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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Hildegard C. De Bayard
Abbesse-les-yeux

inventaire

Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3309
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.

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Hildegard C. De Bayard
Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3309
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.
Sam 6 Mar - 14:35

Hildegard Constance de Bayard

  • 23/04/1553
  • Haute noblesse.
  • Officiellement, abbesse de Bonlieu en Haute-Savoie. Officieusement, milicienne.
  • Humaine.
  • Bien qu’Hildegard mène une vie humble et refuse toute possession matérielle dont elle n’a pas l’utilité, elle doit admettre n’avoir jamais manqué de rien.
  • Cassandra Pentaghast — Dragon Age
Quand viendra le bourreau.
Il n'y a que des fleurs qui fanent,
l'odeur d'encens, des pas qui mènent
ailleurs, vers le néant.

— Requiem, Anna Akhmatova.

Les grandes lignes

Dur était un euphémisme pour décrire la sécheresse du tempérament d’Hildegard. À l’image de ces montagnes silencieuses, murailles presque infranchissables entre la France et l’Italie, Hildegard était un rempart sur lequel venaient s’écraser toutes les supplications d’un monde extérieur qu’elle se contentait d’observer d’un oeil morne, sévère.
C’était une femme fière, imperturbable, qui marchait la tête haute dans les couloirs de son ordre, d’un pas lent et quelque peu balourd, sa silhouette large mais comprimée par le port de l’armure et d’une musculature conséquente qui allaient avec son statut de chasseuse émérite. Dans la Milice, tout le monde savait que la De Bayard était une lieutenant exigeante, terriblement stricte avec ses hommes, d’une rigueur qui frôlait parfois la cruauté - en particulier avec les nouvelles recrues dont les mains finissaient toujours en sang dès les premières semaines à cause de l’entrainement. Bien que nonne, Hildegard ne croyait qu’en peu de choses sinon l’implacabilité de l’univers, la nécessité de faire les choses et surtout de les faire de suite, sans s’épandre en bavardages ou en jeux de stratégie. On ne la connaissait pas fine tacticienne mais on la connaissait brutalement efficace : quand Hildegard frappait, c’était toujours pour tuer. Et elle frappait fort. La poigne de fer dans un gant d’acier, elle était assurément femme de peu de mots mais elle était femme d’action.
Pourtant, ceux qui prenaient le temps de la connaitre, de l’apprivoiser peut-être, de voir la femme sous le monstre de cicatrices et de rigorisme, s’étonnaient de découvrir une personne terriblement sensible, terriblement loyale. Dans ses prunelles tranchantes d’un acier bleu clair, luisait la flamme de ceux qui dans le fond aimaient, d’une passion dévorante, absolue et sans détours. Sous les traits secs, taillés et tailladés par l’âge et les combats, se révélait le visage d’une femme qui voulait bien faire. Et qui voulait faire tout et surtout tout de suite.

♘ En bref
1m64 — imposante par sa carrure développée et ses airs extrêmement renfrognés — a toujours l’air ennuyée — sérieusement, abandonnez l’idée de la voir sourire — couverte de cicatrices — tout en muscles et en nerfs — adepte de l’épée à deux mains — yeux bleus comme ses frères — traits durs comme ses frères — pommettes tranchantes — cheveux courts et noirs, coupés à la garçonne — combattante acharnée — chasseuse expérimentée — ce que l’âge lui a retiré en force et en vitesse, elle le compense avec un sang froid sidérant sur le champ de bataille — fait tout de même preuve d’une force prodigieuse pour une femme — intransigeante avec les autres mais en particulier avec elle-même — très portée sur la famille même si elle ne le montre pas — attache beaucoup d’importance à la galanterie — beaucoup moins cassante envers la gente féminine (sauf quand elle fait partie de ses troupes) — s’adoucit devant ses soeurs et en particulier sa belle-soeur — fleur bleue sous les apparences — mais s’interdit l’amour — s’interdit la paresse — s’interdit beaucoup de choses — son travail ne s’arrête jamais — impitoyable — d’une barbarie froide, presque mécanique à l’encontre des créatures de la nuit — elle tue sans plaisir mais elle tue sans distinction d’âge ni de classe — elle tue par nécessité car c’est son devoir — et que personne d’autre ne le fera à sa place — Taureau, ascendant Bélier, lune en Capricorne.

Histoire

Père était mort ce matin. Hildegard avait observé la mise en terre sans ciller, pas une larme sur son visage pourtant encore poupin. Jeune déjà, Hildegard ne voulait pas pleurer parce que son frère Ulric, ne pleurait pas. Et Baptiste non plus.
Père était mort donc. Il ne lui restait que quelques vagues souvenirs de ce pater diminué, un homme terne, rongé par ses démons, un homme qui s’effaçait devant sa femme, devant ses fils. C’était la fin d’une existence de souffrances, alors oui Hildegard n’avait pas pleuré. Elle tenait la main de sa mère qui elle-même tenait le dernier-né. Tandis que le corps du géniteur disparaissait sous la terre, Hildegard songeait déjà que c’étaient maintenant officiellement à eux, les petits De Bayard, de veiller sur le nourrisson. Il s’appelait Aimable.

L’enfance d’Hildegard n’était pas à plaindre. C’était une épopée sauvage, rythmée par les escarmouches plus ou moins réussies sur le dos de ses deux ainés, les courses-poursuites dans les champs, les duels à l’épée, les parties de chasse dans les bois. Hildegard était une enfant terrible, la première fille des De Bayard. Hildegard voulait être chevalier comme ses frères le voulaient également et personne ne pouvait lui dire le contraire. Ça lui passera disait-on. Viendra bientôt l’adolescence, les cheveux longs, les robes fleuries, l’envie d’enfants, l’envie d’amour.
Mensonge.
Bambin, déjà, Hildegard observait chaque année avec un mélange d’horreur et d’incompréhension le ventre de sa mère s’arrondir et se dégonfler dans les cris et les larmes quand venait le temps de l’accouchement. Petite, déjà, Hildegard redoutait terriblement la fin de l’innocence.
Et elle se vengeait à coups de poings et de dents sur sa fratrie.

L’adolescence arriva si brutalement qu’elle balaya tout sur son passage. Le temps des jeux et des contes était mort : Il fallait grandir, il fallait devenir femme, se tenir correctement, se coiffer correctement. Pire que tout : il fallait plaire. Au fur et à mesure du temps, Hildegard observait les jeunes hommes que sa mère lui présentait, écoutait en silence les promesses d’une idylle nuptiale, des joies de la maternité mais son regard se tournait toujours vers la cour où s’entrainaient Baptiste, Ulric, Côme et Aimable. Et à l’Église ce n’était pas à Dieu qu’elle pensait, c’étaient aux sourires des autres filles de son âge, leurs visages ronds et leurs formes généreuses. Des corps qui lui faisaient envie, le corps qu’elle n’aura jamais. Qu’elle ne désirait pas avoir, enfin pas de cette façon. Alors elle priait ardemment pour ne pas avoir à prendre un mari et surtout pour ne jamais tomber enceinte.
À 16 ans, sa mère commençait à désespérer. Hildegard préférait toujours les épées au mariage. Il ne se passait pas un jour sans qu’une dispute entre la mère et sa fille éclata, si bien qu’on en venait presque à oublier le plus grand problème de leur famille : Aimable. Tendre Aimable, gamin étrange dans ses affections et dans ses colères. Gamin aux cauchemars d’une noirceur qui lui faisait froid dans le dos. Gamin qu’elle aimait terriblement comme toute sa famille mais qu’elle craignait également, l’instinct lui soufflant que ce môme-là n’était pas comme les autres. Que Père avait laissé sa marque sur lui. Et Père lui avait toujours fait de la peine.

À la grande surprise de tout le monde, Hildegard se prit d’affection pour un noble d’un domaine voisin, un garçon de trois ans son ainé qui riait devant ses maladresses en robe et ne s’étonnait pas de la voir manier la lame et de monter à califourchon sur un cheval. Godefroy était bel homme, Godefroy voulait une épouse qui pourrait lui tenir tête et l’aider à tenir ses terres. Godefroy lui offrait des fleurs et Hildegard pour la première fois de sa vie se sentait belle et désirée. Les fiançailles furent rapidement prononcées, Hildegard crut l’aimer, l’aimer sincèrement. Mais pas comme Godefroy l’aurait voulu. À l’époque, Hildegard était ignare à l’amour, aux choses nuptiales alors que pourtant elle avait déjà timidement trouvé refuge entre les bras, entre les cuisses d’une nourrice, de la bergère voisine dans des ébats tenus secrets mais qui ne comptaient pas car personne ne voulait parler de ces choses-là entre deux femmes et que donc ces choses n’existaient pas.
Le jour où Godefroy se confessa à elle, l’embrassa pour la première fois, Hildegard sut que cette vie-là n’était pas pour elle. Et quand elle repoussa son fiancé en lui confessant sa vraie nature, Godefroy vit rouge. Pour la première fois de sa vie, la force lui manqua. Pour la première fois de sa vie, Hildegard connut la terreur.
Elle se promit que ce serait la dernière.

La rupture de leur union provoqua un grand émoi dans le domaine. Grand émoi qui fut aggravé par la fuite en avant d’Hildegard. Honteuse, salie, elle quitta la maison familiale pour prendre le voile, incapable de regarder en face sa mère et ses soeurs pour qui elle ne serait jamais un exemple. Échec cuisant, fille abimée, il ne lui restait ainsi que Dieu pour la sauver.

Soeur Hildegard était une créature à part dans le couvent de Bonlieu. Brûlant tous les plats, piétinant les plates-bandes, cassant les aiguilles à coudre, elle fut reléguée aux taches ménagères et à l’entretien des étables. Pourtant Soeur Hildegard fut acceptée à bras ouverts par cette communauté de nonnes qui s’accordaient à dire qu’elles n’avaient jamais vu pareille force de la nature dans un corps féminin. Naturellement Hildegard se chargea de la protection du domaine, escortant ses compagnes lors des voyages en campagne, effrayant les bandits, chassant les animaux parfois quand les vivres venaient à manquer. C’était étrange d’avoir une femme armée dans le couvent mais Hildegard n’était jamais violente envers les innocents et surtout elle était diablement plus dissuasive et efficace que n’importe quel autre moine voisin. Des affrontements sanglants entre protestants et catholiques à la guerre de cent ans, la France avait connu son lot de militaires féminines : femmes célibataires, veuves ou noble accomplies portant l’amure pour défendre leurs terres et leurs églises, tant qu’elles n’entretenaient aucune ambition conquérante et qu’elles servaient leur rôle de strict défenseuse, elles étaient tolérées. Dans la campagne, on acceptait donc avec bon coeur qu’Hildegard prenne le poste de gardienne du couvent et bientôt la région la surnomma La Sentinelle d'Annecy en référence à son diocèse.
Toutefois, Hildegard n’était pas heureuse. La vie monastériale l’ennuyait, la prière ne suffisait à l’occuper. Elle rêvait encore à ses frères, aux légendes de chevalier, de tournois et de chasse aux dragons. Et elle se sentait petit à petit étouffée entre les murs de pierre de son couvent, dans une vie presque mondaine de nonne sans combats et sans aventures.

Baptiste, son ainé, la sauva en l’introduisant à la Milice. Hildegard y découvrit l’existence des créatures de la nuit et accueillit cette vérité avec un sang froid déconcertant. En manque d’action et de combat, elle s’y jeta tête la première, trop heureuse de trouver enfin un sens à sa vie. L’apprentissage fut difficile, les premières traques encore plus mais pour une fois ultime, Hildegard sentit qu’elle avait trouvé sa place en ce bas monde. Elle s’appliqua dès lors à ce rôle de bourreau avec un zèle proche du fanatisme, voulant croire qu’elle avait choisi cette destinée et s’y consacra à corps perdu au prix de sa propre humanité mais également de sa famille dont elle s’éloigna petit à petit. Revenir au domaine de son enfance était le coup de couteau sous la côte de mailles qu’elle ne pouvait plus se permettre d’endurer, en particulier depuis les funérailles de sa mère et d’une de ses soeurs, Gwendoline. Baptiste restait son seul lien encore tangible avec les de Bayard vers lesquels elle ne savait plus comment s'approcher, pensant avec horreur à la vraie nature de son dernier frère, Aimable, et en conséquent à la nécessité d’un jour s’occuper de l’engeance tassée dans son esprit. D’une façon ou d’une autre.

Le temps passant, Hildegard devint une chasseuse aguerrie, efficace, réputée parmi les siens dans les régions du Sud de la France pour ne jamais rechigner à la tâche et poursuivre avec une ténacité infernale ses cibles. En parallèle, à la mort de sa prédécesseuse, elle fut élue au rang d'abbesse par ses soeurs comme il était coutume de le faire. Lettrée, travailleuse et disciplinée, elle avait le bon profil pour diriger son abbaye.
Entre autre, sa relation entre elle et le reste de sa famille ne guérit jamais vraiment : Hildegard n’avait jamais été du genre à donner des nouvelles par écrit et quand elle finissait par céder aux requêtes de ses soeurs de leur rendre visite dans les Alpes, c’était pour mieux disparaitre le jour suivant pendant des mois sans donner d’explications, évitant toujours soigneusement son cadet lors des visites au domaine. Personne, pas même les siens, ne devait savoir quelle était sa vraie mission. Baptiste emporta brutalement ce secret dans sa tombe en 1589 et pourtant, sa mort sembla remplir le fossé qui s’était creusé entre elle et sa fratrie : elle renoua contact avec Ulric, désormais dirigeant de la famille, soucieuse de s’assurer que la succession se fasse dans les meilleures conditions possibles mais taisant toujours consciencieusement la vraie nature de son occupation de chasseuse.

Aujourd’hui alors que la France accueillait sa nouvelle Reine, Hildegard attendait de voir si cette jeune Majesté serait digne de sa confiance et surtout de celle de la Milice. La chasse continuerait avec ou sans le soutien de la Couronne. Et Hildegard avait changé d’objectif : non contente d’anéantir les créatures de la nuit, il lui fallait obtenir les détails de la mort de son ainé, mort que son flair et que son entêtement refusaient de complètement accepter. La rumeur au sein de la milice, courrait que Baptiste avait trahi les siens dans ses derniers jours et fidèle à ses principes, Hildegard se jura de percer à jour la vérité. Coûte que coûte.
Mâo
vous me connaissez déjà


L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE

inventaire

Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 2997

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L'Oeil
Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 2997
Sam 6 Mar - 15:18
Bravo tu es validé.e !
Le grand moment est enfin arrivé

ENCORE UN PERSONNAGE QUI FAIT PEUR CHEZ LES DE BAYARD 😱
Bon, sans surprise, tu sais que j'ai aimé ce personnage aussi fort que tes autres bébés, j'ai vraiment hâte de voir Hildegard combattre les méchants 🔪

En attendant tu peux déjà aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste




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