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Gabriel de Sercey
LYCANTHROPE - MARQUIS

inventaire

Inventaire : + Une broche en cuivre
+ Une broche à cheveux féminine
+ Epée d'élite
+ Une boîte d'anti-douleurs
Espèce : Loup-Garou
Emploi : Colonel
Situation maritale : Veuf, Amant de Eve de Harcourt
Histoire : Journaux
Pièces : 4103
DC : Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Lorelei :: Juni van Heil

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Gabriel de Sercey
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Lun 25 Jan - 0:08

Midnight Moonlight
La lune était pleine ce soir et Gabriel en avait profité. Cela faisait un moment qu'il était à Paris et il n'avait encore pas eu l'occasion de partir en chasse. Le loup s'en était retrouvé frustré et avait commencé à manifester son mécontentement. Mais il ne pouvait pas, pas maintenant. Alors l'humain avait demandé plus de temps, d'être patient. Il promis qu'il lui donnerait plein pouvoir si seulement il pouvait se contenir un peu plus longtemps. Le loup avait accepté.
Puis la pleine lune était arrivée, et l'animal avait réclamé son attention. Gabriel était un homme d'honneur. Alors ce jour là, sous un prétexte dont il ne se souvenait pas pour être honnête, il s'était éclipsé de Paris, s'était rendu en plein après midi dans la forêt pour une balade en règle et avait attendu. La nuit était finalement tombée et lorsqu'il fut sûr que les ténèbres étaient bien présente et qu'il était invisible à de possibles regards, il avait lâché les rênes, laissé le loup passer en avant et prendre sa place.

Son corps avait changé bien sûr, et c'était désormais un superbe loup noir, trop grand pour pouvoir être confondu avec un de ses congénères animal, qui se déplaçait lentement dans les profondeurs de la forêt. Aux pas lents, l'animal laissait ses sens le guider. Il joua un temps, profita du noir pour courir en toute sécurité.
Jusqu'à ce que finalement ses sens ne repère quelque chose d'intéressant. La chasse débuta. Le loup aurait pu en hurler sa joie. Gabriel ne lui permis pas de le semer. Lentement mais surement, il comblait la distance entre eux deux. Comment il le savait? L'odeur devenait de plus en plus forte. Il commençait à entre les bruits de course, la respiration trop rapide. Il accéléra un peu plus et d'un bond, il fut sur le dos de sa proie et ils roulaient au sol. Un coup de mâchoire bien placé, son poids lui permis de la maintenir en place et ce fut terminé.

Du moins c'est ce qu'il cru… Jusqu'à ce qu'il perçoive au dernier moment quelque chose dans la périphérie de sa vision. Il n'eut que le temps de bondir sur le côté, sans pour autant parvenir à esquiver totalement le coup. La lame entailla son épaule et il se retrouva face à face avec son opposant. Trop rapide. Trop Agile. Le loup et l'humain hurlèrent d'une même voix. Vampire. Vampire qui se permit de le narguer parce qu'il était seul.
La lame était d'argent, la coupure brûla, mais le loup refusa de reculer. Son opposant le sous estima. Et s'il parvint de nouveau à tailler sa patte avant, ce fut pour mieux lui permettre de refermer sa mâchoire sur le corps froid de son adversaire de toujours. Oh qu'il se souviendrait du regard, mélange de terreur et de surprise alors que la lame taillait tandis que ses crocs perçaient la chair. Un maigre coût à payer pour la victoire, qu'il paya sans hésitation. Il ne lâcha que lorsqu'il fut sûr que le corps ne se relèverait pas.

Alors seulement, il se redressa, pour mieux apercevoir les lumières au loin, signe d'une présence humaine. Il semblerait que leurs bruits de lutte et les grognements du loup-garou aient attiré des indésirables. L'humain lui hurla de s'enfuir, qu'il ne devait pas rester ici, et le loup s'exécuta à contre cœur.
Tant pis si sa patte avant gauche lui faisait mal à chaque fois qu'il la posait au sol. Il fit lentement demi tour, ignorant la douleur alors qu'il décidait de repartir s'enfoncer au plus profond de la forêt. Seulement pour se rendre compte qu'une fois de plus, il n'était pas seul. Une personne s'approchait et, refusant de fuir la confrontation, le loup se tourna pour aller à la rencontre de cet intrus. L'humain désapprouva, mais il n'avait aucun moyen de l'éviter. Autant foncer et grogner pour signifier sa présence.

Les oreilles aplaties et les crocs découverts, il n'était guère amical. Le message devrait passer rapidement 
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Lun 25 Jan - 5:05
Midnight Moonlight


La noblesse clodoaldienne n’avait jamais été sa tasse de thé. Quelque chose dans cette atmosphère laissait un goût de fer, de haine, et même de condescendance. Eve n’aimait pas se retrouver forcée à jouer des intentions politiques des hommes et femmes de la cour. Pourquoi s’infliger pareils mensonges lorsque l’on pouvait simplement ignorer l’entièreté d’une situation ? Certainement aurait-elle feint l’ignorance ou la surdité si elle en avait eu le choix. Mais sous l’étendard de la France, plus aucune alternative. Ce n’était plus le comte que l’on conviait aux réunions sociétales, non. C’était le maréchal. Et quel n’était pas le déplaisir de chevaucher hors des confins agréables de Paris à l’aube, pour entendre tout le jour durant les élucubrations de ceux qui plus anciens, se pensent tout sachant. L’absurdité ne l’effleure qu’à peine, déjeunant au couvert d’argent d’une famille hôte respectable, aux idées pourtant si rétrogrades. Le progressisme n’a en aucun cas rattrapé les familles de France. Une femme couronnée déplaît. Et c’est dans les rires bourrus et gauches d’hommes prétendant aimer leurs femmes mais rêvant à une concubine qu’Eve s’efforce de tenir propos et figures aimables.

L’insouciance n’est jamais de mise. Conversations étirées deviennent propositions impromptues, et Eve espère pouvoir s’échapper jusqu’à ce qu’une invitation – sommation vraiment – à une battue nocturne ne soit avancée. Les propos lui échappent, sangliers virulents, plants saccagés. Son seul désir est de s’échapper… Et dans la désolation immersive qu’est son désir de s’échapper, la nuit tombe, et la lune dans sa rondeur voluptueuse, éclaire ceux qui pensent pouvoir traquer sans être traqués.

Heures passant, c’est pourtant au pas des fers de leurs chevaux qu’ils rebroussent chemin, bredouilles. L’orée des bois est tranquille, et c’est après maintes salutations qu’elle reprend la route de son logis, refusant de prolonger l’effort.

C’était du moins son espoir. Il n’aura fallu que quelques minutes à Eve pour contourner les bois et s’éloigner avant que l’effluve appétissante du sang ne vienne raviver ses sens. Ralentissant au pas, tout vampire sait que les nuits de pleine lune sont le domaine d’une toute autre espèce. Et c’est aux grondements féroces qui s’élèvent des profondeurs du bois qu’elle sait. Dessellant sa monture, c’est d’une flatterie discrète contre le chanfrein chaud, elle presse son front contre la tête de l’animal, ses oreilles portées vers l’arrière en signe d’une nervosité évidente.

« Calme… »

Eve, pourtant, ne fera rien pour attacher l’animal. Non, sa monture fuirait le cas échéant, si la peur devenait trop importante. Une dernière caresse et la jeune femme piste en silence l’odeur de sang. A celle d’un de ses pairs se mêle l’odeur plus alléchante d’un lycan… Et peut-être est-ce la confusion qui la pousse à avancer. Ou tout simplement la folie.

Pourquoi donc s’était-elle invitée en ces lieux ? Lorsque l’odeur devient oppressante, ce sont les voix d’hommes approchant à bon pas qui la surprenne. Quelques mètres supplémentaires suffisent à révéler la dépouille ensanglantée d’un vampire malchanceux… Et sa présence n’était certainement pas de la meilleure augure… Des traces de crocs, béantes et infâmes. Eve s’accroupit près de l’individu, pressant ses doigts contre sa gorge… et aucun pouls ne signale encore la moindre trace de vie. Gants maculés de sang, Eve se redresse en entendant l’approche de ceux qu’elle supposait être ces compagnons hâtivement abandonnés… Elle devrait s’en aller. Cette affaire n’était pas la sienne…

Du moins, elle ne l’était pas jusqu’à ce qu’un grondement profond ne fasse vibrer l’air. Dos tourné à son opposant, elle ne précipite pas son mouvement lorsqu’elle se tourne et tombe nez à nez avec une bête immense. Une fourrure noire et dense, surmontée de deux perles de saphir. L’animal est imposant, et sa puissance ne serait pas à interroger. Ce lycan est d’une beauté sans égal, et Eve, d’un regard, comprend qu’elle ne devrait pas voir beauté lorsque la menace est si grande.

Alors pourquoi lève-t-elle simplement une main vers le loup, paume ouverte en signe de calme. Les autres humains ne sont pas loin, le signalent sans peine les bruits de pas écrasant la végétation sans vergogne. Tournant la tête en direction du bruit un bref instant, elle murmure, voix douce et assurée.

« Je vais les éloigner. Restez à l’abri des regards. Ne faites pas de bruit. »

Son cœur bat à un rythme si tranquille. Aucun signe de peur ni de doute. L’évidence est telle. Pinçant les lèvres dans une moue ennuyée, Eve ôte ses gants souillés et les laisse tomber au sol avant de s’éloigner de l’animal, lui tournant le dos. Adam hurlerait certainement. Adam lui en voudrait d’être si inconsciente. Mais ses pas déjà l’amène à grande foulées vers le groupe de nobles qu’elle venait précédemment de quitter. Ils étaient trop proches. Trop proches pour qu’elle puisse risquer d’exposer un monde qu’elle désirait conserver sous silence.

« Messieurs…- »

L’échange n’est pas long. Nul n’aurait douté des paroles du maréchal, s’il avait affirmé de tant de confiance que la bête s’était échappée dans la direction opposée… L’argumentation ne fut pas nécessaire. Et pour la première fois, Eve n’aurait pu être plus soulagée que les chiens n’aient pas été amenés. Assurant au groupe qu’elle repartait pour Paris, elle laisse pourtant le groupe s’éloigner suffisamment avant de revenir sur ses pas, cette fois-ci, bel et bien seule… Et devant la scène offerte d’un massacre évident, elle soupire doucement. Comme habituée. Eve en sait visiblement trop…

Ou Gabriel n’en sait simplement pas assez.

❤
Gabriel de Sercey
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Lun 25 Jan - 14:42

Midnight Moonlight
C'était une connaissance basique que de faire face à un potentiel adversaire. Le loup lui même savait que présenter ses flancs ou son dos n'étaient pas des bonnes choses à faire. Aussi l'animal fut confus lorsqu'un dos entra dans son champ de vision. Le grondement redoubla d'intensité, le loup prenant ça pour de la moquerie. La gueule s'ouvrit de nouveau, prêt à frapper pour la troisième fois ce soir là, tandis que la personne se tournait vers lui.
L'humain s'alarma et le retint juste à temps alors qu'il reconnaissait le visage du maréchal. Non, ce n'était pas une personne que l'on pouvait, que l'on devait tuer ou chasser. Cela faisait partie des créatures hors ligue et Gabriel reparti à grogner, tiraillé entre la raison lui hurlant de détaller simplement et l'instinct désireux de simplement se protéger et faire valoir sa nature.

Au moins il y eut une chose qui mit les deux d'accord très vite. L'attitude d'Eve. Elle laissa l'humain pantois et le loup alarmé. Point de peur, point de surprise. Deux choses qui auraient, pourtant, dû apparaitre immédiatement peut importe à quel point le maréchal était stoïque en tant normal. Mais non seulement elle ne reculait pas mais il leur parla avant de faire demi tour, comme s'il était conscient qu'il avait à faire à une créature douée de pensée et de logique et donc qu'il pouvait raisonner avec.
Ce qui était tout à fait juste. Mais pour le savoir il fallait…

On s'en va, décida le loup.

Les lumières se rapprochaient et ses grognement allait trahir sa position. Bien qu'il savait que cela permettrait de stopper une partie des hommes, il n'avait pas pour but de faire connaître sa présence en ces lieux. Aussi recula-t-il lentement, regagnant la sécurité des ténèbres de la nuit. Il n'alla pas bien loin cependant, juste assez pour que l'odeur des morts ne soit plus étouffant et n'invite pas la partie animale à se déchaîner inutilement. Une surface place et il s'allongea, ses oreilles bougeant de temps en temps lorsqu'il entendait un son, avant de se détendre quand il comprenait que ce n'était pas une menace.
Une fois qu'il fut allongé, il ramena sa patte contre lui pour nettoyer et arrêter le flux de sang qui constituerait une piste trop grosse pour être ignorée. Alors le loup ignora la légère sensation de brûlure liée au métal qui avait provoqué ses blessures et petit à petit, même si son museau et son pelage s'imprégnèrent de sang, et si l'odeur de métal fit éternué l'animal à un certain moment, il continua son travail de nettoyage, jusqu'à ce que finalement, il arrêta de saigner.

L'animal soupira alors qu'il se concentrait. les humains semblaient s'être éloignés, il les entendait au loin. Ce fut à ce moment là, que son regard accrocha la silhouette qui revenait.
Est que le maréchal était… sérieux?
Le loup plissa les yeux, les oreilles se couchant en arrière en une démonstration d'agacement.
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Lun 25 Jan - 19:38
Midnight Moonlight


Quelle avait été la première fois ? La première fois que son regard s’était posé sur les formes colossales d’un animal si large et oppressant qu’il en avait insufflé un sentiment de danger au creux de son âme ? Vampires et lycanthropes ont vécu côte à côte dans le monde des mortels si longtemps qu’il était presque inconscient de chercher à comprendre qui de ses connaissances prétendument mortelles pouvait être d’une race dite adverse. Eve n’avait jamais ressenti le moindre sentiment à l’égard de leur espèce. Ni compassion, ni même la moindre aversion. Oh, peut-être à une époque avait-elle cru les préceptes soufflés à son oreille, enfant plein de détresse ne saisissant pas les raisons du monde.

Aujourd’hui adulte depuis bien plus d’un siècle, pourquoi s’effraierait-elle de ce qui n’est autre que le revers de sa propre médaille. Là où le soleil maudissait les siens, la lune implore à la douleur de leur contrepartie plus animale. Pourquoi s’effrayer de son propre sort ? Pour la guerre ? Eve osait croire que si se jouer des mortels était un délice simple, elle n’avait pour autant jamais eu raison de jouer de la mort des autres… à moins que cela ne devienne nécessaire. Et jusqu’à preuve du contraire, rien ne demandait à ce qu’elle verse elle aussi la moindre goutte de sang.

Observant la dépouille au sol, Eve ne peut que constater que l’animal, aussi imposant soit-il, avait écouté ses brèves recommandations. Oh, elle sait sans le moindre doute qu’il n’est pas parti. Entend son souffle brusque, son cœur qui bat encore un peu fort de sa précédente altercation. De nervosité ? Elle ne pouvait de toute façon pas prétendre l’avoir aperçu. Alors sans plus de cérémonie, elle noue prestement ses cheveux blonds en une queue de cheval haute avant d’ôter sa veste et de la poser loin des éclaboussures souillant la végétation. D’un geste la jeune femme retrousse les manches de sa blouse et ignore totalement l’animal, s’approchant du vampire au sol pour vérifier la présence d’effets personnels. Non, Eve ne volerait personne. Elle avait seulement besoin de savoir si cette créature avait un groupe… Ou peut-être une famille.

Doigts maculés de sang, elle abuse de l’innocence qu’est le fait d’être mortel et murmure, soi-disant pour elle-même.

« Que faisiez-vous ici une nuit de chasse… »

Oh, de toute évidence, Eve n’avait aucune façon de savoir qu’il s’agissait d’un vampire… Après tout, les détails sont si minimes. Quant à savoir si elle parlait de la battue nocturne ou du prédateur tapis dans les fourrés, rien ne le prouverait. Son regard choit pourtant sur le reflet teinté de sang d’une lame en argent, et sans réellement réfléchir, elle se redresse et cherche les environs. Mentir n’a jamais été un souci, et le rythme anxieux de son cœur est un signe… Oui, ce n’est qu’un mensonge. Pourquoi s’inquiéterait-elle pour un loup. A qui mentait-elle, vraiment ?

« Il a dû être blessé… »

Son regard suit les traces au sol. Les empreintes encore fraîches contre la terre argileuse. Et si elle approche à pas hésitant, c’est l’éclat de la lune se reflétant dans le bleu abyssal d’une paire de prunelles hypnotiques qui la font se figer. Le silence s’étire, elle reste là, interdite, essayant de saisir si l’animal l’attaquera. Pourtant elle ne fait rien pour se protéger, non. Rien. Et l’adrénaline sera la seule preuve de son cœur battant un peu plus vite. S’humecter les lèvres et souffler doucement.

« Je suis désolé que votre chasse se soit si mal déroulée. »

Mais Eve n’est pas menaçante, non. En réalité, elle a peut-être même l’air plus douce à bien y regarder. Peau pâle exposée et vulnérable. Elle aurait sûrement dû se faire plus prudente, tant sa tenue, une fois son veston ôté, laissait deviner les lignes fines d’une taille féminine. Et si au détour d’un regard, l’éclat bleu d’une rose luit contre son cou, c’est uniquement parce qu’elle ne sait pas que tout ces signes pourraient être utilisés contre elle d’une façon ou d’une autre.

« La battue se prolongera vers le sud, vous devriez être en sécurité ici… »

Dans l’obscurité, ses prunelles claires trouvent les lacérations salissant la patte du loup et son air se fait peiné. Elle ne dit rien. Elle sait que la fierté parfois vous imposait de ne pas apprécier que l’on vous prenne de haut, même s’il s’agissait seulement d’offrir son aide.

❤
Gabriel de Sercey
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Lun 25 Jan - 23:56

Midnight Moonlight
Il sentait tout. Il entendait tout. L'odeur du sang, les paroles murmurées en une attitude totalement déconcertante pour un œil extérieur. Et l'humain lui même semblait ne pas vraiment savoir quoi penser de tout ça alors qu'Eve faisait une démonstration éclatante qu'elle en savait beaucoup trop pour un humain lambda. Le loup en revanche, le prenait d'une tout autre manière. Tranquillement allongé, du moins en apparence, Gabriel observa dans un temps les va et viens et dans la lumière révélatrice de la lune, il put observer les vrais traits du maréchal. Sa queue claqua sur le sol et on aurait presque pu croire que le souffle qui suivit fut un soupir. Deux choses que le loup n'apprécia pas: la peine du regard, et l'implication qu'il était en danger d'une quelconque façon.

En un éclair, il bondit de sa place initiale pour aller se confronter directement à Eve, dressé de toute sa hauteur, l'ennui clairement affiché, et il ignora royalement l'humain lui rappelant que non, attaquer cette personne n'était pas une bonne idée. Ses crocs se dévoilèrent de nouveau alors qu'il effectuait un mouvement presque rageur en direction des deux corps qu'ils avaient abandonnés quelques minutes auparavant. Sa chasse allait très bien, merci beaucoup. Et le second trophée en était même un particulièrement plaisant à rajouter à son tableau, s'il pouvait l'exprimer ainsi.
Alors oui, il s'enorgueillit. Même s'il en avait conscience que le vampire qu'il avait tué n'était pas assez puissant pour lui donner du fil à retordre et donc n'était pas une proie importante, elle restait tout de même une proie. Et comme pour montrer qu'il n'était peut être pas spécialement enclin à s'arrêter en si bon chemin, il baissa la tête pour soupirer droit sur le visage de l'intruse qu'il jaugea sans honte. Puisqu'elle ne semblait pas montrer de la peur alors il allait s'en donner à cœur joie, le museau aussi proche lui permettant de percevoir les plus infimes détails.

Il fut certain qu'au loin, il entendit la main de l'humain venir claquer contre son visage en un désespoir profond. Mais Gabriel s'en moquait. Il se sentait tout puissant.

Et soudain il se fit sérieux. Moins agressif, comme contemplant sous un jour nouveau Eve. L'alpha sembla se demander quel conduite à suivre ou plutôt… Il semblait attendre quelque chose, si la vague curiosité que trahissait son attitude était un indice en soit. Qu'est ce que c'était? pourquoi ce qu'il percevait ne correspondait pas à ce qu'il avait devant les yeux. Quelle lubie encore ces créatures avaient inventées pour se démarquer?
Alors qu'il redressait la tête légèrement, son regard se mettant au même niveau que le visage du maréchal, les yeux bleus se fermèrent en partie, tandis que ses oreilles et sa queue battait simplement l'air. Pas besoin de parole ou de grognement, tout son attitude hurlait la même chose:

... Vraiment?
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Mar 26 Jan - 19:40
Midnight Moonlight


Il n’y a pas de sursaut. Pas de peur non plus. Dans un face à face de ce genre, elle donnerait tout ce dont elle est capable, et la lame en argent encore au sol serait entre ses mains avant même que leur sang ne soit versé. Non, Eve n’est pas hautaine dans son appréciation de la situation. Elle risquerait tout aussi bien de mourir de ces crocs que le loup pourrait finir planté par ses mains pâles. Le doute quant aux aptitudes de la créature bondissant, fière et gigantesque face à elle n’est pas. Non. Elle n’a pas peur car son cœur est déjà résolu à l’idée que tout ceci pourrait se finir au plus mal. Mais cela ne l’empêcherait pas pour autant de se comporter de façon civile. L’agression de mènerait qu’à la violence, et elle n’avait pas prévu de rendre son dernier souffle cette nuit.

Alors le vampire reste stoïque devant l’impressionnante démonstration de force, elle bat simplement des cils sous le souffle brûlant, l’odeur du sang ne l’affectant pas. Gérer son appétit était une chose qu’elle avait appris il y a de cela bien des années, et cette situation ne ferait pas pencher la balance d’une quelconque façon. Même ce museau couvert de sang ne lui ferait pas changer d’avis.

Pourtant l’animal change son comportement, l’agression virant en… quelque chose d’autre. Leurs regards se croisent et elle incline doucement la tête sur le côté, un demi sourire étirant la commissure de ses lèvres.

« Vous n’êtes pas le premier que je rencontre… »

Comment aurait-elle pu savoir quelle était la réalisation de la créature face à elle ? Après tout, comment aurait-elle simplement deviner qu’il s’agissait de Gabriel de Sercey ? Eve n’a aucune intention de se battre, non. Alors calmement, elle montre sa main, celle-là même qui portait un anneau en argent et l’ôte d’un geste délicat, glissant la bague au creux de l’une de ses poches en signe de paix.

« J’ai conscience que la situation n’est pas idéale, ni pour vous ni pour moi. Quand bien même je présume que vous ne devez pas avoir le moindre regret. »

Il suffisait d’en juger par l’attitude de l’animal. La fierté brillait presque contre son immensité. Mais en aucun cas elle battrait en retraite. La guerre n’était pas son problème. Les morts injustifiées ne pouvaient la concerner. Cette haine entre leurs espèces n’avait pas de fondement dans ses propres croyances et doucement, elle lève la main, comme pour toucher la fourrure dense et noire, mais n’en fait rien. Ce n’est pas un bête animal, non. Jamais elle n’aurait touché une autre personne sans la moindre considération. Non, elle frotte simplement son pouce contre la pulpe de ses doigts où le sang avait déjà séché, poisseux.

« Votre réponse sera sûrement négative, mais… Puis-je vous aider d’une quelconque façon ? Vous êtes blessé. Je ne peux pas ne pas vous offrir main forte. »

❤
Gabriel de Sercey
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Mar 26 Jan - 23:59

Midnight Moonlight
Elle n'avait pas réagit. Le loup devait reconnaître qu'à défaut d'autre chose, elle avait du cran et des tripes. Dans le même temps cette attitude était alarmante. La plupart des humains n'appréciait pas beaucoup d'avoir l'odeur du sang directement en pleine face. Au mieux grimaçaient-ils, au pire se détournaient-il avec un air quelque peu malade. Mais Eve? Rien. Dans le même temps, c'était extrêmement frustrant de pas réussir à obtenir une réaction, de l'autre il admirait cette volonté d'essayer par tous les moyens de ne pas le prendre à rebrousse poil.

Il la regarda retirer son anneau. L'humain lui rappela que ce métal scintillant avait été la cause de sensation de brûlure lors de leur première "rencontre". De l'argent. Du poison. Mauvais. Aussi il cru sans souci que ce n'était effectivement pas la première rencontre lupine de la dame.
Mais le fait qu'elle ait un métal pour se protéger était aussi un signe pour l'animal qu'elle se méfiait et qu'elle estimait que se défendre était nécessaire. Comme un loup qui avait eut à faire aux armes des hommes et qui du coup grognait par réflexe sur tous les hommes sans distinction. Ce qui rendrait ses réactions d'autant plus incompréhensibles. Le loup se recula, faisant des aller retours en un signe distinct de cette confusion et surtout de son incapacité à prendre une décision sur la situation.

Une chose sûre, c'est que contrairement à Eve, il refusa de montrer son dos.

En désespoir de cause, il s'assit. L'animal était excédé d'être constamment perturbé dans ses affaires ce soir. Il vit bien le mouvement enclenché pour venir poser une main dans sa fourrure. Y répondit d'un grognement mécontent. Relevant sa patte blessée, il la balança pour venir frapper doucement le bras en un mouvement de va et vient, ignorant la douleur que ça provoquait. Regretter? Regretter quoi? Quand on le cherchait on le trouvait. Quand à l'aide... le loup eut un bruit qu'on aurait pu identifier comme un rire.
D'un bond, il repartit en direction de ses deux victimes du soir. Son museau trouva et s'enfonça un instant dans le veston abandonné avant qu'il ne l'envoie voler d'un mouvement de tête. Il se concentra sur la raison de son retour. Il savait qu'il n'avait aucun intérêt à refermer ses mâchoires sur le vampire. Le peu de sang qu'il avait eut dans la gueule avait constitué un boost suffisant pour qu'il en abuse, il en connaissait les effets. Pour autant, il mordit dans la première carcasse pour prendre un bout et se donner des forces.

Cela lui demanda un certain effort, parce que sa patte gauche lui faisait toujours un mal de chien, mais il avait appris à ignorer la douleur pour continuer et faire ce qu'il devait être fait. Le cadavre du vampire fut ensevelit. Pas profondément, mais à moins de savoir où il était…

Pour le reste tant pis. Il chasserait autre chose et se remplirait la panse.  Il s'assit, se grattant un instant avant de frotter son museau avec sa patte intacte, comme apaisé par la situation maintenant qu'elle était "réglée". Il redressa la tête. Eve était toujours là? Eve était toujours là. Il se demanda un instant ce qui pouvait pousser la jeune femme a vouloir absolument rester en sa compagnie. Il se redressa alors, fit quelques cercles autour d'elle avant de se rapprocher...
Et d'un seul coup, le loup sembla se décider et la mâchoire se referma sur le tissu du dos. Si beaucoup se serait étonné de la précision du loup qui ne toucha pas la peau, juste le tissu, l'animal lui même voyait simplement que si la jeune femme ne voulait pas partir, il allait lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le choix sur la question. Aussi la trimballa-t-il ainsi sur quelques nouveaux mètres

Avant de lâcher, pas parce qu'ils étaient arrivés, mais parce que sa patte tremblait. Creuser rapidement avait peut être été une mauvaise idée après tout.
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Jeu 28 Jan - 23:39
Midnight Moonlight


Le spectacle était on ne peut plus particulier. Si d’aventure, elle avait déjà rencontré et côtoyé certaines créatures maudites par le clair de lune, elle n’avait pour autant jamais vraiment été dans une situation similaire. Les loups ont pourtant tendance à être tranchés quant à leurs choix. Mais celui-là, pour une raison qui échappait à Eve, semblait hésiter. Elle ne fit rien pour brusquer la bête qui la toisait d’une telle manière qu’elle n’était pas pleinement certaine de comprendre lequel des sens de l’animal tentait de l’analyser. Et si sa main tendue fut repoussée, elle ne le prit aucunement pour une offense. Après tout, s’il avait voulu la tuer, ils ne seraient pas ici à s’observer en chien de faïence.

Alors Eve fait ce que l’animal semble lui réclamer : absolument rien. Pourquoi est-elle restée dans ce cas ? Un simple instinct. Si elle ne fait aucune remarque à l’évidente contrariété de la bête, elle ne fera aucun commentaire non plus à cette truffe couverte de sang venant se loger contre sa veste aux couleurs claires. Elle ne saurait pas se justifier alors qu’elle observe seulement le labeur assidu d’une créature qui aurait tout à être un alpha de meute. Mais pourquoi seul. Elle n’aurait certainement aucune réponse à l’ensemble de ses interrogations, mais elle ne s’échappe pas. Garde l’oreille tendue, son regard surveillant la forêt les entourant tandis que la créature enterre l’un de ses propres congénères. Aucune once de remord en elle. Rien. Chacun pour sa peau. C’était la règle du jeu.

Elle se laisse pourtant surprendre – ou prétend l’être – lorsque l’animal l’approche et lui tourne autour. Elle hausse un sourcil surpris et le suit du regard.

« J’espère que vous n’avez pas l’intention de vous essuyer le museau contre ma veste à nouveau. »

Un trait d’humour qu’elle… n’aura pas le temps de souligner qu’elle sent le frisson lui remonter l’échine lorsque les crocs du loup se referment contre sa chemise. Elle déglutit et se laisse faire, protestant malgré tout.

« Vos manières seraient à revoir. »

Que pouvait-elle faire, après tout ? Elle tend une main pour assurer son équilibre contre l’épaule puissante de la créature mais se laisse surprendre lorsque toute pression disparaît. Battant des cils, elle manque le pas suivant, perturbée dans l’élan et se retient de justesse au pelage de l’animal, s’excusant vivement. Mais de toute évidence, la légère pression de sa main contre sa fourrure n’était pas le problème.

Jetant un regard à l’animal, elle n’aurait pu manquer le tremblement si net dans la patte de l’animal. Les lèvres pincées, elle pouvait assurer que les diverses plaies avaient recommencé à saigner. Probablement était-elle idiote pour son mouvement suivant, mais en moins de temps qu’il n’en fallait pour le penser, Eve était déjà retournée et accroupie pour observer les lacérations, murmurant doucement pour elle-même, ne réalisant même pas que le français n’avait pas été employé. Elle va pour effleurer la patte mais se ravise, relevant les yeux sur les deux saphirs bleutés. Là, si petite près de la créature, elle aurait pu être un simple casse-croûte, morte en une morsure, là, contre sa gorge. Mais elle n’a pas peur. Non, la peur n’engendre que la déraison. Et s’il est une chose qu’Eve n’est pas, c’est bien cela.

Scrutant la figure de l’animal elle souffle calmement, le regard sûr, ne montrant aucune forme de sentiment particulier.

« Vous n’irez pas loin dans cet état. »

A moins de ne reprendre sa forme humaine. Mais la position de la lune laissait présager à Eve que s’il avait le choix, cet individu ne reprendrait pas sa forme humaine avant l’aube. Elle soupire et déplie sa veste, en déchirant l’intérieur avant d’extraire une flasque de la ligne de sa botte, la soulevant au niveau du regard du loup.

« Laissez-moi simplement vous aider. Je vous promets de partir et d’oublier votre existence par la suite. »

❤
Gabriel de Sercey
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Gabriel de Sercey
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Lun 1 Fév - 21:58

Midnight Moonlight
Ciel qu'il détestait les blessures à l'argent. Ce n'était pas quelque chose que les loups étaient capables d'ignorer longtemps même en cas de coupure superficielle. Ca brûlait, c'était tout. Et en réponse les muscles se crispaient et les efforts prolongés, même possibles, avaient des conséquences. Le loup le savait. Le loup les poussaient pourtant sans remord. Gabriel savait que ça voulait dire que demain il ne pourrait probablement pas ou peu utiliser son bras gauche, qu'importe. L'appel de la liberté et de l'animal étaient bien trop fort pour qu'il puisse lutter contre, même s'il le désirait.
Alors s'amuser un temps avec la demoiselle qui le laissait faire, tenter d'obtenir une autre réponse que cette agaçante neutralité était une occupation comme une autre. Mais il terminait maintenant avec une patte tremblante sous l'effort et aucun réel moyen de se poser ou reposer. De toute façon tant qu'il ne serait pas redevenu humain il y aurait peu de chance que… Ha, les blessures c'étaient les rouvertes.

Et la jeune femme fut repoussée sans ménagement d'un coup de museau avant qu'un grognement lui indique qu'il n'aimait pas beaucoup ses manières. Surtout quand il ne comprenait pas un traitre mot de ce qui avait été dit.

Si seulement elle savait à quel point la partie humaine faisait son possible pour le retenir de refermer sa mâchoire sur elle, Si seulement elle pouvait arrêter d'être aussi calme en sa compagnie. Le loup l'observa, méfiant déchirer sa veste et sortir quelque chose une flasque. Il souffla son mécontentement, offusqué, trop méfiant pour accorder crédit à un étranger de la meute pour s'occuper de ses blessures.
Il ignorait ce qu'il y avait dans cette flasque, la raison était suffisante pour refuser d'être mis en contact avec le contenu. Il se souvenait qu'une bague en argent avait été dissimuler dans le tissu. Raison suffisante pour ne pas vouloir de contact avec quelque chose de potentiellement dangereux, fusse-t-il un simple anneau. Il ne cru aucune des traitres paroles qui franchit ces jolies lèvres.

Le grognement dangereux qu'il offrit en réponse aurait été un indice suffisant sur le fait qu'il ne désirait aucune aide. Non pas tant par fierté mal placé que par manque de confiance. Pourtant il se douta, se douta que cela n'arrêterait pas le maréchal, ayant décidé à sa place et convaincu qu'elle s'imposerait. Le loup bisqua. Face à ce comportement rageant, il eut donc la seule réaction qu'il jugea appropriée.

Sur trois pattes, il tourna les talons et s'éloigna.
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Mar 2 Fév - 13:50
Midnight Moonlight


Depuis combien de temps n’avait-elle pas ressenti ce sentiment ? Probablement depuis qu’Adam s’était échappé pour une idylle ridicule à l’autre bout de la France. Ce sentiment de faire face à l’égo démesuré des hommes, les mâles, ces créatures avides d’une fierté puérile qui ne leur rendait que l’air plus idiots. Eve ne comprendrait jamais, tous traits masculins prenait-elle, la logique simiesque de ce comportement lui échapperait probablement toute sa vie. Quel était donc l’intérêt ? Jouer au plus fort ? Un machisme risible qui n’eut certainement pas l’effet de la faire sourire, non.

Elle était agacée.

Eve connaissait la fierté ma placée des loups. Savait particulièrement combien les créatures se pensaient éhontément supérieures au reste du genre humain. Mais s’il est une chose qu’elle n’avait jamais apprécié, c’était tout particulièrement une démonstration injustifiée de dédain. Qu’avait-elle donc fait pour mériter d’être ainsi ignorée ? Rien, si ce n’était offrir son aide. Peut-être était-ce l’excès de patience qu’elle avait fourni pour tolérer ces imbéciles couards de la cour ce jour, ou peut-être était-ce simplement qu’elle n’avait jamais apprécié ce genre de comportements. Sa voix est aussi froide qu’il se peut, signalant sans peine son irritation.

« Vous préférez donc tourner le dos plutôt que d’accepter mon aide. Quelle démonstration brillante de courage. »

La pique lui a échappé plus vite qu’elle ne l’aurait pensé, mais elle se redresse déjà et dévisse le bouchon de la flasque, versant une part de son contenu au sol, certaine que l’odeur suffirait à faire comprendre à ce benêt loup qu’elle n’avait eu aucune mauvaise intention. Elle soupire, subitement excédée et pince les lèvres, croisant les bras sur son torse. Ses vêtements salis de terre et de sang, elle ne semble pourtant pas gênée le moins du monde, non. Elle a subitement bien conscience que ce tempérament doit être celui d’un alpha, quand bien même à ses yeux, tous les loups pouvaient être plus butés les uns que les autres. Une chose que toutes les créatures semblaient avoir en commun. Mais elle tranche, encore.

« Mieux que personne vous devriez savoir qu’à l’instar de vos meutes, ils ne se déplacent pas seuls. Si vous tenez tant à finir abattu, grand bien vous en fasse. Si vous ne voulez pas d’aide, je ne suis pas responsable de votre perte. »

Les vampires n’étaient pas la seule menace. La battue était toujours en cours. Et que ferait donc cette bête immense, déchue d’une patte, pour fuir ? Elle soupire et finit par se détourner, récupérant ses affaires, visiblement, elle en avait eu assez. Sa bonne âme ne la ferait pas tuer pour protéger un imbécile suicidaire et borné.

❤
Gabriel de Sercey
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Mar 2 Fév - 14:53

Midnight Moonlight
Si le loup avait sut que c'était finalement ça qui lui permettrait d'obtenir autre chose qu'une passivité et une neutralité agaçante, il aurait déguerpit bien plus tôt. Ce fut l'intonation, plus que les mots eux même qui le firent s'arrêter et tourner la tête. Le loup ne connaissait pas le courage, ne savait pas ce que c'était. Pour lui il n'y avait qu'une question de survie et la sienne passait par se méfier de tous ceux qui n'étaient pas reconnu comme meute et chasser pour se nourrir. Les blessures, elles étaient prises en charge par ses soins et par un profil bas. c'était tout.

C'était visiblement quelque chose de trop compliqué à comprendre?

Le loup se retourna vers le maréchal et tranquillement, il s'assit, toisant la créature plus petite que lui de toute sa hauteur. Il était probablement compliqué de distinguer ses traits mais si on devait tenter de décrypter son attention, on y décèlerait probablement un brin de moquerie. Moquerie et satisfaction de son attitude et si le loup se garda de reposer complétement sa patte blessée sur le sol, au moins arrêt a-t-il de la solliciter. Pour le moment. Ses oreilles battirent l'air un instant. La battue était encore loin, et il n'entendait aucun bruit suspect. Ils étaient tranquilles.
Alors il regarda la jeune femme récupérer ses affaires, glissant lentement de sa position assise vers une position allongée, s'amusant définitivement de cette attitude de louve qui tenterait de faire la leçon à un louveteau récalcitrant. Elle lui confirma cependant quelque chose. La rencontre ce soir ne serait définitivement pas oubliée et les connaissances de la jeune femme étaient bien trop importantes. Le système de meute était facile à deviner pour les loups garous, savoir que les vampires étaient rarement seuls était un autre point. Il fallait les avoir vu à l'œuvre pour en être responsable et le loup gronda doucement à la lente réalisation que ce genre de savoir s'acquérait par l'expérience et qu'il avait donc devant le bout du nez quelqu'un qui avait eut à faire à un groupe de vampires.

Et qui était bel et bien vivant devant lui.

Or, l'expérience du loup lui faisait affirmer que de telles rencontres laissait très rarement des survivants. Une meute de loup lancée refermait sa mâchoire sur tout ce qu'elle trouvait. Lui même n'était pas agressif que parce qu'il était seul et que son but ce soir était plus de se détendre et profiter de la nuit que par réelle envie de chasse. De vraie chasse.
Alors elle avait réussie à venir à bout des créatures de la nuit...? Vraiment?

Le loup soupira. Toujours plus de mensonges et de cachotteries. Et s'il voulait vraiment comprendre (et malheureusement pour Eve sa curiosité était piquée) alors il allait devoir lui même insister. Qu'à cela ne tienne.
Il se redressa et d'un bond fut sur le maréchal. Sa mâchoire se referma sur les morceaux de tissu qu'elle tenait. Une pause, et avec un grondement qui n'avait rien d'agressif, il tira.
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Lun 8 Fév - 20:09
Midnight Moonlight


Oh le regard qu’elle pose sur le loup est courroucé. Eve a beau être d’une patience régale dans le cadre de ses ordres, ici, elle n’était pas maréchal. Elle n’était qu’Eve, et Eve n’appréciait vraiment pas ce degré de gaminerie.

« Mais quel âge avez-vous donc pour vous comporter de la sorte… »

Un soupir et elle tire en retour sur le tissu avant de lâcher prise, se passant une main sur le visage. Ce n’est pas qu’elle en avait quelque chose à faire, non. Adam, à sa place, aurait sûrement abattu ce lycan. Mais aucune raison ne le justifiait. Et ce grondement lui donnait surtout envie de claquer ce museau pour faire un brin de discipline. Elle finit par croiser les bras sur sa poitrine et fixer la créature, visiblement ennuyée.

« Vous ne voulez pas être soignés, vous obtenez gain de cause lorsque je décide de partir et c’est maintenant que vous décidez que vous voulez de la compagnie ? Vraiment, vous êtes-… »

Elle ne finit pas sa phrase et expire lentement, acceptant que ce caprice soit passé à l’animal. Elle croise enfin le regard bleuté et murmure.

« Si vous faites ça pour m’abattre, j’espère que vous avez conscience que je ne me laisserai pas faire. »

Lorsqu’elle s’accroupit enfin, elle cherche le regard de la bête, la voix calme et basse, elle n’a pas besoin de plus. Elle sait qu’elle sera entendue. Ici, contre le sol, elle semble étrangement frêle devant l’imposante forme du loup. Mais elle ne s’en dérange pas. Elle observe le tissu trempé de sang et de bouts et chair encore dans la gueule de l’animal et soupire doucement avant de déchirer la manche de sa tunique.

« M’accordez-vous enfin le droit de pouvoir au moins désinfecter vos plaies… ? Vous avez beau être résistant, il n’y a aucune raison d’aggraver les marques qui vous resteront sur le corps. »

❤
Gabriel de Sercey
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Sam 13 Fév - 18:19

Midnight Moonlight
Le loup testait ses possibilités. Le loup testait ses limites. La partenaire de ce soir avait peut-être fréquenté ses semblables mais restait visiblement étrangère aux mœurs d’un loup et d’une meute de façon générale. Tant mieux, le loup pourrait en profiter. D’autant qu’il sentait parfaitement le changement d’attitude et qu’il avait décidé de foncer dans la brèche. Eve stoppa de tirer sur le tissu et il se rassit, ramenant sa patte blessée contre son torse, sécurisant le membre contre son propre corps alors qu’il écoutait la demoiselle grogner à son encontre.

Le grognement qu’il offrit en réponse s’apparentait fortement à un rire, quelque peu moqueur… Totalement moqueur. Si elle souhaitait répondre à ses provocations, elle devait aussi réaliser que le loup était prêt à relever le défi.
Preuve en était lorsqu’il renvoya sans sommation et sans hésitation le tissu qu’il avait toujours dans la gueule sur sa propriétaire, en un magnifique lancé. Peut importe s’il la salissait, l’animal ne se préoccupait pas vraiment des apparences et des conséquences d’une telle chose et l’humain, ayant compris que toute tentative était inutile, s’était replié dans un coin de son esprit pour le moment.

Il pencha l’avant de son corps vers l’avant, laissant sa patte glisser contre la terre et ne s’arrêtant que lorsqu’il sentit le frôlement de la surface contre sa passe repliée. Son regard ne quitta pas Eve alors que sa queue et ses oreilles battirent une unique fois l’air. Il ne lui fallut pas beaucoup de force pour soulever la partie haute et la laisser lourdement retomber dans sa position première, comme une invitation.

Un défi.

Il recommença, se propulsant cette fois un peu sur le côté et, par pure provocation, se risqua à se rapprocher un peu de celle qu’il ne quittait pas des yeux. Peut importe qu’il ne soit plus que sur trois pattes pour le moment. Il compensait sans difficulté la perte temporaire de son membre blessé, comme il venait de le montrer.
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Jeu 18 Fév - 20:52
Midnight Moonlight


Le petit cirque du lycan n’aura certainement pas le mérite de faire sourire Eve, non. Cette journée avait été longue, bien trop longue, et elle se passe une main sur le visage, désabusée. Vraiment ? Vraiment…

« J’espère que vous vous amusez bien… »

Mais à ce rythme, il finirait surtout par tirer sur le manque d’étiquette d’Eve. Elle soupire longuement et s’assied finalement au sol, en tailleurs, tenant sa manche déchirée entre ses mains et repoussant le tissu Sali plus loin. Elle n’en ferait plus rien, c’était sûr. S’accoudant enfin à son genou, le dos voûté en une démonstration de décontraction, ou simplement de baisse de garde, le pendentif à son cou brille sans peine contre les rayons de la pleine lune, là où le jabot de sa chemise avait été ouvert auparavant. Ainsi, il est si évident qu’elle n’est pas masculine, que ses traits sont si parfaits qu’ils la rendent androgyne.

Pourtant, c’est lorsque le loup commence à bondir comme un jeune chiot qu’elle perd son sérieux, un souffle qui se transforme bien rapidement en un léger éclat de rire. D’une main, elle vient couvrir ses yeux et comment pouvait-elle se rendre plus vulnérable ? Elle jette un nouveau regard au loup et lui lance doucement, un sourire étirant la commissure de ses lèvres.

« Vraiment ? Est-ce bien raisonnable de défier un simple humain de la sorte ? Je présume bien que mon indifférence quant à votre condition doit vous laisser perplexe, mais je vous assure que je ne serais pas un partenaire de jeu satisfaisant. »

Ceci étant…

« Mais si vous m’accordez enfin le temps de panser vos plaies, vous pourrez vous rire de mon manque de force tant que vous le souhaiterez. »

Pourquoi sonnait-elle subitement si concernée ? Elle cherche une seconde le regard de l’animal est murmure.

« S’il vous plaît ? »

❤
Gabriel de Sercey
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Ven 19 Fév - 20:12

Midnight Moonlight
S’amuser ? Oui, on pouvait dire que le loup s’amusait. S’amusait au dépend de deux personnes dont il percevait la danse et qui bénéficiaient sans le savoir d’une certaine indulgence de la part de l’animal qui se plaisait à les observer tourner encore et encore sans avoir l’air de se lasser et désormais même à participer. En apercevant Eve se recroqueviller, il cru un instant être parvenu aux limites. C’était en général à ce moment là que l’autre était censé perdre définitivement patience et se révéler, à lui qui avait déjà compris.
Le bijou provoqua un pincement au cœur de l’humain, le loup nota une nouvelle fois que les traits n’étaient pas ceux prétendus. Et lorsque la jeune femme se posa une main sur les yeux, il se redressa pour venir poser son museau contre son visage, soufflant sans ménagement sur le visage, le cou et le haut du corps avant de reculer à nouveau. Pour l’animal le message était clair : il était peut-être amical mais restait méfiant.

Comment ne pas l’être ?

Il avait face à lui quelqu’un qui insistait beaucoup trop sur ses qualités humaines pour que Gabriel y prête une quelconque attention. La seule chose qu’il daignait bien croire, était sur le non désir du maréchal à chercher les hostilités. Tandis qu’Eve cherchait son regard en une supplique muette, le loup se contenta de soutenir son regard, patient, imperturbable. Si la jeune femme se risquait à avancer, elle comprendrait vite qu’il n’avait pas l’intention de céder, du moins pas de suite.
Parce que le loup-garou semblait attendre quelque chose, sans pouvoir préciser quoi ni comment, mais il attendait, patient, tentant de mener « l’humaine » à comprendre ce qu’il pouvait bien désirer. La truffe glacée et humide effleura la joue une nouvelle fois sans s’attarder, et il poussa légèrement l’épaule, sans méchanceté.

Il voulait savoir, il voulait comprendre.

Voir des êtres danser était une chance, reconnaître les pas, l’enchainement en était un autre. Car le loup était peut-être différent de l’humain mais partageait son cœur et il n’avait que trop conscience que les conflits internes devaient se résoudre. Gabriel soupira alors qu’il s’asseyait. Si la laisser approcher pouvait lui apporter les clés alors soit. Il l’invita à s’approcher d’un mouvement de sa patte valide, les oreilles droites et en avant, attentif, la queue lovée contre sa cuisse.
Que le maréchal semblait petite vue d’ici et pourtant. Pourtant il savait, que la réalité était autre.
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Sam 20 Fév - 20:46
Midnight Moonlight

Était-ce le fait qu’elle ait baissé les bras ? Ou simplement que laisser filer l’agacement et ses nerfs à vif avait finalement délié leurs comportements respectifs ? Elle ne sait pas. Ne comprendra certainement jamais comment fonctionnent ceux de la race lupine, quand bien même elle les aura côtoyés à de bien nombreuses reprises. Eve se laisse pourtant surprendre lorsque cette truffe humide et froide se glisse contre sa joue, lui faisant relever le visage. Pourquoi est-elle si attachée au bleu de ces regard ? Elle ne se l’explique pas. Bleu semble toujours la rattraper, bien malgré elle.

Mais elle ne saisit pas. Reste sage sous ses scrutations, quand bien même son souffle pourrait presque brûler sa peau, tant il lui semble chaud. Ses épaules s’affaissent, le danger n’est plus. Comprendre l’animal devant elle deviendrait presque désuet tant son comportement se fait curieux. Voulait-il l’interroger ? La connaissait-il lorsque quatre pattes en devenaient deux ? Une nouvelle pression de ce museau, et son geste est celui de la confiance, alors qu’elle se laisse à nouveau faire, suivant le mouvement, la gorge dégagée. Elle n’a pas peur, c’est si évident. Si évident et pourtant.

« Suis-je aussi curieux que cela à vos yeux… ? »

Elle n’insiste pas, le regarde enfin daigner accepter sa requête et c’est sans chercher à jouer de son étiquette, de son rang, ou d’un quelconque artifice qu’elle avance sur ses genoux pour sa glisser devant les pattes imposantes de l’animal. Elle relève le visage et cherche son regard, un demi sourire sur les lèvres.

« Que dirait le reste du monde s’ils nous voyaient ici ? »

Elle ne s’attarde pourtant pas sur cette question, approche sa main de la patte blesser, la soulevant par le dessous des coussinets couverts de terre, mais elle s’en moque. Le mouvement est presque maternel lorsqu’elle vient déposer la patte blessée contre sa cuisse pour la stabiliser.

« Je vais désinfecter, pour commencer. »

Pas la peine de souligner que ce serait douloureux, c’était une évidence. Et de toute façon, jouer avec l’égo de l’animal devant elle n’était pas une sage décision. Elle imbibe sa manche déchirée de l’alcool contenu dans sa flasque et se contente de gestes assurés et efficaces. Il ne s’agissait pas de réveiller davantage la douleur, non. Simplement ôter toute la crasse, terre et restants de chair qui s’étaient logés là où l’argent avait attaqué ce membre. Oh, elle est patiente, laisse le temps à la créature de se tendre, de la guider quant à savoir si elle pouvait continuer ou lui accorder un instant pour souffler. C’est une fois assurée que le plus gros était enfin d’un état plus respectable qu’elle pinça les lèvres.

Fichu pour fichu, qu’est-ce que ça pourrait changer maintenant ?

D’un mouvement sans aucune brusquerie, elle déchire sa seconde manche, laissant visibles des cicatrices que Gabriel n’avait jamais connu de son temps. Une morsure est nettement visible contre la naissance de son épaule, brillant d’argent contre sa peau diaphane. Il n’est aucun doute qu’il s’agit d’une gueule humaine. Les conséquences resteront à la déduction seule de l’animal. Eve finit simplement de séparer les pans du tissu pour pouvoir improviser un bandage, aussi tranquille qu’elle pouvait l’être, là où le loup n’aurait qu’à la repousser pour l’acculer au sol et la dévorer.

❤
Gabriel de Sercey
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Sam 20 Fév - 23:16

Midnight Moonlight
Il y avait un certain danger réciproque dans leurs positions respectives. Si Eve pouvait avoir accès à son cou (ce qui l’inquiétait plus que sa patte, soyons honnête), lui aussi pouvait tout finir d’un mouvement de crocs. En théorie. L’avantage d’être un animal c’était qu’on avait beaucoup moins de barrière qu’un homme. Et le cheminement, l’instinct, les trippes valaient souvent plus que toutes les heures de réflexions passées. Présentement, là où l’humain était en train de s’arracher les cheveux sur les implications, les conséquences, le « après », l’animal ne voyait qu’une créature innocente du message qu’il tentait vainement de véhiculer et qui s’enlisait sur cette idée de le soigner à tout prix.
La (double) question fut très rapidement répondue pour Gabriel qui se contenta d’un souffle presque outré comme si le simple fait de prononcer ces mots étaient en quelques sortes une insulte ou que la réponse était tellement évidente que la prononcer était un non-sens.

« Mais c’est une question légitime ! » souffla l’humain

Quel intérêt de se soucier du reste du monde ? La meute et ce qui l’entourait était tout ce qui comptait. Et non pas pour s’arrêter sur les regards de chacun, mais simplement pour s’assurer que la meute était en sécurité. N’était d’ailleurs pas une philosophie que partageait son humain en temps normal ? Avant qu’on ne convainque qu’il devait retourner dans cet endroit infernal, quitter ses terres pour aller dans un nouveau lieu qui ne lui apportait que tristesse et déséquilibre, loin des siens.
Le loup grogna, secouant la tête alors qu’il observait sans broncher Eve retrouver une certaine forme de « joie » à l’idée de voir sa requête initiale enfin être approuvée. Les oreilles se plaquèrent en arrière alors que le calvaire commençait. A sa décharge, l’animal, tout comme l’humain, ne bronchèrent à aucun moment, acceptant leur sort. Son nez vint simplement à un moment donné se rapprocher de l’épaule, laissant l’odeur caractéristique de la jeune femme envahir ses sens un moment et arracher un soupir agacé à la partie humaine.

Chose qui céda sa place bien vite à une exclamation de surprise en voyant l’évidente trace de morsure sur l’épaule. Le loup n’en fut nullement surpris. Un simple son, long, bas, remplie d’un mélange de tristesse et mélancolie. Pour qui, pour quoi ?

Toujours était-il que Gabriel se décida de nouveau à ne pas rester tranquille. Venant pousser légèrement la joue ou l’épaule de sa « soigneuse » du moment d’un coup de museau bien placé, la gênant bien volontairement dans ses mouvements et ralentissant le bandage mais il avait déjà démontré ne pas réellement se soucier de ça, pas vrai ?
Lorsque le bandage fut plus ou moins en place, sécurisé là où ils savaient qu’il ne glisserait pas au moindre mouvement, le loup s’avança, la queue claquant le sol, pour infliger à sa victime du soir une bonne léchouille des familles, sachant que ce genre de grand coup de langue bien baveuse n’était pas spécialement bien accueilli la plupart du temps. Mais on ne pourrait pas dire de lui qu’il ne savait pas se montrer reconnaissant des efforts qu’on déployait pour lui.
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Lun 22 Fév - 20:50
Midnight Moonlight

Être un désagrément pour l’animal qui la surplombe la fait presque sourire. Elle n’est pas moqueuse, pas plus qu’elle ne peut penser mal de la réaction presque ennuyée de la créature. Eve n’a pas lieu de chercher plus loin, elle pouvait bien commenter, non ? Mais quelque part cet échange est rassurant. Le danger est passé, et ses doigts contre la fourrure lacérée sont minutieux. Elle se refuse à le faire souffrir plus que de raison. Rien ne le justifierait, et son geste n’était pas là dans ce but.

Jamais ne s’est-elle tendue lorsque le souffle du loup s’est rapproché de sa gorge. Elle n’a pas peur. Pas de lui. Elle ne sait pas pourquoi, probablement pas un trop plein d’arrogance ? Ou il s’agirait simplement d’une preuve de respect envers un combattant. Elle ne dit pourtant rien, se demandant en silence si son odeur était une chose qui déplaisait au loup. Il ne fit aucun bruit. Peut-être n’était-elle pas un individu nauséabond.

Eve voudrait comprendre. Croise le regard de l’animal qui avait en quelques sortes glapi. Rien n’était bien clair. N’avait-elle pas dit qu’elle le soignerait de son mieux ? Il n’avait pourtant pas bronché jusque-là. Ah, les lycans étaient certainement une espèce qu’elle ne s’expliquerait jamais parfaitement…

Repoussant le poil de l’animal à mesure qu’elle passe le tissu pour bander sa patte, elle ne peut que remarquer les formes si disgracieuses de plaies qui mettraient des semaines à guérir. Un soupir, elle voudrait le réconforter, mais aucun mot ne suffirait. Vampires et loups se sont fait la guerre pendant tant d’années, il n’y avait rien pour apaiser ces plaies. Et toutes les cicatrices qu’elle voudrait panser ne seront jamais effacées.

Est-ce sa mélancolie, ou simplement une réponse à ses gestes ? L’animal geint d’un son qui la fige pourtant. Ce n’est pas de la douleur, du moins elle ne le pense pas. Si elle ne parvient pas à comprendre la raison, elle lui offre pourtant un fin sourire, quelque chose de tendre luisant dans son regard.

« J’ai presque fini. »

Oh de toute évidence, la patience n’était pas une vertu de cette personne. Un rire dans un souffle léger, elle vient presser sa joue contre la tête de l’animal pour le repousser doucement, n’y mettant aucun effort suffisant pour le déloger, attendant patiemment pour enfin terminer son labeur. Le tissu noué avec assurance, elle se redresse enfin un peu, ses deux mains tâchées de sang posées sur ses cuisses alors qu’elle lui offre un regard accompagné d’un sourire plus tranquille.

« Voilà qui est fait. »

Elle pourrait lui recommander de soigner tout ceci avec telle ou telle plante, mais elle n’en fait rien. Elle n’en n’aurait de toute façon pas eu l’occasion. Eve hoquette alors qu’une lance large et chaude vient tracer la longueur de son visage, la laissant un instant surprise et particulièrement humide. Les épaules relevées dans un mouvement de surprise, elle bat des cils, dépourvue d’une réaction concrète avant de laisser éclater un rire léger. Soulagée. Eve était simplement si rassurée. Prudente, elle essuya le bas de son visage d’un revers de la main avant de profiter de la proximité entre leurs deux frimousses pour venir doucement taper son front contre celui de l’autre. Une chose qu’elle avait appris avec le temps. Les embrassades n’ont que peu de sens pour ces créatures. Mais ses doigts se glissent malgré tout contre la fourrure, ignorant la salive, le sang coagulé. Ils sont tous les deux des assassins. Elle n’allait pas le juger pour ça.

« Soyez prudent à l’avenir, je vous en prie. »

Bien trop nombreux sont ceux de leurs deux espèces à avoir perdu la vie. Cette guerre n’apporterait plus rien. Cette trêve, aussi fragile soit-elle, ne les protégerait qu’un bref temps. Eve presse son visage contre la chaleur de l’animal, humant son odeur à son tour alors qu’elle soupire doucement.

« Et quand bien même je ne vous reverrai jamais, j’espérerais vous savoir en sécurité. »

Une prière pour les hérétiques qu’ils sont. Un espoir timide à la paix. Une promesse qu’elle ne sait pas prendre sans le réaliser.

❤
Gabriel de Sercey
LYCANTHROPE - MARQUIS

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Inventaire : + Une broche en cuivre
+ Une broche à cheveux féminine
+ Epée d'élite
+ Une boîte d'anti-douleurs
Espèce : Loup-Garou
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Situation maritale : Veuf, Amant de Eve de Harcourt
Histoire : Journaux
Pièces : 4103
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Tomber la chemise
A fait preuve d'impudicité au bal d'Augustine

Gabriel de Sercey
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Mar 23 Fév - 16:07

Midnight Moonlight
Les vampires ne semblaient pas être les créatures affectueuses. Ils ne comprenaient visiblement que difficilement ce que l’animal essayait désespérément de lui faire comprendre et dans le même temps venait poser son front contre le sien, yeux dans les yeux, sans réaliser la portée de son attitude. Oh Gabriel savait que c’était positif, qu’ils partageaient une certaine proximité sereine et confiante l’espace d’un instant, avant que la bulle ne se brise en mille éclats.
Est-ce que seulement Eve réalisait que passer ses mains dans la fourrure, être aussi proche, se laisser soigner ainsi par quelqu’un hors du cercle de la meute était un privilège dont peu de gens pouvaient se vanter ? Non. Définitivement non.

Enfin, était-elle si hors limite de la meute que ça pour Gabriel ?

La recommandation fut accueillie avec un nouveau souffle agacé sur le visage. Qu’y pouvait-il si on ne pouvait plus manger en paix dans la forêt de Paris désormais ? Lui avait fait son travail en se débarrassant de la nuisance et en l’offrant à la terre. Il aurait pu s’en sortir bien plus mal que ça, compte tenu que son opposant l’avait pris par surprise et par derrière. Une enfilade sur le bras gauche contre une vie.
Il la laissa se serrer brièvement contre lui et vint presser légèrement avec sa tête avant de se redresser et de se secouer, remettant de l’ordre dans sa fourrure et dans la situation.

Il releva sa patte gauche, battant doucement l’air (autant que sa blessure ne lui permettait) devant Eve, un nouveau souffle d’agacement, le loup n’arrivant pas à s’y faire au nombre de bêtises que les créatures humanoïdes avaient l’art de débiter à la seconde. Eve fut poussé du museau pour ça d’ailleurs et puis finalement, une dernière léchouille bien moins baveuse et plus amicale lui fut accorder, avant que la créature ne se redresse de toute sa hauteur et ne s’éloigne finalement de quelques pas assurer, vérifiant sa stabilité, sa douleur, sa situation.

Après quelques pas, il se retourna, observa un instant le maréchal qu’il laissait derrière lui avant de déguerpir à toute hâte, décidant que courir un peu avant de rentrer était la meilleure idée qu’il pouvait avoir désormais. Et c’est sans plus de bruit que celui de ses pas sur les diverses feuilles et branches qui tapissaient la forêt qu’il disparut au loin.
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Jeu 25 Fév - 4:09
Midnight Moonlight

L’agacement du loup serait presque adorable si elle ne savait pas qu’elle jouait avec un sujet sensible. Donner des ordres, des conseils, étaient deux choses que les meutes n’appréciaient guère. Eve l’avait appris à la manière forte. Son inquiétude, elle n’était pas autorisée. Pas en tant qu’individu hors de la meute, et encore moins en tant que vampire.

Mais jamais l’animal ne vint mordre ses doigts, ou repousser son toucher. Non, elle n’avait pas l’habitude de se comporter de la sorte avec ses congénères lycanthropes. C’était sûrement le contre-coup d’une journée qui lui avait trop pesé. Le fait de pouvoir, même sous couvert de silence, se comporter comme elle le désirait, même entre créatures de races adverses. Une dernière caresse et elle se laisse aller à relâcher la fourrure sous ses doigts, ne quittant pourtant pas le regard bleuté.

L’animal finit par s’ébrouer, et elle souffle un rire léger, sans moquerie, devant la démonstration du loup.

« Très bien. Message reçu. »

Elle ne le reverrait pas, non. Elle se redresse lentement et accueille ce museau avec un dernier geste également, le regard rieur alors que le lycan lèche à nouveau sa joue. Elle sentirait le loup pendant des jours si elle ne faisait rien. Passer par un cours d’eau proche avant de rentrer à Paris serait donc d’une extrême nécessité.

Ce soir-là, elle rentrera chez Sophie avec la seule certitude que son odeur est la seule qu’elle porte encore. Par chance, personne n’aura pu constater l’état déplorable de sa tenue, mais ses affaires se seront alourdies d’une dague d’argent. Si elle ne rêve pas dans son sommeil, c’est pourtant en repensant à la chaleur d’un lycan contre elle qu’elle parvient à trouver la quiétude de la nuit.

Et l’histoire, encore une fois, ne faisait que se répéter.

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