
A l’instant où il vit le grand sourire qui illumina le visage d’Emilien, il sut qu’il avait en quelque sorte gagné à détourner l’attention sur autre chose que le couple qui venait de s’éclipser sans un mot supplémentaire. Le jeune homme à ses côtés avait retrouvé un certain entrain, et c’était bien suffisant pour aller de l’avant et conclure cette soirée sur une note plus positive. Aussi, le Vicomte préféra-t-il plaisanter à son tour.
- Ah c’est vrai que vous êtes aventureux, mais veillons à ne pas tenter le diable.
Mais peut être qu’Antoine était, lui aussi, d’une certaine bonne humeur, tandis qu’il laissait échapper un léger rire lorsqu’Emilien lui souligna, à juste titre, qu’il n’était pas dans un meilleur état. Oui. Il était vrai qu’il avait déjà passé un sacré temps sous la pluie.
- Touché, fit-il, amusé, Allons donc dans un endroit à l’abris… Et plus chaud aussi. Un bon feu me tente terriblement là tout de suite.
Un coup d’épaule et il fit sauter sa veste une nouvelle fois de ses épaules, le tissu mouillé retrouvant sa place au-dessus de sa tête tandis qu’il invitait le plus jeune à venir trouver refuge avec lui, alors qu’ils entamaient leurs marches. Il connaissait l’adresse de l’hôtel et si effectivement il leur faudrait un petit temps, ce n’était rien de réellement gênant ou insurmontable, du moins l’espérait-il.
- Je ne peux vous en vouloir. C’est une proposition qui ressemblait fortement à une idée lancée en air. Mais l’offre était tout ce qu’il y avait de plus sérieux.
Après tout, c’était une occasion comme une autre de s’adonner à son péché mignon et si cela était surprenant, compte tenu que cette proposition avait été fait à une personne qu’il venait juste de rencontrer, Antoine n’était pas du genre à donner sa parole sans la tenir par la suite. Le petit aventurier n’avait aucun moyen de le savoir cependant, et c’était bien pour ça que le Vicomte ne s’offusqua pas de la réflexion le moins du monde.
- Vous m’avez aperçu peut-être ? Oui effectivement. Je n’aurais raté cette petite tradition pour rien au monde, sourit-il, et j’ai eu la chance de rencontre une charmante demoiselle. Un peu timide. Mais charmante.
Il eut un sourire un peu désolé.
- J’avoue ne pas avoir spécialement prêté attention aux autres duos mais je pense que je ne serais pas venu vous déranger dans tous les cas.
A moins qu’il aurait décelé un souci. Déranger deux personnes en pleine discussion était incorrecte.
- Cette soirée, c’est aussi l’occasion de rencontres inhabituelles. Quel a été votre partenaire de ce soir ?
Your eyes betray what burns inside
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap A l’instant où il vit le grand sourire qui illumina le visage d’Emilien, il sut qu’il avait en quelque sorte gagné à détourner l’attention sur autre chose que le couple qui venait de s’éclipser sans un mot supplémentaire. Le jeune homme à ses côtés avait retrouvé un certain entrain, et c’était bien suffisant pour aller de l’avant et conclure cette soirée sur une note plus positive. Aussi, le Vicomte préféra-t-il plaisanter à son tour.
- Ah c’est vrai que vous êtes aventureux, mais veillons à ne pas tenter le diable.
Mais peut être qu’Antoine était, lui aussi, d’une certaine bonne humeur, tandis qu’il laissait échapper un léger rire lorsqu’Emilien lui souligna, à juste titre, qu’il n’était pas dans un meilleur état. Oui. Il était vrai qu’il avait déjà passé un sacré temps sous la pluie.
- Touché, fit-il, amusé, Allons donc dans un endroit à l’abris… Et plus chaud aussi. Un bon feu me tente terriblement là tout de suite.
Un coup d’épaule et il fit sauter sa veste une nouvelle fois de ses épaules, le tissu mouillé retrouvant sa place au-dessus de sa tête tandis qu’il invitait le plus jeune à venir trouver refuge avec lui, alors qu’ils entamaient leurs marches. Il connaissait l’adresse de l’hôtel et si effectivement il leur faudrait un petit temps, ce n’était rien de réellement gênant ou insurmontable, du moins l’espérait-il.
- Je ne peux vous en vouloir. C’est une proposition qui ressemblait fortement à une idée lancée en air. Mais l’offre était tout ce qu’il y avait de plus sérieux.
Après tout, c’était une occasion comme une autre de s’adonner à son péché mignon et si cela était surprenant, compte tenu que cette proposition avait été fait à une personne qu’il venait juste de rencontrer, Antoine n’était pas du genre à donner sa parole sans la tenir par la suite. Le petit aventurier n’avait aucun moyen de le savoir cependant, et c’était bien pour ça que le Vicomte ne s’offusqua pas de la réflexion le moins du monde.
- Vous m’avez aperçu peut-être ? Oui effectivement. Je n’aurais raté cette petite tradition pour rien au monde, sourit-il, et j’ai eu la chance de rencontre une charmante demoiselle. Un peu timide. Mais charmante.
Il eut un sourire un peu désolé.
- J’avoue ne pas avoir spécialement prêté attention aux autres duos mais je pense que je ne serais pas venu vous déranger dans tous les cas.
A moins qu’il aurait décelé un souci. Déranger deux personnes en pleine discussion était incorrecte.
- Cette soirée, c’est aussi l’occasion de rencontres inhabituelles. Quel a été votre partenaire de ce soir ?
Mar 21 Sep - 23:09
Peut-être que la soirée allait se terminer mieux qu’elle ne lui en avait donné l’impression finalement. Même si Emilien avait du mal à se sortir le comte de l’esprit et surtout le malaise que celui-ci avait fait, il n’était plus en sa capacité de faire quoi que ce soit et il en avait parfaitement conscience. Alors autant se concentrer au maximum sur ce qui était à sa portée à l’heure actuelle. Son sourire flotta durant quelques temps sur ses lèvres, en même temps qu’il secouait légèrement la tête.
– Je dois avouer que j’apprécierai aussi un endroit où il fait chaud et sec… et pouvoir changer de vêtements aussi.
Ça lui paraissait être un plan plutôt judicieux et visiblement Antoine en pensait autant, alors il n’avait pas de raison de ne pas le suivre. Il hésita un court instant, avant de venir le rejoindre sous l’abri de sa veste, jetant un petit coup d’œil au-dessus de sa tête.
– J’ai pas eu l’idée de faire ça tout à l’heure, ça lui aurait évité d’être trempé…
Une simple constatation alors qu’il emboitait le pas du vicomte, se laissant un peu honteusement guider au travers des rues de la ville. Son attention restait focalisée, autant que possible, sur la conversation. Le mauvais temps l’y aidait, limitant au maximum les distractions. Son regard alternait régulièrement entre le sol, vérifiant où il posait les pieds et le visage d’Antoine. Une expression un peu gênée passa sur son visage et il se mordit la lèvre.
– Alors j’en serai réellement ravi.
A ces mots il releva la tête vers le visage du jeune homme, toujours un peu gêné d’avoir pu mettre sa parole en doute, avant qu’il n’acquiesce d’un léger signe.
– Je vous ai vu oui. J’avoue que, vu que je ne connais pas beaucoup de monde ici, j’ai tendance à chercher les visages qui ne me sont pas inconnus.
Et il en avait fait de même durant la soirée, apercevant les quelques personnes dont il connaissait l’identité au milieu de la multitude d’inconnus.
– C’était amusant de parler avec quelqu’un que je ne connaissais pas, mais un peu effrayant aussi. J’avais un peu peur de passer pour un idiot aussi.
De nouveau Emilien regarda devant lui en même temps qu’il avançait, jusqu’à la dernière question d’Antoine, à ce moment là il lui jeta un coup d’œil, avant de laisser échapper un rire discret.
– J’étais avec monsieur de Harcourt, visiblement son prénom a prêté à confusion et il a été mis dans la liste des invités féminins.
Emilien laissa passer quelques secondes, se perdant dans ses pensées, avant de secouer la tête en reposant un regard clairement amusé sur le vicomte.
– D’après les règles mises en place par la dame qui a organisé la soirée, il semblerait que je sois le protecteur de monsieur de Harcourt pour l’année à venir.
Emilien trouvait toujours amusant cet aspect de la situation : lui qui ne savait même pas utiliser une épée, responsable de la sécurité du chef des armées.
– Je dois avouer que j’apprécierai aussi un endroit où il fait chaud et sec… et pouvoir changer de vêtements aussi.
Ça lui paraissait être un plan plutôt judicieux et visiblement Antoine en pensait autant, alors il n’avait pas de raison de ne pas le suivre. Il hésita un court instant, avant de venir le rejoindre sous l’abri de sa veste, jetant un petit coup d’œil au-dessus de sa tête.
– J’ai pas eu l’idée de faire ça tout à l’heure, ça lui aurait évité d’être trempé…
Une simple constatation alors qu’il emboitait le pas du vicomte, se laissant un peu honteusement guider au travers des rues de la ville. Son attention restait focalisée, autant que possible, sur la conversation. Le mauvais temps l’y aidait, limitant au maximum les distractions. Son regard alternait régulièrement entre le sol, vérifiant où il posait les pieds et le visage d’Antoine. Une expression un peu gênée passa sur son visage et il se mordit la lèvre.
– Alors j’en serai réellement ravi.
A ces mots il releva la tête vers le visage du jeune homme, toujours un peu gêné d’avoir pu mettre sa parole en doute, avant qu’il n’acquiesce d’un léger signe.
– Je vous ai vu oui. J’avoue que, vu que je ne connais pas beaucoup de monde ici, j’ai tendance à chercher les visages qui ne me sont pas inconnus.
Et il en avait fait de même durant la soirée, apercevant les quelques personnes dont il connaissait l’identité au milieu de la multitude d’inconnus.
– C’était amusant de parler avec quelqu’un que je ne connaissais pas, mais un peu effrayant aussi. J’avais un peu peur de passer pour un idiot aussi.
De nouveau Emilien regarda devant lui en même temps qu’il avançait, jusqu’à la dernière question d’Antoine, à ce moment là il lui jeta un coup d’œil, avant de laisser échapper un rire discret.
– J’étais avec monsieur de Harcourt, visiblement son prénom a prêté à confusion et il a été mis dans la liste des invités féminins.
Emilien laissa passer quelques secondes, se perdant dans ses pensées, avant de secouer la tête en reposant un regard clairement amusé sur le vicomte.
– D’après les règles mises en place par la dame qui a organisé la soirée, il semblerait que je sois le protecteur de monsieur de Harcourt pour l’année à venir.
Emilien trouvait toujours amusant cet aspect de la situation : lui qui ne savait même pas utiliser une épée, responsable de la sécurité du chef des armées.
Sam 23 Oct - 17:40
Your eyes betray what burns inside
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap Le loup plus âge offrit un rire amusé, tandis qu’il maintenait la veste au-dessus d’eux deux, les protégeant maigrement. Mais au moins pourraient-ils éviter le plus gros de l’eau. Leurs jambes n’auraient pas cette chance.
- Alors dépêchons nous, souffla-t-il, joueur, avant d’accélérer les pas après s’être assuré qu’Emilien suivait le rythme.
Ainsi seraient-ils plus vite au chaud, plus vite à l’abri. Même si le Vicomte devrait s’éclipser et y retourner, au moins aurait-il un moment de répit. Dans le même temps, il écouta le jeune homme lui raconter sa soirée.
- Oui, c’est toujours difficile de faire de nouvelles connaissances. Tant qu’on ne connait pas l’autre on se méfie. Heureusement qu’il y a ce genre de soirée pour nous sortir un peu de cette zone de confort.
La mention du fait qu’Eve avait été confondu à cause de son nom lui arracha un rire étranglé. Celui d’apprendre qu’Emilien serait son protecteur pour l’année… L’amusa aussi. Il aurait été dans cette situation qu’il n’aurait probablement pas sut où se mettre, heureusement que le maréchal était un peu plus solide de ce côté-là. Dans le même temps, c’était une sacrée ironie, mais il se tairait bien à ce sujet. Sans doute se risquerait-il à la taquiner à l’occasion.
- C’est une grande responsabilité que vous avez là. Cela vous donne une excuse pour allez vous enquérir de son état dans les jours à venir.
D’un pas rapide, ils étaient partis cette fois à la course, au moins autant que possible, jusqu’à rejoindre finalement l’endroit où séjournait. Alors seulement le Vicomte laissa retomber sa veste sur ses épaules avec un soupir de soulagement. Doublé quant à la chaleur des lieux.
- Et nous voilà en sécurité. Puissiez vous profiter de la chaleur des lieux et d’un bon repos monsieur Blanchard.
Et si les deux hommes continuèrent à papoter quelques temps de la soirée qui venait de se dérouler et de ce qui se passerait probablement les jours suivants, Antoine finit par prendre congé du plus jeune sur une promesse de déguster des pâtisseries très prochainement.
- Au plaisir de vous revoir, fit-il doucement, tandis qu’il remontait sa veste au-dessus de sa tête, résigné quant à son sort, Et si vous êtes amené à revenir vers le palais, vous savez où me trouver.
Avec un dernier sourire, il s’éclipsa. Gabriel devait l’attendre.
- Alors dépêchons nous, souffla-t-il, joueur, avant d’accélérer les pas après s’être assuré qu’Emilien suivait le rythme.
Ainsi seraient-ils plus vite au chaud, plus vite à l’abri. Même si le Vicomte devrait s’éclipser et y retourner, au moins aurait-il un moment de répit. Dans le même temps, il écouta le jeune homme lui raconter sa soirée.
- Oui, c’est toujours difficile de faire de nouvelles connaissances. Tant qu’on ne connait pas l’autre on se méfie. Heureusement qu’il y a ce genre de soirée pour nous sortir un peu de cette zone de confort.
La mention du fait qu’Eve avait été confondu à cause de son nom lui arracha un rire étranglé. Celui d’apprendre qu’Emilien serait son protecteur pour l’année… L’amusa aussi. Il aurait été dans cette situation qu’il n’aurait probablement pas sut où se mettre, heureusement que le maréchal était un peu plus solide de ce côté-là. Dans le même temps, c’était une sacrée ironie, mais il se tairait bien à ce sujet. Sans doute se risquerait-il à la taquiner à l’occasion.
- C’est une grande responsabilité que vous avez là. Cela vous donne une excuse pour allez vous enquérir de son état dans les jours à venir.
D’un pas rapide, ils étaient partis cette fois à la course, au moins autant que possible, jusqu’à rejoindre finalement l’endroit où séjournait. Alors seulement le Vicomte laissa retomber sa veste sur ses épaules avec un soupir de soulagement. Doublé quant à la chaleur des lieux.
- Et nous voilà en sécurité. Puissiez vous profiter de la chaleur des lieux et d’un bon repos monsieur Blanchard.
Et si les deux hommes continuèrent à papoter quelques temps de la soirée qui venait de se dérouler et de ce qui se passerait probablement les jours suivants, Antoine finit par prendre congé du plus jeune sur une promesse de déguster des pâtisseries très prochainement.
- Au plaisir de vous revoir, fit-il doucement, tandis qu’il remontait sa veste au-dessus de sa tête, résigné quant à son sort, Et si vous êtes amené à revenir vers le palais, vous savez où me trouver.
Avec un dernier sourire, il s’éclipsa. Gabriel devait l’attendre.