Lun 5 Avr - 15:07
Vous voici dans les jardins royaux alors que la nuit est tombée depuis plus d'une heure maintenant. Des centaines de bougies posées sur des candélabres éclairent les lieux. A votre arrivée, Madame Lorient a pris votre nom et vous à accompagner jusqu'au lieu prévu pour vous en vous expliquant la chose suivante : "Des binômes ont été conçus avec l'aide du hasard. La première personne arrivée sur les lieux devra protection à la seconde arrivée durant une année entière. C'est un peu un serment cousin de celui du mariage, en simplement symbolique."
Vous aurez ensuite un petit moment pour faire connaissance avec votre binôme. Danse, discussions, jeux ou autre, tout est permis - dans la limite de la décence, bien sûr.
Voici le plan des jardins et la disposition première des duos. Sachez que le nom sous le (X) est à considérer comme la personne arrivée en premier sur les lieux et donc celle qui doit protection à la seconde personne dont le nom est en dessous du sien.
Ex : Emilien doit donc protection à Eve, Sybilline doit protection à Serafeim, et cetera...
Si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à m'envoyer un message privé !
Vous êtes libres de vous déplacer selon votre convenance et de quitter cette portion du jardin pour aller ailleurs ( si vous ouvrez un autre sujet, faites simplement mention [EVENT PRINTEMPS] en début de titre pour que l'on s'y retrouve.). Vous pouvez également rester dans ce topic, c'est à votre bon vouloir !
Pour le moment, pas de date de fin annoncée, nous y reviendrons un peu plus tard.
@"May "Abeille" Travel" @Françoise de Bellevallée @Béatrice Botherel @Stanislava Braginsky @Aerin Brindal @Hildegard C. De Bayard @Sara van Helzen @Hélène de Constantinople @Eve de Harcourt @Céline Bec-de-Corbin @Johanna van Helzen @Merill @Dahlia Di Croissanti @Zuicher Torsdag
@rheyna @Sibylline D. Fawkes @Hermance d'Ailly @Victoire de France
@Caelestis Amarillo @Antoine de Saulx @June van Heil @Aydos Habsbourg @Gabriel de Sercey @Sadie @Emilien Blanchard @Abel de Balsac @Basile de France @Emmanuel @Caelestis Amarillo @Sébastien Filin @Inesis Brenzins @Charles d'Orléans @Emmery de Goede @Aimable E. De Bayard @Frère Ferdinand @Noah @Constantin de St Hilaire @Serafeím Di Venieri
LA CHANSON DU PRINTEMPS
- 29 Avril 1590 - Soir
Vous voici dans les jardins royaux alors que la nuit est tombée depuis plus d'une heure maintenant. Des centaines de bougies posées sur des candélabres éclairent les lieux. A votre arrivée, Madame Lorient a pris votre nom et vous à accompagner jusqu'au lieu prévu pour vous en vous expliquant la chose suivante : "Des binômes ont été conçus avec l'aide du hasard. La première personne arrivée sur les lieux devra protection à la seconde arrivée durant une année entière. C'est un peu un serment cousin de celui du mariage, en simplement symbolique."
Vous aurez ensuite un petit moment pour faire connaissance avec votre binôme. Danse, discussions, jeux ou autre, tout est permis - dans la limite de la décence, bien sûr.
{ CONSIGNES }
Voici le plan des jardins et la disposition première des duos. Sachez que le nom sous le (X) est à considérer comme la personne arrivée en premier sur les lieux et donc celle qui doit protection à la seconde personne dont le nom est en dessous du sien.
(cliquez sur l'image pour avoir une vision plus détaillée)
Ex : Emilien doit donc protection à Eve, Sybilline doit protection à Serafeim, et cetera...
Si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à m'envoyer un message privé !
Vous êtes libres de vous déplacer selon votre convenance et de quitter cette portion du jardin pour aller ailleurs ( si vous ouvrez un autre sujet, faites simplement mention [EVENT PRINTEMPS] en début de titre pour que l'on s'y retrouve.). Vous pouvez également rester dans ce topic, c'est à votre bon vouloir !
Pour le moment, pas de date de fin annoncée, nous y reviendrons un peu plus tard.
Amusez-vous bien !
@"May "Abeille" Travel" @Françoise de Bellevallée @Béatrice Botherel @Stanislava Braginsky @Aerin Brindal @Hildegard C. De Bayard @Sara van Helzen @Hélène de Constantinople @Eve de Harcourt @Céline Bec-de-Corbin @Johanna van Helzen @Merill @Dahlia Di Croissanti @Zuicher Torsdag
@rheyna @Sibylline D. Fawkes @Hermance d'Ailly @Victoire de France
@Caelestis Amarillo @Antoine de Saulx @June van Heil @Aydos Habsbourg @Gabriel de Sercey @Sadie @Emilien Blanchard @Abel de Balsac @Basile de France @Emmanuel @Caelestis Amarillo @Sébastien Filin @Inesis Brenzins @Charles d'Orléans @Emmery de Goede @Aimable E. De Bayard @Frère Ferdinand @Noah @Constantin de St Hilaire @Serafeím Di Venieri
Lun 5 Avr - 17:28 @"May "Abeille" Travel
La fête du printemps… Charles s'adaptait encore à son titre et assister à ce genre d'évènements faisait parti de ses… devoirs. Il s'y rendit néanmoins avec une certaine joie. Il avait eu l'occasion d'arpenter les jardins du château plus jeune et il avait la chance de les explorer à travers divers jeux avec ses cousins et ses frères et sœurs. Quand bien ils étaient désormais adultes, peut-être devrait-il glisser deux mots à sa cousine pour organiser une réunion de famille? Même si deux membres manqueront terriblement à l'appel. En cette période un peu trouble, ce n'était pas plus mal de se retrouver et nouer des liens, pas vrai? Qui plus est, l'anniversaire de Victoire était pour bientôt.
Pour l'heure, à la lueur des bougies disséminés ici et là dans le jardin, le noble suivit l'organisatrice de l'évènement et attendit sagement son binôme. Étant le premier, il allait donc jurer protection à cette personne pendant une année entière. Soit. Pourquoi pas. Ce n'était pas comme si ce n'était pas dans ses moyens. Même sans son titre, il savait se battre. Il avait cru voir Hildegard un peu plus tôt et esquissa un sourire amusé à l'idée qu'elle soit son binôme. Mais visiblement ce n'était pas elle. Armée de son plus beau sourire, Charles s'inclina lorsqu'elle arriva à sa hauteur.
-Bien le bonsoir, mademoiselle. Je suis Charles d'Orléans, Duc d'Orléans. Il semblerait que je serai votre protecteur pendant une année entière, semble-t-il. Avec qui aurai-je donc l'honneur de passer une agréable soirée dans un si bel endroit?
Commençons par les présentations.
Lun 5 Avr - 19:30
i am the caged bird that sings
Après les événements d'Évreux et les séquelles qu'il en avait tiré, Constantin n'avait vraiment, mais alors vraiment pas du tout la tête à la fête. À vrai dire il n'était là que pour faire bonne figure auprès du peuple en tant que représentant de l'Église puisqu'il ne s'était pas présenté en public depuis son retour à la capitale.
Autant dire que notre petit père n'avait pas bonne mine ce soir-là : son teint encore plus pâlichon que d'ordinaire accentuait des cernes creusées par les nuits blanches et le stress et l'évêque peinait à suivre les conversations auxquelles on tentait de le mêler, ne regardant pas ses interlocuteurs, focalisé sur les ombres vacillant à la lueur des bougies, à l'affut de quelque chose qui n'existait pas.
Tout ce monde, tout ces visages, le prêtre sentait son coeur s'emballer dans sa poitrine et la sueur perler sur son front. Combien de monstres se cachaient dans la foule ? Combien en auraient-ils après lui ? Il chercha brièvement un soutien dans la masse de gens, Béatrice, Aimable, le comte de Harcourt, quelqu'un peu importe avant de pousser un soupir de soulagement quand l'organisatrice s'approcha de lui pour l'emmener à l'écart. Puis, il lui vint à l'esprit qu'il s'agissait peut-être d'un guet-apens, qu'elle le conduisait tout droit vers sa mort mais l'envie d'en découdre, de lutter encore contre une fatalité qui lui échappait n'était plus présente. Ainsi suivit-il Madame Lorient avec la mine basse et l'enthousiasme d'un condamné que l'on menait tout droit à la potence. Il songeait qu'au moins s'il arrivait à survivre à ce soir, il pourrait au moins s'en aller trouver Aimable à qui il n'avait pas eu le temps d'échanger un mot.
▬ Un serment cousin du mariage... Il répéta les explications d'abord stupéfait avant de souffler par le nez avec un air dépité. Ridicule. Lui un prêtre... attaché à une femme ? Oh et puis ce ne serait pas après tout ce détail qui offenserait un peu plus le Très-Haut. Il avait après tout accepté que son existence même était un affront au divin. Mais tout de même, défendre une demoiselle... avec... quoi au juste ? Son chapelet et ses prières ? On avait bien vu à Orambre à quel point Constantin était incapable de protéger qui que ce soit, y compris sa propre personne.
Ainsi attendit-il un moment dans son coin du jardin en ruminant ses angoisses et sa tristesse avant qu'un bruit ne le fasse sursauter. Tel un rongeur surpris par un prédateur et prêt à détaler, il avait bondit sur ses deux jambes, nerveux et bredouillant :
▬ Qu-qui va là ?
Autant dire que notre petit père n'avait pas bonne mine ce soir-là : son teint encore plus pâlichon que d'ordinaire accentuait des cernes creusées par les nuits blanches et le stress et l'évêque peinait à suivre les conversations auxquelles on tentait de le mêler, ne regardant pas ses interlocuteurs, focalisé sur les ombres vacillant à la lueur des bougies, à l'affut de quelque chose qui n'existait pas.
Tout ce monde, tout ces visages, le prêtre sentait son coeur s'emballer dans sa poitrine et la sueur perler sur son front. Combien de monstres se cachaient dans la foule ? Combien en auraient-ils après lui ? Il chercha brièvement un soutien dans la masse de gens, Béatrice, Aimable, le comte de Harcourt, quelqu'un peu importe avant de pousser un soupir de soulagement quand l'organisatrice s'approcha de lui pour l'emmener à l'écart. Puis, il lui vint à l'esprit qu'il s'agissait peut-être d'un guet-apens, qu'elle le conduisait tout droit vers sa mort mais l'envie d'en découdre, de lutter encore contre une fatalité qui lui échappait n'était plus présente. Ainsi suivit-il Madame Lorient avec la mine basse et l'enthousiasme d'un condamné que l'on menait tout droit à la potence. Il songeait qu'au moins s'il arrivait à survivre à ce soir, il pourrait au moins s'en aller trouver Aimable à qui il n'avait pas eu le temps d'échanger un mot.
▬ Un serment cousin du mariage... Il répéta les explications d'abord stupéfait avant de souffler par le nez avec un air dépité. Ridicule. Lui un prêtre... attaché à une femme ? Oh et puis ce ne serait pas après tout ce détail qui offenserait un peu plus le Très-Haut. Il avait après tout accepté que son existence même était un affront au divin. Mais tout de même, défendre une demoiselle... avec... quoi au juste ? Son chapelet et ses prières ? On avait bien vu à Orambre à quel point Constantin était incapable de protéger qui que ce soit, y compris sa propre personne.
Ainsi attendit-il un moment dans son coin du jardin en ruminant ses angoisses et sa tristesse avant qu'un bruit ne le fasse sursauter. Tel un rongeur surpris par un prédateur et prêt à détaler, il avait bondit sur ses deux jambes, nerveux et bredouillant :
▬ Qu-qui va là ?
@Stanislava Braginsky
@Basile de France & @Inesis Brenzins Vu que vous arrivez en premier, je vous laisse poster ci-dessous ou dans un topic à part et je vous rejoindrais avec Hilde et Hélène
@Basile de France & @Inesis Brenzins Vu que vous arrivez en premier, je vous laisse poster ci-dessous ou dans un topic à part et je vous rejoindrais avec Hilde et Hélène
Lun 5 Avr - 21:45 @June van Heil
Dahlia était nerveuse. Pour tant de raisons mais pour l'heure, elle était terriblement nerveuse alors qu'on la dirigeait vers l'endroit où elle devrait rencontrer son binôme pour la soirée. Elle espérait être avec quelqu'un qu'elle connaissait mais elle ne se faisait pas trop d'illusions non plus. Tant que la personne n'était pas trop farouche à la discussion, elle devrait s'en sortir, non? Et tant qu'elle ne s'évanouissait pas non plus. Tout mais pas ça. Une de ses mains vint triturer le bijou offert par son amie chapelière, pour essayer de calmer sa nervosité. Ça ne marchait pas vraiment mais qu'importe. Lorsqu'elle fut arrivée à destination, elle sursauta presque en voyant la silhouette. La personne était déjà là. Et si elle avait bien compris, cette personne devait lui apporter une certaine protection pendant une année entière. Après Philippe son mécène et Torsdag à travers son bijou, voilà qu'elle allait rencontrer un total inconnu qui devait être là pour la protéger. Décidément, il lui en arrivait bien des choses, depuis qu'elle était à Paris.
Désormais face à son binôme, Dahlia ne put s'empêcher de rougir de gêne face au jeune homme qui l'attendait, visiblement. À la lueur faible des bougies, il était très beau, à ne pas en douter. Dahlia espérait que la pénombre du soir dissimulait un tant soit peu ses rougeurs.
-B-Bonsoir. Je suis Dahlia Di Croissanti. Je suis une peintre originaire de Florence. Je suis ravie de vous rencontrer Duc Ban… Van Hail? T-toutes mes excuses si j'écorche votre nom…
Il venait de Suède, c'est cela? Dans son souvenir, la France entretenait de bonnes relations avec ce pays.
Lun 5 Avr - 23:07 @Constantin de St Hilaire @Victoire de France
Quand Stanislava comprit qu'elle n'allait pas être aux côtés de Victoire durant la seconde partie de la fête du printemps, elle était prête à menacer le monde entier pour que les binômes soient réorganisés. Mais elle n'en fit rien. En réalité, elle s'était préparée à cette éventualité. Et pour cela, elle avait trouvé la solution parfaite, à ses yeux.
-Majesté, je laisse Sire en votre compagnie. Il aboiera s'il y a quelconque problème et j'accourrai de ce pas. Et toi, protège la Reine comme il se doit. Compris?
Le canidé répondit d'un aboiement presque sérieux, et Stanislava le gratta derrière une oreille avant de se séparer de la Reine de France. La rousse jeta un dernier coup d'œil par-dessus son épaule avant de se concentrer sur l'endroit où elle devait se rendre. Qui donc était son binôme? Qui plus est, serait-elle la première à arriver? Si c'était le cas, elle se demandait qui allait prêter serment. Sinon, qui allait le faire pour elle? Franchement, elle s'en passerait très bien, elle savait très bien se défendre toute seule.
Elle eut vite sa réponse en entendant une voix apeurée demandant qui donc approchait. Une voix d'homme. Et lorsqu'enfin il apparut à la lueur des bougies, Stanislava fut à la fois surprise et… décontenancée. À en juger par sa tenue, elle avait devant elle, en personne, le Grand Cardinal, si elle s'en souvenait bien. La rousse s'approcha donc de lui, les mains levés, doigts écartés mais resta à une distance respectable. Quelle ironie ! Est-ce que cela voulait dire qu'elle était… "mariée" à un homme d'église? Devait-on rappeler que la nature de Stanislava était rejetée par Dieu lui-même?
-Je suis Stanislava, la garde du corps de Sa Majesté Victoire. Père… Saint-Hilaire, c'est cela?
La vampire avait fait ses devoirs, depuis le temps, et commençait à connaître les personnes importantes, même si elle ne les avait jamais vraiment croisé. Ne bougeant pas de sa place, elle haussa néanmoins un sourcil en voyant l'air plus que fatigué que le religieux. Il n'était clairement pas son assiette.
-Tout va bien, mon Père? Vous n'avez pas l'air dans votre assiette… Si vous ne vous sentez vraiment pas bien, vous n'êtes pas obligé de rester. Personne ne le remarquera, si vous voulez mon avis…
Est-ce qu'elle essayait de se débarrasser poliment de son binôme pour retrouver la Reine le plus vite possible? Peut-être.
Mar 6 Avr - 0:31
i am the caged bird that sings
Mal éclairée par les bougies, ce fut une grande silhouette qui se détacha des ténèbres. Constantin se figea, tous les poils de sa nuque redressé, terrifié par la balafre affreuse sur le visage de cet individu dont la garde la lame luisait dans la pénombre. Nul doute qu'il s'agissait d'un assassin ! D'un vil tueur envoyé par il ne savait qui pour le réduire une fois finale au silence !
▬ Eeeek ! À... à moiiii... Qu'il geignit faiblement en cachant son visage entre ses mains, pas même capable de hurler pour sa vie. Ses jambes tremblaient trop pour s'enfuir. Il allait mourir c'était certain ! Il ne lui restait plus qu'à espérer que son bourreau aurait la main rapide et magnanime. Qu'on l'abattrait d'un coup sec comme l'animal malade qu'il était sans s'amuser à le torturer aux portes du trépas. Oui, devant cette affreuse, cette terrible ombre, Constantin allait tré...
▬ Oh... Ses mains retombèrent le long de son corps. Il n'allait pas mourir finalement. La... la garde du corps ? Qu'il bredouilla en battant des cils.
L'évêque la toisa un instant de haut en bas. Pour sûr elle avait la carrure du métier. Voilà qui expliquait l'arme et le pantalon. Mais que faisait la garde personnelle de sa Majesté loin de celle-ci ? Il eut un doute puis il eut un bref instant de lucidité. Si elle avait vraiment l'intention de lui ôter la vie, elle l'aurait déjà fait.
▬ Gnnn... je... Sortant un mouchoir d'une de ses poches, il s'épongea rapidement le front et se redressa pitoyablement avant de prendre une grande inspiration les yeux fermés. Non je vais pas bien. Je ne vais pas bien non. Mais impossible de lui dire pourquoi. J'ai du attraper froid, je m'excuse pour ma grossièreté ma fille.
Et puis perdu pour perdu, il glissa son bras contre le sien. Il avait le droit après tout. C'était une fête. C'était une fidèle de Dieu. Ce n'était pas bien grave. Chez lui, il prenait tout le monde par le bras. Chez lui on ne le regardait jamais de travers. C'était normal. Il était normal. Il avait le droit. Elle était musclée.
▬ Marchons s'il vous plaît. Lui demanda-t-il avec un sourire un tantinet forcé, un tantinet confus. Totalement résigné. Je dois rester encore un peu sinon... Il ne finit pas sa phrase et détourna le regard. Il fallait au moins faire semblant de faire un effort. Si les faveurs du peuple se retournaient contre lui, c'en était définitivement fini de sa personne.
▬ Eeeek ! À... à moiiii... Qu'il geignit faiblement en cachant son visage entre ses mains, pas même capable de hurler pour sa vie. Ses jambes tremblaient trop pour s'enfuir. Il allait mourir c'était certain ! Il ne lui restait plus qu'à espérer que son bourreau aurait la main rapide et magnanime. Qu'on l'abattrait d'un coup sec comme l'animal malade qu'il était sans s'amuser à le torturer aux portes du trépas. Oui, devant cette affreuse, cette terrible ombre, Constantin allait tré...
▬ Oh... Ses mains retombèrent le long de son corps. Il n'allait pas mourir finalement. La... la garde du corps ? Qu'il bredouilla en battant des cils.
L'évêque la toisa un instant de haut en bas. Pour sûr elle avait la carrure du métier. Voilà qui expliquait l'arme et le pantalon. Mais que faisait la garde personnelle de sa Majesté loin de celle-ci ? Il eut un doute puis il eut un bref instant de lucidité. Si elle avait vraiment l'intention de lui ôter la vie, elle l'aurait déjà fait.
▬ Gnnn... je... Sortant un mouchoir d'une de ses poches, il s'épongea rapidement le front et se redressa pitoyablement avant de prendre une grande inspiration les yeux fermés. Non je vais pas bien. Je ne vais pas bien non. Mais impossible de lui dire pourquoi. J'ai du attraper froid, je m'excuse pour ma grossièreté ma fille.
Et puis perdu pour perdu, il glissa son bras contre le sien. Il avait le droit après tout. C'était une fête. C'était une fidèle de Dieu. Ce n'était pas bien grave. Chez lui, il prenait tout le monde par le bras. Chez lui on ne le regardait jamais de travers. C'était normal. Il était normal. Il avait le droit. Elle était musclée.
▬ Marchons s'il vous plaît. Lui demanda-t-il avec un sourire un tantinet forcé, un tantinet confus. Totalement résigné. Je dois rester encore un peu sinon... Il ne finit pas sa phrase et détourna le regard. Il fallait au moins faire semblant de faire un effort. Si les faveurs du peuple se retournaient contre lui, c'en était définitivement fini de sa personne.
Mar 6 Avr - 1:18
Stanislava haussa un sourcil, légèrement vexée par la réaction de l'homme religieux. Et elle avait fait tous les efforts du monde pour être la plus polie possible. Elle savait qu'elle n'avait pas une allure très aimable avec sa cicatrice au visage mais tout de même. La rousse resta néanmoins dubitative face à sa réponse. Il affirmait qu'il n'allait pas bien... alors oui, il devait partir, non? Visiblement non, puisqu'il se permit même de lui prendre le bras. Elle ne retint pas son légèrement mouvement de recul de son bras mais ne força pas non plus pour se dégager. Vu sa pâleur, s'il venait à s'effondrer au moins pourrait-elle le rattraper plus facilement.
-Ce n'est rien, j'ai l'habitude...
L'habitude de quoi, Stanislava ne précisa même pas. Ils marchèrent donc un peu et-
-Vous êtes sûr de vouloir rester? Surtout si vous avez attrapé froid... Je peux vous escorter jusqu'à une chambre pour que vous puissiez vous reposer si vous le souhaitez. Et vous pourrez peut-être revenir, ni vu ni connu...
Deuxième tentative pour s'en débarrasser? Presque.
Mar 6 Avr - 19:19
Mar 6 Avr - 21:09
Ce soir là, arrivée parmi d'autres personnes bien distinguées par leurs physique particulier, Rheyna c'était simplement habillée comme à l'ordinaire. Bien plus à l'aise dans ses propres vêtements que dans ses chiffons servants de robes, et dont les corsets ôtait la respiration et le moindre mouvement, la jeune vampire vint à se faire accoster par une dame. Dame qu'elle reconnût aussitôt d'ailleurs.. Madame de Lorent.
Celle-ci la guidait vers l'extérieur en lui donnant promptement des explications sur la soirée et sur cette étrange coutumes qu'avait les humains..
Chose qu'elle trouvait néanmoins idiot, d'autant plus par un serment et dont ce lier avec une personne totalement inconnue à son répertoire serait sûrement problématique pour beaucoup.
La vampire s'était retrouvée embarquer dans cette histoire de mondanité grâce à Zuicher, sa grand mère biologique. Et quel enfer que de savoir que des humains plus hautains que les autres pourraient s'y trouver. Doté d'une grande méfiance envers ces derniers, elle restait néanmoins polie et remerciera Madame de Lorent qui l'avait guidée dans la cours ou du moins, sur une partie surélevé près du bâtiment..
Les iris rougeâtre de la jeune femme se posèrent immédiatement sur une silhouette face à elle, un homme. Était-ce donc lui son partenaire ?
Rheyna commençait à l'observer des pieds à la tête, une vilaine habitude née quelques siècles auparavant. Puis, elle se reprit car même pour une vampire, la politesse devait être présente.
Ses talons claquant sur le bitume, elle rejoint son partenaire et s'arrêtait à moins d'un mètre de ce dernier.
Tirant révérence à sa manière, ses longs cheveux bruns aux pointes rougeâtres tombèrent sur chacune de ses épaules, tête baissé et corps penché, l'une de ses jambes vint à se placer en arrière tandis que l'une de ses mains se posait sur sa poitrine.
"Bonsoir, je m'appelle Rheyna. Enchantée de vous rencontrez."
@Aydos Habsbourg Unknow ~
Chanson du Printemps
Feat Aydos & Rheyna
Ce soir là, arrivée parmi d'autres personnes bien distinguées par leurs physique particulier, Rheyna c'était simplement habillée comme à l'ordinaire. Bien plus à l'aise dans ses propres vêtements que dans ses chiffons servants de robes, et dont les corsets ôtait la respiration et le moindre mouvement, la jeune vampire vint à se faire accoster par une dame. Dame qu'elle reconnût aussitôt d'ailleurs.. Madame de Lorent.
Celle-ci la guidait vers l'extérieur en lui donnant promptement des explications sur la soirée et sur cette étrange coutumes qu'avait les humains..
Chose qu'elle trouvait néanmoins idiot, d'autant plus par un serment et dont ce lier avec une personne totalement inconnue à son répertoire serait sûrement problématique pour beaucoup.
La vampire s'était retrouvée embarquer dans cette histoire de mondanité grâce à Zuicher, sa grand mère biologique. Et quel enfer que de savoir que des humains plus hautains que les autres pourraient s'y trouver. Doté d'une grande méfiance envers ces derniers, elle restait néanmoins polie et remerciera Madame de Lorent qui l'avait guidée dans la cours ou du moins, sur une partie surélevé près du bâtiment..
Les iris rougeâtre de la jeune femme se posèrent immédiatement sur une silhouette face à elle, un homme. Était-ce donc lui son partenaire ?
Rheyna commençait à l'observer des pieds à la tête, une vilaine habitude née quelques siècles auparavant. Puis, elle se reprit car même pour une vampire, la politesse devait être présente.
Ses talons claquant sur le bitume, elle rejoint son partenaire et s'arrêtait à moins d'un mètre de ce dernier.
Tirant révérence à sa manière, ses longs cheveux bruns aux pointes rougeâtres tombèrent sur chacune de ses épaules, tête baissé et corps penché, l'une de ses jambes vint à se placer en arrière tandis que l'une de ses mains se posait sur sa poitrine.
"Bonsoir, je m'appelle Rheyna. Enchantée de vous rencontrez."
Mar 6 Avr - 22:37
i am the caged bird that sings
Au haussement de sourcil doublé d'une moue dépitée, Constantin comprit qu'il venait de froisser sa partenaire. Était-ce bien étonnant ? Il s'en voulut aussitôt. Accroché à son bras, il tenta tant bien que mal de se rattraper :
▬ Non non non ce n'est pas rien ma fille, c'est moi qui suis un idiot et un couard. Vous êtes... Ravissante n'était sûrement pas le terme approprié. ...fort élégante ce soir !
Il tacha de lui sourire comme il savait si bien le faire, vous savez, ce sourire rassurant, chaleureux. Hélas, l'étincelle de gentillesse en lui était criarde aujourd'hui. Il n'y avait que les bougies qui brillaient ce soir.
Il fallait se comporter normalement. Il pouvait le faire. Il pouvait être normal. Le saint petit père que tout le monde appréciait.
▬ Jusqu'à une chambre ? Sa voix se fit plus légère. Il rit doucement, pommettes relevées et main devant la bouche. À peine rencontrés ? Allons ma fille que diraient les gens ? Ses doigts tapotèrent le tissu du bras de son escorte. Je plaisante, je plaisante ! Non, non restons profiter un peu de la fête. Je suis navré que vous soyez coincée avec moi, un évêque ce n'est pas très amusant comme chevalier servant. Aussi si vous voulez embêter un autre couple laissez-moi vous assister.
Il pensait qu'on ne ferait pas plus mal assortis qu'eux deux ce soir-là. Il était bien loin de la vérité.
▬ Non non non ce n'est pas rien ma fille, c'est moi qui suis un idiot et un couard. Vous êtes... Ravissante n'était sûrement pas le terme approprié. ...fort élégante ce soir !
Il tacha de lui sourire comme il savait si bien le faire, vous savez, ce sourire rassurant, chaleureux. Hélas, l'étincelle de gentillesse en lui était criarde aujourd'hui. Il n'y avait que les bougies qui brillaient ce soir.
Il fallait se comporter normalement. Il pouvait le faire. Il pouvait être normal. Le saint petit père que tout le monde appréciait.
▬ Jusqu'à une chambre ? Sa voix se fit plus légère. Il rit doucement, pommettes relevées et main devant la bouche. À peine rencontrés ? Allons ma fille que diraient les gens ? Ses doigts tapotèrent le tissu du bras de son escorte. Je plaisante, je plaisante ! Non, non restons profiter un peu de la fête. Je suis navré que vous soyez coincée avec moi, un évêque ce n'est pas très amusant comme chevalier servant. Aussi si vous voulez embêter un autre couple laissez-moi vous assister.
Il pensait qu'on ne ferait pas plus mal assortis qu'eux deux ce soir-là. Il était bien loin de la vérité.
Mar 6 Avr - 22:50
Arrivé le premier sur les lieux, Caelestis patienta pour obéir aux règles de cette soirée un peu à part. Il serait presque… « marié » à quelqu’un pendant une année entière ? C’était pour le moins étrange et il ne comptait pas remettre sa foi en question pour une simple cérémonie à laquelle il avait participé plus par envie de surveiller les alentours qu’autre chose.
D’autant qu’il avait vraiment envie de faire une ronde, plutôt que de rester là bêtement avec un binôme qui ne pourrait peut-être rien lui apprendre de nouveau sur la situation au sein de la capitale. Il n’était pas retourné en mission depuis le retour d’Evreux, mais trop de mystères demeuraient encore sur la table pour qu’il n’y songe pas.
Tout pris dans ses réflexions, Caelestis ne répondit pas immédiatement lorsque son binôme apparu. Pourtant, en reprenant contact avec la réalité, il offrit un sourire fin à la jeune femme. « Dame Merill, bonsoir. Apparemment, le Seigneur souhaite que je vous protège pour l’année à venir. »
Il laissa quelques secondes se poser et reprit, une vérité le frappant de plein fouet. « Mais cela étant dit, je le fais déjà en tant que collègue de l’église souterraine, alors cette soirée n’a pas vraiment lieu d’être, non ? »
Finalement, il avait pris sa décision. « Je vais donc profiter de l’occasion pour aller faire une ronde, si vous voulez vous joindre à moi, vous êtes la bienvenue. »
Et il partit.
Mar 6 Avr - 22:51
Elle avait été toute contente de participer aux activités de la journée et désormais de se présenter à la nuit tombée pour découvrir son protecteur – ou protectrice ! – de l’année à venir ! Merill adorait vraiment ce genre d’évènements et pour une fois qu’elle avait un peu de temps libre pour en profiter, elle ne comptait pas laisser passer sa chance.
Lorsqu’elle découvrit son binôme, elle fut contente que ce soit une personne connue, même si cela tuait un peu le charme de la chose. « Bonsoir ! » Mais cela ne l’empêcha pas d’apprécier le fruit du hasard.
Elle déchanta, en revanche, lorsque Caelestis expliqua clairement qu’il… la protégeait déjà du fait de leurs métiers communs. « Euh, oui, mais… » Et elle ne put même pas parler comme elle l’aurait voulu ! Voilà que déjà, il partait ! En soit il n’avait pas tort, mais tout de même ! « Mais ! Eh ! Atten- »
La voici restée seule comme une imbécile au milieu du lopin de terre. « Eh bien, la soirée de rêve, oui… » dit-elle en croisant les bras. Pourquoi ce genre de choses n’arrivait qu’à elle ?! Un petit moment romantique, c’était trop demandé ?! Apparemment, oui… Goujat de Caelestis ! Elle saurait s’en souvenir !
Mar 6 Avr - 22:53
@Hélène de Constantinople
Il avait décidé de venir à cet évènement afin, notamment, de surveiller les potentielles choses suspectes qu’il pourrait identifier et donc, protéger des humains. Depuis qu’il n’avait pas été capable de retrouver la personne embarquée par une créature en début de mois, Inesis n’avait de cesse de multiplier les rondes pour essayer d’éviter au maximum les pulsions de ses « confrères et consœurs ». Feliz l’accompagnait aussi régulièrement et il fallait dire que leur duo était plutôt efficace.
Mais ce soir, il est venu seul. Il n’aurait pas voulu imposer à Feliz ce genre de festivités alors même qu’il savait que ce n’était pas dans sa zone de confort.
Conduit sur un encart visiblement réservé à son binôme, Inesis attendit sagement, jusqu’à voir une silhouette arriver vers lui. Il en déduisit que c’était elle, la fameuse "Hélène de Constantinople”, qu’il allait devoir protéger pendant une année. Bon, il n’y croyait pas vraiment, à tout ça, mais il ferait comme ci. Les humains avaient la mémoire courte, de toute manière. Il le savait pour l’avoir été lui-même.
Il se fendit d’une révérence. “Madame, bien le bonsoir.”
@Hélène de Constantinople
Mar 6 Avr - 22:54
@sadie
(si tu veux que je switch dans un post à part, n'hésites pas )
Victoire avait fini par céder face à l’insistance de sa garde du corps à garder son chien – Sire, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut – avec elle le temps de la soirée ? La reine avait soupiré mais finalement, une si petite bête ne pourrait sans doute pas faire de mal ou causer d’ennuis, n’est-ce pas ? « Bien, j’accepte, dans ce cas. »
Et avec un sourire, elle s’était laissé conduire par Madame Lorient vers l’endroit dédié à sa personne, pour y rencontrer la personne qui devrait la protéger durant une année entière. C’était peut-être idiot mais pour une fois, Victoire se sentait légère, comme délivrée, pendant les quelques heures à venir, du poids de cette maudite couronne. Et rien n’aurait pu lui faire davantage plaisir.
A la lumière des bougies, elle fit donc la connaissance de son « protecteur » et s’arma d’une révérence polie pour entamer les présentations. « Enchantée de vous rencontrer, je suis Victoire de France. » Elle se redressa vivement et sourit avec une tendresse presque maternelle. « Puis-je avoir l’honneur de connaître votre nom ? » Il ne serait pas un inconnu, pour Victoire, elle se refusait à cela.
@sadie
(si tu veux que je switch dans un post à part, n'hésites pas )
Mar 6 Avr - 22:55
@Noah
Ahlalala ce genre de réunions de grands maîtres avaient tout pour plaire à Céline. Peut-être même qu’avec un peu de chance, il trouverait quelqu’un à ramener chez lui, ce soir ? Bon, en vérité, les chances étaient très faibles, mais il voulait se garder la possibilité d’y songer.
Mais déjà, on le mène vers son « protecteur ». Ahah, que c’est drôle de voir ce qu’un simple prénom, que les gens ont tendance à penser féminin, peut causer comme quiproquos. Ce qui aurait pu gêner d’autres personnes n’eut aucun effet sur Céline qui, bien au contraire, était plus que satisfait de la tournure des évènements.
Arrivé auprès de son binôme, il joua donc la carte qu’il préférait : la comédie.
« Bonsoir mon cher protecteur ! Alors, comment procédons-nous ? Aurais-je droit à un galant baisemain de votre part ? Un bouquet de fleurs ? Une poésie romantique ? Oh, ce serait tellement adorable ! » Il passa une main dans sa longue chevelure, profitant de l’obscurité pour jeter des coups d’œil à gauche et à droite. Il aperçut May non loin de lui avec un grand homme blond. Bon, si elle était capable de séduire, pas de raison qu’il n’y arrive pas, lui ! « Et du coup, vous êtes ? »
@Noah
Mar 6 Avr - 22:57
@Gabriel de Sercey
C’était bien la première fois qu’il participait à ce genre de célébrations. Quelque chose lui disait que cela n’avait rien à voir avec les fête du port dans lequel il avait passé le plus clair de sa vie, mais bon, il fallait bien s’adapter aux coutumes locales, après tout ! Paris le charmait toujours un peu plus, s’il était honnête.
Il aurait voulu essayer d’apercevoir Stanislava, se demandant si c’était son genre de venir à ce type de cérémonies – bon, peu probable, s’il était honnête – mais reporta bien vite son attention sur la dame qui venait lui annoncer l’endroit où aurait lieu son binôme. Donc, la première personne arrivée devrait protection à la seconde ? C’était drôle, comme idée ! Et puis après tout, pourquoi pas ?! Sébastien aimait assez l’idée de galvaniser une image de héros protecteur, après tout.
Depuis sa mésaventure au sujet de la bête, il avait revu sa vision des choses, du monde en général, même si ses idées préconçues avaient encore du mal à céder le pas sur le reste.
Mais quelle surprise se fut de constater qu’il n’était pas arrivé premier, justement ? « Ah… Bon bah j’imagine que je vais devoir m’en remettre à vous, alors ! Bonsoir, enchanté ! » dit-il en passant ses bras derrière sa tête. C’était bon enfant, tout ça .
@Gabriel de Sercey
Mar 6 Avr - 22:59
@Scar
Elle s’était apprêté avec l’une de ses plus jolies robes, une magenta couverte de fanfreluches et de dentelles. Françoise adorait cette toilette et nul doute que vu les regards qu’on lui a lancé dès son arrivée, elle était la plus belle de toute. Au moins !
Elle aurait aimé voir Dame Hélène de Constantinople pour continuer à parler belle facture de tissu, d’ailleurs, mais visiblement, elles ne seraient pas l’une à côté de l’autre pour ce coup-ci. Peu importe ! Elle s’approcha de madame Lorient et tâcha de marcher comme une dame digne de son rang.
Oh, alors comme ça son binôme était déjà arrivé ? Son protecteur pour l’année à venir ?! Toute guillerette, elle espérait que ce soit un beau chevalier ou mieux, un marquis qui accepterait de l’épouser ! Ce serait un rêve devenant réalité.
Mais… Lorsqu’elle parvint jusqu’à son endroit désigné, Françoise fut surprise de tomber nez à nez avec un… colosse ? La jeune femme déglutit mais elle choisit de ne pas perdre la face, elle devait faire honneur à sa famille ! Elle fit une révérence respectueuse et se présenta. « Enchantée Monsieur, je suis Françoise de Bellevallée, marquise du même nom. »
Il fallait espérer qu’il ne la laisse pas seule ici.
@Scar
Mar 6 Avr - 23:01
@Johanna van Helzen
Pourquoi s’était-il lancé dans cette idée saugrenue ? Emmanuel l’ignorait mais il n’était plus certain de vouloir poursuivre, alors qu’il était arrivé devant l’entrée du jardin royal. Mais une culpabilité commençait à le prendre au cœur. Et si la personne qui l’attendait se retrouvait seule par sa faute, ensuite ? Ce n’aurait pas été agréable pour elle, sans doute. Emmanuel ne pouvait pas la laisser s’imaginer qu’elle avait été abandonnée, qui qu’elle puisse être. Il ne connaissait que trop bien ce sentiment pour vouloir l’infliger à qui que ce soit.
Alors, il s’avança à la suite de Madame Lorient – du moins c’est ce qu’il comprit de son nom – et se laissa guider vers un carré de terre herbeuse. Il attendrait l’arrivée de son binôme à la lumière des bougies. Ses cheveux détachés et son cache-œil auraient pu le rendre étrange, en journée. Mais présentement, il se fondait parfaitement dans l’obscurité. Personne ne le fixait de trop avec la simple lueur des mèches pleines de cire.
Il se retourna avec lenteur en détectant un nouveau mouvement dans son dos. En s’inclinant, il tâcha toutefois de garder ses distances. « Bonsoir. Je me nomme Emmanuel. Semblerait-il que je vous doive protection pour l’année à venir. »
Il en était désolé pour elle.
@Johanna van Helzen
Mar 6 Avr - 23:06
@Charles d'Orléans
Oh non, elle avait tellement honte ! Elle n’avait pas eu le temps de rentrer à la boutique se changer, aussi, May portait encore la robe que Branwen lui avait trouvé et qui la faisait davantage ressembler à une jeune mariée qu’autre chose. Vraiment, cette toilette était beaucoup trop ostentatoire ! La prochaine fois, il faudrait qu’elle prenne son courage à deux mains pour ne pas tout accepter de but en blanc…
Madame Lorient la conduisit auprès de son partenaire, en précisant l’essence de cette coutume. « Un… Un m-mariage ?! » Oh non, c’était terrible de devoir y songer ! Et si son cavalier ne l’appréciait pas ? Après tout, ses cheveux étaient encore tout décoiffés à cause du pigeon de cet après-midi et son maquillage avait coulé lorsqu’elle avait pleuré de doleur de se faire ainsi tirer les cheveux par ce volatile mal-luné…
Autant dire qu’elle ne sut pas comment réagir en comprenant que devant elle se tenait un Duc. « Oh.. Je…. Je… » Rougissante et peu sûre d’elle, May fixait le sol en triturant ses doigts les uns avec les autres. « Je… Je m'appelle May… May Travel, Monsieur le Duc… Enchantée de vous rencontrer aussi… » Elle voulut faire une révérence mais manqua de peu de chavirer sur le côté. Heureusement, elle parvint à se remettre droite mais son cœur battait à cent à l’heure.
@Charles d'Orléans
Mar 6 Avr - 23:12
@Inesis Brenzins
I want to know why the caged bird sings
Un mariage heureux ? Mouais, Hélène n'est pas convaincue par les prédictions de Madame Lorient, après tout la moitié de Paris a du voir le même piaf insignifiant. Mais elle est tout de même ravie d'avoir pu échangé un brin de causette avec la reine et sa garde personnelle. Elle a bon espoir que sa Majesté pensera au moins à elle lorsqu'il faudrait parler oiseaux ou affaires étrangères. Cette pensée l'enchante.
C'est donc toute pimpante, toilettée et parfumée comme jamais qu'elle se rend à la seconde partie de l'événement. Oh si le garçon qui l'attend lui semble bien trop jeune (et bien trop peu noble) pour être l'époux censé la combler, elle fait mine de ne pas s'en soucier. Elle trouve de base cette fête un peu ridicule et se doute qu'elle aura l'occasion de papillonner autour d'autres charmantes personnes (au pire, elle ira se glisser entre les pattes de June). Même les couples les plus fusionnels ne restent pas collés l'un à l'autre toute la soirée ! Et puis elle ? Se faire protéger ? Ah !
▬ Enchantée jeune homme. Elle tend une main gantée et affiche un sourire resplendissant. Appelez-moi Hélène. Et comment dois-je nommer mon champion pour une année ?
C'est donc toute pimpante, toilettée et parfumée comme jamais qu'elle se rend à la seconde partie de l'événement. Oh si le garçon qui l'attend lui semble bien trop jeune (et bien trop peu noble) pour être l'époux censé la combler, elle fait mine de ne pas s'en soucier. Elle trouve de base cette fête un peu ridicule et se doute qu'elle aura l'occasion de papillonner autour d'autres charmantes personnes (au pire, elle ira se glisser entre les pattes de June). Même les couples les plus fusionnels ne restent pas collés l'un à l'autre toute la soirée ! Et puis elle ? Se faire protéger ? Ah !
▬ Enchantée jeune homme. Elle tend une main gantée et affiche un sourire resplendissant. Appelez-moi Hélène. Et comment dois-je nommer mon champion pour une année ?
Mar 6 Avr - 23:32
La première chose qui avait frappé Emilien, lors de son arrivée dans les jardins, était la présence de cette multitude de bougies qui l’éclairaient. Partout où son regard se portait, il trouvait ces mêmes bougies. Il dut prendre sur lui pour rester concentré sur les paroles de Madame Lorient, même si son regard continuait de courir sur les alentours et qu’en plus des bougies il notait la présence d’un grand nombre de personnes. Pourtant la consigne le laissa perplexe et encore plus lorsqu’après avoir suivi l’hôte de la soirée, il se rendit compte qu’il était le premier sur les lieux. Comme ça, il allait devoir offrir sa protection à quelqu’un ? Comme une espèce de mariage ? Il trouvait un certain côté amusant à la situation, il n’avait jamais imaginé devoir protection à quelqu’un et encore moins dans un contexte tel que celui-ci. Encore moins à quelqu’un qu’il ne connaissait pas.
Il salua poliment son guide lorsque celle-ci le laissa seul et il tourna un instant sur lui-même, observant l’endroit où il se trouvait, les oreilles largement ouvertes pour capter les murmures des discussions venant des personnes qui s’étaient déjà retrouvées. L’obscurité avait le mérite de faire porter les sons plus loin et Emilien en profitait, en même temps que son attention était à nouveau attirée par les innombrables bougies.
Il ne lui restait plus qu’à attendre la personne avec qui il allait se trouver lié, à défaut d’un autre terme, et même si la situation le laissait toujours aussi perplexe, il devait avouer qu’une certaine curiosité commençait aussi à l’envahir, toute petite curiosité. Il espérait que celle-ci ne tarderait pas à être satisfaite.
Il salua poliment son guide lorsque celle-ci le laissa seul et il tourna un instant sur lui-même, observant l’endroit où il se trouvait, les oreilles largement ouvertes pour capter les murmures des discussions venant des personnes qui s’étaient déjà retrouvées. L’obscurité avait le mérite de faire porter les sons plus loin et Emilien en profitait, en même temps que son attention était à nouveau attirée par les innombrables bougies.
Il ne lui restait plus qu’à attendre la personne avec qui il allait se trouver lié, à défaut d’un autre terme, et même si la situation le laissait toujours aussi perplexe, il devait avouer qu’une certaine curiosité commençait aussi à l’envahir, toute petite curiosité. Il espérait que celle-ci ne tarderait pas à être satisfaite.
Mer 7 Avr - 2:52
@Françoise de Bellevallée
Something New.
Ta présence ici n’était probablement pas avisée. Tu n’avais, en réalité, aucune envie de te tenir dans ces jardins, tant tes os te rappelaient encore la cuisante défaite qui avait récemment été la vôtre. Sauvés par ceux qui ne voulaient aucun bien à une cause que tu ne pouvais même pas endosser en ses valeurs et principes. Tous ici-bas se pâment et jouent d’un moment convivial. Ignorent que la nuit est le moment privilégié pour s’en prendre aux âmes chétives…
Mais au milieu de ces jardins, tu sais que Victoire et Basile se prêtent aux jeux de leurs âges. A ton immense regret, les deux ne sont pas à ta portée, mais tu te prêteras le temps d’un instant à cette mascarade. Juste assez pour ne pas avoir inutilement faire le déplacement…
Les graviers de l’allée s’agitent et tu tournes ton regard vers… Une demoiselle enveloppée comme un bonbon. Aucune expression n’effleure ton visage alors qu’elle semble prendre son courage à deux mains et se présenter la première… Et subitement, tu réalises que tu ne peux être l’homme que d’autres connaissent. Qu’ici, à part faire fuir et hurler cette… marquise… tu n’attirerais que des ennuis sur ta charge. Une inspiration et tu courbes le dos, non sans serrer les dents alors que la douleur de tes os se ravive. La salutation officielle est un peu rouillée, mais l’intention y est alors que tu oses tendre la main à la dame pour lui offrir un baise-main.
« Ma dame... Lazare Amarillo, mais tout le monde m’appelle Scar. Je vous remercie de m’accorder votre confiance quant à votre protection. »
Certains diraient que tu n’as jamais prononcé tant de mots. Que ce nom n’est pas le tien. Ressuscité des morts… Et le nom d’un homme que tu aimais à considérer comme un fidèle compagnon.
Lorsque tu te redresses enfin, il finit par détourner les yeux… Feignant… La gêne, sûrement, même si rien n’apparaît sur tes traits. Mais tu t’imposes un temps de silence avant de rajouter, la voix assurée, trop pour réellement penser tes paroles, mais la courtoisie le demandait.
« J’espère que mon manque de titre ne vous rebutera pas. »
Mais au milieu de ces jardins, tu sais que Victoire et Basile se prêtent aux jeux de leurs âges. A ton immense regret, les deux ne sont pas à ta portée, mais tu te prêteras le temps d’un instant à cette mascarade. Juste assez pour ne pas avoir inutilement faire le déplacement…
Les graviers de l’allée s’agitent et tu tournes ton regard vers… Une demoiselle enveloppée comme un bonbon. Aucune expression n’effleure ton visage alors qu’elle semble prendre son courage à deux mains et se présenter la première… Et subitement, tu réalises que tu ne peux être l’homme que d’autres connaissent. Qu’ici, à part faire fuir et hurler cette… marquise… tu n’attirerais que des ennuis sur ta charge. Une inspiration et tu courbes le dos, non sans serrer les dents alors que la douleur de tes os se ravive. La salutation officielle est un peu rouillée, mais l’intention y est alors que tu oses tendre la main à la dame pour lui offrir un baise-main.
« Ma dame... Lazare Amarillo, mais tout le monde m’appelle Scar. Je vous remercie de m’accorder votre confiance quant à votre protection. »
Certains diraient que tu n’as jamais prononcé tant de mots. Que ce nom n’est pas le tien. Ressuscité des morts… Et le nom d’un homme que tu aimais à considérer comme un fidèle compagnon.
Lorsque tu te redresses enfin, il finit par détourner les yeux… Feignant… La gêne, sûrement, même si rien n’apparaît sur tes traits. Mais tu t’imposes un temps de silence avant de rajouter, la voix assurée, trop pour réellement penser tes paroles, mais la courtoisie le demandait.
« J’espère que mon manque de titre ne vous rebutera pas. »
@Françoise de Bellevallée
Mer 7 Avr - 7:28
La chanson du printempsCode by Arienlys. D'après un design de: @pharaohleap
Ha, la fête du printemps. Il avait oublié cette petite "tradition" qui se déroulait à Paris, s'il pouvait la nommer ainsi. C'était presque amusé que lui, comme Gabriel, avait décidé de participer. Après tout, l'occasion de rencontrer des nouvelles personnes étaient trop belles pour qu’ils la laissent passer. Valentins une semaine puis protecteur pendant le reste de l'année… Jusqu'à la prochaine fête en réalité. Il savait qu'une partie de ces dames caressaient aussi l'espoir de pouvoir rencontrer et peut être pouvoir aussi séduire, une personne qui aurait été inaccessible autrement.
On pouvait le dire: Antoine était de bonne humeur. Ce fut sans broncher qu'il suivit cette Dame jusqu'à un endroit où on lui demanda d'attendre, et c'est patient comme à son habitude qu'il observa les alentours, vaguement curieux (Oh, il voyait bien Gabriel au loin, mais aucune autre tête co... Ha! Si il voyait Emilien aussi!), en attendant l'arrivée de celle qui serait sous sa coupe pendant quelques temps. Quand enfin, il y eut du mouvement, quand il discerna un mouvement dans la périphérie de sa vision, il tourna la tête, laissant un grand sourire étirer ses lèvres, amical et ouvert.
- Bonjour, Je me nomme Antoine. Antoine de Saulx.
Oh non, il ne connaissait pas cette bouille. Il n'était pas connu pour freiner des quatre fers si facilement.
- Enchanté de faire votre connaissance, Mademoiselle...?
@Sara van Helzen
La chanson du printemps
Ha, la fête du printemps. Il avait oublié cette petite "tradition" qui se déroulait à Paris, s'il pouvait la nommer ainsi. C'était presque amusé que lui, comme Gabriel, avait décidé de participer. Après tout, l'occasion de rencontrer des nouvelles personnes étaient trop belles pour qu’ils la laissent passer. Valentins une semaine puis protecteur pendant le reste de l'année… Jusqu'à la prochaine fête en réalité. Il savait qu'une partie de ces dames caressaient aussi l'espoir de pouvoir rencontrer et peut être pouvoir aussi séduire, une personne qui aurait été inaccessible autrement.
On pouvait le dire: Antoine était de bonne humeur. Ce fut sans broncher qu'il suivit cette Dame jusqu'à un endroit où on lui demanda d'attendre, et c'est patient comme à son habitude qu'il observa les alentours, vaguement curieux (Oh, il voyait bien Gabriel au loin, mais aucune autre tête co... Ha! Si il voyait Emilien aussi!), en attendant l'arrivée de celle qui serait sous sa coupe pendant quelques temps. Quand enfin, il y eut du mouvement, quand il discerna un mouvement dans la périphérie de sa vision, il tourna la tête, laissant un grand sourire étirer ses lèvres, amical et ouvert.
- Bonjour, Je me nomme Antoine. Antoine de Saulx.
Oh non, il ne connaissait pas cette bouille. Il n'était pas connu pour freiner des quatre fers si facilement.
- Enchanté de faire votre connaissance, Mademoiselle...?
@Sara van Helzen