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Dim 7 Nov - 11:52
My dear friend
La dernière visite à son ami le Duc de Normandie commençait à remonter… A vrai dire, il pouvait très exactement dater le moment où Ambrose s’était replié sur lui-même, ignorant ses ennemis comme ses alliés : le jour du couronnement de Victoire. Dès que la couronne avait atterri sur sa petite tête blonde, faisant d’elle la souveraine de France, une reine incapable et ridicule, le Duc d’Auvergne n’avait plus désiré fréquenter la cour, le palais royal, Paris et ses nobles. Il entendait suffisamment d’avis négatifs sur la reine, même en étant dans ses terres d’Auvergne, plus reculées du centre du pouvoir. C’en était trop pour lui et l’idée que la France soit dirigée par cette incompétente qui avait vécu les dernières années à l’étranger… C’était insupportable.

Il savait bien, au fond, que cela était une très grosse erreur stratégique de sa part. Décider de fuir la confrontation, de ne pas soutenir la couronne ni de clairement déclarer sa position contre sa cousine, ce n’était pas digne de lui. Peut-être, sans doute, par respect pour son grand-père et sa décision, il lui avait fallu prendre ce temps pour s’isoler, réfléchir, ravaler sa colère brûlante et la transformer en une énergie infinie mais mieux contenue. Maintenant que les mois s’étaient écoulés, que ses pensées étaient plus stables et claires, quand bien même il n’admettait toujours pas la logique de son grand-père, il se sentait un peu moins réfractaire à réapparaître dans la société. Viendrait-il pour autant à des soirées mondaines, répondrait-il à des invitations, reprendrait-il une attitude sociale ? Pas pour autant. Néanmoins, il accepta de quitter son Duché pour rendre visite à son ami, le seul et l’unique : Alaric.

Le Prince oublié se sentait un peu honteux durant tout le trajet qui lui permit de traverser la France pour remonter sur Paris. Après tout, il avait ignoré l’état de santé de celui qu’il considérait comme son seul véritable allié, le seul homme à qui il osait plus ou moins dire le fond de sa pensée. Maintenant qu’il sentait qu’une étape était passée dans son esprit, il voulut réparer ses tords. Il savait qu’il logeait dans ses appartements privés à Paris et après un bref échange de missives, pour lui prouver qu’il n’était pas mort au fin fond de l’Auvergne, il lui avait fait la promesse de venir voir sa jambe convalescente (mais surtout son ami). Ferait-il un crochet par le palais royal ? Certainement pas. Récemment, on lui avait appris que la reine n’avait toujours pas désigné de conseillers ou tout du moins n’avait rien rendu d’officiel et sa lenteur le désespérait bien trop pour qu’il fasse le moindre effort.

Le voyage lui sembla interminable et chaque arrêt était une source d’angoisse. Il ne voulait pas être vu ou reconnu. Il ne voulait pas qu’on s’adresse à lui pour lui demander des comptes, son avis, ses pensées. Qu’on lui fiche la paix, la colère de ne pas être roi pouvait à tout moment exploser ! Une fois arrivé sur Paris, même s’il était éprouvé du voyage par ce temps chaud et sec, il ne désirait pas repousser d’une journée sa visite. Alors, avec une journée d’avance, il se pointa chez son ami le Duc. Au fond, il ne lui en tiendrait probablement pas rigueur, qu’avait-il d’autre à faire ou préparer, alors qu’il était convalescent et bloqué avec sa jambe ? Ils s’étaient entraînés, tabassés, amusés gamins, ils étaient comme deux frères, son manquement aux politesses serait certainement pardonné ou très vite oublié.

Un peu déboussolé par son avance, un domestique mena le Prince à son maître et l’annonça. Ambrose attendit qu’il s’éloigne pour s’adresser au Duc.

- Bonjour Alaric. Je sais, j’ai de l’avance, mais toi tu n’as probablement rien d’autre à faire dans ton état que de recevoir de vieux amis.

Et le plus naturellement du monde, il s’affala dans un fauteuil et poussa un soupir, las.

- Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus.
Alaric de Normandie
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Alaric de Normandie
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Mar 16 Nov - 21:25
Il n’en pouvait plus de devoir se maintenir ainsi, en attendant que les humains autour de lui aient terminés de prendre ses mesures. Vraiment, Alaric n’avait jamais été du genre patient et s’il faisait l’effort de rester aussi calme que possible dans cette situation, c’était bien uniquement pour Diane et la volonté qu’il avait eu de vouloir l’épouser.

Pourtant, alors qu’il venait de terminer une séance et s’apprêtait à aller marcher un peu pour se réhabituer à sa condition avant l’après-midi qui serait de la même teinte, la porte de ses appartements s’ouvrit sur une silhouette qu’il n’avait plus vu depuis longtemps. « Ambrose ? »

Le Duc d’Auvergne en personne et désormais simple cousin de l’actuelle tête couronnée du pays. Alaric pourtant ne lui en voulu pas de son approche, au contraire. Un sourire de grimace tira la commissure de ses lèvres. « Eh bien figures-toi que tu te trompes, mon ami. Figures-toi que j’étais en train de me faire prendre mes mesures pour mon costume de mariage, qui va arriver prochainement. » Rien que d’y penser, il était… heureux.

« Mais je peux prendre quelques instants pour ta personne, en effet. » Se disant, le Duc de Normandie vint s’assoir en face de son vieil ami et ordonna qu’on leur serve un verre de vin à chacun. Lorsque le brun pu prendre son verre et qu’il le porta à ses lèvres, il engagea la conversation. « Alors ? Que nous vaut l’infini plaisir de te voir sortir de son antre ? » Moqueur, oui, mais en aucun cas méchant, bien au contraire.

Mais il fallait tout de même qu’un détail, manquant, le dérange. « Tiens donc, ta petite chienne bien dressée n’est pas avec toi ? Etonnant. » Lui ? Avoir un problème avec l’Aquitaine ? Négligeable.
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Mer 17 Nov - 18:55
My dear friend
La surprise se lisait quelques instants sur le visage de son ami, avant que ce dernier se décide à lui sourire. Et puis, ce fut au tour d’Ambrose d’arborer la surprise. Alaric était donc fiancé et il n’avait pas tenu au courant son ami l’auvergnat ! Haussant grandement ses sourcils, le Duc s’étonna :

- Te marier ? Ça alors, tu t’es enfin confessé à la Duchesse d’Orléans ? Elle aurait donc accepté que ce soit toi l’auteur des missives inconnues et passionnées !

Il ne pouvait s’empêcher de taquiner le normand. Ils se connaissaient depuis si longtemps, avaient déjà eu bon nombre de discussions à ce sujet. Maintenant qu’il s’était enfin déclaré à Dame Diane, il pouvait bien profiter de la taquiner un peu. Une fois mariés, ils n’auraient plus ce sujet pour se chamailler, comme au bon vieux temps.

Le Prince oublié adressa un sourire sincère à son ami, avant de se pencher en avant vers lui pour lui adresser une tape amicale sur l’épaule, avant de se renfoncer dans son siège.

- Je suis heureux pour toi. Sur le chemin pour Paris, j’ai entendu parler de la beauté de ton épouse à maintes reprises. Son titre de joyau de la saison t’a donc permis de réaliser qu’elle risquait de rapidement te filer entre les doigts…

Oh cette histoire, il en avait entendu parler. Le bal d’Augustine avait été un carton et bon nombre de rumeurs se répétaient, d’établissements en établissements, si bien que jusqu’au Sud de la France, on savait que la Bourgogne s’était ridiculisée, que les Orléans avaient brillé, qu’une étrangère était prédisposée à épouser le Maréchal, que la Reine avait dansé avec un rustre… Tout son voyage durant, il avait été abreuvé d’informations qu’il avait pourtant désiré fuir en ne prenant pas part à ce bal. Au moins, il en aura retenu une qu’il avait pu placer dans cette conversation.

Le normand était également moqueur. Leur relation se basait sur ce genre de petits pics en tout genre, rien de plus naturel entre eux et jamais ils ne franchissaient de limites qui vexeraient l’un ou l’autre.

- Et bien je te fais l’honneur de m’enquérir de la santé de ta jambe. Sale affaire. Je n’ai pas tous les détails puisque cela fait un moment que tu ne m’as pas écrit. La preuve, tu n’as même pas songé à me parler de tes projets de mariage. J’espère au moins être sur la liste des invités ?

Voyez, rien de plus naturel entre eux. Les conversations entre Alaric et Ambrose étaient comparables à des joutes ou des entraînements à l’épée. C’était le tour de tantôt l’un, tantôt l’autre. Et ils se répondaient, inlassablement, et se complaisaient dans ce genre de relation qui au final n’avait rien de toxique et se basait sur l’honnêteté.

Le Duc d’Auvergne cligna des paupières à plusieurs reprises. Mais de quelle petite chienne voulait-il parler ? Il lança un très grossier « hein ? » en songeant à l’identité de cette personne, bien dressée selon ses dires, qu’Alaric s’attendait à voir à ses côtés. Soudain, il comprit le sous-entendu. Depuis bien des années, depuis son enfance, on disait souvent le Prince accompagné d’une ombre, agissant pour lui, pour qu’il brille de son éclat royal, mais également pour qu’il finisse par la remarquer. Un modèle de dévotion qui ne se lassait visiblement jamais de son attitude peu amicale d’ours mal léché.

- Clarisse ? Demanda-t-il, sceptique quand au sobriquet que lui avait attribué Alaric. Ce n’est pas très juste de ta part, elle n’a pas mauvais fond. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle s’obstine à me tourner autour, je reconnais que je suis mal aimable et que ce n’est pas allé en s’arrangeant ces derniers temps. Je n’ai pas eu de nouvelle d’elle depuis un moment d’ailleurs. Un peu honteusement, il avoua la principale raison de ce silence : Il faut dire que j’ouvre peu mon courrier depuis que… Enfin, tu sais bien.
Alaric de Normandie
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Alaric de Normandie
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Jeu 18 Nov - 15:28
Même s’il ne l’avouerait jamais, Alaric était tout de même fier comme un paon de savoir que la prestance de sa future épouse était déjà connue au point que même son ami d’enfance en avait entendu parler. Enfin… Ambrose connaissait Diane depuis leur enfance également mais sans doute n’avait-il plus eu l’occasion de la voir avant un long moment. Tant mieux, quelque part.

Une gorgée supplémentaire de son vin et il souffla par le nez. « Tout dépend si tu sais te tenir et ne pas être plus lugubre que tu ne l’as été ces derniers mois. » Il comprenait la frustration d’Ambrose, encore plus désormais que la reine lui avait retiré de la bouche la possibilité de devenir Maréchal des Armées pour l’attribuer à ce maudit Harcourt. Ils ne perdaient rien pour attendre, eux tous. Mais cela ne justifiait pas tout non plus. « Je ne m’enquis pas d’un cheval qui est capable de me mettre au sol par simple contrariété, je le laisse seul jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il n’a pas à imposer sa loi, voilà tout. » Lui ? Dans la provocation ? Si peu. C’était ainsi qu’ils se parlaient avec Ambrose et ils n’avaient jamais su faire autrement.

Mais ni l’un ni l’autre ne le prenait mal, ils se connaissaient. Toutefois, il y avait des sujets ou la hargne était bel et bien là. « Tu sais très bien pourquoi elle te tourne autour. Elle est comme sa mère, cette sangsue, attirée par le pouvoir – ou la potentialité d’un pouvoir – comme une abeille par le nectar des fleurs. » Vraiment, même s’il tâchait de rester courtois ou de ne pas leur adresser la parole, il avait cette incapacité à mettre totalement son inimitié de côté concernant les Aquitaine. « Surtout que, excuse-moi du peu mais nous ne pouvons pas vraiment dire que tu sois la plus belle des fleurs. »
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Jeu 18 Nov - 22:58
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Le Prince oublié avait eu envie de grogner, par pure réflexe. Néanmoins, il eut assez de jugeote pour s’en empêcher et ainsi ne pas donner raison à Alaric. Bien sûr qu’il saurait bien se tenir, même s’il y avait fort à parier qu’il aurait envie de jeter des éclairs avec ses yeux à sa cousine la reine ou même de l’attraper pour la secouer un grand coup. Et si sa marmaille était présente… Il aurait peut-être quelques regards lugubres…

- Mais bien sûr que je sais me tenir, tu me connais. Je serai parfaitement neutre et raserai les murs pour éviter les conflits.

Autrement dit, il ferait la gueule et ne parlerait à personne, sauf aux mariés qu’il féliciterait chaleureusement, avant de s’isoler et d’attendre le moment opportun pour s’éclipser, rejoindre son carrosse et filer vers l’Auvergne. Un programme qui n’avait rien de réjouissant, très honnêtement. Pourtant, il lui tenait à cœur d’être présent pour les noces de son plus fidèle ami et allié de Normandie. Tous les deux se connaissaient depuis si longtemps, avaient partagé leurs secrets, leurs pensées, leurs espoirs et leurs désillusions. Même si en apparence, leur relation pouvait paraître un peu bancale, elle était sincère et ils étaient toujours sincères et loyaux envers l’autre. Il était tout simplement inconcevable pour Ambrose de ne pas être à ses côtés le jour où il s’unirait à une femme devant Dieu pour l’éternité. De même, il serait le premier à qui il enverrait une invitation le jour où une femme trouverait enfin grâce aux yeux du Prince de France.

Le sujet retourna sur Clarisse et tout ce que lui dit Alaric lui paraissait lunaire. Il était totalement aveugle et bien franchement, il avait du mal à croire son ami. Non pas qu’il le pensait spécialement menteur, mais c’est surtout qu’il ne se rendait compte de rien. D’absolument rien. Et c’était bien là le problème… Mais bon, l’ours mal léché avait une certaine réputation pour parvenir à décourager même les prétendantes les plus déterminées. Entre son comportement très souvent peu avenant, son désintérêt souvent total, son cruel manque de romance, son incapacité à formuler ne serait-ce qu’un compliment relativement plaisant…

Alaric n’avait vraiment pas un avis positif au sujet de l’Aquitaine. Avis que l’auvergnat ne partageait pas particulièrement, n’ayant eu aucun accrochage avec la famille de Clarisse et cette dernière ayant fait toujours preuve d’une extrême loyauté à son égard et d’une dévotion sans faille. De toutes façons, en France, son unique ennemi se trouvait à la pire place, sur son trône ! Ainsi, en l’entendant parler en des termes peu élogieux de la mère comme de la fille, il roula des yeux au ciel.

- Tu feras gaffe, on pourrait croire que tu as peur de ces deux femmes à en parler en ces termes.

Puis comme un pic trouve toujours du répondant, il ne fut pas étonné que son vis-à-vis soit sévère quant à son apparence. Mais lui au moins, il n’avait pas une atèle sévèrement moche autour de sa jambe ! Perplexe, il jugea son ami avec autant de bienveillance que lui.

- Tu as prévu de mettre en garde Diane avant ta nuit de noce concernant ton physique, sous tes vêtements, histoire qu’elle ne tourne pas de l’œil ?

Le physique en question, plein de cicatrices en tout genre, certaines moins bien soignées que d’autres, lui provoquait souvent quelques interrogations. Ambrose savait son ami fanatique des combats et des entraînements, tout comme lui, néanmoins, cela n’expliquait pas certaines de ses blessures. Enfin, il faisait bien ce qu’il voulait de son corps, bientôt il ne devrait des comptes qu’à son épouse.
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Sam 20 Nov - 19:22
Evidemment, Ambrose ne se serait pas laissé marcher sur les pieds si facilement. C’est ce qui plaisait à Alaric dans ce caractère bien trempé. « Je n’ai pas peur de ces deux femmes, je crains surtout l’ascendant qu’elles peuvent avoir sur ta personne, toi le pauvre petit prince contrarié et prêt à se jeter dans la gueule du loup si cela pouvait lui permettre d’avoir ce qu’il veut. »

Il ne pouvait lui jeter la pierre, mais il ne l’épargnerait pas non plus pour autant. Compatir n’allait pas aider Ambrose à aller de l’avant et vouloir pouponner un homme n’avait aucun sens. Il ne cilla même pas à la mention de son corps. « Diane est physicienne, je pense qu’elle a déjà vu bien pire au cours de sa carrière. »
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Dim 21 Nov - 19:47
My dear friend
Quand bien même ils avaient pour habitude de sans cesse être dans la surenchère et de se titiller sur tous les sujets possibles, il arrivait parfois que les paroles prononcées soient si véritables qu’elles en devenaient presque douloureuses. Le pauvre petit prince contrarié plissa les yeux, jugeant sévèrement son ami et pour détendre l’atmosphère, il lui répondit :

- Toi aussi tu es devenu un ours mal léché, il faudra revoir ta répartie autrement tu risques de vexer ton épouse.

Cela lui faisait du mal de l’admettre, mais les remarques sur les deux femmes d’Aquitaine, les faisant passer pour deux vautours à qui il céderait tout dans le simple but d’obtenir sa couronne… Ouch, cela piquait sévèrement. Peut-être parce qu’il y avait un petit fond de vérité derrière ? Car oui, un peu désemparé par la situation, Ambrose pourrait bien tenter tout ou n’importe quoi… Disons que c’était la juste piqûre de rappel dont il avait besoin pour se souvenir à quel point il ne faisait confiance à personne, à quel point il fallait apprendre la patience plutôt que l’impulsivité pour avoir de meilleurs résultats.

- Mais tu ne m’as sans doute pas dit cela pour me vexer, mais plutôt par inquiétude que je déraille.

Ce n’était ni une question, ni un jugement. Plutôt une affirmation, car entre deux, un lien d’amitié profond s’était établi il y a fort longtemps, comparable à un lien fraternel. L’un voulait soutenir l’autre et son bonheur, et inversement.

- Sans doute oui. Après tout, elle avait vu son propre père partir à petit feu, ainsi qu’une bonne partie de sa famille…

Le moment était tout de même mal choisi pour évoquer le passé médical houleux de la future épouse du Duc. Mais que voulez-vous, Ambrose est le premier à mettre les deux pieds dans le plat. Ce n’est jamais pas pure méchanceté, il est juste très maladroit. Il n’a pas un mauvais fond, mais ne se rend pas toujours compte que ses paroles, si vraies, peuvent être très violentes à entendre. Et là, en l’occurrence, il se rendit compte de la dureté de ses paroles. Évoquer les morts tragiques des Orléans, emportés par la peste, comme bon nombre des proches du Prince, c’était bien trop cruel pour des retrouvailles entre amis.

- Tout ça pour dire… Il se racla la gorge, conscient d’être très fort pour casser l’ambiance. Moi j’ai vu ta peau là-dessous et parfois on pourrait croire que tu t’es battu avec un ours. Sauf qu’en Normandie, les ours, c’est pas ce qu’il y a de plus courant. Vous avez des vaches, beaucoup de vaches. Mais généralement, elles ne font pas de mal. Comment tu t’es fait tout ça au juste ? J’ai jamais compris… Et ta promise est très prévenante et bienveillante, c’est bien connu. Elle finira par te demander des comptes, si elle ne te fuit pas à grandes enjambées pendant votre nuit de noce...
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Mar 14 Déc - 22:30
« Exactement. » De ton égal, Alaric répond à Ambrose, sans craindre les conséquences. Il sourit aux propos de son ami. « Nous avons un ours ou deux, détrompes toi. Mais oui, ils sortent rarement à la rencontre des hommes. » A moins d’une carcasse de bovins laissée traînante. « Toutefois nous avons des loups. » Il n’avait pas besoin de préciser la taille desdits loups. Ce n’était techniquement pas un mensonge. « Ils sont moins farouches quand poussés par la faim et en meute. J’ai déjà eu à en abattre pour protéger mes populations."

Et pour essayer de rajouter une couche de crédibilité. « Et pour la cicatrice de mon dos, sache qu’elle m’a été offerte par un taureau enragé. J’ai bien cru qu’il allait m’encorner, mais finalement il a éraflé mes os et j’ai pu le mettre à terre. »

Mais il n’en avait pas fini. « Enfin bon, je te parle de ces choses mais tu n’en connais probablement pas la moitié autrement qu’en illustration dans tes livres. »
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Jeu 16 Déc - 19:30
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Il écouta son ami lui parler de l’arche de Noé. Non pas à ce point, mais les voilà en train de parler de bêtes à poils. Quelle était cette étrange obsession de fréquenter autant d’animaux sauvages et dangereux ? Il voulait mourir ou bien ? Ambrose ne comprenait pas bien cette prise de risques, il devait être un chasseur dans l’âme ou bien alors un fanatique de l’adrénaline. En espérant que son mariage avec la bonne et douce Diane d’Orléans, bientôt de Normandie, calme ses ardeurs et lui fasse prendre conscience de son comportement suicidaire.

A l’évocation du taureau, le Prince oublié devint suspicieux, pensant que son ami se moquait de lui. Arquant un sourcil, il jugea son ami :

- Maintenant que tu sais que Diane est tienne, j’espère que tu feras passer ton trop plein d’énergie et ta recherche de sensations dans d’autres passe-temps. Tu es fou pour t’attaquer à un taureau.

La suite, que dire. Si ce n’est que le pic l’agaça. Certes, Ambrose était devenu très casanier, mais il connaissait tout de même des choses de la vie, il ne fallait pas le prendre pour un espèce de bourgeois qui vit replié dans sa bulle de confort. Il avait déjà chassé, ce n’était juste pas sa passion. Des vaches et des loups, il en avait déjà croisé, il n’avait juste pas pour bon plaisir de les attaquer pour récolter hématomes et cicatrices. Sur le même ton, le Prince lui répondit :

- Non c’est vrai, en principe je préfère prendre mon épée pour me battre avec des adversaires de ma trempe et pas les animaux du fermier du coin.

Les mondanités passées, la balle était au centre. Néanmoins, le Prince n’avait pas fait tout ce chemin pour batailler avec son ami de longue date. Une querelle n’était pas un cadeau de mariage, aussi il préféra ne pas s’éterniser et plutôt repartir sur le sujet de ses noces à venir. En prenant un air moins renfrogné, il confronta Alaric à la vérité de son mariage :

- Tu sais ce qu’on dit de Diane ? Il paraît qu’elle rêve d’une grande famille, d’enfants courant dans tous les sens, d’éclats de rire. Pas étonnant après tout ce qu’elle a traversé et tous ceux qu’elle a perdu. Il laissa couler quelques instants avant de reprendre : Je n’ai pas particulièrement d’affection pour elle, ne va pas croire que je m’inquiète. A vrai dire, elle m’exaspère, tout comme son frère. Ils sont à la botte de Victoire après tout. Ce que je veux dire, c’est qu’elle voudra sans doute la plus belle des familles avec toi, alors il serait peut-être temps pour toi d’être plus calme et un père exemplaire. Tu ne voudrais sans doute pas t’en aller pour le ciel, ou plutôt vers le bas selon les dires de certains de tes ennemis, en la laissant seule et malheureuse avec une tripotée de bambins à sa charge… ?
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Ven 17 Déc - 11:30
Bon, mieux valait arrêter là les échanges de coups de crocs, quand bien même ils n’avaient pas un fondement mauvais. Alaric n’était pas stupide au point de ne pas voir qu’il avait agacé – ou vexé – Ambrose. Mais il se satisfaisait de ce résultat, avec un peu de chance, cela passera l’envie au prince de se terrer dans ses terres à l’avenir. Si Alaric comprenait bien la contrariété d’avoir été ainsi éclipsé, il ne pardonnait toujours pas cette fuite et ces allers-retours sans queue ni tête.

Mais le sujet tomba rapidement sur sa future épouse et il se fit plus affable. « Je sais. » Toutefois le fait qu’Ambrose rattache sa fiancée à la Reine le fit tiquer. « Mesures tes propos. Si tu souhaites que j’ai des termes plus conciliants envers Clarisse, fais-en de même avec Diane, je te prie. » Non, ce n’était pas une demande, en vérité. [color=#339999« Je sais dans quoi je me suis embarqué, Ambrose. Diane aura sa famille, j’en fais le serment. Et si quoi que ce soit devait m’arriver, elle ne serait pas laissée sans ressources. »[/color]

Et pour s’assurer un matelas dans le pire des cas, il planta son regard dans celui de son confrère. « Car j’ose espérer, si je viens à trépasser avant toi et après que tu sois devenu Roi, tu porteras assistance à ma femme en l’honneur de notre amitié sans chercher à la traîner dans la boue pour le simple fait de ses appréciations, n’est-ce pas ? » Qu’il n’ose pas répondre par la négative car Alaric serait capable de mal le prendre.
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Ven 17 Déc - 14:34
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La tentative de rendre sérieuse la conversation au sujet de Diane était réussie. Si Ambrose ne le connaissait pas fort bien, il pourrait croire qu’il était menacé par Alaric. Ce qu’il savait, c’était que l’évocation de cette femme, qu’il avait convoité pendant des années durant, était un sujet très sensible au cœur du Duc de Normandie. Derrière son apparence froide et inquiétante pour le commun des mortels, se cachait un homme en réalité très soucieux du bien-être de cette femme au centre de bien des commérages peu plaisants. Même s’il mettait souvent tout en œuvre pour éviter de la rencontrer, ne supportant pas le simple fait d’être gêné voire balbutiant face à son sourire que l’on dit solaire, il gardait un œil protecteur sur elle, au loin. Et enfin, il était sorti de l’ombre, ne supportant sans doute plus de vivre loin d’elle alors qu’il gagnerait tant à ouvrir son cœur et à l’épouser. Pour ce qui est des histoires d’ouverture et de confiance, Ambrose était bien le dernier à pouvoir le critiquer.

Sur un énième sujet, la balle était au centre. S’il désirait ne plus savoir Clarisse affublé d’un surnom peu flatteur, le Prince oublié devrait faire des efforts à l’égard de la future Duchesse de Normandie. Un effort auquel l’auvergnat consentit sans peine, quand bien même il se doutait qu’il n’aurait que peu le choix, au risque de dire un mot de travers et de se prendre un méchant pain dans le visage de la part du normand.

- Bien bien, soyons civilisés à propos de ces dames dorénavant.

Alaric ne s’était pas engagé dans ces noces sans oublier le bonheur de Diane. Rien de surprenant à vrai dire, car Ambrose avait vu son attachement grandir au fil des années. Ainsi que sa souffrance silencieuse, de vivre éloigné d’elle, de n’oser la regarder, de n’oser la mentionner au risque que l’on se moque de lui pour convoiter une femme de cet âge, une femme osant voler le métier d’un homme, une femme qu’il ne courtisait pas ouvertement.

La suite, il l’entendit, il la comprit, mais il refusa de croire un seul instant que son ami Alaric avait osé la prononcer. Il était outré, touché, vexé. Ambrose était déçu que le normand puisse douter de lui à ce point. Quelques instants, il laissa transparaître ces sentiments sur son visage, mais la vexation gagna du terrain et quand bien même il lui arrivait de s’ouvrir parfaitement et sans filtre à son ami, il ne voulait pas lui faire l’honneur de trop de franchise dans ses émotions. Il reprit rapidement une contenance, un air plus sévère et fermé. Il avait envie de lui mettre un pain dans la tronche, pour être tout à fait honnête.

- Tu es un sacré con Alaric, sache-le. A défaut de le frapper, il voulut déballer un peu de son sac en l’insultant, avant de reprendre : Ce n’est pas parce que je ne suis pas en accord avec le lien entre ta fiancée et Victoire de France que je la laisserai patauger dans le désespoir et le veuvage s’il devait t’arriver le pire. Tu me déçois de penser que j’accorde aussi peu d’importance à notre amitié. Tu n’es pas qu’un allié au bout de la France et je pensais que tout cela était clair entre nous. Mais puisque tu as besoin que je le formule, je vais faire simple, tout comme ton esprit : Si tu trépasses, ton épouse et tes enfants auront le droit à ma compassion et ma protection, que je sois enfin le Roi ou que je reste le Duc d’Auvergne.
Alaric de Normandie
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Alaric de Normandie
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Ven 17 Déc - 19:03
Un éclat de rire. Alaric exulta d’un éclat de rire sincère, de l’ordre de ceux que ceux qui ne le connaisse pas assez ne voit peut-être qu’une fois dans leurs vies – et encore. Mais là, oui, il reconnaissait enfin Ambrose. « Je te retrouve le compliment, mon ami, maintenant que je te retrouve enfin ! »

Il aura fallu un peu de temps pour qu’ils puissent converser normalement. Mais les choses étant apaisées, ils pouvaient désormais enchainer sur d’autres sujets de conversations. Alaric demanda à ce que du vin leur soit servi à nouveau. Il avait soif. « Et de même pour le contraire, tu t’en doutes. » Non pas qu’il lui souhaitait la guigne, loin s’en fut, mais au moins, les choses étaient claires.

« Alors ? Comment vas-tu procéder maintenant pour récupérer ton trône ? Tu as une idée, même vague, au moins ? »
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Ven 17 Déc - 20:31
My dear friend
Alors que lui était vexé comme un pou, son vis-à-vis éclata d’une rire si spontané, si franc, qu’Ambrose le dévisagea quelques secondes avec des yeux ronds comme des billes. Après tout, il venait de l’insulter, mais cela semblait avoir glissé sur lui. Visiblement, cette facette du Prince plaisait grandement à Alaric et lui avait même manqué. C’est à ce moment-là que l’auvergnat eut conscience d’à quel point en une demi année il avait changé, s’était renfrogné, n’était plus que l’ombre de lui-même. Il passe de vexé à déçu de lui-même. Un vrai chamboulement dans ces émotions !

- Ravi de voir que je peux t’insulter et provoquer ton hilarité, mon ami. Dit-il, un petit sourire tout de même sur les lèvres, influencé par le rire communicatif du normand.

Le Duc fit part de son envie de vin à ses domestiques. Avec de l’alcool, la fête est toujours plus folle ! Enfin, le Prince n’était pas du tout venu dans l’optique de se pinter la tronche avec son ami de longue date. Il voulait reprendre la route et faire le chemin inverse dès ce soir. Paris le faisait déjà suffoquer et il craignait de croiser des partisans de Victoire de France s’il restait trop longtemps à la capitale. Mais un verre, ce n’est pas bien méchant...

Tant vexé, Ambrose ne lui avait pas fait part de son espoir qu’il en serait de même s’il était amené à laisser une femme et des enfants derrière lui. Fort heureusement, Alaric dû lire dans ses pensées et lui fit comprendre que lui aussi serait un protecteur pour sa famille en cas de drame. Et c’était en cela que le Prince savait qu’il n’aurait jamais un autre ami en qui il aurait autant confiance de toute sa vie.

Le vin arriva et Ambrose s’en délecta. Le normand savait choisir ses cuvées et ses fournisseurs, si bien qu’on buvait toujours bien chez lui. Vint alors le sujet du trône. Ambrose savoura sa gorgée en bouche un moment avant de l’avaler et de lui répondre, sur un ton très neutre :

- Je n’en ai pas la moindre idée.

A quoi bon mentir ? A quoi bon paniquer ? C’était la réalité. Et cette réalité, c’était que l’auvergnat avait décroché de la vie la cour, de la capitale grouillante, suffisamment longtemps pour qu’il doive passer dans un petit bain avant de se jeter dans le grand et d’entreprendre quoique ce soit. Nombreuses étaient les invitations à des événements qu’il avait ignoré. Nombreuses étaient les lettres qui s’entassaient et qui n’avaient pas eu de réponse. Il était totalement à l’Ouest et il lui faudrait bien des efforts, de la motivation, de quoi tenir pour retourner là-dedans et rappeler à tous qu’il est le roi légitime de France.

Son attitude détendue, presque nonchalante, avait de quoi en troubler plus d’un. Sur ce même ton, il lui fit part de ses sentiments :

- Je suppose que montrer mon faciès à quelques événements, rappeler que je suis bien vivant, arrêter de rester avec mon frère à Clermont serait un bon début.

Il grimaça brièvement avant de se rendre compte qu’une autre tâche d’une importance capitale devra faire partie de son plan :

- Une alliance serait à imaginer, mais je n’ai pas envie de parler d’un autre mariage que le tien aujourd’hui.
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Sam 18 Déc - 21:50
Hum, il ne pouvait pas en vouloir à Ambrose de ne pas savoir quoi faire pour revendiquer son trône, surtout maintenant que Victoire était bien installée dessus par la missive de Charles de France. « Je te proposerais bien d’essayer de sonder le Duché de Septimanie, dont je descends et qui à garder de proches relations avec la couronne, mais je suis forcé d’admettre que je n’ai pas beaucoup soigné ce côté relationnel de ma famille. » Il est vrai qu’à part sa mère, il n’avait jamais vraiment tenté de renouer le contact avec ses cousins et cousines disséminés un peu partout en France et même en Europe.

« Commence déjà par te refaire un nom à la Cour, je pense que ce ne serait ni un luxe, ni un mal. » Il reprit une gorgée de son verre. « Je sais que ça va t’agacer ce que je vais dire car je sais que Paris t’est insoutenable depuis sa nomination, mais il faudrait que tu y restes plus qu’en passage éclair comme tu le fait. Ces allers et venues, si rapide, font du tort à ton image, Ambrose, saches-le. » Et pour que même Alaric en ait entendu parler…
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Sam 18 Déc - 22:29
My dear friend
Il voyait bien qu’Alaric ressentait une certaine envie de venir en aide à son ami et roi légitime. Néanmoins, il ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Ce n’était pas à Ambrose de courir après les alliés. C’étaient à eux de réfléchir, de se rendre compte que la couronne est portée par une incompétente qui mènera la France à sa perte. Une incapable nommée par une lettre d’un roi décédé et qui a préféré écarter du pouvoir son héritier mâle légitime. Tout du moins, c’était son avis. Il n’avait pas envie de ramper vers des girouettes qui changent d’avis comme de chemise. Ils finiraient par venir à lui, tôt ou tard, mais valait mieux le plus tôt possible, car Ambrose est très, très rancunier.

Se faire un nom à la cour… Que c’était blessant de devoir penser ainsi. Son surnom de Prince oublié prenait tout son sens. Il y a encore un an, il était l’héritier désigné, le futur roi. Aujourd’hui, plus personne ne s’inquiétait du sort d’Ambrose de France. Il pouvait bien être en Auvergne ou dans un pays étranger que cela ne chiffonnait personne. L’auvergnat finit d’un coup son verre pour se donner du courage, mais ce n’était qu’une illusion.

A l’idée de rester à Paris, le Prince roula des yeux au ciel. Hors de question. Il ne s’était pas préparé à cette éventualité, n’avait pris aucune disposition en ce sens et surtout, il ne le voulait pas. Ce soir, il rentrerait pour l’Auvergne et cela était non négociable. Néanmoins, il n’était pas têtu à ce point et entendait bien les sages paroles de son ami.

- Je sais bien que j’ai eu tord. Admit-il tout bas. Je ne vais pas rester aujourd’hui, après mon départ je retournerai chez moi à Clermont. Il était ferme et campait sur son idée. Je ferai l’effort de rester davantage lorsque je reviendrai pour tes noces avec Diane. Non pas que l’idée m’enchante, mais j’ai bien conscience qu’en disparaissant de la sorte, on m’a vite oublié, remplacé par Victoire de France.

Il poussa un énième soupir. Et son tic, celui de se gratter la tête, revint au galop. Il lui était insupportable de penser à cet avenir sur Paris, à tenter de faire bonne figure et de plaire à ses partisans. Ce serait gênant et peu plaisant. Il devrait affronter tout cela seul, n’ayant ni compagne, ni amis loyaux à ses côtés. Le seul qu’il possédait était en face de lui et il se voyait bien mal de lui demander, en cadeau de mariage, d’abandonner les bras de sa femme pour lui tenir compagnie. Cela promettait d’être un moment douloureux à passer…

- Les choses changeront. J’ai eu besoin de m’isoler, de rager dans mon coin. Mais tu me connais, lorsque je reviendrai, tout devra bouger à mon rythme. Il faudra me suivre ou rester sur le bas côté.

Ne manquaient plus que la motivation et l’idée du siècle. S’il savait qu’à son retour en Auvergne elle poindrait le bout de son nez...
Alaric de Normandie
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Sam 18 Déc - 22:47
Bon, il se fit une raison, il n’arriverait pas à le raisonner ce soir. Fort bien. Alaric n’était pas du genre à insister. « Mes noces devraient avoir lieu fin Août. Je ne veux pas d’un mois d’Automne pour épouser Diane. » Il n’était pas vraiment superstitieux – les choses païennes ne l’intéressaient nullement – mais au cas où… Alaric commençait à comprendre l’intérêt de l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir. »

« Bien sûr, et tu sais que je serais de ceux qui te soutiendront, mon ami. » Il le pensait sincèrement en l’instant. « Après, tu sais, il y a de charmants manoirs que tu pourrais t’offrir, proche de Paris mais pas trop non plus. Cela te permettrait d’avoir un pied ici en permanence tout en évitant les bâtiments serrés et le reste. »

Mais bon, pour ce qu’il serait écouté aujourd’hui… Il préféra qu’on leur resserve un verre de vin. « Trinquons à ton futur triomphe dans ce cas, peu importe quand il viendra. »

Mais le plus tôt serait le mieux.
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