Mar 13 Juil - 21:31
La pluie serait presque désespérante. Là, perché à la fenêtre des combles, certaines filles refont leur maquillage tandis que d’autres rajustent leur tenue de travail. Combien d’entre elles relèvent leurs seins en un balcon oppressant qui fait fondre tous les hommes ? Næmesys n’y prête pas attention. A été pris parmi ces dames comme l’un des leurs. Oh, au départ, elles avaient bien rouspété, tendu un drap entre son lit et les leurs. Juré qu’elles lui couperaient ses bijoux de famille s’il osait les toucher. Mais aucune d’entre elles n’était elle. Et toutes belles dames soient-elles, elles ne seraient jamais à la hauteur.
Une fille s’approche de lui et glisse ses doigts dans ses cheveux. Distrait, son regard se détache des gouttes d’eau arrosant abondamment Paris, laissant une trainée grisâtre sur les carreaux sale des combles. Il n’y a pas besoin de plus. La majorité ici sont des filles de peu de chance. Des jeunes demoiselles ou des plus âgées qui ont tout perdu, ou plus exactement, plus rien à perdre.
Il ne se plaint pas lorsqu’elle commence à tresser ses cheveux longs. Pense, distraitement, qu’un certain damoiseau lui avait soufflé que cela lui porterait préjudice. Il ne voit toujours pas pourquoi. Toutes les dames portent les cheveux à cette longueur. Pourquoi pas lui ?
L’heure du coup de feu retentit. Enfin, en quelques sortes. La maison close ne dort jamais vraiment, et si les combles avaient le mérite de leur mettre un toit sur la tête – ah –, elles avaient aussi l’inconvénient de laisser entendre toutes les gâteries de l’étage inférieur. Ou alors plutôt de tamiser le bruit de la musique des pièces principales au rez de chaussée. Lui ? Se plaindre ? Il a oublié cette idée il y a longtemps. Repousse cette longue tresse d’or par-dessus son épaule et rajuste les liens d’un corsage en cuir que les dames aient à lui prêter. Facile à défaire, une taille finement sculptée et pourtant masculine. Le tout fini d’une chemise blanche évasée au col ne laissant rien à l’imagination tant elle est transparente, et les lignes d’un pantalon d’une toile souple qui aurait pu être cousu à sa peau. En une touche de dernière minute, une touche de rouge est portée à ses lèvres. Oh, il doit avoir fière allure oui. Prêt à être consommé.
Exactement ce qui est attendu de lui.
Descendent la dizaine d’individus qu’ils sont, seul homme de cette rotation tardive. La nuit est porteuse de bien des convoitises et bien des demandes. Et s’il aurait pu être cru qu’un homme en ces quartiers ne serait que peu réclamé… Demandez donc au propriétaire des lieux s’il n’avait pas rapporté sa part du butin.
Les planches sont encore chaudes des pas de danse des filles qui désormais réchauffent les draps de l’étage. Et Næmesys n’hésite pas à s’emparer de la main de l’une des oiselles avant de l’entraîner à une danse peu conventionnelle. Oui, il est seulement question d’attirer l’attention. Sur elle ou sur lui, qu’importe. Les patrons sont déjà là. Certains font leur choix d’un regard, d’autres d’une main assurée.
Et c’est précisément une main assurée qui vient tenter de lui voler sa cavalière. Le blond hausse un sourcil, surpris que ces quelques minutes volées à un agréable ballet soient interrompues par la présence d’un autre dans son dos. Curieux, c’est rieur qu’il demande.
« N’aurait-il pas fallu passer vos mains à sa taille plutôt qu’à la mienne ? A moins que vous ne souhaitiez que je vous apprenne comment mener la danse… Me faudra-t-il également vous la tenir au lit, Messire ? »
Oh, peut-être n’y aurait-il pas que ses lèvres de rougies à la fin de cette soirée. L’audace n’est pas au goût de tous… Mais si délicieuse au chaos qu’il porte avec lui.
When the rain begins to fall
La pluie serait presque désespérante. Là, perché à la fenêtre des combles, certaines filles refont leur maquillage tandis que d’autres rajustent leur tenue de travail. Combien d’entre elles relèvent leurs seins en un balcon oppressant qui fait fondre tous les hommes ? Næmesys n’y prête pas attention. A été pris parmi ces dames comme l’un des leurs. Oh, au départ, elles avaient bien rouspété, tendu un drap entre son lit et les leurs. Juré qu’elles lui couperaient ses bijoux de famille s’il osait les toucher. Mais aucune d’entre elles n’était elle. Et toutes belles dames soient-elles, elles ne seraient jamais à la hauteur.
Une fille s’approche de lui et glisse ses doigts dans ses cheveux. Distrait, son regard se détache des gouttes d’eau arrosant abondamment Paris, laissant une trainée grisâtre sur les carreaux sale des combles. Il n’y a pas besoin de plus. La majorité ici sont des filles de peu de chance. Des jeunes demoiselles ou des plus âgées qui ont tout perdu, ou plus exactement, plus rien à perdre.
Il ne se plaint pas lorsqu’elle commence à tresser ses cheveux longs. Pense, distraitement, qu’un certain damoiseau lui avait soufflé que cela lui porterait préjudice. Il ne voit toujours pas pourquoi. Toutes les dames portent les cheveux à cette longueur. Pourquoi pas lui ?
L’heure du coup de feu retentit. Enfin, en quelques sortes. La maison close ne dort jamais vraiment, et si les combles avaient le mérite de leur mettre un toit sur la tête – ah –, elles avaient aussi l’inconvénient de laisser entendre toutes les gâteries de l’étage inférieur. Ou alors plutôt de tamiser le bruit de la musique des pièces principales au rez de chaussée. Lui ? Se plaindre ? Il a oublié cette idée il y a longtemps. Repousse cette longue tresse d’or par-dessus son épaule et rajuste les liens d’un corsage en cuir que les dames aient à lui prêter. Facile à défaire, une taille finement sculptée et pourtant masculine. Le tout fini d’une chemise blanche évasée au col ne laissant rien à l’imagination tant elle est transparente, et les lignes d’un pantalon d’une toile souple qui aurait pu être cousu à sa peau. En une touche de dernière minute, une touche de rouge est portée à ses lèvres. Oh, il doit avoir fière allure oui. Prêt à être consommé.
Exactement ce qui est attendu de lui.
Descendent la dizaine d’individus qu’ils sont, seul homme de cette rotation tardive. La nuit est porteuse de bien des convoitises et bien des demandes. Et s’il aurait pu être cru qu’un homme en ces quartiers ne serait que peu réclamé… Demandez donc au propriétaire des lieux s’il n’avait pas rapporté sa part du butin.
Les planches sont encore chaudes des pas de danse des filles qui désormais réchauffent les draps de l’étage. Et Næmesys n’hésite pas à s’emparer de la main de l’une des oiselles avant de l’entraîner à une danse peu conventionnelle. Oui, il est seulement question d’attirer l’attention. Sur elle ou sur lui, qu’importe. Les patrons sont déjà là. Certains font leur choix d’un regard, d’autres d’une main assurée.
Et c’est précisément une main assurée qui vient tenter de lui voler sa cavalière. Le blond hausse un sourcil, surpris que ces quelques minutes volées à un agréable ballet soient interrompues par la présence d’un autre dans son dos. Curieux, c’est rieur qu’il demande.
« N’aurait-il pas fallu passer vos mains à sa taille plutôt qu’à la mienne ? A moins que vous ne souhaitiez que je vous apprenne comment mener la danse… Me faudra-t-il également vous la tenir au lit, Messire ? »
Oh, peut-être n’y aurait-il pas que ses lèvres de rougies à la fin de cette soirée. L’audace n’est pas au goût de tous… Mais si délicieuse au chaos qu’il porte avec lui.
credit: Arienlys & YoshiMelon
Jeu 15 Juil - 15:49
when the rain begins to fall
w/ naemesys
to drown my helplessness
L’odeur saline et le chant un peu agaçant des goélands lui manquaient terriblement. Les remous des vagues contre la coque de son bateau, le bois qui grince, les chants entonnés par ses marins pour faire passer le temps durant les longues heures de navigation sur la mer. Sa vie de pirate lui manquait affreusement. Ce n’était peut-être pas la meilleure vie mais c’était la vie qu’il avait choisi. Maintenant, il devait s’habituer à l’humidité des sous-sol de l’orphelinat, l’odeur de pins et d’herbes du terrain d’entraînement. Le clopinant des chevaux sur les rues pavées de Paris, les cris des marchands, des femmes et enfants. Le clapotis de la pluie contre sa fenêtre et dans les flaques un peu boueuses.
Oh, qu’il détestait cette vie. Il rêvait de s’évader un jour. Partir loin. Retrouver la Carmilla et retrouver la ligne infinie de la mer. Voguer loin. Toujours plus loin. Pour ne jamais revenir. Mais ce rêve là, peut-être qu’il ne réalisera plus jamais. Et cette pensée le dévorait lentement. À petit feu. À quelle ironie, lorsqu’on savait qu’il pourrait incendier le monde entier avec ses mains. Il aurait pu. Pourtant Ignacio ne le fera pas. Pas aujourd’hui. Pas ce soir. Il préférait étouffer ce feu destructeur d’une autre façon. Ou plutôt l’alimenter par une autre flamme passionnée éphémère.
Ainsi s’était-il rendu, en pleine nuit alors qu’il était incapable de trouver le sommeil, dans une maison close. La dernière fois qu’il avait posé les pieds dans un tel lieu remontait à si longtemps. Des messes basses et des mots chuchotés, il avait ouïe dire celle de Paris en avait pour tous les goûts. Et l’espagnol aimait tous les goûts.
Lorsqu’il entra la bâtisse, il fut accueilli par les effluves lourdes de parfums dissimulant difficilement ceux de sueurs et des désirs non cachés des clients. Ignacio s’avança à pas lent, scrutant discrètement autour de lui, ne croisa pas le regard des autres personnes venus pour les mêmes desseins pour lui mais glissa le sien sur les dix silhouettes enlacés qui ne demandaient qu’à être embrassés. Son regard bleu océan se perdit sur une cascade de cheveux blonds. Premier servi, premier arrivé. Il n’attendra pas les autres pour se glisser derrière le seul damoiseau parmi ses demoiselles. Un fin sourire ourla ses lèvres.
-Je vous laisse mener la danse, je n’y connais pas grand-chose, susurra-t-il dans le creux dans son oreille.
Ses mains vinrent se perdre sur sa taille, le bout des doigts chatouillant le cuir du corset avant le faire tourner pour lui faire face, océan profond se confondant dans un ciel maussade. Il posa ses lippes sur les phalanges du damoiseau en un baiser tendre tandis que l’autre trouva sa place dans le creux de ses reins.
-Appelez-moi Ignacio. A qui ai-je l’honneur ?
Oh, qu’il détestait cette vie. Il rêvait de s’évader un jour. Partir loin. Retrouver la Carmilla et retrouver la ligne infinie de la mer. Voguer loin. Toujours plus loin. Pour ne jamais revenir. Mais ce rêve là, peut-être qu’il ne réalisera plus jamais. Et cette pensée le dévorait lentement. À petit feu. À quelle ironie, lorsqu’on savait qu’il pourrait incendier le monde entier avec ses mains. Il aurait pu. Pourtant Ignacio ne le fera pas. Pas aujourd’hui. Pas ce soir. Il préférait étouffer ce feu destructeur d’une autre façon. Ou plutôt l’alimenter par une autre flamme passionnée éphémère.
Ainsi s’était-il rendu, en pleine nuit alors qu’il était incapable de trouver le sommeil, dans une maison close. La dernière fois qu’il avait posé les pieds dans un tel lieu remontait à si longtemps. Des messes basses et des mots chuchotés, il avait ouïe dire celle de Paris en avait pour tous les goûts. Et l’espagnol aimait tous les goûts.
Lorsqu’il entra la bâtisse, il fut accueilli par les effluves lourdes de parfums dissimulant difficilement ceux de sueurs et des désirs non cachés des clients. Ignacio s’avança à pas lent, scrutant discrètement autour de lui, ne croisa pas le regard des autres personnes venus pour les mêmes desseins pour lui mais glissa le sien sur les dix silhouettes enlacés qui ne demandaient qu’à être embrassés. Son regard bleu océan se perdit sur une cascade de cheveux blonds. Premier servi, premier arrivé. Il n’attendra pas les autres pour se glisser derrière le seul damoiseau parmi ses demoiselles. Un fin sourire ourla ses lèvres.
-Je vous laisse mener la danse, je n’y connais pas grand-chose, susurra-t-il dans le creux dans son oreille.
Ses mains vinrent se perdre sur sa taille, le bout des doigts chatouillant le cuir du corset avant le faire tourner pour lui faire face, océan profond se confondant dans un ciel maussade. Il posa ses lippes sur les phalanges du damoiseau en un baiser tendre tandis que l’autre trouva sa place dans le creux de ses reins.
-Appelez-moi Ignacio. A qui ai-je l’honneur ?
(c) codée par evangeline
Dim 18 Juil - 22:17
Voix suave contre peau d’albâtre, les doigts de Næmesys se tendent là où il retient sa dulcinée par la taille… avant de laisser doucement presser son dos contre la longue stature s’étant imposée à lui. Oh, il est donc un homme ce soir que souhaite se prendre aux filets d’un jeu interdit. Qui ne rechigne pas à afficher aux yeux de tous sa préférence la plus impie. Azur rieur croise le regard de sa compagne, et c’est dans la rougeur séduisante qui pare son visage qu’il comprend que l’homme s’étant entiché de lui pour une nuit devait être l’un des plus beaux poissons de l’océan.
Quel soulagement qu’il sache nager.
Relâche sa partenaire éphémère qui rit et s’échappe tendrement aux bras de ses comparses alors que Næmesys, lui, joue au jeu qu’il aime le mieux. Croise ses bras à sa propre taille et vient quêter les doigts d’une peau chaude et basanée. Une étreinte que se réservent les intimes, mais ici, n’est-il pas question d’offrir pour une nuit l’illusion de plus encore ? Recule contre le corps de celui qui se voudra lascif et sa croupe en une ligne élégante, se glisse contre tout son être, épousant au tracé de son dos le corps musclé de celui qui ce soit s’est choisi à le posséder.
« Ne crains-rien chaton, tu n’auras qu’à m’imiter. »
Dans un mouvement élégant, tournant comme on valse, le blond se rattrape d’une main au torse généreux, perd l’océan contre des prés luxueux. Baise-main est une candeur oisive qu’il accepte d’un sourire amusé avant de ramener ses doigts au creux de sa paume, relevant le bras de son partenaire juste assez pour pouvoir l’entraîner à danser. Oh, il mène sur ces planches une danse qui n’a rien d’endiablée. Un avant-goût de leurs hanches étroitement collées alors qu’il rit avec un son à peine voilé.
« Oublie donc les formalités… Dis-moi plutôt si j’ai le droit de t’embrasser. »
Il en est tant qui en ces lieux se veulent détenteurs de passions et de jeux inavoués. Lui aime tout ce que les corps ont à offrir. Tout ce que les paroles ont à accorder. Glisse ses doigts dans les cheveux bruns pour y perdre la soie de son toucher et ronronne, déjà épris de son amant d’une nuit.
« Pour ce que cela compte, si tu dois crier mon nom cette nuit... »
Descend le long de son dos la main capricieuse de celui qui possède et asservit. Qu’importe qu’il soit l’objet en ces lieux, que ce soit, ce soit à gorge déployée qu’il feigne ou crie son plaisir. Sa main se referme avec assurance sur le fessier de l’autre homme et dans un ronronnement provocateur, lèche du bout de sa langue la commissure de ses lèvres. Le rouge lui sied à merveille. Ignacio l’apprendrait bien assez tôt.
« Næmesys. »
When the rain begins to fall
Voix suave contre peau d’albâtre, les doigts de Næmesys se tendent là où il retient sa dulcinée par la taille… avant de laisser doucement presser son dos contre la longue stature s’étant imposée à lui. Oh, il est donc un homme ce soir que souhaite se prendre aux filets d’un jeu interdit. Qui ne rechigne pas à afficher aux yeux de tous sa préférence la plus impie. Azur rieur croise le regard de sa compagne, et c’est dans la rougeur séduisante qui pare son visage qu’il comprend que l’homme s’étant entiché de lui pour une nuit devait être l’un des plus beaux poissons de l’océan.
Quel soulagement qu’il sache nager.
Relâche sa partenaire éphémère qui rit et s’échappe tendrement aux bras de ses comparses alors que Næmesys, lui, joue au jeu qu’il aime le mieux. Croise ses bras à sa propre taille et vient quêter les doigts d’une peau chaude et basanée. Une étreinte que se réservent les intimes, mais ici, n’est-il pas question d’offrir pour une nuit l’illusion de plus encore ? Recule contre le corps de celui qui se voudra lascif et sa croupe en une ligne élégante, se glisse contre tout son être, épousant au tracé de son dos le corps musclé de celui qui ce soit s’est choisi à le posséder.
« Ne crains-rien chaton, tu n’auras qu’à m’imiter. »
Dans un mouvement élégant, tournant comme on valse, le blond se rattrape d’une main au torse généreux, perd l’océan contre des prés luxueux. Baise-main est une candeur oisive qu’il accepte d’un sourire amusé avant de ramener ses doigts au creux de sa paume, relevant le bras de son partenaire juste assez pour pouvoir l’entraîner à danser. Oh, il mène sur ces planches une danse qui n’a rien d’endiablée. Un avant-goût de leurs hanches étroitement collées alors qu’il rit avec un son à peine voilé.
« Oublie donc les formalités… Dis-moi plutôt si j’ai le droit de t’embrasser. »
Il en est tant qui en ces lieux se veulent détenteurs de passions et de jeux inavoués. Lui aime tout ce que les corps ont à offrir. Tout ce que les paroles ont à accorder. Glisse ses doigts dans les cheveux bruns pour y perdre la soie de son toucher et ronronne, déjà épris de son amant d’une nuit.
« Pour ce que cela compte, si tu dois crier mon nom cette nuit... »
Descend le long de son dos la main capricieuse de celui qui possède et asservit. Qu’importe qu’il soit l’objet en ces lieux, que ce soit, ce soit à gorge déployée qu’il feigne ou crie son plaisir. Sa main se referme avec assurance sur le fessier de l’autre homme et dans un ronronnement provocateur, lèche du bout de sa langue la commissure de ses lèvres. Le rouge lui sied à merveille. Ignacio l’apprendrait bien assez tôt.
« Næmesys. »
credit: Arienlys & YoshiMelon
Sam 24 Juil - 19:20
when the rain begins to fall
w/ naemesys
to drown my helplessness
Un rire discret résonna dans le fond de sa gorge à l’entente du sobriquet que lui attribua le jeune homme aux belles boucles d’or. C’était plutôt lui qui attribuait des petits surnoms à ses conquêtes. Mais l’inverse ne le gênait actuellement, à vrai dire. Cela lui plaisait. Aussi offrit-il son sourire le plus charmant tandis que ses mains enserrèrent avec confiance cette taille qui s’offrait à lui. Peau pale contre peau halée, Ignacio se laissa mener selon son bon plaisir. Un soupir appréciateur lui échappa lorsque ses doigts graciles vinrent se perdre dans ses mèches brunes. Bassin l’un contre l’autre le sorcier oublie qu’il est sorcier, qu’il est simplement homme dans ses bras et accède à sa requête.
Il scella leurs lèvres dans un baiser loin d’être enflammé – mais la promesse que leur nuit le sera pouvait bien le contenter. Et qu’importe les regards sur eux, sur lui, Ignacio n’en avait cure. Ils seraient tous bien hypocrites de le juger pour ses goûts alors que tous venaient ici pour les mêmes raisons. En quête de plaisir charnel, d’un amour éphémère, amour n’en aura que le nom, dans les bras d’une demoiselle ou même d’un damoiseau. Personne n’avait le droit de juger dès lors que l’on posait un pied dans ces lieux de débauche. Et lui, qui était-il pour juger ses personnes qui faisaient de leur mieux pour survivre plutôt que de vivre.
-Tu auras le droit de ravir mes lèvres autant que tu le souhaites si tu m’accordes la même faveur, Naemeys, souffla-t-il dans le creux de son oreille.
Pour une poignée de secondes, il détourna son regard de ce joli minois et observa brièvement, distraitement les alentours, doigts à la pulpe durcie par les années de labeurs sur un bateau s’emmêlant aux fils d’or. Bientôt, il n’y aurait plus qu’eux sur les planchers de danse. Un voile de chaleur les enveloppait au fil des secondes et il savait mieux que quiconque que ce n’était pas l’oeuvre de ses pouvoirs cette fois-ci. Il revint cueillir ses lèvres du bout des siennes, embrassa légèrement sa mâchoire, laissant sa barbe de trois jours se frotter contre celle plus lisse.
-Et si nous allions danser dans un endroit plus tranquille ? Chuchota-t-il. Je te suis, hermoso.
Sa main remonta le long de son bras, toucha du bout de l’index sa mâchoire avant de descendre à nouveau vers la sienne et mêlés leurs doigts, signe qu’il était prêt à le suivre.
Il scella leurs lèvres dans un baiser loin d’être enflammé – mais la promesse que leur nuit le sera pouvait bien le contenter. Et qu’importe les regards sur eux, sur lui, Ignacio n’en avait cure. Ils seraient tous bien hypocrites de le juger pour ses goûts alors que tous venaient ici pour les mêmes raisons. En quête de plaisir charnel, d’un amour éphémère, amour n’en aura que le nom, dans les bras d’une demoiselle ou même d’un damoiseau. Personne n’avait le droit de juger dès lors que l’on posait un pied dans ces lieux de débauche. Et lui, qui était-il pour juger ses personnes qui faisaient de leur mieux pour survivre plutôt que de vivre.
-Tu auras le droit de ravir mes lèvres autant que tu le souhaites si tu m’accordes la même faveur, Naemeys, souffla-t-il dans le creux de son oreille.
Pour une poignée de secondes, il détourna son regard de ce joli minois et observa brièvement, distraitement les alentours, doigts à la pulpe durcie par les années de labeurs sur un bateau s’emmêlant aux fils d’or. Bientôt, il n’y aurait plus qu’eux sur les planchers de danse. Un voile de chaleur les enveloppait au fil des secondes et il savait mieux que quiconque que ce n’était pas l’oeuvre de ses pouvoirs cette fois-ci. Il revint cueillir ses lèvres du bout des siennes, embrassa légèrement sa mâchoire, laissant sa barbe de trois jours se frotter contre celle plus lisse.
-Et si nous allions danser dans un endroit plus tranquille ? Chuchota-t-il. Je te suis, hermoso.
Sa main remonta le long de son bras, toucha du bout de l’index sa mâchoire avant de descendre à nouveau vers la sienne et mêlés leurs doigts, signe qu’il était prêt à le suivre.
(c) codée par evangeline
Jeu 9 Sep - 22:41
Se contenter de la présence d’un autre corps contre le sien est un privilège de ceux qui n’ont plus d’intérêt à apporter aux sévices infligés à sa propre chair. Sourire enjôleur plaqué sur son minois, défaire le lien retenant ses cheveux bruns est un tour qu’il connait par cœur de l’avoir trop effectué. Ronronne contre sa peau hâlée et se laisse ravir par ses baisers. Pourquoi se battre lorsque l’on peut aimer ? Pourquoi chercher la violence lorsque l’on peut être choyé… Et payé dans la foulée. Mordiller les lèvres du beau brun est aisé et ses caresses restent plus qu’entendues.
« Pourquoi n’aurais-je pas envie de tout dévorer chez toi… ? T’es terriblement séduisant chaton… Je mourrais d’envie d’une si… » Il remonte sa main contre ses abdominaux, fermes, si bien dessinés… « masculine compagnie… »
Qu’il est tendre de se bercer de ce genre de mensonges. De perdre ses pensées aux bras d’un bel inconnu qui vient butiner sa peau et en demander plus et plus encore. Pourquoi ne pas se contenter de le séduire lui et toutes ses belles paroles ? Flatter un égo pour voir le sien redoré. Mains abusées glissent contre les vagues d’ébène et il ne réprime pas un ronronnement de contentement à l’entente de sa proposition.
« Tan labia… Creo que me gustas. »
Claquer doucement son fessier de sa main libre et se reculer d’un charmant clin d’œil. Doigts entrelacés Næmesys prend un malin plaisir à baiser le dos de sa main basanée, le tirant doucement à sa suite.
Aux abords de la piste de danse, d’autres corps commencent chastement à s’emmêler. Mais là où il le tire, là où les ballets ne se font plus sur des planches mais entre des draps. Le comptoir principal est dénué de la présence de la belle Lorelei, mais Næmesys ne doute pas un instant qu’elle ne saurait être loin. Il aurait pu se contenter de le tirer à sa suite, oui. Mais un couple descendant des escaliers dans lesquels ils s’engageaient… force malencontreusement Næmesys à pousser son compagnon contre le mur.
« Ah… Aurai-je seulement la patience d’attendre que nous soyons en privé… »
Des mots qu’il souffle en glissant sa main libre sous la chemise d’Ignacio, caressant le toucher brûlant de son corps. Un regard et il sourit, rieur, fier.
« T’es parfaitement à mon goût chaton… T’étais où toute ma vie… ? »
Le couple n’est plus là, et pourtant le blond ne cherche pas à s’éloigner. Revient capturer ses lèvres d’un baiser bien plus insistant. Danser ? Qui voulait donc danser quand on pouvait s’oublier à ce diable enflammé ? Gourmand, oui. Les péchés, il peut tous les consommer. Mais surtout ce qu’il veut c’est.
« Hm… Mais je n’ai aucun désir de te partager. »
Lippes rougies d’un échange vorace, le voilà à l’attirer par la boucle de son ceinturon, l’entraînant jusqu’à sa chambre dédiée. Une pièce simple et pourtant, Lorelei les a si finement décorées. Un lieu d’exotisme temporaire, aux tentures de couleur et aux lits bordés de faux baldaquins. Tout est ici pour ravir les yeux et les cœurs. Mais le clou du spectacle, il reste très humain. Refermant la porte à clé, Næmesys défait le nœud du foulard couvrant sa gorge avant de déboutonner le haut de sa chemise. Le corsage n’est qu’un lacet si étroitement tiré d’une seule tension saurait le libérer. Mais le jeu n’est pas ici, pas vrai ?
Adossé à la porte, il n’a pas relâché la main de son aimé. Sourire candide et regard aux promesses torrides il lui chuchote doucement.
« Tu as toujours envie de danser… ? »
When the rain begins to fall
Se contenter de la présence d’un autre corps contre le sien est un privilège de ceux qui n’ont plus d’intérêt à apporter aux sévices infligés à sa propre chair. Sourire enjôleur plaqué sur son minois, défaire le lien retenant ses cheveux bruns est un tour qu’il connait par cœur de l’avoir trop effectué. Ronronne contre sa peau hâlée et se laisse ravir par ses baisers. Pourquoi se battre lorsque l’on peut aimer ? Pourquoi chercher la violence lorsque l’on peut être choyé… Et payé dans la foulée. Mordiller les lèvres du beau brun est aisé et ses caresses restent plus qu’entendues.
« Pourquoi n’aurais-je pas envie de tout dévorer chez toi… ? T’es terriblement séduisant chaton… Je mourrais d’envie d’une si… » Il remonte sa main contre ses abdominaux, fermes, si bien dessinés… « masculine compagnie… »
Qu’il est tendre de se bercer de ce genre de mensonges. De perdre ses pensées aux bras d’un bel inconnu qui vient butiner sa peau et en demander plus et plus encore. Pourquoi ne pas se contenter de le séduire lui et toutes ses belles paroles ? Flatter un égo pour voir le sien redoré. Mains abusées glissent contre les vagues d’ébène et il ne réprime pas un ronronnement de contentement à l’entente de sa proposition.
« Tan labia… Creo que me gustas. »
Claquer doucement son fessier de sa main libre et se reculer d’un charmant clin d’œil. Doigts entrelacés Næmesys prend un malin plaisir à baiser le dos de sa main basanée, le tirant doucement à sa suite.
Aux abords de la piste de danse, d’autres corps commencent chastement à s’emmêler. Mais là où il le tire, là où les ballets ne se font plus sur des planches mais entre des draps. Le comptoir principal est dénué de la présence de la belle Lorelei, mais Næmesys ne doute pas un instant qu’elle ne saurait être loin. Il aurait pu se contenter de le tirer à sa suite, oui. Mais un couple descendant des escaliers dans lesquels ils s’engageaient… force malencontreusement Næmesys à pousser son compagnon contre le mur.
« Ah… Aurai-je seulement la patience d’attendre que nous soyons en privé… »
Des mots qu’il souffle en glissant sa main libre sous la chemise d’Ignacio, caressant le toucher brûlant de son corps. Un regard et il sourit, rieur, fier.
« T’es parfaitement à mon goût chaton… T’étais où toute ma vie… ? »
Le couple n’est plus là, et pourtant le blond ne cherche pas à s’éloigner. Revient capturer ses lèvres d’un baiser bien plus insistant. Danser ? Qui voulait donc danser quand on pouvait s’oublier à ce diable enflammé ? Gourmand, oui. Les péchés, il peut tous les consommer. Mais surtout ce qu’il veut c’est.
« Hm… Mais je n’ai aucun désir de te partager. »
Lippes rougies d’un échange vorace, le voilà à l’attirer par la boucle de son ceinturon, l’entraînant jusqu’à sa chambre dédiée. Une pièce simple et pourtant, Lorelei les a si finement décorées. Un lieu d’exotisme temporaire, aux tentures de couleur et aux lits bordés de faux baldaquins. Tout est ici pour ravir les yeux et les cœurs. Mais le clou du spectacle, il reste très humain. Refermant la porte à clé, Næmesys défait le nœud du foulard couvrant sa gorge avant de déboutonner le haut de sa chemise. Le corsage n’est qu’un lacet si étroitement tiré d’une seule tension saurait le libérer. Mais le jeu n’est pas ici, pas vrai ?
Adossé à la porte, il n’a pas relâché la main de son aimé. Sourire candide et regard aux promesses torrides il lui chuchote doucement.
« Tu as toujours envie de danser… ? »
credit: Arienlys & YoshiMelon
Dim 19 Sep - 16:59
when the rain begins to fall
w/ naemesys
to drown my helplessness
Il n'est plus charmante compagnie que celle qui désirait tout autant la sienne. Son sourire ne s'effaça, s'etira d'avantage sous chaque caresse, chaque mot soufflé une désir aussi brûlant que ses paumes. Assurément, Ignacio s'estimait avoir du flair pour les trésors. Et dans ce lieu de debauche et de perdition, il était tombé sur une perle rare. Et qu'importe s'il était déjà passé entre d'autres mains, cette nuit là était la sienne et pas à un autre. Sa main glissa sur ses flancs, se perdit dans cette cascade d'or qui pourrait bien rendre jaloux la plus belle des nymphe.
-Si je devais te répondre, il me faudra bien plus d'une nuit pour te raconter mes péripéties jusqu'au moment où j'échoue dans tes bras.
Bien malgré lui, les derniers mois sont des souvenirs peu agréables mais rien d'insurmontable pour lui Sa voix était basse, grondante contre sa peau pâle. Mais le pirate se laissa faire, le laissa mener la danse jusqu'à un lieu plus privé. A l'abri des regards-Mais sûrement pas des oreilles. Ignacio s'attarda à peine sur la pièce, dévorant du regard le bel ephebe devant lui.
-Je ne pouvais rêver meilleur partenaire pour danser, souffla-t-il contre sa gorge avant d'y apposer contre sa jugulaire.
Il entremela leurs doigts, l'attira lentement jusqu'à lui pour l'éloigner de la porte et effacer la distance entre eux jusqu'à ce qu'elle soit inexistante. Les mains sur ses hanches, l'une d'elle remonte dans la cambrure dans son dos, lentement, effleurait allègrement les fils retenant le corsage. Il ne fit pas mine de tirer dessus, laissant simplement ses phalanges caresser le dernier rampart entre eux. Il préféra venir cueillir ses lèvres, les butiner d'un soupir appreciateur comme s'il goutait à l'hydromel le plus doux et le plus enivrant qu'il ne lui était jamais de boire.
-Comment as-tu réussi à te cacher de moi aussi longtemps ?
Naemesys aura sans doute entendu belles paroles et promesses à profusion, coutumier de ses parades et jeux de désir. Mais il sentira que le sien n'était pas feint, qu'il était l'objet de ses convoitises. Qu'il était prêt à s'abandonner dans ses bras et qu'il l'accueillerait dans les siens tout le temps qu'il lui était accordé.
-Si je devais te répondre, il me faudra bien plus d'une nuit pour te raconter mes péripéties jusqu'au moment où j'échoue dans tes bras.
Bien malgré lui, les derniers mois sont des souvenirs peu agréables mais rien d'insurmontable pour lui Sa voix était basse, grondante contre sa peau pâle. Mais le pirate se laissa faire, le laissa mener la danse jusqu'à un lieu plus privé. A l'abri des regards-Mais sûrement pas des oreilles. Ignacio s'attarda à peine sur la pièce, dévorant du regard le bel ephebe devant lui.
-Je ne pouvais rêver meilleur partenaire pour danser, souffla-t-il contre sa gorge avant d'y apposer contre sa jugulaire.
Il entremela leurs doigts, l'attira lentement jusqu'à lui pour l'éloigner de la porte et effacer la distance entre eux jusqu'à ce qu'elle soit inexistante. Les mains sur ses hanches, l'une d'elle remonte dans la cambrure dans son dos, lentement, effleurait allègrement les fils retenant le corsage. Il ne fit pas mine de tirer dessus, laissant simplement ses phalanges caresser le dernier rampart entre eux. Il préféra venir cueillir ses lèvres, les butiner d'un soupir appreciateur comme s'il goutait à l'hydromel le plus doux et le plus enivrant qu'il ne lui était jamais de boire.
-Comment as-tu réussi à te cacher de moi aussi longtemps ?
Naemesys aura sans doute entendu belles paroles et promesses à profusion, coutumier de ses parades et jeux de désir. Mais il sentira que le sien n'était pas feint, qu'il était l'objet de ses convoitises. Qu'il était prêt à s'abandonner dans ses bras et qu'il l'accueillerait dans les siens tout le temps qu'il lui était accordé.
(c) codée par evangeline
Sam 6 Nov - 20:44
Un jeu qui n’appartient qu’à eux deux. Une danse qui s’éternisera sur les planches ou contre des draps chauds de leurs ébats. Næmesys aime plaire et aime encore plus se sentir désiré. Brûle d’une envie toujours insatisfaite d’être suffisant. D’être aux yeux de son partenaire la seule et unique chose apte à combler l’autre. Et ici, dans cette pièce, dans ce lupanar aux prétentions de débauche, il n’a qu’Ignacio à son cœur, prunelles aux estampes du ciel perdues aux lagons océaniques d’un orage qui ne demande qu’à le dévorer tout entier.
Doigts entremêlés, il ne rechigne pas à ne plus être le maître de la danse. Se fait l’incube d’un vice qu’il maîtrise jusqu’au bout de sa langue, battant des cils comme les oiseaux battent des ailes, séduisant et conscient de son propre effet. Leurs deux corps enfin en contact s’épousent à la perfection et ses mains d’albâtre trouvent des épaules puissantes sous ses vêtements… Le tissu lui déplait, et il ne s’en cache pas, défaisant les liens de sa tunique pour venir faufiler ses doigts à sa clavicule, ronronnant sous ses caresses et baisers.
« Désormais tu m’as trouvé. Et je suis un trésor qui ne risque pas de se volatiliser… »
Peut-être n’est-ce pas ce qu’il souhaite, mais il est de son devoir de fidéliser ses clients. De donner l’envie de plus, toujours plus. Arpes légers contre ses cheveux bruns, glissent à sa nuque et finissent par s’emparer du tissu séparant leurs deux torses pour le lui ôter. Oh que la vue est belle. Se mord les lèvres l’enfant terrible trouvant la sucrerie à son goût avant de venir en quémander un avant-goût.
De cette bouche viennent s’extasier multiples baisers contre l’épaule basanée alors qu’il ondule des hanches sur le rythme d’une chanson que seuls leurs deux cœurs cherchant l’extase ne sauraient partager.
« Mon Ignacio… Si parfait… Si bon… »
Ses paumes glissent contre ses flancs, comme pour imiter le chemin parcouru par ces mains calleuses. Un homme de labeur. Un homme qui ne manquerait pas de salir sa peau pour atteindre la perfection. Oh, il n’est pas en reste. Et si sa peau pâle dissimule les lignes nacrées de cicatrices plus vieilles encore que l’histoire de sa propre existence, il en cache les secrets en venant effleurer la boucle de la ceinture de l’hispanique, prunelles perdues aux siennes.
« Embrasse-moi où je me verrai obligé d’occuper ces lèvres perverses par bien d’autres procédés mon tendre. »
Et si ses propos n’étaient pas suffisamment sûrs, sa main sur l’avant de son pantalon exerce une pression accentuée par le roulement incessant de ses hanches. Une promesse qu’il ne saurait nier lorsque leurs deux corps semblaient s’enticher d’une seule et même convoitise.
Se penche à ses lèvres et leurs souffles mêlés ne cachent rien du jeu qu’ils ont accepté de jouer ensemble.
« Dis-moi combien tu me veux… »
When the rain begins to fall
Un jeu qui n’appartient qu’à eux deux. Une danse qui s’éternisera sur les planches ou contre des draps chauds de leurs ébats. Næmesys aime plaire et aime encore plus se sentir désiré. Brûle d’une envie toujours insatisfaite d’être suffisant. D’être aux yeux de son partenaire la seule et unique chose apte à combler l’autre. Et ici, dans cette pièce, dans ce lupanar aux prétentions de débauche, il n’a qu’Ignacio à son cœur, prunelles aux estampes du ciel perdues aux lagons océaniques d’un orage qui ne demande qu’à le dévorer tout entier.
Doigts entremêlés, il ne rechigne pas à ne plus être le maître de la danse. Se fait l’incube d’un vice qu’il maîtrise jusqu’au bout de sa langue, battant des cils comme les oiseaux battent des ailes, séduisant et conscient de son propre effet. Leurs deux corps enfin en contact s’épousent à la perfection et ses mains d’albâtre trouvent des épaules puissantes sous ses vêtements… Le tissu lui déplait, et il ne s’en cache pas, défaisant les liens de sa tunique pour venir faufiler ses doigts à sa clavicule, ronronnant sous ses caresses et baisers.
« Désormais tu m’as trouvé. Et je suis un trésor qui ne risque pas de se volatiliser… »
Peut-être n’est-ce pas ce qu’il souhaite, mais il est de son devoir de fidéliser ses clients. De donner l’envie de plus, toujours plus. Arpes légers contre ses cheveux bruns, glissent à sa nuque et finissent par s’emparer du tissu séparant leurs deux torses pour le lui ôter. Oh que la vue est belle. Se mord les lèvres l’enfant terrible trouvant la sucrerie à son goût avant de venir en quémander un avant-goût.
De cette bouche viennent s’extasier multiples baisers contre l’épaule basanée alors qu’il ondule des hanches sur le rythme d’une chanson que seuls leurs deux cœurs cherchant l’extase ne sauraient partager.
« Mon Ignacio… Si parfait… Si bon… »
Ses paumes glissent contre ses flancs, comme pour imiter le chemin parcouru par ces mains calleuses. Un homme de labeur. Un homme qui ne manquerait pas de salir sa peau pour atteindre la perfection. Oh, il n’est pas en reste. Et si sa peau pâle dissimule les lignes nacrées de cicatrices plus vieilles encore que l’histoire de sa propre existence, il en cache les secrets en venant effleurer la boucle de la ceinture de l’hispanique, prunelles perdues aux siennes.
« Embrasse-moi où je me verrai obligé d’occuper ces lèvres perverses par bien d’autres procédés mon tendre. »
Et si ses propos n’étaient pas suffisamment sûrs, sa main sur l’avant de son pantalon exerce une pression accentuée par le roulement incessant de ses hanches. Une promesse qu’il ne saurait nier lorsque leurs deux corps semblaient s’enticher d’une seule et même convoitise.
Se penche à ses lèvres et leurs souffles mêlés ne cachent rien du jeu qu’ils ont accepté de jouer ensemble.
« Dis-moi combien tu me veux… »
credit: Arienlys & YoshiMelon
Mer 15 Déc - 19:37
when the rain begins to fall
w/ naemesys
to drown my helplessness
Ignacio au toucher brûlant ne put s’empêcher de ronronner sous les nombreuses caresses et baisers échangés. C’était quelqu’un qui aimait la vie. La croquait à pleines dents. Appréciait chaque instant de plaisir à sa juste valeur et même plus. Comment ne pas résister face à un telle créature d’une beauté exceptionnelle qui se laissait aller délibérément dans ses bras ? Qui était-il pour dire à pareil cadeau de la nature ? Alors à pleines mains embrassa-t-il ce présent de toutes les tentations et plongea tête la première dans cet océan de luxure, se laissa porter par les flots, ne chercha nullement à affronter les vagues et se laissa submerger.
Ses mains rugueuses se glissèrent dans la chevelure blonde et soyeuse, caresse divine apaisant chacune de ses cicatrices, anciennes comme nouvelles. Le pirate dévora la peau laiteuse avec gourmandise, n’en laissa aucune miettes. Et quand bien même il s’en délectait allégrement, cela ne sera pas suffisant pour le combler. Oh non, il voulait bien plus. Toujours plus. N’est-ce pas là le tempérament typique d’un pirate, après tout.
-Nae, carino, je te veux au point de vouloir t’emmener à l’autre bout del mundo…
Un désir qui ne sera jamais assouvi. Mais l’un comme l’autre savait qu’il ne s’agissait que de paroles éphémères, de promesses doucereuses qui n’étaient là que pour une chose : attiser une flamme si intense, si forte qui mourra sans aucun doute de façon tout aussi spectaculaire. Mais Ignacio n’y songea pas une seule seconde, préféra se concentrer sur l’instant, tira simplement sur le dernier fil retenant le corset qu’il portait. Il vint effleurer son dos du bout de ses doigts avant de remonter jusqu’à sa nuque. Son autre main vint se glisser sur sa taille, et de pas lents, mesurés, suivant un rythme lascif, le dirigea jusqu’au lit avant de l’y pousser avec douceur. Mais il ne le suivit pas dans le mouvement pour autant.
Ses yeux océans accrochés aux siens, il se débarrassa de sa chemise et vint le surplomber, approchant de sa démarche féline avant de venir butiner ses lèvres une nouvelle fois, dessina sa machoire de ses lèvres brûlantes.
-Mais pourquoi aller à l’autre bout du monde quand je peux me noyer dans tes yeux ?
Un rire bas, grave et le voilà à déposer milles baisers sur chaque parcelle de peau, savourant minutieusement, appréciant la mise en bouche avant de dévorer le fruit défendu. Oh, il n’allait pas l’intention d’y aller avec le dos de la cuillère. Il avait bien l’intention de faire de cette nuit une nuit mémorable, aussi bien pour lui que pour cet adonis perdu.
Ses mains rugueuses se glissèrent dans la chevelure blonde et soyeuse, caresse divine apaisant chacune de ses cicatrices, anciennes comme nouvelles. Le pirate dévora la peau laiteuse avec gourmandise, n’en laissa aucune miettes. Et quand bien même il s’en délectait allégrement, cela ne sera pas suffisant pour le combler. Oh non, il voulait bien plus. Toujours plus. N’est-ce pas là le tempérament typique d’un pirate, après tout.
-Nae, carino, je te veux au point de vouloir t’emmener à l’autre bout del mundo…
Un désir qui ne sera jamais assouvi. Mais l’un comme l’autre savait qu’il ne s’agissait que de paroles éphémères, de promesses doucereuses qui n’étaient là que pour une chose : attiser une flamme si intense, si forte qui mourra sans aucun doute de façon tout aussi spectaculaire. Mais Ignacio n’y songea pas une seule seconde, préféra se concentrer sur l’instant, tira simplement sur le dernier fil retenant le corset qu’il portait. Il vint effleurer son dos du bout de ses doigts avant de remonter jusqu’à sa nuque. Son autre main vint se glisser sur sa taille, et de pas lents, mesurés, suivant un rythme lascif, le dirigea jusqu’au lit avant de l’y pousser avec douceur. Mais il ne le suivit pas dans le mouvement pour autant.
Ses yeux océans accrochés aux siens, il se débarrassa de sa chemise et vint le surplomber, approchant de sa démarche féline avant de venir butiner ses lèvres une nouvelle fois, dessina sa machoire de ses lèvres brûlantes.
-Mais pourquoi aller à l’autre bout du monde quand je peux me noyer dans tes yeux ?
Un rire bas, grave et le voilà à déposer milles baisers sur chaque parcelle de peau, savourant minutieusement, appréciant la mise en bouche avant de dévorer le fruit défendu. Oh, il n’allait pas l’intention d’y aller avec le dos de la cuillère. Il avait bien l’intention de faire de cette nuit une nuit mémorable, aussi bien pour lui que pour cet adonis perdu.
(c) codée par evangeline