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Stanislava Braginsky
VAMPIRE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3757
DC : Ignacio :: Dahlia :: Charles :: Lars :: Calla :: Sven

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Stanislava Braginsky
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Dim 13 Juin - 23:46

     
become the beast
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to capture a predator, you can't remain to be the prey
Stanislava accueillit la fraîcheur du soir avec un soupir de soulagement non dissimulé. L’été était là, pour son plus grand déplaisir. Elle regrettait les étés doux de sa terre natale, pour sûre. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle passait un été ici en France. Mais elle ne s’y fera sans doute jamais. Mais l’heure n’était pas à la plainte mais à la chasse.

Enfin « chasse ». Elle exagérait peut-être un peu. Mais il n’empêchait que depuis divers évènements, elle se faisait plus vigilante, l’oeil plus alerte, au sein du palais royal. Elle commençait à connaître le petit monde allant et venant régulièrement dans les couloirs du château. De jour, comme de nuit. Mais voilà. Il y avait bien une ombre qui attirait son attention depuis quelques temps déjà. Elle n’avait rien fait au début. Préférant observer. Mais des rumeurs circulaient sur le jeune Prince qui serait aperçu avec un homme dans les jardins du château, la nuit. Quand bien même l’héritier semblait connaître l’individu, la garde du corps n’en était pas pour autant rassurer.

Aussi s’était-elle préparée pour l’occasion et portait des vêtements sombres pour se fondre dans la pénombre et l’attendre au détour d’une haie. Bras croisés, lui donnant l’air détendue mais pourtant sur ses gardes, Stanislava attendit. Patiemment. Exactement comme durant une chasse. C’en était peut-être une, après tout.

Et lorsqu’il arriva enfin à sa hauteur, lorsqu’elle s’assura qu’il s’agissait de la montage de muscle qu’elle avait repéré et identifié le jour de l’anniversaire de la Reine, elle l’interpella.

-Bien le bonsoir, Scar. Charmante soirée pour profiter des jardins, n’est-ce pas ?

Elle décroisa finalement les bras et posa les mains sur les hanches.

-Permettez que je vous pose quelques questions ? Ca concerne la sécurité de la famille royale. Des rumeurs circulent sur le Prince Basile, qui aurait été aperçu avec un homme, la nuit dans les jardins. Puisque vous semblez vous y promenez régulièrement, je me disais que vous avez sans doute aperçu quelque chose…

La subtilité ? Stanislava pouvait en faire preuve. Quand elle le voulait. Et franchement, elle n’en avait pas envie pour le moment. Elle avait horreur de tourner autour du pot.

-A moins qu’il ne s’agisse de vous ?

S’il fuyait, il pouvait toujours tenter. Elle connaissait le château comme sa poche et sa fuite ne ferait que confirmer d’avantage ses soupçons.
   


     
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Sam 19 Juin - 18:59

Become the Beast.


Les jardins n’ont aucune saveur. Tu n’y trouves pas de délectation ou la moindre distraction. Depuis longtemps déjà, tu ne trouves plus de saveur à quoi que ce soit. Nulle autre chose qu’un léger pincement à entendre le jeune prince épancher ses angoisses, là où sa soeur se terre dans les tréfonds du Palais pour voiler ses peurs et ses maux. Cette famille brisée que tu as juré de servir et protéger. Sûrement est-ce ton tort d’avoir un jour espéré pouvoir assister à la renaissance du bonheur au sein de leurs liens. Là où Jean n’était plus, il ne restait qu’un profond gouffre de désolation et de responsabilités auxquelles aucun d’entre eux n’était préparé. Arrachés à Brandebourg pour se retrouver ici. Comme on déracine les plus belles fleurs pour les exporter là où l’environnement ne leur sera jamais favorable à moins d’y apporter le terreau nécessaire à leur épanouissement. A l’instar des magnolias, leur floraison est éphémère, et leur peine dure jusqu’à la prochaine saison. Un sourire arraché se fait à l’effort de tous, et malgré tout cela, si peu s’y attèlent.

Tu avais renvoyé le jeune Basile à ses quartiers cette nuit après lui avoir conté les merveilles et créations de son père. Ses exploits étaient nombreux, comme tout ceux de cette fameuse maisonnée. Des terres que tu as connues si longtemps que tu pourrais encore retracer du bout des doigts la joue ronde du poupon qu’était le jeune prince de France lors de ses premiers jours.

Mais aux rondeurs s’effaçant dans l’adolescence, il ne reste qu’une candeur que tu tentes désespérément de préserver. Autant pour Jean que pour Victoire. Et peut-être aussi, un peu pour toi-même. Tu repousses l’idée sans t’y attarder davantage et reprend le parcours silencieux de ta ronde autour du Palais, évitant les gardes sans encombre… Du moins, jusqu’à ce qu’au détour d’une façade végétale, ce soit la silhouette d’une femme qui s’impose à ton passage. Et pas n’importe quelle femme.

« Stanislava. »

Qu’importe les rares fois que vos deux âmes se sont croisées, tu n’allais pas prétendre. Tu allais sans questionnement supplémentaire la dépasser et poursuivre ton chemin… Et c’est en bonne marche pour ce faire que tu finis par te stopper en entendant à nouveau le son de sa voix. Dos à elle, tu l’écoutes en cessant ta marche avant de te tourner vers elle.

« Et si c’était le cas ? »

Tu la jauges d’un simple regard avant de détourner le regard, rajoutant d’un ton ne laissant que peu de place au doute quant à son opinion.

« Mais savoir qu’il tient à des rumeurs de s’assurer de la pérenne protection de son Altesse devrait vous faire vous interroger quant à vos propres actions, plutôt que les miennes. »

Deux pouvaient jouer au jeu de l’absence de subtilité.
Stanislava Braginsky
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Mar 22 Juin - 10:38

     
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Stanislava jaugea l’homme du regard face à elle, une légère moue dubitative sur le visage. Pour être tout à fait honnête, elle n’avait nullement aucune animosité ou même méfiance envers Scar. Victoire elle-même semblait le tenir en haute estime alors pourquoi douterait-elle de la parole de Sa Reine ? Ah, parce qu’elle était sa garde du corps et que son boulot était de prévenir quiconque avec des intentions mauvaises envers la Couronne française. Mais il semblerait qu’elle le connaissait bien du temps où elle vivait à Brandebourg. Et les enfants royaux semblaient beaucoup l’aimer. À vrai dire, si c’étaient bien lui l’homme dans les rumeurs, elle préférait que ce soit le cas plutôt que quelqu’un d’autre.

Un simple rire amusé franchit ses lèvres lorsqu’il remit en question ses qualités d’enquêtrice. Elle n’avait pas de contre-argument aussi ne le contredit-elle pas.

-J’admets ne pas être… des plus réfléchis parfois, ajouta-t-elle en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Mais si c’est vous… Je n’ai rien à dire. Je préfère cela même. Sa Majesté semble vous faire confiance alors je fais confiance à son jugement. De même que pour les enfants. En fait…

Elle regarda discrètement autour d’eux et baissa légèrement la voix, reprenant la parole mais cette fois-ci en langue germanique.

-J’enquête sur l’assassin d’Eulalie et je voulais discuter avec vous de certaines choses. Puisque vous vadrouillez souvent la nuit, je me demandais si vous aviez vraiment vu quelque chose de suspect… Et…

Elle fouilla dans ses poches et se saisit d’un petit objet rond et s’approcha de lui pour le lui donner.

-Est-ce que vous avez déjà vu cet objet quelque part ?

Ce qu’elle lui donna? Une petite pièce en cuivre qui fit aussitôt son effet lorsqu’elle tomba dans la main de l’homme. C’était donc vrai. Elle reprit aussitôt la pièce et se saisit du poignet de germanique pour éviter qu’il ne se dérobe, ancrant son regard émeraude dans le sien.

Il parait que le jeune prince Basile entretient des liens avec un vampire. Vous pensez que sa mère est au courant de ça ? Il faudrait être fou pour se balader dans les jardins, seul, avec un vampire inconnu, pas vrai ?

Pendant une fraction de seconde, la forêt profonde dans ses prunelles s’embrasèrent pour laisser place à un feu destructeur avant de reprendre leur couleur d’origine.

-Scar, je ne suis pas votre ennemie. Vous vous souciez autant que moi de la sécurité et du bonheur de Victoire et des enfants. J’ose espérer que nous sommes d’accord sur ce point.

Elle relâcha finalement son poignet et se recula de quelques pas. Elle leva finalement son bras gauche et dégagea légèrement la manche pour dévoiler la gourmette en or. Elle le gardait toujours sur elle, de jour comme de nuit. Quelqu’un pourrait venir dans ses appartements lorsqu’elle n’y serait pas et effacer ainsi l’unique preuve de cette affaire.

-L’assassin d’Eulalie a laissé ça derrière lui. A tout hasard, auriez-vous déjà vu quelqu’un porter quelque chose de similaire ? J’ai quelques pistes mais rien de bien concret, malheureusement…

Et au vu des circonstances, elle ne pouvait décemment pas demander à tous les membres de haut rang. Et si l’église souterraine était bel et bien impliquée…

Ah si elle savait qui elle avait réellement en face d’elle.
   


     
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Dim 27 Juin - 15:43

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La présence de la garde du corps de sa Majesté à tes côtés ne présage rien de bon. Et si ton discours aussi sec que clair semble lui plaire, à en entendre son rire amusé, tu ne baisses pas ta garde, bien loin de là. Et pour ne pas être réfléchie, elle en faisait l’évidente démonstration à cet instant précis. Tu n’apprécies pas cette femme. Pas plus que tu n’apprécies quiconque d’autre dans l’entourage de la Reine. Car les allégeances sont mensongères, et qu’il n’est aucune preuve tangible du bienfondé des intentions de Stanislava, qu’importe ses origines ou –

La langue germaine se fait serrer les crocs. La ligne tendue de ta mâchoire te force à te dresser plus imposant encore, car tu sais qu’une menace existe, et qu’elle se tient devant toi. Elle semble vouloir prouver quelque chose. Passe par les récents faits de l’incident ayant impliqué Eulalie pour piquer ton intérêt, car tu as promis de les protéger. Et lorsqu’elle te tend ce que tu penses être une pièce à conviction, le crachat infâme et brutal du cuivre contre ta peau saisit ton corps. Ta paume, elle la retient d’un geste vif, t’agrippant par le poignet. Mais déjà ta main libre s’apprête à se refermer sur la trachée de la rousse. Tu la tiens, tu la jauges, et tu es prêt à briser sa nuque au moindre signe.

« Traîtresse. »

Tes doigts se crispent contre les lignes de sa jugulaire et tu manques d’appliquer une pression brutale. C’est sa voix qui te retient in extremis. Et tu grondes, furieux.

« Chercher des alliés en les exposants de la sorte mérite la mort, dans nos traditions. Vous n’êtes personne pour oser m’infliger de contribuer à votre quête. Qui que vous prétendiez être. »

Jouer la carte de la famille de France ne la protégerait de rien. Et si elle relâche sa prise, toi, il n’en est aucunement pareil. C’est pourtant lorsqu’elle dévoile son poignet auquel trône un bracelet que tu fronces les sourcils et la relâche à contre-cœur. Tu ne lui fais pas confiance. Tu ne lui feras jamais confiance.

Ta réaction aurait certainement vendu que cet objet, tu l’avais déjà vu lorsque vous étiez à Evreux. Mais aucun mot ne passe tes lèvres. Tu ne vendrais pas l’église souterraine, pas plus que tu ne risquerais d’attenter à la vie de Béatrice. Si Stanislava pensait qu’invoquer la protection de la princesse suffirait à te faire lâcher le moindre mot, elle se trompait lourdement.

Recule d’un pas, le regard brûlant d’ire et tu craches, profondément agacé.

« Alors vous resterez sans piste. La confiance des uns ne se gagne pas en exposant leurs vices. Vos mains gantées, par ailleurs, ne voilent en rien vos origines. »

Vampire. Ceux-là même qu’il doit tuer.

« Seule votre affiliation à Victoire vous assure la vie sauve. Et fourrer votre nez ainsi dans des affaires dépassant votre entendement vous mèneront à la mort. »
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Ven 9 Juil - 0:31

     
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Stanislava ne broncha pas lorsque Scar saisit son cou de sa large main libre. Ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation – elle devrait les éviter plus souvent d’ailleurs mais elle était trop bornée pour ça. Et si elle gardait un semblant de calme, une colère sourde commençait doucement à prendre naissance au fur et à mesure que le vampire en face d’elle parlait.

Qu’il l’appelle traîtresse ne lui fit rien. Elle ne voyait pas en quoi elle était une traîtresse à vrai dire. De quelle trahison parlait-il ? De sa propre espèce ? Elle n’en éprouvait aucun attachement ou fierté , à vrai dire. Sa loyauté appartenait à Victoire, et uniquement à Victoire. Et cette dernière l’avait engagé également pour la protection de ses enfants. Eulalie avait été danger au sein même du palais royal mais la rousse n’arrivait toujours pas à se le pardonner. Quand bien même elle l’avait sauvé d’un funeste destin, elle ne supportait pas de voir la jeune fille de vivre désormais recluse et apeurée . Tout ça parce que des personnes croyaient faire le bien autour d’eux éliminant des créatures de la nuit en utilisant des méthodes plus que discutables pour arriver à leurs fins.

Mais qui était-elle pour parler ? Certes, ces méthodes laissaient également à désirer, sans doute irréfléchies et stupides, comme maintenant. Mais au moins, Stanislava tentait de faire quelque chose. Elle ne se tournait pas les pouces, à attendre que l’ennemi revienne frapper à leurs portes. Ne disait-on pas que la meilleure défense était l’attaque ? Alors, si elle doit se dévoiler, si elle doit foncer dans le tas pour faire sortir les rats de leurs cachettes, elle le ferait volontiers.

Alors soit, il ne voulait pas parler. Qu’il en soit ainsi. Mais sa réaction face au bracelet lui suffit amplement. Il savait quelque chose. Il l’avait déjà vu. Stanislava ne savait pas depuis quand l’église souterraine existait mais suffisamment longtemps pour qu’ils connaissaient les points faibles des vampires et des lycans. Suffisamment longtemps pour que ce bijoux soit un symbole de longue date, comme lui avait signalé May. Et suffisamment longtemps pour pouvoir s’infiltrer parmi les nobles de la Cour française. Et peut-être même dans d’autres pays.

Charles, le savais-tu ?

Tout cela n’était que suppositions et théories, mais elle devait bien commencer quelque part. Et peut-être était-elle bien tombée sur une piste, quand bien même l’imposant homme jura qu’il ne lèvera pas le petit doigt pour l’aider. S’il réagissait ainsi alors…

Soit. Libre à vous de ne pas m’aider. Je me débrouillerais avec ce que j’ai sous la main, finit-elle par siffler entre ses dents lorsqu’il la relâcha.

Elle réajusta la manche de sa veste d’uniforme pour dissimuler à nouveau le bracelet et lissa lentement les plis de ses vêtements, mâchoire serrée.

-Mais vous êtes franchement mal placé pour me désigner comme traîtresse. Ma loyauté appartient entièrement à Victoire. Jamais je n’irais m’en prendre à une pauvre enfant, sous couvert d’une quelconque mission divine.

Même si le feu ne brûlait pas dans le vert forêt profond de ses yeux, la rage et la colère étaient bien là et ne baissa nullement face à l’ambre. S’il pensait l’effrayer parce qu’il était largement plus massif qu’elle, il se fourrait le doigt dans l’oeil. Bien au contraire.

-Ce sont peut-être des affaires qui dépassent l’entendement. Mais je refuse de laisser qui que ce soit embarquer des âmes innocentes dans ces affaires là. Ils ne méritent pas cela.

Peut-être qu’elle les avait déjà embarqué en étant simplement à leurs côtés. Mais Stanislava avait peut-être encore une chance de limiter les dégâts.
   


     
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Mer 14 Juil - 12:18

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Mal placé pour traiter une vampire vendant aussi impunément sa race de traîtresse ? Tu la toises avec un dédain sans nom et si elle pense se targuer d’une mission plus divine que celle des autres, tu n’a pas ton pareil pour lui rappeler fermement.

« Voyons qui vous protégerez quand le monde entier aura connaissance de votre nature. Trahissez-vous la première, et vous n’aurez plus le luxe d’approcher ceux que vous prétendez tant vouloir préserver. »

Car il était si simple de faire les choses ainsi. De croire que divulguer les secrets du monde permettrait de se dissimuler encore et encore. Secret révélé n’est plus. Ne connait-elle pas la base même du silence ? Tu retiens à peine un reniflement agacé à l’entendre se targuer d’une grande mission. Elle dissimule cet objet à son poignet – un objet qu’elle porte au quotidien, n’a-t-elle donc pas conscience de la cible qu’elle a naturellement dessiné sur sa personne et celle de sa Majesté ? – et tu lui renvoies, sans concession.

« Croyez bien, Stanislava, que quiconque comprendra que vous êtes une engeance considérera Victoire et ses enfants fautifs. Vos actions se répercutent déjà sur elle. Avez-vous seulement pensé à assurer leurs arrières ? Non. Non évidemment. Pensez-vous seulement. »

Tu recules d’un pas, non pas pour fuir, mais pour davantage de rendre à la pénombre. Fusilles des yeux cette femme impétueuse qui pense que sa survie à couteaux tirés est un mode de vie qu’elle peut imposer à ceux autour d’elle. Tu ne veux pas de ça pour cette famille. Pour cette veuve malheureuse et ces enfants brisés.

« Mais au moins vous viendrez à disparaître en sachant que votre travail sera toujours réalisé. »

Si malgré toi tu avais pu savoir ce que les prochains jours allaient réserver à la jeune femme, probablement aurais-tu offert ton aide. Tu n’aurais pas révélé la vérité quant à ces bracelets, non. La sécurité des uns ne devait pas mettre en péril celle des autres. Sûrement poserais-tu quelques questions à Merill… Cette… Sorcière. Le souvenir de la jeune femme t’arrache un froncement de sourcil agacé. Presque, pourrais-tu croire que l’idiotie est l’apanage de celles aux chevelures de braise… Mais une certaine marquise parvenait sans mal à redresser la barre.

« Si vous tenez tant à protéger la famille royale, commencez par ne pas rendre notre présence ici aussi visible. Vous saurez vous défendre. Son altesse Eulalie est la preuve même qu’eux en sont incapables par leurs propres moyens. »

Tu relèves le menton et si un regard pouvait trancher, des étincelles voleraient dans la nuit, à l’impact intransigeant de vos deux lames.

« Mais vous semblez bien vite l’oublier. »

Car s’il n’est pas elle ou toi pour assurer leurs arrières… Qui seulement prendrait le temps de protéger les premières victimes d’un théâtre invisible qui les a par nature rendus protagonistes d’un massacre assuré ?

Personne.
Stanislava Braginsky
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Mar 20 Juil - 15:28

     
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Si le regard de Stanislava avait été des dagues, sa liste de personnes qu’elle avait tué serait bien plus longue qu’à l’heure actuelle. Émeraude contre ambre, un bref rire sardonique lui échappa tandis qu’elle écoutait Scar. Lui souffler qu’elle ne fera pas long feu si sa nature de vampire serait révélé au grand jour. Qu’elle ne pensait pas. Qu’elle oubliait. Mais là était son erreur. Elle n’oubliait pas. N’arrivait pas à oublier. Si elle oubliait, elle ne se tiendrait pas dans les jardins en ce moment même. Si elle avait oublié, elle n’aurait pas accepté d’être la garde du corps de Victoire. Stanislava était incapable d’oublier.

Surtout lorsque le palais royal entier le lui empêchait.

-Qu’en est-il de vous, Scar ? Qu’adviendra-t-il de vous quand le monde connaîtra la vérité à votre sujet ? Quand Victoire et ses enfants l’apprendront ? Quand ils comprendront qu’un monstre est à leur côté depuis tant d’années ? Parce que c’est ce que nous sommes, aux yeux du monde. Des monstres.

Des engeances. Des aberrations. Des créatures de la nuit. Des vampires. Des lycans. Le diable en personne. Des suppôts du malin. Des démons. Tant de noms pour prouver une chose : l’existence d’un Dieu.

Un autre rire amer lui échappa.

-Ma présence, notre présence, est déjà bien visible. Quiconque s’en ait pris à Eulalie était préparé à faire face à des créatures. Ils savent. Ce n’est qu’une question de temps.

Avant que l’église souterraine ne les pourchassent. Avant que les ténèbres d’un monde sordide viennent engloutir l’autre.

-Le monde entier ne le sait peut-être pas mais une partie du monde le sait. Et, au vu de votre réaction en voyant le bracelet, vous connaissez cette partie du monde. Ce qui m’étonne c’est qu’elle vous ai laissé en vie, vous, une créature. Comment est-ce possible ? Oh, Scar… ne me dites pas… que vous trahissez notre espèce en échange de votre vie ?

Un grondement discret résonna dans sa gorge.

-Quelle ironie… Mais comment leur en vouloir ? Quoi de mieux qu’un monstre pour en traquer un autre, siffla-t-elle entre ses dents d’un dédain certain.

Elle soutint encore son regard quelques secondes avant de le détourner lorsqu’elle entendit au loin le bruit d’une porte qu’on fermait – celui d’une salle de conseil – et l’écho lointain de bottes foulant le marbre des couloirs. Leur charmante discussion allait bientôt prendre fin, semble-t-il.
   


     
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Mer 21 Juil - 17:51

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La question telle qu’elle t’es offerte ne te laisse pas broncher le moindre instant. Qu’adviendra-t-il, oui, lorsque le monde entier connaîtra ta vraie nature ? Tu ne cilles pas sous son regard. Sous ce qu’elle pense être une jugeote débordante, un éclat de génie ou pire, une main mise sur ta conscience.

Quelle enfant idiote.

« La mise à mort. »

Ta réponse est limpide. Tu n’as aucune crainte face à cela. Face à ce que cela pourrait engendrer. Non, Victoire ferait sans peine le choix nécessaire. Appliquera les lois et se rangera du côté de la milice. L’église, elle, se moquera de te voir périr s’il est question de protéger ses intérêts. Et toi… Toi tu ne vois pas l’intérêt que tu pourrais trouver à protéger ta propre personne s’il n’est plus possible de servir de bouclier à ceux dont la vie t’a été confiée.

Alors lorsqu’elle pense que ta race est une chose qu’elle peut brimer en t’affectant… C’est d’un sourire carnassier et mauvais que tu laisses tes crocs luire à la lueur de la nuit.

« Je ne suis pas de votre espèce. » Tu te penches sur elle et gronde doucement, non pas une menace, mais une fatalité. « J’abhorre ce que nous sommes. »

Tes yeux croisent les siens lorsque tu te recules. L’air est pris d’une tension évidente et ce sont les évidents pas de nouveaux arrivants qui finalement te feront relâcher les mèches andrinoples dans lesquelles tu avais glissé tes doigts.

« Rappelez-vous que la protéger n’engage pas qu’elle vous protégera en retour. »

Un pas en arrière, deux, l’obscurité ne tardera pas à t’envelopper.

« Bonne soirée, Stanislava. »

Les mots sont secs et affirmés. Il n’y aura point de retour. Pas lorsqu’au loin tu peux déjà apercevoir la démarche princière d’un homme qui représente une justice parjurée. L’ombre d’un monstre qui suit éhontément les pas de son maître, chien en laisse qui ne demande qu’à sortir les crocs.

Qu’elle prenne donc les rênes de ce train d’enfer. Il est d’autres choses à ton regard que de perdre une seconde à penser qu’une personne seule peut se penser toute puissante lorsqu’elle a atteint la dernière marche de sa tour de Babel.

Et lorsque l’échec renversera son monde… Ah… Tu ne seras pas là pour rattraper ses cendres éparpillées.
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Mer 21 Juil - 17:52
Become the beast

Pourquoi diable les salles du conseil s’imprègnent-elles toujours ainsi de l’odeur des mâles galleux pensant devoir étirer leurs viscères sur le sol pour prôner leur domination ? Eve agacée fixe les quelques hommes du conseil. Ces individus qui se croient bienpensants par leur seule naissance. Qui pensent que les frontières fermées suffiront à protéger Paris et sa Majesté. Maréchal inflexible, il n’était pas une question de flancher devant l’ingrate justice de ceux qui jugent sans voir. Non, Eve ne se rabaisserait pas à ce niveau-là. Portait en elle la certitude que si sa Majesté avait siégé à cette tardive séance, les propos de ces hommes n’aurait pas su seoir à ses convictions.

Mais la nuit portera ses fruits… Ou faisandera les croyances altérées de ceux qui se prennent pour rois par vice et ambition. Quel que soit leurs noms, Eve n’aurait de cesse de souffler à sa Majesté dans la plus grande des convenances que son proche conseil devrait être changé. Qu’il n’est pas à ses côtés des individus défendant les valeurs justes que sont les siennes.

La porte une fois refermée derrière elle laisse le Maréchal droit et fier… Et surtout épuisé. Un regard lancé à Aimable pour s’assurer que l’autre homme était encore en état de fonctionner après plusieurs heures de huis-clos, et voilà que leurs pas foulent les couloirs du Palais. L’air frais leur ferait le plus grand bien. Elle n’avait qu’une hâte, retourner à ses appartements et solliciter les bras aimants de son compagnon… Ah… Qu’il est bon de rêver…

Non, ce soir, elle ne finira probablement pas dans l’étreinte rassurante de Gabriel. Pas lorsqu’au loin elle entend déjà le grondement de voix qu’elle aimerait ne pas reconnaître, s’il lui avait été possible de retrouver ses quartiers plus vite. Une inspiration et elle effleure à peine le coude de l’homme à ses côtés alors qu’ils franchissent le seuil des portes menant à la sortie, indiquant d’un mouvement de la tête la présence d’une jeune femme bien connue… ainsi que la forme fuyante d’un individu bien plus imposant se fondant bientôt dans l’obscurité pour y disparaître.

En ces lieux, nulle activité suspecte ne pouvait être laissée sans surveillance. Et sûrement Stanislava entendrait-elle leur arrivée, s’il n’en était pas déjà le cas. Arrivée à la hauteur de la jeune femme, Eve la salue d’un mouvement de tête avant de poser son regard sur la végétation dense au cœur de laquelle l’inconnu s’était volatilisé.

« Tout se passe à votre convenance, Stanislava ? Auriez-vous besoin de notre assistance ? »

Oh, elle savait mieux que quiconque qu’elle n’avait pas besoin d’aide, non… Mais en ces lieux, il n’était plus question de jouer aux ingénus. Pas ici. Pas entre elles.
❤
Stanislava Braginsky
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Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3757
DC : Ignacio :: Dahlia :: Charles :: Lars :: Calla :: Sven

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Stanislava Braginsky
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Sam 31 Juil - 17:55

     
become the beast
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to capture a predator, you can't remain to be the prey
Si Stanislava avait été remplie de colère et de frustration depuis le début de sa conversation avec conversation. Elle n’allait pas mentir, elle était un peu surprise de sa réponse. À vrai dire, elle n’attendait absolument pas réellement à avoir de réponses sincères. Mais celle qu’il lui donna n’était clairement pas celle qu’elle attendait non plus. Aussi ne put-elle empêcher une légère confusion face au vampire. Elle n’aurait jamais cru croiser un jour un vampire partageant le même sentiment qu’elle : la haine contre sa propre espèce. La plupart qu’elle avait rencontré était plutôt… fier de leur condition. Ah, ça expliquerait pourquoi il semblait être en lien avec l’église souterraine. Il devait sûrement y avoir d’autres créatures travaillant pour elle. Comme elle l’avait dit, rien de mieux qu’un monstre pour en débusquer un autre.

Lèvres pincées, Stanislava roula des yeux et lui répondit d’un simple « bonne soirée » entre ses dents tout en le regardant se fondre dans la pénombre et disparaître de son champ de vision. Son regard s’y attarda encore quelques secondes avant de tourner la tête lorsqu’une voix qu’elle n’avait pas entendu depuis fort longtemps. Son visage reprit une expression plus neutre. Et s’il n’y avait pas  eu une autre personne, elle aurait sans doute souri. Mais non, elle devait se contenir.

-Maréchal, Chevalier de Bayard, les salua-t-elle d’un simple mouvement de tête.

Elle jeta un dernier rapide coup d’oeil vers la végétation où Scar avait disparu, se rappelant brièvement de leur conversation, ravala quelconque émotion négative émergeant dans ses veines avant de se tourner à nouveau vers les deux hommes.

-Tout va bien, Maréchal. Je vous remercie pour votre aide, répondit finalement la vampire.

En général, Stanislava aurait été un peu plus… virulente lorsque quelqu’un proposait leur aide. Elle avait l’habitude de se débrouiller toute seule. Mais depuis sa dernière mission, elle avait bien compris qu’elle ne pouvait pas faire certaines choses toute seule. Elle n’aimait pas être dépendante de qui que ce soit mais au vu des récents évènements, elle n’avait pas trop le choix. Regards émeraudes détaillèrent brièvement le chevalier au côté de son supérieur avant de croiser ses jumelles saphirs.

-J’espère que vous… passez une bonne soirée, messieurs. Vous revenez d’un conseil ?

Elle n’était pas très douée pour faire la conversation. Surtout quand l’envie de parler avec quelqu’un en particulier des décennies qui s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu à Montreux.
(c) codée par evangeline


     
Aimable E. De Bayard
HUMAIN - CHEVALIER

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Inventaire : - Epée d'élite (Bois du Cerf d'Argent)
- Bouclier supérieur (marqué du blason des De Bayard)
- Bon pour un item chez May
- 1 Onguent
Espèce : Humain
Emploi : Chevalier - Soldat
Situation maritale : Marié
Pièces : 3895

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Aimable E. De Bayard
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Lun 16 Aoû - 10:12
_ M’sieur Aimable !

Aimable tourne les yeux vers le jeune homme qui l’interpelle. Un soupir ennuyé franchit ses lèvres et pourtant, il s’approche de quelques pas. Sa main referme ses longs et épais doigts sur le poignet du garçon, l’invitant à relever sa lame.

_ Comme ça. A moins que tu ne veuilles déterrer les pissenlits, glisse-t-il, le visage fermé. Pourtant, les plus observateurs discerneront une lueur de malice, pétillant au sein de ses yeux bleus. Un éclat solaire, dans ce céleste souillé d’obscurité. A croire que ses nouvelles responsabilités ont su mettre à jour des qualités inespérées.

L’homme, d’habitude si timide et discret, est suivi par les regards curieux, défiants ou impatients des soldats. Il parcourt les rangs, de son pas lent et chaloupé, les bras croisés dans le dos. Ses yeux ne fixent plus le sol. Oh, il ne va pas non plus lever ses prunelles vers les visages de ses élèves, mais laisse ses prunelles étudier leur posture, traquer le moindre de leurs gestes, cherchant l’erreur à corriger. Ses angoisses muselées par son sens du devoir, ses doutes étouffés par ses responsabilités, ses épaules restent pour autant courbées par le poids d’un fardeau que seul lui peut porter.

Pourtant, il se sent plus fort. Sans qu’il ne puisse se l’expliquer. Sont-ce les entraînements quotidiens ? Sont-ce la présence de ces élèves, ces nouvelles tâches qui l’arrachent de sa zone de confort et l’aident à prendre en expérience ? A moins que ce ne soit les agissements de May à son encontre qui l’aient apaisé, lui et La Voix. Elle est pourtant là. Toujours là. A rire, quand un élève trébuche. A gronder, d’affection ou de rage, quand Elle entend une autre voix les interpeller. Elle aussi, elle s’amuse. Si Aimable s’apaise face à ces nouveaux repères, peut-être qu’Elle, Elle ne voit que l’occasion de les lui arracher. Pour autant, Elle se tient sage, depuis qu’il se trouve plus souvent sur Paris, Elle s’est moins… Enfin, moins.

Disons que ses manifestations restent suffisamment discrètes pour ne pas être remarquées.

La plupart de ses journées se déroule sous le regard inquisiteur des élèves qu’il doit former. Il doit veiller au moindre de ses mots, au moindre de ses mouvements, et s’il n’y a plus l’Ombre d’Ulric pour l’écraser, il persiste la présence du Maréchal et de la Royauté. Habitué à se terrer dans la pénombre, il s’est étonné qu’on l’ait contraint à émerger de l’obscurité. Qu’attend-t-on de lui ? Le Maréchal a perçu au fond de lui cette face cachée, espère-t-il la dévoiler ?  

Les premières semaines ont été particulièrement exigeantes pour lui. Sa nature effarouchée ravivée par les yeux attentifs de ses élèves, les peurs grouillant, comme toujours, dans sa tête, au point d’en faire trembler ses membres. La honte liant ses poings comme des chaînes et son devoir venant l’étrangler, il avait bien crû que son esprit succomberait à une pression qu’il surajoutait. Jusqu’à ce qu’Eleanor vienne lui rendre visite. Elle l’avait encouragé, à quelques reprises, elle était même venue assister à ses cours, de loin, occupée à broder sous l’ombre d’un arbre. Sa présence l’avait rassuré. Elle l’avait réconforté.  Solaire, chaleureuse et rayonnante, elle avait su chasser ses craintes en quelques mots bien placés, d’une main tendrement glissée le long de son épaule. Il allait s’en sortir. Il allait réussir. Il avait ça dans le sang… non ? Il suffisait de le voir, lorsqu’il apprenait à Richard et à Isabeau.

Progressivement, Aimable s’était surpris à prendre en assurance. A ignorer la boule dans son ventre, lorsqu’il rejoignait le camp d’entraînement. Il avait même réussi à retrouver une arme négligée pendant tant d’années : son humour. Comme cette fois où il avait fait porter des sceaux d’eau jusqu’aux cuisines – et qu’il avait arrosé l’un des élèves pour en accuser un autre. Et puis, à plusieurs reprises, il fut confronté au pire : sa maladresse put pousser certains à rire, notamment la fois où il glissa sur du crottin de cheval… Ce souvenir honteux restait cuisant, et pour autant, il devait reconnaître qu’il lui avait permis de se rapprocher de ses élèves. Personne n’était parfait.

Aimable revient au présent lorsque deux lames s’abattent, l’une contre l’autre. L’entraînement de ce jour consiste à répéter inlassablement les mêmes gestes, jusqu’à totalement les maîtriser. Un son rauque s’arrache de ses lèvres, alors qu’il croise les bras sur son torse.

_ Continue comme ça, encourage-t-il simplement, avant de tourner les yeux. L’heure avance… Il va devoir se préparer pour le conseil. Pourquoi l’a-t-on fait venir ? Enfin. Aimable a appris à ne plus se questionner. Il finit par conclure l’entraînement, salue les étudiants d’un geste de la main, ébouriffe les cheveux d’un et en bouscule gentiment un autre, jusqu’à se rendre dans ses appartements. Suite à une toilette rapide, il s’habille comme il se doit : l’uniforme saille ses épaules solides, marque sa taille épaisse. Il soupire et glisse une main le long de sa nuque, jusqu’à récupérer le mouchoir de son épouse qu’il glisse dans la poche contre son cœur. Rapidement, il rejoint la salle du conseil et salue le Maréchal d’une inclinaison de la tête.

Puis sa nuque se courbe.

Ces yeux ne sont pas comme ceux des autres. Cette atmosphère lui paraît plus pesante que celle de la cour, bien qu’il n’y ait ni soleil ni poussière pour l’alourdir. Accoutumé aux fragrances corporelles de corps échaudés, ce sont davantage les relents de parfum qui lui font froncer le nez. Aimable croise les bras dans son dos et se tient droit, restant à quelques pas de la table. N’ayant pas de responsabilités des plus importantes, il ne siège pas : peut-être l’a-t-on fait venir pour protéger les lieux.

Il tend une oreille discrète aux échanges, sans y participer, sans se prononcer. Les débats le dépassent quelque peu, lui, Chevalier de Province – et lorsque son corps est au repos, son esprit est en ébullition. La Voix gronde et rrrracle, Aimable l’écoute comme il assiste aux discussions. Un soupir s’échappe discrètement de ses lèvres alors que ses paupières se ferment à demi sur ses prunelles.

Sortir, SorrrtIR DEHORS ! LIBRE ! EleanOrR est PARtie ?! EleaNOrR Manque ! Enfants, enfants, enfants forts, bientôt, très foRRSt des MORts et des LOUPS ! MORTS ! MORTS ! MORTS !


Aimable s’efforce de ne pas fermer les yeux. Il fait chaud, les rumeurs vont bon train, et la Voix le berce par ses grondements familiers. Elle tourne au fond de ses viscères, adressant, parfois, un rapide regard autour d’Elle. Privant, l’espace de quelques secondes, Aimable de sa vue.

PourrrQUoi un MORT s’intérrreesse au moNde des vIvAnts ?


Aimable détourne les yeux, observant l’un des conseillers qui prend la parole. Il fait comprendre à la voix, d’une pensée, qu’il n’en a pas la moindre idée. Qu’il réfléchisse ! Aboie la Voix. Je ne sais pas. Peut-être qu’un mort… a tout le temps nécessaire pour comprendre la complexité de la politique et celle d’un monde bien plus grand que nous deux réunis.

La Voix semble satisfaite de sa réponse. Assez pour se taire, jusqu’à cracher avec mépris.

PourQUOI parFUM ? Ils emPEstent.

Son commentaire manque d’arracher un sourire amusé à Aimable, qui se contente de toussoter.

QUI a ATTAqué la Rrreeine ?
Je ne sais pas.
La Crrréature.
Quelle, créature ?
La rrrrooooouuussse.

La vision du majordome lui revient, Aimable cligne des paupières.

Penses-tu ? Elle ne semblait pourtant pas consciente de l’évènement, songe-t-il alors que la scène de leur rencontre revient à ses yeux. La Voix gronde, au fond de son être, un son… presque doux.

Elle n’a pas AtttaQué. Mais Elle était Làà. Elle… Elle…

La Voix s’apaise au souvenir et Aimable fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas. Pour autant, son attention est ravivée quand les membres du Conseil se lèvent. Le regard du Maréchal trouve le sien, une invitation à laquelle Aimable répond d’une inclinaison de la tête, avant de lui engager le pas.

Enfin, ils sortent de la pièce. L’air est plus frais. La nuit est tombée. Le silence prend ses aises, parfois troublé par quelques murmures, le bruissement d’un buisson ou le hennissement lointain d’un cheval. L’obscurité reprend ses droits et Aimable s’y abandonne avec plaisir. Il relâche ses muscles, tendus jusqu’alors, emplit ses poumons d’une brise nocturne. Ses yeux s’élèvent vers la lune : sa clarté immaculée l’intimide autant qu’elle l’impressionne. Comme le Maréchal à ses côtés. D’ailleurs, Aimable ne dirige pas ses yeux vers lui : la Voix est aux aguets.

Faible.

Morts, morts, morts, morrts, moorrts,
Insistante.
ils sont plusieurs, ils sont plusieurs, ils sont là, ils sont proches, ils s’approchent,
Puissante.
ils sont LA, ils nous ENTOURENT, LES MORTS !

Le mouvement discret dans les buissons a attiré la Voix. Quand Aimable reprend sa vue en quelques battements de paupières affolés, l’éclat de la lune le dérange, assez pour qu’il s’en protège en plissant les yeux. Alors, il remarque la jeune femme que le Maréchal a abordée.

MORTS MORTS ILS SONT TOUS MORTS ET ILS SONT AUTOUR DE NOUS ! ILS SONT AUTOUR DE NOUS !

La Voix hurle dans sa tête, avec une telle force qu’il sent la migraine vriller dans sa tête. Mais la souffrance est différente. Elle n’est pas comme d’habitude.

Quelque chose ne va p

MORTS !

Pas de saignement de nez. Pas de douleur qui vrille ses côtes, pas encore. Pourtant, il La sent dans ses veines, il La sent dans sa tête, il y a une saveur métallique sur ses lèvres. Il les entrouvre, ses papilles traquent, dans l’air, des fragrances qu’il ne connaît pas, mais QU’ELLE CHERCHE.
TROIS. MORTS. TRRRRRRRRRRRRRRRRROIIIIIIIIIIIS MOORRRRRRTS.


Pourquoi son nez ne saigne-t-il toujours pas ? Aimable, par réflexe, récupère pourtant son mouchoir pour l’appliquer contre son nez. Il aimerait trembler, mais il n’y arrive pas. Pas encore. Pourquoi ?

Son esprit est confus. Perturbé par les questions dont il n’a pas de réponse, la présence de tous ces vampires et… l’absence de sensation inhabituelle pour lui. Il se sent comme anesthésié, quelque chose ne va pas, quelque chose n’est pas comme d’habitude. Où est la douleur familière ? Où sont les signes qu’il connaît ? La Voix est partout dans sa tête, il La sent dans son corps, c’est un spasme qui affecte un muscle lointain, enfoui sous leur peau et ses vêtements. Mais Elle… Elle n’est pas là à la fois.

La peur revient. Plus forte qu’à l’accoutumée. Son cœur bat, bien plus fort, dans sa cage thoracique. Il bat si fort qu’il a quelques fourmis devant les yeux, à moins que ce ne soit l’Ouroboros qui prenne sa vue ? Mais le phénomène cesse aussi vite qu’il s’est manifesté : l’éclat de la lune revient le déranger, la brise caresse sa peau, humaine hein ? Oui, elle dessine ses traits marqués, s’évade le long de son nez maintes fois brisé. Elle ne révèle aucune humidité suspecte. Pas de sang. Pas encore.  

La Voix s’est comme tue et son silence le plonge dans une angoisse terrible, que se passe-t-il ? Où est le troisième mort ? Ses yeux cherchent, il voit, mais ne discerne aucune présence. Aimable sent l'angoisse le mordre à la gorge.

La Voix comprend que Quelque CHOSE ne va PAS ?

Va-t-elle s’en amuser ou s’en inquiéter ? Que va-t-elle faire ? S’il ne La sent pas, peut-il encore… Aimable lève la tête lorsqu’il entend son nom. Il peine à s’intéresser à la jeune femme qu’il a en face de lui. L’a-t-il déjà vue ? Alors qu’il va pour chercher dans sa mémoire, la Voix s’interpose, tous crocs dehors, elle rugit, MORT !

Qui était-ce d- MORT – déjà ? Ah. Oui, elle se tient souvent près de la REIIINE, OU EST LE TROISIEME, IL EST PROCHE ENCORE – n’est-ce donc pas sa garde du – MORT – non, corps ? CORPS ! CADAVRE !

La réflexion est chaotique, Aimable ignore s’il sera capable de répondre à la question de Stanislava. Aussi, se contente-t-il d’un signe de tête affirmatif.

Près de lui, les Morts discerneront peut-être les danses de son rythme cardiaque. Autrefois posé, dans la salle du conseil, voilà qu’en présence de Stanislava, son cœur s’effondre et s’accélère, il suffit d’un battement de paupières pour que l’organe perde sa fonction première : celle de battre avec régularité. Il annonce parfois ! Avec fracas, une poussée d’adrénaline, c’est un tambour de guerre qui résonne dans tout son être, avant qu’il ne s’éteigne subitement, laissant un lourd silence planer, jusqu’à tonner comme un glas. Aimable a pâli, il ne se sent pas bien.

_ Il y a… quelqu’un d’autre… Qui était-ce ? Pourquoi… s’est-il dissimulé ?
Demande-t-il en tapotant inutilement son nez. Toujours pas de sang à essuyer…

Est-ce lui qui a parlé ? Ou la Voix ?

Il ne sait pas.
@Eve de Harcourt @Stanislava Braginsky
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Dim 26 Sep - 21:01
Become the beast

La présence d’Aimable derrière elle n’était habituellement pas une source de malaise. Mais ce soir, pour une réponse qui lui échappait, les jardins avaient fait porter à cet humble chevalier l’aura d’un malin plus féroce que sa propre nature vampirique. Une oeillade en direction du grand homme et pourtant rien ne semble différent. Rien d’autre que ce cœur aux battements harassants. Y avait-il quelque chose que le Maréchal ne parvenait pas à percevoir ? Quelque chose qui lui échappait ? Un danger, peut-être ?

Mais rien ne vient. Et la présence trop pesante de l’homme ne fait que s’alourdir. Comme un mauvais présage. Il lui faut l’ignorer et poursuivre. Quelque chose ce soir ne tourne pas rond. Quelque chose lui échappe. La réponse est aussi évidente que la réponse de Stanislava se fait évasive. Eve n’avait eu aucun mal à reconnaître l’imposante silhouette de ce qui ne pouvait être que le vampire flanquant la famille royale depuis des temps qu’elle n’avait ni l’intention, ni le goût de questionner. La famille royale semblait accommodée de cette figure énigmatique rôdant aux alentours du Palais et toute l’armée du monde, ni même son chef, ne pourrait y faire la moindre chose.

Pourtant… Pourtant il est quelque chose dans la tension qui habite la garde du corps de Victoire qui hérisse chaque sens d’Eve. De la même façon que la voix d’Aimable tonne dans les jardins comme la foudre viendrait gronder sa menace depuis les cieux. Couper la conversation d’une façon aussi inattendue.

Il n’était pas question de rendre cette situation encore plus invivable qu’elle ne l’était déjà. Un soupir et Eve relève doucement une main gantée pour stopper Aimable.

« Il s’agissait probablement de Scar, un ami de la famille royale. » Un regard vers Stanislava et elle souffle doucement. « N’est-ce pas ? »

Non, ils n’étaient pas ici pour créer de nouveaux soucis. Ni même pour éveiller la méfiance de qui que ce soit. Eve aurait été idiote de ne pas essayer de couvrir pareille évidence. Mais quelque chose n’est pas juste. Comme une note sonnant faux. Elle semble gravée sur le visage de Stanislava avec tant de clarté et la voilà pourtant incapable de lire au travers de ses prunelles d’émeraude. Verra-t-elle, cette fleur oubliée, qu’Eve ne trouve pas le repos dans cette situation ? Que si ses doigts ne peuvent la toucher, c’est d’un regard aux sourcils froissés qu’elle tente d’embrasser cet être qu’elle sait indéniablement chérir ?

« Sûrement devait-il disposer d’affaires en d’autres lieux. »

Mais ce n’est pas Scar, ni même Stanislava qui inquiète le plus Eve à cet instant précis. Se tournant lentement vers le chevalier, il est une irrégularité dans ce schéma. Comme on appréhende un animal sauvage, c’est d’une voix calme et basse, presque autoritaire, qu’Eve demande prudemment.

« Vous semblez fatigué, Chevalier. Le conseil fut long, sûrement vous a-t-il éprouvé après cette longue journée d’entraînement. Devrions-nous disposer à notre tour ? »

La tension est presque palpable. Et ces battements de cœur. Elle pourrait presque les sentir contre sa propre gorge. Comme un parasite se logeant sous la chair.

❤
Stanislava Braginsky
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Stanislava Braginsky
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Lun 27 Sep - 16:09

   
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S’il ne tenait qu’à elle, Stanislava aurait sans aucun doute prit Eve par la main et l’emmener à l’abri des regards pour de plus douces retrouvailles. Mais non. Elle devra remplacer caresses et mots tendres, rires et regards complices par de la désinvolture et presque une indifférence. Le silence est d’or. La parole est d’argent, disent-ils. Si elle retrouvait ce qui avait dit ça, elle lui carrerait bien son pied là où elle le pensait.

Mais elle se permit néanmoins d’échanger un regard avec le Maréchal et perçut la tension, l’étrange mal-être qui l’habitait, renforçant d’avantage la sienne. Et si Stanislava n’avait pas été gardienne de leurs secrets, elle aurait juré que le coeur battant à tout rompre, palpitant dans ses oreilles, était le sien. Mais non, elle ne pouvait se fourvoyer.

La question d’Aimable ne fera rien pour les apaiser. Non, l’heure n’était pas aux confrontations, quand bien elle-même aurait pu en venir aux mains avec le vampire. Heureusement pour elle que la belle nymphe prit les devants pour expliquer d’une voix bien plus calme et posée qu’elle. Elle se détendit légèrement, et épaule relâchée, elle croisa les bras sous sa poitrine, observant brièvement les lieux où avait disparu Scar.

-C’est bien cela. Je souhaitais discuter avec lui s’il avait remarqué quelque chose d’inhabituel surtout après les derniers… évènements.

En parler lui était encore pénible. Elle avait failli à son devoir de protéger la famille royale. Quand bien même elle avait éloigné la Mort, il s’en était fallu de peu. Si elle n’avait pas été là, si personne n’était passé par ce couloir… La rousse chassa ces pensées morbides et se concentra d’avantage sur la voix du Maréchal. Ah, visiblement revenaient-ils d’un long Conseil. C’était la première fois qu’elle le voyait d’aussi près et… il était plus petit que ce à quoi elle s’imaginait. Stanislava se savait anormalement grande pour une femme mais là… Ses prunelles s’attardèrent sur les traits tirés et fatigués du chevalier.

-Il commence à se faire tard, oui. À l’occasion, j’espère que vous me permettrez de me glisser dans vos entraînements, Chevalier de Bayard. Et vous affronter par la même occasion. Son Altesse royale Basile ne parle de vous qu’en éloges.

Les rumeurs allaient bon train sur ce chevalier endurci et Stanislava n’était pas contre de croiser le fer pour se défouler un peu. Elle allait se tourner vers Eve pour lui faire la même offre mais voilà que les feuilles d’un buisson non loin s’agitait avant qu’une touffe de poil s’en extirpe et ne montrer l’entièreté… de sa truffe. Le fatigué de l’animal s’illumina en apercevant sa maîtresse et pourtant, il ne trottina pas jusqu’à elle dans l’immédiat mais vers… Eve, pour renifler ses bottes.

-Sire, enfin ! Qu’est-ce que tu fais ?

La rousse redoutait qu’il s’en prenne au cuir du haut gradé. Après tout, il avait déjà mordu Sara et s’en était même pris aux bottes d’un certain Sadie durant la fête du printemps. Mais après une inspection des chausses, le canidé laissa échappé un aboiement sifflant avant de se frotter allégrement contre les bottes. Et queue se balançant joyeusement, il vint coller sa truffe contre celles de la garde du corps. Elle ne savait pas pour les deux autres mais la présence de son animal de compagnie eut au moins l’effet de la détendre. Si bien qu’elle se pencha pour le prendre dans ses bras, lui administrant quelques gratouilles par la même occasion.

-Erm… Je vous présente Sire. Un chien que j’ai sauvé d’une… bête lors d’une mission, expliqua-t-elle du mieux qu’elle put.

Depuis son retour d’Aigues-Mortes, quiconque passait dans les couloirs ou traînaient dans les jardins royaux pouvaient apercevoir au moins une fois dans la journée ce canidé aux poils longs et aux pattes courtes. Si on lui avait dit un jour qu’elle adopterait un chien comme celui-là, elle aurait éclaté de rire.
 


   
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Aimable E. De Bayard
HUMAIN - CHEVALIER

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Inventaire : - Epée d'élite (Bois du Cerf d'Argent)
- Bouclier supérieur (marqué du blason des De Bayard)
- Bon pour un item chez May
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Espèce : Humain
Emploi : Chevalier - Soldat
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Aimable E. De Bayard
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Ven 1 Oct - 10:38
La main gantée s’élève, l’invitant au silence.

Ses lèvres se scellent mais pas celles de la Voix dans sa tête.

Scar. Un ami de la famille royale.

Alors POURQUOI se cache-t-il ?

D’autres affaires – elle aussi le dit –

VAMPIRES ! QUE CACHENT-ILS LA MORT derrière les SOURrRIRes, ils sont PARRTouUt PARTOUT

Aimable entend, il reconnaît la voix d’Eve, basse et ferme, comme cette main qu’elle élève – POUR QUI SE PREND-T-IL, rappelle la Voix, comme une gifle qui s’abat sur son crâne, le remet à sa place.

HUMAiIn, BETAIL ! Aboie la Voix, plantant ses griffes dans ses plaies qui n’ont pas fini de saigner. Ces doutes qui percent de toutes parts son âme.

Le Maréchal lui a offert un grade alors qu’il s’était senti menacé par lui, ses suspicions étaient une lame pointée vers sa gorge. Depuis quelques semaines, ses peurs s’étaient étouffées, il avait repris de l’assurance, jusqu’à ce que la Voix le rapproche de cette fosse emplie de méfiance. Il a peur, peur de ce qu’on va lui faire, il se sent en danger, un danger que la Voix hurle partout autour de lui – VAMPIRES ! -.

Un son métallique. La chaîne qu’il garde autour du cou est faite d’anneaux de cottes de maille : elle bruisse, dans le silence, quand Aimable s’en saisit. Et extirpe sa croix d’argent qu’il garde serrée au creux de sa paume. Comme un enfant s’arme de sa peluche pour affronter l’obscurité : c’est auprès de sa foi qu’Aimable essaye de se protéger. Des monstres. Ceux autour de lui et celui qui rôde dans sa tête.

Le Maréchal lui a parlé… ? Oui… Ses mots, il les comprend, ceux de la jeune femme aussi, est-ce qu’ils attendent sa réponse ? Il bat des paupières pour chasser les papillons d’obscurité qui rôdent devant ses prunelles et ravale sa salive. Un long conseil, oui, probablement. Discuter des évènements – chose d’inhabituel.

Basile.

La mention du Prince semble éveiller le Chevalier. Décontenancé, il revient à la réalité – ou est-ce dans un rêve qu’il va se réfugier ? Ses épaules se relâchent soudainement et ses traits si figés libèrent un sourire pudique, presque… paternel. Ceux qui le connaissent savent à quel point il aime ses deux fils – le jeune prince lui rappelle Richard. Ils ont le même âge, tous les deux.

_... Je vous en remercie. Néanmoins, je doute qu’un homme comme moi ait quoi que ce soit à vous apprendre, Madame. Votre victoire est une évidence,
répond Aimable avec humilité, laissant son pouce parcourir songeusement l’argent de sa croix.

La Croix qu’il garde autour du cou est aussi grande que sa paume. Sa surface est usée à force qu’il l’effleure. Armée de piques acérés, sur chacune de ses extrémités, sur lesquelles Aimable a l’habitude de planter la paume de ses doigts quand la Voix manque de le submerger.

Un mouvement vif et le Chevalier a déjà levé la tête. Avec une vivacité tranchant… Avec le temps de latence entre ses réponses. Est-ce lui qui a réagi ?

_ Oh… un chien…, constate Aimable en battant des paupières.

Tu Aimais BIEn les Chiens

C’est un jour couvert de neige. Aimable marche devant Marie.

Il a 8 ans, elle, 9. Elle glisse ses pieds dans ses empreintes, un sourire aux lèvres. Explorateur, Aimable est armé de son bâton, qu’il plante parfois pour aider son ascension.

Ils atteignent le haut du pré et contemplent la vallée. Marie sourit. Elle prend sa main. Aimable n’ose pas la garder et préfère timidement se détacher. Marie tourne les yeux vers la vallée. On ira, un jour ? Demande-t-elle. Un aboiement répond.

Tu aimais bien les Chiens

Ils entendent souvent les chiens aboyer sur leur passage. Les chiens sont gentils. Ils gardent. Ils protègent.

C’est un gros chien blanc. Un patou massif. Marie sourit et agite la main dans sa direction. Le chien aboie beaucoup. Le chien aboie très fort. Le chien montre les crocs, le chien plaque ses oreilles contre son crâne.

Marie a peur. Aimable aussi. Il pousse sa petite sœur – vite ! Descends le pré ! Marie s’enfuit. Aimable aussi. Le chien, il va les suivre ? Le chien, il plante ses crocs dans son mollet. Aimable tombe contre la neige, un cri étouffé s’arrache, les crocs lui font mal, ça déchire ! CA DECHIRE ! CA DECHIRE

Aimable rampe dans la neige, tout son corps saisi de frissons, le nez plein de morve, les yeux noyés de larmes, la bouche tellement emplie de sanglots qu’il gémit comme un animal. Il saigne – de partout – ce n’est pas le chien qui a fait ça. Le chien, sa tête, elle est par t e r r

Tu aimais bien les C̸̡̡̦̝͍͕̼͎͓̰̻̒̀͋̿̀̔͒̅͋̈́̚͠͝ḫ̵͖͐̀͐̃͆͘į̶̡̡̢̘͕͉̻̪͕̗̹̫̹̞͑̏̓̇̈̄͋̃́̈́͠e̸̡͕̼̠͎̪͔̮͖̹͋̅ņ̷̢̭̭͔͔͉͇̹̭̺͖͒́s̵̨̜̯̥͇̟̗̠͕͙̮̗̞͔͐͐̔̂͑́͛̉̅̿͌


Il sent la douleur familière piquer son pouce. Aimable a baissé la tête vers le sol.

_... Ce sont des braves bêtes. Toujours prêtes à protéger leur maître, murmure-t-il, Peut-être devrions-nous… retourner à la lumière. L’obscurité… Je ne suis pas à l’aise dans l’obscurité…

Aimable se détournNE LEUR TOURNE PAS LEḐ̸̢̧̯̞̳̟̞̹̟̞̗͛̒́̒̋͜͜Ȏ̴̙͇͇̣̺̗̤͉̰̤̏̈́͂͒̐̔͂̿̚̚͝͝͠ͅṢ̶̛̱̌̋̈́̆̓̈̉͒͛̽̿͊̉̈

La VOIX crie si fort, DANGER IMMINENT, un mouvement dans son dos, les sourires dévoilant les CROCs, ne me faîtes pas de mal, les Yeux rougeoyants dans l’OMBRE, Aimable fait volte-face mais ne voit que ces deux morts, la peur dans ses yeux, la croix serrée contre son cœur, son dos heurte quelque chose, – QUELQU’UN ? LE TROISIEME ! ne me faîtes pas de mal ! Un sursaut désespéré, Aimable s’écarte d’un pas – ce n’est qu’un pilier.

Le souffle court, Aimable bat des paupières, s’arrachant des visions que l’Ouroboros lui impose – il est dans les jardins, le Maréchal et la Garde du corps ne se sont pas jetés sur lui, tout va bien, ce n’était qu’un pilier… Il trébuche sur une marche et retombe lourdement sur les fesses, lâchant un grognement de douleur quand la pierre rencontre malencontreusement son coccyx.

Il ne se relève pas immédiatement, par peur de se ridiculiser encore. Le cœur battant à tout rompre, il arrive à résister à l’influence de la Voix cette fois, la douleur pulse dans tout son corps, il est en sueurs, effrayé et soulagé à la fois. Il ferme les yeux pour se ravir à leurs regards et porte une main à ses paupières pour les masser avec lenteur, jusqu’à laisser échapper un rire bref. Un son rauque qu’il ravale en secouant la tête.

_ Vous avez raison. Je suis épuisé et je… Depuis tous ces évènements, je me sens… je suis nerveux…


Devait-il dire qu’il voyait du danger partout où il allait ? Qu’il voyait sans cesse des monstres sous les écorces humaines ? Des mouvements dans les ombres. Des mensonges, des alliances obscures. Aimable repose songeusement sa main sur la croix qu’il garde autour du cou et préfère tourner les yeux vers les haies des jardins. Il sent sa nuque encore trempée de sueur, d’une peur qu’il essaye tant bien que mal de déglutir.

Quand il leur a tourné le dos… Il a eu la sensation, la certitude, qu’ils allaient se jeter sur lui. Que le pilier était le troisième vampire – qu’ils l’avaient encerclé pour l’éliminer. Il tremble encore, malgré lui, et masse finalement ses paupières dans un soupir.

Il craint le mépris qu’ils pourraient lui adresser – un homme comme lui ? Effrayé ? Ah et on compte sur lui pour assurer la sécurité ? Mais cette peur est différente des autres. Et Aimable sait qu’il serait capable de l’affronter – c’est peut-être ça qui l’effraye plus que le reste.

_ … J’essaye de comprendre ce qui a pu se passer, ce qui a pu nous attaquer… Et plus je cherche, moins je trouve de réponse, ce ne sont que des questions qui se soulèvent… Cette impuissance est... C'est détestable.


Mais la puissance ne l’était-elle pas plus encore ?

Il avait trouvé cet enfant mort, la nuque brisée – comme son comparse. Que leur aurait-il fait si l’Ouroboros leur était tombé dessus ?
L’image de la tête du chien lui revient – la tête a r r r a c c ch hh

Non, non, Il ne veut pas la voir, il referme les yeux NE LES FERME PAS, il les rouvre pour les diriger vers la torche qui brûle, accrochée au pilier.

@Stanislava Braginsky @Eve de Harcourt
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Sam 6 Nov - 19:27
Become the beast

La situation lui déplait fortement. La tension est palpable, et il n’est aucun cas qui puisse permettre à Eve de dissiper tout ceci si ce n’est pas en déviant de force la conversation. Et si Stanislava semble saisir sans peine son choix – protéger les leurs avant tout –, Aimable lui tient encore un comportement qui semblerait au final plus décharné encore que les deux non-humaines de cette rencontre. De longs silences entrecoupés d’inspirations longues et parfois fortes. Se sentait-il pâle ? Le maréchal n’eut jamais l’opportunité d’en savoir davantage, du moins, pas dans l’immédiat.

Autre chose s’était invité à cette fortuite réunion. Il faudra pourtant une détermination toute particulière à Eve pour ne pas avoir le réflexe de heurter ce qui vint se frotter à ses pieds et… Sûrement était-ce la meilleure chose qu’elle ait pu faire ce soir, lorsqu’en baissant les yeux ses prunelles se posèrent sur la forme si atypique de l’animal de compagnie de la garde du corps de la reine.

Un regard appuyé en direction de la rousse et Eve arque un sourcil, l’air amusée. Ou n’était-ce pas plutôt complice ?

« Ainsi donc vous êtes la raison des remarques intempestives de certains soldats parlant d’une imposante pelote de laine s’enfuyant sur de bien courtes pattes… »

Il n’y a aucune méchanceté dans ses propos. Au contraire, la distraction lui semble même être plus que bienvenue. D’une main gantée elle vient effleurer le sommet de la tête de l’animal en une caresse tranquille, l’air peu dérangée finalement par tout ceci.

Sûrement étaient-elles finalement les seules à accepter que la situation se soit enfin tranquillisée. Difficile d’indiquer qui d’entre eux finit par ouvrir la marche pour quitter les jardins. Sûrement était-ce elle, ou peut-être Aimable, dont le discours se voulait subitement bien curieux. L’obscurité le dérangeait. Un commentaire qui ne manqua pas de tendre Eve malgré elle. Il était impossible à son sens de le pas se souvenir de ces prunelles couleur démon qui léchaient parfois les iris si claires d’Aimable.

Alors lorsque le chevalier commence à s’éloigner et leur tourne le dos, c’est d’une main prudente qu’Eve retient Stanislava par le coude. Comme pour l’enjoindre à ne pas le suivre de trop près. Comme si elle craignait instinctivement quelque chose qu’elle était incapable de voir. Azur contre jades, il est des mots qu’elles ne peuvent se souffler à cet instant. Mais leur vérité n’a plus eu besoin de paroles autres que leurs gestes pour se justifier depuis bien longtemps.

Et la réponse à ses craintes se révéla en la chute qui aurait pu être si burlesque du montagnard. Et si elle ne se précipite pas pour l’aider, c’est encore une fois d’un geste prudent qu’elle intime à Stanislava de ne pas non plus se hâter à toucher ou bousculer l’autre homme.

Rejoignant Aimable qui se tient encore au sol, presque tremblant, d’une pâleur et d’un cœur à toute hâte, Eve le contourne en préservant une légère distance entre eux pour venir se placer devant lui et lui offrir sa main.

« Il n’est pas peu courant que tout homme puisse trouver faiblesse à cette heure tardive, chevalier. Laissez-moi donc vous aider à vous relever, si vous l’acceptez. »

Mais son offre se trouve coupée malgré elle par l’ultime remarque d’Aimable. Leur était-elle destinée ou non, elle n’aurait su le dire. Mais ce discours. Cette peur inébranlable qui semblait secouer un gaillard qui d’autrefois n’aurait cédé face à rien… Le maréchal inspire et observe les environs. Il n’y a qu’eux ici. Pas de gardes en vue. Pas de présence inconnue. Ici, la lumière tranquille du palais lèche les marches sur lesquelles ils se sont agglutinés, laissant au sol un damier léché d’ombre et de lumière.

« Vous ne craignez rien, Monsieur de Bayard. »

Sûrement aurait-elle pu avancer leurs titres respectifs, à Stanislava et elle-même. Mais l’instant ne semblait pas juste. Ne semblait pas être à ce que leurs personnes même soient un ancrage suffisant. Savait-il que leurs natures se trouvaient mensongères ? Si l’envie la brûle de chercher les yeux de son amie, la vampire n’en fait pourtant rien, tâchant de ne pas défaire son regard de l’homme à terre. Comme on surveille un enfant pour qu’il ne perde pas connaissance subitement.

Comme on toise une bête qui au moindre faux pas pourrait nous dévorer.

❤
Stanislava Braginsky
VAMPIRE - PEUPLE

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Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3757
DC : Ignacio :: Dahlia :: Charles :: Lars :: Calla :: Sven

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Stanislava Braginsky
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Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
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Jeu 16 Déc - 16:19

   
become the beast
w/ scar & eve & aimable

 
to capture a predator, you can't remain to be the prey
Sire dans ses bras, le canidé agitait frénétiquement la queue désormais lové contre Stanislava. Cette dernière ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Si on lui avait dit qu’elle s’attacherait à une boule de poil aussi facilement, elle ne l’aurait jamais cru. Mais ce n’était franchement pas pour lui déplaire. Et comment dire non à un tel compagnon ?

-Oh je vous en prie. Je ne cherche pas la victoire à tout prix mais quelqu’un avec qui croiser le fer pour affiner ma lame. Et il y a toujours quelque chose à apprendre. N’êtes-vous pas d’accord avec moi, Maréchal ?

Quand bien même la présence de Sire avait allégé quelque peu l’ambiance qui s’était installé, il semblerait qu’Aimable ne semblait pas prompte à se détendre. Et cela affectait Eve. Et ce qui affectait Eve l’affectait aussi. Visiblement sa consœur n’était pas plus à l’aise en présence du Chevalier. Et les paroles de ce dernier n’aidait en rien. Il faisait sans aucun doute référence à l’attaque qu’avait subi le quartier des armées quelques mois auparavant. La garde du corps en avait entendu parler mais ne connaissait pas les détails. Mais elle savait qu’un tel incident fut un sacré coup aussi bien pour le moral que pour la réputation de plus d’une personne. Alors qu’il soit frustré de ne rien comprendre était compréhensible. Stanislava ne pouvait pas le blâmer.

Dans d’autres circonstances, la vampire aurait sans aucun doute aidé le chevalier à se relever mais la main d’Ivana la retint. Et il était sans doute préférable de suivre l’ordre silencieux quand bien même elle n’avait pas tous les éléments pour comprendre. Elle devait avoir ses raisons. Elle lui faisait confiance. Elle fit donc un simple pas en arrière et observa les deux militaires avant de reposer son animal de compagnie en sol. Sire resta à ses pieds mais observa en silence le chevalier au sol. Lorsqu’il fit mine de s’avancer, Stanislava claqua sa langue contre son palais et le canidé se stoppa net, s’assit sur son arrière train.

-Le Maréchal a raison. Il se fait tard, et vous avez sans aucune doute eu une rude journée. Vous méritez bien une bonne nuit de sommeil. Pour ma part, ma journée n’est pas encore finie. J’ai encore quelques rondes à faire.

Elle restait bien plus tard qu’à l’accoutumé mais elle pouvait bien sacrifier une ou deux heures de sommeil en plus si cela permettait à Victoire et à ses enfants de dormir en toute tranquillité. Si cela ne tenait qu’à elle, elle resterait éveiller toute la nuit, près des appartements royaux. Mais son corps risquait de ne pas apprécier non plus. La soif était déjà compliquée à gérer, inutile d’ajouter le manque de sommeil.

-Je suppose que nos routes se séparent ici, Maréchal, Chevalier. Au plaisir de vous revoir. Et soyez sans crainte, Comte de Harcourt. Je ferai ce qu’il faut pour que la pelote de laine ne distrait d’avantage vos hommes.

La pelote de laine en question leva la tête et aboya, couina presque, faiblement avant de s’éloigner prestement pour s’engouffrer dans les couloirs du palais, le faible raclement de ses griffes contre le sol en marbre. Stanislava soupira, s’inclina légèrement face à Aimable et Eve avant de prendre finalement congé.  


   
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Aimable E. De Bayard
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Aimable E. De Bayard
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Dim 26 Déc - 0:41
La malice du Maréchal le surprend.

Il a connu l’austérité et le sérieux du Maréchal de France. Son assiduité, son assurance, une certaine distance qu’il a veillé à préserver – ne serait-ce qu’à cause de la Bête qui s’agite en sa présence. Cette connivence, elle ne lui échappe pas.

Entre Moorts, ils se ReconAissent !

Le Chevalier tente d’apaiser la Voix. Le Maréchal et la garde du corps sont probablement habitués à se côtoyer dans le cadre de leur travail. Mais la raison s’écrase sous le poids de l’émotion, la Voix, Elle ouvre ses mâchoires, il sent les tensions dans son crâne mais n’en laisse rien paraître. Les VAMPIRES ! Ils les EnCerCLENT. Ils CHASsent !

Ils sont si nombreux, les monstres, à occuper des positions de pouvoir. Que veulent-ils ? SANG ! Rugit l’Ouroboros, ses crocs râclent contre son front, il perçoit le grincement insupportable, la douleur qui revient vriller son crâne. Ses yeux ne quittent pas la torche, la souffrance familière s’éveille dans ses veines, il s’y accroche de toutes ses forces pour surveiller la Bête.  

Un mouvement, le Chevalier n’a pas bougé, si, ses yeux, ses yeux se sont échappés jusqu’à la main qui s’offre à lui. Son corps s’est instinctivement, imperceptiblement tendu. Ce geste… ces mots. Le Chevalier se sent soulagé. Il veut refermer sa main sur celle du Maréchal, s’excuser, se redresser. Mais la Voix, Elle, la Voix, Elle attrape la main, Elle sait, tirer le Vampire à Elle et se jeter sur le MORt, OuvrRrir lA GUEULE et la REFERMER SUR SON CRANE, CRAC, CRAC LES OS ET LA CHAIR

Aimable a refermé sa main gauche sur la croix qu’il garde autour du cou.

_ Vous ne craignez rien, Monsieur De Bayard.

Ses mots sont ceux que l’on adresserait à un enfant. Et dans son esprit, Chevalier et Bête s’immobilisent. Un enfant. Il reste toujours cet enfant au fond de sa tête.

Cet enfant pour lequel Baptiste s’était tant inquiété. Cet enfant dont le corps était la cage d’une créature inconnue. Innommable. D’un monstre qui tordait ses chairs et brisait ses os. L’innocence arrachée par des visions cauchemardesques, par cette Voix qui murmurait sans cesse à ses oreilles. Combien de fois avait-il tenté de se crever les tympans pour la faire taire ? Il avait peur. Une peur qui le rongeait de l’intérieur, elle lui faisait mal au ventre, elle le mettait en sueurs, il sursautait tout le temps. Il voulait jouer, sans y parvenir, ses yeux surveillaient toujours derrière lui, ses mains se cramponnaient à ses bras, il se repliait, réfugiant sa tête contre ses cuisses, ses bras, sur le dessus de son crâne. Il avait peur. Peur, de tout ce qu’il entendait, tout ce qu’il voyait, peur de tout ce qu’il était le seul à percevoir. Personne ne pouvait le rassurer, personne ne pouvait le protéger, personne.

Si. Il y a quelqu’un. Le Chevalier raffermit son emprise sur son Bouclier. Il y a quelqu’un. Son arme s’abat sur le crâne de la Bête, avec violence, c’est insuffisant, mais assez pour La faire reculer. Enragée, Elle dévoile ses crocs, elle se dresse, menaçante, dans son esprit, le Guerrier se campe sur ses positions. La peur est toujours là, dans ses veines, la peur de faillir, la peur que la Bête prenne le dessus, qu’Elle fasse du mal. Mais cette peur, elle lui donne la force d’agir.

Sa main gauche s’est raffermie sur la croix, assez pour que les piques acérés blessent légèrement sa peau. Ses yeux s’abaissent respectueusement devant le Maréchal, reconnaissant, il incline la nuque malgré sa raideur perceptible.

_ Je vous remercie pour votre aide, Maréchal.

Pourtant, il ne se saisit pas de sa main. Il sait. Il sait que cette main tendue serait l’occasion parfaite pour la Bête. D’ailleurs, la Voix s’est tue, aux aguets. Ses yeux NoiRs SurvEIllent le BOUClier, Elle est TapIe dans l’ObscurrRitE.

_ Mais je… je ne peux pas l’accepter.

Il exprime son incapacité. Avec une gêne, une peine sincères, qui font frémir sa voix. Une odeur familière est probablement perçue par les deux vampires. L’odeur du SANG. SANg ! Glapit l’Ouroboros, Ils vont VEniR, les MOrRts !

La main gauche d’Aimable relâche son son emprise sur sa croix, des gouttes de sang perlent le long de ses doigts. La sueur mouille sa nuque.

_ Je ne veux pas vous souiller de sang. J’ai dû me blesser lors de ma chute. Je suis maladroit, soupire l’homme avec lassitude. Cette maladresse, elle est bien connue. Il n’est pas rare que l’homme trébuche, ou se prenne le coin d’un meuble, le pan d’une porte. Et pourtant, c’est avec une surprenante souplesse qu’il se redresse sur ses jambes, se reculant de deux autres pas pour rejoindre la lumière de la torche. Le mouvement est d’une fluidité maîtrisée, alors qu’il récupère un mouchoir de sa main droite pour en entourer sa main gauche.

Les Vampires, vont-ils se jeter sur lui ? Tant pis. Le Chevalier est prêt à prendre ce risque, il est prêt à affronter toutes ses peurs : il n’est plus un enfant. Tant que son corps résistera, tant que son esprit luttera, Aimable ne laissera pas l’Ouroboros s’en prendre aux autres, quitte à se blesser pour ça. Se redressant avec dignité, le Chevalier dissimule ses mains dans son dos, le port droit, le souffle maîtrisé.

Ses yeux restent baissés, bien que son corps ne laisse plus percevoir le moindre trouble. Surpris, l’Ouroboros s’est tu – le calme avant la tempête. Aimable sait qu’il ne gagnera que quelques minutes, de précieuses minutes, le temps nécessaire pour s’en aller et ne plus les menacer.

Ah ! Pourquoi défend-t-il des Monstres ? Pourquoi cherche-t-il à les protéger, alors qu’il se méfie d’eux ? Le Chevalier ne cherche pas plus à réfléchir, sa priorité en cet instant est de ne blesser personne. De rester maître de lui.

Stanislava, d’un claquement de langue, convainc son chien de s’asseoir. Aimable adresse une œillade à l’animal. Il aimerait le caresser, mais les chiens ne l’aiment pas. Il incline le haut de son torse pour saluer la jeune femme.

_ Courage pour vos rondes, Mademoiselle… Les nuits sont longues, murmure songeusement le Chevalier, Peut-être aurons-nous l’occasion de nous entraîner un matin. Ce serait un grand honneur pour moi. Avant que nous ne nous séparions, je… je voulais vous remercier pour votre compréhension. Il est vrai que les journées sont rudes et que je n’ai plus l’âge de veiller aussi tard.

Son âge ? Il n’a qu’une trentaine d’années. Enfin, les rides et ses cheveux gris ont enfin une utilité. Il incline une fois de plus le haut de son torse, suivant du regard Stanislava et son compagnon à 4 pattes. Ses yeux reviennent effleurer les prunelles du Maréchal, avant qu’il ne courbe la nuque en un salut respectueux.  

_ Maréchal…

Un léger silence. Le Chevalier est un homme plus à l’aise avec les armes qu’avec les mots. Les mots l’ont déjà trahi. S’échappant avec spontanéité, ou choisis avec tant d’inquiétudes qu’il ne parvient pas à les formuler. Ses mains se rejoignent devant lui, sa main droite presse le mouchoir sur les plaies de sa main gauche. Pour contenir la plaie, légère, et raviver la douleur. Aimable ne laisse rien percevoir, cette sensation, il la connaît, il l’apprécie, elle le rassure.

_ Je vous remercie pour votre sollicitude.

Il prononce ces mots avec une étrange sincérité. Une oreille attentive y discernera une réelle reconnaissance, quelque peu retenue par une inquiétude viscérale, une méfiance qu’une seule main tendue ne suffira pas à effacer – mais elle a su instaurer le doute dans son esprit. Redonner vigueur au Chevalier.

Rassurer, quelque peu, l’enfant tapi au fond de sa tête, ce petit garçon qui se réfugie dans l’ombre du Chevalier.
Ses rondes ne sont pas terminées, à lui non plus. Aimable se détourne et s’éloigne, longeant les couloirs d’un pas rapide sans plus se retourner.
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