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Lisbeth Corey

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Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
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Emploi : Responsable "couture" au palais
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Lisbeth Corey
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Lun 5 Juil - 17:31


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

La vie au château n’était pas si difficile. Elle se levait quand elle le voulait, réalise les commandes qu’on lui donnait et elle avait même le temps d’aller voir sa mère et son père dans la boutique familiale. Rien de bien compliqué en somme. Cependant, depuis quelque temps, la demoiselle ressent une nouvelle pression, une nouvelle peur qui la hante. Même ses nuits deviennent chaotiques, relatant encore et encore le même schéma, se réveillant en sueur finissant par mettre sa tête entre ses mains, bouleversé. Elle devait faire attention maintenant et encore plus lorsqu’elle était hors du château. Cela n’était pas évident, si elle n’était pas ainsi, aussi inquiète aux moindres problèmes, elle serait bien plus heureuse. Par chance, ce n’est pas comme si elle l’utilisait souvent ! Parfois, ses journées étaient paisibles, parfois elle était tellement inquiète qu’elle ne sortait pas de son atelier, préférant la solitude et l’enfermement à un potentiel danger. C’est donc après un énième cauchemar que Lisbeth se réveille, les cheveux en pagaille et le visage légèrement recouvert de sueur. Fermant les yeux, elle prit machinalement son petit bout de tissu et s’essuya le visage doucement, laissant un soupir traverser ses petites lèvres. Après quelques instants à reprendre ses esprits, elle se leva doucement pour aller vers le grand miroir de sa chambre et se regarda une nouvelle fois. Elle se claqua doucement les joues en synchrone et prit une grande inspiration. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle allait se laisser envahir par les mauvaises ondes ! Se rafraîchissant et enfilant sa tenue de travail, la voilà fin prêté pour partir travailler. Depuis cette découverte, elle avait décidé de vivre dans le château, le temps que les choses se calment un peu.

Se coiffant les cheveux d’une petite tresse sur le côté, elle ouvrit finalement la porte et se dirigea doucement vers son atelier, un large sourire sur ses lèvres. Portez un masque, elle savait faire, l’habitude d’en porter un quand elle se faisait harceler plus jeune. Après tout, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes ! La voilà maintenant gambadé dehors, le soleil réchauffant sa peau encore un peu froid par sa nuit cauchemardesque. Quelques papillons par-ci, par-là, des oiseaux qui volent dans le ciel et un calme assez apaisant. Il était encore tôt et le château n’était pas encore plein de vie. C’est dans une béatitude bien méritée qu’elle rentra dans le château et se dirigea tout de suite vers son atelier, prenant comme à son habitude le même chemin. Quatre cinq couloirs assez longs et la voilà enfin arrivée. Elle déposa alors son cahier de croquis sur son bureau et se laissa happer par le silence de la pièce. Dans peu de temps, les premières domestiques et dames de la cour viendront lui rendre visite pour fabriquer une tenue ou alors réparer des vêtements abîmés. Cela faisait partie de son quotidien, une redondance continue, des créations devenues un peu fades. Tout cela n’était pas si nouveau pour elle, mais quelques fois elle perdait la passion, l’envie de créer pour se laisser sombrer. Les gens ne se rendent pas compte de la douleur que cette jeune couturière ressent à cause de son mutisme...Si elle avait le choix, elle aimerait chanter, crier, parler, mais c’était impossible, elle ne pouvait pas, psychologiquement parlant. Car oui, il lui arrive de parler, auprès de Fay par exemple, lorsqu’elles sont toutes seules, ou alors auprès de sa famille, mais jamais quand il y a un inconnu non loin. C’était ainsi, c’était sa vie. Toutes ses années à se renfermer sur des souvenirs qui ne devraient pas l’emprisonner, elle devait avancer, mais c’était tellement difficile.

Ouvrant son cahier, elle toucha du bout des doigts des dessins déchirés, souvenir de sa rencontre avec le Duc Charles à Orleans. Lors d’une découverte de boutique, ce noble, plutôt beau, l’avait aidé à ne pas se retrouver blessé par un rouleau de tissu. Avec gentillesse et bienveillance, il lui donna quelques conseils, émerveillant la demoiselle de son savoir et de sa créativité. C’était sans compter sur l’apparition d’une oie qui venant tout chambouler dans la boutique, finit par déchirer et découper le cahier de dessin de Lisbeth, ne laissant derrière elle que des papiers déchirer. Grâce à la gentillesse de la petite Iris, elle put rapidement récupérer ses croquis et les mettre dans son sac, mais le goût amer de cette rencontre animale ne la laissa pas de marbre. Lâchant un soupir, elle plongea sa tête entre ses bras croisés et tapa des pieds sur le sol...Elle n’avait pas envie de travailler, elle avait envie de se changer les idées. C’est pourquoi elle prit la décision de se lever, emportant avec elle son cahier de dessin avec les feuilles volantes, de quoi dessiner, direction les jardins !

Naviguant de couloir en couloir, la tête ailleurs, la voilà maintenant perdu dans le château, passant deux fois devant le même tableau. S’arrêtant alors, elle fronça un peu les sourcils et fit marche arrière, retournant sur ses pas. Mais la voilà de nouveau devant ce tableau. Elle sentit une petite dose d’énervement l’envahir et elle rouspéta dans sa barbe, ce n'était pas vraiment le moment de se laisser distraire. Prenant une grande inspiration, la jeune femme secoua sa tête et réfléchit. Autant retourner à son atelier, elle partirait de là et trouverait facilement la sortie, c’est ce qu’elle pensait...Si seulement petit Lisbeth, si seulement. Au tournant d’un couloir, la voilà heurtant une personne. Perdant légèrement l’équilibre, elle remarqua la silhouette tomber vers l’arrière. Dans un réflexe insoupçonné, Lisbeth rattrapa la personne avec autant de force qu’elle le pouvait, l’empêchant ainsi de tomber. Elle l’aidera ensuite à se redresser et vérifie si elle n’a rien puis relève la tête pour apercevoir de petits yeux de couleur gris. Elle se laissa happer par ses yeux pendant un instant et secoua la tête pour reprendre contenance et fit une petite révérence un peu gênée. Puis en rouvrant les yeux, que fut sa surprise de voir toutes ses feuilles par terre, des dessins de paysages, de fleurs, de robes et de portraits. Devenant rouge, elle se baissa alors pour les ramasser “ce n'est pas vrai, pourquoi, c’est toujours sur moi que ça tombe ... La boutique était suffisante…” Pensa-t-elle. Il y avait de nombreux portraits sur le sol, des personnes qu’elle a aperçues, parler, son amie aussi (il y en avait pas mal !), puis également un portrait du noble qu’elle avait rencontré dans la boutique de tissu : Charles d’Orléans. Dans un silence un peu gênant, elle n’osait pas regarder la jeune femme, se trouvant déjà bien fautive par sa maladresse.

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Mer 7 Juil - 19:10
La destin n'est pas si anodin
La dame d’Orléans était pensive depuis plusieurs jours déjà. Elle avait quitté le duché de son frère en emmenant avec elle la fameuse lettre, sans enveloppe et non signée, qu’elle avait trouvé dans ses appartements. Personne parmi les domestiques n’était capable de lui révéler qui en était l’auteur, ou tout du moins, son porteur. Personne n’avait rien vu, ni entendu. Un vrai mystère. Non pas qu’elle se sente à présent en danger au domaine d’Orléans. Cela ne la perturbait pas de ce point de vue, elle n’imaginait pas le château telle une passoire. Non, du tout, elle se sentait en sécurité là-bas, là n’était pas la question. Son interrogation était principalement à propos de l’identité de son auteur, ayant tout mis en œuvre pour justement la garder secrète. Les efforts de l’auteur avaient payé, Diane n’arrivait pas à trouver son identité.

Une chose était certaine, c’était une personne de son rang, de la haute noblesse. Le papier était bien trop qualitatif pour une personne moins aisée qu’elle. Peu de représentants de la basses noblesses s’amuseraient à lui écrire, sur un tel papier, pour en dire si peu et ne pas protéger le contenu à l’aide d’une enveloppe. Tout était fait pour attirer son attention, provoquer sa curiosité et la troubler. La signature ne manquait pas, elle avait été volontairement omise. Était-ce pour la tester ? Était-ce tout simplement pour irriter la fameuse dame d’Orléans, trente ans et toujours célibataire ? Avait-elle réellement ce qui semblait être un prétendant ? Elle était certaine qu’il s’agissait d’un homme, l’auteur s’étant nommé « un ami », c’était déjà un point de départ. Pour deuxième indice, elle savait qu’elle l’avait déjà rencontré, puisque l’image de la physicienne ne quittait pas l’esprit de cet « ami ». Que c’était maigre comme informations…

Revenue au palais, auprès de sa cousine et reine Victoire, elle n’arrivait pas à être totalement présente comme on l’attend d’une dame de compagnie. Parmi tous les hommes qu’elle rencontrait à présent se trouvait potentiellement l’auteur de cette lettre. Mais impossible de tous les interroger à ce sujet. Elle ne voudrait pas passer pour cette vieille fille désespérée de se marier que certains s’imaginent qu’elle est. Il y a suffisamment de bruits de couloirs à son sujet, autant ne pas attiser les ragots. Elle aurait des réponses, ou peut-être d’autres lettres avec plus d’indices, un jour…

Mais aujourd’hui, elle avait gagné le droit de payer pour son inattention. Au détour d’un couloir, elle entra en collision avec une autre femme. Alors qu’elle allait perdre son équilibre, l’autre lui vint en aide, lui évitant alors de finir sur les fesses, ridiculisée. En préférant aider la dame d’Orléans, la jeune femme laissa tomber tous ses croquis. Diane n’eut pas le temps de réaliser tout ce qui venait de se dérouler que déjà la demoiselle lui fit une révérence, les joues cramoisies, et se baissait pour ramasser ses feuilles.

- Laissez moi vous aider, je suis toute aussi fautive que vous, pour ne pas avouer que j’étais dans la lune, plutôt que sur Terre… Dit-elle en pouffant, préférant en rire qu’en pleurer.

Et tout comme la jeune femme, elle se baissa pour rassembler ses œuvres. Même si elle n’était pas du genre trop curieuse et intrusive, Diane ne put s’empêcher de laisser ses prunelles admirer le coup de crayon de cette femme. Et c’est tout naturellement qu’elle s’émerveilla, admirative, en attrapant le fameux portrait de son frère, qu’elle reconnut aussitôt tant il était réussi.

- Vous avez si bien immortalisé mon frère, le Duc d’Orléans !
Lisbeth Corey

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Ven 9 Juil - 22:39


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Perdue dans des pensées éparses, la jeune femme se baladait nonchalamment dans les couloirs du château, se perdant de plus en plus dans un cercle vicieux. Perdue dans des idées tout aussi dangereuses les unes que les autres, une douleur grandit dans son cœur. Pourquoi ne pouvait-elle pas vivre une vie tranquille et paisible sans qu’on ne lui envoie ce genre de chose du jour au lendemain ? Les jours étaient passés, mais rien ne lui était arrivé...Devait-elle baisser sa garde et se laisser doucement entraîner dans son quotidien sans avoir peur ? Est ce qu’elle avait bien fait de venir s’installer ainsi au château ? Après mûre réflexion, elle ne douta nullement de cette pensée. Elle avait agi pour le bien de sa famille, moins elle les voyait, moins il était susceptible d’être en danger. Depuis toute petite, ils avaient été les meilleurs parents du monde, voulant réaliser le rêve de leurs enfants. Même après son accident qui la traumatisa des surface aqueuses, ses parents ne l’avaient jamais abandonné. Elle leur était reconnaissante de tout cela, tellement heureuse qu’elle ne pouvait décemment pas les mettre autant en danger. Être muette dans un monde aussi dangereux et au jugement des autres avait été l’une de ses plus grandes frayeurs. Pourtant, dans ce monde si difficile pour elle, la demoiselle avait rencontré des personnes bienveillantes qui ne la jugeaient nullement pour son handicap...Cela atténua un peu les douleurs de la jeune femme. Dans un petit sourire, le cœur de la couturière s’apaisa...Quand tout cela se terminera, elle irait voir ses parents et les serrait dans ses bras, rassurés de les voir indemnes. Son cœur était pur, ses pensées éclairées, mais parfois, la frayeur aiguisée tout ce qu’ils pouvaient.

Dans un oubli involontaire de sa part, la voilà en train maintenant dans une situation qui ne lui était pas inconnue. Décidément, elle collectionnait les situations cocasses. Par réflexe, elle laissa tomber son carnet de dessin, éparpillant ainsi ses créations sur le fin tapis qui recouvrait le sol marbré du palais. Empêchant ainsi une catastrophe d’avoir lieu, elle aida, avec un peu de difficulté, la personne à se relever, inspectant qu’elle allait bien. Dans son for intérieur, elle se dit qu’elle aurait peut-être dû entraîner son corps un peu plus. S’excusant avec rapidité, une fois la dame redressée, elle fit un petit geste de pardon de la tête et commença à ramasser ses dessins avec empressement. Si on la voyait ainsi salir le sol du palais avec ses papiers, que dirait-on d’elle ? La demoiselle se mit alors en route pour tout ramasser rapidement, mais fut interrompue par la douce voix de son interlocutrice. Elle qui voulait être discrète pour ne pas se faire remarquer, voilà que la jeune femme venait l’aider avec gentillesse. Lisbeth pencha un peu la tête, légèrement touchée par tant de douceur et écouta les propos de la dame. Elle aussi était donc dans la lune ? Elle se sentit un peu rassurée de savoir qu’elle n’était pas la seule ainsi. Le destin était quand même extraordinaire.

Elle hocha la tête en souriant à la jeune femme, la remerciant d’un nouveau hochement de tête et continua a ramasser ses esquisses en charmante compagnie. Puis soudain, elle entendit la femme s’exclamait sur l’un de ses brouillons. Redressant la tête, elle remarqua alors que le dessin qu’elle tenait représentait Charles d’Orléans et rougissant un peu, cacha son visage derrière ses feuilles, fuyant un peu le regard de la dame. Les secondes passèrent et sa curiosité prit le dessus. Elle sortit son petit carnet et tourna la page pour commencer à écrire de sa belle plume. Une fois terminée, la jeune femme tendit nerveusement son carnet pour lui montrer ce qu’elle avait écrit, espérant que la jeune femme ne la juge pas trop.


- J’ai rencontré le Duc d’Orléans lors d’une sortie dans cette ville que je ne connaissais pas...Il a été vraiment très gentil avec moi et m'a même proposé de m’apprendre à broder ! Messire est votre frère ?

La demoiselle, insouciante, ramena son carnet vers elle et le referma avant de chercher dans son tas de feuilles un nouveau croquis. Elle chercha longuement et finit par trouver ce qu’elle cherchait. Lisbeth a donc tendu à la jeune femme une feuille, coloriée cette fois-ci, représentant la fille du Duc entourée de papillon et de lumière. Elle sortit un autre croquis où le Duc tenait sa petite chérie dans ses bras et reprit son carnet pour se remettre à écrire avec joie. Le tendant de nouveau à la dame, un léger sourire heureux sur le visage.

- J’ai également immortalisé la complicité du Duc d’Orléans avec son adorable fille, Iris. Tel un rayon de soleil, je ne pouvais pas reproduire cet amour si pur...J’ai l’habitude de reproduire les portraits des personnes que je croise, immortalisant ainsi leurs visages...Leurs complicités me rappellent celle que j’ai avec mes parents…

Elle sourit un peu tristement en parlant de ses parents. Depuis plusieurs jours, maintenant, elle n’avait pas été les voir...Ils lui manquent terriblement. Elle ramassa les dernières feuilles qui traînaient et resta ainsi un moment, regardant le visage de la jeune femme si épanouie et heureuse. Qui aurait pu croire qu’un croquis pourrait rendre si heureux quelqu’un ? C’était ça, le pouvoir du dessin, pouvoir exprimer diverses émotions capables d’émouvoir n’importe qui. Même si cela n’était pas sa passion première, elle adorait dessiner et encore plus reproduire ce qu’elle voyait. Elle prit alors conscience qu’elle n’avait pas demander comment aller la dame et dans un sourire un peu gêné, se dépêcha de gribouiller ce qu’elle voulait dire et le tendit à la jeune femme.

- J’ai manqué à mes manières. Est-ce que vous allez bien ? Vous n’êtes pas blessé ?

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Dim 11 Juil - 15:43
La destin n'est pas si anodin
Le portrait était si beau qu’elle s’arrêta pour le contempler, émerveillée, émue et presque envieuse qu’il ne lui appartienne pas. Sa famille est tout ce qu’elle a de plus chère. Maintenant qu’elle est tant réduite après de nombreuses morts, elle la chérie d’autant plus. Voir ce genre de dessins représentant ses êtres aimés, c’est un bonheur indéfinissable.

Lorsque Diane quitta du regard le portrait de Charles, l’attitude de sa créatrice l’a surprise : rougissante, tentant tant bien que mal de masquer sa gêne derrière certains de ses croquis qu’elle avait eu le temps de rassembler. La dame d’Orléans ne pensait pas que la féliciter de la sorte provoquerait une quelconque gêne. Cette femme avait de quoi être fière du talent que Dieu lui avait donné. Elle avait eu l’occasion de presque tirer une larme à la physicienne tant elle avait excellé dans son art…

- Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous mettre dans une position délicate, vos dessins sont personnels et ne me regardent pas…

Finalement, la jeune femme s’adressa à la dame d’Orléans à l’aide de son écriture sur un carnet. Curieuse manière de communiquer, mais elle n’en fit aucun commentaire. Il y avait sans doute une excellente raison pour qu’elle ne soit pas capable de parler, ou qu’elle ne le désire pas. Lorsqu’elle eut terminer d’écrire son discours, elle lui tendit avec nervosité le carnet. Pleine de douceur et de tendresse face à cette attitude, Diane prit à deux main le recueil des pensées de cette femme. Elle lui décrivait sa rencontre avec son frère.

- Le Duc d’Orléans est bien mon cher frère. Je ne suis pas surprise qu’il vous ait proposé de vous enseigner l’art de la broderie. Il est très doué avec toutes sortes d’aiguilles et de fils. Et je ne dis pas cela parce que c’est mon frère et que je l’aime ! Répondit-elle, amusée et des étoiles plein les yeux.

La jeune femme sembla activement rechercher un nouveau croquis et lorsqu’elle le trouva, elle le présenta à la physicienne. Il plongea alors cette dernière dans un silence lourd d’émotions. Et comme cela n’était pas assez pour peut-être la faire craquer, s’en suivit un autre, tout aussi beau, tout aussi plein d’amour, d’admiration, de joie. Il était tout simplement impossible pour Diane de faire le moindre commentaire, ou bien alors ses émotions prendraient le dessus et peut-être aura-t-elle quelques larmes qu’elle ne pourrait plus contenir. La représentation était si fidèle que la dame d’Orléans pouvait s’imaginer la scène en vrai, les éclats de rire, les mots doux et les petites papouilles pleine de tendresse. Charles et Iris étaient toute sa vie. Son cœur débordait de joie en constatant que sur Terre, Dieu avait placé une mortelle dotée de la capacité de si bien mettre sur papier cet amour.

Fort heureusement, elle n’eut pas à commenter ce qu’elle voyait. Il lui fallait à nouveau lire les pensées sur le carnet de l’artiste, ce qui lui permit de retrouver un certain calme, de prendre des inspirations et de réguler ses émotions qui commençaient à vouloir se bousculer aux bords de ses yeux. Lorsqu’elle releva ses prunelles du papier pour regarder l’autrice, une certaine mélancolie avait envahi son expression. Mais elle ne se laissa pas abattre et dans un sursaut d’énergie, elle décrivit son inquiétude sur le papier. La physicienne se racla la gorge et la rassura d’un sourire solaire :

- Je vais très bien, n’ayez crainte. Vous aurez à jamais marqué cette journée non pas par cette petite bousculade, mais bien par vos talents. C’est absolument magnifique. Je ne trouve pas les mots pour décrire l’exactitude de ces représentations… Merci d’être intervenue dans ma journée, sincèrement. Je ne connais pas votre nom, pardonnez-moi… Quant à moi, comme vous l’aurez compris, étant la sœur du Duc d’Orléans, je me nomme Diane d’Orléans.
Lisbeth Corey

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Mar 13 Juil - 17:00


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

La demoiselle n’aimait pas forcément parler aux gens, ceux-ci ayant l’habitude de la juger à cause de son incapacité à parler en public. Pourtant, au fond d’elle, la jeune femme ne voulait qu’une chose, avoir la possibilité de parler comme tout le monde, montrer autrement ses émotions et ses pensées. Malheureusement, à l’heure actuelle, elle n’en avait point la possibilité, et cela, la peiné énormément. Dans un souvenir lointain, elle se rappelait qu’enfant, elle était une jeune femme pleine de vie, des sourires à foison et une énergie vraiment contagieuse. Maintenant, elle préférait se terrer dans son petit monde, s’adaptant comme il faut à la société et essayant le moins du monde de parler, évitant ainsi un possible malaise. Tout cela n’était que pensé, car en réalité, Lisbeth aimait parler, montrer ses dessins et ses créations. Tout cela n’était qu’un rêve éphémère, car la réalité la rattrapait bien vite. Dans ce couloir, elle avait percutée par mégarde une jeune femme qui était, comme elle, dans les nuages. À cette pensée, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire légèrement, elle n’était pas la seule à rapidement se retrouver plonger dans des pensées qui la déconnecter de la réalité. Avec gentillesse, la jeune femme commença à l’aider, découvrant par la même occasion l’une de ses nombreuses passions, le dessin. Même si cela ne ressemblait pas aux dessins que certaines personnes étaient capables de faire avec de la peinture ou tout autre matière, Lisbeth n’avait jamais douté de son petit talent.

Durant leurs premiers échanges et en contemplant ses dessins, elle remarqua alors que la jeune femme était bien touchée par ces quelques croquis, mais surtout par ce portrait du Duc d’Orléans. En son for intérieur, elle comprit que cette personne était quelqu’un de très important pour elle, une personne qui n’était pas remplaçable. Elle commença alors à réfléchir, des questions par-ci, par-là, mais elle revint vite sur terre en se disant que cela ne la regardait pas. Après tout, elles ne se connaissaient même pas, alors pourquoi aurait-elle voulu se mêler de ce genre de choses ? Puis, comme si son interlocutrice avait lu dans ses pensées, la voilà maintenant en train de s’excuser pour sa curiosité. Redressant la tête, elle s’empressa de secouer la tête, montrant ainsi que cela ne la dérangeait pas. Maladroite un jour, maladroit toujours. Elle avait, décidément, du mal à parler avec autrui, c’était un fait bien visible. Prenant son carnet, elle gribouilla rapidement quelques choses pour rassurer la jeune femme qui avait l’air bien mal à l’aise avec sa remarque maladroite.

- Veuillez m’excuser Madame...Je ne voulais nullement sous-entendre cela...Vos compliments ne m’ont nullement mise mal à l’aise...C’est une façon pour moi de me protéger..Je suis fière de mes dessins, mais je n’ai pas assez de confiance en moi pour les exhibitioner ainsi...Je vous remercie pour votre bienveillance...Je suis heureuse que mon croquis vous plaise.

Elle afficha alors un petit sourire timide. Au douce parole de la dame, Lisbeth fait un “oh” avec ses lèvres et sourit. À bien y regarder, il est vrai qu’il y a une certaine ressemblance entre ces deux personnes. Rigolant en silence, elle sourit en trouvant leurs liens vraiment adorables. Si on pouvait douter de leurs liens, l’amour que la jeune dame avait pour son frère était bien réel et elle ne put s’empêcher d’élargir son sourire. Son lien avec son cher frère lui rappelait celui de sa famille, ce lien est bien plus précieux que n’importe lequel. Que ce soit amitié ou amour, le lien de famille restera à jamais le plus profond et le plus important. La voir remplie d'étoiles dans ses petits yeux, eut un effet réconfortant pour la belle. Sa douceur était bien plus rayonnante que sa gentillesse. Aussi belle et lumineuse qu’une fleur éclairée par la lune, Lisbeth était touchée par tant de bonté.

Elle n’avait pas fait beaucoup de croquis de sa rencontre avec Charles d’Orléans, mais ceux qu’elle avait réalisés avec beaucoup de précision et d’admiration. Lisbeth se souvint encore de cette complicité entre la petite Iris et son père, la ramenant bien des années en arrière. D’ailleurs, à en voir le visage de son interlocutrice, la belle couturière en conclut qu’elle aussi, devait ressentir tout cet amour que la petite dessinatrice avait essayé de retranscrire. En regardant ses expressions, Lisbeth sentait que ces quelques dessins la touchaient personnellement. Elle sourit simplement en lui laissant le temps de se remettre de ses émotions. Décidément, la famille de Charles était adorable. Touchée par les mots de la jeune femme, elle retint alors son nom : Diane d’Orléans. Elle sentit une vague d’émotion la submerger et dans un petit moment de complicité hasardeux, elle écrivit dans son carnet.

- Je suis ravie de vous rencontrer Diane, je me prénomme Lisbeth et je suis la couturière en chef du château. Je suis honoré que mes petits talents de dessinatrice vous aient autant plu. Voir tant de bonheur et d’émotion sur votre visage me touche particulièrement. Je suis également heureuse d’avoir offert un peu de soleil dans la vie d’une personne aussi lumineuse que vous, Diane.

Elle réfléchit un instant et après avoir repris son carnet, elle ajouta un peu timidement. Sa tête légèrement penchée vers l’avant pour cacher sa gêne et prend le courage nécessaire pour lui demander d’un petit sourire.

- Est ce que vous seriez intéressé par un petit dessin de votre frère, Iris et vous-même ? Oh et est ce que vous voulez l’un de ses dessins en attendant ? Y en a-t-il un qui vous intéresserait ? Même si ce n’est pas du grand art, cela me ferait plaisir de vous en offrir un.

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Dim 25 Juil - 18:19
La destin n'est pas si anodin
En voulant la rassurer, Diane avait réussi à la gêner davantage. Les deux jeunes femmes se confondaient donc en excuses l’une envers l’autre, mais au final, aucun mal n’était à pardonner. De sa plume, l’artiste exprima sa fierté quant à ses dessins, mais également sa timidité à les montrer à autrui. Elle manquait bien visiblement d’assurance, ce qui ne faisait que renforcer l’aura de douceur que dégageaient les croquis qu’elle avait pu admirer en l’aidant à les ramasser. Cette femme dessinait sans prétention aucune, et pourtant, ce qu’elle créait avait le don d’atteindre le cœur de Diane, pourtant habituée à contempler des œuvres d’artistes contemporains connus et reconnus. La modestie se ressent dans l’art et c’est une qualité que la dame d’Orléans admire tout particulièrement.

- Votre modestie est touchante. Dit-elle tout bas en lisant ses paroles.

La jeune femme se présenta à son tour, décrivant alors son rôle à la cour. Il était vrai que Diane passait une bonne partie de sa vie au palais auprès de la reine Victoire, logique au vu de son rôle de médecin royal mais également de dame de compagnie. Pour autant, jamais elle n’avait connu l’identité de la couturière en chef du palais. Elle se sentait un peu honteuse, presque dédaigneuse. C’était un peu typique des gens de son rang de ne pas s’attarder sur ceux qui travaillent dans l’ombre et rendent confortable la vie de ceux dans la lumière. La seule différence entre ces gens et Diane étant qu’elle se rendait bien compte de son erreur. On ne trouvait pas de personnalités incroyables que dans les rangs de la haute noblesse. Parmi des milieux plus modestes et moins mis en avant dans cette société, se cachent des trésors de talents. Et aujourd’hui encore, elle en eut la preuve.

- Je suis toute aussi ravie de vous rencontrer Lisbeth, quel gâchis que cela ne se soit pas fait plus tôt. Vous êtes vraiment une personne remarquable, je devrai faire plus attention à mon environnement à l’avenir, qui sait, peut-être que je passe à côté de belles personnes chaque jour sans même m’en douter.

Et toutes les deux s’échangèrent des sourires de sincérité. Certes les paroles étaient bien tournées, comme on peut l’imaginer dans la bouche de deux personnes entourant Sa Majesté. Néanmoins, nul  doute qu’elles étaient bien loin de représenter l’hypocrisie habituelle de la cour, avec ses métaphores et ses longues tirades cachant bien souvent des phrases à double sens et des joutes verbales. Les deux jeunes femmes parlaient en toute franchise et cela était très plaisant. Cet échange  eut pour effet d’embellir la journée de la dame d’Orléans, qui avait bien du mal à supporter tous les mensonges que l’on peut trouver à la cour.

Puis, Lisbeth perdit de nouveau en assurance en se concentrant sur son carnet. Qu’avait-elle dit encore pour ainsi la gêner ? Qu’avait-elle fait ? Elle eut rapidement la réponse à ses interrogations en découvrant, avec beaucoup de plaisir, la proposition de la couturière. Excitée par la proposition de la demoiselle, elle répondit aussitôt :

- Si je suis intéressée ? Rien ne m’enchanterait plus que de pouvoir contempler l’une de vos œuvres, tout particulièrement dessinée pour mon bon plaisir. Je ne me permettrai pas de vous dépouiller de l’un de vos dessins que j’ai pu admirer. Aussi réussis soient-ils, vous les avez dessiné dans un but précis, je ne puis en accepter un. J’attendrai patiemment que vous ayez représenté ma petite famille et puis je vous rémunérerai, cela va de soit. Coupant court à une éventuelle gêne de sa part, elle enchaîna d'un air déterminé : C’est bien normal, vous ne pouvez pas user de votre temps consacré à vos travaux de couture, simplement pour me faire plaisir. Tout travail mérité salaire.
Lisbeth Corey

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Mer 28 Juil - 0:42


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Lisbeth n'avait clairement pas la prétention de se faire appeler artiste. Comparé à ce que font les vraies personnes dotées de ce talent qui est le dessin et la peinture, la petite muette n’avait qu’un talent ordinaire, peaufiné avec le temps et l’énergie qu’elle avait mit dedans. Elle admirait toutes les personnes qui pouvaient créer des tableaux si beaux et remplis d’émotion. Enfin, elle pouvait aussi se défendre avec ses croquis de robe, bien évidemment, mais elle ne s’en vantait pas non plus, préférant la discrétion. Un petit sourire aux lèvres, elle regardait la dame en face d’elle avec douceur et gentillesse, étant face à face avec elle, Lisbeth se sentait vraiment bien, à l’aise et en sécurité. Dans son cœur, elle imaginait parfaitement cette personne descendue du ciel avec une paire d'aile aussi blanches que la neige et aussi chaleureuse qu’une étreinte maternelle. Leurs échanges étaient naturels et sans ambiguïté, cela faisait du bien d’avoir un peu de douceur dans ce monde de brute. En regardant timidement la sœur de Charles admirait ses croquis et dire tant de bien, son coeur se sentit allégé. Il est vrai qu’elle montrait parfois ses créations aux personnes qu’elle rencontrait et qui seraient intéressées, mais cela n’est pas réellement dans ses gestes du quotidien... Devrait-elle arrêter de montrer ainsi ses créations ? À part cela, Lisbeth est plutôt vide, c’est ce qui lui permet de rester un peu sociale envers les autres.

Diane d’Orléans lui dit alors avec la même gentillesse qu’elle était heureuse de la rencontrer et qu’elle devrait faire plus attention pour pouvoir découvrir de belles personnes... Cette petite couturière était donc une belle personne ? Inconsciemment, ses paroles la touchaient plus qu’elle ne l’aurait pensé et elle se surprit à avoir les larmes aux yeux. C’était bien la première fois qu’on lui disait qu’elle était une belle personne, c’était comme un cadeau qu’on lui offrait avant l’heure. Souriant alors grandement, elle essuya rapidement la larme qui voulait couler et hocha alors la tête, vraiment ravie. Il est dit que pour les personnes ayant vécu des douleurs dans leurs vies, des paroles sincères pouvaient avoir un impact important sur l’esprit d’une personne. Elle prit alors son carnet et écrivit un peu en tremblant sous l’émotion.

- Je vous remercie... Vos mots m'ont touchée en plein cœur... Vous êtes la première à me dire que je suis une belle personne... Serez-vous un ange envoyé par le Seigneur ?

Oh non ! La voilà qui venait de dire quelque chose qui lui était passé par la tête. Mais en regardant cette dame si chaleureuse, comment ne pas la prendre pour un ange descendu des cieux ? De son point de vue, elle pouvait voir autour de la dame une aura aussi blanche que les flocons de neige. Elle devint soudainement rouge et se cacha le visage derrière ses feuilles, ne sachant pas où se mettre... Pour une première rencontre, on peut dire qu’elle fait fort la petite Lisbeth. Est-ce qu’elle allait la prendre pour une folle ou pire ? Au fond d’elle, la couturière n’y pensait pas une seule seconde. Après leurs premiers échanges, elle le sentait au fond d’elle, qu’elle ne la jugerait pas. Cependant, dans la société actuelle, dire ce genre de chose pouvait être mal interprété, et même se retourner contre la personne. À cette idée, un petit frisson discret lui traversa la nuque.

Tout s'enchaîne si vite entre elles, pour le plus grand bonheur de Lisbeth. Voir les expressions se déverser sur son visage rendait la brune bien plus heureuse qu’elle ne l’aurait pas imaginée. Est-ce que c’était ce que ressentait aussi Fay lorsqu’elle parle ? Tant de candeur était vraiment rafraîchissante et adorable. Pour la première fois depuis sa meilleure amie, Lisbeth avait envie de parler de tout avec Diane, de se confier et de libérer ses émotions les plus tristes... Mais elle ne le pouvait pas et se retiendrait. Ce n’était pas dans les mœurs et malgré tout, elle n’avait pas la confirmation qu’elle le voudrait. Après lui avoir proposé de la dessiner, son frère, l’adorable Iris et la dame fraîchement rencontrée, elle n’eut pas le temps de terminer de remettre ses dessins prêts d’elle qu’elle vit l’excitation de celle-ci dans son regard si profond. À la voir ainsi, elle devait vraiment être heureuse de cette proposition.

Aux paroles de la jeune femme, Lisbeth perdit un peu son sourire et pencha la tête. Pourquoi lui proposait-elle de la payer pour faire ce dessin ? Elle n’avait pas besoin de cet argent... Elle voulait simplement rendre heureux son entourage et voir les sourires égayer leurs visages. Secouant la tête, elle reprit son carnet et essaya d’écrire quelque chose, du moins expliquer ce qu’elle ressentait dans son cœur.

- Mais Dame Diane, je n’ai pas besoin que vous me payiez ! Cela ne me ferait tellement pas plaisir de pouvoir vous voir tous les trois arboré un sourire aussi lumineux que le lien qui vous unit...J’aime représenter les choses qui sont, à mes yeux, importants...Et à voir le lien qui vous rassemble tous les trois, ce serait un honneur que de vous en faire cadeau….

Elle ne savait pas si ce qu’elle venait de dire pourrait blesser son interlocutrice. Alors assez rapidement, elle reprit son carnet et se mit à écrire dessus assez vite pour ne pas amener un malentendu.

- Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas une experte...J’aime prendre du temps à dessiner ce qui m’entoure. Je connais l’importance des liens familiaux, alors pouvoir vous aidez à garder prêt de vous ceux que vous aimez, cela serait ma plus grande récompense. Si vous voulez absolument me donner une récompense, alors je veux simplement que vous souriiez. Cela, vous convient-il ?

Elle sourit alors de toutes ses dents, rigolant un peu en penchant légèrement la tête et rangeant finalement ses dessins dans son petit sac. Elle était de nature assez pure et bienveillante, ne trouvant aucun réconfort à gagner de l’argent sur une chose qui pourrait rendre heureuse une famille. Si cela permettait à Diane de ressentir les mêmes émotions que tout à l’heure et qu’elle puisse garder ce cadeau près de son cœur, alors cela irait parfaitement à Lisbeth. Après tout, elle n’était pas une femme très difficile à satisfaire.

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Jeu 29 Juil - 19:07
La destin n'est pas si anodin
C’était l’escalade des bons sentiments et des jolis compliments. La demoiselle compara la dame d’Orléans à un ange descendu du ciel, ce qui ne manqua pas de la faire sourire et de donner à ses joues une ravissante teinte rosée. La tendresse et la naïveté de sa remarque amena son auteure à regretter aussitôt ses mots. Cela se voyait comme le nez au milieu du visage. Diane quant à elle, y voyait la spontanéité de l’émotion, la joie d’un lien qui naît et que l’on souhaite chérir. Aussi, pour ne pas lui montrer la candeur de ses propos, elle décida de lui répondre, tout en lui rappelant sa simple condition de mortelle.

- Comme j’aimerais que notre Seigneur m’accorde autant d’attention pour devenir l’un de Ses anges ! Mais je ne suis qu’une mortelle voulant vivre dans Son amour et voulant obtenir Son pardon pour mes pêchés.

L’idée que la dame d’Orléans lui donne un salaire pour son œuvre ne semblait pas satisfaire la demoiselle qui le lui fit savoir rapidement. Jamais dans sa proposition elle n’avait envisagé son œuvre comme l’objet d’une transaction, à laquelle on met un terme en donnant son pesant en pièces. Son œuvre était un cadeau, pas une vente. Diane comprenait sans peine qu’elle puisse l’avoir presque vexée de lui avoir annoncé désirer la payer pour sa toile. Néanmoins, elle pensait sincèrement que son talent méritait un salaire et la proposition de la demoiselle ne lui était pas suffisante. Un simple sourire ne suffirait pas à lui montrer à quel point le portrait de famille lui apporterait du bonheur. Elle le verrait tous les jours, tandis que son sourire s’effacerait lentement, perdrait en intensité dans sa mémoire, pour finalement disparaître parmi bien des souvenirs et autres pensées.

- Navrée, mais il m’est impossible de vous promettre seulement de sourire. Nous trouverons certainement un accord pour être toutes les deux contentées par l’issue de cette affaire !

Elle poussa davantage la réflexion. La couturière du palais de Sa Majesté avait donc évoqué avoir déjà rencontré son frère. Ne serait-il pas normal de l’inviter pour qu’elle dévoile aux Orléans son travail ? Sans doute serait-elle impressionnée de venir au domaine, de leur faire face et, seulement avec des notes, de leur permettre de découvrir le portrait de famille. Sans aucune peine, Diane imaginait que cette proposition pourrait s’avérer impressionnante. Elle devinait très facilement à son comportement durant leurs échanges qu’elle était sensible et timide, ne sachant pas se mettre en avant. Il fallait trouver un moyen autre de la faire venir au domaine de son frère le Duc.

- Que diriez-vous de nous rejoindre, disons, pour un déjeuner et une après-midi chez mon frère ? Vous auriez tout le loisir de nous présenter votre ouvrage. Je sais d’avance que je serai charmée, mais également que mon frère admirera votre œuvre. Et quant à ma nièce, nul doute qu’elle verra là une occasion de s’amuser. Nous serions alors entre nous, en petit comité.

La physicienne avait adopté un ton rassurant, bienveillant. Mais cela serait-il suffisant ? La suite des arguments vinrent tout seuls :

- Vous m’avez bien dit que mon frère vous a proposé de vous initier à la broderie ? Ce serait là l’occasion idéale d’en discuter, sans toute l’agitation de la cour.

Diane ressentit un léger malaise en ayant ainsi parlé si rapidement. Elle n’avait pas fait assez attention aux mots employés. En effet, son interlocutrice ne discutait pas, elle écrivait. Voulant rapidement corriger le tir et ne pas l’embarrasser quant à sa manière de s’exprimer, elle ajouta :

- Je veux dire, vous auriez le temps de vous munir de votre plume pour partager avec nous les secrets de votre portrait, mais également pour demander à mon frère ses secrets en matière de broderies.
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Sam 7 Aoû - 2:11


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Lisbeth était honnête et disait avec facilité ce qu’elle pensait. Enfin, cela dépendait de la personne en face d’elle. Actuellement, en regardant la jeune femme, Lisbeth avait l’impression d’être devant un ange. Tout chez son interlocutrice lui faisait penser à cela. Son aura, son sourire et ses expressions sincères, la jeune couturière se sentait indéniablement à l’aise. Est-ce que cela était normal de trouver une jeune femme aussi belle et gentille ? Dans ce monde où le statut social était important ? Lisbeth eut un petit sourire gêné, est-ce qu'elle allait la trouver étrange ou bien serait-elle touchée par tant de gentillesse venant d’une inconnue. Depuis ses mésaventures, la jeune femme avait perdu cette confiance en elle qui la caractérisait tellement. Aussi douce qu’un chaton, elle se sentait réellement à l’aise avec elle. Un peu réservée, elle n’osait la regarder dans les yeux, elle ne voulait pas que cette nouvelle rencontre soit mal à l'aise avec ses propos. Ce qui l’étonna, ce sont les paroles qui suivirent. Elle aussi croyait fermement au Seigneur. Humaine ? Tout le monde l’est, simplement, la personne pouvait définir si elle était une bonne ou une mauvaise personne. Cependant, une chose la perturba légèrement. Diane parlait de pêcher ? Quel genre de péché aurait-elle pu avoir fait pour ne pas croire qu’elle était un ange ? Interloquer, elle prit son carnet et se dépêcha de noter quelques choses, des paroles qui lui venait du fond du cœur.

- Le Seigneur voit la qualité et les défauts de ses enfants. Beaucoup peuvent juger la vie des autres, mais lui, il nous aime plus que tout. Cela peut paraître étrange, mais, même si vous avez fait des péchés, je vous trouve douce et bienveillante ma Dame.

Elle laissa apparaître un petit sourire bienveillant, elle referma son carnet et le serra contre elle. Elle avait l’habitude de parler aux dames se trouvant dans le palais, mais généralement, cela n’allait pas plus loin que des salutations et des demandes de réparation de vêtement. Elle ne voulait pas apporter une mauvaise ambiance suite à sa demande. Lisbeth ne souhaitait pas la faire payer, car pour elle, ses talents n’étaient pas à la hauteur d’une telle peine. Adorant dessiner, elle ne voulait en aucun cas lui faire débourser un seul centime. Malheureusement, en regardant le visage de cette Dame, Lisbeth se sentit honteuse. Est ce qu’elle lui avait fait du mal avec ses propos ? Ce n’était nullement son attention. Baissant la tête, Lisbeth se mordit la lèvre et hocha la tête et écouta ses paroles avec attention. Trouver un accord ? Mais elle ne voulait pas ! Réfléchissant un moment, elle essaya de trouver une réponse adéquate et redressa le regard, comprenant dans son regard qu’elle ne pourrait pas négocier un quelconque refus. Un soupir intérieur, puis elle finit par afficher un petit sourire timide. Si elle le voulait tellement, comment pourrait-elle aller contre sa volonté ?

- D...D’accord Dame Diane...Si vous insistez, je ne peux vous faire changer d’avis…

Elle ne savait pas où se mettre, faire payer une noble pour son travail quelque peu rudimentaire n'était pas dans son comportement. Préférant offrir et voir le sourire et la joie de vivre dans les yeux des personnes qui reçoivent ses présents. Un léger silence s’installa entre les deux dames du palais et Lisbeth regarda le sol, le trouvant très attirant tout à coup. Que pourrait-elle dire d’autres face à ce refus si catégorique, elle ne pouvait que l’accepter ?

Ce silence se brisa rapidement après la proposition de Diane. Se rendre au domaine de son frère ? Est-ce qu’elle pouvait seulement se le permettre ? Réfléchissant, elle trouvait cette proposition vraiment intéressante et se surprit à laisser un large sourire lumineux s’afficher sur son visage précédemment triste. Elle n’était jamais allée chez un noble, devait-elle confectionner une nouvelle tenue ? Et si cela faisait trop ? La voilà perdue dans des pensées éparses face à cette proposition. L’idée de revoir Charles et Iris la comblait de joie. En tant que noble, il devait avoir tellement de choses à faire, est ce qu’ils auraient le temps de la recevoir ?

Toute heureuse, Lisbeth hocha la tête et écouta la suite avec attention. Elle n’avait pas tort, l’agitation de la cour n’était pas spécialement agréable et permissive. De plus, elle avait tellement de questions à lui poser, sur la broderie, mais aussi sur ses sources d’inspiration. Sa mère le lui avait dit un nombre incalculable de fois. Si elle avait l'occasion de se former grâce à l’expérience d’autrui, alors elle devait saisir cette opportunité. Après un moment d’hésitation, Lisbeth prit son carnet et écrivit avec beaucoup d’ardeur, le présentant à son interlocutrice.

- Je serais vraiment honoré de pouvoir passer un peu de temps avec vous, Messire Charles et la petite Iris. J’aimerais beaucoup dessiner avec elle et en apprendre plus sur les talents du Duc ! Je n’ai jamais été à un noble avant, j’espère être à la hauteur de vos attentes, mais je suis tellement impatiente !

Reprenant son carnet, elle mordilla le bout de son crayon et réfléchit à la suite, essayant de calmer un peu son impatience pour ne pas dire des propos déplacés. Cette opportunité était vraiment la bienvenue, elle qui avait soif d’apprendre et de découverte, elle allait être servie !

- J’aimerais aussi remercier le Duc pour sa gentillesse et son aide ce jour-là...Sans lui, cela m’aurait été difficile de terminer ma tenue. Je n’ai jamais eu cette opportunité avant. À cause de mon handicap...Je suis tellement contente !

Retenant ses larmes de joie, elle se redressa alors et tendit sa main à la Dame en face d’elle, lui permettant ainsi de se relever plus facilement. Une fois fait, elle regarda à droite et à gauche et lui montra son carnet avec ses nouvelles paroles.

- Je devais aller dans les jardins pour dessiner, mais j’aimerais énormément vous montrer mon atelier. Est ce que cela vous plairait de voir ma passion principale ? C’est peut-être soudain...

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Dim 15 Aoû - 10:00
La destin n'est pas si anodin
La jeune femme ne tarissait pas d’éloge à l’égard de la dame d’Orléans. Elle percevait en elle, avec beaucoup de facilité toute sa douceur, sa tendresse et sa bonté. Évidemment, cela réchauffa le cœur de la physicienne. Ses paroles quant au Seigneur, à propos de Son pouvoir pour voir ce qui est bon dans l’âme de Ses fidèles, eurent pour effet de la rassurer. Sans en être au point de vouloir se flageller pour expier ses tords, Diane se pensait toujours une femme baignant dans le pêché et ayant bien des fautes à se faire pardonner : après tout, elle osait voler le travail d’un homme, n’avait toujours pas pris d’époux ni accompli son devoir de femme en mettant au monde des enfants. Et puis, elle connaissait bien des secrets sombres auxquels la jeune Lisbeth n’avait probablement pas accès : les créatures peuplent la France… Une désagréable sensation lui donna des frissons et elle préféra balayer toutes ces pensées négatives pour se concentrer sur l’instant présent et leur conversation.

La proposition de Diane permis aux deux femmes de trouver un terrain d’entente : avec excitation et joie, la couturière du palais accepta son invitation à Orléans. Lorsque l’on négocie finement, les choses aboutissent toujours au dénouement que l’on désire. A quoi cela servirait de forcer autrui, lorsque l’on peut se contenter d’une offre alléchante et surtout d’un bon moment de convivialité ? La physicienne était donc ravie de son petit tour de passe-passe et s’imaginait déjà écrire à son frère pour le tenir informer de la petite journée qu’elle venait de prévoir en compagnie de Lisbeth. Elle songeait déjà aux éclats de rire de sa nièce qui ne manqueraient pas de sonner comme une douce mélodie à ses oreilles.

- Parfait Lisbeth, vous ne pouviez pas davantage me satisfaire ! Et ne vous inquiétez pas pour l’étiquette, les conventions ou les attentes que nous pourrions avoir. Nous souhaiterons vous voir au naturel et profiter de vos talents et de votre gentillesse tout simplement. Nous passerons un délicieux moment en toute simplicité, n’est-ce pas le plus important ?

La demoiselle reprit son carnet pour finalement exprimer son désir de remercier le Duc pour son aide. Et puis, elle évoqua également ce qu’elle nommait elle-même comme un handicap. Avec un petit pincement au cœur, Diane posa un regard peiné sur sa nouvelle amie couturière. Cette dernière était submergée par bien des émotions, qu’elle parvint tout de même à ne pas laisser s’écouler le long de ses joues. Ne souhaitant pas lui provoquer plus d’embarras, la physicienne s’abstint de poser une paume chaude et amicale sur l’avant-bras de la demoiselle. Elle savait fort bien que ce genre de geste, très réconfortant, avait également le don de pousser les sentiments à finalement exploser sans retenue.

En reprenant ses esprits, la couturière proposa une visite de son atelier à la physicienne. Le lieu où sa magie opérait, où les tissus se rencontraient pour former de sublimes toilettes. L’antre des perles, des plumes et des dentelles. Comme beaucoup de femmes de son rang, et parce que son frère avait des doigts expérimentés pour créer de belles tenues, Diane avait l’habitude d’admirer des belles robes et de s’en émerveiller. En enroulant son bras autour de celui de Lisbeth, la dame d’Orléans accepta bien volontiers de découvrir le lieu où la demoiselle passait le plus clair de son temps.

- Je vous en prie, faites-moi visiter votre atelier ! J’aime découvrir l’envers du décor d’un métier, je trouve cela fascinant. Et très souvent, cela en dit long sur la personnalité des artisans. J’imagine une pièce remplie d’étoffes, de soie, de dentelles, et surtout de croquis, d’idées foisonnantes. Un lieu baigné de lumière du jour pour choisir au mieux les couleurs afin qu’elles se marient entre elles à la perfection. Voyons si j’ai tord !

Et d’un pas très enjoué, accompagné d’un petit gloussement, elle encouragea sa nouvelle amie à la mener jusqu’à son antre. A aucun moment elle ne se demanda si la soudaine proximité entre elles deux pouvaient être une source d’embarras pour la couturière, d’un rang inférieur. La dame d’Orléans ne se posait que très rarement ce genre de questions, n’ayant aucune honte à afficher publiquement ses amitiés, même avec des personnes de plus basse noblesse qu’elle. C’était avant tout un acte de tendresse assumé, tout simplement.
Lisbeth Corey

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Sam 28 Aoû - 20:59


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Cela ne faisait qu’une heure que la couturière était sorti de son antre pour aller dans le jardin. Se perdant dans ce labyrinthe appelé château, la jeune femme avait fini par rencontrée la sœur du Duc, Diane d’Orléans. Au début, un peu gênée, elle ne voulait pas embêter la jeune femme de sa présence, mais petit à petit, un lien infime se dessina entre les deux femmes, offrant un moment amical pour la couturière en chef. Malgré ses talents certains pour le dessin, elle ne se laissait pas pour autant aller devant tant de compliment, son talent ne lui était pas venu par hasard, elle avait longuement pratiqué. Ne pouvant pas facilement parler devant les gens, la demoiselle avait fini par se laisser bercer par des paroles écrites, sans émotions pour retranscrire sa voix. Malgré les essais de la blonde en face d’elle, Lisbeth refusait catégoriquement de faire payer ses œuvres encore débutant. Ne se doutant pas du coup de passe-passe de son interlocutrice, Lisbeth accepta avec joie la proposition, sans voir derrière le vrai but de cette démarche. Innocence, la jeune couturière ne voyait rien de mal à accepter cette proposition si alléchante. Pauvre enfant, un jour ce trait de caractère t’apportera des problèmes. Souriante et ses yeux exprimant cette gratitude qu’elle ne pouvait exprimer à l’oral, Lisbeth fixait Diane avec une expression bien innocente et enfantine. A toujours fuir les contacts sociaux, on finit toujours par rencontrer des personnes aux pensées et aux agissements bienveillants. Tout n’était pas que noir ou blanc, il y avait parfois des moments neutres et actuellement, s’en était un.

Aux paroles de la soeur du Duc, Lisbeth hocha la tête et pencha un peu la tête. L’étiquette ? Le protocole ? Mais n’était-ce pas ce qui faisait la société actuelle ? Que ce soit dans le privé ou dans le public, ne fallait-il pas garder un comportement irréprochable ? Perplexe, Lisbeth ne comprenait pas vraiment pourquoi elle lui proposait ce genre de chose, est ce que cela irait si elle faisait comme elle venait de dire ? Au naturelle ? Lisbeth n’était pas vraiment sûre de ce que pouvait être le naturelle... Est ce que fuir et se cacher était une bonne chose ? Secouant la tête devant cette pensée, elle essayait de la cacher bien loin dans son esprit. Ce n’était clairement pas le moment de penser à ce genre d'anecdotes bien sinistre. Reprenant le cours de la conversation, Lisbeth réfléchit un moment et s’empressa de répondre à la jeune femme.

-  Eh bien pourquoi pas ! Même si je ne suis pas très sociable, je ferai de mon mieux ! Je pourrais apporter un petit gâteau pour accompagner le thé ! Oh et aussi un petit cadeau pour Dame Iris ! Elle m’a beaucoup aidé la dernière fois ! Je serais honoré Dame Diane !

Penchant la tête légèrement en avant pour faire un remerciement de bonne manière, elle aida sa comparse à se relever et une fois sur pied, rangea finalement ses croquis et ramassa son sac. Le positionnant sur son épaule, la jeune couturière venait de proposer à la demoiselle de visiter son atelier... Est-ce qu’elle l’avait bien rangée ? C’était une question un peu tardive quand même... Non ? Ce n’était pas le moment de douter de son sens de l’organisation, après tout, cela faisait aussi partie de sa personnalité. Il est vrai qu’à part Fay, personne n’était déjà venu dans son atelier...Enfin si, les domestiques du château, mais personne d’autre. Cela la stressait un peu, est ce que la noble n’allait pas être choquée par le rangement de son atelier ?

Laissant la jeune femme se remettre de ses émotions et de s’épouseté sa robe, Lisbeth fut un peu surprise de sentir un bras être passé autour du sien et avec un rire de Diane, fit légérement frémir la couturière. Elle était tellement bienveillante et enjouée, c’était contagieux ! Elle se sentait vraiment à l’aise en compagnie de cette adorable personne. Souriant à ses propos, elle réfléchit un instant. Est-ce que son atelier ressemblait à cela ? C’était une bien bonne question, elle l’avait un peu rangée avant de partir...Enfin, ranger n’était peut-être pas le terme qu’on utiliserait pour Lisbeth. Se mettant alors en route en regardant dans toutes les directions pour retrouver son chemin, elle fut surprise de voir combien le retour était plus simple que l’aller. Avait-elle réussi à dompter ses couloirs interminables ? Elle aperçut au loin une porte de couleur marron avec des dorures dessus. Sur cette porte, les inscriptions “couturière en chef” y était inscrite. Prenant une grande inspiration, elle posa sa main sur le pommeau de celle-ci, sur le point d’ouvrir, elle se stoppa un instant et sortit son carnet pour écrire, relâchant le bras de la Dame pour écrire plus vite.

-  Je ne sais pas si mon atelier sera à la hauteur de vos attentes, mais c’est mon havre de paix. J’espère que vous serez indulgente quant à l’aspect particulier de ce lieu.

En gros, elle voulait dire qu’elle espérait que Diane ne lui en veuille pas devant le bazar qui pourrait se trouver derrière cette porte. Lorsqu’elle finit par l’ouvrir, une douce lumière les aveugla un moment. La vision s’adaptant à la luminosité, Lisbeth fit un signe à la noble Dame de rentrer et une fois fait, rentra à sa suite et referma la porte avant de se tourner et de jeter un rapide coup d'œil. Bon, c’était un peu plus potable qu’elle ne l’aurait imaginé. La pièce était plutôt spacieuse et possédait énormément de choses. D’un côté, se trouvait une grande fenêtre avec quelques plantes qu’elle avait fait pousser grâce à son pouvoir. On pouvait y voir un support avec une toile dessus à peine commencer, une sorte de morceau en bois sur le mur où étaient accrochés de multiples dessins. De l’autre côté, une grande étagère contenant de nombreux rouleaux de tissu, une échelle, devant permettant d'accéder à ses différents tissus. Au centre de la pièce, une table assez grande permettant de découper et de poser les morceaux de tissu assemblés ou non. Actuellement, sur cette table, il y avait de nombreux croquis et moodboard de tissu assemblés ensemble pour voir lequel irait le mieux. À côté de la table, une sorte de torse de mannequin cousu par ses soins et lui permettant d’y accrocher ses créations. Au sol, de nombreux morceaux de tissu avec quelques bobines par-ci par-là. Pour finir, un petit bureau se situé dans un coin, contenant livres et crayons, mais également des outils de couture basique. Elle prit alors son carnet pour commencer à noter et le tendit à la noble.

- Voilà, c’est ici que ma magie opère. Il y a encore une petite pièce cachée derrière ce rideau là-bas, mais je vous la montrerai plus tard. J’espère que mon atelier ne déçoit pas vos attentes. Désirez-vous boire quelque chose ? Ou alors vous sustenter d’un mets particulier ? J’ai des biscuits... Ou alors un gâteau que j’ai fait dans la cuisine…

Souriante, elle s’empressa d’aller libérer le petit canapé de ses montagnes de tissu. Les posant sur un tabouret, elle vérifie que tout était bien ordonné et lui propose de s'asseoir.



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Lun 30 Aoû - 16:19
La destin n'est pas si anodin
Les pupilles pleines d’excitation, la couturière du palais de Sa Majesté proposa d’apporter la gourmandise qui accompagnerait leur boisson lors de leur goûter. De même, elle s’imagina apporter un cadeau pour la petite Iris. Sans être une enfant pourrie gâtée, malgré l’amour débordant de son père et de sa tante, la fillette avait déjà tout ce dont elle pouvait rêver. Ce serait donc un challenge pour la demoiselle. Mais, à n’en point douter, sensible comme elle semblait l’être et attentive aux autres, elle trouverait un quelque chose qui provoquerait des éclats de joie de la part de l’héritière d’Orléans, mais aussi de sa famille, trop heureuse d’admirer la fillette si joyeuse.

Finalement, bras dessus, bras dessous, elles prirent la direction de l’atelier de Lisbeth. Au passage, elles croisèrent domestiques et autres nobles de la cour, à qui Diane adressa des sourires de politesse. Mais pas davantage, car elle tenait absolument à découvrir l’antre de sa toute nouvelle amie et à ne pas être interrompue. Curiosité ? Rêverie ? Un peu des deux, c’est certain ! Aura-t-elle tord dans ses descriptions imaginaires ? Le suspens prit fin. Les deux jeunes femmes faisaient dorénavant face à une lourde porte en bois sur laquelle était accrochée une petite pancarte indiquant l’atelier de Lisbeth. Cette dernière semblait un peu nerveuse. Peut-être n’avait-elle pas l’habitude d’inviter beaucoup de personnes à découvrir le lieu où opère sa magie ? Peut-être avait-elle peur que Diane perce l’un de ses secrets ? Fort heureusement, la physicienne était trop polie pour se permettre d’être une fouineuse.

Après lui avoir demandé de ne pas être trop indulgente dans ses attentes, la couturière permis au médecin d’entrer. Diane venait déjà de marquer un point : la pièce était baignée de lumière. Le soleil n’était pas occulté, ou très peu, si bien qu’elle dû plisser les yeux quelques instants afin de s’habituer à autant de luminosité d’un seul coup. Lisbeth referma la porte derrière elles, leur offrant alors une certaine intimité pour que la physicienne découvre son antre. Et elle n’était pas déçue du voyage ! Lisbeth était ce qu’on appelle « une touche à tout ». Dessins, toiles terminées ou non, croquis, tissus, étoffes, soieries, mannequin, crayons, peinture et même plantes ! On trouvait de tout dans son petit royaume et visiblement, tout ce qu’elle touchait était d’or. Même ses plantes semblaient vivre leur meilleure vie ici. La pièce était chaleureuse et réconfortante. Il y régnait la paix et l’amour du travail bien fait. L’odeur de peinture n’était pas entêtante, simplement plaisante. La passion se ressentait et Diane était émerveillée.

- Quel endroit charmant ! Comme j’aimerais pouvoir m’adonner à ma passion dans un atelier aussi agréable !

En l’occurrence, sa passion étant la médecine, elle la pratiquait de manière itinérante. Elle n’avait ni cabinet, ni bureau attitré. Elle se renseignait au coin d’une cheminée avec un livre, ou sur un rebord de fenêtre à la lumière du soleil. Elle pratiquait ses points de suture à l’extérieur comme à l’intérieur. Et ses consultations, elles avaient lieu là où son patient se trouvait, tout simplement. Jamais elle n’avait eu la prétention de se réserver une pièce rien qu’à elle, pour pratiquer sa médecine et même inviter les patients à venir sur place lui demander conseil. Diane avait plutôt l’habitude de pratiquer ici et là, de préparer ses décoctions, ses emplâtres et autres potions à l’abri des regards, loin de l’agitation, là où personne ne viendrait lui demander des comptes.

Lisbeth lui demanda alors son avis et la prévint qu’une petite pièce recelait encore de secrets qu’elle lui présenterait après. Évidemment, cela piqua la curiosité de la dame d’Orléans. Elle avait l’impression de s’être infiltrée dans les coulisses d’une pièce de théâtre et d’en découvrir tous les petits secrets. La couturière lui proposa également un rafraîchissement et même un goûté préparé par ses soin. Prise de gourmandise, Diane ne se laissa pas prier, des étoiles plein les yeux !

- Vous me gâtez Lisbeth ! Comment ne pas tomber en amour devant votre atelier ! Et vous me prenez pas les sentiments en me proposant un goûté… Je me laisse volontiers tenter !

Puis elle s’assit sur le petit canapé que sa nouvelle amie venait de débarrasser, afin qu’elle puisse prendre place dans la pièce. Son regard fit une nouvelle fois le tour du propriétaire et il s’arrêta sur l’espace secret qu’elle ne lui avait pas encore présenté, soudain prise de quelques remords et ne voulant pas la forcer à trop en dévoiler.

- Je me sens comme une petite souris qui se faufile partout et fouine. Ne vous sentez pas obligée de me dévoiler tous vos secrets surtout !
Lisbeth Corey

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Inventaire : Un sac avec dedans des cailloux et un gros livre contenant des fleurs et feuille sécher.
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Espèce : Humaine
Emploi : Responsable "couture" au palais
Pièces : 3203
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Lisbeth Corey
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Mar 28 Sep - 21:11


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Lisbeth n’était pas une couturière comme les autres, préférant rester dans l’ombre que dans la lumière, la demoiselle n’avait pas l’habitude d’amener quelqu’un dans son antre de création. Un peu gênée et la peur au ventre, la voilà maintenant devant la porte en bois de son atelier. Après un moment de silence et de grande inspiration, la jeune femme finit par ouvrir la dite porte et laisses ses yeux s’habituer doucement à la lueur du jour. Heureusement pour elle, Lisbeth avait un peu rangé, ce qui était bien rare. De peur de perdre ses affaires dans un rangement strict, elle se laissait aller à sa manière, préférant retrouver ses affaires dans un petit désordre. Il est vrai que si sa mère voyait cela, elle ne serait sûrement pas contente de voir tout ça, mais bon, n’étant pas là, Lisbeth était un peu plus sereine. Refermant derrière elle pour garder le calme du lieu, elle se retourna alors pour admirer de l’entrée son atelier et sourit. En dehors de chez elle, cet endroit était bien plus important pour elle qu’elle ne l’aurait cru. C’était un peu comme sa deuxième maison, passant énormément de temps dedans et laissant sa créativité se libérer sans regard extérieur. En dehors des domestiques, peu de personnes ont pu entrer dans la pièce, Lisbeth se sentait heureuse. Car même si elle ne la connaissait pas depuis très longtemps, elle sentait la bienveillance et la douceur émaner de Diane. En la regardant bien, elle remarquait quelques similitudes avec son frère, Charles d’Orléans.

Se rapprochant de la demoiselle de compagnie, Lisbeth fut surprise de voir cet éclat dans les yeux de Diane. La couturière laissa sa nouvelle invitée admirer chaque petit espace, ayant un peu honte de montrer tout en même temps. Il est vrai que la pièce était un peu grande, mais avec tout ce qu’elle y faisait, la dimension du lieu devenait bien plus petite. Satisfaite d’elle-même malgré tout, elle rougit un peu aux propos de Diane et sourit chaleureusement. Elle était vraiment heureuse d’entendre de tels propos sur son atelier, c’était tellement nouveau et un peu flatteur. Une question apparut alors dans son esprit, qu’elle était sa passion ? Lisbeth ne parlait pas vraiment de ce genre de chose, de peur de paraître trop indiscrète, mais au vu de la situation, pourrait-elle se permettre ce genre de demande ? Prenant son carnet, elle nota alors la question et le tendit lentement vers Diane, petit sourire timide sur les lèvres.

-  Dame Diane, vous parlez d’une passion...Je suis bien curieuse. Est-ce que je peux me permettre de vous demander quelle est donc votre passion ?

Penchant un peu la tête pour montrer son interrogation, elle finit par poser son carnet en entendant la réponse positive à sa demande de petit goûter et hocha la tête avec enthousiasme. Se dirigeant vers le petit espace dans un coin, elle avait posé là de quoi faire du thé. Dans un petit coffret à côté, divers thés que son père lui avait ramenés de voyage. Préparant le tout calmement, elle souleva la petite serviette et admira son gâteau. Pour la deuxième fois, il était bien plus beau que la première version. Satisfaite, elle en coupa une part pour Diane, puis ensuite pour elle et se dirigea vers le canapé. Posant doucement les deux assiettes sur une partie vide de la table basse, Lisbeth profita de ses mains nouvellement libérées pour enlever les papiers et documents, les poser sur son bureau et remettre bien mieux les assiettes devant Diane.

Retournant rapidement préparer les deux tasses ainsi que le thé qu’elle ramena dans une petite théière, Lisbeth la posa sur un petit morceau de bois et servit Diane, puis ensuite elle. Concentrée sur sa tâche, la couturière arrête de se servir pour écouter les paroles de sa nouvelle amie et sourit légèrement. Reposant ce qu’elle avait dans les mains, elle reprit son carnet poser non loin et lui tendit une fois terminée.

-  Eh bien...Cela ne me dérange pas de vous le dire, mais cela gâcherait un peu de son mystère. Je livrerais tous mes secrets, si cela vous dit, je pourrais vous le montrer lors d’une prochaine visite ? Pour vous faire une tenue ? Ou alors juste prendre le thé ! Qu’en pensez-vous ma Dame ?

Souriant innocemment, elle espérait que le message qu’elle avait essayé d’envoyer était compris. Lisbeth savait pertinemment qu’elle pourrait tout lui raconter sans attendre, mais cela ne gâcherait pas la part de mystère qu’il reste dans la pièce ? Tirant un petit fauteuil pour s’installer devant Diane, elle redressa la tête en se souvenant de quelques choses et s’empressa d’écrire sur son carnet pour le lui montrer.

- Le gâteau devant vous est un deuxième essai d’une nouvelle recette. Le goût est bon, je vous rassure, je doute simplement du visuel...Il s’agit d’un petit gâteau au chocolat fourré d’une petite compoté de pomme...Ce n’est pas grand-chose mais c’est super bon !

Rigolant un peu, satisfaite, la demoiselle tendit une cuillère à son invitée et attendit qu’elle commence sa part pour pouvoir manger également. Elle n’était peut-être pas de nature noble, mais elle connaissait les bonnes manières ! Posant son carnet à côté d’elle, un petit soupir de soulagement lui échappa, tellement de pression pour si peu... Pourquoi s'était-elle inquiétée de la sorte ? Diane avait bien apprécié son atelier. Un petit endroit en elle était très heureuse, elle qui n’était pas si sociale, au final, elle arrivait à parler aux autres avec un peu d’effort. Elle devrait remercier Lycoris et Fay la prochaine fois.

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Mar 5 Oct - 10:45
La destin n'est pas si anodin
La Duchesse d’Orléans se sentait particulièrement honorée d’être ainsi invitée dans l’atelier de sa toute nouvelle amie. Après tout, c’était son univers, son lieu de création mais aussi de secrets. Cela montrait un lien de confiance épatant entre elles. Rapide, mais néanmoins sincère, car liant deux belles âmes.

Intriguée par ses propos, la jeune Lisbeth l’interrogea sur ses passions. Ainsi, Diane lui répondit, s’étalant donc sur ce qui animait le plus ses loisirs mais également son labeur.

- J’ai la soif de toujours en apprendre plus sur la médecine. J’ai l’honneur d’être le médecin royal de Sa Majesté, mais je m’occupe également de mes proches, comme de personnes ayant simplement besoin de soin. Il est très important pour moi de venir en aide à autrui, de panser leur plaie et leur apporter un peu de réconfort. C’est pourquoi j’alloue beaucoup de mon temps libre à l’étude de la médecine. C’est un monde si vaste ! Et d’ailleurs, si je peux me permettre de vous proposer mes conseils, selon votre besoin, n’hésitez pas à me faire demander !

Sa proposition était sincère. De toute manière, jamais elle n’avait refusé un patient, ni rechigné à soigner un simple bobo. C’était même une bulle d’air frais comparée aux blessures atroces qu’elle voyait en s’occupant d’un blessé de la Milice… Mais cela était un autre sujet et elle n’avait personne avec qui en parler, tant tout cela était un secret épouvantable…

La couturière du palais lui proposa de lui livrer ses derniers secrets, notamment de lui montrer la dernière pièce, une autre fois, autour d’un thé. Comment résister à une telle offre ? Passer du bon temps dans un pièce agréable pour les yeux et l’âme, autour d’une boisson chaude délicieuse, en bonne présence. Évidemment, Diane s’imaginait déjà accepter sa proposition !

- Ce sera avec plaisir Lisbeth. Gardez donc encore une part de mystère pour aujourd’hui, nous aurons tout le temps de nous livrer l’une à l’autre, après tout !

La promesse d’une belle amitié débutant. Son hôte pour le goûter prépara une assiette pour chacune et la Dame d’Orléans découvrit un gâteau très appétissant, quand bien même Lisbeth ne semblait pas très satisfaite de son apparence et le lui fit savoir. En entendant les mots « chocolat » et « pomme », la Duchesse fut aussitôt conquise.

- Ne vous dévalorisez pas, il a l’air très bon. Et pour accompagner ses dires, elle préleva une bouchée de sa part et la porta à sa bouche. Elle mastiqua lentement pour découvrir chaque parfum, chaque particularité de cette alliance et finalement… Et bien, il est très réussi Lisbeth ! Attention, je pourrai venir vous quémander des parts de gâteaux pour mes quatre heures chaque fois que j’aurai un petit creux !

Et sincèrement, elle ria, espérant redonner à sa nouvelle amie toute l’assurance dont elle avait besoin, mais qu’elle méritait également. Se délectant de chaque bouchée, la Duchesse voulut prendre le temps de déguster le gâteau. Elle fit traîner la dégustation pour ne pas se sentir incommodée par tant de sucreries d’un coup et avoir la nausée plus tard. Une fois sa part terminée, elle songea au temps qui passait. Leur rencontre hasardeuse avait été un don du ciel, néanmoins, elle ne voulait pas abuser de son temps. A n’en point douter, Lisbeth devait avoir du travail, tout comme le médecin royal. Ainsi, elle amorça son départ.

- Vous m’avez gâté Lisbeth, j’ai passé un excellent moment en votre compagnie. Je ne manquerai pas de parler de vous à mon frère pour que nous puissions organiser notre déjeuner à Orléans. Je vous tiendrai au courant dès que j’en saurai plus ! Je ne voudrais pas davantage vous déranger…

Elle se releva avec lenteur, le ventre ravi par ce goûter improvisé, et couva d’un regard chaleureux la couturière.
Lisbeth Corey

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Jeu 14 Oct - 20:15


Le destin ? Qu'est ce donc ?Feat -  @Diane d'Orléans

Lisbeth était plutôt satisfaite de ce petit repas improvisé et de la gentillesse inconditionnelle de la jeune femme. Durant leurs échanges, Lisbeth put en apprendre bien plus sur son invitée et découvrit ses passions. À chaque phrase, Lisbeth ne pouvait détacher son regard, les étoiles dans les yeux de sa nouvelle amie lui transmettait tout son amour pour ce qu’elle faisait. Souriante, la demoiselle hocha la tête et inscrit sa proposition dans sa tête. Il est vrai que si un jour la jeune couturière avait besoin d’aide ou de conseil, elle aurait maintenant une personne de confiance à aller voir. Cela la rassurait un peu de pouvoir avoir confiance en quelqu’un. Pas qu’elle n’avait pas déjà ce genre de sensation avec Fay, sa meilleure amie, mais cela lui faisait un bien fou.

Posant ainsi la part de sucrerie devant Diane, Lisbeth n’était pas satisfaite de ce gâteau. Regardant quelques fois la jeune femme pour y voir un quelconque ressentiment, la couturière se surprit à rougir légèrement et cacha son visage derrière son petit plateau. Cette dame était bien trop gentille avec elle, c’était un peu perturbant, mais en même temps, Lisbeth était bien plus à l’aise qu’elle ne l’aurait imaginé. Devant les compliments du médecin, la jeune brune sourit grandement et la remercia d’un doux sourire et d’un hochement de tête. En si peu de temps une nouvelle rencontre lui avait fait autant de compliment, elle ne l’aurait jamais imaginé avec un inconnu.

Les paroles de Diane mirent un peu de temps à franchir la protection de son cœur. Chaleureuse et angélique, voilà comment Lisbeth la percevait. Imaginer une nouvelle relation commencer ainsi et une perspective d’être peut-être plus proche lui procure un sentiment de bonheur. Dégustant à son tour, sa petite part et son thé, l’ambiance était conviviale et bienveillante. Échangeant sur tout et rien, le temps passa rapidement et l’après-midi avait déjà bien avancé. Se rendant compte de cela, la jeune femme se mit alors à penser, il lui restait encore tellement de choses à faire. Soupirant intérieurement, elle regarda un instant par la fenêtre avant de tourner son regard vers Diane pour la voir se lever après quelques paroles.

En effet, elle avait encore beaucoup de choses à faire est cela lui prendra sûrement toute la fin de la journée. Dans un regard furtif, Lisbeth pensa que Diane aussi devait avoir des choses à faire. Se redressant alors une fois sa part finie, elle sortit son carnet et répondit alors à son interlocutrice.

-  Je vous remercie Dame Diane pour tous vos encouragements et votre bienveillance. Je suis heureuse d’entendre que vous avez passé un bon moment avec moi et j’espère qu’on aura bien vite l'occasion de se revoir. Veuillez transmettre mes salutations à votre frère Dame Diane. J'attendrai avec impatience votre retour pour cette invitation. Je vous souhaite une agréable fin de journée.

Elle fit alors une petite révérence de salutation en bonne et due forme et une fois Diane sortie, Lisbeth rangea un peu son atelier et se remit au travail. Lisbeth gardera cette journée ancrée dans son cœur.

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