Mar 19 Jan - 19:54
"Majesté, par ici je vous prie."
C'est l'heure du bain et Eulalie est maintenant invitée par la gouvernante à venir se retirer dans une salle où l'attend une baignoire d'eau parfumée. La jeune femme ôte ses vêtements après que la silhouette ait congédié les petits curieux qui souhaiteraient partager un mot avec la princesse.
En mettant un pied dans la baignoire, le tissu blanc en tapissant le fond lui procure une drôle de sensation. Mais c'est surtout la tiédeur - presque froide, en réalité -, qui attire l'attention de la demoiselle. Mais Eulalie ne bronche pas, ce matin encore une dispute avec sa mère a eut raison de sa patience du jour. Les mœurs françaises sont vraiment étranges, peut-être que s'en est là une de plus à rajouter...
Cependant, alors que les mains de l'ombre glissent du haut de son crâne à ses épaules pour la masser, Eulalie se souvient d'une chose, avec horreur. Sa mère lui a fait savoir, au court de la conversation, qu'elle aurait en effet une gouvernante attitrée prochainement. Mais que celle-ci n'arriverait pas avant la semaine prochaine.
C'est sa dernière pensée avant de se sentir pousser avec force sous la surface de l'eau.
Une personne inconnue essaie de noyer la princesse !
Jusqu'à deux personnes maximum - en plus de la concernée - peuvent intervenir dans ce rp. Vous avez l'oreille alerte et Eulalie est chanceuse, vous avez entendu des choses qui vous on suffisamment titillé pour pousser cette porte que personne n'a eu la présence d'esprit de fermer à clef.
L'eau qui dort...
"Majesté, par ici je vous prie."
C'est l'heure du bain et Eulalie est maintenant invitée par la gouvernante à venir se retirer dans une salle où l'attend une baignoire d'eau parfumée. La jeune femme ôte ses vêtements après que la silhouette ait congédié les petits curieux qui souhaiteraient partager un mot avec la princesse.
En mettant un pied dans la baignoire, le tissu blanc en tapissant le fond lui procure une drôle de sensation. Mais c'est surtout la tiédeur - presque froide, en réalité -, qui attire l'attention de la demoiselle. Mais Eulalie ne bronche pas, ce matin encore une dispute avec sa mère a eut raison de sa patience du jour. Les mœurs françaises sont vraiment étranges, peut-être que s'en est là une de plus à rajouter...
Cependant, alors que les mains de l'ombre glissent du haut de son crâne à ses épaules pour la masser, Eulalie se souvient d'une chose, avec horreur. Sa mère lui a fait savoir, au court de la conversation, qu'elle aurait en effet une gouvernante attitrée prochainement. Mais que celle-ci n'arriverait pas avant la semaine prochaine.
C'est sa dernière pensée avant de se sentir pousser avec force sous la surface de l'eau.
-- MARCHE A SUIVRE --
Une personne inconnue essaie de noyer la princesse !
Jusqu'à deux personnes maximum - en plus de la concernée - peuvent intervenir dans ce rp. Vous avez l'oreille alerte et Eulalie est chanceuse, vous avez entendu des choses qui vous on suffisamment titillé pour pousser cette porte que personne n'a eu la présence d'esprit de fermer à clef.
Mar 19 Jan - 22:19
A damsel in distress
Stanislava était partagée. Elle ne savait comment se sentir face à cette... A cette nostalgie qui la prenait, elle n'allait pas se mentir. Parcourir et déambuler les couloirs du château a nouveau, comme si de rien n'était lui provoquait diverses émotions qu'elle n'avait clairement pas envie d'étudier pour l'heure. Et ce vague souvenir, cette image de lui marchant devant elle, le dos droit et fier, ne l'aidait en rien à sa tâche. Elle n'osait même pas aller rendre visite à sa sépulture, de peur de soulever interrogations et soupçons à son égard.
Oublie-le. Oublie-le.
Mais comment pourrait-elle lorsque tout dans l'enceinte du château la ramenait immanquablement à ses douces années passées à ses côtés ?
Souffler entre ses dents pour essayer d'expulser ses vieux souvenirs n'aida à rien. Mais cela eut moins le mérite de la mettre en alerte à nouveau. Etre sur ses gardes étaient une seconde nature chez elle, aussi loin qu'elle s'en souvenait, et la guerre souterraine n'avait fait que la renforcer.
Alors au beau milieu du couloir, elle s'arrêta. Tendit l'oreille. Crut entendre un bruit étouffé. Comme un cri ? Revenant sur ses pas, Stanislava passa devant plusieurs portes mais s'arrêta devant la porte des bains royaux. Des bains royaux ?!
Sans réfléchir, la garde du corps défonça la porte d'un puissant coup de pied, ne cherchant même pas à savoir si elle était ouverte à clé et dégaina son épée, entrant en trombe dans la pièce. Elle scanna rapidement les alentours et ni une ni deux, se jeta sur la silhouette tentant de noyer quelqu'un, sa lame pourfendant l'air, visant son dos. Son autre main se glissa automatiquement vers sa dague également et la lança vers sa cible pour tenter de la blesser, de la ralentir au mieux.
Oublie-le. Oublie-le.
Mais comment pourrait-elle lorsque tout dans l'enceinte du château la ramenait immanquablement à ses douces années passées à ses côtés ?
Souffler entre ses dents pour essayer d'expulser ses vieux souvenirs n'aida à rien. Mais cela eut moins le mérite de la mettre en alerte à nouveau. Etre sur ses gardes étaient une seconde nature chez elle, aussi loin qu'elle s'en souvenait, et la guerre souterraine n'avait fait que la renforcer.
Alors au beau milieu du couloir, elle s'arrêta. Tendit l'oreille. Crut entendre un bruit étouffé. Comme un cri ? Revenant sur ses pas, Stanislava passa devant plusieurs portes mais s'arrêta devant la porte des bains royaux. Des bains royaux ?!
Sans réfléchir, la garde du corps défonça la porte d'un puissant coup de pied, ne cherchant même pas à savoir si elle était ouverte à clé et dégaina son épée, entrant en trombe dans la pièce. Elle scanna rapidement les alentours et ni une ni deux, se jeta sur la silhouette tentant de noyer quelqu'un, sa lame pourfendant l'air, visant son dos. Son autre main se glissa automatiquement vers sa dague également et la lança vers sa cible pour tenter de la blesser, de la ralentir au mieux.
Mer 27 Jan - 11:30
Princesse en détresseCode by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap
Journée banale, activité banale.
C'était ainsi qu'il vivait ce jour. Un jour de repos. Quand il ne travaillait pas aux archives... Il s'occupait des affaires de son ami de toujours quand il ne passait pas la dites journée avec le concerné. Et c'était précisément le plan. Lui et Gabriel avaient passés du temps dans la ville même, profitant simplement d'être ensemble et de pouvoir décompresser, loin des autres et de leurs ennuis respectifs. Une jolie boucle qui les avait lentement mais surement ramenés vers le palais.
Dernières paroles échangées, et les deux hommes se séparaient. Antoine s'enfonça dans les couloirs sans autre but que de perdre un peu de temps et il ne regarda pas spécialement où ses pas l'emmenèrent. Par contre il entendit distinctement le "BAM" synonyme d'une porte ouverte d'un mouvement brusque et son attention.
Il se tourna vers la source du bruit et il se précipita pour la rejoindre, notant vaguement que les couloirs étaient étrangement désert. Il serra les dents alors qu'il remontait les appartements d'un pas rapide, observant la porte à moitié ouverte.
Des bruits de lutte... Il ne lui en fallut pas plus pour le propulser en avant une fois de plus.
Il allait s'inquiéter plus tard de la réalisation qu'il était actuellement dans des bains avec tout ce qui était sous entendu avec cette notion.
- Mais...?
Non, ce qu'il vit très bien par contre, c'est qu'une des deux personnes venait de sauter sur l'autre, éclair rouge agressif et surtout... Les remous de l'eau, signe que quelqu'un était dessous. Antoine ne chercha pas à réfléchir, sa priorité devint brutalement de sortir la pauvre victime des flots avant que le drame ne se déroule réellement. Aussi rejoignit-il la baignoire et plongea la main contre les bords, espérant chopper un bras pour pouvoir tirer le malheureux vers la sécurité.
Dans le feu de l'action et la précipitation à sauver plutôt que de faire attention, il réalisa que sa prise serait un peu brusque mais qu'importe. Une vie était en jeu. Peut être deux tandis qu'il entendait et suivait du coin de l'oeil la lutte dans la pièce.
Peut-être... Sans doute, était-ce une bonne chose qu'il n'avait pas réalisé tout de suite qu'il se situait dans les bains royaux et que c'était une jeune fille qu'il s’apprêtait à empoigner. Il pourrait en rougir plus tard.
Princesse en détresse
Journée banale, activité banale.
C'était ainsi qu'il vivait ce jour. Un jour de repos. Quand il ne travaillait pas aux archives... Il s'occupait des affaires de son ami de toujours quand il ne passait pas la dites journée avec le concerné. Et c'était précisément le plan. Lui et Gabriel avaient passés du temps dans la ville même, profitant simplement d'être ensemble et de pouvoir décompresser, loin des autres et de leurs ennuis respectifs. Une jolie boucle qui les avait lentement mais surement ramenés vers le palais.
Dernières paroles échangées, et les deux hommes se séparaient. Antoine s'enfonça dans les couloirs sans autre but que de perdre un peu de temps et il ne regarda pas spécialement où ses pas l'emmenèrent. Par contre il entendit distinctement le "BAM" synonyme d'une porte ouverte d'un mouvement brusque et son attention.
Il se tourna vers la source du bruit et il se précipita pour la rejoindre, notant vaguement que les couloirs étaient étrangement désert. Il serra les dents alors qu'il remontait les appartements d'un pas rapide, observant la porte à moitié ouverte.
Des bruits de lutte... Il ne lui en fallut pas plus pour le propulser en avant une fois de plus.
Il allait s'inquiéter plus tard de la réalisation qu'il était actuellement dans des bains avec tout ce qui était sous entendu avec cette notion.
- Mais...?
Non, ce qu'il vit très bien par contre, c'est qu'une des deux personnes venait de sauter sur l'autre, éclair rouge agressif et surtout... Les remous de l'eau, signe que quelqu'un était dessous. Antoine ne chercha pas à réfléchir, sa priorité devint brutalement de sortir la pauvre victime des flots avant que le drame ne se déroule réellement. Aussi rejoignit-il la baignoire et plongea la main contre les bords, espérant chopper un bras pour pouvoir tirer le malheureux vers la sécurité.
Dans le feu de l'action et la précipitation à sauver plutôt que de faire attention, il réalisa que sa prise serait un peu brusque mais qu'importe. Une vie était en jeu. Peut être deux tandis qu'il entendait et suivait du coin de l'oeil la lutte dans la pièce.
Peut-être... Sans doute, était-ce une bonne chose qu'il n'avait pas réalisé tout de suite qu'il se situait dans les bains royaux et que c'était une jeune fille qu'il s’apprêtait à empoigner. Il pourrait en rougir plus tard.
Dim 31 Jan - 13:48
Eulalie n’était pas de bonne humeur ; une énième dispute avec sa mère l’avait poussé à quitter la salle du trône précipitamment. Et peu importe ce qu'en concluraient les mauvaises langues : l'adolescente n'avait plus la patience d'écouter ces remontrances.
La nouvelle gouvernante avait au moins eu la bonne idée de lui proposer un bon bain chaud pour l'apaiser. La jeune fille, bien heureuse de trouver là un moyen d'éviter les regards désapprobateurs, avait accepté. Grommelant, elle s'avançait ainsi d'un pas pressé vers les bains royaux.
Une fois arrivée, Eulalie repoussa les quelques servantes venues pour la déshabiller.
"C'est bon, je vais le faire toute seule"
La gouvernante lui proposa même de congédier le reste des domestiques présents dans la pièce. Eulalie acquiesça ; un peu de tranquillité ne serait pas de trop.
Elle se glissa dans le bain, dont l'eau était tiède sinon presque froide. Eulalie frémit, sursauta même, surprise de la température. Mécontente, la princesse s'apprêtait à maugréer quand de délicates mains se glissèrent sur ses épaules. Rassurantes, chaudes, s'apprêtant à lui masser les épaules. Il s'agissait peut-être après tout d'une coutume française dont elle n'avait jamais entendu parler..? Et puis, Eulalie ne saurait résister à la tentation d'un massage... L'adolescente se détend, pensive. Mais quelque chose l'interloque ; sa gouvernante n'était-elle donc pas censée arriver la semaine prochaine ?
“Attendez, qui êt…”
La jeune fille n’a pas le temps de se retourner que déjà, elle s'enfonce au fond du bain. Eulalie a bien le temps de pousser le début d’un cri, mais ce dernier se retrouve rapidement étouffé, sous l’eau. Elle essaie de se débattre, ses petits bras essayant tant bien que mal de se raccrocher à quelque chose, quelqu’un.
Petit à petit, ses mouvements se fatiguent, ses bras commencent à s’affaisser. La pression exercée sur ses épaules semble avoir disparue et pourtant, Eulalie n’a plus la force de sortir la tête de l’eau. Elle est tétanisée, persuadée que sa dernière heure est venue.
Soudain on agrippe son bras droit. Eulalie est violemment tirée en dehors de l’eau et du bain, se heurtant contre le sol. Elle recrache difficilement l’eau qui commençait à pénétrer ses poumons, essayant tant bien que mal de retrouver sa respiration.
La petite princesse est confuse, et, prise de panique, utilise le peu de force qu'il lui reste pour repousser l’étreinte de ce sauveur -dont elle distingue à peine les traits. Ce dernier ne semble pas opposer de résistance, laissant la jeune fille se nicher dans un coin de la pièce, effrayée, recroquevillée sur elle-même.
“Qu’est-ce..que..vous me voulez… N’approchez pas ou je vous…”
Eulalie tousse encore beaucoup. Grelottante, elle essaie tant bien que mal de reprendre ses esprits, encore sous le choc.
RP réaction
Ft. Stanislava
& Antoine
Eulalie n’était pas de bonne humeur ; une énième dispute avec sa mère l’avait poussé à quitter la salle du trône précipitamment. Et peu importe ce qu'en concluraient les mauvaises langues : l'adolescente n'avait plus la patience d'écouter ces remontrances.
La nouvelle gouvernante avait au moins eu la bonne idée de lui proposer un bon bain chaud pour l'apaiser. La jeune fille, bien heureuse de trouver là un moyen d'éviter les regards désapprobateurs, avait accepté. Grommelant, elle s'avançait ainsi d'un pas pressé vers les bains royaux.
Une fois arrivée, Eulalie repoussa les quelques servantes venues pour la déshabiller.
"C'est bon, je vais le faire toute seule"
La gouvernante lui proposa même de congédier le reste des domestiques présents dans la pièce. Eulalie acquiesça ; un peu de tranquillité ne serait pas de trop.
Elle se glissa dans le bain, dont l'eau était tiède sinon presque froide. Eulalie frémit, sursauta même, surprise de la température. Mécontente, la princesse s'apprêtait à maugréer quand de délicates mains se glissèrent sur ses épaules. Rassurantes, chaudes, s'apprêtant à lui masser les épaules. Il s'agissait peut-être après tout d'une coutume française dont elle n'avait jamais entendu parler..? Et puis, Eulalie ne saurait résister à la tentation d'un massage... L'adolescente se détend, pensive. Mais quelque chose l'interloque ; sa gouvernante n'était-elle donc pas censée arriver la semaine prochaine ?
“Attendez, qui êt…”
La jeune fille n’a pas le temps de se retourner que déjà, elle s'enfonce au fond du bain. Eulalie a bien le temps de pousser le début d’un cri, mais ce dernier se retrouve rapidement étouffé, sous l’eau. Elle essaie de se débattre, ses petits bras essayant tant bien que mal de se raccrocher à quelque chose, quelqu’un.
Petit à petit, ses mouvements se fatiguent, ses bras commencent à s’affaisser. La pression exercée sur ses épaules semble avoir disparue et pourtant, Eulalie n’a plus la force de sortir la tête de l’eau. Elle est tétanisée, persuadée que sa dernière heure est venue.
Soudain on agrippe son bras droit. Eulalie est violemment tirée en dehors de l’eau et du bain, se heurtant contre le sol. Elle recrache difficilement l’eau qui commençait à pénétrer ses poumons, essayant tant bien que mal de retrouver sa respiration.
La petite princesse est confuse, et, prise de panique, utilise le peu de force qu'il lui reste pour repousser l’étreinte de ce sauveur -dont elle distingue à peine les traits. Ce dernier ne semble pas opposer de résistance, laissant la jeune fille se nicher dans un coin de la pièce, effrayée, recroquevillée sur elle-même.
“Qu’est-ce..que..vous me voulez… N’approchez pas ou je vous…”
Eulalie tousse encore beaucoup. Grelottante, elle essaie tant bien que mal de reprendre ses esprits, encore sous le choc.
Dim 31 Jan - 14:24
Stanislava parviendra a repousser l'ombre ayant essayer d’attenter à la vie d'Eulalie. Mais sa cible se défend. Et se défend très bien, même. Avant que la garde du corps royale ait pu faire quoi que ce soit, l'ombre lui aura jeté des pétales à la figure. Et pas n'importe quel type de pétale. Des pétales de forsythia. L'effet est immédiat et les yeux de Stanislava se mettent à pleurer, l'handicapant suffisamment pour que le coupable ait le temps de filer par la fenêtre.
Antoine, lui, sentira bien le parfum du forsythia mais pourra mettre une main devant son nez pour éviter d'éternuer. En attendant, plusieurs draps blancs se trouvent à proximité. Il peut choisir de couvrir la princesse s'il le souhaite.
Au sol, un étrange bijou demeure. Un bracelet. Le fuyard là sans doute perdu dans sa fuite.
L'eau qui dort...
Stanislava parviendra a repousser l'ombre ayant essayer d’attenter à la vie d'Eulalie. Mais sa cible se défend. Et se défend très bien, même. Avant que la garde du corps royale ait pu faire quoi que ce soit, l'ombre lui aura jeté des pétales à la figure. Et pas n'importe quel type de pétale. Des pétales de forsythia. L'effet est immédiat et les yeux de Stanislava se mettent à pleurer, l'handicapant suffisamment pour que le coupable ait le temps de filer par la fenêtre.
Antoine, lui, sentira bien le parfum du forsythia mais pourra mettre une main devant son nez pour éviter d'éternuer. En attendant, plusieurs draps blancs se trouvent à proximité. Il peut choisir de couvrir la princesse s'il le souhaite.
Au sol, un étrange bijou demeure. Un bracelet. Le fuyard là sans doute perdu dans sa fuite.
Dim 31 Jan - 16:31
A damsel in distress
Stanislava jura entre ses dents en voyant tardivement les pétales de forsythia être jetées sur son visage. Elle ne pouvait pas lutter. L'odeur eut raison d'elle et elle dut se reculer, les larmes aux yeux. Elle camoufla son nez avec la manche de sa veste, pour limiter les dégâts et cligna plusieurs fois des yeux pour essayer de chasser ses larmes. Mais le temps de se remettre de cela, l'assaillant avait prit la fuite par la fenêtre. La vampire tenta de se débarrasser des pétales maudites avec son pied, les cachant même sous un drap par désespoir. Dans sa tentative, elle aperçut le bijou au sol et se pencha pour le ramasser. Les yeux encore rouge, reniflant doucement, Stanislava eut du mal à identifier les gravures sur le bracelet.
Elle se dirigea vers la fenêtre pour prendre un peu l'air et de tenter de trouver sa cible mais en vain. Elle se tourna finalement vers le jeune homme qui l'avait rejoint et fouilla dans sa mémoire pour se rappeler de son nom. Un comte… non, Vicomte de Saulx !
-Vicomte… ou même vous Votre Altesse, reconnaissez-vous ce bracelet? Demanda-t-elle en tendant le bijou.
Vu son état pour l'instant, Stanislava n'était pas en état d'aller en course poursuite. Si on pouvait identifier le propriétaire, la vampire se fera une joie de le poursuivre jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Elle songea à aller prévenir la garde de l'attentat mais se ravisa en réfléchissant plus posément à la situation.
Quelqu'un avait réussi à écarter tous gardes dans les couloirs pour être tranquilles et la rousse nota même qu'il n'y avait aucune domestique. Pour que cette personne puisse passer aussi facilement dans les filets de la garde et oser une telle tentative aussi risquée sur une personne aussi importante… cette personne devait se penser intouchable et introuvable. Stanislava savait que la Reine avait aussi bien des partisans que des opposants à son ascension au trône. Mais de là à essayer cela peu de temps après son couronnement. Ils n'avaient pas froid aux yeux.
Elle se dirigea vers la fenêtre pour prendre un peu l'air et de tenter de trouver sa cible mais en vain. Elle se tourna finalement vers le jeune homme qui l'avait rejoint et fouilla dans sa mémoire pour se rappeler de son nom. Un comte… non, Vicomte de Saulx !
-Vicomte… ou même vous Votre Altesse, reconnaissez-vous ce bracelet? Demanda-t-elle en tendant le bijou.
Vu son état pour l'instant, Stanislava n'était pas en état d'aller en course poursuite. Si on pouvait identifier le propriétaire, la vampire se fera une joie de le poursuivre jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Elle songea à aller prévenir la garde de l'attentat mais se ravisa en réfléchissant plus posément à la situation.
Quelqu'un avait réussi à écarter tous gardes dans les couloirs pour être tranquilles et la rousse nota même qu'il n'y avait aucune domestique. Pour que cette personne puisse passer aussi facilement dans les filets de la garde et oser une telle tentative aussi risquée sur une personne aussi importante… cette personne devait se penser intouchable et introuvable. Stanislava savait que la Reine avait aussi bien des partisans que des opposants à son ascension au trône. Mais de là à essayer cela peu de temps après son couronnement. Ils n'avaient pas froid aux yeux.
Lun 1 Fév - 23:49
Princesse en détresseCode by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap
La princesse. Antoine venait de tirer hors de l'eau la princesse du pays en personne.
Lorsqu'il compris qu'il avait devant les yeux un corps juvénile mais indéniablement féminin, il ouvrit de grands yeux et eut le réflexe de détourner instantanément les yeux, figé sur place. Aussi, lorsque l'adolescente le repoussa il la laissa s'échapper et préféra se concentrer sur le fait de ne pas s'étaler au sol sans grâce, la laissant se réfugier dans un coin quelconque.
Il se redressa, tournant son dos, avec l'idée d'aller plutôt aider l'autre combattant et à sécuriser l'endroit. Il n'eut cependant pas le temps de faire grand chose, une odeur trop caractéristique le figea une seconde fois sur place alors qu'il eut le réflexe instantanée de porter une main à son visage pour se protéger et il nota, sans savoir s'il devait s'alarmer ou pas, l'effet que cela eut sur son partenaire du jour. Vendu bien malgré lui.
Et... Bon sang, ça voulait dire qu'ils s'attendaient à combattre des vampires ou des loups garous qu'ils étaient venu si bien pourvu? Dans tous les cas il ne pouvait plus accéder à une moitié de la pièce et il fit quelques pas en arrière.
Il se tourna, son regard balayant la pièce pour éviter tous les endroits sauf celui où se trouvait Eulalie. Il tomba sur les draps blancs et serra les dents alors qu'il franchissait l'espace le séparant de ceux ci (toujours plus de distance avec ces foutues pétales et il enleva sa main, prenant une inspiration). Les tissus blanc en main, il vint s'accroupir pour déposer le drap sur le corps de la princesse. Alors seulement put-il la regarder sans rougir.
- C'est terminé, vous êtes en sécurité. Comment vous sentez-vous Princesse? demanda-t-il, inquiet, vérifiant simplement qu'Eulalie était toujours présente avec eux.
Il se détourna à l'entende de son nom. Son regard se posa sur Stanislava, l'observa un instant, se posant instinctivement entre le garde et la princesse, même s'il ne reconnaissait pas une menace immédiate. Son regard se posa sur le bracelet mais il ne bougea pas. Préféra rester éloignée des pétales de forsythia.
- Qui êtes...? Je... Non. Le bracelet parait simple, mais c'est tout ce que nous avons comme piste. Est ce qu'il y a un quelconque symbole dessus que l'on pourrait identifier?
Une pause, il tenta un pas dans la direction du garde.
- Est-ce que ça va?
Princesse en détresse
La princesse. Antoine venait de tirer hors de l'eau la princesse du pays en personne.
Lorsqu'il compris qu'il avait devant les yeux un corps juvénile mais indéniablement féminin, il ouvrit de grands yeux et eut le réflexe de détourner instantanément les yeux, figé sur place. Aussi, lorsque l'adolescente le repoussa il la laissa s'échapper et préféra se concentrer sur le fait de ne pas s'étaler au sol sans grâce, la laissant se réfugier dans un coin quelconque.
Il se redressa, tournant son dos, avec l'idée d'aller plutôt aider l'autre combattant et à sécuriser l'endroit. Il n'eut cependant pas le temps de faire grand chose, une odeur trop caractéristique le figea une seconde fois sur place alors qu'il eut le réflexe instantanée de porter une main à son visage pour se protéger et il nota, sans savoir s'il devait s'alarmer ou pas, l'effet que cela eut sur son partenaire du jour. Vendu bien malgré lui.
Et... Bon sang, ça voulait dire qu'ils s'attendaient à combattre des vampires ou des loups garous qu'ils étaient venu si bien pourvu? Dans tous les cas il ne pouvait plus accéder à une moitié de la pièce et il fit quelques pas en arrière.
Il se tourna, son regard balayant la pièce pour éviter tous les endroits sauf celui où se trouvait Eulalie. Il tomba sur les draps blancs et serra les dents alors qu'il franchissait l'espace le séparant de ceux ci (toujours plus de distance avec ces foutues pétales et il enleva sa main, prenant une inspiration). Les tissus blanc en main, il vint s'accroupir pour déposer le drap sur le corps de la princesse. Alors seulement put-il la regarder sans rougir.
- C'est terminé, vous êtes en sécurité. Comment vous sentez-vous Princesse? demanda-t-il, inquiet, vérifiant simplement qu'Eulalie était toujours présente avec eux.
Il se détourna à l'entende de son nom. Son regard se posa sur Stanislava, l'observa un instant, se posant instinctivement entre le garde et la princesse, même s'il ne reconnaissait pas une menace immédiate. Son regard se posa sur le bracelet mais il ne bougea pas. Préféra rester éloignée des pétales de forsythia.
- Qui êtes...? Je... Non. Le bracelet parait simple, mais c'est tout ce que nous avons comme piste. Est ce qu'il y a un quelconque symbole dessus que l'on pourrait identifier?
Une pause, il tenta un pas dans la direction du garde.
- Est-ce que ça va?
Mer 3 Fév - 21:16
Eulalie reprenait lentement ses esprits. L'assassin n'était plus là, mais elle avait toujours peur. Au moins la présence de ses deux saveurs la rassura quelque peu, d'autant qu'il y avait parmi eux un visage familier et dont elle ne doutait pas de la loyauté.
Silencieuse, incapable de prononcer le moindre mot, la princesse répondit d'un timide sourire et d'un petit hochement de tête au jeune homme qui l'avait couverte. L'adolescente qu'elle était rougit aussi, comprenant qu'il l'avait probablement vue nue.
Eulalie épongea grâce au drap l'eau qu'il lui restait sur le corps. Mais bien indisposée à faire quoi que ce soit dans cette tenue, elle se munit de la robe que la "gouvernante" avait laissé un peu plus loin. Au moins s'agissait-il d'atours simples, ne nécessitant pas pour la jeune fille de l'aide d'une servante pour l'enfiler et qui lui permettait de rapidement se vêtir tout en gardant d'une main le linge pour cacher sa nudité. Bien que négligée, sans corset et les cheveux trempés, Eulalie était au moins désormais habillée.
C'est alors que Stanislava leur présenta l'étrange bracelet que l'assassin dans sa fuite, avait laissé derrière lui.
"C'est sûrement un symbole mais... Je ne sais pas ce que c'est je... Je savais que bien des gens en avaient après ma mère, et on ne peut pas franchement dire qu'à la Cour je fasse l'unanimité mais..." La princesse, resongeait à ce qui venait de lui arriver. Elle parvint difficilement à retenir un sanglot, qui lui échappa. Car jamais Eulalie n'avait envisagée la possibilité de pouvoir être victime d'une tentative d'assassinat. Encore moins en de pareil conditions. Mais il lui fallait, pour aujourd'hui au moins, paraître forte : Eulalie ne voulait pas passer pour une petite chose fragile, sans défense. Il ne fallait pas pleurer, pas plus. Alors elle inspira un grand coup et, regardant plus en détail le bracelet répondit :
"Je crois lire le chiffre 57, mais je ne sais pas... Il y a comme une tâche... Avez-vous essayé de frotter ? Peut-être peut-on essayer de le passer sous l'eau..?"
Se dirigeant inconsciemment vers la baignoire, la jeune fille se rappela soudain d'un détail ; alors qu'elle avait prit place dans la baignoire, il lui avait semblé sentir au fond quelque chose d'étrange. Bien que n'ayant pas franchement envie de de suite se rapprocher de l'endroit où elle avait faillit se noyer, Eulalie remonta ses manches et enfonça son bras droit sous l'eau, essayant de tâter toutes les parois de la baignoire. Son bras encore dans l'eau, elle ajouta timidement :
"Ah et... Merci beaucoup je..Vous... Vous m'avez sauvée. Je ferais le nécessaire auprès de ma mère pour que vous soyez récompensés, je vous le jure devant Dieu."
RP réaction
Ft. Stanislava
& Antoine
Eulalie reprenait lentement ses esprits. L'assassin n'était plus là, mais elle avait toujours peur. Au moins la présence de ses deux saveurs la rassura quelque peu, d'autant qu'il y avait parmi eux un visage familier et dont elle ne doutait pas de la loyauté.
Silencieuse, incapable de prononcer le moindre mot, la princesse répondit d'un timide sourire et d'un petit hochement de tête au jeune homme qui l'avait couverte. L'adolescente qu'elle était rougit aussi, comprenant qu'il l'avait probablement vue nue.
Eulalie épongea grâce au drap l'eau qu'il lui restait sur le corps. Mais bien indisposée à faire quoi que ce soit dans cette tenue, elle se munit de la robe que la "gouvernante" avait laissé un peu plus loin. Au moins s'agissait-il d'atours simples, ne nécessitant pas pour la jeune fille de l'aide d'une servante pour l'enfiler et qui lui permettait de rapidement se vêtir tout en gardant d'une main le linge pour cacher sa nudité. Bien que négligée, sans corset et les cheveux trempés, Eulalie était au moins désormais habillée.
C'est alors que Stanislava leur présenta l'étrange bracelet que l'assassin dans sa fuite, avait laissé derrière lui.
"C'est sûrement un symbole mais... Je ne sais pas ce que c'est je... Je savais que bien des gens en avaient après ma mère, et on ne peut pas franchement dire qu'à la Cour je fasse l'unanimité mais..." La princesse, resongeait à ce qui venait de lui arriver. Elle parvint difficilement à retenir un sanglot, qui lui échappa. Car jamais Eulalie n'avait envisagée la possibilité de pouvoir être victime d'une tentative d'assassinat. Encore moins en de pareil conditions. Mais il lui fallait, pour aujourd'hui au moins, paraître forte : Eulalie ne voulait pas passer pour une petite chose fragile, sans défense. Il ne fallait pas pleurer, pas plus. Alors elle inspira un grand coup et, regardant plus en détail le bracelet répondit :
"Je crois lire le chiffre 57, mais je ne sais pas... Il y a comme une tâche... Avez-vous essayé de frotter ? Peut-être peut-on essayer de le passer sous l'eau..?"
Se dirigeant inconsciemment vers la baignoire, la jeune fille se rappela soudain d'un détail ; alors qu'elle avait prit place dans la baignoire, il lui avait semblé sentir au fond quelque chose d'étrange. Bien que n'ayant pas franchement envie de de suite se rapprocher de l'endroit où elle avait faillit se noyer, Eulalie remonta ses manches et enfonça son bras droit sous l'eau, essayant de tâter toutes les parois de la baignoire. Son bras encore dans l'eau, elle ajouta timidement :
"Ah et... Merci beaucoup je..Vous... Vous m'avez sauvée. Je ferais le nécessaire auprès de ma mère pour que vous soyez récompensés, je vous le jure devant Dieu."
Ven 5 Fév - 14:40
A damsel in distress
Stanislava se recula un peu lorsqu'Antoine tenta un pas vers elle, par pur réflexe, et tendit la main vers lui pour lui signifier de ne pas approcher, lui assurant qu'elle allait bien. Et elle irait surement mieux quand elle aura quitté la pièce. Elle détailla à nouveau le bracelet dans sa main et fronça les sourcils. Mais en vain. Les inscriptions ne lui disaient rien. Il y avait bien le nombre 57 mais la vampire ne comprenait pas bien l'utilisé d'une série de chiffres sur un bijou de la sorte. Suivant les conseils de la princesse, elle s'approcha de la baignoire et prit un peu d'eau pour nettoyer le bracelet.
Près d'Eulalie, elle regarda la Princesse et lui adressa un tendre sourire avant de poser sa main sur son dos et d'effectuer de petits cercles pour la rassurer.
-Je n'ai nulle besoin de récompense, Votre Altesse. Vous savoir en sécurité et en vie me suffit amplement.
La rousse se tourna finalement vers Antoine et le jugea quelques secondes. Il avait l'air digne de confiance… Elle espérait ne pas faire une erreur.
-Comme l'a dit la Princesse, ce n'est pas un secret que certaines personnes s'opposent fortement à l'ascension de la nouvelle Reine. Les chances qu'il s'agisse d'une tentative d'assassinat commanditée par un membre de la Cour sont très élevées. Si… les enfants de Sa Majesté venaient à disparaître, elle n'aurait aucun hériter et si La Reine venait à… mourir également, d'une quelconque façon…
Stanislava préférait parler franchement mais sentait mal de parler ainsi devant la Princesse, sans doute déjà traumatisée par cette expérience. Et elle-même n'appréciait vraiment pas la perspective de perdre Victoire.
-Aucun garde dans les couloirs. Aucune autre domestique non plus. Quelqu'un a réussi à infiltrer ou payer une gouvernante pour se rapprocher au mieux de la Princesse, finit-elle par marmonner plus pour elle-même.
Si on devait enquêter sur chaque noble… ça n'en finirait jamais et leur suspect avait tout le temps pour préparer son nouveau coup. Stanislava soupira.
-Je sais que j'aurai du prévenir la garde pour au moins essayer d'empêcher l'assassin de quitter le château… Mieux vaut tard que jamais, je suppose… Mais j'aimerais avoir votre avis, Vicomte… Vicomte de Saulx, si je me souviens bien?
Stanislava devrait faire un peu plus de lecture sur les différentes familles nobles au service de la Couronne, semble-t-il.
Près d'Eulalie, elle regarda la Princesse et lui adressa un tendre sourire avant de poser sa main sur son dos et d'effectuer de petits cercles pour la rassurer.
-Je n'ai nulle besoin de récompense, Votre Altesse. Vous savoir en sécurité et en vie me suffit amplement.
La rousse se tourna finalement vers Antoine et le jugea quelques secondes. Il avait l'air digne de confiance… Elle espérait ne pas faire une erreur.
-Comme l'a dit la Princesse, ce n'est pas un secret que certaines personnes s'opposent fortement à l'ascension de la nouvelle Reine. Les chances qu'il s'agisse d'une tentative d'assassinat commanditée par un membre de la Cour sont très élevées. Si… les enfants de Sa Majesté venaient à disparaître, elle n'aurait aucun hériter et si La Reine venait à… mourir également, d'une quelconque façon…
Stanislava préférait parler franchement mais sentait mal de parler ainsi devant la Princesse, sans doute déjà traumatisée par cette expérience. Et elle-même n'appréciait vraiment pas la perspective de perdre Victoire.
-Aucun garde dans les couloirs. Aucune autre domestique non plus. Quelqu'un a réussi à infiltrer ou payer une gouvernante pour se rapprocher au mieux de la Princesse, finit-elle par marmonner plus pour elle-même.
Si on devait enquêter sur chaque noble… ça n'en finirait jamais et leur suspect avait tout le temps pour préparer son nouveau coup. Stanislava soupira.
-Je sais que j'aurai du prévenir la garde pour au moins essayer d'empêcher l'assassin de quitter le château… Mieux vaut tard que jamais, je suppose… Mais j'aimerais avoir votre avis, Vicomte… Vicomte de Saulx, si je me souviens bien?
Stanislava devrait faire un peu plus de lecture sur les différentes familles nobles au service de la Couronne, semble-t-il.
Jeu 11 Fév - 15:08
Princesse en détresseCode by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap
Et voilà comment ils se retrouvaient tous les trois autour de la baignoire, l’une farfouillant à la recherche de quelque chose et l’autre nettoyant le bracelet sous le regard inquisiteur du seul homme de la pièce. Antoine tourna un instant la tête en direction de l’entrée, notant qu’il n’y avait toujours aucun bruit et qu’ils étaient tous les trois bel et bien laissé à eux même pour le moment. Son regard s’assombrit à cette réalisation alors qu’il revenait vers les deux femmes, tendant à son tour la main pour pouvoir observer un instant le bracelet. 57… ? il ne voyait pas vraiment à quoi pouvait bien correspondre un tel symbole.
- Correct, fit-il avec un petit sourire lorsque Stanislava évoqua son titre.
Son regard glissa un instant sur la princesse, toujours occupée à fouiller le bassin.
- Vous avez laissé tomber quelque chose dans l’eau ? demanda-t-il, vaguement curieux en voyant Eulalie déployer des efforts pour fouiller le petit bassin.
Il n’eut pas le temps de creuser la question cependant. Stanislava reprit la parole et Antoine se concentra sur la garde. Son raisonnement n’était pas mauvais et le Vicomte devait admettre qu’il était d’accord avec la plupart des points. Quelqu’un d’assez haut placé pour connaître les dernières décisions et agir en conséquence. Il supposait que « remplacer » la gouvernante n’était pas si compliqué en soit pour qui le désirait. Pour le reste…
- Ce qui s’est passé n’est pas si étonnant, quand on y pense bien, soupira-t-il, le pouvoir royal s’est affaibli à la mort du précédent monarque. Comme à chaque fois qu’un nouveau Roi… ou une nouvelle Reine dans notre cas… monte sur le trône, certains y voit une opportunité.
Malheureusement pour l’actuelle Reine et sa fille, leurs origines jouaient désormais en leur défaveur puisqu’en plus de ne pas être au fait des us et coutumes du pays (et il est attendue de la famille royale qu’elle les maîtrise, bien entendu), c’était aussi un argument majeur utilisé par leur détracteur. Ne pas être « français ». Comme si les exemples de Reines étrangères étaient rares dans l’histoire du pays.
- Au vu de ce qui s’est passé… Je pense qu’il est acceptable de dire que nous avons à faire à quelqu’un qui a le bras long : Les moyens et les contacts. Introduire un assassin en ces lieux est une chose, s’assurer de la disparition des gardes royaux, même temporairement, en est une autre. Il n’est pas illogique de penser que quelqu’un de la haute noblesse est impliqué, d’une façon ou d’une autre.
Quelqu’un de hautement dangereux était derrière tout ça, mais pas forcément noble. C’était probablement ça le plus effrayant parce qu’il était alors question d’une menace sous terraine et donc d’autant plus difficile à entrevoir et à attraper. Mais il ne le dirait pas. Stanislava pouvait aisément le deviner si elle n’était pas déjà arrivée à la même conclusion. Il fronça les sourcils, en train de se demander à quel point la garde royale était corrompue ou si peu loyal au pouvoir pour qu’une telle chose arrive. Il n’évoquerait pas cette question maintenant cependant.
- Princesse… commença-t-il en regardant Eulalie.
Il hésita. Faire la morale ne semblait pas judicieux, voire totalement inutile. La princesse tremblait déjà suffisamment de ce qu’elle venait de vivre et Antoine savait qu’elle avait parfaitement conscience que la prudence était nécessaire. Mais comment se protéger d’une attaque impossible à prévoir ?
- J’espère que cet incident ne vous fera pas vivre dans la peur. Si la prudence est de mise, vous ne devez pas arrêter de vivre pour autant, souffla-t-il finalement avec un léger sourire qu’il se voulait réconfortant.
Autant que possible du moins.
- Je doute que vous auriez trouver le moindre garde avant un petit moment, fit-il en réponse à la garde de la reine, Dans tous les cas l’assassin aurait réussi à s’enfuir. S’assurer de la sécurité de notre Princesse me semble avoir été le choix le plus judicieux.
Il se redressa et d’observa la salle ainsi que les pétales étalés sur le sol.
- Commençons par nous intéresser à ce bijou et ce fameux 57. L'eau a-t-elle révélée autre chose?
Princesse en détresse
Et voilà comment ils se retrouvaient tous les trois autour de la baignoire, l’une farfouillant à la recherche de quelque chose et l’autre nettoyant le bracelet sous le regard inquisiteur du seul homme de la pièce. Antoine tourna un instant la tête en direction de l’entrée, notant qu’il n’y avait toujours aucun bruit et qu’ils étaient tous les trois bel et bien laissé à eux même pour le moment. Son regard s’assombrit à cette réalisation alors qu’il revenait vers les deux femmes, tendant à son tour la main pour pouvoir observer un instant le bracelet. 57… ? il ne voyait pas vraiment à quoi pouvait bien correspondre un tel symbole.
- Correct, fit-il avec un petit sourire lorsque Stanislava évoqua son titre.
Son regard glissa un instant sur la princesse, toujours occupée à fouiller le bassin.
- Vous avez laissé tomber quelque chose dans l’eau ? demanda-t-il, vaguement curieux en voyant Eulalie déployer des efforts pour fouiller le petit bassin.
Il n’eut pas le temps de creuser la question cependant. Stanislava reprit la parole et Antoine se concentra sur la garde. Son raisonnement n’était pas mauvais et le Vicomte devait admettre qu’il était d’accord avec la plupart des points. Quelqu’un d’assez haut placé pour connaître les dernières décisions et agir en conséquence. Il supposait que « remplacer » la gouvernante n’était pas si compliqué en soit pour qui le désirait. Pour le reste…
- Ce qui s’est passé n’est pas si étonnant, quand on y pense bien, soupira-t-il, le pouvoir royal s’est affaibli à la mort du précédent monarque. Comme à chaque fois qu’un nouveau Roi… ou une nouvelle Reine dans notre cas… monte sur le trône, certains y voit une opportunité.
Malheureusement pour l’actuelle Reine et sa fille, leurs origines jouaient désormais en leur défaveur puisqu’en plus de ne pas être au fait des us et coutumes du pays (et il est attendue de la famille royale qu’elle les maîtrise, bien entendu), c’était aussi un argument majeur utilisé par leur détracteur. Ne pas être « français ». Comme si les exemples de Reines étrangères étaient rares dans l’histoire du pays.
- Au vu de ce qui s’est passé… Je pense qu’il est acceptable de dire que nous avons à faire à quelqu’un qui a le bras long : Les moyens et les contacts. Introduire un assassin en ces lieux est une chose, s’assurer de la disparition des gardes royaux, même temporairement, en est une autre. Il n’est pas illogique de penser que quelqu’un de la haute noblesse est impliqué, d’une façon ou d’une autre.
Quelqu’un de hautement dangereux était derrière tout ça, mais pas forcément noble. C’était probablement ça le plus effrayant parce qu’il était alors question d’une menace sous terraine et donc d’autant plus difficile à entrevoir et à attraper. Mais il ne le dirait pas. Stanislava pouvait aisément le deviner si elle n’était pas déjà arrivée à la même conclusion. Il fronça les sourcils, en train de se demander à quel point la garde royale était corrompue ou si peu loyal au pouvoir pour qu’une telle chose arrive. Il n’évoquerait pas cette question maintenant cependant.
- Princesse… commença-t-il en regardant Eulalie.
Il hésita. Faire la morale ne semblait pas judicieux, voire totalement inutile. La princesse tremblait déjà suffisamment de ce qu’elle venait de vivre et Antoine savait qu’elle avait parfaitement conscience que la prudence était nécessaire. Mais comment se protéger d’une attaque impossible à prévoir ?
- J’espère que cet incident ne vous fera pas vivre dans la peur. Si la prudence est de mise, vous ne devez pas arrêter de vivre pour autant, souffla-t-il finalement avec un léger sourire qu’il se voulait réconfortant.
Autant que possible du moins.
- Je doute que vous auriez trouver le moindre garde avant un petit moment, fit-il en réponse à la garde de la reine, Dans tous les cas l’assassin aurait réussi à s’enfuir. S’assurer de la sécurité de notre Princesse me semble avoir été le choix le plus judicieux.
Il se redressa et d’observa la salle ainsi que les pétales étalés sur le sol.
- Commençons par nous intéresser à ce bijou et ce fameux 57. L'eau a-t-elle révélée autre chose?
Dim 13 Juin - 18:52
A damsel in distress
Stanislava ne pouvait être que d’accord sur les points évoqués par Antoine. Elle n’était pas spécialement calée dans toutes ses histoires politiques mais il comprenait très bien pourquoi on cherchait à ébranler le pouvoir si tôt. Il était encore jeune, instable. Victoire cherchait ses marques et une tentative d’assassinat, sur sa fille de surcroît, devait porter un sacré coup au moral de la souveraine. Et qui sait ce qui serait passé s’ils avaient réussi son coup. Mais la rousse chassa cette pensée. Eulalie était vivante. C’était le principal. Elle devait avant tout se focaliser sur le coupable et possiblement le commanditaire.
La garde du corps jeta un nouveau regard circulaire dans la pièce, à la recherche d’indice. Elle aperçut à nouveau les pétales de forsythia, observa à nouveau le bracelet dans sa main et soupira.
-Nous devrions d’abord escorter la Princesse jusqu’à sa chambre, proposa-t-elle en voyant la demoiselle simplement enroulée d’un drap et sûrement transi de froid – et de peur. Pour ce qui est du reste…
Elle fit tourner le bracelet une dernière fois entre ses doigts et le rangea dans la poche intérieure de sa veste.
-J’essaierai d’enquêter de mon côté mais nulle doute que celui qui a commandité ce méfait sera sur ses gardes et fera profil bas quelque temps.
Elle n’était pas au fait de l’arbre généalogique de la couronne française mais elle savait que Victoire n’était pas censée être l’héritière du trône. Ce fut une lettre de Charles de France, son grand-père, qui la désigna comme telle. Cette décision semblait déplaire à quelqu’un en tout cas. La logique voudrait que ce soit Ambrose mais… la réponse était simple. Trop simple même. Ambrose serait alors la cible parfaite d’accusation pour lèse-majesté. Un prétendant en moins à la Couronne. Un pas supplémentaire vers le trône. Et Stanislava refusait de se tenir aux côtés de celui qui manigançait tout cela.
-Laissez-moi vous accompagner jusqu’à votre chambre, Votre Altesse, souffla Stanislava en posant délicatement ses mains sur ses épaules.
Après une seconde de réflexion, elle enroula un peu mieux le drap autour de la demoiselle pour éviter qu’il ne glisse avant de se pencher pour la porter, un bras dans son dos, l’autre sous ses genoux.
-Puis-je vous demander d’informer les gardes et le maréchal, Vicomte ? Je me charge de prévenir sa Majesté. Et… vous pourriez demander un charpentier pour la porte également ?
Dans le feu de l’action, elle était allée peut être un peu fort à ce sujet. Elle remercia une dernière fois le Vicomte avant de s’exécuter pour ramener Eulalie à sa chambre, l’aida même à s’habiller plus chaudement et ne la laissa qu’une fois assurée qu’elle soit en sécurité. Sur sa route pour aller voir Victoire, une question avait lentement émergé dans son esprit et se maudissait intérieurement de ne réagir que maintenant.
L’assassin avait utilisé du forsythia. Il s’attendait à affronter des créatures. Il y était préparé. Et pour elle, les options étaient restreintes. Cette personne était au courant. Soit elle faisait partie de la milice. Soit de l’église souterraine. Elle écarta aussi la première. Mais la deuxième…
Pourquoi l’église souterraine s’en prendrait à la Couronne française ?
Que s’est-il passé, Charles, lorsque j’étais loin de toi ?
La garde du corps jeta un nouveau regard circulaire dans la pièce, à la recherche d’indice. Elle aperçut à nouveau les pétales de forsythia, observa à nouveau le bracelet dans sa main et soupira.
-Nous devrions d’abord escorter la Princesse jusqu’à sa chambre, proposa-t-elle en voyant la demoiselle simplement enroulée d’un drap et sûrement transi de froid – et de peur. Pour ce qui est du reste…
Elle fit tourner le bracelet une dernière fois entre ses doigts et le rangea dans la poche intérieure de sa veste.
-J’essaierai d’enquêter de mon côté mais nulle doute que celui qui a commandité ce méfait sera sur ses gardes et fera profil bas quelque temps.
Elle n’était pas au fait de l’arbre généalogique de la couronne française mais elle savait que Victoire n’était pas censée être l’héritière du trône. Ce fut une lettre de Charles de France, son grand-père, qui la désigna comme telle. Cette décision semblait déplaire à quelqu’un en tout cas. La logique voudrait que ce soit Ambrose mais… la réponse était simple. Trop simple même. Ambrose serait alors la cible parfaite d’accusation pour lèse-majesté. Un prétendant en moins à la Couronne. Un pas supplémentaire vers le trône. Et Stanislava refusait de se tenir aux côtés de celui qui manigançait tout cela.
-Laissez-moi vous accompagner jusqu’à votre chambre, Votre Altesse, souffla Stanislava en posant délicatement ses mains sur ses épaules.
Après une seconde de réflexion, elle enroula un peu mieux le drap autour de la demoiselle pour éviter qu’il ne glisse avant de se pencher pour la porter, un bras dans son dos, l’autre sous ses genoux.
-Puis-je vous demander d’informer les gardes et le maréchal, Vicomte ? Je me charge de prévenir sa Majesté. Et… vous pourriez demander un charpentier pour la porte également ?
Dans le feu de l’action, elle était allée peut être un peu fort à ce sujet. Elle remercia une dernière fois le Vicomte avant de s’exécuter pour ramener Eulalie à sa chambre, l’aida même à s’habiller plus chaudement et ne la laissa qu’une fois assurée qu’elle soit en sécurité. Sur sa route pour aller voir Victoire, une question avait lentement émergé dans son esprit et se maudissait intérieurement de ne réagir que maintenant.
L’assassin avait utilisé du forsythia. Il s’attendait à affronter des créatures. Il y était préparé. Et pour elle, les options étaient restreintes. Cette personne était au courant. Soit elle faisait partie de la milice. Soit de l’église souterraine. Elle écarta aussi la première. Mais la deuxième…
Pourquoi l’église souterraine s’en prendrait à la Couronne française ?
Sam 19 Juin - 18:23
Oui. Le Vicomte se résigna au fait qu’il était plus intelligent que ce soit la jeune femme qui ramène la princesse dans ses quartiers et non lui-même. Alors après un dernier regard protecteur envers la jeune femme, il la confia à la garde.
- S’il vous plait, gardez-moi au courant de vos découvertes. Je désire moi aussi tirer cette histoire au clair.
Parce que contrairement à Stanislava, lui était plutôt persuadé que ce genre d’attaque allait se multiplier, maintenant que la faille envers la famille royale était aussi évidente. Qui pouvait se vanter ainsi de pouvoir se retrouver seule avec la princesse pour un assassinat dans les règles, et ne devoir son échec qu’à l’intervention bienheureuse de deux créatures de la nuit.
Car il en était persuadé. Vampire ou Lycan, c’était bien un « congénère » qu’il avait assisté aujourd’hui. Sans doute qu’il allait devoir mettre l’accent sur un possible réseau d’information plutôt que pour le reste. Voir où tout cela pouvait les mener.
- Puis-je au moins connaître votre nom ?
C’était un proche de la reine. Probablement la garde dont la nomination avait fait grincer plus d’une mâchoire. Définitivement quelqu’un de l’entourage de Victoire à l’entendre lui annoncer avec facilité qu’elle se chargerait elle-même de transmettre l’information à la mère de la princesse. Au moins avait-il trouvé quelques réponses aujourd’hui. Il ne put s’empêcher de laisser échapper un léger soupir, à la fois soulager que tout cela se termine bien pour tout le monde mais aussi légèrement ennuyé de se retrouver à devoir gérer tout cela.
- Bien sûr. Ramenez la princesse en lieu sûr. Je me charge du reste.
Et c’est bien à cela qu’il consacra le reste de la journée. Faire en sorte que la pièce soit nettoyée, qu’il ne passa à côté d’aucun détail. Interrogea les gardes sur une possible présence intruse (mais il n’eut, étrangement, pas vraiment de retour dans ce sens-là. Définitivement quelqu’un qui savait ce qu’il/elle faisait) et laisser des notes pour faire réparer la porte et effacer définitivement toute trace de ce qui avait pu se dérouler dans cette pièce.
C’était terminé. Enfin terminé.
Princesse en détresse
Code by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap Oui. Le Vicomte se résigna au fait qu’il était plus intelligent que ce soit la jeune femme qui ramène la princesse dans ses quartiers et non lui-même. Alors après un dernier regard protecteur envers la jeune femme, il la confia à la garde.
- S’il vous plait, gardez-moi au courant de vos découvertes. Je désire moi aussi tirer cette histoire au clair.
Parce que contrairement à Stanislava, lui était plutôt persuadé que ce genre d’attaque allait se multiplier, maintenant que la faille envers la famille royale était aussi évidente. Qui pouvait se vanter ainsi de pouvoir se retrouver seule avec la princesse pour un assassinat dans les règles, et ne devoir son échec qu’à l’intervention bienheureuse de deux créatures de la nuit.
Car il en était persuadé. Vampire ou Lycan, c’était bien un « congénère » qu’il avait assisté aujourd’hui. Sans doute qu’il allait devoir mettre l’accent sur un possible réseau d’information plutôt que pour le reste. Voir où tout cela pouvait les mener.
- Puis-je au moins connaître votre nom ?
C’était un proche de la reine. Probablement la garde dont la nomination avait fait grincer plus d’une mâchoire. Définitivement quelqu’un de l’entourage de Victoire à l’entendre lui annoncer avec facilité qu’elle se chargerait elle-même de transmettre l’information à la mère de la princesse. Au moins avait-il trouvé quelques réponses aujourd’hui. Il ne put s’empêcher de laisser échapper un léger soupir, à la fois soulager que tout cela se termine bien pour tout le monde mais aussi légèrement ennuyé de se retrouver à devoir gérer tout cela.
- Bien sûr. Ramenez la princesse en lieu sûr. Je me charge du reste.
Et c’est bien à cela qu’il consacra le reste de la journée. Faire en sorte que la pièce soit nettoyée, qu’il ne passa à côté d’aucun détail. Interrogea les gardes sur une possible présence intruse (mais il n’eut, étrangement, pas vraiment de retour dans ce sens-là. Définitivement quelqu’un qui savait ce qu’il/elle faisait) et laisser des notes pour faire réparer la porte et effacer définitivement toute trace de ce qui avait pu se dérouler dans cette pièce.
C’était terminé. Enfin terminé.