Ven 23 Juil - 2:45
Mélusine
À ta santé toi l'arrache-coeur
À ta santé toi l'arrache-coeur
Vampire (mordue)
Peuple
20aine d'apparence
+?00 ans
Maquerelle
Aisée
Les grandes lignes
Gentille, c'est le premier mot qui vient sur les lèvres pour décrire Mélusine la maquerelle, affectueusement appelée Mel par les filles comme les garçons de la maison close. Oui Mel est gentille, elle a cette façon de parler, de se mouvoir toute douce et se faire entendre sans jamais élever la voix, voir sans jamais faire de gestes brusques, sans jamais cesser de sourire. Dans la plus belle maison de passe de Paris Mel materne tout le monde, les jeunes comme les anciens, il n'y en a pas un ou une qui n'échappe à ses attentions car Mel sait s'y faire pour surveiller ses marmots et son pas léger résonne aux quatre coins de la maison dès que commence la nuit. C'est qu'elle est si gentille Mel qui brosse les cheveux, prépare les repas, panse les bobos, lave le linge, remplace les fleurs, cire le plancher, éconduit les clients grossiers, recoud les tenues, en commande d'autres si on est sage, donne comme elle reprend en fonction des plus méritants. Elle a l'oeil partout Mel, une jolie vigile avec son petit minois plein de charmes et de secrets et son air ingénu qui semble pourtant vieux de plus de cent ans.
En bonne maîtresse de maison, personne ne peut se soustraire à elle, personne ne lui dit jamais non. Il faudrait être vraiment cruel pour lui dire non pas vrai ? Parce que tout ce Mel fait c'est pour ton bien, du matin au soir Mel veille sur toi. Que seras-tu sans elle ? Où iras-tu sans elle ? Ne vois-tu pas qu'elle t'aime, qu'elle tuerait pour toi ? Qu'elle te tuerait toi ? Il faut être vraiment cruel pour l'obliger parce que bien évidemment qu'elle ne fait pas ça de bon coeur. Mais comme toutes les bonnes mères, Mel doit sacrifier pour l'avenir de ses enfants. Elle a déjà tant perdu d'enfants vois-tu.
Elle est si gentille Mel, même quand elle lève la main, même quand elle passe les chaines, même quand elle tient le couteau, même quand elle te dit de ne pas bouger, que ça ne fera pas mal promis quand bien même elle ment, elle ment avec toutes ses dents, pas une voyelle plus haute que l'autre, avec un sourire si gentil, si gentil que son regard, lui, ne suit pas toujours. Dans l'éclat noisette de ses prunelles, luit parfois une étincelle noire et morne.
Mel est si gentille, terriblement, tendrement gentille, la figure douce d'une idole gardienne pour un cerbère à la morsure léthale qui ne sait plus lâcher prise.
Le chignon toujours bien serré — tout autant que le corset — l'allure droite — la démarche féline, discrète mais assurée — elle fait faussement innocente — mais drôlement imposante en même temps — son physique est jeune — mais elle transpire l'expérience — la sagesse d'une mater — et l'autorité aussi, parfois — 1m53 — elle n'a pas besoin d'être la plus grande pour faire plier — très pâle — un teint de poupée — malgré quelques cernes — jamais de maquillage — son charme est trop candide — les cheveux d'un blond très clair, cendré — et les yeux noisettes — un faible pour les jolies robes et les fleurs — mais elle n'est pas vraiment coquette — parfum lilas.
Adepte de poisons et de drogues en tout genre — veille assidument à ce que ses filles ne tombent pas enceintes — garde tout le monde en bonne santé — très bonne cuisinière — également très bonne couturière — mais piètre musicienne — en plus du français on sait qu'elle parle le latin, l'italien, l'allemand et le grec — fronce les sourcils quand on lui demande son âge — ou ses origines — là où tout brille, modeste Mel passe souvent inaperçue — elle n'est pas particulièrement belle, pas particulièrement mignonne — mais on lui trouve un certain magnétisme — certains clients lui font des avances — elle ne les accepte que lorsqu'ils sont prêts à mettre le prix fort — plus par ego que par cupidité — un peu pingre — refait souvent les comptes — raille doucement ceux et celles qui n'y mettent pas assez du sien — plus carotte que bâton — plus fléau que bâton d'ailleurs — les filles et garçons à problèmes disparaissent facilement — c'est triste — mais elle, ne semble pas plus triste que ça — elle sourit sans cesse — secrète — secrètement sèche — désert d'indifférence sous la délicatesse de surface — personne ne sait si elle se soucie vraiment d'autrui — des colères froides — des étreintes chaudes — c'est dur à dire — le sait-elle elle-même ? — lit l'avenir dans les cartes, les entrailles et les feuilles de thé — complice avec les corbeaux du quartier — ils lui glissent régulièrement des petits cadeaux sous les carreaux de sa fenêtre — poigne de fer dans un gant de velours — seule Lorelei a le droit d'avoir le dernier mot sur elle — c'est compliqué — dans le fond elle veut que tout s'arrête — mais plus jamais elle ne sera celle en laisse — quitte à tenir le fouet.
En bonne maîtresse de maison, personne ne peut se soustraire à elle, personne ne lui dit jamais non. Il faudrait être vraiment cruel pour lui dire non pas vrai ? Parce que tout ce Mel fait c'est pour ton bien, du matin au soir Mel veille sur toi. Que seras-tu sans elle ? Où iras-tu sans elle ? Ne vois-tu pas qu'elle t'aime, qu'elle tuerait pour toi ? Qu'elle te tuerait toi ? Il faut être vraiment cruel pour l'obliger parce que bien évidemment qu'elle ne fait pas ça de bon coeur. Mais comme toutes les bonnes mères, Mel doit sacrifier pour l'avenir de ses enfants. Elle a déjà tant perdu d'enfants vois-tu.
Elle est si gentille Mel, même quand elle lève la main, même quand elle passe les chaines, même quand elle tient le couteau, même quand elle te dit de ne pas bouger, que ça ne fera pas mal promis quand bien même elle ment, elle ment avec toutes ses dents, pas une voyelle plus haute que l'autre, avec un sourire si gentil, si gentil que son regard, lui, ne suit pas toujours. Dans l'éclat noisette de ses prunelles, luit parfois une étincelle noire et morne.
Mel est si gentille, terriblement, tendrement gentille, la figure douce d'une idole gardienne pour un cerbère à la morsure léthale qui ne sait plus lâcher prise.
Le chignon toujours bien serré — tout autant que le corset — l'allure droite — la démarche féline, discrète mais assurée — elle fait faussement innocente — mais drôlement imposante en même temps — son physique est jeune — mais elle transpire l'expérience — la sagesse d'une mater — et l'autorité aussi, parfois — 1m53 — elle n'a pas besoin d'être la plus grande pour faire plier — très pâle — un teint de poupée — malgré quelques cernes — jamais de maquillage — son charme est trop candide — les cheveux d'un blond très clair, cendré — et les yeux noisettes — un faible pour les jolies robes et les fleurs — mais elle n'est pas vraiment coquette — parfum lilas.
Adepte de poisons et de drogues en tout genre — veille assidument à ce que ses filles ne tombent pas enceintes — garde tout le monde en bonne santé — très bonne cuisinière — également très bonne couturière — mais piètre musicienne — en plus du français on sait qu'elle parle le latin, l'italien, l'allemand et le grec — fronce les sourcils quand on lui demande son âge — ou ses origines — là où tout brille, modeste Mel passe souvent inaperçue — elle n'est pas particulièrement belle, pas particulièrement mignonne — mais on lui trouve un certain magnétisme — certains clients lui font des avances — elle ne les accepte que lorsqu'ils sont prêts à mettre le prix fort — plus par ego que par cupidité — un peu pingre — refait souvent les comptes — raille doucement ceux et celles qui n'y mettent pas assez du sien — plus carotte que bâton — plus fléau que bâton d'ailleurs — les filles et garçons à problèmes disparaissent facilement — c'est triste — mais elle, ne semble pas plus triste que ça — elle sourit sans cesse — secrète — secrètement sèche — désert d'indifférence sous la délicatesse de surface — personne ne sait si elle se soucie vraiment d'autrui — des colères froides — des étreintes chaudes — c'est dur à dire — le sait-elle elle-même ? — lit l'avenir dans les cartes, les entrailles et les feuilles de thé — complice avec les corbeaux du quartier — ils lui glissent régulièrement des petits cadeaux sous les carreaux de sa fenêtre — poigne de fer dans un gant de velours — seule Lorelei a le droit d'avoir le dernier mot sur elle — c'est compliqué — dans le fond elle veut que tout s'arrête — mais plus jamais elle ne sera celle en laisse — quitte à tenir le fouet.
Le passé
Elle se dit fille de nulle part et enfant de personne. À la maison close, personne ne sait d'où vient Mel. On dirait qu'elle a toujours été là à garder l’endroit. On dirait qu'elle n'a nulle pas d'autre où aller.
C'est faux.
C'est vrai.
Mel s'est perdue. Elle cherche depuis si longtemps et avec tant d'acharnement un passé tortueux qu'on retrace aisément jusqu'aux allées crasses des marchés d’esclaves. Dans le bordel, on murmure qu'elle a été marchande après avoir été affranchie, qu'elle a eu plusieurs maris, tous morts, qu'elle a des contacts dans les arènes illégales pour y avoir été plusieurs fois. Était-elle elle-même femme-objet avant ? Voilà qui expliquerait des choses, de la façon dont elle mate les âmes revêches à son dégoût notoire pour le métier de fille de joie. Mais rien ne dit pourquoi elle a fini dans un Paris sans mers et sans forêts en quête d'une idylle morte du nom d'André. Mais André n'est plus. Il n'y a plus que Lorelei. Et ici ce n'est pas chez elle, ça ne l'a jamais été. Et pourtant c'est là qu'est sa maison, c'est là qu'elle a choisi de servir pour les beaux yeux de la Dame Blanche.
Mel regarde le temps qui passe, regarde ses protégés vieillir, regarde son reflet qui jamais ne change dans la glace. Elle pense souvent à la glace, aux fjords de son enfance. Elle pense aux prairies de neige, là où elle est née il y a si longtemps. Mais ce n'est pas elle, ce n'est pas elle cette môme insouciante, cueillie trop tôt, trop vite, fauchée dans un monde où la lumière lui est interdite. Pour son propre bien car les adultes savent mieux.
Ce n'est pas elle, ce n'est pas elle cette madone adulée, les bras chargés de fleurs et d'enfants. Ce n'est pas elle qui court depuis des mois, des années, des siècles d'abord pour fuir une menace qu'elle a oublié puis ensuite pour se fuir elle-même. Car elle s'est abandonnée, comme elle a abandonné les siens. Elle cherche depuis si longtemps que ses pieds saignent. Elle ne voit plus qui elle est, ne se souvient plus de leurs visages, à peine de leurs prénoms. Sa peine s'est tarie, des grands sillons de sel dans sa poitrine menue et plus rien ne pousse en elle car plus jamais, plus jamais elle ne sèmera d'enfants. Juré.
C'est faux.
C'est vrai.
Mel s'est perdue. Elle cherche depuis si longtemps et avec tant d'acharnement un passé tortueux qu'on retrace aisément jusqu'aux allées crasses des marchés d’esclaves. Dans le bordel, on murmure qu'elle a été marchande après avoir été affranchie, qu'elle a eu plusieurs maris, tous morts, qu'elle a des contacts dans les arènes illégales pour y avoir été plusieurs fois. Était-elle elle-même femme-objet avant ? Voilà qui expliquerait des choses, de la façon dont elle mate les âmes revêches à son dégoût notoire pour le métier de fille de joie. Mais rien ne dit pourquoi elle a fini dans un Paris sans mers et sans forêts en quête d'une idylle morte du nom d'André. Mais André n'est plus. Il n'y a plus que Lorelei. Et ici ce n'est pas chez elle, ça ne l'a jamais été. Et pourtant c'est là qu'est sa maison, c'est là qu'elle a choisi de servir pour les beaux yeux de la Dame Blanche.
Mel regarde le temps qui passe, regarde ses protégés vieillir, regarde son reflet qui jamais ne change dans la glace. Elle pense souvent à la glace, aux fjords de son enfance. Elle pense aux prairies de neige, là où elle est née il y a si longtemps. Mais ce n'est pas elle, ce n'est pas elle cette môme insouciante, cueillie trop tôt, trop vite, fauchée dans un monde où la lumière lui est interdite. Pour son propre bien car les adultes savent mieux.
Ce n'est pas elle, ce n'est pas elle cette madone adulée, les bras chargés de fleurs et d'enfants. Ce n'est pas elle qui court depuis des mois, des années, des siècles d'abord pour fuir une menace qu'elle a oublié puis ensuite pour se fuir elle-même. Car elle s'est abandonnée, comme elle a abandonné les siens. Elle cherche depuis si longtemps que ses pieds saignent. Elle ne voit plus qui elle est, ne se souvient plus de leurs visages, à peine de leurs prénoms. Sa peine s'est tarie, des grands sillons de sel dans sa poitrine menue et plus rien ne pousse en elle car plus jamais, plus jamais elle ne sèmera d'enfants. Juré.
Mâo ; plus ça va, plus mes persos sont morts à l'intérieur
mon feat est Marianne de FE:3H
mon feat est Marianne de FE:3H
Faniahh/Lala/Cyalana
Ven 23 Juil - 9:22
Rebienvenu !
J'adore le nouveau personnage que tu vas incarné !!
Même si c'est un peu tristou çxç
J'adore le nouveau personnage que tu vas incarné !!
Même si c'est un peu tristou çxç
Sam 24 Juil - 21:16
Bienvenue Madame.
Je dois bien avouer avoir apprécié la lecture de votre fiche.
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Je dois bien avouer avoir apprécié la lecture de votre fiche.
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