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Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

inventaire

Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 5262
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Vlad III Basarab
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Sam 16 Jan - 18:56
Comme je l’avais décidé, j’ai veillé sur lui de loin et de nuit. Il ne se passait rien d’intéressant. Ma surveillance devint de l’espionnage. Il semblait mener une vie de noble solitaire. Je trouvais cela étonnant. Les gens vivaient rarement seul de nos jours. Remarque s’il était venu en France, ça n’avait peut-être pas été une nouvelle bien accueillie par sa famille. Qui voudrait partir loin de chez soi ?

Ce soir-là, alors que June éteignit sa dernière chandelle, je patientai un moment à l’ombre des bâtiments. Je fixais longuement ses fenêtres à la recherche d’indice concernant son sommeil. Puis je suis rentré chez lui. Pour une raison personnelle, j’étais passé de l’espionnage à l’effraction. Cela avait été irrépressible. Je ne pouvais pas rester là, à l’observer de loin. Ce n’était pas suffisant. Je me sentais comme lorsque je l’avais vu enfant dirigeant la procession des bougies et cantiques.

Ce ne fut pas difficile de trouver un point faible au logement. Pénétrant la place telle une ombre, j’en profitai pour visiter les lieux. J’étais surpris de découvrir le genre de décoration et d’ameublement qui avait cours ici. J’étais sûrement trop habitué au demeure de petites gens… Ils étaient plus facile à faire disparaître si on voulait s’approprier leur maison.

Je cessai de m’égarer et je me rendis dans la chambre à coucher. Sans le moindre bruit comme si je ne pesais pas sur le parquet, j’approchai du lit. Mais surprise ! Il n’y était pas. C’était impossible qu’il m’ait entendu arriver. Mon plan tombé à l’eau, je m’échouai sur un fauteuil. Je voulais tellement le voir. De manière incompréhensible, je portais ce désir en moi qui m’avait poussé à agir aussi bassement. Je ne savais même pas ce que je comptais faire une fois en face. Il aurait été endormi, et alors ? Mon comportement était tout bonnement ridicule. Après tout ce que nous nous sommes dis, je craignais un peu sa réaction. Je ne comptais pas m’abreuver de son sang, bien que je le trouvais particulièrement à mon goût.
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Sam 16 Jan - 23:13
Depuis sa récente nomination, June avait vu son quotidien absolument bouleversé. Fini ses activités de garde royale, les rondes, les entraînements, les moments de dépit profond passés aux côtés de ses camarade. Reprendre l’office complexe de redonner forme aux ordres de l’armée allait lui demander un effort colossal qu’il n’avait pas été préparé à endosser. Son éducation était plus que suffisante, là n’était pas la question. Son esprit tactique, et sa relation déjà positive avec le nouveau Capitaine des armées de France ne rendait pas la situation plus délicate. Mais l’épuisement que l’on ressent après une démonstration de force physique était autre que celui de contrôler et diriger tout un campus armé.

Les journées n’ont plus la même saveur, quand bien même le jeune duc ne laisse rien au hasard. Les premiers jours sont un incessant ballet de figures connues et inconnues pour restructurer une équipe efficace, et s’il aurait aimé conseils avisés, il avait dû se contenter de sa seule confiance et de la sagesse acquise au cours de ses multiples voyages. Certains avaient soufflé à June que son poste n’était pas digne de son rang. Qu’il aurait dû être celui à la tête des armées. Mais il ne suffisait à June que d’observer Eve de Harcourt pour être certain que ce n’était pas ce rôle qu’il désirait.

La seule chose dont il se trouve intimement certain, c’est l’épuisement qui le frappe chaque soir à son retour à ses appartements. Il n’avouerait pas avoir échoué à plusieurs reprises à quitter ses bureaux, trop pris dans ses lectures de rapports, ou en discussions avec contre-maîtres et nobles pour la mise en place de budgets et- Rien de tout ça ne captive son intérêt. Fatigué. Voilà ce qu’il était. Et cette nuit-là ne vit aucune différence.

Rejoignant la grand place, il pénètre dans l’un des immeubles les plus huppés, gravissant les escaliers jusqu’à trouver enfin les confins de cet appartement trop spacieux pour un homme seul. Oh, feu le Roi Auguste lui avait bien offert l’assistance de multiples servantes, mais toutes avaient rapidement été congédiées. Un van Heil, bien que duc, savait gérer ses propres affaires par lui-même. Une leçon bien trop durement appris par sa Nanna pour ne pas l’appliquer même en des contrées si lointaines de sa terre natale.

C’est sans casser la croûte que June, la nuit aidant, ôte ses vêtements pour venir trouver l’espace silencieux qu’était sa chambre à coucher. Un souffle assuré contre la bougie dansant encore de ses derniers mouvements et June s’écroule contre ses draps dans un soupir de soulagement. Le sommeil ne tarde pas à le rattraper…

Jusqu’à ce qu’il soit aussi brusquement tiré de ses songes par des coups frappés à l’entrée de sa demeure. Vêtu d’un simple pantalon d’entraînement et d’une chemise béante, le minois fermé en une expression d’une complexité évidente allant de l’agacement au dédain, ses prunelles de jade tranchent sur l’obscurité lorsqu’il ouvre enfin la porte, face à lui se tient la mine radieuse d’une noble vivant au niveau inférieur… Quel était son nom, déjà… ?

« Duc van Heil, veuillez m’excuser de vous déranger- »

L’automatisme presque instinctif qu’il ressentit fut de ne pas excuser la jeune femme et refermer la porte à son joli minois aussi sec. Mais pour une raison aussi obscure que celle d’une poêle à bois récalcitrant, c’est pieds nus et l’air toujours aussi fermé qu’il opine à venir porter assistance à ce qui semblait être une demoiselle en détresse – ce que l’étiquette lui impose –.

Ce que June ne découvre qu’après de longues minutes, ce sont les vraies intentions d’une dame à la tenue trop godillée pour ne pas être aguicheuse, et aux lèvres portant ce rouge qu’il s’était plusieurs fois fait remarquer ne pas apprécier. Lorsqu’il rejoindra ses appartements, ce qui ne pouvait être plus de dix minutes après les avoir quittés, une joue rouge de la gifle reçue pour ses propos de goujaterie – un simple refus – et les marques étirées du maquillage de la nobles contre le coin de ses lèvres – qu’il frotte d’un geste agacé du dos de la main – et sa gorge, la dernière chose qu’il s’attend à trouver est une seconde âme. Et à dire vraiment, il se trouve pour l’instant plus indisposé par l’odeur nauséabonde d’un parfum peu avenant qui persiste sur sa peau. Sa seule consolation se trouve être la certitude que pareille bavure ne saurait être ébruité, eu égard à la situation maritale très… avancée, dirait-il de la dame ayant voulu jeter son dévolu sur lui.

June n’a pas les sens en alerte lorsqu’il pose un genou sur le bord du matelas et s’apprête à s’y écrouler de tout son poids. Non, c’est une simple impression. Comme un léger frisson, celui que l’on peut parfois avoir lorsque l’on se sent observé. Et lorsque l’émeraude se pose sur la silhouette obscure tapie dans sa demeure, il n’a pas la force de protester. Il finit de s’échouer dans ses draps et entrouvre les yeux, observant Vlad comme on scrute un vieux mirage que l’on a appris à reconnaître même les yeux fermés.

« Si vous êtes venu pour me tuer, ayez l’amabilité d’attendre que je me sois assoupi. »

Son indifférence ? Risible. Lui qui n’avait éprouvé qu’une légère pointe d’ennui devant une femme prête à écarter ses bas pour lui, sentait son cœur s’emporter à la connaissance de cet homme près de lui. Peur ou attraction, June tairait ses pensées. Il était trop épuisé.

Quand bien même ses doigts trouvèrent sans peine la lame dissimulée sous son oreiller.
Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

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Pièces : 5262
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Dim 17 Jan - 19:29
J’avais attendu quelques minutes avant d’entendre à nouveau des bruits de pas. Me redressant dans ce fauteuil, j’observai la porte s’ouvrir. Je me sentais… Je ne sais pas. Mais j’étais satisfait de le voir. Un léger sourire sur mes lèvres, je le regardais évoluer dans la pièce. Il ne m’avait pas remarqué, j’en étais certain. Et puis en croisant ses yeux, je me suis senti étreint par cette sensation encore. Son silence ne dura pas et cela me fit d’autant plus sourire que la réponse n’allait pas lui plaire.

— J’avais envie de vous voir.

Je ne m’amorçais aucun mouvement vers lui, ni signe d’agressivité. Je me contentais de l’observer de loin.

— Vous semblez aller mieux.

Ma présence ne se justifiait en aucune manière. Et je n’ai même pas apporté de petit cadeau pour pardonner mon intrusion. Je n’avais pas eu le loisir de réfléchir à ma venue. J’avais juste répondu à mon instinct. Mais pourquoi il me ramenait vers lui ? Il n’y avait aucune raison à cela. Ce n’était plus l’enfant que j’avais connu. Il en était même affreusement loin.
Je me rendais compte à présent que je n’avais rien à lui dire. Il ne me manquait pas l’envie de lui parler, mais plutôt les sujets de conversation. Nous n’étions pas intimes, je ne pouvais pas soudain nous trouver un centre d’intérêt. Et je me doutais que rester la à le regarder n’allait pas lui plaire.

— Rudes journées ?
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Dim 17 Jan - 22:06
La joue reposant contre le tissu plutôt doux de la taie d’oreiller, June bat des cils lentement, observant l’homme – criminel ? intrus ? meurtrier ? sociopathe ? – sans que la moindre forme de panique ne parvienne à lui prendre le cœur ou l’âme. Sa fascination n’était certainement pas morte, non, mais la fatigue jouant, et l’incohérence absolument insensée de leur dernière rencontre – June commençait réellement à se demander si l’un des gardes ne lui avait pas fait consommer de l’opium à son insu, il en était rendu là – laissait le jeune homme… Perdu.

Les mots de Vlad ont le mérite d’accélérer son rythme cardiaque et il bénit un bref instant que la pénombre ne laisse pas deviner la légère rougeur qui s’étale sur ses joues. Il s’appuie lentement sur son coude pour redresser son buste et incline la tête sur le côté pour l’observer.

« Entrez-vous souvent par effraction chez les gens pour assouvir vos envies, Monsieur Basarab ? »

Peu importe qu’il ait été dans un état déplorable lorsqu’il avait appris ce nom, il n’avait pas oublié la sonorité si étrangère et délicate. Comment oublier le nom tant attendu de l’homme que l’on a traqué toute sa vie. Enfin ces lagons d’infini qui avaient hanté ses pensées toutes ces années pouvaient être autre chose qu’un simple rêve d’enfant. Sans le réaliser, June laisse échapper un rire, sonné par sa journée et se laisse calmement aller contre les draps, se tournant sur le flanc pour observer l’homme ainsi calmement installé.

« Connaissez-vous la situation actuelle de France ? Son Altesse Victoire de France… Ah- tout ceci serait trop long à expliquer. »

Pousser les draps du pied, il avait trop chaud, il étouffe un bâillement contre son poing et reprend, sa voix calme et posée dans la pièce. Depuis combien de temps n’avait-il pas échangé avec quelqu’un de la sorte ? Comme si les étiquettes n’avaient aucun sens. Certainement pas dans la garde. Encore moins avec l’une de ses conquêtes éphémères. Encore moins ainsi alangui dans ses draps.

« Rude journée, je présume, oui. L’armée ne retrouvera pas sa grandeur en restant oisif. » Une pause, un nouveau bâillement et il replie son bras sous sa tête pour mieux percevoir la silhouette de l’autre. « Êtes-vous militaire ? Peut-être mes affaires n’auront-elles aucun sens à vos yeux. »
Vlad III Basarab
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Dim 17 Jan - 23:30
Me laissant tomber contre le dossier du fauteuil, je laissais mes bras reposer sur les accoudoirs. Sa question était légitime. Pour cette fois-ci, je préfère ne pas jouer franc jeu. Parmi toutes les vérités que j’allais dire, ça ne se verrait pas. Je lui répondis que non, que je ne faisais cela que parce que c’était lui. Je n’en dis pas trop pour ne pas avoir l’air de noyer le poisson. Mentir n’a jamais été quelque chose que j’aimais faire. Donc je préférais me limiter lorsqu’il fallait que j’en vienne à une telle extrémité.

Son rire était léger et bref, absolument charmant. Il me fit sourire. Sa question me surprit, je ne pensais pas qu’on en viendrait à parler de ça. Passant une main sur mon menton pour me donner le temps de la réflexion, je m’éclaircis la voix.

— En effet, j’ai eu l’occasion d’en savoir plus sur la situation. J’ai été surpris qu’une femme soit au pouvoir.

Hommes et femmes ne recevaient pas la même éducation. Donner des devoirs d’homme à une femme était invraisemblable. Ce pays devait aller très mal pour en venir à un tel bouleversement. C’était une chose que je n’aurais jamais accepté tant c’était ridicule. Je me demandais ce que June en passait. Il faisait peut-être partie de ces progressistes.
Lorsque ce drap glissa, j’avouais m’être perdu dans l’observation qu’il m’offrait. Il n’y avait guère beaucoup de lumière. Mais les quelques reflets de la lune perçaient par la fenêtre et donnaient à la scène une atmosphère plus froide à l’endroit. Pourtant je ne doutais pas que sa peau devait être aussi chaude que la dernière fois. Le bout de mon index et de mon majeur glissèrent brièvement sur mes lèvres. Et je me mordis l’intérieur de la joue. Mon corps était trop froid pour raviver ce souvenir. Je laissais mon avant-bras retomber sur l’accoudoir en soupirant. À quoi pensais-je ?

À l’écouter parler, j’avais l’impression de me voir quand j’étais jeune. J’étais même plus jeune que lui à cette époque. Je voulais me rebeller contre les oppresseurs, ragaillardir mon armée. La belle époque !

— Oui, j’étais un grand général. Fier de mes alliances, fort de mes conquêtes et à la tête de valeureux soldats…

Mon air rêveur ne trompait pas. Tout cela, je ne l’inventais pas.

— J’ai moi aussi eu à redorer notre réputation. Je comprends parfaitement ce que vous ressentez. Vous avez cependant un avantage : vous vivez en temps de paix.

June était un travailleur. Je n’avais aucun mal à le voir. Toutes les nuits, il brûlait des bougies jusqu’à des heures tardives. Et je ne doutais pas qu’il était du genre à se lever tôt, d’où sa fatigue. Je devrais le laisser dormir, mais je ne pouvais m’y résoudre. Je ne pouvais dire quand nous pourrions à nouveau nous revoir. Dès demain, il allait peut-être renforcer les entrées de son domicile pour m’empêcher de l’approcher. Cette pensée m’attristait. J’aimerais lui voler juste une nuit. Je voulais lui parler, le connaître, même si ce n’était que pour des banalités. J’avais envie de savoir qui il était. Il pouvait s’endormir malgré ma présence. Peu m’importait.
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Lun 18 Jan - 0:32
La façon presque lascive que ce léger sourire a de s’étirer sur le minois de June est la preuve évidente de son état de décontraction. Un souffle et il ferme les yeux, tentant de se remémorer des lignes qu’il avait lues sur la grande maison Basarab. Il aurait été idiot de croire que June, armé du nom de la Valachie, et du patronyme d’un brave inconnu, n’aurait pas cherché à en apprendre davantage. Les ouvrages manquent s’agissant des histoires et civilisations des pays de l’est de l’Europe. Mais les hauts faits de la principauté de Valachie étaient tels que nul n’aurait pu les oublier. Il n’avait malheureusement pu trouver que peu d’informations, si ce n’était que cette famille était de sang noble. L’entendre ainsi confirmer ses dires – n’est-il pas candide, à ne rien remettre en question ? – rend son sourire plus amusé, plus contenté. Au moins, s’il venait à mourir ce soir, ce serait par la main d’un combattant. Une mort digne, en quelque sortes.

« Est-ce vrai que vous êtes un prince ? »

L’idée ne l’effleure même pas de souligner qu’il soutient corps et âme Victoire de France. Pourquoi penserait-il que surprise soit une façon de dire sa désapprobation ? Non, June n’est vraiment pas au sommet de ses compétences d’interprétation, et s’il doit être sincère… La voix de Vlad le berce malgré lui.

« Qu’avez-vous fait lorsque vous vous quêtiez à remettre votre armée sur pieds… ? Nous sommes peut-être en temps de paix, mais la peste a emporté tellement de nos soldats… »

Il se frotte les yeux d’un mouvement presque enfantin et presse enfin son visage contre l’oreiller avec un soupir profond. L’épuisement le rattrape, mais il est curieux d’entendre ce qu’un tel homme a pu faire. Peut-être n’en entendrait-il qu’une partie, lorsque ses yeux se ferment et se rouvrent après quelques secondes. S’est-il assoupi ? Il voit pourtant toujours l’homme et ses pensées embrumées ne lui donnent pas le moindre sentiment de danger. Ses sens auraient été en alerte, s’il s’était agi de quelqu’un d’autre. Mais malgré lui June ne parvient pas à visualiser ce visage comme autre chose qu’une bénédiction.

« Je me suis confessé. A votre égard. »

L’a-t-il interrompu ? Il ne sait pas, ne s’en rend pas compte. Sa voix est plus ténue, plus basse, plus lente. Il rouvre les yeux et sourit à nouveau, la lune éclaire la pièce d’un léger fil d’argent, épousant le dos d’albâtre des mains de Vlad. Cet homme est aussi parfait que l’une des statues préservées de la Grèce antique. Un trésor de beauté.

« Vous êtes magnifique. »

Combien de fois se l’était-il répété ? Peut-être devrait-il encore se confesser…
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Lun 18 Jan - 15:20
Être un prince… c’était un souvenir lointain, mais cher à mon cœur.

— Je l’ai été. Mais dans mon pays, on ne naît pas prince. On se fait élire. Il faut le mériter.

Et ça pour avoir du mérite, j’en avais. Si la Valachie a conservé son identité, c’était grâce à moi. Bouter les ottomans hors du pays, c’était moi aussi. Personne n’avait plus de mérite que moi et certainement pas mes cousins qui ne faisaient que récupérer le pouvoir lorsque j’étais mis à mal. La colère ne me gagna pas à ce souvenir parce que j’étais en douce compagnie. Pour l’heure en tout cas.

— En ce temps-là, l’empire ottoman avait des vues sur mon pays…

Me lançant dans le récit des alliances conclues avec d’autres pays et des diverses batailles victorieuses qui donna bien de l’ardeur à mes soldats, je ne m’aperçus pas que June ne m’écoutais plus. Je n’avais guère l’occasion de parler de tout ce dont j’étais si fier. J’avais bien raconter quelques batailles à mes camarades vampires. Mais c’était quelques récits comme ça. Ils n’avaient pas tous la fibre militaire ou politique et ne comprenaient pas tous les enjeux. Ce fut en marquant une pause et en posant les yeux sur la silhouette que je compris qu’il s’était endormi depuis longtemps. Je souris pour moi-même. Bien que passionné, mes récits l’avaient endormi. Il devait être très fatigué. Je me levais du fauteuil et m’approchai du lit. Prenant les draps, je les remontai sur son corps fragile d’humain. Mes doigts ne s’attardèrent pas sur lui, craignait que le froid le réveille. Je me suis cependant assis sur le rebord du lit et je posai le regard sur mes mains. Je me demandais toujours ce que je faisais là et pourquoi avec lui.

Sa voix me tira de mes songes. Tournant la tête, je fus surpris et surtout intrigué.

— Et qu’avez-vous raconté exactement ?

June était à moitié endormi. Je comptais là-dessus pour en apprendre facilement. J’avais l’espoir qu’il me prenait encore pour un vulgaire criminel et qu’il n’avait rien dit de plus au prêtre.

J’accueillis son compliment avec un certain détachement. En effet j’avais gagné en beauté, mais uniquement par l’intermédiaire de ma transformation. J’étais si parfait que même mon cou ne portait plus aucune trace de cette lacération reçue l’autre jour. Et à force de voir des vampires, j’en étais venu à ne plus considérer la beauté extérieure. À mes yeux, nous étions banals à souhait. C’était June qui incarnait le mieux la beauté dans cette pièce. Il était éphémère, fragile. Plongé dans ma contemplation, je ne retins pas mon geste. Du dos de mes doigts, je caressai sa joue. Le contact était bref. Beaucoup trop. Je sentis à peine sa chaleur. Ma paume se posa de l’autre côté de June, sur le matelas moelleux. J’hésitai un instant, puis je me penchai vers lui. Ce fut incertain, irréel. Rompant ce contact, je m’écartai à peine de lui. Je ne pus m’empêcher de me pincer les lèvres comme pour conserver sa chaleur un court instant supplémentaire.

— Dormez.

Suspendu au-dessus de lui, je ne compris pas ce qui m’avait poussé à embrasser un homme.
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Lun 18 Jan - 18:12
Dire qu’être bercé par la voix de ses rêves est une image que June n’aurait jamais pu comprendre avant ce jour. Pour autant, la présence de l’autre homme est presque rassurante. Comme on pense ces compagnons imaginaires lorsque l’enfance nous embrasse d’un cocon rassurant. Vlad, pour une raison étrange, porte ce même sentiment contre la conscience de June. Assoupi dans ce grand lit froid, il ne réalise pas qu’il est une proie facile pour un buveur de sang. Que demain, sa mort pourrait être la dernière nouvelle griffonnée en dernière instance sur l’obituaire du jour.

Non, June est bien innocent, couvé par le regard bleu lagon, ignorant qu’un prince des temps passés le veille dans ses songes éphémères. La proximité du corps de Vlad ne l’intimide pas, pas plus qu’elle ne l’effraie ou le pousse au questionnement. Le jeune homme ferme seulement les yeux sous le contact des doigts du blond. Aucune forme de recul. Peut-être que si l’endormi n’était pas dans cet état d’indécente torpeur, il aurait cherché à prolonger le contact. Mais comme la caresse que l’on appose à un animal que l’on veut mettre dans ses bonnes grâces, sa langue se délie et il murmure, cherchant à rendre le flou de sa vision moins omniprésent. Un bel échec.

« Ce n’est pas la première fois… J’ai souvent parlé de vous… »

Car Dieu était un compagnon, il n’avait jamais ressenti la moindre honte à éprouver une fascination si obsessive à l’égard d’une chimère… Mais de ses désirs d’enfants à ceux de sa vie d’adulte, les choses avaient bien changé. Ses confessions étaient désormais bien moins candides. Bien moins douces. June cherche le regard de Vlad, comme un enfant cherche les étoiles une nuit ennuagée. La pénombre l’éblouirait presque, alors il ramène simplement sa main contre son torse, une gestuelle inconsciente. Comme pour garder quelque chose de précieux près de soi.

« J’ai beaucoup d’affection pour vous. »

Comment dans son état, était-il parvenu à rendre l’information aussi mièvre, June lui-même n’en a aucune idée. Si les mots n’avaient pas été filtrés par la brume épaisse encombrant ses pensées, peut-être aurait-il plutôt dit qu’il avait du désir pour lui. Qu’il s’est parfois réveillé au matin brûlant d’une fièvre qui le consumait jusqu’à ce qu’il trouve à assouvir sa soif de lui d’une façon ou d’une autre. Un innocent dans un corps impie.

Mais l’autre n’y trouve pas affront. Le cœur de June s’emporte. Son souffle, la pression voluptueuse de sa chair contre la siennes. Pourquoi ses lèvres sont-elles si froides… ?

Il ne réfléchit pas – quand le faisait-il, ces derniers temps – lorsqu’il tend sa main contre la joue de l’autre. Si près, il distingue à nouveau ses traits. Ses lèvres pincées. Est-il contrarié… ? Pourquoi sa peau est-elle glacée ? La caresse de ses doigts est infime avant que June ne tire sur les draps.

« Vous êtes gelé. »

Le mouvement seul devrait être une invitation suffisante. Si ce n’est pas le cas, il suffirait au vampire de se perdre dans les prunelles de June. Car lui aussi ne voit que Vlad.
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Lun 18 Jan - 19:12
Ses aveux étaient mielleux. Je n’ai jamais été contre toute forme de sentimentalisme. Mais j’étais prêt à parier que la fatigue le faisait parler. Peut-être même qu’il imaginait rêver. Quoiqu’il en fut, il ne s’éloignait pas. Il ne me repoussait pas, pire il réclamait ma présence. Sa remarque me fit sourire. Je devrai avoir honte qu’il écarte ses draps pour moi. Je devrai avoir honte de vouloir à nouveau ses lèvres. La morale n’autorisait guère ce genre de choses entre personne du même sexe.
La morale… Dieu…
J’étais déjà damné, je ne pouvais tromper personne avec ma pseudo bienséance. Tout ce que je pouvais faire ne saurait aggraver mon cas. Et June ? Il semblait trop perdu dans ses rêveries pour s’en rendre compte.

— Ne craignez rien pour moi.

Déposant un baiser sur son front, je détachai d’une main habile le bouton qui retenait ma cape. Celle-ci glissa timidement de mes épaules. Et d’un bref mouvement, je la fis tomber. Elle s’échoua lentement jusqu’au sol. Puis je récupérai son drap pour nous couvrir tous les deux. Mes yeux se perdaient dans les siens. Toujours suspendu au-dessus de lui, des choses se bousculaient dans ma tête. Je redessinai les traits de son visage et m’attardai sur ses lèvres durant un moment. Je voulais y goûter à nouveau, j’ai donc laissé libre cours à ce désir. Je fus moins hésitant, réclamant de lui qu’il me réponde. Je ne demandais rien de plus qu’un baiser partagé.

Ses lèvres semblaient brûlantes contre les miennes à cause de la différence de température. Pourtant je n’étais pas totalement froid. Une étrange question vit le jour : pouvait-il me réchauffer ou était-ce moi qui allait le refroidir ? Je n’en saurais rien, car je n’avais pas cherché la réponse en cette nuit. Je m’étais contenté de m’abreuver de ses lèvres. Rassasié pour le moment, je m’installai sur le matelas. Tourné sur le côté pour lui faire face, j’observai encore son visage. Il était pur en cet instant et au fond de ses yeux verts je retrouvai le garçon d’autrefois. La même ferveur, les mêmes étoiles.

Je cueillis sa main pour la ramener vers moi et je baisai ses doigts avec douceur. Sa coupure sur son avant-bras avait dû cicatrisé à présent. En parlant de blessure, je m’inquiétai soudain de son dos. Ma main libre se glissa vers son torse. Mes doigts effleurèrent le tissu pour lui signaler ma présence et se posèrent contre son torse. Il se semblait plus avoir de bandage autour de son corps. J’étais satisfait, mais incapable de dire s’il avait cessé de se mortifier. Je surveillerais ça de plus près. Pour ce soir, pas question d’en parler. Il était temps qu’il dorme. Je lui avait suffisamment volé de son temps. Et puis dans quelques heures, il me faudra partir. Autant qu’il dorme à ce moment-là, sinon je ne pourrais me résoudre à le quitter.
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Lun 18 Jan - 22:52
Quand on a grandi dans la quiétude la plus totale, on en vient parfois à oublier que le mal peut se nicher en tout et chez tout le monde. Tout ceci lui vient peut-être de ses croyances. Celles qui font que les monstres sont des êtres magnifiques. Ou peut-être est-ce simplement que son monde n’est pas comme celui des autres. Qu’il est chanceux, tout simplement. Que le monde lui a souri, quand bien même il n’était pas né sous les meilleurs hospices.

C’est ce qui traverse les pensées de June lorsque Vlad presse ses lèvres contre son front, comme sa Nanna a pu le faire pour le border lorsqu’il était enfant. Parce qu’il se dit que lorsque l’on offre quelque chose à une personne, elle n’a pas de raison de vous rendre autre chose que de la bienveillance. Il ne se demande pas s’il risque quoi que ce soit lorsque Vlad se glisse sous ses draps, toujours en position d’évidente domination. Quelque part, June n’est même plus vraiment certain de si tout ceci est bien la réalité, ou si ses songes n’ont pas simplement rattrapé ses plus bas instincts.

Sa conclusion ira en faveur d’un onirisme parfait. Les lèvres de Vlad sont froides contre les siennes, et s’il n’est pas insistant, June veut malgré tout donner de lui le temps d’un instant. Ses doigts se glissent dans les mèches blondes, saisissant tendrement l’homme à la nuque pour venir répondre à son baiser. Ses grands yeux de jade se referment le temps d’apprendre le goût de ces lippes qu’il ne goûte qu’à peine, et c’est dans sa prise qu’il ressent qu’il perd pied. Ses doigts glissent contre la gorge pâle, sa prise s’amenuisant avant qu’il ne soit obligé de rouvrir les yeux, perdu, battant des cils pour lutter contre la torpeur qui l’envahit, celle-là même lovée contre la chaleur qui l’envahit. Oui, jamais un criminel ne viendrait l’embrasser au creux de ses draps. Peut-être était-ce simplement l’un de ses fantasmes les plus chastes. Demain, il n’aurait pas à sa confesser d’avoir tant désiré un autre homme qu’il en aurait souillé ses bas.

Le baiser rompu, June s’humecte les lèvres et son sourire est rassasié quand bien même épuisé. Il fait si noir ici-bas, mais nul besoin de voir pour sentir. Le matelas à ses côtés s’affaisse et il n’a pas à utiliser la bienséance ou la bienpensance pour venir chercher son contact. Ses doigts brûlés par les flocons de sa tendresse. Et June soupire de bien être, ne réalisant pas qu’il s’invite aux bras d’une mort certaine. Frémit lorsque les doigts volages touchent sa peau et il se cambre malgré lui à ce frisson inattendu, finissant de le ramener contre le torse de Vlad. Il n’est pas d’une chaleur réconfortante, mais sa face enfouie contre sa peau, il entend le battement trop calme de ce cœur qui lui rappelle l’air d’une berceuse native à ses origines. Ses cils baisent la clavicule pâle à plusieurs reprises alors qu’il lutte contre Morphée, et tout ce qu’il trouve à susurrer lorsqu’il abandonne enfin ce combat vain, c’est d’une voix enfantine qu’il le fait. Trop conscient de ne jamais voir son souhait se réaliser.

« Soyez là à mon réveil. »
Vlad III Basarab
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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
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Pièces : 5262
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Vlad III Basarab
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Lun 18 Jan - 23:31
June était infiniment calme. Il ne réclamait rien. Il se contentait de ce que je lui offrais. Quelque part ça me bouleversait qu’un homme soit si peu gourmand. Il vint contre moi, malgré l’absence de chaleur. Ce fut tout. Oh, bien sûr il me partagea ce souhait. Malheureusement je ne pouvais le réaliser. J’en avais envie. Cependant au matin les rayons du soleil perceront au travers des fenêtres et me feront rôtir sur-le-champ. Je soupirai sans rien dire et le laissai s’endormir. Je n’osais plus le toucher, de peur qu’il se réveille.

Les heures passèrent. Infiniment longues, elles s’étiraient. La seule chose qui m’occupait était le son de sa respiration lente et régulière. C’était si calme ici. J’en oubliais presque tout le reste et notamment mes camarades qui se demandaient sûrement ce qui me prenait tant de temps. Je ferai en sorte de ne pas les inquiéter sans rentrer trop in extremis à la maison.

Perdant mes repères, je finis par me dire que je devais rentrer. Je me glissai sans un bruit hors du lit en veillant à bien le recouvrir. Ce serait dommage qu’il tombe malade. Ramassant ma cape pour m’en couvrir, je quittai la pièce en tendant une dernière fois l’oreille à sa respiration. Et je disparus dans la nuit.


_____________________________


Trois jours s’étaient écoulés et j’ai dû me faire violence pour ne pas retourner chez lui. J’étais persuadé qu’il avait cru à un songe. Et puis il était si épuisé qu’il n’était clairement pas lui-même. Me présenter à nouveau à lui était…
Alors pourquoi étais-je en bas du bâtiment ?

Les yeux levés vers ses fenêtres, c’était comme si j’attendais qu’il me voie. C’était ridicule. Ces derniers jours avaient été pour moi une éternité. J’étais curieux de connaître sa réaction en me voyant. Je… J’étais faible. Incapable de me tenir à mes propres résolutions. Il n’était pourtant plus question de l’approcher. Croire à un rêve était la meilleure option pour lui. Mais moi. Moi, je ne pouvais croire à de telles sornettes car cet instant volé était tout ce qu’il y avait de plus réel pour un vampire nocturne.

Je finis par entrer chez lui. Par effraction en effet. (Encore !) Je voulais seulement le voir. Juste un instant. Nous étions encore au beau milieu de la nuit. Il y avait une chance pour qu’il dorme. Je retrouvai le chemin de sa chambre. Je ne restais pas. Juste un coup d’œil et je m’en allais.
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Mar 19 Jan - 2:33
Sa nuit fut brève, peu importe les conditions. A son réveil, les rayons du soleil levant par la fenêtre lui font froncer les sourcils, ramenant un bras devant son visage pour protéger sa vue. Il gronde doucement, les pensées embrouillées par des rêves qui n’ont plus aucune cohérence. Mais la sensation de ne pas avoir été seul entre ses draps le tire de sa torpeur alors qu’il garde les yeux fermés et étend lentement son bras du côté opposé du matelas… Vide et froid.

Un instant, la détresse lui prend le cœur. Comme toutes ces fois où il rêve à ceux qu’il aime. Comme ces fois où Nanna s’éteint au creux de ses bras. Il doit être imbécile de porter tant d’importance à un inconnu. Un criminel. Mais comme s’il était normal de laisser son cœur parler avant sa raison, ses sens se jouent de lui. Il effleure ses lèvres du bout des doigts et soupire profondément. Son imbécilité finira par le faire tuer.

Se tirer des draps, utiliser l’eau glacée de la vasque pour se laver le visage, essuyer toute trace désobligeante affichée dans la glace. Les marques sous ses yeux sont encore visibles. Les plaies rugueuses dans son dos ne tarderont pas à cicatriser, même d’une apparence irrégulière et indélicate. Aucune femme ne pourrait en dire quelconque parole. S’il était bien une chose pour laquelle son manque de temps satisfaisait particulièrement June, au-delà du travail bien fait, c’était que son manque de temps repoussait toute conquête ou mariage arrangé. Aussi avait-il éhontément fait parvenir le nom de son jeune frère pour toute proposition intéressante de mariage arrangé. Après tout, il fallait bien que son statut de naissance lui rende enfin service.

Sa journée n’aura aucune saveur de défi. Les jours suivants furent au même parfum. Travail effréné, peu de temps pour manier l’épée ou s’entraîner. Il le sent dans ses os, là, là où son cœur bat avec anxiété, trop sous pression de ne pas extérioriser son trop plein d’énergie. Il est comme ces jeunes fauves de la savane : impatient de prouver sa force.

Ce soir-là, il a ce besoin de faire ses preuves. Une longue discussion avec Aimable avait ravivé son désir d’en découdre. Alors après de longues heures de travail, il avait ôté ses armoiries et passé plusieurs heures à s’entraîner sans relâche. Les muscles brûlants d’avoir trop insisté malgré la fatigue, il repousse la sueur léchant sa peau avant d’enfin faire le choix de retrouver le chemin de ses appartements. Les rues sont sombres et silencieuses, les dernières bougies des habitations soufflées depuis déjà un long moment.

La grand place est silencieuse, et cette nuit, aucune concubine ne viendra l’importuner. Ses pas sont silencieux sur le long tapis couvrant les marches en bois de l’escalier principal, et lorsqu’il s’apprête à ouvrir sa porte, là sur le palier, la serrure a été forcée. June dépose ses quelques affaires au sol sans le moindre bruit et se remercie d’entretenir cet appartement comme un sanctuaire. La porte d’entrée ne grince pas le moins du monde. Il pourrait s’inquiéter, mais sa dague danse habilement dans sa main… Jusqu’à ce qu’une silhouette se dessine dans son appartement. Une pause et June soupire de façon plus qu’audible, commençant enfin à défaire les liens de sa blouse.

« Entrer par effraction… »

Il dépose sa dague sur la table du salon, une zone d’ordinaire dédiée à servir de boudoir… Il n’en a jamais eu l’utilité. Le haut tombe au sol avec négligence alors qu’il avance jusqu’à la petite zone servant de salle d’eau. L’eau est toujours aussi froide, mais sa peau est encore brûlante de son entraînement.

« Vous ne trouverez rien d’intérêt ici… Cet appartement est un luxe apparent, mais je n’ai cure de l’or ou de l’art. »

Quelle autre raison justifierait sa présence ici. S’il avait voulu sa mort, il se serait dissimulé. L’idée ne l’effleure même plus. June est épuisé. Il prend l’un des linges propres disposés près de l’eau et l’y trempe, poussant un son de soulagement lorsque la sensation de fraîcheur vient enfin épouser sa nuque. L’épuisement est visible, mais la façon que June a de laisser sa tête tomber en avant, sa main libre en appui contre le rebord de la vasque est une preuve si évidente de son soulagement. Les marques sur son dos sont en exposition parfaite, et pour être honnête, il n’en a rien à faire.

« J’ai lu beaucoup de choses au sujet de votre famille… »

Une chose qu’il lui avait déjà dite la dernière fois, mais idiot qu’il est, il n’en a pas conscience. Mais cette fois-ci, ses mots sont plus justes.

« Votre nom est associé à celui d’un prince… »

Le linge glisse lentement contre ses épaules, la sensation un délice pour ses sens. Il lui tourne pourtant le dos et ne montre pas la moindre inquiétude. June reste un vrai mystère, même pour lui-même. Et quelque part, c’est peut-être son goût du danger. Ou l’envie d’être à nouveau dominé.
Vlad III Basarab
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Mar 19 Jan - 14:42
Je n’eus pas le temps de pénétrer sa chambre qu’une voix me surprit. Je me tendis un court instant avant de reconnaître la voix. Ce soir je ne portais pas de cape pour être libre de mes mouvements en cas de fuite. Mais fuite, il n’y aurait pas. En tout cas pas dans l’immédiat. June déposait les armes. Il n’imaginait pas que la seule chose d’intérêt à mes yeux venaient d’entrer. Je le suivis sans vraiment m’en rendre compte pour finir par me poser, épaule la première, contre le mur le plus proche. Sa manière de se dévêtir sans honte était amusante. Et je pus voir son dos. Il était en triste état, mais ça semblait guérir. Finalement je n’aurais pas à lui poser la question. Tant qu’il cessait ce genre de bêtises, tout allait bien. Ce serait mentir que de prétendre que l’idée de lécher ses plaies fraîches ne m’avait pas traversé. Après tout son sang avait été à mon goût.

J’observai le linge et l’eau qui en dégoulinait. Il était toujours aussi fatigué à cause de sa tâche ardue. Ses mots me tirent de mes pensées. Nous allions reparler de cela. Je pouvais donc en conclure qu’il était certain d’avoir rêvé. Cela m’arrangeait au vu de ce qui s’était passé. Je n’étais pas sûr d’avoir été pleinement moi-même. Il n’y avait aucune raison pour qu’il se passe ce genre de choses entre nous.
Et pourtant… À observer son dos, ses muscles travaillant sous ses efforts pour se nettoyer, j’éprouvais à nouveau l’envie de le toucher.

— Je l’ai été : prince.

Me décollant du mur, un pied devant l’autre, je finis par me retrouver derrière lui. Je n’avais pas soif de sang, mais il m’attirait irrémédiablement. Hésitant à nouveau, je posais lentement mes mains sur ses flancs.

— Je sens que vous avez des questions. Je vous écoute.

Mes mains remontèrent un peu sur lui, rencontrant quelques filets d’eau.

— Vous vous demandez sûrement si je suis un imposteur. C’est légitime. Et si ce n’est pas le cas, allez-vous enfin me traiter autrement qu’en criminel ?

Mes lèvres se posèrent brièvement sur sa nuque. J’ai osé… ! Je sentais que j’allais me prendre un retour de flammes sous peu. Il avait sûrement raison : j’avais perdu l’esprit.
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Mar 19 Jan - 17:31
Un prince. Voilà donc ce à quoi June était confronté. Un prince supposément décédé depuis bien des années. Rien ne fait sens. Pas plus que le portrait d’un homme qui ne correspond en rien à celui qui se tient présentement dans ses appartements. June expire longuement, s’attardant longuement sur sa toilette, voulant juste un instant pour décompresser. Il n’avait aucunement prévu d’être accompagné. Mais la voix de Vlad hérisse ses sens et bien malgré lui, il se trouve distrait pas la cadence si calme de son ton de parole.

Jamais auparavant aurait-il pensé que ne pas entendre les pas d’un individu en sa proximité pourrait tant griser sa perception du monde. Les mains froides se posent sur ses flancs et le tressaillement qui lui fait tendre le dos est visible, comme la légère tension spasmant ses propres doigts. Il devrait croire à l’horreur, mais tout ceci n’est qu’un exquis délice. Lui qui n’avait eu le temps d’assouvir ses désirs charnels au cours des derniers jours n’aurait pu mentir quant à l’attrait que ces mains sur son corps attisait chez lui. Et que devrait-il donc dire d’une voix suave si près de son oreille ? June ne redresse pas la tête, il garde les paupières closes et frémit à nouveau.

« Votre version ne coïncide pas. Pourtant votre éducation porte à me faire croire que vous n’êtes pas un simple gentilhomme du peuple… »

Le silence n’est pas rompu par ses paroles, il ne parle que pour eux deux, un écho discret dans la torpeur nocturne. Les enfants dormiraient à poing fermés, et June, lui tremble d’un délice qui brûle les passions les plus avilies de son être. Il n’en dit pourtant rien, consentant dans son silence à ce ballet inexplicable contre sa peau. Si le temps le permettait, peut-être se fascinerait-il de l’étrange contraste d’un clair-obscur délicat entre cette peau laiteuse et le hâle basané de sa propre chair.

« Vous ne me donnez aucune raison de ne pas croire en votre culpabilité Monsieur… Que puis-je donc faire face à la parole d’un seul homme qui- »

Son souffle s’éteint, mordant ses lèvres pour ne pas céder à l’appel d’une luxure qu’il ne saurait ignorer. Ses lèvres contre sa peau sont un écho si juste à ce rêve qu’il avait fait quelques jours auparavant. June déglutit et trempe à nouveau le linge dans la vasque glacée, essorant le tissu avant de reprendre son chemin contre sa gorge, tâchant de ne pas effacer la sensation vrillant encore la peau tendre de sa nuque. Il tente pourtant de le pas perdre le cours de ses idées, laissant son manège se poursuivre contre son torse, suivant les lignes parfaitement dessinées que des années d’entraînement avaient taillé contre sa chair.

« Vlad Basarab était un homme élégant, mais il ne partageait pas votre gracile complexion. »

Un homme aux cheveux sombres et au regard d’enfer. En rien tout ceci ne correspondait aux traits angéliques de l’hypnose errant dans son dos. Il tente d’oublier son toucher, souffle doucement.

« Y a-t-il la moindre preuve de vos propos ? Devrais-je m’incliner devant un prince, ou mettre un terme aux agissements d’un malandrin ? »

Pourtant si ses paroles étaient justes, il ne l’aurait pas laissé agir de la sorte. N’aurait pas, dans un élan de convoitise, laissé le bout de ses doigts caresser ceux de l’autre homme avant de s’échapper, comme pour signaler une erreur. Son pouls est pourtant trop calme pour insinuer une quelconque chose de la sorte. June, par le vice mordu, laisse son désir le consumer dans l’enveloppe réconfortante d’une simple nuit.
Vlad III Basarab
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Mar 19 Jan - 18:39
Je le savais. Il avait sans aucun doute trouvé ma date de décès, confirmant que nous n’avions jamais pu nous rencontrer. Je n’aurais même jamais pu rencontrer son aïeule. Mais j’étais bien là. Je devais repousser le sujet avant qu’il n’insiste trop. Lorsque mes lèvres l’interrompirent, je compris que je tenais le moyen de changer de sujet. Je souris et mes mains quittèrent ses flancs pour glisser vers son torse. Il semblait avoir une musculature appréciable. Ce fut un peu étrange de ne pas trouver les mêmes formes qu’à mes partenaires habituelles. June était plus ferme, les pectoraux joliment tracés. Il avait tout du jeune soldat très actif.

— Vous avez donc vu des portraits. Je suppose que je n’étais pas à votre goût. Avez-vous été déçu ?

Mes doigts se refermèrent sur lui, tandis que je posais mon menton sur son épaule. Je commençais à croire que j’étais attiré par l’idée de le tourmenter.

Comme il le disait, il me faudrait une preuve de mon identité. J’avais malheureusement tout fait pour ne rien laisser derrière moi. Et on avait tu les éventuels témoins. Je comptais pourtant réussir ce défi. Il me fallait juste du temps pour trouver cette preuve et la lui présenter.

— N’ayez crainte, je ne vous prends pas pour un sot.

L’une de mes mains remonta en une longue caresse, faisant fi du linge qui tente de poursuivre sa besogne. Mes doigts glissent sur sa gorge et viennent prendre son menton avec délicatesse. Je lui fais tourner le visage vers moi.

— Je trouverai de quoi vous satisfaire, mon ami.

Je relâchai la faible pression exercée sur son visage. La pulpe de mon index et de mon majeur flattèrent sa mâchoire en une tendre caresse et je lui souris. Il n’y avait rien de plus beau que de tenir quelqu’un entre ses bras. Croisant ses magnifiques émeraudes, je me sentis happé par leur profondeur. J’éprouvais des difficultés à lui résister. J’étais déjà allé plus loin que ce que je me l’étais autorisé. Je devais simplement l’observer, m’assurer qu’il allait bien et partir. Je m’étais finalement retrouvé à discuter et à le prendre dans mes bras. Cette obsession n’avait-elle donc aucune limite ?
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Mer 20 Jan - 0:36
Dire qu’il est faible face au vice est une chose. Admettre qu’il a péché à de nombreuses reprises, malgré confessions et châtiments auto-infligés en est une autre. Avouer que l’homme derrière lui réveille ses pulsions les plus primitives, pour autant, est une chose qu’il tente encore de contenir, ce d’une peine plus que visible.

Cette conversation n’aurait pourtant rien dû avoir d’un danger pour sa chasteté – aussi relative soit-elle –. C’est pourtant avec un brio évident que Vlad parvient à semer le doute dans les pensées fatiguées du jeune soldat. Commençant par une question à laquelle June répond avec un brin trop d’honnêteté.

« Les portraits sont incomparables. Et le passé devrait rester ce qu’il est. »

Il ne déviait pas réellement la conversation, non. Il invoquait simplement une réalité très exacte. Peu importe si cet homme mentait aussi habilement qu’il savait user de ses doigts contre la peau d’un autre, June s’en moquait. La famille Basarab était un nom trop connu pour être si impunément usurpée. Quel intérêt aurait-il par ailleurs à mentir, si ce n’était une évidente tentative de se frayer un chemin dans les hautes sphères ? De toute évidence, si la tentative avait ce but pour objectif escompté, il était un bien piètre comédien.

« Il est simplement bien difficile de croire qu’un homme peut ainsi changer et ne faire que s’embellir en prenant de l’âge… »

Même si ledit âge ne pouvait plus être probant. Combien de décennies de trop ? June pince les lèvres sous les caresses prodiguées, frissonnant à nouveau. Le souffle frais contre son oreille le fait se tendre malgré lui, un léger mouvement de recul poussant son dos contre le torse de l’homme l’étreignant avec tant de tendresse. Allait-il le poignarder ? Il est sûrement plus sot que Vlad ne veut le laisser entendre, lorsqu’il ferme inconsciemment les yeux sous le parcours ravageur et glacé de ses doigts.

Un bien bel imbécile. Ses idées se voient confuses, et il devrait répondre. Se protéger. Protester. Mais l’Apollon le saisit au visage avec délicatesse. Se perdre dans ses yeux d’azur à une telle proximité ferait presque pleurer l’enfant qu’il avait été. Comment le bleu pouvait-il être aussi magnifique dans ces prunelles infinies ? June déglutit, ses pupilles prises dans celles de son comparse, comme un félin en chasse, le noir voulant engouffrer l’étendue de jade de ses prunelles. La respiration du plus jeune se mêle à celle de l’autre alors qu’il entrouvre les lèvres, voulant répondre d’une réplique cinglante.

« Me satisfaire… »

Pourquoi était-il si simple à dévier du droit chemin ? Pourquoi l’appel de la tentation était-il si fort en compagnie de ce mirage éphémère ? June relâche le linge entre ses doigts, le son humide de sa chute sur le bord de la vasque un écho dissonant dans le silence de leurs deux respirations. L’hypnose n’a jamais été plus délicieuse, et il succomberait sans peine à cette magie encore un bref instant.

Lorsque les doigts du jeune soldat viennent effleurer le dos de la main de l’autre, la pulpe en est froide du contact de l’eau glacée. Pourtant c’est une toute autre partie de son être qui s’embrase alors qu’il murmure, à l’instar de ce rêve qu’il avait désespérément tenté d’oublier.

« Vous êtes magnifique. »

Certaines choses ne pouvaient changer. Et sa perception de Vlad, peu importe son état de conscience, n’aurait pu être plus juste. Si June perd pied, c’est uniquement pour se tourner vers l’autre homme, cherchant ses iris océan, parcourant les lignes sculptées d’une perfection incontestable. Le bout d’une langue mutine caresse ses propres lèvres, comme une créature souhaitant s’abreuver après une trop longue traversée du désert. Mais la seule chaleur qui le ravage est celle d’un enfer qui l’appelle parmi les siens. Battre des cils et retrouver la ligne suave de ces lippes étirées d’un sourire séduisant. Sa main libre aux doigts chauds vient repousser les fils d’or épousant une tempe gravée dans le marbre, et sans plus hésiter, June vient simplement lui voler un baiser. La pression est plus ferme que la tendresse le demanderait. Et paupières encore closes, il souffle, incertain.

« Je pensais l’avoir rêvé… »
Vlad III Basarab
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Mer 20 Jan - 13:23
Il était évident que celui que j’étais et celui de maintenant sont des choses absolument incomparables. Je ne me ressemblais en rien. Autrefois j’avais de longs cheveux bruns bouclés, des yeux marrons et une petite moustache. Et j’étais moins pâle. Le seul point commun aujourd’hui était ma masse de cheveux, ma taille et ma corpulence.
Je n’avais rien à répondre concernant sa remarque sur l’âge. Il me semblait que je devais avoir 160 ans. Je ne devrais être déjà mort et décomposé depuis au moins 90 ans. Un soupir, un geste et June vint s’échouer contre moi. Il s’abandonnait une nouvelle fois. Et ma proposition qui n’en était pas vraiment une trouva un écho qui en disait long sur les pensées de mon interlocuteur. Finalement il était peut-être celui de nous deux qui se perdaient le plus facilement au contact de l’autre.

Encore ce même compliment, il ne s’en lassait donc jamais. Et une fois de plus je ne répondis pas. Lorsqu’il se retourna, mes mains se retrouvèrent sur son dos. Je pouvais sentir l’irrégularité de ses cicatrices. Je leur trouvais un côté attirant. Ce devait être à cause du rapport avec les plaies, le souvenir de l’odeur de son sang et son goût… Si j’étais gourmand, je céderais sûrement à la tentation. Mais au lieu de cela, ce fut June qui céda à sa propre tentation. Je profitai de retrouver le goût de ses lèvres, fermant les yeux autant que ce baiser dura. Puis je lui souris, amusé.

— Non, ce n’était pas un rêve. J’ai bel et bien dormi dans votre lit l’autre nuit. J’aurais aimé rester à vos côtés comme vous me l’avez demandé, mais je ne le pouvais pas. Je suis donc venu me racheter.

Je le fis reculer contre le meuble derrière lui. Cueillant son visage entre mes mains, je caressai ses joues tendrement.

— Que diriez-vous de nous voir plus régulièrement ? De petits tête-à-tête nocturnes. Il me semble que nous avons un but découvrir.

Mon ongle glissa le long de sa gorge et sur son torse. Passant par son flanc, il s’arrêta brusquement au haut de son pantalon.

— Vous avez passé votre vie à me chercher pour découvrir qui j’étais. Et j’ai très envie de vous connaître. Donc… Nous pourrions allier l’utile à l’agréable.

Les deux premières phalanges de mon index dérapèrent entre sa hanche et son pantalon. Puis je fis glisser mon doigt le long du bord du pantalon jusqu’à son aine. Quel diablotin je faisais ! J’allais finir dans une situation que je n’étais pas sûr de vouloir. Cet homme avait du charme certes, mais de là à imaginer des aventures plus physiques… Ce n’était pas une chose que j’avais eu l’occasion d’expérimenter par le passé.
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Mer 20 Jan - 16:24
Comment ses songes avaient-ils trouvé à se matérialiser ? La folie devait le guetter, il en était venu à cette conclusion, quand bien même ses conséquences se trouvaient particulièrement doucereuses pour son âme et ses sens. June n’ose pas rouvrir les yeux, voudrait replonger contre cette bouche sensuelle et trouver le goût de ses lèvres. Sentirait-il ces crocs qu’il lui avait montrés ? Risquait-il de mourir ici, dans l’étreinte charnelle qu’un homme qu’il a fantasmé toute sa vie d’homme ? C’était évident, non ? June n’avait jamais été un individu faible dans ses prédispositions physiques. Mais le péché s’était toujours invité dans sa vie sous la forme d’un désir qu’il semble depuis toujours incapable d’assouvir.

Forcé à reculer, ses deux mains retrouvent appui contre le bord du meuble, cherchant les réponses à toutes ses questions dans ce regard d’azur. Un soupir et il se laisse faire, comme une brebis égarée observant l’éclat de la lune lorsque toutes s’étaient recueillie à l’abris des ombres de la nuit. June pourtant se laisse bercer par le vice, perdant cette résilience militaire au profit de sa candeur d’enfance.

A bien y repenser, l’évêque de Tröllhatan lui avait toujours soufflé que cette obsession le mènerait à sa fin. Nanna lui avait ordonné d’abandonner cette traque vaine. Mais June, pris dans l’instant, ne put s’empêcher de croire qu’elle l’avait fait par jalousie.

« Aimiez-vous cette première Lucie que vous avez rencontrée… ? »

Pourquoi lui avoir promis à elle et pas à June ? Une étincelle de douleur se lit dans le regard du jeune homme, et les mains caressant son dos meurtri, ou la fraîcheur parcourant ses joues brûlantes n’y sont pour rien. Il se mord la lèvre et baisse les yeux, le temps d’un instant, ne cédant pas à l’invitation trop évidente.

« Pourquoi moi ? »

Pourquoi était-il si persistant ? June devrait simplement se taire et demander à cet homme de le posséder. Laisser cette tension se rompre à leur paroxysme et ne plus jamais y repenser. Pécher l’ultime fois pour ne plus jamais avoir à céder. Innocent qu’est cet enfant de croire que goûter au fruit défendu peut le rassasier. Combien de fois va-t-il frissonner sous ses doigts curieux ? Cette situation avait parfaitement échappé à son contrôle habituel. Alors la mine froissée d’une confusion évidente, June ose poser sa main contre celle trop aventureuse sur son aine.

« Je ne comprends pas ce que vous êtes… »

Une tentation irrémédiable. Un assassin. Une créature nocturne. Un voleur. Un voleur, oui, à n’en point douter. Il devrait le repousser, lui dire qu’il n’était pas disponible pour ces jeux. Que sa vie était trop occupée. Mais n’avait-il pas occupé toute sa vie à trouver cet homme ? L’autre avait parfaitement raison. Parfaitement raison…

« Dieu ne pardonne pas ce genre de péchés. »

Mais June y avait déjà succombé. S’était déjà infligé la peine de la souffrance pour acheter sa rédemption. Perdu. Il est si perdu. Ramène cette main curieuse contre sa joue et à l’instar d’une bête apprivoisée, love sa joue contre une paume froide. Les jades se voilent du déni de ses paupières closes alors qu’il effleure d’un baiser la peau fraîche.

« Laissez-moi au moins vous réchauffer. »

Une telle contradiction, au seul rythme de ce tambour d’inconnu qui bat contre son cœur.
Vlad III Basarab
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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
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Pièces : 5262
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Vlad III Basarab
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Mer 20 Jan - 18:06
Cette fois-ci je ne pouvais ignorer ses questions. Elles étaient légitimes et emplies de tristesse. Je craignais de ne pouvoir satisfaire sa curiosité. Il ne croyait pas ce que je lui disais me concernant. Je me demandais légitimement s’il allait croire ça.

— Ce que je ressens est plus compliqué. Et pour me comprendre, il va vous falloir croire ce que je vous ai dit me concernant.

Mon geste interrompu, j’hésitais. Il ne croyait pas que j’étais celui que je prétendais et pourtant il acceptait d’entendre que c’était bien moi celui qui avais rencontré sa grand-mère. Ce paradoxe était amusant.

— Je vis dans l’obscurité permanente depuis très longtemps. Et lorsque j’ai tout perdu, j’ai été très malheureux. J’ai longtemps erré sans but.

La peine que je ressentis n’était pas feinte et elle marquait probablement mon visage. Je pouvais sans nul doute affirmer que ça avait été la pire période de ma vie. Une longue traversée du désert que j’avais cru sans fin. Et puis…

— J’ai été fasciné par la Sainte Lucie. Cela signifiait tant de choses pour moi. Je n’étais pas amoureux de votre aïeule Je la désirais pour ce qu’elle représentait. C’est cruel, mais je voulais seulement qu’elle éclaire mon chemin.

Je le sentais mal mais je devais tout lui dire. Il était un humain ordinaire et ne pouvait comprendre l’obsession qui m’étreignait.

— Notre rencontre était différente. Vous n’aviez pas peur de moi, prêt à me suivre aveuglément. Ma fascination et ma curiosité furent bien plus grandes à votre égard. Et votre beauté innocente n’avait rien de comparable.

Je me perdais. Exprimer à voix haute tout ce que je ressentais avait une force bien différente. Les poids des mots semblaient écrasants. Et je mesurais à quel point je m’étais fourvoyé. Avoir été autant attiré par quelqu’un n’était pas le genre de sensation dont on pouvait se débarrasser facilement. Je m’étais trompé. Jamais je ne pourrais abandonner mon attraction pour lui. Ce petit rien qui nous avait lié était très fort.

Les paroles de June ne font qu’exprimer son égarement. Je ris car mes péchés étaient le dernier des soucis de Dieu. June n’avait pas à s’en faire pour cela. En revanche il parlait pour lui aussi. Et là malheureusement je ne pouvais pas l’aider. Je semblais être bien parti pour le faire sombrer avec moi.
Lorsqu’il ramena ma main à lui pour l’embrasser, j’observais sa tendresse avec un sourire.

— C’est peine perdu. Mais si vous voulez vous y essayer, soit…

Je m’écartai pour lui permettre de retrouver la liberté. Tant qu’il ne me rejetait pas, j’étais sauf. À présent que je me perdais à son contact, je ne voulais pas m’en séparer. Il n’était plus la petite Lucie, mais je sentais que j’avais besoin de lui. Éclairer mes pas ou me faire tomber plus bas ? Quelle importance, quand on ressentait un tel besoin.
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Jeu 21 Jan - 4:49
Pourquoi la jalousie s’était-elle éveillée en son sein ? Son affection pour sa Nanna n’avait jamais été un fait discutable, pour autant au fond de lui, une pointe de ressentiment ne pouvait être tue. Les paroles de Vlad sont un mystère qu’il tente maladroitement de percer. Rapiéçant les faits, les mots, les vérités qu’il n’aurait su comprendre ni croire. Les prunelles d’une dense forêt d’été restent pourtant fixées sur l’océan, et la terre se meut d’un délice inhumain lorsque l’idée d’être particulier, différent, spécial glisse contre son âme.

Curiosité, n’était-ce pas pour cette même raison que June n’était jamais parvenu à oublier ? Une idée l’effleure pourtant, douloureuse et pénible.

« Comment pouvez-vous être sûr ? Je vous ai menti, prétendant être une jeune fille. Sankta Lucia… Je n’aurai jamais dû vous rencontrer. »

C’est pourtant le chemin tracé par Dieu qui les avaient poussés à se rencontrer. Vlad s’éloigne et sans y réfléchir, June ne veut pas le laisser s’échapper, rattrape ses doigts des siens d’un geste désespéré, feu contre glace. June ne parvient à effacer la lueur d’incertitude dans son regard. Pouvaient-ils seulement faire les choses de façon convenable ? Quelle était après tout cette fameuse convenance lorsque l’on échangeait avec un fantôme du passé, lorsque l’on désirait l’interdit.

Ses épaules s’affaissent et ses résolutions s’évaporent. Il laisse sa tête se courber vers le sol et tire délicatement cette main qu’il a faite captive contre ses lèvres, son souffle chaud contre sa peau, ses lippes effleurant à peine l’épiderme de la créature irréelle lui faisant face, sa voix un simple souffle dans les ténèbres.

« Je veux vous connaître. J’accepte. J’accepte que nous nous rencontrions les nuits où votre cœur quémandera ma présence. »

Baiser cette main à nouveau et puis dans un élan téméraire, embraser l’émeraude et l’essouffler contre ces lagons dénués de la moindre imperfection.

« Je vous désire. Vous ai désiré bien des années. Donnez-moi une chance. »

Une chance de prouver qu’il n’avait pas besoin d’être une femme. Qu’il n’avait pas besoin de comprendre pour succomber. June se mord la lèvre et tente en vain de garder les idées claires.

« Vous êtes un parfait mystère… »

Jamais plus June ne veut relâcher cette main. Il laisse lentement retomber leurs deux bras entre eux et contourne le grand blond pour le tirer à sa suite, déterminé à s’essayer à lui insuffler un peu de sa chaleur. Quand comprendrait-il ? June n’avait jamais été le plus grand prétendant au déni qu’à cet instant. Guidant son invité d’infortune jusqu’à sa chambre il relâche pourtant le contact aux abords du lit.

« Installez-vous à votre guise. Je vais simplement passer quelque chose de plus confortable. »

Il n’était pas envisageable de dormir dans ses bas de soldat. Quittant prestement sa compagnie, le jeune homme s’éloigne jusqu’à une commode disposée dans la même pièce, ôtant ses bottes, puis s’attelant éhontément à se dévêtir intégralement. Ses mains saisissent un bas d’un tissu plus ample et fin, un pantalon de toile simple qu’il passe sans un mot.

Et cette boule à son ventre ? Sa gorge nouée ? Il dira simplement qu’il s’agit d’une once d’anxiété. Dieu seul sait sans le moindre doute que cette brûlure contre sa peau est celle d’un désir que cette nuit ne parviendra probablement pas à calmer.
Vlad III Basarab
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Jeu 21 Jan - 18:26
— Et parce que ça n’aurait jamais dû arriver, vous voulez vous séparer de moi ?

Je connaissais déjà la réponse, car tout chez lui réclamait ma présence. J’avais été perplexe d’apprendre qu’il était un homme. La tradition voulait que ce soit une fille, mais pour être honnête, ça ne changeait rien. Certains se rencontraient lors de réceptions mondaines et cela s’était fait de cette manière pour nous. Est-ce que ça devait nécessairement influencer le futur de notre relation ?
Sentant ses doigts, je posai les yeux sur lui. Je me demandais quel était ce regard. Je ne comptais pas partir. Sa réponse me soulagea et ses gestes étaient tendres. On aurait pu croire qu’il me faisait la cour. L’idée me paraissait saugrenue car j’avais eu des gestes plus entreprenants.

— Vous êtes adorable. Si je reviens aussi incessamment à vous, ne pensez-vous pas que je vous l’accorde déjà ?

Je le suivis sans un mot en me demandant ce qu’il me voulait si soudainement. J’étais peut-être naïf. Et retrouver cette chambre m’était bien familier. L’écoutant, je m’assis sur le bord de son lit. Je préférais ne point quitter mes vêtements. À mon contact il serait frigorifié si je n’avais pas cette couche de vêtements sur le dos, bien que peu épaisse.
Ce fut par ennui que mon regard se posa sur June qui se changeait plus loin. Il semblait vaguement égaré, comme s’il avait l’esprit ailleurs. Je mis cela sur le compte de ses questionnements à mon sujet. Pinçant les lèvres, je finis par me lever et le rejoindre. J’étais à nouveau dans son dos.

— Vous feriez mieux de vous couvrir. Torse nu, vous allez attraper froid.

Je ne pus m’empêcher d’observer sa peau hâlée. Elle me semblait délicieusement tendre. Ses cicatrices se mouvaient au rythme de ses mouvements.

— N’est-ce pas indécent de se dévoiler ainsi devant mes yeux ?

Mes lèvres à son oreille susurraient une question qui ne méritait aucune réponse. Après tout il se baladait déjà torse nu depuis tout à l’heure. Et il me semblait que la décence devenait de plus en plus floue entre nous. Je voyais son corps réagir : il avait la chair de poule. Plus à cause de mon souffle frais que de la peur, à mon avis.

— Oh, mais c’est peut-être votre méthode pour me réchauffer ?

Je m’échappais aussitôt pour retourner m’asseoir à la même place que tout à l’heure. Mes paumes posées un peu plus en arrière en guise d’appui, je levais les yeux au plafond. Je ressentais une chose étrange que j’avais déjà ressenti par le passé. Ce n’était pas un sentiment. Juste une sensation comme si je l’avais déjà vécu. Je supposais que tout le monde avait déjà été dans une telle situation : assis sur un lit à attendre d’être rejoint pour se faufiler sous les draps. Un sourire apparut sur mon visage. Ce n’était pas une chose que l’on vivait avec n’importe quelle partenaire d’un soir. C’était nécessairement avec quelqu’un de spécial qui pouvait prendre le temps de se préparer pour le coucher. Me laissant retomber sur le dos, les mains jointes sous ma tête, je reportais à nouveau mon regard dans l’espoir de capter les émeraudes magnifiques du propriétaire de ce lit.
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Ven 22 Jan - 4:23
Adorable. Le terme reste gravé au fer rouge contre ses pensées… Peut-être était-ce pour cette raison qu’il s’était éloigné, finalement. Pour ne pas montrer ce sentiment timide et incertain qu’il avait ressenti à l’entendre le qualifier de la sorte. L’ombre légère d’un sourire teinté de gêne, des joues mordues d’un rougeur discrète. Est-ce du rose contre ses oreilles. Ah. Il se frotte la nuque pour tenter de dissiper la sensation et finit de nouer les cordelettes à sa taille… Pour se tendre de tout son être et frissonner de tout son être.

Pourquoi encore était-il si faible face à cet homme ? June s’humecte les lèvres avec un tant soit peu d’envie et frisonne à l’idée de sa peau froide, le fantôme de son toucher encore vivant contre ses flancs, son dos, son abdomen… Le soupir qui s’échappe de sa bouche est tremblant. C’était certainement sa première erreur, lippes entrouvertes, inspirant pour tenter de garder son calme, il n’a pas le temps de retenir un son pris entre la surprise et le délice avant de claquer des dents pour les serrer et effacer cette erreur. Pourquoi le tentait-il de la sorte ? Pourquoi-

Cesse donc un peu de jouer à ce jeu, June. Le seul tenté ici était lui-même. Plus aucune utilité ne persistait à prétendre qu’il n’était pas attiré, pour ne pas dire assoiffé…

Sa dernière question le pousse à se tourner pour l’observer, sa retraite élégante, cette façon absolument délicieuse de prendre place contre les draps comme si cet endroit lui appartenait. Tout ceci n’aurait jamais dû avoir lieu d’être. Batifoler avec cette chimère le mènerait sans hésitation à sa perte. Mais quelle fut la fois où June n’avait pas cédé à ses pulsions ? Cette nuit ne serait pas différente.

Déglutissant et n’écoutant pas les recommandations – particulièrement contradictoires, fallait-il le mentionner – de Vlad s’agissant de sa tenue, June finit par suivre le même parcours… Mais là où l’autre était venu s’asseoir puis s’étirer de tout son long… June prend les devants. Un genou de part et d’autre des hanches de cette parfaite égérie d’un monde mystérieux, June se place de telle sorte à surplomber le vampire, ses deux mains contre le matelas, bras tendus encadrant ce visage divin. L’émeraude lui d’un secret que lui seul connait alors qu’il souffle, la voix brûlante.

« Vous semblez oublier que c’est peau à peau que la chaleur corporelle se transfère le plus efficacement… »

Il ne détache pas son regard du sien, l’intensité qui s’y lit particulièrement tranchante. Non, June n’est pas le genre d’homme qui recule devant un défi, ni même devant l’épaisse couverture d’interdit que revêt sa passion. Il avait voulu cet homme toute sa vie. Pourquoi se refuserait-il le vice de pouvoir goûter au fruit défendu ?

D’une main assurée, June défait l’avant du vêtement de Vlad, détachant les liens et boutonnières encombrantes pour révéler son torse, taillé dans le marbre, à l’instar de toute sa personne. Il pourrait se contenter de regarder, mais June n’est pas de ce genre. La timidité n’est pas l’un des traits les plus reconnus en sa personne, particulièrement dans les convolutions charnelles. Sa paume est d’une chaleur infinie contre la fraîcheur du flanc pâle, ses doigts manquent peut-être de douceur, de les avoir trop abîmés au combat. Mais cela, il le compense d’une tendresse particulière lorsqu’il vient embrasser le pectoral offert.

Penché sur sa proie, il ne réalise pas qu’il s’en prend à son plus grand prédateur. Il relève pourtant le nez, souriant de cet air garçon plein d’une provocation désirable. Il sait ce qu’il fait. Il sait qu’il lui plait. Et il ne risque pas de s’en cacher.

« Me voir dévêtu serait une méthode, dites-vous… ? »

Sa main glisse contre le flanc offert, son pouce dessine la couleur rosée de cette carne bourgeonnante avant de redessiner les sillons limpides de ses abdominaux.

« Devrais-je donc vous offrir davantage ? »

La pulpe de ses doigts effleure l’avant de son aine dans le mouvement de recul que sa main effectue. Dressé au-dessus de lui, le buste droit, il le domine de toute sa taille, refusant de s’asseoir sur ses cuisses, non. Il ne lui donnerait rien.

Rien de plus que le spectacle de ses doigts dénouant le lien à ses hanches, le tissu léger de son vêtement glissant lentement contre ses hanches, à peine retenu en un dernier rempart de décence par la courbe de sa croupe. Et de son regard, dévorer ce qui se trouve offert à sa disposition.

« Apprenez-moi, Monsieur, comment vous réchauffer. »
Vlad III Basarab
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Ven 22 Jan - 14:53
C’était un luxe d’avoir l’ascendant sur quelqu’un et il ne tenait qu’à moi de ne pas en abuser. Un sourire se dessina sur mes lèvres en le voyant s’installer. Je devinais que la chasteté ne devait pas être sa plus grande vertu. Je ne bougeais pas le moins du monde. Je n’avais pas à me sentir menacé.
En effet ça faisait partie des choses que j’avais « oublié » avec le temps. Mais j’étais certain que sous couvert de bon conseil, il avait une autre idée en tête. Il n’y avait qu’à constater la manière dont ses yeux et ses mains se comportaient.
Je ne pus réprimer un mouvement de recul à son contact. Comme quand un humain s’écartait instinctivement du froid, je fis la même chose mais à cause de la brûlure de sa peau. Cela faisait bien longtemps que je n’avais connu un humain intimement. J’avais perdu l’habitude de ce toucher ardent. Ce n’était qu’une question de minutes avant qu’il comprenne que ma température corporelle ne s’élèvera pas. Enfin peut-être un peu plus selon la tournure des événements. Mais je n’atteindrais jamais sa propre chaleur. Voilà une bonne preuve de ma condition.
Pourtant je l’oubliais sous ses lèvres. Ce regard qu’il me jeta me fit déglutir. Mon cœur se serrait d’impatience. Je caressai son visage brièvement, car il m’échappa. Il semblait vouloir me donner pleine satisfaction et je devais avouer que ses doigts étaient doués.

Mon regard braqué sur lui répondit à sa question. Il semblait si grand au-dessus de moi. Ses gestes étaient d’une lenteur mesurée ou bien était-ce moi qui m’attardais sur chacun d’eux dans cette impression que le temps durait une éternité ? Et puis il s’arrêta. En si bon chemin. Je levais à nouveau la tête vers lui, me faisant la réflexion que c’était lui qui allait m’en apprendre le plus. Ne lui partageant pas cette pensée, je tentais tout de même ma chance.
Je me redressais sur mon avant-bras gauche. Ma main droite libre vint se poser avec légèreté sur la cuisse de June. Elle remonta en faisant froisser le tissu. Mes doigts effleurèrent à peine sa croupe sur leur passage pour finir par atteindre sa hanche. Puis suivant le tracé de ses abdominaux, ils remontèrent un peu plus haut. Tout comme il l’avait fait, je m’essayais à quelques caresses sur son pectoral.

— Je me demande pourquoi avoir pris la peine de vous changer.

J’achevais de me redresser pour m’asseoir. Mes mains revenant agripper ses cuisses. Je me surpris à constater leur fermeté. Je n’avais donc pas à craindre de lui faire mal. Enserrant un peu ma prise, je déposai des baisers sur son ventre. Je ne pus m’empêcher de lui faire sentir mes dents sans pour autant mordre. J’allais devoir faire attention si je ne voulais pas l’infecter.

Son ventre était chaud, ma langue se perdait dans les sillons sculptés par des heures d’entraînement. Et ce fut à mon tour de lever la tête vers lui avec ce désir grandissant au fond des yeux.

— Embrassez-moi, June. Comme jamais vous n’avez embrassé quelqu’un.

Ma demande était osée, mais je n’avais aucune raison de la réprimer. Il voulait être mien cette nuit et j’étais prêt à l’accepter tout entier. Je me fichais éperdument qu’il soit un homme. Il l’avait sûrement compris à présent.
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Sam 23 Jan - 16:35
La seule preuve dont June peut avoir besoin lui est donnée sous la forme du regard de cet homme. Pourquoi lutter lorsque tout pousse ces deux âmes à entrer en collision. June pourrait à nouveau penser à Dieu, mais ses sens sont uniquement embrumés par l'extase sensible et grisante que le contact de Vlad lui apporte. Son monde était-il le même avant leur rencontre ? June avait-il déséquilibré la balance du destin en poursuivant à bras le corps un individu qui de tant d'aisance parvenait à lui faire oublier chaque valeur, chaque intention, chaque prière ? Si ce contact est interdit, alors pourquoi le divin l'a rendu si indispensable. Pourquoi faire de lui l'objet de désir, un homme si séduisant, si délicieux ? Les questions ne sauront se tarir et contre son gré, voudrait-il dire, June se perd dans l’intensité de cette rencontre volée.

La pulpe de ses doigts se refroidit au contact de sa peau, et il voit avec un élan de désir nouveau le fait que leurs deux peaux se heurtent comme les flammes se taisent contre la glace. Les mains de Vlad parcourent sa peau d’une tendresse que June ne pense pas avoir un jour connu dans les affres de la passion. Est-ce dû à la déférence de ses gestes, ou au simple fait que June lui-même ne saurait détacher son regard de lui ?

Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il laisse ses paupières se clore, profitant du contact offert, cherchant si naturellement l’équilibre alors qu’il se redresse en passant l’une de mes mains à son épaule. Cette nuit encore le plus jeune se laisse distraire par le jeu de la lune contre ses cheveux clairs. Du bout des doigts, repousser la tunique couvrant encore les épaules pâles et se pencher pour y poser ses lèvres. La fraîcheur y est presque insensée, comme on embrasserait le marbre d’une statue vénérée. Mais le marbre jamais ne vous rend son étreinte.

June tremble malgré lui à l’entendre ainsi prononcer son nom. Pouvait-il seulement répondre à cette requête ? Se reculant pour l’observer, non sans avoir laissé le bout de sa langue jouer contre la ligne de sa gorge, le soldat scrute ce visage dont il connaît déjà chaque ligne, aussi fidèle à ses esquisses qu’antan. Effleurer ses lèvres des doigts et lentement lui faire entrouvrir les lèvres du pouce.

« Dites-le encore… Dites encore mon nom… »

La chair tendre de ses doigts effleure l’un des crocs, une canine qui d’apparence ne semble que plus acérée, rien qui ne pourrait laisser croire une quelconque différence. Mais June se comporte auprès de cet homme comme à l’autel de Dieu, lisant le psaume de la passion sur chacune de ses lignes. Courbant lentement la nuque pour que leurs visages soient à un trait de s’effleurer, son souffle contre le sien, June se noie dans l’océan, soufflant, fasciné, prisonnier d’une vérité innomée.

« Vous êtes mien, Vlad. »

Quelle ironie de vouloir posséder l’inexistant. Qu’il soit fait de magie ou d’ombres, June pourrait tout pardonner. Il finit de rompre leur échange, pressant ses lèvres aux siennes. Il n’a pas besoin de voir pour sentir, pour laisser ses doigts se perdre contre sa nuque, emmêlés aux boucles d’or. Partager son souffle et approfondir le baiser, partager sa chaleur et se moquer des conceptions séraphiques. Il n’ira pas au Paradis, et il n’aurait jamais pu s’en moquer davantage. Embrassant cet homme comme si demain ne viendrait jamais. Épousant de son torse celui d’un autre. Leurs formes ne sont pas sculptées comme Adam et Eve, ne sont pas faites pour se compléter. C’est ce que chanterait la Bible. Mais June lui n’a jamais connu union plus harmonieuse. Braise de son corps s’étiolant en volutes délicates contre la glace d’une réflexion d’idylle.

L’embrasser à y perdre son souffle et plus encore, le corps brûlant de plus. Il force sur les épaules pâles pour le faire s’allonger à nouveau entre les draps, le surplombant de tout son être, fragile créature se croyant faite de puissance. Prendre enfin appui de ses hanches contre les siennes, son inspiration tremblante alors qu’il revient quémander plus, toujours plus, sa main libre en coupe contre cette mâchoire anguleuse.

S’il devait pécher, il le ferait de son corps tout entier. Et tout chez lui trahit le désir qui le consume en dedans.
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Lun 25 Jan - 0:43
Le sentir s’aventurer le long de ma gorge me faisait sourire. Je me demandais s’il allait s’aventurer à me mordre. Très vite, j’oubliai cette idée. Je pouvais lire dans ses gestes une certaine déférence. C’était mignon. Après les émotions diverses que je lui avais fait traverser, il était toujours aussi doux. Je n’opposais aucune résistance à écarter mes lèvres, le laissant explorer ma dentition. S’attendait-il à y trouver quelconque déformation ? Il était évident que si mes crocs étaient anormalement allongés, cela me poserait problème pour parler et je ne serais pas très discret. Quelle candeur !

Je soufflai son nom une nouvelle fois tandis que son visage s’approchait du mien. Et à lui de me répondre de la même manière, je n’avais guère envie de le contredire. Ses gestes, ses regards donnaient seulement envie de les connaître davantage.

— Autant qu’il vous plaira, June.

Je ne lui avais pas répété son nom qu’une fois mais deux. Juste pour le plaisir de le prononcer et de le voir frissonner de ce simple fait. Comment résister à cet effet mystérieux que j’avais sur lui ? Et enfin je pus goûter à ce baiser que je lui avais indécemment réclamé. Mais mains remontèrent de ses cuisses, fripant le tissu de son fin pantalon et venant saisir sa taille. Je l’accompagnai dans sa chute quand il prit appui sur moi et je lui offris tous les baisers qu’il demandait.
Allongé là, sous lui, je sentis sa peau épouser la mienne. Tout son corps était brûlant. Cela m’avait manqué. Cette sensation de brûler sans avoir mal, savoir que sa flamme ne s’éteindra pas après mon étreinte… Roulant sur le côté, je le fis chavirer pour me retrouver au-dessus de lui. J’en profitai pour embrasser le creux de son cou, sa clavicule et son épaule.

— Puis-je finir de vous débarrasser ?

Je m’écartais de lui pour attraper son pantalon. Mes doigts tiraient à peine sur le vêtement. Un peu plus de force et il partirait prestement. Au point où nous en étions, je doutais qu’il refuse. Et puis il me semblait pouvoir sentir la force de son ardeur. Amusant comme un être aussi diamétralement différent de ce qu’il avait connu pouvait avoir comme effet sur sa personne.
Je me penchai pour déposer un baiser sur son pectoral. Ensuite ma langue suivit son muscle jusqu’à ce bouton de chair avec lequel je jouais. Je quittais lentement ma position pour retourner embrasser son ventre et m’aventurer plus bas sur son bas-ventre et…

— Aimeriez-vous voir mes lèvres sur vous ? Demandai-je avec sourire taquin avant d’ajouter : Encore un peu plus bas…

Pour la démonstration, mes lèvres effleurèrent le tissu de son pantalon à un endroit qui ne laissait que peu de place à l’imagination. Plein d’ardeur, je comptais aller au bout de mon idée. Je ne garantissais rien si ce n’était de faire de mon mieux. Revenant le surplomber, nos regards se croisèrent et se perdirent l’un dans l’autre.

— Avouez-moi ce que vous aimeriez faire. Ici et maintenant. Vous ne pouvez vous contenter de chastes baisers, ai-je raison ?

Lentement, me penchant vers son oreille, mon souffle caressant sa peau, je lui murmurai :

— Je vous l’ai dit : je veux vous connaître. Et ceci en fait partie.
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