Sam 2 Oct - 18:59
Athénaïs est une boule d’énergie au sourire narquois que les sœurs auront eu bien du mal à canaliser, pour ne pas dire à dresser ! Toujours sur le qui-vive pour faire une bêtise et provoquer l’hilarité, elle n’est pas la plus calme et la plus studieuse. Sa franchise et sa spontanéité peuvent parfois en surprendre plus d’un et il est certain qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche. Lorsqu’il n’y a pas d’enjeu pour elle, elle ose donner son avis, quand bien même on attendrait d’une femme qu’elle se taise.
Abandonnée et n’ayant aucun souvenir de ses parents, elle a horreur de cette injustice qu’elle a subit à cause de son pouvoir, bien qu’elle soit reconnaissante envers l’Église souterraine pour avoir assumer le rôle de famille d’adoption. Ainsi, elle n’a aucun désir de fonder sa propre famille, ayant peur de transmettre son don en héritage, mais surtout de devoir assumer le fardeau de la maternité et tout ce qui s’en suit.
Par habitude, elle est obéissante. Néanmoins, en prenant de l’âge, elle se questionne de plus en plus sur son rôle dans cette chasse aux créatures. Elle ne remet pas en cause qu’il faut les anéantir, les paroles des sœurs ont fini par s'ancrer en elle, mais les pratiques de l’Église souterraine, notamment de viser des nouveaux nés la dérange. Pour autant, elle n’a pas son mot à dire et se contente de recevoir ses ordres sans les discuter, pour le moment.
Ayant grandi dans un milieu très austère, Naïs ne rechigne pas face au moindre amusement. Tout est prétexte à profiter enfin de la vie et de ses plaisirs. Tous, sans exception. Car depuis qu’elle ne vit plus en compagnie des sœurs, disons que ses mœurs sont devenues plus légères, mais toujours dans l’amour et le respect du Seigneur… Dans les saintes écritures est inscrit « tu ne tueras point » et pourtant l’Église souterraine l’oblige au contraire, alors une autre règle non respectée, cela ne changera pas grand-chose quant à la pureté de son âme…
Plutôt brimée durant sa jeunesse, de par sa condition précaire de sorcière et son éducation religieuse, mais n’étant plus soumise au quotidien à la rigueur des sœurs, elle désire dorénavant se mettre davantage en avant et sous son meilleur jour. A moins qu’elle n’ait pas d’autres choix, elle ne choisira pas des habits modestes et sobres, mais plutôt des vêtements ajustés à ses courbes. Elle se sait jolie et ne compte pas mener une vie de nonne, alors à quoi bon cacher ses atouts ? Mais pas de couleur, elle n’aime pas ça ! Sa vie a trop souvent pris des teintes sombres, alors elle ne tolère que le noir, un soupçon de blanc et de violet. Quant à ses mains et bien, afin qu’elle ne dévoile pas sous un coup de colère son lourd secret, elles sont le plus souvent parées de gants. Et lorsque ce n’est pas le cas, c’est probablement qu’elle s’apprête à piquer…
Il y a de cela trente ans, dans une chapelle d’un petit village près de Chartres, deux sœurs de l’Église souterraine découvrirent un bambin enroulé dans une vieille couverture, s’égosillant et affamé. Elles n’eurent d’autres choix que de le faire entrer dans la maison de Dieu. Leur seule certitude : cette fillette se nommait Athénaïs. Son prénom était écrit grossièrement en majuscules sur un morceau de papier de très mauvaise qualité et pour toute signature se trouve une croix. Difficile de ne pas comprendre qu’elle avait été abandonnée par ses parents. Et il ne leur aura pas fallut longtemps pour comprendre pourquoi : l’enfant était doté de dards sous ses ongles. Par chance, cette petite sorcière fut découverte par deux sœurs voyant en elle le potentiel d’une arme. Devant faire preuve de discrétion à l’égard de leur autre sœur aveugle ne connaissant pas les créatures de la nuit, elles réussirent à la convaincre de garder cet enfant, car personne ne pourrait se charger d’elle, les orphelinats étant plein suite aux épidémies et aux famines.
Les deux sœurs ont tout d’abord étudié la spécificité de l’enfant. Alors que ses premières dents la torturaient à vouloir percer ses gencives, son don se manifestait au rythme de ses souffrances. Ses dards, capables de se rétracter sous ses ongles, mais également d’en sortir vivement, semblaient réagir aux souffrances et aux émotions de la petite fille. Un coup de colère, des gémissements interminables, un besoin impérieux de tendresse et la voilà qui menaçait quiconque était autour d’elle de ses dards. L’une des deux sœurs fut sa première victime, mais également son cobaye : quand bien même la petite était faible, sa malencontreuse piqûre avait provoqué fièvre et délire à sa victime, parfaitement humaine. Les sœurs en conclurent qu’à sa naissance, elle ne présentait aucune trace de son don et que son développement était tout frais, effrayant alors ses parents souhaitant se débarrasser de cette malédiction. Son jeune âge et le lien qu’ils avaient eu le temps de tisser, les empêchant certainement de se contenter de la tuer, sous couvert d’un accident.
La jolie Naïs, c’est ainsi que l’on nommait l’enfant entre les religieux, grandit alors sous leur protection, le temps d’apprendre à comprendre et maîtriser son pouvoir, afin qu’il ne soit pas un danger pour les autres. Par égard pour la sœur aveugle et naïve, les deux autres n’eurent jamais assez de temps pour apprendre à l’enfant à se méfier et à détester les non-humains. La propagande anti-créatures ne débuta que bien plus tard, lorsque tout juste adolescente, on l’envoya au couvent De la rose de Chartres, où plusieurs sœurs de l’Église souterraine auraient plus de moyen et d’opportunités de se servir de la jeune sorcière. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours connu l’existence des créatures, néanmoins on ne la lui décrivit comme une infamie que l’Église souterraine combat en secret que bien plus tard. Quant à sa propre condition de sorcière, on lui révéla que l’on se contentait de la tolérer, tant qu’elle ne nourrissait aucun dessein rebelle et qu’elle se plierait à la volonté de son Église salvatrice. Sous ses ongles se trouvait un poison assez puissant pour anéantir une créature de la nuit. Sous ses ongles se trouvaient ses prétentions à la vie. N’ayant aucune autre issue pour survivre, elle n’avait pas imaginé un instant tenter de s’échapper de cette vie de service.
Tandis qu’elle grandissait, on la forçait à découvrir les limites de son don. Après plusieurs expériences menées notamment sur des prisonniers de l’Église souterraine, on découvrit que son venin n’avait pas le pouvoir de tuer un humain. Il provoquait fièvre, douleur, paralysie, délire, mais les effets s’estompaient plus ou moins rapidement selon la santé et les forces de sa victime. Quant aux créatures… La souffrance était telle qu’elle provoquait la mort, après une certaine agonie. On décida qu’Athénaïs devait se piquer elle-même, pour voir comment elle réagirait en cas d’accident et comme on s’y attendait, cela n’eut aucun effet, si ce n’est de marquer sa peau d’une piqûre. Enfin, on associa très rapidement les émotions de l’enfant à la sortie de ses dards. La colère et l’adrénaline étant les meilleurs moyens pour elle de les manifester. Le stresse et la tristesse lui faisant également perdre le contrôle sur son don, on lui apprit à ignorer au maximum ces sentiments. Sortir ses dards, mais aussi les rétracter, ne lui provoquait pas de douleur, seulement des petites décharges au bout des doigts. Malgré ses tentatives de parfaitement contrôler leurs apparitions, par le simple pouvoir de sa volonté, jamais elle ne réussit à les maîtriser. Il lui fallait toujours une situation, un état d’esprit bien spécifique pour y parvenir. De même, pour de nouveau les cacher, il fallait qu’elle retrouve un état d’apaisement total.
Pour autant, la jolie Athénaïs n’était pas un petit pion sans prétention. Elle en fit tourner des têtes aux sœurs avec ses tentatives de les dérider, de s’amuser et de ne pas simplement se morfondre dans une éducation religieuse et pieuse, loin des jeux et d’autres enfants, que l’on ne tolérait pas au couvent. Et puis, n’ayant appris que tardivement à haïr les créatures de la nuit, les sermons et la propagande de l’Église souterraine eurent bien des difficultés à s’ancrer en Naïs. Finalement, face à sa débrouillardise et sa curiosité, l’Église souterraine ne décida pas de faire d’elle une nonne, mais de lui attribuer un métier, pour qu’elle soit directement sur le terrain.
Adolescente, on la colla dans les pattes de plusieurs médecins de l’Église souterraine pour qu’elle apprenne directement durant leurs consultations. Et quitte à ce que sa future couverture lui soit à peu près plaisante, on accepta sa requête lorsqu’elle demanda à devenir une sage-femme. Quand bien même elle n’avait pas cette fibre maternelle et n’aimait pas particulièrement la marmaille – un léger traumatisme de l’enfance et de son abandon -, l’acte de l’accouchement la fascinait et cela s’apparentait à une vocation. En feignant vouloir la féliciter pour ses années de service et de sérieux au sein de l’Église souterraine, cette dernière vit surtout l’opportunité de tuer dès la naissance des créatures et d’optimiser le pouvoir de la sorcière.
L'abeille ne mit pas longtemps à comprendre les véritables intentions de l’Église souterraine lorsqu’elle reçut la charge de tuer un nouveau né dès son premier hurlement. Les probabilités que cet enfant soit une créature étaient fortes, mais pas certaines. La tâche la dérangea, car même si elle n’avait aucune tendresse à l’égard de ce petit être, tuer un enfant lors de ses premiers souffles, alors même que sa mère était au bord du trépas, lui demanda un certain effort et de laisser de côté son humanité. Perturbée par sa première mission seule, elle perdit définitivement son tout premier dard sous son pouce gauche, ce qui lui laissa une vilaine cicatrice et provoque encore à ce jour des douleurs fantômes. Cette perte lui permis de comprendre que ses dards étaient sensibles et pouvaient irrémédiablement disparaître. Ainsi, elle partagea en partie la souffrance de la mère et l’enfant qui s’éteignirent à quelques heures d’intervalle.
Plus tard, l’Église souterraine satisfaite de voir son pion lui obéir, lui demanda d’extraire de son venin, quand bien même l’acte était particulièrement douloureux. Assez régulièrement, entre ses missions sur le terrain, elle devait donc fournir de petites fioles sans jamais savoir sur qui elles serviraient. Le processus était pénible, lui arrachant bien souvent des larmes et provoquant parfois des infections et de la fièvre. Néanmoins, Naïs n’avait pas la choix que d’accepter que toute sa vie durant, ce don sous ses ongles provoquerait la mort de créatures comme d’innocents jugés bien hâtivement.
Aujourd’hui, Athénaïs continue d’exercer sa profession de sage-femme. Bien que son nom soit parfois associé à des mort-nés, le travail ne manque pas. Les français, pensant les épidémies loin d’eux, veulent de nouveau agrandir leur famille pour la perpétuer, apporter un peu de vie dans leur foyer, ce qui lui donne bien du labeur. Adulte depuis longtemps et désormais une espionne en qui l’Église souterraine place une relative confiance, elle a obtenu l’autorisation de quitter le couvent De la rose de Chartres, direction Paris, au plus près de la cour où, dit-on, cela grouille de créatures...
Athénaïs Delarose
L'abeille
Sexe : Féminin
Date & lieu de naissance : Inconnus
Âge : La trentaine
Race : Sorcière
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Sage-femme et espionne pour l’Église souterraine
Condition sociale : Un pécule suffisant pour vivre
Feat : Yennefer of Vengerberg (The Witcher)
Date & lieu de naissance : Inconnus
Âge : La trentaine
Race : Sorcière
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Sage-femme et espionne pour l’Église souterraine
Condition sociale : Un pécule suffisant pour vivre
Feat : Yennefer of Vengerberg (The Witcher)
Caractère
Athénaïs est une boule d’énergie au sourire narquois que les sœurs auront eu bien du mal à canaliser, pour ne pas dire à dresser ! Toujours sur le qui-vive pour faire une bêtise et provoquer l’hilarité, elle n’est pas la plus calme et la plus studieuse. Sa franchise et sa spontanéité peuvent parfois en surprendre plus d’un et il est certain qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche. Lorsqu’il n’y a pas d’enjeu pour elle, elle ose donner son avis, quand bien même on attendrait d’une femme qu’elle se taise.
Abandonnée et n’ayant aucun souvenir de ses parents, elle a horreur de cette injustice qu’elle a subit à cause de son pouvoir, bien qu’elle soit reconnaissante envers l’Église souterraine pour avoir assumer le rôle de famille d’adoption. Ainsi, elle n’a aucun désir de fonder sa propre famille, ayant peur de transmettre son don en héritage, mais surtout de devoir assumer le fardeau de la maternité et tout ce qui s’en suit.
Par habitude, elle est obéissante. Néanmoins, en prenant de l’âge, elle se questionne de plus en plus sur son rôle dans cette chasse aux créatures. Elle ne remet pas en cause qu’il faut les anéantir, les paroles des sœurs ont fini par s'ancrer en elle, mais les pratiques de l’Église souterraine, notamment de viser des nouveaux nés la dérange. Pour autant, elle n’a pas son mot à dire et se contente de recevoir ses ordres sans les discuter, pour le moment.
Ayant grandi dans un milieu très austère, Naïs ne rechigne pas face au moindre amusement. Tout est prétexte à profiter enfin de la vie et de ses plaisirs. Tous, sans exception. Car depuis qu’elle ne vit plus en compagnie des sœurs, disons que ses mœurs sont devenues plus légères, mais toujours dans l’amour et le respect du Seigneur… Dans les saintes écritures est inscrit « tu ne tueras point » et pourtant l’Église souterraine l’oblige au contraire, alors une autre règle non respectée, cela ne changera pas grand-chose quant à la pureté de son âme…
Plutôt brimée durant sa jeunesse, de par sa condition précaire de sorcière et son éducation religieuse, mais n’étant plus soumise au quotidien à la rigueur des sœurs, elle désire dorénavant se mettre davantage en avant et sous son meilleur jour. A moins qu’elle n’ait pas d’autres choix, elle ne choisira pas des habits modestes et sobres, mais plutôt des vêtements ajustés à ses courbes. Elle se sait jolie et ne compte pas mener une vie de nonne, alors à quoi bon cacher ses atouts ? Mais pas de couleur, elle n’aime pas ça ! Sa vie a trop souvent pris des teintes sombres, alors elle ne tolère que le noir, un soupçon de blanc et de violet. Quant à ses mains et bien, afin qu’elle ne dévoile pas sous un coup de colère son lourd secret, elles sont le plus souvent parées de gants. Et lorsque ce n’est pas le cas, c’est probablement qu’elle s’apprête à piquer…
Histoire
Il y a de cela trente ans, dans une chapelle d’un petit village près de Chartres, deux sœurs de l’Église souterraine découvrirent un bambin enroulé dans une vieille couverture, s’égosillant et affamé. Elles n’eurent d’autres choix que de le faire entrer dans la maison de Dieu. Leur seule certitude : cette fillette se nommait Athénaïs. Son prénom était écrit grossièrement en majuscules sur un morceau de papier de très mauvaise qualité et pour toute signature se trouve une croix. Difficile de ne pas comprendre qu’elle avait été abandonnée par ses parents. Et il ne leur aura pas fallut longtemps pour comprendre pourquoi : l’enfant était doté de dards sous ses ongles. Par chance, cette petite sorcière fut découverte par deux sœurs voyant en elle le potentiel d’une arme. Devant faire preuve de discrétion à l’égard de leur autre sœur aveugle ne connaissant pas les créatures de la nuit, elles réussirent à la convaincre de garder cet enfant, car personne ne pourrait se charger d’elle, les orphelinats étant plein suite aux épidémies et aux famines.
Les deux sœurs ont tout d’abord étudié la spécificité de l’enfant. Alors que ses premières dents la torturaient à vouloir percer ses gencives, son don se manifestait au rythme de ses souffrances. Ses dards, capables de se rétracter sous ses ongles, mais également d’en sortir vivement, semblaient réagir aux souffrances et aux émotions de la petite fille. Un coup de colère, des gémissements interminables, un besoin impérieux de tendresse et la voilà qui menaçait quiconque était autour d’elle de ses dards. L’une des deux sœurs fut sa première victime, mais également son cobaye : quand bien même la petite était faible, sa malencontreuse piqûre avait provoqué fièvre et délire à sa victime, parfaitement humaine. Les sœurs en conclurent qu’à sa naissance, elle ne présentait aucune trace de son don et que son développement était tout frais, effrayant alors ses parents souhaitant se débarrasser de cette malédiction. Son jeune âge et le lien qu’ils avaient eu le temps de tisser, les empêchant certainement de se contenter de la tuer, sous couvert d’un accident.
La jolie Naïs, c’est ainsi que l’on nommait l’enfant entre les religieux, grandit alors sous leur protection, le temps d’apprendre à comprendre et maîtriser son pouvoir, afin qu’il ne soit pas un danger pour les autres. Par égard pour la sœur aveugle et naïve, les deux autres n’eurent jamais assez de temps pour apprendre à l’enfant à se méfier et à détester les non-humains. La propagande anti-créatures ne débuta que bien plus tard, lorsque tout juste adolescente, on l’envoya au couvent De la rose de Chartres, où plusieurs sœurs de l’Église souterraine auraient plus de moyen et d’opportunités de se servir de la jeune sorcière. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours connu l’existence des créatures, néanmoins on ne la lui décrivit comme une infamie que l’Église souterraine combat en secret que bien plus tard. Quant à sa propre condition de sorcière, on lui révéla que l’on se contentait de la tolérer, tant qu’elle ne nourrissait aucun dessein rebelle et qu’elle se plierait à la volonté de son Église salvatrice. Sous ses ongles se trouvait un poison assez puissant pour anéantir une créature de la nuit. Sous ses ongles se trouvaient ses prétentions à la vie. N’ayant aucune autre issue pour survivre, elle n’avait pas imaginé un instant tenter de s’échapper de cette vie de service.
Tandis qu’elle grandissait, on la forçait à découvrir les limites de son don. Après plusieurs expériences menées notamment sur des prisonniers de l’Église souterraine, on découvrit que son venin n’avait pas le pouvoir de tuer un humain. Il provoquait fièvre, douleur, paralysie, délire, mais les effets s’estompaient plus ou moins rapidement selon la santé et les forces de sa victime. Quant aux créatures… La souffrance était telle qu’elle provoquait la mort, après une certaine agonie. On décida qu’Athénaïs devait se piquer elle-même, pour voir comment elle réagirait en cas d’accident et comme on s’y attendait, cela n’eut aucun effet, si ce n’est de marquer sa peau d’une piqûre. Enfin, on associa très rapidement les émotions de l’enfant à la sortie de ses dards. La colère et l’adrénaline étant les meilleurs moyens pour elle de les manifester. Le stresse et la tristesse lui faisant également perdre le contrôle sur son don, on lui apprit à ignorer au maximum ces sentiments. Sortir ses dards, mais aussi les rétracter, ne lui provoquait pas de douleur, seulement des petites décharges au bout des doigts. Malgré ses tentatives de parfaitement contrôler leurs apparitions, par le simple pouvoir de sa volonté, jamais elle ne réussit à les maîtriser. Il lui fallait toujours une situation, un état d’esprit bien spécifique pour y parvenir. De même, pour de nouveau les cacher, il fallait qu’elle retrouve un état d’apaisement total.
Pour autant, la jolie Athénaïs n’était pas un petit pion sans prétention. Elle en fit tourner des têtes aux sœurs avec ses tentatives de les dérider, de s’amuser et de ne pas simplement se morfondre dans une éducation religieuse et pieuse, loin des jeux et d’autres enfants, que l’on ne tolérait pas au couvent. Et puis, n’ayant appris que tardivement à haïr les créatures de la nuit, les sermons et la propagande de l’Église souterraine eurent bien des difficultés à s’ancrer en Naïs. Finalement, face à sa débrouillardise et sa curiosité, l’Église souterraine ne décida pas de faire d’elle une nonne, mais de lui attribuer un métier, pour qu’elle soit directement sur le terrain.
Adolescente, on la colla dans les pattes de plusieurs médecins de l’Église souterraine pour qu’elle apprenne directement durant leurs consultations. Et quitte à ce que sa future couverture lui soit à peu près plaisante, on accepta sa requête lorsqu’elle demanda à devenir une sage-femme. Quand bien même elle n’avait pas cette fibre maternelle et n’aimait pas particulièrement la marmaille – un léger traumatisme de l’enfance et de son abandon -, l’acte de l’accouchement la fascinait et cela s’apparentait à une vocation. En feignant vouloir la féliciter pour ses années de service et de sérieux au sein de l’Église souterraine, cette dernière vit surtout l’opportunité de tuer dès la naissance des créatures et d’optimiser le pouvoir de la sorcière.
L'abeille ne mit pas longtemps à comprendre les véritables intentions de l’Église souterraine lorsqu’elle reçut la charge de tuer un nouveau né dès son premier hurlement. Les probabilités que cet enfant soit une créature étaient fortes, mais pas certaines. La tâche la dérangea, car même si elle n’avait aucune tendresse à l’égard de ce petit être, tuer un enfant lors de ses premiers souffles, alors même que sa mère était au bord du trépas, lui demanda un certain effort et de laisser de côté son humanité. Perturbée par sa première mission seule, elle perdit définitivement son tout premier dard sous son pouce gauche, ce qui lui laissa une vilaine cicatrice et provoque encore à ce jour des douleurs fantômes. Cette perte lui permis de comprendre que ses dards étaient sensibles et pouvaient irrémédiablement disparaître. Ainsi, elle partagea en partie la souffrance de la mère et l’enfant qui s’éteignirent à quelques heures d’intervalle.
Plus tard, l’Église souterraine satisfaite de voir son pion lui obéir, lui demanda d’extraire de son venin, quand bien même l’acte était particulièrement douloureux. Assez régulièrement, entre ses missions sur le terrain, elle devait donc fournir de petites fioles sans jamais savoir sur qui elles serviraient. Le processus était pénible, lui arrachant bien souvent des larmes et provoquant parfois des infections et de la fièvre. Néanmoins, Naïs n’avait pas la choix que d’accepter que toute sa vie durant, ce don sous ses ongles provoquerait la mort de créatures comme d’innocents jugés bien hâtivement.
Aujourd’hui, Athénaïs continue d’exercer sa profession de sage-femme. Bien que son nom soit parfois associé à des mort-nés, le travail ne manque pas. Les français, pensant les épidémies loin d’eux, veulent de nouveau agrandir leur famille pour la perpétuer, apporter un peu de vie dans leur foyer, ce qui lui donne bien du labeur. Adulte depuis longtemps et désormais une espionne en qui l’Église souterraine place une relative confiance, elle a obtenu l’autorisation de quitter le couvent De la rose de Chartres, direction Paris, au plus près de la cour où, dit-on, cela grouille de créatures...
Derrière l'écran
Pseudo : Ahsoka
Âge : 25 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Lunaire
Un petit mot ? J'aime Exesus
Pseudo : Ahsoka
Âge : 25 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Lunaire
Un petit mot ? J'aime Exesus
Sam 2 Oct - 21:03
Est-ce que du coup t'es un épic d'(Athé)maïs...?
Je sais où est la sortie, merci.
(Rebienvenue. )
Je sais où est la sortie, merci.
(Rebienvenue. )
Mar 5 Oct - 18:20
Coucou Athénaïs !
Et bien ma foi, voici une bien ravissante sorcière, avec un pouvoir qui… déchire
Il y a cependant quelques points à recalibrer avant de pouvoir songer à une validation !
• Tout d’abord, la notion d’Église et Église souterraine. Pas de panique, tu nous avais fait part de tes doutes quant à la différence entre ces deux entités et nous sommes là pour t’aider !
• En effet, un bébé trouvé avec des dards lui sortant des ongles n’aurait probablement pas été accepté au sein de l’Église « normale » (laquelle ne sait rien des agissements de sa jumelle). Il faudrait donc qu’elle ait été trouvée directement par une personne rattachée à l’Église souterraine (une nonne intégrée dans les rangs de l’Église normale) ou qu’elle soit récupérée directement chez ses parents par un membre de l’Église souterraine qui viendrait prêcher l’amour de Dieu aux parents et blablablabla.
• Pour son pouvoir, il faut savoir que ses dards se trouvent sous ses ongles, ce qui fait qu’ils sont rétractables. Ils peuvent avoir poussés en même temps que ses dents (par exemple) mais du coup, il faudrait expliciter comment elle l’a vécu durant sa prime enfance. Son venin n’est pas mortel pour les humains mais peut provoquer de la fièvre, ect, a-t-elle été « isolée » des autres à cause de ça ?
• Également pour son pouvoir, un petit passage – même hors histoire – pour expliciter ses limites, ce qu’elle doit faire pour les faire ressortir (est-ce qu’ils réagissent à une émotion ou selon son bon vouloir ?), si les sortir est douloureux ou non, ect serait parfait
• Actuellement, Athénaïs est-elle nonne ? Si oui, la partie sur les vêtements n’est pas possible car les nonnes portent le voile uniquement.
Voilà pour l’instant ! N’hésites pas à nous dire si tu as des questions, nous t’aiderons autant que possible !
Bisous sur toi (mais pas sur tes dards, ça pique)
Mer 6 Oct - 10:36
Coucou l'Œil !
J'ai normalement modifié tous les points que tu as cité, ou au moins apporté plus de précisions car visiblement ça manquait...
1) Notion d'Église : J'ai ajouté la mention souterraine chaque fois que je parlais de l'Église pour éviter une ambiguïté.
2) Son adoption par l'Église souterraine : J'ai modifié le premier paragraphe de son histoire, pour ainsi expliquer que le hasard a relativement bien fait les choses dans son malheur. Ainsi, lorsqu'elle a été abandonnée au couvent De la rose, celui-ci était en fait une antenne de l'Église souterraine, car idéalement placée en province (Chartres), mais pas trop loin de Paris. Par conséquent, elle a donc été recueillie par des Sœurs au courant de l'existence des créatures, sorciers inclus, c'est pour cela qu'elle a été prise en charge.
3) Ses dards : J'ai ajouté dans l'histoire le deuxième paragraphe qui parle de son vécu et des spécificités découvertes par les Sœurs.
Cela apparaît comme un détail dans son histoire, mais dans un autre paragraphe j'ai indiqué qu'on l'a isolée, pour le bien des autres. Ainsi, elle vivait quasiment constamment uniquement avec les Sœurs du couvent :
4) Limites des dards : J'ai ajouté un gros paragraphe dans l'histoire.
Dans un autre j'avais déjà mis des informations et du coup j'ai un peu complété :
Et dans un autre encore, je parle de l'extraction du venin, la forme la plus évoluée de son pouvoir jusqu'ici :
5) Nonne : Non, je pensais que c'était clair, mais Naïs n'est pas une nonne. Justement, l'Eglise souterraine la trouvant un peu chieuse sur les bords, les Sœurs du couvent ne trouvant pas la paix en sa compagnie, il a été décidé qu'elle exercerait un métier de terrain. Et comme elle a formulé le souhait d'être sage-femme, que cela arrangerait tout le monde, on le lui a permis d'utiliser ce travail comme couverture pour ses missions d'espionne. Ainsi, elle a pu s'émanciper du couvent pour vivre en autonomie. C'est pour ça, sa pseudo liberté retrouvée, elle se permet de vivre plus légèrement, de moins respecter toutes les règles strictes qu'on lui a apprise, de s'habiller selon son goût. Néanmoins, quand elle est convoquée par les Sœurs pour recevoir des ordres, sans pour autant porter un voile austère, elle se couvre le corps sans essayer de le mettre en avant, elle retrouve une attitude plus modeste et canalisée (mais son petit grain de folie est toujours sous-jacent). Pour résumer : elle a une éducation religieuse, ne la respecte pas à 100%, elle n'est pas officiellement une représentante de l'Eglise tout court, elle est sage-femme.
Merci cher Œil pour ton retour et bonne lecture !
J'ai normalement modifié tous les points que tu as cité, ou au moins apporté plus de précisions car visiblement ça manquait...
1) Notion d'Église : J'ai ajouté la mention souterraine chaque fois que je parlais de l'Église pour éviter une ambiguïté.
2) Son adoption par l'Église souterraine : J'ai modifié le premier paragraphe de son histoire, pour ainsi expliquer que le hasard a relativement bien fait les choses dans son malheur. Ainsi, lorsqu'elle a été abandonnée au couvent De la rose, celui-ci était en fait une antenne de l'Église souterraine, car idéalement placée en province (Chartres), mais pas trop loin de Paris. Par conséquent, elle a donc été recueillie par des Sœurs au courant de l'existence des créatures, sorciers inclus, c'est pour cela qu'elle a été prise en charge.
Athénaïs Delarose a écrit:Et il ne leur aura pas fallut longtemps pour comprendre pourquoi : l’enfant était doté de dards sous ses ongles. Le hasard l’avait amenée tout droit dans une antenne de l’Église souterraine, remplie de nonnes au service de cette dernière, où l’on accueillit son don comme une arme que l’on aiguiserait avec le temps.
3) Ses dards : J'ai ajouté dans l'histoire le deuxième paragraphe qui parle de son vécu et des spécificités découvertes par les Sœurs.
Athénaïs Delarose a écrit:Les Sœurs ont tout d’abord étudié la spécificité de l’enfant. Alors que ses premières dents la torturaient à vouloir percer ses gencives, son don se manifestait au rythme de ses souffrances. Ses dards, capables de se rétracter sous ses ongles, mais également d’en sortir vivement, semblaient réagir aux souffrances et aux émotions de la petite fille. Un coup de colère, des gémissements interminables, un besoin impérieux de tendresse et la voilà qui menaçait quiconque était autour d’elle de ses dards. L’une des Sœurs fut sa première victime, mais également le cobaye : quand bien même la petite était faible, sa malencontreuse piqûre avait provoqué fièvre et délire à sa victime, parfaitement humaine. Les Sœurs en conclurent qu’à sa naissance, elle ne présentait aucune trace de son don et que son développement était tout frais, effrayant alors ses parents souhaitant se débarrasser de cette malédiction. Son jeune âge et le lien qu’ils avaient eu le temps de tisser, les empêchant certainement de se contenter de la tuer, sous couvert d’un accident.
Cela apparaît comme un détail dans son histoire, mais dans un autre paragraphe j'ai indiqué qu'on l'a isolée, pour le bien des autres. Ainsi, elle vivait quasiment constamment uniquement avec les Sœurs du couvent :
Athénaïs Delarose a écrit:Pour autant, la jolie Athénaïs n’était pas un petit pion sans prétention. Elle en fit tourner des têtes aux Sœurs avec ses tentatives de les dérider, de s’amuser et de ne pas simplement se morfondre dans une éducation religieuse et pieuse, loin des jeux et d’autres enfants, tant on avait peur qu’elle puisse les blesser. Finalement, face à sa débrouillardise et sa curiosité, l’Église souterraine ne décida pas de faire d’elle une « simple » nonne, mais de lui attribuer un métier, pour qu’elle soit directement sur le terrain.
4) Limites des dards : J'ai ajouté un gros paragraphe dans l'histoire.
Athénaïs Delarose a écrit:Tandis qu’elle grandissait, on la forçait à découvrir les limites de son don. Après plusieurs expériences menées notamment sur des prisonniers de l’Église souterraine, on découvrit que son venin n’avait pas le pouvoir de tuer un humain. Il provoquait fièvre, douleur, paralysie, délire, mais les effets s’estompaient plus ou moins rapidement selon la santé et les forces de sa victime. Quant aux créatures… La souffrance était telle qu’elle provoquait la mort, après une certaine agonie. On décida qu’Athénaïs devait se piquer elle-même, pour voir comment elle réagirait en cas d’accident et comme on s’y attendait, cela n’eut aucun effet, si ce n’est de marquer sa peau d’une piqûre. Enfin, on associa très rapidement les émotions de l’enfant à la sortie de ses dards. La colère et l’adrénaline étant les meilleurs moyens pour elle de les manifester. Le stresse et la tristesse lui faisant également perdre le contrôle sur son don, on lui apprit à ignorer au maximum ces sentiments. Sortir ses dards, mais aussi les rétracter, ne lui provoquait pas de douleur, seulement des petites décharges au bout des doigts. Malgré ses tentatives de parfaitement contrôler leurs apparitions, par le simple pouvoir de sa volonté, jamais elle ne réussit à les maîtriser. Il lui fallait toujours une situation, un état d’esprit bien spécifique pour y parvenir. De même, pour de nouveau les cacher, il fallait qu’elle retrouve un état d’apaisement total.
Dans un autre j'avais déjà mis des informations et du coup j'ai un peu complété :
Athénaïs Delarose a écrit:Perturbée par sa première mission seule, elle perdit définitivement son tout premier dard sous son pouce gauche, ce qui lui laissa une vilaine cicatrice et provoque encore à ce jour des douleurs fantômes. Cette perte lui permis de comprendre que ses dards étaient sensibles et pouvaient irrémédiablement disparaître.
Et dans un autre encore, je parle de l'extraction du venin, la forme la plus évoluée de son pouvoir jusqu'ici :
Athénaïs Delarose a écrit:Plus tard, l’Église souterraine satisfaite de voir son pion lui obéir, lui demanda d’extraire de son venin, quand bien même l’acte était particulièrement douloureux. Assez régulièrement, entre ses missions sur le terrain, elle devait donc fournir de petites fioles sans jamais savoir sur qui elles serviraient. Le processus était pénible, lui arrachant bien souvent des larmes et provoquant parfois des infections et de la fièvre. Néanmoins, Naïs n’avait pas la choix que d’accepter que toute sa vie durant, ce don sous ses ongles provoquerait la mort de créatures comme d’innocents jugés bien hâtivement.
5) Nonne : Non, je pensais que c'était clair, mais Naïs n'est pas une nonne. Justement, l'Eglise souterraine la trouvant un peu chieuse sur les bords, les Sœurs du couvent ne trouvant pas la paix en sa compagnie, il a été décidé qu'elle exercerait un métier de terrain. Et comme elle a formulé le souhait d'être sage-femme, que cela arrangerait tout le monde, on le lui a permis d'utiliser ce travail comme couverture pour ses missions d'espionne. Ainsi, elle a pu s'émanciper du couvent pour vivre en autonomie. C'est pour ça, sa pseudo liberté retrouvée, elle se permet de vivre plus légèrement, de moins respecter toutes les règles strictes qu'on lui a apprise, de s'habiller selon son goût. Néanmoins, quand elle est convoquée par les Sœurs pour recevoir des ordres, sans pour autant porter un voile austère, elle se couvre le corps sans essayer de le mettre en avant, elle retrouve une attitude plus modeste et canalisée (mais son petit grain de folie est toujours sous-jacent). Pour résumer : elle a une éducation religieuse, ne la respecte pas à 100%, elle n'est pas officiellement une représentante de l'Eglise tout court, elle est sage-femme.
Athénaïs Delarose a écrit:Plutôt brimée durant sa jeunesse, de par sa condition précaire de sorcière et son éducation religieuse, mais n’étant plus soumise au quotidien à la rigueur des Sœurs, elle désire dorénavant se mettre davantage en avant et sous son meilleur jour. A moins qu’elle n’ait pas d’autres choix, elle ne choisira pas des habits modestes et sobres, mais plutôt des vêtements ajustés à ses courbes. Elle se sait jolie et ne compte pas mener une vie de nonne, alors à quoi bon cacher ses atouts ? Mais pas de couleur, elle n’aime pas ça ! Sa vie a trop souvent pris des teintes sombres, alors elle ne tolère que le noir, un soupçon de blanc et de violet. Quant à ses mains et bien, afin qu’elle ne dévoile pas sous un coup de colère son lourd secret, elles sont le plus souvent parées de gants. Et lorsque ce n’est pas le cas, c’est probablement qu’elle s’apprête à piquer…
Merci cher Œil pour ton retour et bonne lecture !
Dim 10 Oct - 12:48
Bouuuuh Naïsbb !
Alors, la quasi totalité de tes corrections sont , merci à toi pour ce travail de précision !
Après discussion dans le staff, il nous apparaît qu'un seul détail pose souci : le fait que le couvent de Chartres, qui est une grande ville tout de même, soit une antenne de l’Église Souterraine. Le mieux serait qu'elle soit recueillie par une personne liée à l'Eglise Souterraine et confié eau couvent une fois que son pouvoir fut maîtrisé, pour éviter les poti souci de confidentialité. Rien n'empêche que des membres de l'Eglise Souterraine se trouve au couvent, mais pour son arrivée, ce serait un peu trop risqué.
Voili voilou, si tu as des questions, n'hésites pas !
Bisous sur toi
Dim 10 Oct - 15:40
Normalement, j'ai terminé d'éditer mon histoire !
Voici les paragraphes qui ont subi des modifications, si tu ne désires pas tout relire :
[...]
[...]
Merci d'avance et j'espère que cette fois c'est la bonne !
Voici les paragraphes qui ont subi des modifications, si tu ne désires pas tout relire :
Athénaïs Delarose a écrit:Il y a de cela trente ans, dans une chapelle d’un petit village près de Chartres, deux sœurs de l’Église souterraine découvrirent un bambin enroulé dans une vieille couverture, s’égosillant et affamé. Elles n’eurent d’autres choix que de le faire entrer dans la maison de Dieu. Leur seule certitude : cette fillette se nommait Athénaïs. Son prénom était écrit grossièrement en majuscules sur un morceau de papier de très mauvaise qualité et pour toute signature se trouve une croix. Difficile de ne pas comprendre qu’elle avait été abandonnée par ses parents. Et il ne leur aura pas fallut longtemps pour comprendre pourquoi : l’enfant était doté de dards sous ses ongles. Par chance, cette petite sorcière fut découverte par deux sœurs voyant en elle le potentiel d’une arme. Devant faire preuve de discrétion à l’égard de leur autre sœur aveugle ne connaissant pas les créatures de la nuit, elles réussirent à la convaincre de garder cet enfant, car personne ne pourrait se charger d’elle, les orphelinats étant plein suite aux épidémies et aux famines.
[...]
Athénaïs Delarose a écrit:La jolie Naïs, c’est ainsi que l’on nommait l’enfant entre les religieux, grandit alors sous leur protection, le temps d’apprendre à comprendre et maîtriser son pouvoir, afin qu’il ne soit pas un danger pour les autres. Par égard pour la sœur aveugle et naïve, les deux autres n’eurent jamais assez de temps pour apprendre à l’enfant à se méfier et à détester les non-humains. La propagande anti-créatures ne débuta que bien plus tard, lorsque tout juste adolescente, on l’envoya au couvent De la rose de Chartres, où plusieurs sœurs de l’Église souterraine auraient plus de moyen et d’opportunités de se servir de la jeune sorcière. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours connu l’existence des créatures, néanmoins on ne la lui décrivit comme une infamie que l’Église souterraine combat en secret que bien plus tard. Quant à sa propre condition de sorcière, on lui révéla que l’on se contentait de la tolérer, tant qu’elle ne nourrissait aucun dessein rebelle et qu’elle se plierait à la volonté de son Église salvatrice. Sous ses ongles se trouvait un poison assez puissant pour anéantir une créature de la nuit. Sous ses ongles se trouvaient ses prétentions à la vie. N’ayant aucune autre issue pour survivre, elle n’avait pas imaginé un instant tenter de s’échapper de cette vie de service.
[...]
Athénaïs Delarose a écrit:Pour autant, la jolie Athénaïs n’était pas un petit pion sans prétention. Elle en fit tourner des têtes aux sœurs avec ses tentatives de les dérider, de s’amuser et de ne pas simplement se morfondre dans une éducation religieuse et pieuse, loin des jeux et d’autres enfants, que l’on ne tolérait pas au couvent. Et puis, n’ayant appris que tardivement à haïr les créatures de la nuit, les sermons et la propagande de l’Église souterraine eurent bien des difficultés à s’ancrer en Naïs. Finalement, face à sa débrouillardise et sa curiosité, l’Église souterraine ne décida pas de faire d’elle une nonne, mais de lui attribuer un métier, pour qu’elle soit directement sur le terrain.
Merci d'avance et j'espère que cette fois c'est la bonne !
Dim 10 Oct - 15:56
Est-ce que je peux dire que cette petite ne manque pas de piquant ?
Un plaisir de voir l'un des pouvoirs précréés utilisés sur le forum. Et très très hâte de la voir déchanter parce que la vie de guêpe c'est pas d'être derrière des barreaux (quelle ironie (tsé, les rayures, tout ça. )).
Un plaisir à lire et à découvrir, bienvenue officiellement dans l'église de la lune
Tu peux aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste là !
Validation !
Athénaïs, attaque pikpik !
Est-ce que je peux dire que cette petite ne manque pas de piquant ?
Un plaisir de voir l'un des pouvoirs précréés utilisés sur le forum. Et très très hâte de la voir déchanter parce que la vie de guêpe c'est pas d'être derrière des barreaux (quelle ironie (tsé, les rayures, tout ça. )).
Un plaisir à lire et à découvrir, bienvenue officiellement dans l'église de la lune
Tu peux aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste là !