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Dim 19 Déc - 10:30
Une éternité à tes côtés
Le grand jour pour la Dame d’Orléans. Diane partait, après un dernier regard vers son Charles, heureux de la savoir entre de bonnes mains. Elle partait célibataire, avec le titre de Duchesse d’Orléans (quand bien même le duché était à son frère), pour revenir fiancée et prétendante au titre de Duchesse de Normandie. Pas de chaperon pour cette occasion, pas d’amie bienveillante pour l’accompagner, ni même son frère pour observer le couple discuter. Elle se rendait seule chez le normand, un sourire aux lèvres. Oh elle ressentait une certaine pression au fond de son ventre, ses mains étaient moites, son cœur battait rapidement et ses joues étaient déjà bien roses alors qu’elle se rendait devant l’immeuble l’Obsidienne. Le soleil l’avait accompagné durant tout son trajet, lui donnant force et courage pour à son tour irradier de bonheur lorsqu’elle donnerait sa réponse à Alaric.

Aucune heure précise n’avait été fixée, si bien qu’elle prit le partie de venir le plus tôt dans l’après-midi. Sur le chemin, elle songea à la réponse du normand à sa propre missive. N’avait-elle pas été trop familière ? « Mon cher Alaric », qu’elle l’avait nommé, alors que la réponse de son futur époux était déjà plus formelle. Elle s’en voulait d’avoir écouté son cœur, d’avoir été cavalière et… Et puis qu’importe ! Finalement, elle ne regrettait rien. Elle avait laissé son cœur écrire ces mots. Il était tout à fait compréhensible qu’elle veuille donner quelques indices sur sa réponse à Alaric, qui devait bien avoir deviné que bientôt elle serait sa femme devant Dieu. Non, définitivement, Diane était heureuse de l’avoir nommé son cher Alaric…

Essoufflée par son ascension des escaliers, la tête lui tournant (les émotions ? La chaleur du mois d’août ?), elle se présenta à l’entrée des appartements du Duc. Bien évidemment, elle était attendue avec une certaine excitation partagée par les domestiques d’Alaric. Ils deviendraient prochainement les siens. Forcément, même si elle n’avait jamais eu le moindre mot déplacé, la moindre attitude mauvaise, elle prit grand soin d’offrir un sourire à chacune des personnes qui s’occupa de son arrivée. En voyant qu’elle peinait à reprendre son souffle, une âme bienveillante lui proposa un verre d’eau relativement fraîche, avant de la mener au salon. Elle accepta avec grand plaisir ce rafraîchissement et profita de cet interlude pour respirer quelques instants, retrouver une cohérence cardiaque et paraître plus apaisée.

Les mains nouées devant son buste, Diane s’avança dans le salon. Baigné d’un soleil radieux, Alaric en son centre, elle ne pouvait regarder ailleurs que dans sa direction malgré ses émotions en ébullition. Leur conversation n’ayant rien d’anodin, il avait fait des efforts de présentation et était particulièrement apprêté en ce jour. La Dame d’Orléans avait également prit garde à ce que ses cheveux soient joliment rassemblés et que son teint soit éclatant. C’est fou comme une conversation que l’on sait importante dans la vie de deux partis peut les chambouler au point de vouloir maîtriser le moindre détail…

Avant toutes paroles, elle lui fit une belle révérence. Une fois redressée, elle lissa soigneusement sa robe, discrètement.

- Bonjour Alaric. Merci de me recevoir alors que je vous ai prévenu au dernier moment.

Elle se délectait à présent du moment où elle pourrait le tutoyer. Après tout, elle ne passerait pas sa vie à vouvoyer son époux. Elle comptait bien apprendre à le connaître, plus encore que ce qu’elle connaissait de lui depuis toutes ces années, de leur moment en tête-à-tête lorsqu’elle le soignait. Elle comptait bien être intime avec lui et avoir bien plus qu’un mariage de façade pour faire taire les rumeurs à son compte.

- Je voulais également vous remercier pour le bouquet de fleurs. En y songeant, elle sentit ses yeux s’humidifier et son sourire devint très doux. Il est magnifique et votre attention d’y glisser deux tournesols m’a beaucoup touchée.
Alaric de Normandie
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Inventaire : Une épée d'élite.
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Pièces : 2019

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Alaric de Normandie
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Dim 19 Déc - 12:25
Sa jambe était désormais guérie grâce à des onguents qu’il avait réussi à se procurer – sans demander la permission à Aymeric, et puis quoi encore ? – mais il devait tenir le rôle du Duc blessé encore quelques temps, pour que tout apparaisse crédible. Mais au moins, les attèles n’étaient plus nécessaires et Alaric n’aurait pu être davantage satisfait.

Il put donc s’apprêter convenablement afin de recevoir Diane d’Orléans, laquelle allait lui donner la réponse à sa demande en mariage. Au fond de lui, le normand n’était pas serein. Etait-ce là une réaction normal d’un homme dans l’attente ? Il l’ignorait puisqu’il n’avait jamais été dans ce cas de figure – que ce soit pour un mariage ou toute autre chose. La patience ne l’ayant jamais étouffé, il avait dû prendre sur lui pour anticiper, chose assez rare.

Diane arriva en début d’après-midi, comme convenu. Dans ses appartements, baigné dans la lumière du jour, Alaric n’avait pas conscience de l’image qu’il renvoyait. Toutefois, il invita sa vis-à-vis à s’assoir sur le canapé faisant face au sien et prit place également à l’emplacement habituel où il avait l’habitude de se placer lorsqu’il recevait une tierce personne. « Madame, soyez la bienvenue ici. »

Il détourna le regard lorsque Diane fit référence au bouquet. « Ce… N’était rien de plus qu’une preuve relative de présence d’esprit, voilà tout. »

Sa nature impatiente reprit le dessus et il planta son regard dans celui de Diane. « Alors… Avez-vous eu le temps de mûrir ma proposition ? » Quelle question stupide… Si elle était là, c’était pour cela.
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Dim 19 Déc - 16:30
Une éternité à tes côtés
Elle prit place au même endroit qu’il y a quelques jours, bien en face d’Alaric. La réaction de ce dernier à l’évocation de sa charmante attention ne manqua pas de la faire sourire. Néanmoins, elle ne voulait pas passer pour la pintade de service et elle se força à se mordre l’intérieur de sa joue, pour ne pas montrer ô combien les deux tournesols l’avaient bouleversée. Si, avant qu’elle ne lui donne sa réponse positive, il était capable de ce genre de gestes attentionnés et signe de son intérêt pour Diane, elle n’osait imaginer ceux qui suivraient.

Car elle le savait, contrairement à l’image de lui-même qu’il renvoyait, celle que tout le monde prenait un malin plaisir à critiquer ou à moquer, le normand était sensible. Tout du moins, il était sensible à Diane et dans ce mariage c’était déjà un excellent début. Plus tard, elle espérait qu’il s’ouvre totalement à elle, qu’ils échangent sur leur émotions, leurs joies comme leurs peines, leurs états d’âmes… Mais il était encore tôt pour penser à tout cela. Diane était douée, très douée pour dénouer les langues et faire s’ouvrir les cœurs. Avec un peu de temps, beaucoup de romance et d’attentions, Alaric saurait la regarder dans les yeux et être fier d’avoir rendu son épouse heureuse à l’aide d’un cadeau tel qu’un bouquet de tournesols.

- Non, c’était une belle preuve que vous faites attention à moi depuis bien des années.

Peu savaient que c’étaient ses fleurs favorites. A vrai dire, hormis elle-même et donc le normand, seul Charles devait être au courant. Soit ce dernier avait vendu la mèche, soit Alaric était un homme attentif aux goûts de sa future épouse et avait secrètement consigné dans son esprit ce genre de détails qui feraient la différence dans le cœur de Diane. Dans tous les cas, elle était heureuse qu’il sache lui montrer son intérêt au travers de ces fleurs.

Le caractère dynamique et impatient d’Alaric refit déjà surface et la Dame d’Orléans ne pouvait lui en vouloir. Il avait fait preuve de beaucoup d’efforts à son égard en ne lui demandant pas une réponse plus rapide. Pour certains ce n’étaient que quelques jours qui s’étaient écoulés. Pour Alaric, c’était une éternité incertaine et peut-être mouvementée par nombre de questions qui se bousculaient dans son esprit. La physicienne ne pouvait lui en vouloir. Néanmoins, il est vrai qu’il n’était pas dans sa nature à elle d’être impatiente et si elle s’était imaginée lui donner aujourd’hui sa réponse, elle ne pensait pas se précipiter. Ainsi, elle fut prise au dépourvue et trouva refuge dans la contemplation de sa robe, de ses plis, de ses doigts qui pinçaient le tissu.

La situation était inversée, Diane n’osait plus le regarder alors qu’il n’avait d’yeux que pour elle. Elle prit une grande inspiration et son regard ne parvint pas à remonter vers lui.

- J’ai eu l’occasion de bien y réfléchir. Comme vous le savez, mon frère ne s’oppose aucunement à votre proposition, alors je n’ai pas eu à débattre avec lui, seulement avec moi-même.

Elle redressa la tête, rapidement, craignant que cette amorce de réponse ne lui donne l’impression que la question l’avait torturée.

- Ne pensez pas que votre demande m’a demandé de longuement peser le pour et le contre, que vous m’avez prise ou dépourvue ou que j’ai ressenti la moindre impression de me sentir coincée dans une situation déplaisante !

Ses joues étaient en feu, détonnant avec la pâleur du reste de son visage et de l’or clair de ses cheveux. Plutôt que de balbutier éternellement pour temporiser, gagner un peu de temps et faire régner un suspens qui serait source de torture pour l’un comme pour l’autre, Diane décida de se jeter dans le grand bain. Car il s’agissait de sa décision, de son avenir, de son cœur.

- Voici donc ma réponse : Oui, je souhaiterais devenir votre épouse, Alaric.

Ce n’étaient pas de jolis diamants qui brillaient dans les rayons du soleil autour de ses yeux, mais bien des larmes, car la Dame d’Orléans avait longuement attendu ce jour et son cœur se sentait plus proche de son rêve de mariage, de maternité, de famille à elle.
Alaric de Normandie
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Inventaire : Une épée d'élite.
Un fouet étrange.
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Alaric de Normandie
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Dim 19 Déc - 20:39
Réponse positive. Alaric laissa ses lèvres s’étirer en un fin, très fin sourire. Il n’était pas connu pour être très expansif, après tout. Mais il demeurait satisfait et très probablement soulagé de ne pas être refoulé. Non pas qu’il eut craint les retombées dans la haute-société – il n’en avait que faire, même – mais c’aurait surtout été son égo qui en aurait le plus souffert, après son cœur.

Mais puisque rien de la sorte n’était arrivé, mieux valait éviter d’y revenir, c’était un coup à attirer la malchance et il n’y tenait pas particulièrement.

« Je vous remercie, Madame. » Il n’avait rien trouvé de plus intelligent à dire, mais Alaric souhaitait avant tout être pragmatique. « J’imagine que vous devez déjà y avoir pensé, mais une fois nos noces célébrées, nous irons vivre dans ma demeure, en Normandie, pour quelques temps, au moins. Vous ne verrez plus Paris pendant quelques mois. » Et si encore ce n’était que cela… « Et… Bien loin de moi l’envie de vous priver de vos passions, mais vous savez tout comme moi qu’il vous faudra céder votre place de médecin royal, se faisant. » Ce serait sans doute pour le mieux, dans tous les sens du terme.

Mais Alaric préférait dire les choses nettement.
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Dim 19 Déc - 21:16
Une éternité à tes côtés
Oh comme ses joues lui brûlaient le visage ! Et face à elle, Alaric lui montra son bonheur d’entendre cette réponse positive… à sa manière. Il faudrait se contenter d’un sourire. Néanmoins, elle discerna également un relâchement dans ses épaules, un éclat nouveau dans ses iris. Si elle savait qu’il n’avait ni pour habitude d’être trop expressif, sauf lorsqu’il s’agit de colère, elle aurait sans doute aimer entendre un peu plus de joie dans sa voix. Elle compterait bien user de tous ses sourires, mais pas que, pour qu’il lui parle davantage, pour que spontanément il lui confie toutes ses pensées, ses sentiments. Elle arriverait novice à leurs noces dans toute pratique de séduction et de tout ce qui s’en suit, mais il est un fait indéniable concernant Diane d’Orléans : elle est observatrice, attentionnée et apprend vite, très vite. Qu’Alaric de Normandie profite de son mutisme tant qu’il le peut, car elle compte bien faire chavirer son cœur et le rendre fou d’elle.

Évidemment, elle avait eu le temps de penser à l’avenir. Naturellement, elle s’attendait à ce que sa demeure principale se trouve en Normandie. Elle deviendrait la Duchesse et changerait de nom, comme on peut s’y attendre d’un mariage. Il lui était parfaitement concevable de s’éloigner de Paris un certain temps. L’occasion de vivre ses noces de jeune mariée, de s’acclimater à sa nouvelle vie et surtout de séduire et de se laisser séduire par Alaric. Il lui tardait de vivre cette vie qu’elle avait longtemps, trop longtemps, repoussé.

- Évidemment. Il me tarde de découvrir votre demeure, là où vous avez grandi, là où nous nous installerons…

Aucun mensonge dans ses paroles. Elle voulut même ajouter qu’elle désirerait plus que tout voir leurs enfants s’épanouir dans cette belle région qu’est la Normandie… Mais n’était-il pas trop tôt pour évoquer le sujet de la maternité et son désir impérieux de porter en elle le fruit de l’amour ? Il faudrait pourtant rapidement en parler, il était bien connu qu’elle voudrait un jour sa famille.

La suite… Elle l’entendait fort bien, mais il lui était difficile de l’accepter. Mais ne dit-on pas qu’un mariage est rempli de concessions pour le bien des deux partis ? Avec un air un peu moins enjoué, elle concéda à abandonner son rôle de médecin royal.

- J’y ai songé oui. Je ne puis me trouver en Normandie et ne pas être disponible pour soigner Sa Majesté. J’espère trouver une personne digne de Sa Majesté pour endosser ce rôle à ma place.

Maintenant qu’elle avait accepté les closes essentielles aux yeux de son futur époux, elle n’allait pas simplement hocher de la tête et se laisser faire. Bien que son tempérament soit extrêmement doux et bienveillant, Diane n’en demeurait pas moins une femme passionnée et têtue, ainsi, elle lui fit part de ses propres désirs.

- Vous connaissez mon attachement pour ma famille. Il me faudra voir régulièrement mon frère et ma nièce, et ma famille englobe également notre souveraine et ses enfants. J’accepterais bien volontiers de ne plus être médecin royal, mais il est absolument indispensable que je conserve ma position de dame de compagnie de Sa Majesté. Ce titre, outre l’honneur, fait partie de mes plus grands bonheurs. Cette position m’assurera la proximité avec mes proches. J’aimerais d’ailleurs vous faire part de mon vœu : j’ai amassé une certaine fortune depuis que j’exerce mon métier et je souhaiterais faire l’acquisition d’un manoir, en notre nom. Ce serait un bon compromis en province, entre Paris et la Normandie, qu’en dites-vous ?

Diane n’était absolument pas fermée au débat et elle se doutait que, si elle lâchait sur certains aspects de sa vie, Alaric ferait de même de son côté. Il y avait tout de même un sujet, un peu plus épineux, sur lequel il lui était impensable d’abandonner son rôle. Ne sachant comment l’évoquer, elle tenta d’être le moins brusque possible.

- Quant aux activités vous concernant ainsi que mon frère, vous vous doutez bien qu’il me sera impossible de rester de marbre si le sang coule. Je peux renier mon activité pour Sa Majesté, mais vous me savez enrôlée dans la Milice à jamais. Il me sera insupportable de voir le père de mes enfants blessés et d’attendre la venue d’un médecin, alors que je pourrais moi-même agir.

Venait-elle d’évoquer le sujet des enfants ? Oui. Que c’était malin de sa part.
Alaric de Normandie
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Alaric de Normandie
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Lun 20 Déc - 21:12
Bien sûr, Diane avait aussi des exigences. Alaric trouvait cela bien normal et se serait même alerté qu’il n’y en est pas. D’autres hommes auraient volontiers écrasés les envies de leurs femmes en devenir, mais pas Alaric. S’il n’appréciait pas une femme sur le trône de France, il tolérait bien plus que l’on accorde aux femmes davantage de liberté. Elles portaient la vie et leurs héritiers, il était donc évident de les considérer.

« Un manoir serait… Une bonne alternative. Mais je ne m’y rendrais pas souvent. Mes habitudes dans ces appartements sont solidement ancrées. Toutefois, voir votre famille sera le minimum que je puisse vous accorder, bien entendu. » Victoire reine ou non, elle était avant tout la cousine de Diane. Et il ne remettait absolument pas cela en question.

Le sujet de la Milice fut plus… problématique. « En toute honnêteté, je préférerais que vous stoppiez cette activité-ci. » Il prend une inspiration et va pour se corriger. « Non pas de soigner, je veux dire, mais… Vous rendre dans les quartiers de la Milice. On ne sait jamais ce qui peut arriver prochainement et je ne voudrais qu’il vous arrive malheur. » Mais là encore, des compromis étaient possibles. « Restez-y le temps qu’ils trouvent une personne pour vous remplacer mais par la suite, j’aimerais que vous ne soyez plus impliquée là-dedans. Pour le bien de notre famille. » Car la Milice, si chère à son cœur, passerait bien après sa famille, c’était certain.
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Mar 21 Déc - 10:28
Une éternité à tes côtés
Elle avait bien imaginé la solution d’un manoir, puisque beaucoup étaient à acquérir, triste suite de la grande épidémie de peste. Néanmoins, des propos d’Alaric, elle s’imagina sans peine qu’il souhaitait plus que tout conserver ses appartements parisiens, pied à terre idéal pour être au centre de la France et de sa politique. Un petit air malicieux se glissa sur le visage de Diane alors qu’elle ne pouvait espérer mieux. S’il ne souhaitait pas totalement s’exiler vers la Normandie une fois leurs noces actées, elle n’aurait aucune raison de craindre un isolement et de ne plus voir ses proches. Bien sûr, elle ne serait pas contre l’achat de l’un de ses manoirs, pour laisser libre-court à ses goûts pour la décoration raffinée et la sauvegarde du patrimoine français. Et puis cela serait un héritage pour ses enfants et une assurance pour l’avenir. Néanmoins, une telle acquisition n’était plus une priorité si, une fois mariée, elle savait qu’elle pouvait avoir un lieu à elle à Paris, en compagnie de son époux.

- Oh mais si vous comptez conserver vos appartements, j’en suis ravie. C’est un emplacement idéal pour moi également. Ici, je suis près de mon frère et de Sa Majesté. Cela me laissera le temps de bien choisir le manoir que nous posséderons.

Finalement, même si elle devrait abandonner son rôle de médecin royal (ce qui n’incluait pas d’arrêter ses recherches et de soigner les bobos de ses amis, sa nièce ou encore son propre mari), les choses se goupillaient plutôt bien puisque l’un et l’autre étaient prêts à faire des concessions sur leur vie de célibataire pour mieux bâtir un avenir commun.

Le sujet de la Milice serait sûrement au cœur de conversations houleuses, l’instinct de Diane pouvait le ressentir. Sa position n’était pas absolue, néanmoins il transparaissait clairement qu’à terme elle devrait arrêter de s’en mêler. Quand bien même elle pourrait le vouloir, était-ce aussi simple que de le désirer ? La Milice, la connaissance des créatures de la nuit qu’elle combat, tout cela ne peut être simplement effacé dans une vie.

La jeune fiancée se pencha en avant, juste assez pour réduire l’espace entre elle et Alaric. Elle posa avec beaucoup de tendresse une main sur le genou de son promis. Sans prendre un air trop maternel,  elle lui rappela qu’elle était coincée dans un rouage dont elle ne pourrait aisément se sortir.

- Vous savez bien Alaric que je ne prends pas part au combat, je ne fais que tous vous soigner lorsque vous avez besoin de mes services. Je ne peux pas abandonner cet engagement que j’ai envers vous tous. Comment pourrai-je vivre en vous sachant combattre et mettre votre vie en péril, alors que la mienne est simplement à votre service dans cette affaire ? Je peux abandonner mon rôle de médecin royal, mais il m’est tout simplement impossible de vous promettre d’arrêter également mon engagement dans la Milice. Trop d’âmes que je chérie en font partie. Elle songea à son future époux, son frère, mais également à Hildegard… J’accepte de ne plus venir dans les quartiers de la Milice, mais je répondrai favorablement à un appel au secours. Je ne peux pas abandonner qui je suis, pas plus que je vous demanderai de ne plus prendre de risque avec votre vie, car je connais votre tempérament et votre engagement éternel pour cette cause…

Instinctivement, la pression de sa main sur son genou se fit plus pressante, malgré elle. Car elle le savait bien, elle l’avait pris en considération durant sa réflexion : Alaric était colérique, impétueux, dynamique et dévoué à la chasse aux créatures. A tout moment, il pourrait mourir, la laisser veuve, peut-être déjà mère. Néanmoins, il serait bien cruel qu’elle lui demande d’abandonner ces aspects de sa vie. Il n’y avait qu’une solution : chérir chaque jour ensemble comme si c’était le dernier.
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Alaric de Normandie
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Mer 12 Jan - 17:48
Il avait visiblement manqué de clarté dans son propos et attendit que Diane ait terminé pour reprendre. « Navré, Ma Dame, vous ne m’avez pas compris, je crois. » Il montre sa jambe, guérit mais encore douloureuse par moment. « L’idée même de vous empêcher de soigner ne m’est jamais venue à l’esprit. Vous êtes faites pour cela et même si je vous l'interdisait, vous le feriez quand même. » Un trait qu’il appréciait chez elle… Plus que chez les autres, c’était certain.

« Soignez autant que vous le souhaiterez mais ne vous approchez plus des quartiers de la Milice après notre mariage. C’est tout ce que je vous demande. » Avoir une femme capable de le soigner était aussi dans son intérêt. « Quant à moi… J’ignore si je vais rester dans la Milice, justement. »

Un petit pavé dans la mare, certes, mais il devait être transparent quant aux pensées qu’il avait eues dernièrement.
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Jeu 13 Jan - 19:01
Une éternité à tes côtés
Son long discours achevé, nécessaire pour qu’il comprenne à quel point soigner les combattants de la Milice lui tenait à cœur, elle sentit ses joues rosir. Soit Alaric s’était mal exprimé, soit Diane n’avait rien comprit. Elle se trouva bête de lui avoir donné un tel discours alors qu’il n’était pas question qu’elle tourne totalement le dos à la Milice. Il désirait simplement qu’elle ne se rende plus dans les quartiers généraux de cette organisation secrète. La demande n’avait rien de sorcier et tombait sous le sens. Une fois mariée, voulant donner la plupart de son temps à son foyer et sa future famille, se rendre au siège de la Milice ne serait pas raisonnable. Ainsi, la physicienne hocha la tête, affirmant les dires d’Alaric.

Elle affirma également la suite. Quand bien même il tenterait de lui interdire de prodiguer le moindre soin, elle prendrait presque un malin plaisir à continuer ses activités dans son dos. Diane ne lui demanderait pas d’abandonner l’essence même de sa vie, ce qui le passionne et le fait vivre. Il était donc tout naturel qu’elle obtienne également ce privilège. L’avantage de l’entendre dans la bouche de son futur époux, Diane se sentit mieux armée pour annoncer sa démission en tant que médecin royal à Sa Majesté : quand bien même la fonction reviendrait à un autre, comme l’avait dit Alaric, rien ne l’empêcherait de faire ce pour quoi elle est douée et de se préoccuper, au besoin, de la santé de sa cousine ainsi que de ses enfants.

Au final, avec cette union, Diane ne ferait qu’abandonner sa position de médecin royal, mais ses activités n’en pâtiraient pas. Ce n’était pas comme si elle se rendait très souvent dans les quartiers généraux de la Milice. Il était même rare qu’elle s’y rende, le plus souvent cela était parce que des blessés s’y trouvaient et ne pouvaient venir à elle. Il suffirait de s’organiser autrement. D’une nouvelle pression de sa paume, elle rassura Alaric.

- Je ne m’y rendrai plus, vous avez ma parole. Merci de me laisse exercer ma passion.

Puis elle retrouva sa position assise, bien redressée et quitta par la même occasion son genoux. Elle noua ses mains entre elles devant son ventre et sa bouche prit la forme d’un « o » lorsqu’il fit référence à son potentiel départ de la Milice. Aussitôt, elle voulut l’assurer de son désir de le laisser mener la vie qu’il souhaite, même une fois mariés.

- Enfin Alaric, la Milice fait partie de vous ! Vous êtes une figure forte et surtout… J’espère que vous ne feriez pas ce choix simplement pour me rassurer ? Je ne désire pas que vous cessiez vos activités par ma faute. J’ai longuement songé aux risques de ma marier avec vous, j’en ai pleinement conscience.

En inclinant la tête, elle posa ses yeux sur sa jambe, celle qui avait été blessée. A aucun moment il ne lui avait demandé le moindre soin, pire encore, elle avait apprit très tard dans sa convalescence son état. Alaric s’était isolé et avait soigneusement évité le sujet en sa présence. Peut-être en avaient-ils parlé avec Charles ? En tout cas, Diane désirait naturellement des réponses, non pas pour nourrir une curiosité mal placée. Puisqu’ils allaient se marier, bientôt ils ne devraient plus avoir de secret l’un pour l’autre. Il avait jeté le pavé dans la mare, il devrait assumer la suite de conversation.

- Vos pensées ont-elles un rapport avec l’incident qui a provoqué votre blessure ? J’ai cru comprendre que votre point de vue divergeait de celui du reste de la Milice…

Quand bien même la plupart des Miliciens, dont son Charles, tentaient de la garder éloignée des détails les plus délicats de l’organisation, Diane était futée, observatrice. Il lui était arrivé d’entendre des bribes de conversations et finalement, tout seule et avec du temps, elle assemblait les pièces du puzzle.
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