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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Basile De France
HUMAIN - PRINCE

inventaire

Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3739
DC : Michel de Berys

badges


Basile De France
Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3739
DC : Michel de Berys
Dim 11 Avr - 12:37
Basile est tout excité, ne tenant absolument pas en place.
Il attend cet événement depuis ce qui lui semble être une éternité maintenant. Le jeune prince est ravi d’être suffisamment âgé désormais pour pouvoir y participer. Et puisque l’organisation y est stricte, il n’y a aucun risque pour que Basile y fasse de mauvaises rencontres, pas vrai ?

Il observe encore un instant son reflet dans le miroir : une veste blanche au col montant surmontée de petites épaulettes dorées et de manchettes sombres aux motifs alambiqués et ocre. Un élégant rappel de la pièce sur le devant de la veste. Un pantalon sombre et une petite cape d’épaule complètent cet uniforme mondain qu’il est si enthousiaste de porter. Le jeune prince est si heureux qu’il ne parvient pas à ôter ce sourire qui illumine son visage d’enfant.

Quand on vient lui signaler qu’il est l’heure de se rendre aux jardins, Basile s’affole un peu, soudain gagné par l’anxiété. Doit-il apporter un cadeau ? Rien n’en fait mention, à son bon souvenir. Peut-être devrait-il prendre une fleur ? Mais si son partenaire du soir s’avère être un homme, ne prendrait-il pas mal qu’un homme, qu’importe son âge, lui offre une fleur ? Ah, il ne sait pas ce qu’il convient de faire.

Il part finalement les mains vides, guidés par ses gardes jusqu’aux jardins. Basile marque une pause, émerveillé par les lumières des bougies. Il est impressionné de constater qu’un même paysage peut paraître si différent à un autre moment de la journée et par le concours de quelques artifices comme ces bougies. Son cœur se gonfle d’impatience et il se rend auprès de Madame Lorient qui patiente à l’entrée de ce petit paradis naturel.

Les gardes restent naturellement à l’extérieur du périmètre réservé à l’événement tandis que le prince suit la femme jusqu’au lieu de rendez-vous. A chaque pas, son petit cœur s’affole pour finir par bondir d’excitation quand il remarque qu’il est le premier arrivé. Aux dires de sa guide du soir, le premier arrivé devra protéger la seconde personne. Et Basile est aux anges.

Enfin, il ne serait plus le petit prince, cette pauvre petite chose abimée qu’il faut protéger.
Pour une année entière, il serait le protecteur. Il salue Madame Lorient qui repart et, une fois assuré d’être seul, il trépigne sur place avec une excitation enfantine. Il lève le nez au ciel, ses yeux dorés contemplant les étoiles, comme s’il était capable de transpercer le firmament pour voir le domaine de Dieu et d’y apercevoir son père aux côtés du Seigneur, souriant fièrement à son rejeton.

Basile prend finalement place sur un petit banc de pierre, patientant sagement. Dans ce silence à peine troubler par le spectre de quelques voix plus ou moins lointaines, l’argenté commence à être nerveux. Après tout, le hasard étant complet, il ignore totalement à qui il pourrait avoir à faire. Des bruits de pas le coupent dans ses réflexions et il se redresse aussitôt alors qu’une personne arrive.

« B-bonjour ! Enfin… bonsoir plutôt. » Sans raison apparente, il se sent alors intimidé et baisse timidement les yeux. « J-je suis Basile, prince de France, et d-désormais votre protecteur pour toute la vie ! Euh, l’année ! »

Il vire au rouge pivoine et cache son visage entre ses mains, honteux.
Tu parles d’un protecteur !

@Hildegard C. de Bayard
Hildegard C. De Bayard
Abbesse-les-yeux

inventaire

Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3287
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.

badges


Hildegard C. De Bayard
Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3287
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.
Lun 12 Avr - 20:48


L'abbesse n'était pas la seule intéressée par la maréchal : rapidement le général fut pris d'assaut non pas par une mais par deux demoiselles ce qui ne manqua pas de faire lever les yeux au ciel à Hildegard. Le comte était bel homme, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il attire à lui seul toute la basse-cour. Mais au moins le tenait-elle à l'oeil, la nonne continuant à filer à une distance toutefois respectueuse le messire sans vraiment prêter d'attention au reste. Toutefois, un bruit d'ailes finit par attirer son attention et ainsi le premier volatile qu'elle aperçut de la promenade fut un simple moineau.
En revenant auprès de Madame Lorient, Hildegard ne put retenir un grognement mécontent qui trahissait bien le fond de sa pensée. Ridicule. Cet événement était ridicule et une affreuse perte de temps : elle aurait du rester avec Diane, la soeur de Charles, quitte à passer la journée à éplucher des pommes et à écouter Iris parler de fleurs.

Le soir venu, Soeur Hildegard n'était pas de meilleure humeur. Elle se laissa conduire par l'organisatrice en se demandant bien ce qui la retenait de lui faire savoir de tout le mal qu'elle pensait de cette fête et de lui demander de qui ou de quoi exactement on était supposé la protéger. Présentement, seule la perspective d'aller emmerder Charles ou le Père St Hilaire l'empêchait de tourner les talons. Mais ses pensées vaquèrent ailleurs alors qu'elles croisèrent d'autres groupes de mesdames en tenues de soirées. Son oeil s'accrocha sur leurs parures, leurs maquillages, leurs coiffures, leurs sourires, leurs décolletés, leurs tailles et l'espace d'un instant Hildegard oublia son mécontentement. Paris avait des charmes bien différents de ceux de sa campagne... Puis un craquement de branche causé par sa démarche lourde la ramena brusquement à la réalité. Tâtonnant le tissu de sa robe à la recherche du relief causé par la dague qu'elle avait attaché sous sa ceinture, elle se concentra sur le chemin et resta impassible, les mains jointes devant elle.

Au loin, à la lueur des bougies, elle aperçut avec stupéfaction la silhouette trapue de son frère et se figea d'abord, atterrée, puis plus que contrariée à l'idée que cela pouvait être lui, son protecteur pour une année.
La vaste blague.
Et puis à son soulagement, elle remarqua l'ombre plus fine, plus légère d'une demoiselle en train de piailler à ses côtés. Elle était charmante comme tout dans sa toilette toute neuve et lumineuse comme une étoile avec ses longs cheveux couleur blonds. La mine de la nonne se renfrogna immédiatement. Que penserait Eleanor, l'épouse du chevalier ? Elle qui l'avait toujours pensé sincèrement amoureux de son épouse et surtout bien plus sérieux que Côme...

B-bonjour... Une voix fluette la tira de sa contemplation. En tournant la tête, Hildegard fut surprise de reconnaitre la frimousse du Prince de France.

▬ Votre Altesse. Le salua-t-elle alors d'instinct en inclinant la tête. La paix de Dieu soit avec vous. Et contre toute attente, un sourire ému vint adoucir son air bougon. Au moins n'avait-elle pas à s'encombrer ce soir d'un jeune damoiseau qui serait sûrement déçu de ne pas être tombé sur un joli canari comme celui qui papillonnait autour de son benjamin. Toute la vie vraiment ? Le Seigneur et votre Altesse sont trop bons, j'ai alors beaucoup de chance de vous avoir à mes côtés. Pour sûr, si sa voix demeurait sévère, elle s'attendrissait pour le petit Prince.

Prenant place à ses côtés sur le banc de pierre, elle marqua un instant de silence au gamin rouge comme une tomate afin qu'il puisse se détendre (pour peu qu'il soit possible d'être détendu aux côtés d'une mère supérieure aux allures aussi intimidantes) et entama la conversation :

▬ Et comment comptez-vous me défendre votre Altesse ? Êtes-vous assidu dans votre entrainement et sérieux dans votre apprentissage de la Bible ? Continua-t-elle de le taquiner tout en gardant un oeil sur Aimable et sa mignonette.




Basile De France
HUMAIN - PRINCE

inventaire

Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3739
DC : Michel de Berys

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Basile De France
Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3739
DC : Michel de Berys
Sam 17 Avr - 21:16
Le jeune prince s’empourpre quand elle souligne sa méprise et il baisse les yeux, triturant ses doigts avec gêne. Il se sent un peu idiot mais surtout intimidé. L’apparence un peu austère de la dame y est pour beaucoup, et pourtant il sait que ce n’est en rien volontaire. Enfin, pas à ce qu’il sache.

Quand elle parle de Dieu, Basile se détend et affiche un sourire radieux. Il aime beaucoup que l’on parle de Lui en dehors des messes. Dans ces dernières, on Le présente de manière si scolaire, si formelle. Tandis que, en dehors, au détour d’une discussion, Il apparaît plus humain, plus concret. Plus proche. Et Basile aime beaucoup ce contraste.

Il observe sa partenaire du soir un instant, essayant de remettre un nom sur son visage. Elle pose des questions qui restent d’abord sans réponse ; Basile n’est qu’à moitié attentif, trop occupé à rassembler ses souvenirs pour essayer de retrouver le nom de la dame.
C’est finalement lorsqu’il suit son regard, apercevant donc plus loin son maître d’armes, que ça lui revient.

« Hildegard de Bayard ! » Il sursaute à sa propre exclamation, ne s’étant assurément pas attendu à prononcer son nom à voix haute. « P-pardonnez-moi, je… je ne voulais pas vous paraître irrespectueux en vous demandant de me rappeler votre nom… »

Il ferme les yeux, s’attendant presque à recevoir un coup sur la tête. Mais rien ne vient. Il saisit cette occasion, au cas où l’envie prendrait Hildegard de se venger.

« Pour être tout à fait franc, je ne suis pas très doué au maniement de l’épée. Le chevalier de Bayard, votre frère, est pourtant un excellent professeur, le meilleur même, mais… » Il masse distraitement le genou de sa jambe abimée mais relève bien vite la tête, souriant. « Je jure devant Dieu que je vais m’appliquer davantage ! Ainsi je pourrais vous protéger de toutes les personnes qui veulent vous causer du tort ! »

Il fouille dans la poche intérieure de sa veste, en sortant un petit carnet qui tient aisément dans une main d’adulte. Il ouvre le petit ouvrage noircit par son écriture appliquée bien qu’encore un peu enfantine.

« Regardez, j’ai recopié tous les passages de la Bible que je préfère. Ce sont des versets qui m’aident beaucoup à me ressaisir lorsque je suis triste ou découragé. Je me rappelle que Dieu est toujours là pour veiller sur moi, sur nous tous. Et ça va beaucoup mieux. »

Il est tout fier de montrer ça à Hildegard malgré la crainte qu’il lui inspire un peu. A croire que les de Bayard ont tous quelque chose d’intimidant. Fort heureusement pour lui, il s’avère également qu’ils sont des personnes formidables avec le cœur sous la main. Son regard glisse vers Aimable plus loin avant de revenir sur Hildegard.

« Est-ce Madame l’épouse du chevalier de Bayard en sa compagnie là-bas ? »
Hildegard C. De Bayard
Abbesse-les-yeux

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Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3287
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.

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Hildegard C. De Bayard
Inventaire : — Un écu aux couleurs des De Bayard.
— Courtaud (cheval boulonnais gris ordinaire).
— Un espadon en alliage de cuivre et d'argent (élite).
— Une dague recouverte de cuivre et d'argent (élite).
— Une masse d'armes en alliage de cuivre et d'argent (élite)
— 1x onguent.
— 3x anti-douleurs.
— 3x anti-venin.
Espèce : Humaine.
Emploi : Abbesse — Milicienne.
Situation maritale : A fait voeu de célibat.
Pièces : 3287
DC : Constantin — Mordeuse — Hélène — Titi — Adam — Mélusine.
Ven 23 Avr - 22:17


Le fait que son Altesse en personne connaisse son nom la laissa un instant interdite. Avait-il entendu les rumeurs peu élogieuses sur sa personne ? Le mépris gratuit que les parisiens lui adressaient, elle une grotesque campagnarde portant le pantalon et l'épée pour défendre les terres de son abbaye plutôt que de vivre cachée et pieuse entre les murs du couvent. Hildegard ne craignait pas pour sa réputation et se fichait bien de l'image qu'elle pouvait refléter aux yeux de la Cour mais elle espérait tout de même que le petit Prince ait été épargné par ce genre de messes basses, ne serait-ce que pour lui permettre de se focaliser sur ses études et son entrainement.

▬ Ne vous excusez pas, c'est moi qui ait été grossière en omettant de me présenter. À nouveau, elle fronça des sourcils en apercevant le visage de son frère prendre des couleurs face à la jouvencelle à ses côtés. De quoi causaient-ils ces deux-là ? Elle tâcha de ne pas se focaliser dessus et reprit : Oh vraiment ? Vous prêtez bien des qualités à mon cher petit frère, il ne doit pas être si bon tuteur que cela s'il ne vous aide pas à combler vos lacunes. Son interlocuteur lui avait rappelé que son frère était son maître d'arme, une position qu'elle n'était pas certaine d'approuver compte tenu du peu de confiance qu'elle avait en lui. Quand bien même elle avait remarqué toute l'affection qu'il portait à ses enfants sur lesquels il n'avait jamais levé la main, bien au contraire. Isabeau lui aussi, adorait les entrainements que lui prodiguaient son père. N'invoquez pas le nom du Tout Puissant pour une étrangère votre Altesse. Répliqua-t-elle sur un ton qu'elle voulait réprimandeur mais qui demeurait tout de même bien tendre comparé à d'ordinaire. D'ailleurs, elle se radoucit encore un plus touchée par le geste du garçon et ajouta, une main sur son coeur. Mais je vous remercie du fond du coeur pour votre dévouement mon Prince. C'est un véritable honneur de vous avoir comme protecteur. Pour sûr, toutes les créatures de la nuit et autres personnes qui voudraient effectivement lui faire du tort pouvaient trembler devant le sourire de Basile qui faisait fondre tous les coeurs, y compris le sien.

Ce fut à deux mains qu'elle recueillit le carnet tendu qu'elle feuilleta rapidement, laissant échapper un rictus amusé en remarquant quelques fautes ou ratures par-ci, par-là et s'attardant sur un verset.

▬ J'applaudis vos efforts. À ce rythme-là vous aurez bientôt votre propre copie des Évangiles. Je dois dire que moi aussi j'ai beaucoup d'affection pour ce passage là. Elle s'éclaircit la voix et se mit à lire : Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint.

Et puis un bruissement de pas attira leur attention à tous les deux : Aimable venait de s'éloigner brusquement. L'avait-il enfin vue ? Si c'était le cas il faisait bien de fuir en effet. Si elle avait été avec n'importe qui d'autre que le petit prince, elle se serait levée sans hésitation pour le suivre. Toutefois, le gamin semblait si heureux de faire sa connaissance qu'elle n'eut pas le coeur de mettre à leur tête-à-tête. À moins qu'il ne soit tout le temps heureux tout court. Elle ne savait pas comment s'y prendre avec les enfants. La demoiselle avec qui roucoulait son frère se hâta de le suivre, soulevant sa robe pour trottiner derrière lui. Ils la regardèrent tout les deux disparaitre et à la question soulevée par le Prince, Hildegard haussa les yeux :

▬ Non ce n'est pas l'épouse de mon frère. Eleonore était bien plus jolie. Ce qui risque de lui attirer bien des ennuis lorsqu'il retournera à la maison. C'est sans doute pour ça qu'il a pris la poudre d'escampette. Quel courageux maître d'armes. Mais assez parlé des De Bayard. Comment trouvez-vous Paris votre Altesse ?

Trop grande et sale aurait-elle répondu à sa place.


@Basile de France
:momo:


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