Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
—— news
20.02
FORUM FERMÉ - Plus d'infos ici. Merci à tous !
04.12
Avec l'arrivée de l'hiver nous accueillons un nouveau design et un système de badges. Plus d'infos ici ! N'oubliez pas que les inscriptions à la Sainte-Oie secrète sont également ouvertes !
24.10
Après la NEWS #17, les nouveaux RPs hors-flashbacks devront prendre place en Août 1590, mois actuel.
10.10
Le groupe des sorciers est à nouveau fermé !
04.09
Mais dis donc, ne serait-ce pas l'heure pour un nouvel event ?! Eh bien si mes petites mirettes ! C'est ici que ça se passe !
13.06
Le recensement est terminé et comme il fallait s'y attendre, plusieurs nouveautés se rajoutent ! Venez jeter un coup d'oeil ici pour plus d'infos !
22.05
Bienvenue sur la V2 ! Cliquez ici pour plus d'infos ! Nous passons également en été 1590 inRP (Juin, Juillet, Août).
17.05
Le forum sera en maintenance le 22 et 23 Mai. Les oies gagnent du terrain mais nous ne sommes pas encore vaincus.
06.01
Ouverture du forum. Bienvenue !
—— prédéfinis
L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

Qu'en sera-t-il de vous?
——— en savoir plus
—— rumeurs
—— équipe
Victoire — Contact
Constantin — Contact
Béatrice — Contact
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Sam 3 Juil - 21:09


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

La demoiselle avait pas mal de commandes depuis quelque temps maintenant. Les tenues qu’elle avait réalisées pour plusieurs personnes avaient fait énormément de bouche à oreille. La dernière fois que la couturière en chef avait pris une journée de détente remontait à quelque temps maintenant. Depuis son entrée au château, elle n’avait pas vraiment pris de son temps pour s’occuper de sa deuxième passion, la flore. Son gros livre toujours présent dans son sac, la demoiselle avait recueilli des années de découverte et de recherche. Parfois, elle échangeait avec Fay, sa meilleure amie au château. C’était parfois difficile de supporter toute la pression sur ses épaules, encore plus depuis ce qu’elle avait appris. À force d’avoir peur, cela l'empêche de sortir, se cloîtrant parfois. Elle en avait rencontré des gens, bienveillants pour la plupart et à force de courage et de réflexion, elle prit la décision de continuer à se balader, mais pas loin du château et de Paris, comme une peur imperturbable. Elle avait un mauvais pressentiment, comme si quelque chose pouvait lui arriver et que personne ne le remarquerait à part quelques privilégiés. Dans ses souvenirs, elle n’avait pas vraiment eu de chance, d'être son livre lors de sa rencontre avec le Duc Charles, la tentative de kidnapping dans les rues de Paris et maintenant ça, beaucoup auraient fini par devenir paranoïaque. Tous les soirs, la demoiselle priait en direction du ciel, les yeux fermés et son cœur ouvert à Dieu. Même si elle ne le montre pas, elle est reconnaissante à cet être omnipotent d’avoir été là pour elle et de lui avoir offert son don...Enfin, c’est ce qu’elle aurait aimé croire pour ce dernier point.

C’est après une nuit blanche passée à écrire sur un cahier qu’elle finit par décider qu’il était temps de se libérer de cette pression et d’aller décompresser un peu. Du coin de l'œil, elle aperçut son livre assez épais et recueillant une diversité de flore qu’elle avait récupéré lors de ses quelques escapades. Un soupir de nostalgie s’échappa de ses lèvres et c’est avec beaucoup de douceur que Lisbeth se saisit de son recueil et admira chaque plante, chaque fleur et se rappela chaque anecdote. Elle ferma les yeux finalement et se laissa guider par une petite sieste. Après deux heures de repos, la revoilà réveillée et une des fleurs coller sur sa joue. Un petit rire et elle la reposèrent doucement, refermant son livre et finissant par se lever. Il était temps de retourner aux sources et de pouvoir s’octroyer une journée à partir à la chasse à la Flore. Elle se vêtit d’une tenue un peu plus confortable, attachant ses cheveux en une queue-de-cheval bien haute. Elle accrocha un petit foulard autour de sa nuque et là voilà fin prête. Pour ne pas attirer l’attention, elle avait décidé de se vêtir d’une tenue plus simple, moins voyante, un peu comme une femme du peuple. La discrétion était importante, elle ne devait absolument rien montrer et encore moins qu’on l’embête pendant sa cueillette.

Fin prête, la voilà partie, livre dans sa sacoche, panier contenant son repas et quelques gâteaux habituels, et même, une petite gourde contenant son mélange préféré. Maintenant, en dehors du château, une question lui vint à l’esprit...Par où aller ? Elle ne voulait pas s’éloigner de son lieu de travail surprotégé, mais en même temps, elle avait envie d’aller découvrir un peu des nouveaux endroits. Elle haussa les épaules et se décida à suivre ses pieds, ils la guideront bien à un endroit convenable ! Tayot, c’est parti les enfants, nous sommes partis !

Après une heure de marche et le soleil bientôt haut dans le ciel, elle marmonnait une chanson dans sa tête, souriant grandement, la peur mise de côté pour l’instant. La voilà maintenant arrivée près d’une forêt, si ses souvenirs étaient bons, il s’agissait de la forêt de Saint-Cloud... Parfait ! Elle entra alors dans ce lieu immense, rempli d'arbres et de végétation prêt à être analysé et recueilli par la demoiselle. Tout sourire, elle s’enfonça un peu plus et trouva un petit endroit assez sympathique, les rayons de soleil filtrés par les feuilles offrent un paysage sublime. Quelques papillons voleté de fleur en fleur, le chant des oiseaux résonnant dans cet immense champ d’arbre.

Après un moment à observer le lieu, elle finit par s’y installer, petit panier posté prêt d’elle, Lisbeth sortit son gros livre et commença à analyser chaque fleur, chaque petit animal présent sur cette verdure. Elle était complètement à fond dans son admiration, arrivant même à avoir un petit papillon sur le bout du nez. Elle rigola un peu avant de fermer les yeux et de profiter de ce petit instant. Le papillon avait l’air d’être à l’aise sur sa nouvelle fleur humaine.

Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Mer 7 Juil - 0:32



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Les beaux jours ne sont plus synonyme de réconfort pour toi depuis des années maintenant.
Avant, c’était la fin de l’hiver, la marque d’un triomphe contre cette saison sépulcrale. Maintenant, il ne reste que cette nostalgie pesante pour des jours plus simples et des mauvais souvenirs, rendant le soleil impitoyable encore plus insupportable.

(Tu crois naïvement que ce n’est qu’une autre de tes punitions, alors que seule ta perception a changé)

L’épaisse capuche de ta bure remontée sur ta tête t’en protège (une obligation pour ne pas risquer un coup de chaleur; une des premières leçons de ton maître), mais elle n’aide pas avec la température. Tu sens la sueur rouler sur ton dos, irritant les cicatrices trop fraîches courant sur ta peau. Si tu chercheras toujours à expier tes peines à travers les supplices de la vie, tu finis par chercher refuge dans la forêt.

(Peut-être que pour une fois, tu ne ressens pas le besoin de souffrir plus que nécessaire.
Ou alors, c’est ton instinct de survie qui t’intimes qu’à continuer ainsi, tu vas tourner de l’oeil)

Dans ce lieu familier aux teintes douce-amères, la couronne des arbres filtre les rayons et rafraîchit l’air étouffant, assez pour que tu baisses ta capuche, un soupir de contentement t‘échappant lorsque la brise légère rencontre les mèches moites collées à ta nuque.
Seul le bruissement des feuilles et le craquement des branches sous tes sandales accompagnent tes pas.
Sur ton chemin, tu ne peux t’empêcher de remarquer le cresson doré jonchant le sol, avec ses petites feuilles d’un jaune encore tendre, laissant penser qu’un ruisseau ne doit pas être loin. Avec lui, du muguet du pauvre, devant lequel tu dois t’agenouiller pour pouvoir voir les fleurs blanches jalousement cachées par ses feuilles.

Mais ce qui attire vraiment ton attention, c’est l’écarlate de la Goutte de sang s’épanouissant un peu plus loin dans un coin de soleil: elle est d’un rouge vif que tu lui a rarement vu en la croisant auparavant, plus beau encore que le plus riche velour.

Ce n’est qu’en levant le nez que tu remarques quelque chose, plus loin.

Avant que l’angoisse ne s’en prenne à ta gorge sèche, tu tentes de rationaliser; c’est bien trop petit pour être un sanglier, même à ras du sol comme ça, et il ne devrait pas avoir de loup si bas. Précautionneusement, tu t’avances, tel un chat, à la grande différence que tu n’as rien d’un chasseur. Quelques papillons virevoltent, t’ignorant totalement, toi et la pression grimpant à chaque pas te rapprochant de la forme accroupie.

Elle rit
et tu laisses échapper un couinement étranglé.

Le papillon perché sur le nez de la jeune femme s’envole, ne laissant plus que le silence gêné derrière lui.

De quoi tu doit avoir l’air, à approcher par derrière une jeune femme seule en plein milieu de la forêt, surpris à quelques mètres d’elle à pousser des cris étranges ? Ton visage en devient aussi écarlate que la fleur que tu admirais (ce qui ne se voit que trop bien sur ton teint blafard). Tu le caches derrière la paume de ta main, te détournant de l’inconnue. “Veuillez m’excuser-” Tu bafouilles tes mots, cherchant n’importe quel prétexte qui puisse te laver de toute suspicion. “J’ai… cru que vous vous étiez évanouie.”

(Plausible, et moins bizarre que d’admettre que tu l’as confondue avec une bête sauvage)

“Tout va bien ?” Tu cherches à tuer l'inconfort grandissant. En fuyant ceux de ta vis-à-vis, tes yeux finissent par tomber sur le gros livre en sa possession.

Ta nervosité est balayée un instant, les yeux pétillants, mais c’est pourtant timidement que tu le pointes, sans oser t’approcher. “Est-ce… Est-ce un traité d’herboristerie ?”
Une part de toi veut en finir avec cette conversation et disparaître dans un buisson le plus vite possible, mais l’autre brûle d’envie d’en voir plus que la page sur laquelle l’ouvrage est ouvert. “Il a l’air magnifique.”

(Quel livre ne l’est pas avec toi)

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Jeu 8 Juil - 12:53


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

Le soleil, les oiseaux, les plantes et fleurs, mais également les papillons venaient enfin montrer le bout de leurs nez, tel une prière silencieuse. La demoiselle avait énormément de mal ces derniers temps et quoi de mieux qu’un petit bol d'air frais ! Après une bataille internet assez longue, la voilà maintenant longeant les ruelles de Paris, ses pensées un peu éparpillées par-ci, par-là. Elle imaginait ce qu’elle pourrait découvrir, les aventures qu’elle vivait non loin du château. Depuis pas mal de temps, elle ne prenait plus vraiment ce temps si précieux pour évacuer sa douleur. Tant de choses se sont passées en si peu de temps et personne...Personne ne pouvait l’aider, elle était seule et cette solitude lui pèse énormément. Alors quoi de mieux qu’une journée hors du château pour se vider l’esprit ? Les habitants de la capitale commençaient à montrer le bout de leurs nez, marchant tranquillement comme si de rien n’était, profitant de chaque instant. Qu’est-ce qu’elle pouvait les envier, elle qui n’avait pas réellement cette chance, elle qui n’était que couturière au château, elle ne pouvait pas être si insouciante. Quelqu’un voulait sa peau et maintenant, elle devait vivre avec tout en faisant attention.

Les ruelles se ressemblaient presque, des bâtisses typiques de la capitale, des boutiques avec les mêmes devantures. Chaque commerçant commençait à ouvrir leurs magasins, accueillant déjà les matinaux pour qu’ils commencent leurs commerces. Elle passa rapidement devant la boutique de sa maman, un petit sourire nostalgique et inquiet. Discrètement, elle avait jeté un œil et en la voyant en bonne santé, la demoiselle se retira, ne voulant pas mettre en danger sa famille.

La voilà maintenant arrivée devant la forêt et après une longue contemplation, finit par y entrer et commence sa balade. Le silence et la beauté de cette forêt la détendirent un moment. Quelques oiseaux se chamaillant sur une branche, des papillons batifolent sur les fleurs, des abeilles entamant leurs durs labeurs. Elle était un peu comme une étrangère dans ce lieu si féerique. Pour la première fois depuis quelque temps, elle pouvait enfin respirer et se détendre, c’était tellement agréable. Après un long moment à s’enfoncer encore plus dans cette végétation qui en était seule maîtresse, la demoiselle trouva enfin le lieu parfait et débuta sa collecte et recherche. Depuis le temps qu’elle n’avait pas passé un peu de temps sur sa deuxième passion. Elle sourit, toucha précautionneusement chaque fleur, admirant ses êtres si fragiles, mais si éblouissant voleté autour d’elle. Pendant un instant, elle se crut dans un autre monde, la violence du soleil apaisée par le feuillage des arbres, le parfum enivrant des fleurs jonchant le sol. Dans un petit rire, elle laissa le papillon fugace se poser sur son petit nez, apparemment bien posé, appréciant la hauteur. Elle oublie un instant qu’elle se trouvait seule dans ce lieu isolé. Tout était calme lorsque soudainement la demoiselle entendit un bruit derrière elle qui fit s’envoler le petit éphémère. Elle tourna automatiquement la tête, perdant l’équilibre dans son geste et fesse contre terre, elle leva les yeux pour regarder la silhouette d’une personne cachée... Derrière une main ? Lisbeth pencha la tête sur le côté et posa sa main au niveau de son cœur pour calmer son battement. Elle n’avait clairement pas l’habitude de ce genre de situation, d’ordinaire, c’est elle qui était de nature maladroite et qui engendre les rencontres. Elle aurait pu fuir et partir plus vite que son ombre, mais vue où elle se situe, il n’aurait pas mis longtemps pour la rattraper et étrangement...Elle eut le sentiment qu’il n’était pas méchant.

La voix de la personne se fit enfin entendre et elle pencha la tête de l’autre côté avant de se sentir un peu plus calme. Elle se remit alors sur ses genoux et sortit de son petit sac son cahier à écrire. Il lui demanda ensuite si elle allait bien, elle hocha doucement la tête en affichant un petit sourire encore un peu gêné. Prenant son petit crayon, elle commença alors à écrire sur celui-ci avec hâte, n’aimant pas vraiment faire patienter les autres.

Avant même qu’elle ne puisse lui montrer son cahier avec ses paroles dessus, elle le vit enlever ses mains qui cacher ses yeux et suivant son regard, elle le vit admirer son gros livre. Il aimait donc lui aussi les fleurs ? Elle finit par totalement se calmer, encore un peu méfiant et reprend son carnet pour écrire.

- Je vais bien, ne vous inquiétez pas monsieur. Vous m’avez fait peur en vous faufilant derrière moi ainsi. Pour ce qui est de ce livre, c’est mon recueil de tout ce que j’ai pu découvrir lors de mon voyage vers le Portugal, mais également dans les environs et dans les endroits aussi végétal qu’ici.

Elle prit alors doucement son livre après avoir posé son carnet et lui fit signe de s'asseoir non loin d’elle, tournant une nouvelle page qui contenait des fleurs de couleurs violine et rose. Une personne qui aime les plantes comme elle ne peut pas être méchante...non ? Elle reprit alors son carnet d’écrit et gribouilla de nouveau dessus avant de le tendre au jeune arrivant.

- Vous aimez aussi les plantes ? Est-ce que vous en avez vu beaucoup ? Vous n’avez pas l’air d’être de la région...Vous voyagez ?

Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Jeu 8 Juil - 22:56



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Elle t'ignore -c’est probablement un signe pour toi de passer ton chemin et de cesser de l’importuner.

(ça t’apprendras à laisser ta passion prendre les rênes)

Pourtant, au moment où tu allais t’excuser et t’enfuir (comme toujours), la jeune femme lève vers toi le carnet dans lequelle elle griffonnait.

L’information te percute et un petit sourire inconscient s’étire sur tes lèvres.

(soulagé de ne pas être malvenu)

“Oui… Pardon encore de vous avoir effrayée…” Tes doigts triturent nerveusement les manches de ta bure, tirant sur un fil sortit.
(alors que tu sais très bien que tu ne devrais pas.)

L’invitation te fait hésiter un instant, avant de te joindre à elle sur l’herbe, à distance raisonnable. Malgré tout, la gêne brûle tes joues, et tu espères que tes cheveux suffisent à le cacher, même s’ils t’empêchent de voir correctement le magnifique ouvrage.

(à ses côtés, tu n’auras pas à soutenir son regard)
(mais aussi proche, tu as l’impression qu’elle peut entendre ton coeur qui bat à t'en rompre les côtes)

“Vous avez voyagé loin…” La vérité, c’est que tu ne sais même pas ce qu’est le Portugal. Du reste du monde, tu ne connais qu’une poignée de noms: le Saint-Empire romain germanique de par sa taille, l’Angleterre à cause des nombreux conflits, et la Grèce dont t’as tant parlé ton maître. Tu as une vague idée de l'existence du moyen-orient, entendu d’autres noms, mais ce ne sont que des concepts flous, trop loin de ta petite terre natale.

La jeune femme lève à nouveau son carnet, un geste qui continue à te faire sourire tendrement, même si cela veut dire que tu dois te tourner vers elle.

“Mhh… On peut dire ça, oui.” Tu y réfléchis un instant de plus, avant d’ajouter: “C’est le Seigneur qui les a créées, après tout.”

(mais quand tu regardes les plantes, ce n’est pas à Lui que tu penses)

“Oh, et je n'ai pas voyagé pas autant que vous, j’en suis sûr…” Ton cœur désire pourtant ardemment voyager au-delà des frontières… Mais étant présentement fermées, c’est impossible. “Je ne suis jamais sorti de le France, mais j’ai vu beaucoup de ses comtés durant mon pèlerinage…” Il est parfois difficile d’expliquer exactement ta situation, mais tu es si habitué à la simplifier que ça en est devenu naturel. “Je me suis libéré de toute attache pour marcher dans les pas du Christ, afin de propager sa parole et d’apprendre des autres.”

(tu ne le sais pas, mais l’on sent l’excitation poindre dans ta voix lorsque tu répètes cette rengaine)(revitalisé par le souvenir de cette illumination divine descendue sur toi ce jour-là)

(tu pourrais en pleurer)

Tu essuies tes yeux. “Et j’ai vu beaucoup de plante, oui…” Tu continues à regarder droit devant toi en lui parlant; c’est le seul moyen pour toi de ne pas perdre complètement tes mots.

L’index tendu, tu pointes. “Ça, par exemple, on l'appelle la petite angélique, ou l’herbe de Saint Gérard.”

(ce serait chouette que l’on donne ton nom à une plante, un jour)
(mais tu es trop impur pour espérer devenir saint)

“Elle est facile à reconnaître à cause de ses ombelles, et elle est comestible ! Elle soigne même la goutte-”

Dans ton élan, tu t’es tourné vers elle, et juste croiser son regard suffit à te ramener sur terre. Tu t’en détournes aussi vite et le silence de la forêt peut enfin reprendre son règne, alors que tu te remets à tirer sur ce fil gênant. “Et- Et vous ?” Un papillon se pose sur la plante que tu pointais, d’un jaune pâle faisant écho à ta chevelure. “Qu’est-ce qui vous a amené à voyager ?”


Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Dim 11 Juil - 17:06


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

Cette forêt était pleine de surprises et de découvertes. Toutes les plantes qu’elle apercevait dans sa promenade étaient des fleurs pleines de sens et de beauté. Certaines étaient moins répandues, d'autres un peu plus. Tellement de couleur s’offrait à la jeune femme, des jaunes, des roses, des vertes, elle sentait là toute la douceur et la créativité de la nature pour rendre ce parterre si élégant. Tout était calme, la nature avait clairement les droits sur cette forêt aussi immense. Elle n’avait pas réellement visité la forêt depuis qu’elle travaillait au château, enfin, ce n'est pas qu’elle n’aurait pas voulu y aller, mais avec son travail dans la boutique de sa mère, cela n’était pas vraiment possible. C’est dans ce lieu, loin de la présence humaine et de la population qui affluaient un peu partout, que la jeune femme fut surprise par un homme assez étrange mais bien plus timide qu’elle. Au début, elle n’était pas réellement à son aise, pensant qu’il était venu comme on l’avait prévenu dans cette missive, mais après quelques instants, elle remarqua assez rapidement qu’il n’était nullement ainsi.

Tirant sur la manche de son haut, la demoiselle pencha un peu la tête et sourit, il avait l’air gêné par sa présence, est ce parce qu’elle était une femme ? Ou alors c’était la situation un peu étrange qui le mettait mal à l'aise ? Ce petit côté nerveux lui rappela sa propre personne, était-il renfermé comme elle ? Lisbeth hocha la tête en guise d'acceptation de ses excuses et lui fit signe de la rejoindre pour se poser et profiter de son savoir, enfin, un savoir inscrit sur son lourd cahier. Elle remarqua par la même occasion que la personne fraîchement arrivée se posa à une distance raisonnable d’elle, ce qui la fit sourire de plus belle. En regardant attentivement son visage, la jeune couturière aperçut quelques rougeurs camouflées derrière ses cheveux. Essayait-il de le cacher ? Elle pensa alors que cela était un peu adorable, il ne voulait pas montrer qu’il était gêné par sa présence. Elle pensa alors à une fleur, en le voyant réagir ainsi, il avait le comportement de certaines fleurs qui, à l'approche de personnes, se recroquevillaient pour se cacher. La rougeur sur ses joues lui rappelait les coquelicots et la blancheur de sa peau des Marguerite. La voilà en train de l’imaginer en bouquet de fleurs, mais où partait son imagination ? Elle secoua sa petite tignasse brune et rigola intérieurement avant de se reprendre. Ma pauvre Lisbeth, reste concentrée, ne te disperse pas !

Lisbeth décida alors de rapprocher le livre du jeune homme pour qu’il puisse le voir plus en détail. Au vu de la distance et de ses cheveux qui cachaient son visage, elle eut peut sur le moment qu’il ne puisse assouvir sa soif de découverte. D’une prudence assez habituelle, elle commença à tourner quelques pages, montrant ainsi la bonne conservation de ses spécimens. Parfois, on pouvait y voir quelques papillons entourés d’une sorte de protection (en résine de nos jours), permettant une meilleure conservation de ses beautés éphémères. C’était vraiment rare pour elle de pouvoir montrer son recueil, généralement, on lui connaissait des talents pour le dessin et la couture, mais cet aspect-là était bien trop liée à son pouvoir et ne pouvait donc pas le crier haut et fort. Ce recueil avait de multiples intérêts, mais le principal était qu’avec celui-ci près d’elle, en cas de nécessité, elle pourrait l’utiliser pour visualiser la plante et la faire apparaître avec ses doigts.

Plongée dans ses pensées, la voix du jeune homme la fit légèrement sursauter et elle perçut enfin ses paroles. Voyagée ? Oh que oui elle avait voyagé, mais pas autant qu’on pourrait le croire. Son seul et dernier voyage remonte à tellement longtemps, de beaux souvenirs bien vite remplacés par des flash non voulus. Elle les chassa d’un clignement des yeux et hocha la tête. Il est vrai qu’elle en avait vu des villes et des paysages, des cultures et des tenues vestimentaires toutes aussi différentes. Alors, oui, on peut dire qu’elle a voyagé assez loin d’ici. L’art de la contradiction mentale de Lisbeth, une vraie pépite. Elle releva le regard pour zieuter rapidement ses réactions, il était rare de voir une personne aussi expressive en termes d’émotion, faisant baisser la vigilance de la demoiselle. Elle ne savait pas pourquoi, mais son inquiétude et sa peur venait de se volatiliser, sa seule envie était de parler plante et voyage !

Elle ne put contredire les paroles de l’homme, en effet, c’était Dieu qui avait créé ces êtres si innocents et coloré, rendant moins tristes les différents paysages. Dans un nouveau hochement de tête, elle écrivit rapidement sur son carnet, mordillant le bout de son crayon et tendit de nouveau son carnet à l’inconnu.

- Dieu à créer de nombreuses choses, mais je trouve que les fleurs représentent le plus les émotions de notre créateur... Que ce soit la joie, la peine, l’amour, l’amitié, il y a une fleur pour chaque émotion. Je trouve cela tellement...Fascinant. Se sentir si proche de notre seigneur.

Elle tourna son visage rayonnant vers l’homme et sourit de toutes ses canines, montrant ainsi la sincérité de ses paroles. Elle tourna de nouveau une page et laissa, au regard de son interlocuteur, le temps d’admirer cette double page contenant quelques fleurs de la même couleur et un papillon sur la partie droite. Elle toucha du bout des doigts les quelques fleurs et ferma un instant les yeux, se rappelant ainsi du comment elle avait cueilli cette merveille et où. Il parla ensuite de voyage, qu’il n’avait pas autant voyagé qu’elle, mais au vu des paroles qui suivirent, on ressentait bien qu’il avait, lui aussi, voyagé, même si ce n’était pas en dehors des frontières maintenant fermées. Puis elle se sentit fascinée par ses propos, il avait réussi à se détacher de tout cela pour suivre les pas du Christ ? Lisbeth était comme une enfant devant un conteur. S’il n’avait plus d’attache, cela voudrait dire qu’il a vu et connu de multiples choses, non ? Des étoiles dans les yeux, la voilà maintenant attentive et pleine de discussions et de question.

- Oh ! Vos aventures ont l’air tellement fascinant. On ressent énormément d’émotion dans vos paroles, j’en suis réellement touchée. Vous voir si prêt du Christ doit être tellement passionnant. Découvrir, partager et voyager...IL a toujours eu une place importante dans mon cœur depuis toute petite, il m’a de nombreuses fois aide à me sortir de situations les plus délicates...Même si je me suis enfermé par peur...Vous entendre parler ainsi de notre seigneur me redonne espoir…Vous rayonnez !

Elle voyait bien les émotions du jeune homme devenir plus profonde. Voir autant d’admiration dans son regard lui faisait chaud au cœur. D’ordinaire, elle ne parlait pas du seigneur tout-puissant, préférant garder cela intime et ne pas révéler aux autres ses pensées fugaces et ses plaintes pour une meilleure vie. Il laissait échapper quelques gouttes d’eau de ses yeux, instinctivement, la jeune couturière lui tendit un petit mouchoir brodé de ses initiales et sourit doucement. Il reprit alors la parole et regarda ce qui lui montrait, se trouvant vite fasciné par sa culture. Elle chercha alors dans son recueil et lui montra la plante en question, plutôt bien conservée. Elle sourit alors et lui montra alors, par la suite, une plante violine qui sentait très bon.

- Oh, je ne savais pas cela, je vais le noter tout de suite ! D’ailleurs, cette petite fleur violette s’appelle “lavande ”, c’est une variété qui pousse dans le sud. Tenez, sentez !

Elle rangea son carnet de parole et tendit le recueil au jeune homme et sourit doucement, lui faisant sentir la fleur et ramena son livre devant elle avant de pencher la tête et de réfléchir aux paroles de l’homme. Pourquoi a-t'elle commencé à voyager ? Elle prit son crayon et écrivit ses pensées.

- Eh bien depuis toute petite, ma mère m’a souvent parlé d’un pays dont la soie était le berceau. Je suis née dans une famille de couturier et j’ai grandi dans cette ambiance. Quand j’ai eu l'âge de voyager, ils ont voulu m’emmener dans ce pays pour me le faire découvrir. Seulement cela ne s’est pas passé comme prévu et je suis retourné à Paris après quelques jours assez compliqués...Puis de là, j’ai ressenti le besoin de découvrir et je suis parti à l’aventure. Cela me permet de m’évader et d’oublier les difficultés de la vie et de ma situation. La solitude me permet de me concentrer sur moi et de découvrir la beauté que le Seigneur a offerte à la Terre. Et vous ? Comment avez-vous su que c’était votre destin ?



Hors Rp:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Lun 12 Juil - 22:56



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

(tout petit cw vu qu’il a une brève allusion à l’agression d’Eudes)

Tu ne devrais pas laisser tant d’éloges te monter à la tête, et pourtant les paroles de la demoiselle remontent jusqu’au bout de tes oreilles brûlantes.

(pas sûr que ton pauvre coeur tiennent, à ce rythme-là)

“Ha… Vous m’en voyez ravi…” Bien que tu n’ais qu’envie de regarder vers elle pour mieux admirer les pages de l’ouvrage gracieusement tendu vers toi, tu ne peux t’empêcher de te recroqueviller comme une feuille, les jambes ramenées contre ton torse. Quoi de plus flattant pour l’ego d’un moine que d’insuffler un peu de foi et d’espoir en autruis ?

(‘ravi’ n’est qu’un euphémisme à côté des papillons au creux de ton ventre)

Tu ne peux pourtant pas l’ignorer éternellement, surtout lorsqu’elle t’invite à humer le brin de lavande séchée dans le livre, encore fragrant malgré le temps passé entre les pages.
Tu ne peux t’empêcher de sentir les notes d’encre et de papier vieilli qui te ramène, un instant, à l’immense bibliothèque de l’abbaye de Cluny

et avec son image
d’autres souvenirs
drainant ton visage de toute couleur.

Tu tentes de repousser ces remous au plus loin de ton esprit, serrant le petit mouchoir brodé gracieusement offert par la jeune femme entre tes phalanges blanchies par la tension. Heureusement pour toi, la lecture, plus encore que la parole, fait une distraction idéale aux pensées sombres.

(tu bénis le ciel d’avoir fait ta compagne de conversation muette)(la honte de penser ainsi rassombrit immédiatement tes traits)

“Je vois… C’est malheureux, mais le Seigneur devait avoir ses raisons pour couper court à votre voyage.” Peut-être même que pire destin l’aurait attendu au bout de celui-ci. “Une fois revenue à Paris, vous avez suivi les pas de votre famille ?” Cela fait si longtemps que tu ne t’es pas soucié de tes possessions matérielles que tu en avais oublié qu’il fallait bien que quelqu’un couse les vêtements des autres; dans bien des monastères dans lesquelles tu as créché, ce sont les frères eux-même qui confectionnent et rapiècent leur bure, ou les soeurs du couvent voisin. Mais les gens du peuple, autant ceux qui n’ont pas le temps que ceux qui peuvent se le permettre, doivent bien s’habiller, eux-aussi.

Toi, avant tes voeux, tu n’avais toujours eu que les guenilles.

Enfant, tu avais ardemment désiré une jolie robe après avoir entre-aperçu une dame traversant ton hameau vêtue d’étoffes que ton esprit n’aurait jamais oser imaginer.

(juste une, n’importe laquelle, même simple)

Cette pensée qui avait fini par naturellement s’éteindre venait d’être ravivée.

(voilà que maintenant, tu te met à jalouser les fantômes du passé)

“Votre famille… Elle habille uniquement la noblesse ?” Tu en oublies sa question; tu es perdu trop loin, si loin que tu la regardes dans les yeux sans même penser à ta gêne. Tu fais bien piètre moine, à oublier sa question, et cela fini par te rattraper subitement. “Pardon- oubliez cela. C’était une simple curiosité.” De toute manière, qu’est-ce que tu ferais d’une robe, dans ta condition d’homme ?



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Mer 14 Juil - 16:52


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

Tout c’était passé à une vitesse assez effarante. La jeune demoiselle d’ordinaire solitaire était maintenant en train de parler tranquillement (via son carnet) avec un inconnu qui ne semblait vraiment pas méchant. Elle avait rencontré bon nombre de personnes malveillantes, donc elle pouvait les reconnaître assez rapidement. En y réfléchissant, ce n’était généralement que des basses noblesses ou des personnes du peuple....Pas sûre que ses pressentiments fonctionne dans le cas des nobles. Parfois, Lisbeth jetait un œil à son interlocuteur, observant ainsi quelques rougeurs au niveau de ses oreilles apparentes. D’une certaine façon, c’était un peu mignon, comme un enfant. Tout sourire, elle continuait de le guider à travers son livre, cependant, une réaction du jeune homme la fit légèrement hésiter. On dirait qu’il avait peur d'elle...À se recroqueviller ainsi, Lisbeth ressenti un sentiment d’inquiétude. Avait-elle fait quelque chose qui méritait ce genre de comportement ? Non pas que cela la gênée, elle était la première à réagir ainsi, mais elle était trop accoutumé à ce genre de chose qu’elle sentit une impression de déjà-vu.

Oui, Lisbeth était un peu inquiète, est ce qu’il se forçait ? Elle pencha la tête légèrement sur le côté et réussit à le faire sortir de sa bulle en le faisant sentir son petit brin de lavande. Il est vrai que ce livre était maintenant très âgé et les pages elle-même n'étaient plus aussi blanches qu’avant. Cependant, malgré tout, Lisbeth pensa que cela donnait un peu de charme à son recueil, après tout, même le plus vieux des livres regorgeait de savoir. Quand elle n'était pas en forme ou très triste, elle regardait ce livre pendant des heures, sourire aux lèvres et souvenir accompagnant le tout. Sur quelques pages, il y avait des dessins de ses quelques promenades. Juste un dessin assez rapide d’un des paysages qui l’avait marqué. Chaque fleur, plantes et insectes avait une histoire unique.

Elle n’aimait pas forcément utiliser son carnet pour communiquer, l’envie de parler de vive voix la hantée parfois. Comment expliquer que cela remontait à des années maintenant ? Qui la croirait ? Même si cela n’est pas si dérangeant pour la jeune femme, il pouvait néanmoins devenir rapidement un fardeau assez lourd à porter. Dans son cœur, l’envie de crier et d’utiliser sa voix la pousser à essayer, mais dès qu’elle entrouvrait les lèvres, rien n’en sortait, finissant parfois en larme devant ses tentatives longuement échouées. Un souvenir douloureux qui fut rapidement balayé par les interrogations de la personne assise à côté d’elle. Tournant alors sa tête, elle le regarda un long moment avant de serrer légèrement son livre entre ses mains et baissa le regard sur un petit insecte qui grimpait sur les pages de celui-ci. La voilà de nouveau perdu dans ses pensées, se saisissant de son carnet, elle commença alors à écrire et lui tendit, légèrement perturbé par son cœur et son esprit.

- Le seigneur n’agit pas aux hasards, s’il a mener cette péripétie sur notre chemin, c’est qu’il devait avoir ses raisons. Je ne sais pas ce qu’il nous attendait de l’autre côté de l’océan, mais j’ai failli perdre ma mère, blessée dans cette catastrophe et moi...

Elle récupéra son moyen de communication et raya rapidement ce qu’il y avait écrit par la suite avant de sourire et d’essayer de calmer les tumultes de son passé. Refoule-les avant qu’ils ne te blessent. Il avait raison dans un sens, peut-être, c’était la volonté du tout-puissant, mais pourquoi l’avait-il puni ainsi, est ce qu’elle a été une mauvaise fille ? Ou alors est-ce que tout cela avait un but précis ? Elle reprit alors son écrit pour le tendre de nouveau au croyant devant elle et joua nerveusement avant son crayon.

- Eh bien, lorsque je suis rentrée avec mes parents, j’ai repris mes activités d’apprentissages. J’ai longuement travaillé, me blessant même aux doigts de nombreuses fois. Au début, je ne faisais que dessiner grossièrement des fantaisies. Puis à faire semblant de coudre pour suivre l’exemple de ma mère. Puis en vieillissant, la couture et le dessin sont devenus ma source de paix...Lorsque je travaille ou dessine, je ne me sens plus handicapé, mais une femme pleine de créativité et comme tout le monde.

Elle rigolait un peu en se rappelant les jours passés à demander à sa mère comment faire ça, comment dessiner, comment on coud. Tout cela fait sourire simplement la jeune couturière. Elle reprit son carnet et le posa sur ses genoux, puis fouilla dans son sac pour en sortir quelques feuilles de dessin, rescapé de son aventure à Orléans. Elle les posa sur son carnet et regarda son interlocuteur, le voyant également perdu dans ses pensées. Timidement, elle avança la main pour la poser sur son épaule, mais lorsque celui-ci se tourna légèrement vers elle, dans un geste furtif, elle ramena sa propre main prête de son livre ouvert et agis innocemment. Elle lu alors dans ses yeux un désir enfoui, une flamme qui brûlait au fin fond de son cœur. Elle sourit alors et décide, lui plaça les quelques croquis dans les mains du jeune homme. Puis reprend son carnet de discussion et afficha un large sourire sur ses fines lèvres. Elle n’écouta pas réellement les dernières paroles du jeune homme sur ses excuses. Avec le regard qu’il avait eu à l’instant, elle ressentait comme une envie de le guider.

- On n’habille pas que les nobles, on propose à tout le monde de réaliser leurs “rêves” à travers des vêtements uniques. Qu’il fasse partie de la noblesse ou non, nous ne nous arrêtons pas à cela. Pour moi, tout le monde mérite de vivre ses rêves en portant un vêtement qui leur plaise et qui les rend uniques.

Lisbeth sourit alors et lui montra alors les croquis qu’elle avait posés sur les genoux recroquevillés de la personne. Il y avait bon nombre de dessins de vêtement, homme ou femme. Les traits étaient un peu maladroits, mais les couleurs utilisées n'étaient pas aussi ordinaires qu’on ne le pensait pas.



Hors Rp:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Jeu 15 Juil - 22:56



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Perdu dans ton trouble, tu n’as pas réellement réfléchi à celui de ta compagne en parlant; elle arrache le petit carnet à tes yeux avant même que tu ne puisse lire la fin, déjà raturée hâtivement.

Voilà que tu as mis les deux pieds dans le plat, et si la jeune femme se remet assez rapidement à écrire, le malaise que tu as créé, lui, flotte toujours dans l’air.
Contrairement à ce que tu te disais l’instant d’avant, ce mode de communication étrange n’aide pas: tu attends anxieusement qu’elle ait fini d’écrire pour connaître le fond de sa pensée, alors que les tiennes commencent à vagabonder. Depuis combien de temps vit-elle ainsi ? Tu en as vu des invalides et des estropiés sur ton chemin… Né ainsi ou ayant perdu une partie d’eux-même à la maladie, des fois même à la guerre, mais tu n’as pourtant que rarement pris le temps de discuter avec eux, te contentant de panser leurs maux et les rassurer sans jamais réellement t’intéresser à leur histoire.

(En vérité, tu n’es pas si différent des religieux qui te jetait ta pitance étant enfant)

Cette jeune femme a tant à offrir au monde, que tu demandes silencieusement au ciel pourquoi lui avoir pris la parole. A la voir sourire en se remémorant le passé, tu te dis que tu voudrais l’entendre rire aux éclats tant sa joie est contagieuse: même dans ton embarras, il t’es difficile de rester fermé face à sa gaieté.

Tes mains s’emmêlent un instant  avec les feuilles qu’elle te tend: des croquis de vêtements que tu fixes, hébété.

(toi, tu ne sais même pas faire un trait droit)(heureusement que seul les oblats se chargent des enluminures)

“C’est… Original.” Pour sûr pas le genre de vêtement que tu as l'habitude de voir: la quantité de pantalon te fait te demander lesquels sont destinés aux hommes et lesquels aux femmes, sans jamais réellement trouver de réponse.

(qu’est ce que tu y connais toi, de toute façon, aux vêtements)

Pourtant, en passant les différents dessins en revue, l’un d’eux retient ton attention: une robe aux couleurs simples qui, si elle semble montrer plus d’épaule que le voudrait la modestie, t'obnubiles totalement, au point d’en oublier la demoiselle à tes côtés. Peut-être est-ce justement ce côté à mi-chemin entre l’homme et la femme, mais avec une délicatesse incontestable, qui enflamme ton esprit, mais tu ne peux détacher les yeux du croquis.

Lorsque tu reviens à la réalité, tu trébuches sur tes mots en passant à nouveau par toutes les nuances de rouges imaginables. “C-c’est vraiment très bien-” Tu lui rend ses croquis de peur que tes mains moites n’étalent le fusain. “Et c’est un noble but- habiller les rêves des gens- enfin- je veux dire-”

Les mots sont des sables mouvants dans lesquels tu t’enfonces plus tu te débats, alors cette fois tu vas définitivement te cacher dans ta capuche, bien que ce soit terriblement discourtois. C’est ça, ou la gêne t’emportera, et tu ne voudrais pas laisser une si gentille fille avec ton corps sur les bras.

(La pauvre doit déjà avoir assez de soucis comme ça.)

“Ce sont vraiment de très beaux dessins…” coasses-tu de dessous ta cachette. En vérité, ça te donne un peu de courage, replié ainsi dans l’obscurité, tu peux presque prétendre parler tout seul.

(Dieu sait que tu aimes parler seul)

“…Je ne veux pas être présomptueux, mais…” Tu croises les chevilles. “ Si vous me le permettez… J’aimerais vraiment voir ce qui en découle.” Un sourire qu’elle ne peut voir s’étire sur tes lèvres en imaginant l’accoutrement qui a attiré ton regard; la texture de l’étoffe de la jupe, légère mais assez robuste pour tenir sa forme en cascadant vers le sol, enlaçant la taille tel les pétales autours du coeur d’une fleur…

Doucement, tu émerges de ta tanière. “Ha, mais vous n’êtes probablement pas venue ici pour penser à votre travail-” Bien que tes jambes protestent, tu te redresses, et, probablement grâce à l’assurance que te donne ton point de vue, tu trouves le courage de rencontrer son regard. “Je songeais à cueillir de l’ail des ours… A cette saison, il commence à fleurir, donc il ne faut pas tarder…"
Ton audace ne tient pourtant pas longtemps, et tu finis par détourner les yeux. “Il y aura probablement d’autres fleurs sur le chemin… Si vous souhaitez m’accompagner…”

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Mar 20 Juil - 14:18


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

La jeune femme n’aimait pas utiliser sa voix, de peur d’amener du malaise...Préférant écrire, elle avait pris l’habitude de se renfermer dans ce mode de communication. Même si cela pouvait déstabiliser, la demoiselle ne pouvait faire autrement, la peur envahissant son cœur à chaque instant. Lorsque son regard se tourna vers le jeune homme assis près d’elle, Lisbeth avait bien remarqué qu’un certain malaise s'était installé, une sensation qu’elle n’arrivait pas à enlever malgré sa bonne volonté. Est ce qu’elle avait apporté cette ambiance sans s’en rendre compte ? Où est-ce que c’était sa méthode de communication qui en était la cause ? Pendant un court instant, la tristesse avait traversé son regard...Est-ce qu’il avait pitié d’elle ? Cela serait normal après tout, qui ne le serait pas en faisant face à ce genre de situation. Un petit pincement au cœur apparut pendant une fraction de seconde avant que celui-ci ne disparaîsse assez rapidement. La vie est bien trop courte pour se focaliser sur ce genre de chose.

Lisbeth était toujours joyeuse et pleine de joie de vivre, si cela n’était pas constamment le cas, dans ce lieu si isolé et si tranquille, la couturière se sentait un peu plus elle-même, oubliant même les événements passés. C’était agréable de profiter de ces rares moments de liberté pour ne penser à rien d'autre qu’à sa passion pour les végétaux. Elle finit par lui tendre quelques papiers de ses précédents croquis, ceux qui ont réussi à survivre à la catastrophe de la boutique. Certaines de ses créations avaient disparu dans les méandres des papiers déchiquetés par l’oie. Heureusement pour elle, quelques survivants avaient réussi à s’en sortir presque indemnes. D’autres, quant à eux, avaient été retravaillés et reproduits par la demoiselle, pour ne jamais les oublier. Tant de souvenirs avaient disparu ce jour-là. Devant la maladresse du jeune homme, Lisbeth sourit légèrement en hochant la tête aux paroles de celui-ci. Il est vrai que ces croquis sont assez originaux comparés à ce qui se fait déjà. Il est peu commun de voir des tenues aussi masculines pour des femmes, mais Lisbeth aimait sortir des sentiers battus et offrir de nombreuse possibilités aux personnes désireuses de travailler avec elle.

Puis dans un moment d’absence, la demoiselle se rend compte du regard de son interlocuteur sur l’un de ses croquis. Intriguée, la demoiselle se redressa un peu et s’approcha légèrement pour voir quelle était sa création qui venait de le faire buguer. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle remarqua que la tenue qui venait de le faire lâcher l’instant présent était l’une de ses plus simples créations. Dans son for intérieur, elle se dit que parfois, le plus simple touche plus facilement les personnes. Remarquant alors sa posture, elle retourna bien vite à sa place, faisant mine de ne pas avoir bougé, puis plonge son regard sur le visage devient rouge de la personne à côté d’elle. Penchant alors la tête, elle ne comprenait pas trop pourquoi il rougissait ainsi, c’était assez mignon, il est vrai, mais elle n’était clairement pas habituée à voir ce genre de spectacle. Puis ses paroles lui parvinrent dans un petit instant de silence et Lisbeth récupéra ses croquis avec douceur et regarda ses créations avec un sourire nostalgique et écrit sur son carnet à l’intention de celui-ci.

- Chacun a des rêves qui ne peuvent être assouvis... Rendre les gens heureux avec mes créations et mon plus grand bonheur. Et je comprends ce que vous voulez dire, je vous remercie de votre gentillesse. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est ce qui me maintient...

Un petit sourire nerveux et nostalgique, rangeant ainsi ses croquis dans son sac avec précaution, Lisbeth déposa son gros livre rempli de plantes sur le sol et regarda un petit papillon s’installer sur le morceau de lavande séchée. Entraînant ainsi un petit rire discret de la part de la couturière, elle le cacha rapidement avec sa main, comme gênée. Lorsqu’elle était dans ce genre d’atmosphère, certains sons pouvaient s’échapper de ses lèvres inconsciemment... Intérieurement, la demoiselle espérait qu’il ne l'entendait pas...Cela serait vraiment gênant. Au même moment, son compagnon d’aventure se cacha plus profondément sous sa capuche, ne laissant plus un centimètre de son visage visible. Ses paroles devenaient alors assez lointaines, mais comprenant mieux que personne la timidité qui avait l’air de l’envahir. Sourire sincère sur son visage, la demoiselle écouta alors les paroles de l’homme et elle pencha légèrement la tête avant de prendre un petit temps de réflexion pour analyser sa demande. Il voulait réellement voir ses créations ? Vraiment vraiment ? Prise dans une vague de joie, elle sursauta un peu avant de taper dans ses mains et de dire d’une voix presque excitée et remplie de joie.

- Oh je serais vraiment contente de pouvoir vous montrer mes créations finales ! Je pourrais même vous les faire essayer si vous le souhaitez oh ce serait tellement....

À peine eut-elle fini sa phrase que la jeune femme se figea et se tut. Comme si elle venait de se rendre compte de son erreur, elle reprenait avec empressement son recueil et le plaça devant son visage, le refermant au préalable. Elle venait de parler devant un inconnu...Cela ne lui était jamais arrivé avant...D’ordinaire, elle ne parlait que devant peu de personnes, mais là, c’était instinctif...Quand il s’agissait de couture, elle devient vite incontrôlable et peut glisser comme à l’instant. Rouge de honte, elle resta cachée derrière sa paroi de feuille, regardant le sol complètement gênée...Et s’il la trouvait bizarre maintenant ? S’il voulait s’enfuir loin à cause de cela ? Le silence s’installa de nouveau et elle sentit la présence près d’elle se redresser. Décalant légèrement son recueil de devant son visage, elle croisa le regard de son interlocuteur et le remit aussitôt...Voilà, maintenant, c’était à son tour de se cacher de honte et de gêne. Écoutant d’une oreille un peu distraite les propos du jeune homme, Lisbeth hocha alors la tête et, toujours cachée, écrit alors sur son carnet, puis le tend à son interlocuteur.

- Je serais très intéressé en effet. Comme on va passer un petit moment à partir à la recherche de ses plantes, je m’appelle Lisbeth.

Elle se racla un peu la gorge et commença à se relever avec empressement. Mais dans un élan de maladresse dû à ses mains occupées et son pied posé sur le bas de sa robe, la voilà qui glisse vers l’arrière, faisant voler son livre un peu plus loin. Au non ce n’est pas possible, pourquoi il fallait que cela lui arrive maintenant...Il va définitivement la trouver étrange...



HRP:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Mar 20 Juil - 22:48



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Stupidement, c’était le claquement de ses paumes entre elles qui t’avait fait sursauter, pas sa voix: à vrai dire, il t’avait fallu une seconde pour réaliser ce qui venait de se passer.
Bien sûr, tu crus d’abord avoir assisté à un miracle du Seigneur, mais en la voyant se cacher derrière son livre, tu compris assez vite.

(vous vous ressemblez plus qu’on ne croirait au premier regard, n’est-ce pas ?)

Au creux de ton cœur, une affection familière commence à fleurir, loin des feux de la passion: un simple désir fraternel de préserver cet engouement des maux de ce monde.

(mais tu es trop faible pour protéger quoi que ce soit)

Tu ne peux retenir ton sourire en la voyant ressortir son carnet pour répondre à ta question, avant d’être frappé par la honte en lisant le contenu de sa réponse. “Seigneur… Pardonnez-moi, j’aurais dû commencer par ça…” Ta paume n’a même pas le temps de faire contact avec ton front que tu vois ta vis-à-vis en train de partir les quatres fers en l’air.

Tu as toujours eu la réaction vive,
mais d’habitude, c’est plutôt pour fuir que foncer.
Et pourtant, avant même d’y penser à deux fois, ta main encercle déjà son poignet, et d’un coup sec, tu la tires vers l’avant.

Loin de garder une allure chevalière longtemps, sa tête fait contacte direct avec ton plexus, te coupant la respiration.

Mais elle est debout.

(toi, par contre, tu as besoin d’un instant pour reprendre ton souffle)

A peine as-tu recouvré assez d’air dans tes poumons que tu t’empresses de demander “Vous allez bien ?” C’était peut-être pire de s’être cogné la tête que de tomber sur les fesses -après tout, tu n’es qu’os sous ta bure, et ce n’est pas le peu de poitrine que tu as qui aura amorti grand-chose.
Avec un temps de retard, tu te rappelles que ta main tient toujours son poignet; tu la lâches promptement et te détournes d’elle tout aussi vivement pour aller ramasser le livre, éternellement écarlate.

(vous faites une sacrée paire de bras cassés)

L’idée de revenir vers elle pour le lui rendre te mortifie, et pourtant, il le faut bien. “On m'appelle Eudes.” ajoutes-tu en lui tendant l’ouvrage, comme si tu pouvais simplement prétendre que tout cela ne s’était pas passé. “Nous… Nous devrions nous mettre en route !”
Et sans attendre un instant de plus, tu lui emboîtes le pas.

(si tu marches devant elle, tu peux plus facilement cacher ta gêne)

La forêt offre fort heureusement bien des sujets pour enterrer ce moment: le sol, à cet endroit, est tapissé de jacinthe sauvage dont les fleurs sont malheureusement passées, mais qui t’offre une nouvelle opportunité d’étaler ton savoir. “Il y a une lune, cet endroit devait être complètement fleuri…” Un spectacle magnifique que tes pérégrinations t’ont amené à voir mainte fois, parmi tant d'autres.

(la nature est bel et bien la plus belle création de Dieu)

“Vous devriez revenir ici au printemps prochain, si vous le pouvez…” Le prédisposition de Lisbeth te force bien à te retourner vers elle dans l’éventualité où elle voudrait répondre: tu as bien compris que tu ne dois pas t’habituer à ce qui s’est passé tout à l’heure.
Ce n’est pas aussi terrible que tu le penses; même si ta gêne ne t’a pas tout à fait quittée, tu commences à t’habituer à sa présence. “Mais elle n’est pas devenue inutile pour autant… Sa sève fait une très bonne colle.”

(et des remèdes contre certains inconforts féminins, information que tu préfères garder pour toi-même)(tu ne te sens pas non plus à l’aise avec elle à ce point)

Tu sors ta serpette, pendue à ta ceinture. “Si vous avez besoin de quoi que ce soit… C’est bien plus simple que d’y aller à main nue…”



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Mar 20 Juil - 23:33


Bonne cueillette en pleine forêtFeat - @Eudes de Cluny

Pourquoi avait-elle mis une robe ? Même si elle voulait passer inaperçu, comment cela pouvait-il arriver qu’elle se prenne les pieds dans sa propre tenue ? Si la situation se passait dans une autre époque, il serait directement classé comme Shojo. Dans son empressement, la voilà maintenant tombé en arrière, la surprise se lisait sur son visage encore bien rougi par la situation précédente. Comme si cela ne suffisait pas, la voilà maintenant dans une situation très cocasse. Dans une vie intérieure, elle a dû faire des choses horribles pour être dotée d’une maladresse maladive aujourd’hui. Se dirigeant dangereusement vers le sol qu’elle venait de quitter quelques instants plus tôt, elle ferma les yeux instinctivement, n’arrivant pas à bouger son corps pour se réceptionner. Elle était déjà en train de s’imaginer les fesses sur le sol, la tête allongée sur l’herbe jonchant la terre. Bravo Lisbeth, comme première approche, c’est vraiment une bonne impression dis-donc. La voilà maintenant persuadée qu’elle allait s’affaler, mais dans un geste digne d’un preux chevalier, le voilà maintenant en train de saisir son poignet et en un rien de temps, se retrouve tirer vers l’avant. Sous l’instant, elle ouvrit soudainement les yeux et remarqua le corps du jeune homme se rapprocher dangereusement de son visage et soudain, c’est le choc. La voilà maintenant, tête la première, contre le haut de son corps. Elle cligna des yeux un moment et sentit le rouge lui monter aux joues, le son des battements du cœur de son interlocuteur traversant ses oreilles et entrer presque en cohésion avec ses battements. Elle resta un moment sans voix (ce qui n’était pas difficile, comme c’était sa condition ordinaire) et entend bien la difficulté de celui-ci pour reprendre son souffle.

Reprenant alors ses esprits, elle entendit la voix du jeune homme résonner dans la forêt et elle ouvrit doucement la bouche pour répondre, cependant cela ne dura qu’un instant et elle la referma bien rapidement. Est-ce qu’elle allait bien ? Ah oui, c’est vrai, elle était sur le point de tomber. Lisbeth hocha doucement la tête, le rouge encore sur ses joues. Seigneur, pourquoi continues-tu à faire ce genre de chose... Quand ce n’était pas un caillou imaginaire, c’était toute sorte de situation improbable qui lui arrivait. Les secondes passèrent et son poignet fut soudainement relâché et son soutien se détacha d’elle pour se diriger vers son livre jonchent le sol. Redressant la tête, elle regarda son poignet un moment et devint encore plus rouge. Respire, respire, disparais, rougeur ! Ce n’est pas comme si cela pouvait être autrement, c’était un accident et il l’avait juste aidé. Secouant doucement ses cheveux pour reprendre contenance, elle prit une grande inspiration, toujours dos au gentilhomme. Elle finit par entendre les pas de celui-ci se rapprocher d’elle et se tourna finalement pour voir son livre tendu et un nom apparaître enfin sur cet inconnu. Eudes...C’était un très joli prénom, se dit-elle. Elle serra alors son livre contre sa poitrine et sourit légèrement, suivant docilement les pas d’Eudes.

C’est fou comme tout peut se passer en si peu de temps. Heureusement qu’il était gentil et bienveillant, sinon elle aurait fini au sol avec une tenue bien abîmée. Son regard se perdait par-ci, par-là, n’osant pas regarder son collègue d’infortune, de peur de le gêner encore plus. D’ailleurs, elle remarqua rapidement qu’il marchait devant elle, est ce qu’il était déjà trop tard ? Dans un petit sifflement de vent, les paroles d’Eudes lui parvinrent alors et elle regarda doucement le sol qu’il fixait, se rendant bien compte que les fleurs tapissaient ce sol étaient recouvertes de fleurs. La peur qui avait grandi dans le cœur de la demoiselle s’envola doucement et elle eut des étoiles dans les yeux. Elle n’avait pas eu tort, il s’y connaît en plante ! Redressant le regard de nouveau, elle hocha la tête à sa proposition de revenir au printemps si elle le pouvait. Quand il s’agissait de végétaux, la demoiselle était prête à venir à n’importe quel instant, de jour comme de nuit. Elle marqua alors sur son carnet et en le voyant se tourner vers elle, un sourire innocent se dessina instinctivement sur son visage. Il était vraiment attentionné envers elle, peu de personne avait cette gentillesse à son égard et, inconsciemment, cela la touchait.

- Oui, je connais cette plante, elle permet aussi d’adoucir certains inconfort. Pour votre proposition, j’en prends note, cela pourrait être instructif ! Il est vrai que je n’ai pas beaucoup de temps pour moi, mais je suis impatiente de voir cela au printemps !

Elle lui tendit le carnet pour qu’il le lise et une fois fait, le rangea aussitôt dans son sac, se penchant alors pour toucher du bout du doigt les pétales. Elle réfléchit au comment les cueillir, elle ne voulait pas les abîmer...Son recueil ne possédait pas cette fleur, il lui fallait impérativement, mais comment faire...D’ordinaire, elle y va avec douceur et finesse, mais là, elle ne le pouvait clairement pas. Ses sourcils se froncent instinctivement et elle allait soupirer lorsque la voix d’Eudes la ramena rapidement et elle regarda l’objet qu’il avait en main. Qu’est-ce que c’était que cela ? Elle pencha un peu la tête et reprit son carnet pour écrire dessus.

- Qu’est ce que vous tenez dans la main ? Je ne connais pas cet objet...D’ordinaire, j’y vais à la main avec délicatesse pour ne pas les abîmer... Comment ça s'utilise ?

Lisbeth ne connaissait pas du tout cet outil...Pourtant, elle en avait vu des objets, pourquoi celui-là ne lui disait rien ? Au vu de sa forme, elle devait être utilisée pour couper, mais comment elle s'utilise ? C’était bien étrange. Elle se redressa alors pour s’avancer vers Eudes et prend doucement l’objet dans ses mains pour l’analyser, son regard se perdant sur chaque détail. Elle le tourna avec précaution, le toucha du bout du doigt en faisant attention de ne pas se couper et regarde le jeune homme d’un air interrogateur.



HRP:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Mer 21 Juil - 1:20



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Ça t'enlève une épine du pied que ta vis-à-vis en connaisse aussi sur la flore, et pourtant, tu rougis légèrement en pensant à ces ‘inconforts’. “Oui… Exactement.” Elle parle de ça si casuellement que tu te demandes si certains sujets sont plus faciles à aborder à l'écrit…
Ou peut-être tout simplement qu’il n’y a pas de gêne à avoir à parler de cela: tu n’en a certainement pas lorsque vient le moment de soulager ces maux chez autruis.

(c’est son statut qui te freine)(tu t’efforces de ne pas y penser, mais si elle avait été serf, tu ne danserais pas autours de ces sujets)

Il t’es pourtant rappelé à la tête que la malheureuse fait en voyant ta serpette. Tu la laisses la prendre et l'observer, soudainement inconfortablement conscient de la différence de vos expériences. “Ha oui… J’imagine que c’est un peu paysan…”

(tu ne devrais probablement même pas lui parler ainsi)

Tu fais de ton mieux pour chasser ces angoisses. C’est elle qui t’a abordé en premier avec familiarité, donc où est le mal à satisfaire sa curiosité ? “C’est une serpette… C’est un peu comme une faucille, mais plus petite.” Si elle ne sait pas ce qu’est une Serpette, peu de chance qu’elle ait la moindre idée de ce que l’on utilise pour moissonner.

Ça va être plus difficile que tu ne le pensais.

“Permettez…?” Tu avances deux mains timides pour la reprendre en essayant de ne pas effleurer les siennes, comme si vous n’aviez pas été collé l’un contre l’autre l’instant d’avant.

(n’y pense pas ou tu vas finir par ne plus avoir de sang à faire monter à tes joues)

“Celle-ci n’est plus très affutée, mais c’est très pratique pour cueillir…” Genoux à terre, tu saisis la tige d’une jacinthe. “… Il suffit de tenir la plante tendue ainsi…” D’un geste étudié et précis, la lame courbe tranche la plante à sa base; tu la lèves vers ta vis-à-vis. “Et voilà…”

(tu ne sais pas si tu dois être fier ou avoir honte)

“Vu que le bulbe est aussi utile, on peut aussi se servir de la lame pour gratter la terre et dégager la plante…” Tu continues ta démonstration, dégageant un autre plant aisément grâce à la forme du couteau; et tes doigts ne sont ni collants, ni souillés, contrairement à la lame que tu essuies sur le fond de ta bure. “Si vous cueillez beaucoup, ça pourrait vous servir…”

Pour sûr, toi, ça avait changé la donne de t’en procurer une.

(vous l’aviez volée, comme toutes vos possessions)(c’est incroyable qu’elle soit encore avec toi à ce jour)

“Vous pouvez essayer, si vous voulez…” Ça t’échappe presque tout seul, alors que tu fixes le sol. Une proposition peut-être pas si stupide, vu qu’elle a admis avoir déjà mis la main à la terre. “… Mais je préfèrerais guider vos gestes -Elle reste coupante.”

Loin de toi de l’idée de chercher des prétextes pour toucher ses mains ou être contre elle, mais ça ne t’avait pas échappé que la demoiselle avait réussi à se prendre les pieds dans sa propre robe.



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Mer 21 Juil - 11:26


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

L’accident arrivé plus tôt l’avait légèrement mise mal à l’aise, mais sans pour autant la faire fuir. Il lui avait évité de se retrouver les fesses à terre. Tel un héros inconscient de son sauvetage, Lisbeth lui était grandement reconnaissante. Elle qui n’avait pas l’habitude des contacts physiques avec autrui, la couturière se dit inconsciemment qu’elle avait fait un nouveau pas vers la libération de ses plus grandes peurs. Enfin, si on prend en compte que cela durait depuis maintenant quelques années, la jeune femme n’allait pas être “sauvé” maintenant. On ne fait pas disparaître des traumatismes aussi facilement. C’est pourquoi la jeune femme essaya de vite penser à autres choses, pour ne pas amener plus de malaise pour elle et Eudes. Leurs routes maintenant entrepris, la demoiselle restait un peu en arrière, ne voulant pas l’embêter de sa présence précédente. Cela n’était pas si évident, en effet, même si elle aimait bien parler des plantes, cela n’était pas si simple. La nature réserve de nombreuses surprises, que ce soit en terme de faune que de flores. Les alentours commençaient à devenir encore plus calmes, la civilisation qui envahissait la ville n’avait pas d’impact ici, une tranquillité qu’elle recherchait ardemment pour ne pas s’enfouir sous des émotions négatives.

Leurs périples s’arrêta quelques instants plus tard, prêt d’un petit parterre rempli de Jacinthe et d’autres fleurs tout aussi harmonieuse que les papillons qui virevoltent ici et là. Devant un spectacle aussi splendide, elle se dit que cela ferait sûrement plaisir à Fay si elle l’emmenait là-bas. Elle qui adorait les plantes, en voyant ces spécimens dans leur environnement plus sauvage, serait sûrement ravie de voir autant de choses. Dans un petit sourire timide, elle s’arrêta non loin de l’homme et regarda attentivement l’objet avec interrogation. Ne venant pas de la campagne, elle ne connaissait pas vraiment ce genre d’ustensile. En entendant le terme paysan, Lisbeth redressa la tête et préféra ne rien dire. Comment expliquer qu’elle ignorait cela, car elle n’était pas une paysanne ? Se ferait t’elle passer pour une inculte ? À cette idée, elle préféra ne rien dire et hocha simplement la tête. Parfois, le silence vaut mieux que des mots incompris. Il lui expliqua alors que cet objet s’appelait une serpette...Une serpette ? On dirait le nom d’un petit serpent. Elle rigola silencieusement à cette pensée et devant le désarroi de son interlocuteur, elle se racla la gorge pour reprendre du sérieux. Cet outil était vraiment étrange, ravivant une partie très curieuse de la jeune femme.

Il avança ainsi ses mains vers les siennes et par réflexe, elle décala ses mains pour qu’il puisse l’attraper plus facilement. Au vu de ses gestes attentionnés pour ne pas toucher ses mains, elle n’allait pas faire sa maladroite maintenant. Elle s’accroupit alors en même temps que lui, le regardant prendre une tige de la plante et expliquer que l’ustensile n’était pas spécialement affûté. Elle fait un “oh” avec sa bouche et analysa la position des mains et la délicatesse dans ces gestes pour couper la plante. Lisbeth avait maintenant des étoiles dans les yeux et son envie d'essayer la serpette se lisait maintenant sur son visage. La fleur était bien coupée, nette et propre. Si elle l’avait vue bien plus tôt, elle se serait évité pas mal de tracas lors de ses cueillettes. Instinctivement, la belle demoiselle applaudit alors la présentation d’Eudes et regarda la fleur un instant avant de la saisir doucement sans toucher les mains de son vis-à-vis et l'analysa un instant, convaincue par l’utilité de cet objet.

Après une première démonstration digne des plus grands téléachats de notre époque moderne, Lisbeth se sentait happée par ses paroles. S’il ne lui avait pas montré l’utilisation de la serpette, elle aurait eu du mal a visualisé la chose et donc n’aurait pas vraiment compris son utilité. Elle nota alors dans son carnet tout ce qu’il venait de lui expliquer pour elle. Est-ce que Fay connaissait l’objet ? Cela pourrait lui être utile ! Tournant alors la page, Lisbeth regarda Eudes gratter la terre et ressortir avec un petit bulbe dans les mains, ceux-ci nullement salis par la terre. Elle se mit alors à écrire avec énergie et un grand sourire sur ses lèvres avant de le montrer à Eudes.

- Mais c’est super pratique ! Moi qui me fais toujours un peu mal en les cueillant ! En plus ça ne les abîme pas ! C’est super ! Vous êtes doué pour intéresser les personnes à vos paroles Messire.

Petit sourire sincère, hochement de tête pour confirmer ses dires, la voilà maintenant envieuse de tester cette serpette. Comme s’il avait lu dans ses pensées, le voilà en train de lui proposer de tester l’outil. Levant son regard vers lui, elle afficha de nouveau un large sourire et hocha la tête vivement, telle une enfant. Elle prend son carnet et écrit ses pensées rapidement, lui montrant ainsi son optimisme.

- Oh, c’est vrai ? Je peux ? Je veux bien que vous me guidiez ! Comment je dois faire ?

Lisbeth prit avec précaution la serpette et essaya de la tenir comme il lui avait montré, attendant avec impatience le début du cours de cueillette. Elle pensait également à se procurer ce genre d’objet pour ses prochaines promenades sauvages. Décidément, elle allait en apprendre plus que ce qu’elle aurait imaginé.



HRP:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Mer 21 Juil - 23:09



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Devant tant d'éloges, il est difficile pour toi de retenir un sourire, bien que tu balaies le compliment de ta main libre. “Oh, il y a bien meilleur orateur que moi…”

(elle ne peut savoir à quel point ça te va droit au coeur)(dans une autre vie, ça ne t’aurais pas déplu d’être conteur)

Tu lui laisses reprendre la serpette, bien qu’un peu appréhensif. Déjà, tu peines à trouver un moyen d’ajuster sa poigne sur le manche sans la toucher: un exercice futile. “Ha- c’est- Tenez-la plutôt comme ceci.” Tu te résignes à ouvrir sa main pour réajuster l’instrument, refermant ensuite délicatement ses doigts autour du bois, le pouce appuyé le long du manche.

(sa peau est douce et souple, dénuée des crevasses et des veines bleues qui strient la tienne, translucide et tendue)

(à côté d’elle, tu ressembles à un cadavre)

Sa prise corrigée, tu joins tes mains dans ton dos, comme si les éloigner le plus vite possible des siennes pouvait faire disparaître les picotements laissés par le contacte. “Voilà… Comme ceci, vous aurez meilleur contrôle sur vos mouvements…" Tu te penches encore un peu pour bien étudier son geste. “Il ne faut jamais couper vers soi, surtout pas avec une vieille lame…” Tu pinces ensuite une des plantes quelques centimètres au-dessus de la terre. “Plus la tige sera tendue, moins vous aurez à exercer de la force pour la couper…

Ton esprit te trahit en ne pouvant s’empêcher de voir un détournement tendancieux à tes paroles. En un instant, tu te retrouves assailli d’images qui feraient rougir la sainte Vierge: en tout cas, elles ne manquent pas de faire brûler tes oreilles. Tu tente de les chasser en secouant la tête. “Oui enfin- en somme-  empoignez-la fermement-” Oh c’est de pire en pire, et tu maudis les frères qui s’amusent à dessiner des obscénités dans les marges des manuscrits pour avoir donné tant de matière à ton esprit pour te torturer ainsi. Les yeux fermés, c’est encore pire, mais tu ne peux décemment pas regarder en direction de ta vis-à-vis, alors tu te contentes de l’assurer, la paume devant la bouche. “Ce n’est pas très difficile, vous verrez.”

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Jeu 22 Juil - 0:41


Bonne cueillette en pleine forêtFeat - @Eudes de Cluny

Lisbeth était réellement fascinée par ce qu’il se passait sous ses yeux. La précision et la douceur des gestes d’Eudes lors de la coupe des fleurs étaient réellement intéressantes. Dans son cas, lorsqu’elle cueille des fleurs, elle essaye d’y aller le plus doucement possible, mais cela ne fonctionne pas toujours et arrive à endommager celle-ci. Mais grâce à la démonstration de l’homme à côté d’elle, une nouvelle lueur brillait maintenant dans son regard, tellement de choses pourrait lui être possible maintenant. Après avoir pris en main la serpette, elle essaya de reproduire le positionnement des mains de l’expert sur le manche, mais cela n’avait pas l’air de vraiment bien fonctionner. Fronçant alors les sourcils, elle manipula l’objet un peu n’importe comment, n’arrivant pas à reproduire les mêmes choses. Bon sang, cela n’était pas si compliqué, si ? Elle avait l’habitude des aiguilles et des crayons, mais avec celui-ci, elle n’y arrivait tout bonnement pas. Avec gentillesse, il essaya de la guider, de lui expliquer avec des mots la meilleure position pour ses mains, mais il n’avait pas l’air de vouloir l’aider avec des gestes. Cela la décontenance un peu, mais cette impression disparaît très vite. Chacun avait ses parties sombres, elle-même en avait, alors qui était-elle pour le juger ? Personne, évidemment. Elle garda son sérieux et essaya de suivre ses explications, mais sans vraiment y parvenir, c’était énervant de ne pas réussir.

Dans un moment d’incertitude, elle allait abandonner, mais elle finit par sentir les mains d’Eudes sur les siennes, l’aidant ainsi à mieux maintenant le manche de la serpette. Il referma par la suite ses doigts sur l’outil et la voilà fin prête. Son agacement s’envola comme les feuilles au gré du vent et la jeune femme sourit pleinement, évitant tout geste brusque pour ne pas blesser. Ce n'était pas si difficile au final, il fallait juste être très prudent et attentif. L’objet n’était pas si lourd, au contraire, il était même plutôt léger. Regardant un peu plus en détail l’instrument, elle hocha la tête, son regard devenu très sérieux et ses gestes adaptés à la mise en pratique. Une fois la position bien mise, la demoiselle vit les mains se dégager bien vite et ne jugea pas pertinent de le mettre plus mal à l'aise qu’il ne l’était, alors elle resta silencieuse.

Elle s’accroupit alors devant une des plantes devant elle et la regarda un moment, la trouvant vraiment splendide avec ses couleurs et son parfum si enivrant. Tournant la tête vers Eudes, elle suivit alors son geste, ses doigts se posant sur la partie inférieure de la jacinthe, à quelques centimètres de la terre. Elle nota dans sa tête ses gestes et les conseils de celui-ci, se mordillant les lèvres pour essayer de garder sa concentration. Au moindre faux pas, cela pourrait lui faire une blessure bien douloureuse et il en était hors de question. Hochant la tête telle une élève bien attentif,

Il enleva alors sa main de sa prise et reproduit la même gestuelle. Elle avait bien senti sa gêne dans sa voix, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi tout ce qu’il venait de dire était pertinent...Est-ce que cela voulait dire autres choses ? Elle n’y connaissait pas grand-chose au sous-entendu et heureusement, sinon elle serait bien gênée si elle savait. Elle attrapa fermement, mais avec délicatesse le bas de la tige et la tendit du mieux qu’elle le pouvait sans arracher la tige. Une fois fait, elle approcha la serpette et retient sa respiration pour ne pas trembler. Aller, ce n'était pas si compliqué, la couture l’est bien plus et elle manie l’aiguille comme personne ! Alors ce n'est pas une serpette qui allait l’embêter ! Après quelques secondes d’hésitation, elle donna un coup un peu plus assuré et se retrouva avec la fleur entre ses doigts, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

Fière d’elle, la demoiselle mit la serpette sur le côté pour ne pas faire de geste brusque et tendit la fleur fraîchement coupée vers Eudes, un sourire éclatant avec l’apparition de quelques dents. Toute contente, elle rigola un peu avant de recommencer l’opération sur une nouvelle tige, la coupant pareillement et la tendit, cette fois-ci, à Eudes. Devant son statisme, la jeune femme posa la serpette et se saisit d’une des mains du jeune homme pour déposer la fleur dans celle-ci et la lui referme tout aussi innocemment. Une légère bourrasque de vent vint faire s'envoler la première fleur qui s’échappa au loin. Se tournant alors, elle ouvrit de grands yeux avant de rire de nouveau, de bon cœur. Remettant ses mèches de cheveux convenablement, elle reprit en main la serpette et lui demanda du regard ce qu’elle devait faire maintenant...En espérant qu’il comprenne ce que voulait dire ce regard.

Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Jeu 22 Juil - 3:10



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Avec tout ça, tu loupes le premier coup de serpette -le second aussi, d’ailleurs.

Heureusement pour toi, tu n’ouvres pas les yeux sur une cheville ensanglantée ou un doigt entaillé, mais sur une jacinthe dans ta main, la chaleur de celle de la jeune femme contre elle t’ayant sorti de tes pensées salaces.
Et comment y rester devant une joie si candide ? Ses éclats de rire te font le même effet que les rayons du soleil adoucis par la fin de journée, réchauffant tendrement ton cœur, si bien que tu ne peux t’empêcher de la rejoindre.

(à quand remonte la dernière fois où tu as ri ainsi ?)
(des semaines ?)

(des mois ?)

“Vous êtes prête pour travailler aux champs…” charries-tu gentiment en reprenant une attitude plus posée. Aussi amusant que cela est, la lumière commence à se parer d’or, et les jacinthes ne font pas très bon repas.
Tu prend appuis sur tes genoux pour te relever, puis offre ta main à ta vis-à-vis sans même y penser à deux fois. “Vous allez pouvoir mettre vos nouvelles connaissances en pratique.” C’est sans trop de peine, et bien plus délicatement qu’auparavant, que tu l’aide à se relever.

Il ne vous faut heureusement pas beaucoup de temps pour tomber sur ce que tu cherches, après avoir croisé le chemin de quelques autres espèces dont tu vantes les vertues et les dangers; étalé en grand tapis commençant tout juste à se parer de fleur blanche, son odeur alliacée reconnaissable flottant dans l’air, l’ail des ours poussant dans cette partie du sous-bois semble complètement intouché par l’homme. Il y règne une ambiance quasi religieuse, comme si vous veniez de mettre les pieds dans un autre monde.

(cela fait un moment que vous vous enfoncez de plus en plus profondément dans la forêt)

“Méfiez-vous du muguet.” A cette époque de l’année, ses fleurs étaient fanées depuis longtemps, ne laissant derrière elles que les feuilles à l’allure terriblement similaire mais fatale.
Tu retrousses tes manches, en rien dérangé de devoir te salir les mains: un prix moindre pour voir la jeune femme s’amuser avec ta serpette. “Au besoin, n’hésitez pas…” Ce serait difficile de communiquer par écrit avec le nez dans l’herbe; heureusement, tu ne crains pas un moment de quiétude, la nature remplissant aisément le vide par ses innombrables bruissements, même dans un lieu aussi isolé du reste du monde.

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Jeu 22 Juil - 22:59


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

La jeune femme fut surprise d’entendre le rire cristallin d’Eudes. Depuis le début de votre rencontre, elle ne l’avait vue que gênée et mal à l’aise en sa présence, est ce qu’il se sentait mieux ? La jeune femme sourit doucement et sécha une larme de rire qui couler le long de sa joue. Dans un petit rire final, elle se sentait bien mieux maintenant. D’ordinaire, la demoiselle n’était pas du genre aussi démonstratif devant des inconnus, mais étrangement, avec lui, elle se sentait un peu plus à l’aise. Est-ce parce qu’il était comme elle, grand croyant et adorateur des plantes ? Son comportement, également, n’était pas vraiment effrayant, c’était plutôt rafraîchissant de voir une personne aussi délicate qu’un Lys. Sa chevelure remise en place et ce moment figé dans le temps maintenant fini, la jeune couturière gonfla les joues devant la taquinerie, mais rigola rapidement avant de tirer la langue avant de prendre doucement la main tendue pour se relever. Les couleurs dans le ciel commençaient à se parsemer de différentes couleurs, offrant une nouvelle teinte aux fleurs présentes dans ce lieu. Dans un moment intemporel, au fond d’elle, Lisbeth aurait aimé que ce moment ne s’arrête jamais. Ni inquiétude, aucune peur, simplement un moment de complicité naissant entre deux personnes totalement naïves et désireuses de profiter de cette expérience enrichissante pour chacun.

Aux paroles d’Eudes, elle pencha la tête et se rappela soudainement ce que voulait faire le jeune homme de Dieu avant toute chose. Elle hocha la tête et prit son carnet pour noter quelque chose. La journée avait déjà bien commencé et se passait agréablement bien. De sa solitude habituelle, la demoiselle remercia le Seigneur de lui avoir fait rencontrer cette personne...C’est fou comme une journée peut devenir amusante en bonne compagnie. Elle finit alors par montrer son carnet à la personne en face d’elle, sa main maintenant lâche pour ne pas le gêner davantage.

- J’ai hâte dans ce cas-là ! Je vous suis Messire Eudes !

Petite sourire innocent, cahier ranger dans son sac, panier en main, la voilà maintenant déterminée à montrer ses compétences fraîchement acquises à son mentor du jour. Lisbeth était impatiente de pouvoir montrer ses nouveaux talents à sa meilleure amie, Fay. Elle serait sûrement agréablement ravie de voir que sa douce protégée puisse se faire des relations aussi rapidement et vivre des expériences qu’elle n’aurait pu vivre dans son passé. C’était un peu grâce à elle, en plus d’être un soutien émotionnel, elle la poussait continuellement vers la lumière, l’empêchant de sombrer dans le désespoir. Un peu comme une étoile cachée au fin fond de son cœur.

La marche ne dura pas aussi longtemps qu’elle ne l’aurait espéré, mais durant tout ce trajet, elle notait les paroles d’Eudes sur certaines plantes, telle une élève modèle à l’écoute débordante. Pour pallier son manque de parole, elle le compense par ses analyses et son écoute. Les voilà maintenant devant un nouveau parterre de fleurs, composé de diverses variétés, mais également la fameuse fleur recherchée par l’homme de Dieu ainsi qu’une plante qu’elle reconnaissait, le muguet. Elle avait déjà entendu les faits sur la dangerosité de ces fleurs une fois fanées. Elle fronça un peu les sourcils, soudainement très sérieuse et remonta ses manches pour se préparer à couper. Le lieu était vraiment divin, presque irréel, dans son for intérieur, elle ne voulait pas empiéter sur un lieu aussi beau que celui-là, se sentant touché par tant de beauté. Elle enregistra le lieu dans sa mémoire pour le dessiner plus tard. Elle tourna la tête vers Eudes qui avait l’air dans le même état et sourit avant de hocher la tête à sa mise en garde.

Elle se pencha alors doucement et hocha de nouveau la tête à la demande d’Eudes et commença alors à saisir les tiges, les tirer un peu vers elle pour qu’ils soient tendus et fait attention à ne pas se blesser. Après quelques instants de silence, la brise faisant voleter les quelques feuilles au sol et le bruit des oiseaux gazouillant dans la forêt, la jeune femme fut entraînée par l’ambiance et se mit à chantonner une mélodie qui lui venait en tête, comme si elle était seule au monde et qu’elle profitait de ce moment unique. Le paysage était superbe, le silence presque divin et seule la nature permettait d’avoir un peu de mélodie. Souriant innocemment, elle continuait de couper les tiges avec lenteur et douceur, telle une professionnelle. Elle jouait même avec un papillon qui venait de se poser sur sa main. Décidément, elle était très nature, une situation presque surréaliste.

Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Ven 23 Juil - 0:58



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

La mélodie qui vient se mêler au frémissement du feuillage et au pépiement des oiseaux te surprend: tu en oublie de respirer, comme si le moindre bruit de ta part risquait de faire éclater cette bulle.

(sa voix est un trésor trop fragile pour tes mains rugeuses)

Tu hasardes un coup d'œil vers elle. Concentrée à l’ouvrage, elle semble être à des années lumières de ce lieu, perdue dans un petit monde n’appartenant qu’à elle. Alors, tu te permets de l’observer quelques secondes, qui se transforment en minutes, comme l’on s’arrêterait pour apprécier la vue d’un animal sauvage à son insu.

(tu te demandes si c’est ainsi que le Seigneur se sent, à observer ces milliers de vie fourmiller sur terre)

Les mains jointes, tu le remercies silencieusement de ce moment de sérénité offert à ta compagne. Tu ne peux pourtant pas te contenter de regarder, alors tu te retournes et te remets au travail.

Dans ce lieu retranché, à l’ombre des épais feuillus et bercé dans ton travail par la voix de Lisbeth, tu ne remarques même pas le ciel s’assombrir: ce n’est, en vérité, que lorsqu’une petite goutte de pluie vient s’écraser contre une feuille devant toi que tu lèves la tête. Maintenant que tu n’as plus le nez dans les plantes, tu remarques effectivement les nuages gris à travers les branches. Tu te sers alors de la jupe de ta bure pour rassembler ta cueillette en un petit panier de fortune, découvrant tes chevilles osseuses; l'air devenu bien frais viens immédiatement les mordre. “Le temps se gâte…”

En regardant autour de toi, tu réalises que tu ne sais plus dire par où vous êtes arrivé.

Pas encore abattu, tu t’approches de la jeune femme pour voir le fruits de ses efforts, lui offrant un petit sourire en te penchant vers elle. “La récolte a été bonne …?” Il y en aurait probablement assez entre eux pour qu’elle puisse en ramener chez elle; ce serait probablement d’autant plus délicieux préparé dans une vraie cuisine que mangé ici dans la forêt.

(toi, tu en as l’habitude de manger sans sel ni huile)(ça te garde ancré loin de la tentation de la gourmandise)

Même si tu ne veux pas la mettre mal-à-l’aise, il te semble égoïste de garder ton appréciation pour toi-même, alors tu ajoutes un succin “C’était une jolie mélodie…”, comme si de rien n’était.

Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Ven 23 Juil - 1:42


Bonne cueillette en pleine forêtFeat - @Eudes de Cluny

Lisbeth était perdue dans ses pensées, des souvenirs fugaces de découverte, de joie et d'innocence. Le temps était agréable et le moment vraiment unique. Jamais elle n'avait fait ce genre de chose avec quelqu'un. Depuis qu'elle était rentrée dans le château en tant que couturière, elle n'avait plus fait de promenade aussi détendu que maintenant. Isolée, loin de tout ses problèmes avec seul ami une serpette et une personne fraîchement rencontré. Cela lui allait très bien malgré tout, elle ne voulait plus penser a ce qui la blessée, juste profiter de cet instant tant qu'elle le pouvait. Devant la mélodie de la nature, Lisbeth se mit à fredonner une mélodie, mais pas n'importe laquelle, une chanson que sa mère lui chanter quant elle était enfant et quand elle n'allait pas bien. Sa mère avait le pouvoir de la calmer et de lui faire oublier ses mauvais moment d'une simple voix. Un petit sourire innocent se dessina sur ses lèvres, imaginant sa mère chanter avec elle dans ce lieu si paradisiaque. Il n'en fallait peu pour que la demoiselle se sente bien, pour qu'elle ne pense qu'à ceux qu'elle aime. Elle ne faisait même plus attention a ce qui l'entourait, Eudes, la forêt, les fleurs, tout n'était que secondaire par rapport au moment qu'elle était en train de vivre. Est ce que cela aurait pu se faire si elle était seule ? Peut être pas. La vie est comme un jeu, si on ne lance pas les bons dés et que l'on n'a pas une bonne main, alors la suite des événements ne se passerait pas comme on le voudrait. C'est pourquoi, a cet instant précis, la jeune femme fit abstraction de son handicap pour juste profiter de ce moment et de se propulser a des années bien plus heureuse.

Coupant tige par tige avec le même entrain, elle continuait à sourire et parfois, s'arrêter pour regarder le sol jonché de fleur en remerciant intérieurement le Seigneur d'avoir créer ce genre d'endroit si splendide. Parfois, elle tournait la tête pour regarder si tout se passait bien avec son compagnon d'aventure et voyant que tout se passait bien pour lui, retourner dans son monde à elle. Le temps commençait à se couvrir mais elle ne fit nullement attention a se détail, bien trop occupée a sa tâche et a sa chansonnette. Les minutes passèrent ainsi, plongée dans leurs bulles.Lisbeth était satisfaite de son travail, elle allait bien plus vite que d'ordinaire et c'était même surprise a en avoir plus qu'Eudes. Rigolant intérieurement, elle aurait pu rester ainsi longtemps mais un bruit la fit sortir de sa transe et la tenue au aguet. Relevant la tête, elle prit conscience que le temps commençait à se gâter et qu'elle allait sans doute devoir subir la pluie dans peu de temps. Tournant la tête vers l'homme, la couturière le vit également regarder le ciel et ses paroles ne la rassurent nullement. Elle commençait à analyser la situation de façon dramatique lorsqu'une voix la fit sortir de sa réflexion et tournant légèrement la tête, remarqua le visage d'Eudes non loin d'elle, regardant sa collecte. Baissant son regard pour regarder ce qu'elle avait cueilli, elle sourit doucement en lui montrant le tout et fit un top avec son pouce lever, lui montrant ainsi que sa collecte était pas mal. D'un regard distrait, elle chercha ce qu'il avait également récolter et en voyant son vêtement rempli de fleur, elle hocha la tête et se sentit compétitive. D'un rapide coup d'œil, elle remarqua qu'Eudes en avait ramasser un peu plus qu'elle. Gonflant les joues telle une enfant elle prit son carnet pour noter quelques choses et lui montrer en tirant la langue à la fin.

- vous en avez ceuilli bien plus que moi ! Vous avez gagné ! Même si ce n'était pas un duel, j'aime bien mettre un peu de compétition. C'est assez drôle. Bravo a vous !

Elle rigola de nouveau avant de se redresser doucement, une petite douleur au jambe du au temps passée accroupi et s'étira les jambes avant de mettre sa récolte avec ceux d'Eudes et de s'étirer les bras. Elle avait prit soin de poser la serpette à côté d'elle pour ne pas se blesser inconsciemment et tourna son regard vers son acolyte, souriant avec un peu de nostalgie. Elle sorti de nouveau son carnet pour écrire rapidement dessus et le tendit a celui-ci pour qu'il le lise. Ses pensées étaient clair et distincte, rien a voir avec la bataille qui se passait intérieurement.

- Ma mère me l'a chanter quand j'étais enfant...et parfois, elle continue de me l'a chanter dans des moments plus sombre...quand je suis seule ou alors dans ma bulle, je ne peux m'empêcher de la fredonner pour me donner du courage et ainsi fuir la réalité..Je suis désolé de vous avoir derangé Messire Eudes.

Un peu honteuse en pensant que ce qu'elle avait fredonner était mal, elle allait écrire de nouveau quelques choses lorsqu'une goutte tomba sur son nez. Son sourire disparut soudainement et la peur commença à naître dans son regard. Son corps commença à trembler et ses jambes allaient la lâcher. Se replongeant dans son pure cauchemar, elle se rappela ce moment où elle hurlait pour sa survie et que personne ne l'entendait, sa voix cacher par les bruit violente de la tempête. Elle lacha son panier et se recroquevilla sur elle-meme, posant ses mains sur sa tête et ferma les yeux pour essayer de ne plus y penser. Son corps tremblait tellement qu'elle senti les larmes lui monter aux yeux et elle supplia intérieurement le seigneur de lui venir en aide. Tétanisé, elle ne savait pas quoi faire, elle qui avait pensée avoir réussi a calmer la chose, voilà que la pluie commençait à tomber de plus belle et des bruit d'orage se faire entendre au loin. La panier protéger par sa robe ne risquait rien, mais Lisbeth n'était plus vraiment capable de faire quoi que ce soit. La peur du noir n'était pas aussi atroce que la peur de n'être entendu par personne et la revoilà plonger dans des souvenirs douloureux. Elle se mit alors a marmonner a voix basse, son coeur battant a tout rompre et son visage recouvert de larme.

-pitié...seigneur aidez moi...s'il vous plaît..que quelqu'un m'entende...aidez moi....

Se retrouvant seule au monde, elle avait l'impression d'étouffer, son esprit tremblant légèrement. Elle n'arrivait plus à se contrôler, le son de la pluie lui rappelant ce terrible jour. Un combat interne commença alors, celui de la raison et de la peur...arrêtez d'avoir peur et partie avant qu'il ne soit trop tard...mais pourquoi maintenant...elle qui avait réussi a contrôler un minimum sa peur, la voilà maintenant totalement déboussoler et prise par surprise par le temps...elle était une honte pour sa famille...



HRP:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Dim 25 Juil - 17:57



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

Au lieu de récolter les lauriers qui te sont offerts, une pointe de remords te pique à vif.

(tu aurais pû t’écraser pour ne pas la contrarier, comme tu le fais si souvent)

Au moins, Lisbeth semble bonne perdante, et votre récolte mise en commun, il n’y a plus de vainqueur ni de perdant. Son rire te fait ravaler ta culpabilité, l’enterrer loin dans un petit coin de ta mémoire pour plus tard.
Tu rassembles une part des plantes en un petit faisceau que tu noues à ta ceinture, avant de déposer le reste dans le panier de ta camarade. “Je n’en aurais pas besoin d’autant… Vous l'avez bien mérité.” Comme d’habitude, tu ne prends que ce dont tu as besoin et distribue le reste.

La voir s’étirer te fait doucement sourire; tu as peut-être trop l’habitude de rester longtemps dans des positions inconfortables. Pourtant tu l’imites, mimant inconsciemment ses gestes en te penchant pour lire ses mots. “Oh mais pas du tout, c’était un plaisir de vous écouter…” L’humilité de ta vis-à-vis est presque touchante.

(tu es bien placé pour parler)

“Ma mère aussi fredonnait parfois, mais rarement…”

Mais tu n’aimes pas invoquer l’existence de la vieille femme, alors tu ne t’épanches pas plus sur le sujet; de toute manière, elle chantait si rarement et perdue si loin dans ses pensées que tu ne te souviens d’aucune des paroles ou des airs.

(tu ne sais même pas si elle t’avait bercé étant enfant)(tu peines à l’imaginer te cajoler après avoir enterré sa fille)

Le ciel reflète tes pensées, commençant doucement, mais sûrement, à déverser ses flots sur vous. Toi qui n’y voit qu’une inconvenance, tu remarques rapidement que ta compagne ne le voit pas de cet œil. “Dame Lisbeth… ?” La voir trembler ainsi te rend aussi blanc que les fleurs à vos pieds.

(si elle s’est empoisonnée, ce sera de ta faute)
(c’est toi qui lui a donné ta serpette)
(tu ne l’as pas assez mise en garde)

(pourquoi brises-tu toujours
tout ce que tu effleures)

L’averse se mue rapidement en orage, et lorsque Lisbeth se replie sur elle-même, tu tombes à genoux en ignorant la terre mouillée qui vient maculer tes vêtements. Ton premier réflexe est de poser le dos de ta main sur son front pour vérifier sa température, mais bien vite, une part de ton angoisse s’estompe en l’entendant marmonner. Certaines plantes toxiques induisent le délire, mais ce n’était pas le cas de ce qui poussait à vos pieds.

Tu poses ta main terreuse sur son dos, le caressant doucement sans même penser à l’éventualité de salir sa robe; il y avait plus important présentement, et la pluie aurait tôt fait de la ruiner. “Ma dame…” Vous êtes très proche, à présent; assez proche pour que ton souffle fasse onduler les mèches sombres alourdies par l’eau encadrant son visage pâle. De si près, tu peux y lire une terreur familière qui envoie un frisson glacial le long de ton échine. Tu n’es même pas sûr que tes paroles arriveront à l’atteindre, mais tu sais une chose: le soleil a déjà disparu derrière les arbres, et vous allez attraper la mort si vous restez ainsi lorsque la nuit sera tombée.

(de plus, avec ce temps, l’obscurité sera totale si loin dans la forêt)

Lisbeth est clouée au sol comme une pierre. Tu n’oses pas essayer de la porter, de peur de l’affoler encore plus; pris au dépourvu, tu te met à murmurer la mélodie que sa mère lui chantait en continuant de dessiner de petits cercles dans son dos avec ta paume, le front posé contre sa tempe. Tu ne connais pas les paroles, bien sûr, mais la mélodie, elle, s’est bien imprégnée dans ton esprit, et si tu es bien à des années lumières de sa mère, tu pries le ciel pour que cela puisse lui amener assez de réconfort pour qu’elle se ressaisisse.

(Au moins, tant que tu la berces ainsi, tu peux ignorer les palpitations affolées au cœur de ta propre poitrine.)



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Mar 27 Juil - 1:20


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

Lisbeth était de nature joueuse et combative, elle adorait transformer la moindre activité en concours. Même si d’ordinaire, elle était toute seule. Dans un petit sourire, elle décida de donner sa cueillette à Eudes, pensant qu’elle n’en n’aurait sûrement pas le même besoin qu’elle. La petite couturière regardait donc le ciel pensivement, lorsqu’elle sentit un nouveau poids dans son panier. Intriguée, elle baissa la tête et vit le jeune homme poser, au-dessus de son livre de plantes, une partie des cultures qu’ils avaient ramassées ensemble. Surprise, elle redressa son regard vers celui d’Eudes, un peu perdu et ne comprenant pas réellement pourquoi il avait fait cela. Mais au fond d’elle, un petit sentiment de joie l'envahit malgré son incompréhension. Aux paroles de celui-ci, Lisbeth se surprit à rougir doucement et baisse la tête pour les cacher avec sa chevelure et fait un petit hochement de tête. Derrière ses cheveux se cacher un petit sourire timide.

Lorsqu’elle s’étira pour détendre ses muscles, son interlocuteur fit de même, faisant un peu rire la demoiselle. Elle n’avait jamais vu une personne aussi à l’aise avec elle, cela était un peu rafraîchissant. Quand il annonça qu’il avait bien aimé sa mélodie, elle ne put s’empêcher de s’empourprer de plus belle. Quand elle en avait besoin, elle aimait bien marmonner diverses mélodies, son cœur se laissant porter par ses émotions et ses sentiments de l’instant. C’était comme une tradition pour elle, lui permettant de ne pas devenir complétement folle et isolée. Elle apprit donc par la même occasion que la parente du nacré chantait également quelques mélodies, inconsciemment, elle se sentit un peu soulagée sans même comprendre pourquoi... Peut-être à cause de leurs similitudes ? Elle voulut réagir à ses paroles, mais le temps ne le lui permettait plus. Les nuages venaient de recouvrir le ciel précédemment si chaleureux. Progressivement, des gouttes de pluie commencent à tomber et soudain, c’est la panique, l’angoisse. Son corps tremble, son rythme cardiaque s’accélère et la voilà maintenant vidé de toute émotion joyeuse. Son regard vide, elle se retrouve propulsée à des années bien sombres.

Le son de la pluie devient vague, le vent si léger devient torrent et ses vêtements, qui voletaient juste à cause des précipitations, commencent à s’agiter violemment. Ses jambes finissent par lâcher sous la tétanie et elle se recroqueville sur elle-même. Elle ne fait plus attention à ce qui l’entoure, elle commence à sentir des larmes qui coulent de ses yeux, posant ses mains sur la terre puis ensuite contre son visage, elle commence à se lâcher. Elle croit avoir ressenti une main sur son front, mais ce n’est qu’un rêve, qui viendrait la chercher dans ce lieu isolé ou la mer n’est que reine ? Elle voulut crier, mais sa voix se stoppa dans sa gorge, refusant d’émettre le moindre son.

Elle ne savait plus si la nuit était tombée ou s’il faisait encore beau, elle était tétanisée, perdue dans une autre époque. Serrant ses poings, elle avait l’impression d’étouffer, se débattant contre elle-même pour se sortir de là, sentant son esprit divagué (vagué). Son rythme devenait de plus en plus affolé, même en essayant de combattre, rien n’y faisait. Ses cris silencieux étaient camouflés dans ce rideau aqueux. Ne voulant pas revivre cette expérience traumatisante, elle essayait de lutter sans y arriver...Lisbeth allait perdre l’espoir, lorsque dans cette tempête intérieure et ses bruits de vague qui envahissait ses oreilles, une douce lumière apparut. Tout d’abord faible, elle commençait à faire son petit bout de chemin, éclaircissant le ciel obscur, elle entendit une petite mélodie, au début presque inaudible, la voilà progressivement plus intense. Lisbeth bouge la tête pour essayer dans son cauchemar, essayant de mieux entendre, criant dans ce silence. La lumière devient plus intense et la mélodie traverse enfin le bruit des vagues et de la tempête, la faisant légèrement pleurer. Elle continue de se débattre contre ce courant et tend sa main tremblante vers la lumière avant de couler...

- J’ai...Peur...

Entre deux larmes, un simple murmure, une émotion tremblante. La demoiselle sentit une douce chaleur se répandre aux endroits collés et progressivement, elle revint parmi les vivants. Son corps continue de trembler, mais elle arrive doucement à reprendre conscience. Redressant sa tête, les yeux encore vide, les larmes se mêlant à la pluie et ses cheveux complètement trempés, la voilà qui sourit tristement, regardant dans le vide.

- Mer..ci de...m’avoir entendue

Sous l’angoisse qu’elle a ressentie, la peur de ne pas s’en sortir et la pression, elle tombe soudainement contre Eudes, ses yeux se ferment, mais son rythme cardiaque devient doucement plus stable. La crise était en train de passer, mais le choc et la violence de l’instant l’avait épuisé. Des secondes, c’était transformé en minutes.



HRP:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Sam 31 Juil - 1:23



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

La voir revenir à elle est un soulagement, mais bien vite, la gravité de votre situation te rattrape; plus encore lorsque tu sens la jeune femme choir contre toi, ereintée par l’émotion. Si le feuillage épais vous protégeait bien du soleil, les grosses gouttes de pluie sont assez lourdes pour faire ployer les feuilles, si bien que ces quelques minutes de trouble ont suffi pour que vos vêtements soient saturés. Avec le vent battant ton visage, à ce rythme, il ne faudra pas longtemps pour que vous preniez tous deux froid, et moins encore pour qu’un simple refroidissement ne se mue en pneumonie.

Non vraiment, vous ne pouvez pas trainer ici.

Tu la retiens contre toi un instant, mais si ta paume continue de caresser sa tête (inconsciemment, presque, des gestes dictés d’un instinct quasi maternel) et si son cœur se calme, le tient ne fait que s’emballer en scrutant les environs. Tu as récupéré de ta main libre ta serpette choyant à ses pieds, maintenant serrée entre tes doigts si fort que tes phalanges en blanchissent.

(ton esprit ne peut s’empêcher d’imaginer la forme d’un sanglier tapis dans les buissons sombres, prêt à encorner l’un de vous)
(tu peux déjà voir les entrailles humide jaillir d’un ventre fendu)

“Il faut se mettre à l’abri…” Ce sont les premiers mots qui arrivent à passer la barrière de tes lèvres; difficile de dire si ta voix chevrotte à cause de la brise transperçant cruellement tes vêtements mouillés ou à cause de la peur.

(à la façon dont tu te cramponnes à la jeune femme, la réponse est pourtant évidente)

Il te faut le double de courage pour non seulement te hisser sur tes jambes tremblantes, mais aussi entraîner ta camarade dans le mouvement, plus rustre que tu ne te le permettrais en temps normal. Un bras autours de sa taille, tu la soutiens contre toi; si l’adrénaline te permet de faire abstraction de la bienséance, c’est déjà avec peine que tu la maintien ainsi, donc tu ne t’imagines pas essayer de la soulever.

(toujours trop faible pour aider qui que ce soit)

La forêt si agréable un peu plus tôt révèle sa face impitoyable. La boue et l’herbe mouillée glissent dangereusement sous la semelle de tes sandales: au moindre faux pas, vous pourriez chuter et vous fouler une cheville.

Ou pire encore.

(tu en as vu dans ta vie, des fractures ouvertes)
(tu arriverais certainement à percevoir la blancheur d’un os protubérant à travers une plaie, même dans l’obscurité grandissante)

(l’idée de voir la douleur tirer les traits de ta camarade t’arrache un haut-le-coeur)

C’est à l’unisson que vous frissonnez si proche l’un de l’autre. Tu ne sais pas exactement depuis combien de temps tu essaies de retrouver le chemin tant l’exercice est pénible: mais c’est assez longtemps pour que, lorsque tu distingues enfin quelque chose qui pourrait vous servir de auvent, tu sois baigné d’extase comme si tu venais de poser les yeux sur le Seigneur en personne.

(à avoir autant en adoration un arbre pourrissant au-dessus d’un rocher, tu ferais bon païen)

Tu guides Lisbeth avec toi jusqu’à ce bivouac de fortune en essayant de ne pas te précipiter; ce serait ton genre, de te vautrer juste avant ton salut, et il serait si facile de s’ouvrir la tête en se faufilant là-dessous…

Lorsque tu te retrouves enfin au sec, tes genoux cèdent sous toi, mais tu étreints si étroitement la jeune femme que ce sont bien eux qui en font le plus les frais, même en l’ayant entraînée avec toi.

Tu restes ainsi un instant, la serrant fort contre toi, le cœur palpitant à t’en faire tourner la tête, avant de réaliser ce que tu es en train de faire et de la lâcher subitement, comme si elle était faite de braise. “Pardonnez-moi--” Un torrent d'émotions te prend au moment où les mots se sont échappés de tes lèvres, et tu n’es toi-même plus certain de t’excuser de ton comportement ou de ce fiasco tout entier.

Tu sent les sanglots pendre sur le bout de tes lèvres, alors tu les pinces fort, si fort que tu en fend l’intérieur sur tes dents, le goût métallique du sang envahissant ta bouche. Tout ça pour t'empêcher d’éclater comme l’orage grondant au-dessus de vous, alors qu’ainsi terré sous sous la roche, elle ne pourrait même pas voir tes larmes tant l'obscurité est épaisse.

Transi de froid, terrorisé et perdu, tout ça pour de l’ail des ours, tu t'en veux tellement que tu pourrais en mourir.

(il ne manquerait plus qu’un glissement de terrain ne scelle votre tombe)



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Sam 31 Juil - 10:51


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

La peur envahit le cœur de la demoiselle tandis que, doucement, tout ce qui la tétanise se calmait progressivement. Se laissant entraîner par la douceur de la lumière qui venait d'apparaître dans son esprit, ses pensées commencèrent à devenir de plus en plus clair, son rythme cardiaque ralentit progressivement pour redevenir un peu stable. Lisbeth n’était pas accoutumé à faire ce genre de crise de tétanie aussi rapidement, d’ordinaire elle apparaissait rarement...Elle ne comprenait pas pourquoi cela arrivait si soudainement. La pluie était l’un de ses plus grands points faibles, enfin, l’eau en général. Parfois, elle arrivait à contrôler cette peur, mais dans les cas comme maintenant, c’était impossible pour elle de se maintenir. Tout cela l’avait grandement épuisée, son esprit bien plus clair qu’avant, elle reprenait progressivement conscience et au moment même où son regard se posa sur Eudes, elle sentit ses yeux se refermer quelques instants plus tard. Tombant contre l’homme à côté d’elle, un petit sourire rassurée se dessina sur ses lèvres. Sa main posée sur son panier, elle le serra de toutes ses forces, se refusant à le laisser ainsi. Heureusement pour elle, les plantes mises par-dessus protéger du mieux qu’elles le pouvaient son précieux livre. Perdre son cahier de parole ne la dérangeait pas, par contre dire adieu à son livre de souvenir et de plante, c’était hors de question. Le souvenir de son cahier de croquis contenant ses tenues réduit en charpie la hanta soudainement.

Ne lâchant pas une seule fois ce panier, elle se laissa aller contre la chaleur qui émanait du corps d’Eudes. La pluie continuait de plus belle, finissant par les tremper tous les deux. Est ce qu’il lui en voudrait de cette crise soudaine ? Elle avait un peu mal à cette idée, elle venait de le rencontrer il y a quelques instants et voilà qu’elle était en train de tout gâcher. Elle voulait se réveiller pour lui parler...Mais parler comment ? Elle n’arrivait même pas à faire apparaître un son et puis son cahier ne devait pas être aussi sec que cela...Décidément, son karma n’était pas au plus beau fixe. Des caresses sur sa tête, des attentions douce et tendre qu'elle connaissait bien. On peu dire quelle était bien ainsi, certes le vent et la pluie provoquer chez elle des frissons incontrôlée, mais au moins elle était consciente et bien mieux qu'il y a quelques instants.

Les minutes passèrent et elle senti son corps être relever, tenu fermement au niveau de sa taille. Quelqu'un était en train de la maintenir pour avancer quelques part ...en se concentrant, elle sentait une présence connu, Eudes. Elle était en sécurité alors ! Ils marchèrent pendant un long moment, la boue et le vent n'aidant nullement leurs périples dans la forêt. Toujours un peu inconsciente, elle faisait de son mieux pour écouter ce qu'il se passait autour d'elle...les pas de son sauveur était paniqué et sa prise était un peu maladroite. Si elle était éveillée, elle aurait un peu ris devant cette situation. Mais le pouvait-elle vraiment ? Non, bien sure. Il avait la gentillesse de l'aider et ne pas la laisser seule, dans cette situation, alors elle n'aurait pas pu.

Après un bon moment, la jeune femme ne sentit plus la pluie et son corps s'écroula dans les bras du jeune homme. Encore un peu inconsciente, elle n'ouvrit pas les yeux immédiatement. Puis maintenant elle fut lâcher par terre et c'est à ce moment là qu'elle se réveilla doucement, quelques douleurs partout. Le noir envahissait la grotte et elle ne voyait pas grand chose. Dans un petit sourire, elle tourna la tête pour essayer de chercher Eudes du bout des doigts et finit par toucher une main. La serrant doucement, elle essayait de lui faire comprendre par ce toucher qu'elle allait bien et qu'elle ne lui en voulait pas...mais est ce qu'il comprendrait la chose ?

Elle remit sa tête droite et décida de regarder droit devant elle, apparemment le plafond de cet abri de fortune. La pluie tombait encore dehors et l'orage faisait rage. C'était bien leurs veines, se retrouver ainsi, dans ce genre de situation. Pourtant le soleil était si brillant avant...comment cela a pu arriver ? L'intérieur de la grotte était silencieux, seul leurs respirations était perceptibles. Entendant un bruit étrange provenant d'a côté, elle tourna doucement la tête pour regarder la direction et continue de tenir et serrer la main d'Eudes. Elle n'avait plus les moyens de parler, au vue de la situation elle n'arriverait même pas écrire sur son carnet...alors elle prit une grande inspiration et dit d'une voix faible et tremblante.

- est ce que...vous allez bien messire Eudes ?

Elle ne voulait pas parler, elle avait peur qu'on ne l'entende pas, face à cette situation pourrait elle lui en vouloir ? Bien sure que non...cela lui apprendra de vouloir aller au dessus de sa frayeur. Elle senti quelques larmes monter au bord de ses yeux. Il ne fallait pas qu'il l'entende, sinon elle se ferait passer pour encore plus faible qu'elle ne l'est déjà. Dans ce silence, un éternuement traversa ses lèvres. Mettant sa main directement devant sa bouche, la jeune couturière rigola un peu et se mit à grelotter...bon dieu qu'il faisait froid.



Hrp:
Eudes de Cluny
HUMAIN - PEUPLE

inventaire

Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924

badges


Eudes de Cluny
Inventaire : ✦ Une petite serpette émoussée
✦ Un mystérieux masque (don de Titi)
Espèce : Humain
Emploi : Moine gyrovague
Situation maritale : Quelle idée voyons
Pièces : 2924
Sam 31 Juil - 22:53



Eudes/Lisbeth
The earth delights to feel your bare feet.

La petite main froide dans la tienne te tire à nouveau du précipice du désespoir -même si tu t’en veux d’autant plus d’avoir tiré une âme si charitable dans cette galère.
Tu essaie de ne pas la serrer trop fort, mais ici, dans le noir, le moindre craquement te fait te crisper. Le grondement du tonnerre ne te fait ni chaud ni froid; tu as bien plus peur qu’un animal ne cherche refuge au même endroit que vous.

Sa petite voix te fait sursauter.

(sans doute qu’elle l'a senti à la façon dont tu as serré sa main)(au milieu de ta culpabilité, tu ressens une once de honte infantile, comme si elle allait se moquer de toi)

Tu passes ta paume sur ton visage encore mouillé en prenant une grande inspiration, avalant bruyamment ta salive avant de répondre. “Oui… Oui, ça va…” Ta voix tremble toujours, mais ça pourrait être parce que tu claques des dents. “… Enfin-”

L’éternuement de la demoiselle t'arrache un petit cri non-dissimilaire à celui poussé à votre rencontre.

Le rocher y fait écho.

Tu te sens devenir encore plus brûlant en l’entendant glousser.

(peut-être que l’obscurité avait ses bons points)

“… Pardon, vous devez être morte de froid…” Vos mains jointes, pourtant, commencent à se réchauffer agréablement.

Un silence gêné flotte sous votre abri, à peine perturbé par le battement de la pluie à l’extérieur.

(peut-être es-tu le seul à le ressentir ainsi)(avec ce qui te passe par la tête)

Tu prends ton courage à deux mains et t'assied un peu plus proche d’elle, mais vu que tu n’y vois rien, tu lui rentres dedans. “Pardon- c’est que-” Si seulement la chaleur de tes joues pouvaient suffire à réchauffer l’air ambiant, tu ne serais pas en train de t’humilier. “Je me disais que nous aurions moins froid ainsi-”

(dire qu’habituellement, tu n’oserais même pas t’approcher d’une femme)



HRP:
Lisbeth Corey

inventaire

Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal

badges

B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP
Les un dé 100
A fait 100 aux dés

Lisbeth Corey
Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
Philtre d'amour x1.
Onguent x1
Une épée étrange x1
Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3199
DC : Aerin Brindal
Dim 1 Aoû - 2:35


Bonne cueillette en pleine forêtFeat -  @Eudes de Cluny

Elle avait peur, oh que oui, la terreur ne pouvait pas partir aussi facilement, surtout pour un traumatisme aussi important que le sien. Prenant sûre elle, la voilà maintenant prise au piège entre la peur du noir et sa phobie de l’eau...Quelle ironie n’est ce pas ? Pourtant, dans cet abri de fortune, Lisbeth n’était pas seule, accompagnée par son fidèle compagnon de mésaventure, cela la rassurée. Dans son for intérieur, elle avait été entendue, il ne pouvait imaginer la joie et le bonheur que cela entraîne chez elle. Seule dans cette eau glacée, sans parole, panique et se débattent pour survivre, cette fois, on l’avait entendue. Juste pour cela, son cœur s’apaisa un peu, sa respiration revenait à la normale et sa crise de panique disparut progressivement. Sa main, froide comme la glace, se tenait timidement celle d’Eudes, son corps et son esprit un peu embrumé. Elle ne savait pas vraiment si cela était une bonne chose pour elle de tenir ainsi la main de son bienfaiteur, mais au vu de son état, elle ne le prenait pas par sentiment quelconque, juste par réconfort...La chaleur qui traversait sa main la rendait moins froide. Elle le sentit sursauter, est ce qu’elle venait de le gêner ? Elle n’aurait peut-être pas du...Est-ce qu’il allait la détester ? Lisbeth n’était pas bête, elle sentait que quelque chose n’allait pas aussi de son côté, c’est pour cela qu’elle n’avait pas lâché sa main, il ne l’avait pas abandonnée alors elle n’allait sûrement pas le laisser seul dans son tourment.



Dans un petit silence, la voix d’Eudes lui parvint enfin. Dans une petite réponse fébrile, la jeune femme tourna doucement la tête pour le regarder et malgré l’obscurité, perçois sa détresse et ne peut s’empêcher de serrer sa main un peu plus, essayant de lui transmettre la même chaleur qu’il lui avait transféré un peu avant. Sa réponse était tremblante, il voulait lui cacher, mais pourquoi ? Pour pas qu’elle ne s’inquiète pas de le voir ainsi ? Chaque être humain à le droit d’avoir des moments de faiblesse, qu’elle soit noble ou pas. Un peu inquiète, elle ne fit nullement attention à sa situation et éternua nonchalamment, faisant sursauter son interlocuteur qui poussa un petit cri de surprise, la faisant ainsi sursauter. Décidément, il n’y en avait pas un pour en rattraper un autre.

Avait-elle froid ? Oh que oui, son corps tremblait, mais elle essayait de le cacher pour ne pas l’inquiéter. Malheureusement pour elle, cela ne se passa pas vraiment comme prévu. Ayant déjà éternué avant, la voilà qui recommence et cette fois-ci, un frisson la parcourut de toute part. Chaque être humain à le droit d’avoir des moments de faiblesse, qu’elle soit noble ou pas. Leurs mains n’avaient aucun problème, bien réchauffer, cependant leurs corps eux ne l'étaient nullement. Dans d’autres circonstances, elle n’aurait pas été aussi proche de quelqu’un...Elle aurait eu peur et se serait enfuie...Enfin c’est ce à quoi elle pensait, mais en réalité, ce n’était nullement le cas. Leurs quelques échanges avaient fait du bien à la pauvre couturière, amenant un léger sentiment de confiance...Une pensée lui parvint alors, est ce que la confiance avait sa place dans ce monde dicté par la hiérarchie sociale ? Un petit soupir s’échappa d’entre ses lèvres, sentant un petit vent froid traverser ses vêtements humides. Quelle plaie quand même, ce n’était pas réellement sa chance...Avait-elle hérité du mauvais karma ?

Un silence s’installa de nouveau, puis elle sentit le corps d’Eudes bouger et s’assit un peu plus près d’elle. Penchant un peu la tête, elle réussit à rire un peu et instinctivement, posa sa tête contre l’épaule de son vis-à-vis. Il faisait froid, il est vrai, mais ainsi, ils avaient peut-être plus de chance de s’en sortir ? Pour une fois, qu’elle n'amenait pas de petites couvertures avec elle, c’était le bon moment pour en avoir besoin.

- P...Pas de sou...soucis Messire Eudes...si cela peut...éviter d’attraper une mauvaise ma...maladie

Son corps tremble encore un peu, essayant de chercher de la chaleur. Elle n’était pas habituée au froid et encore moins à cette sensation d’être complètement trempée. Dans un petit sourire discret, elle ferma les yeux et se mit instinctivement à pousser la chansonnette doucement. Tout d’abord timidement, puis la mélodie envahit la grotte si silencieuse. Si seulement il y avait un feu...Ou du moins quelque chose pour se réchauffer…

- Je donnerais tellement...Pour un bon...feu...brrr

Elle éternua de nouveau et cacha sa bouche de sa main, se serrant un peu plus contre Eudes en tremblant toujours un peu. Si sa mère la voyait ainsi, elle ferait une crise...Elle qui s’en voulait encore du traumatisme de sa tendre et unique fille.



HRP:
Contenu sponsorisé

inventaire

badges


Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum