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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4453

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Aerin Brindal
Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
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Dim 14 Mar - 3:04
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

Etre chevalier était vraiment un travail épuisant et parfois maltraité. Pourquoi maltraiter ? Eh bien, parce que parfois, on nous prenait de haut et parfois utilisant un langage très rabaissant et nullement appréciable. Le rôle d’un chevalier et de protéger, servir et combattre pour son pays, mais parfois on leur assigné toutes les basses besognes. Heureusement, cela n’était pas tout le temps et ils avaient la possibilité de faire une pause, mais parfois, la pression mise sur leurs épaules était telle qu’ils finissaient par craquer. Vous vous demandez par quel moyen ? Eh bien, ça se finissait en beuverie généralement. Chacun amenait sa bouteille et la partageait avec les autres, enfin quand l’un des camarades ne mettait pas en jeu l’alcool pour les prochaines soirées. Aerin en était à sa troisième défaite et ses finances les ressentaient... Étrange hein ? Ce jour-là, la jeune femme fit tout ce qui était normal pour elle, entraînement, s’occuper de son cheval, le balader. S’il y a une mission elle y va sinon elle a le reste de la journée toute seule... Enfin pas pour elle, mais pour lui !

Tout était tranquille, le soleil était haut dans le ciel, avec quelques nuages. À l’odeur, il n’y avait aucun risque de pluie. Tout était parfait ? C’est ce qu’elle aurait pu dire si elle n’avait pas reçu un ordre de sa belle-mère de venir au cimetière pour aller voir son père. Normalement, elles font en sorte de ne jamais se voir quand elles y vont, alors pourquoi soudainement ? Elle ne savait pas ce qu'elle voulait, mais c’était très louche. Évidemment, elle lui crierait encore dessus en la voyant encore en homme, mais Aerin s’en fichait ! Après tout, elle ne l’avait en aucun cas aidé contre son père alors tant pis. Elle avait bien un demi-frère, mais à cause du comportement de sa belle-mère et de son père, elle n’eut quasi pas l'occasion de lui parler. Son regard se posa sur les nuages qui défilaient dans le ciel et se rendit compte que cela faisait pas mal de temps que son père n’était plus de ce monde. Elle n’avait jamais eu de bon lien avec lui, sauf à la fin de sa vie où il prit conscience de son erreur, mais c’était déjà trop tard. Maintenant, elle était toute seule et cela ne l’affaiblissait pas le moins du monde !

Enfin, on aurait pu le croire si elle ne se retrouvait pas en pleine taverne et en train de boire son quatrième verre ! Vous vous demandez sans doute pourquoi elle est dans ce lieu ? Eh bien, c’est très simple ! Après que madame la belle-mère est ignorée son existence et EN PLUS la virer de chez elle, elle était revenue pour une chose complétement stupide... Une histoire de mariage ? Non mais elle rigolait ? Aerin ne pouvait pas se permettre de se marier, surtout après la promesse faite à son père. Pourtant, elle était bien là, au cimetière, devant la tombe de son père et accompagnée de son futur mari ? Non mais alors là, elle rêvait ouvertement ! Se postant devant les deux personnes, Aerin croisa les bras mécontente et entama une conversation qui se finalisa par son départ.

Eh bien, que vois-je ? Madame, ma belle-mère ? Vous vouliez qu’Aerin vienne ? Malheureusement pour vous, ce n’est pas votre belle-fille, mais votre beau-fils que voilà. Je vous transmets donc son message, elle ne souhaite plus avoir aucun contact avec vous. Depuis que vous l’avez mise dehors, elle ne vous considère plus comme un membre de sa famille. De plus, je suis déçu de voir que vous avez amené un inconnu sur la tombe de mon défunt père. Par respect pour lui, je ne ferais plus d'esclandre, mais je vous pris de ne plus contacter ma sœur, Madame.



La belle-mère fut scandalisée par le comportement de la jeune femme, mais Aerin s’en fichait, elle en avait marre de devoir valoir des choses à sa famille, elle n’avait plus personne, elle était toute seule alors elle le resterait longtemps. Elle fit une révérence d'au revoir et finit par repartir sans demander son reste... Enfin, c’est ce qu’elle aurait aimé, mais tenace comme une sangsue, la belle-mère revint pour lui en mettre une et lui tira la queue-de-cheval pour l’amener à sa hauteur et lui dire à voix basse.

Je m’en fiche de ce que tu souhaites ou non ! Nous sommes de la même famille que tu le veuille ou non ! Ton père voulait peut-être que tu disparaisse en tant qu'Aerin mais ce n'est pas mon cas. Tu es une femme, alors tu vas te marier ! Je m’en fiche de te faire du tort, mais si je t’en fais, tu amèneras la honte sur ta défunte famille et sur ton rôle de chevalier. Alors réfléchis bien avant d’agir mon enfant



Elle était certes petite et gentille, mais en réalité sa belle-mère avait un caractère assez froid et insupportable qui donne envie de lui en mettre une. Cependant, en tant qu’Elros, elle ne ferait jamais cela et décida de ne pas rétorquer en se retournant et partant. Résultat de ce combat ? Aerin avait complètement perdu et essayait de vider son sac dans l’alcool. Heureusement pour elle avec toutes les soirées d’alcool qu’elle avait faites, elle est devenue plus résistante ! Le tavernier la surveillait d’un regard méfiant tandis que les autres personnes de la taverne criaient et rigolaient à tout rompre. Secouant la tête, elle reprit sa réflexion, mais ressentie la soudaine envie de prendre l’air. Elle se leva alors en précisant au tavernier qu’elle allait juste prendre l’air. Prenant sa choper, elle se leva pour se diriger vers la porte lorsque celle-ci s’ouvrit brusquement sur sa choppe. L'envoyant valser vers l’arrière, la choppe l’éclaboussa un peu avant de tomber par terre. Elle ouvrit de grands yeux avant de se baisser pour ramasser l'objet et prit le reste de la porte en pleine poire, la faisant tomber au sol.

Ouaaaaaah, mais ça va pas la tête ! Faut y aller doucement...Ah ma tête bon dieu ! Fichu porte maléfique ! Pourquoi quand je finis dans cet état, je me retrouve toujours en dispute avec une porte !



Elle se redressa alors difficilement en se frottant la zone qui avait été attaquée par la porte. Elle donna un coup dans cette fichue porte et entendit un bruit sourd derrière. Intriguée, elle rouvrit la porte et vit une silhouette par terre.

Oh vous vous êtes fait aussi attaquer par la porte ? Vous allez bien ? Fichu porte, toujours à faire le mal autour de toi



La taverne se retrouva envahie par les rires des buveurs et elle se gratta l’arrière de la tête. Évidemment elle ne pensait absolument pas que cela était sa faute, après tout, elle avait aussi subi ce courroux ! Enfin, c’est surtout qu’elle ne voulait pas assumer qu’elle était bien actuellement et que donc c’était clairement sa faute. Elle se pencha alors pour aider à redresser la personne et l’aida à enlever la poussière de ses vêtements. Une fois debout et propre, elle regarda ailleurs puis rentra de nouveau dans la taverne. Elle n'avait pas fait bien attention si c’était une femme ou un homme, mais une chose et sure, l’alcool n’attendait pas ! Elle avait même oublié que sa chemise était trempée d’alcool.
Lycoris Lýgur
LYCANTHROPE - PEUPLE

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Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
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Lycoris Lýgur
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Mar 16 Mar - 0:50


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

On pouvait entendre les rires éclatants. Quelques affreux chants. Toute la bonne ambiance de la taverne. Tous les clients qui profitaient d’une bonne bière. Toi, dans les cuisines, tu pouvais entendre. Un doux sourire s’affichait sur ton visage. Mais en rien, tu n’étais déconcentré sur ton travail. Découpant tranquillement quelques pommes de terre. Tu trouvais cela relaxant. Un peu de sel, un peu de poivre. Quelques émincés de porc, surplombés d’une sauce délicate au poivre. Des herbes finement découpés. Le tout qui passe à la poêle. Ainsi, tu pouvais le présenter dans une belle assiette. D’un air plutôt fier. L’odeur alléchante éveillait tes sens. Tu pouvais quitter les cuisines, plat en main, pour aller le servir. Accueilli par les sourires des clients. Une bonne tape dans l’épaule. On te demande comment tu vas. On te propose un petit verre. Et, si tu refuses, tu accepteras cependant de faire la discute. Avec l’accord de ton patron bien évidemment.

La plupart des clients étaient de grands gaillards. Des soldats ou autres gars plutôt baraques. Parfois, ils avaient l’habitude des combats. Ou de la chasse. Plutôt bavards. Beaucoup, étant du peuple. À force de se côtoyer dans ce genre de lieux, des amitiés apparaissent. Des bagarres aussi. C’est qu’ils en faisaient toujours trop. Un caractère ou bien juste la bière ? Qui sait ? L’alcool avait ses conséquences. Les comportements des individus changeaient parfois. Toi, tu ne tenais pas très bien l’alcool. Et, pendant les heures de travail, tu évitais donc d’en boire. Cela ne se faisait pas ! Après tout, tu tenais à ta paye. Et que, la fatigue après une gueule de bois ce n'était pas terrible. En tout cas, toi, tu te sentis petit. D’où ton surnom « gamin ». Cela pouvait paraître irrespectueux. Mais c’était plutôt affectueux. D’une certaine façon, tu trouvais cela amusant. Parce que, techniquement, tu étais plus grand. Du moins en âge. C’est que tu avais dépassé les cent ans. Et encore, pour un lycan pur-sang…

Ce n’était pas tant…

Ce jour-là, tu voyais déjà une journée sans encombre. Une journée pleine de banalité. Que tu saurais apprécier. C’était avec un regard émerveillé que tu les observais. Ces humains que toi, tu adorais. Et parfois, on te demandait ce que tu scrutais de cette manière ? Et toi, d’un simple rire. Avec un simple sourire. Tu répondais que tu regardais la bonne ambiance qui réglait. Ces clients que tu appréciais. Ils en riaient. Qui sait s’ils se moquaient. Ou si, c’était juste leur façon de dire que ça leur faisait plaisir. Aucune idée. Tu t’en fichais. Tu avais conscience, que pas tous t’appréciaient. Toi aussi, tu n’aimais pas tout le monde. Cependant, tu étais content que la plupart du temps, c’était juste de la bonne compagnie. Pourtant, parfois, il t’arrivait de te demander, comment ils réagiraient… S’ils apprenaient ce que tu étais. Que dans tes veines, coulait, le sang d’une créature de la nuit. D’un monstre à l’apparence humaine. Mais, qui cache en lui une bête.

Tu étais un loup. Un secret, que personne ne devait savoir. Au risque d’être rejeté et exécuté.

Tes cheveux recoiffés. Une petite couette pour les dresser. Apprêter de ton tablier. Tu étais parti en express déposer des commandes. Quelques packs d’alcool qui feront le bonheur d’un petit nombre. Une fois, cela fait, tu étais en course pour retourner à la taverne. Vers ces heures-ci, les clients sont deviennent plus en plus nombreux. Les petits problèmes aussi. Tu ouvres la porte d’un coup. Un bruit qui résonne. Tu semblais avoir heurté quelque chose. Deux choses… Tu hésitas un peu avant d’ouvrir la porte. En entendant les paroles de la personne concernée. Tu te sentais un peu mal. Tu étais prêt à la rouvrir délicatement et t’excuser. Mais… C’était l’arroseur arrosé. Un renvoi en pleine face. Tu tombes en arrière. T’as mal aux fesses et au bas du dos. La tête était ce qui avait pris le plus cher. Attaquer par la porte ? Le responsable était bien drôle tiens. Tu ne pus t’empêcher de lâcher un petit rire :

« Ca fait mal... Mais, la porte n’est pas seule responsable. »

Il t’aide néanmoins à te relever. Tu rentres dans la taverne, accueilli par les rires de tous. De nouveau sur tes deux pieds, tu poses ton regard sur le client. Quelques détails ne t’échappèrent guère. D'un, l’humain sentait l’alcool. C’est qu’il devait vouloir enchaîner les verres. De deux, il était trempé. Pauvre chemise. Tu attrapes sa main :

« Hé ! Attends, tu es trempé. C’est sans doute ma faute quand j’ai ouvert la porte brusquement. Va t’asseoir et attends-moi, je vais chercher une serviette. »

Ce que tu fis de ce pas d’ailleurs. Expliquant tout au patron. Bien qu’il avait tout vu. Qu’il se moquait un peu de toi tout en te faisant quelques réflexions. Agresser un client avec une porte, pas le meilleur accueil. La serviette en main, tu la tends à l’inconnu :

« Voilà pour toi. Si tu veux, je te paye un verre. Pour me faire pardonner. Ou un plat. Comme tu souhaites. »

Halloween
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Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Mar 16 Mar - 19:44
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

La journée était passée à une vitesse fulgurante. Entre le matin et la soirée, énormément de choses se sont produites. Le mariage arrangé, l’affront de sa belle-mère, la présence d’un total inconnu sur la tombe de son père, tout ne s’était pas passé comme prévu. Sa présence en tant qu’Aerin ne serait pas nécessaire et pour se protéger, elle s’est cachée derrière l’identité de son frère. Toujours là pour elle, Aerin en était sûre, il ne l’aurait jamais laissée ainsi, sans protection et seule devant cette femme. La considérait telle comme une mère ? Cela n’était malheureusement aucunement le cas. Depuis la mort de son père, cette femme avare n’avait fait que dépenser l’argent de son défunt mari, l’obligeant à chercher continuellement des solutions pour que son train de vie continue. Aerin en était dégoûtée, toute la gloire passée de son père souillé en si peu de temps. Elle ne lui pardonnerait jamais. Alors, oui, elle lui avait manqué de respect en venant en Elros, mais elle n’avait pas le choix pour se protéger et maintenant ? Elle était dans un pétrin sans nom. Quand est-ce qu’elle pourrait se sortir de ce bourbier ? Quand est-ce qu’elle serait libérée de son emprise ? Si seulement son frère était encore présent…

Capuche sur la tête, visage toujours baissé, elle ne laissait apparaître son identité à personne. Elle ne voulait pas avoir plus de problèmes, mais en même temps elle avait besoin de noyer sa tristesse et sa rancœur dans quelque chose. Vivre entouré exclusivement d’hommes vous forge en caractère. choppe en main, elle devait en être à sa troisième tournée. Elle n’était pas encore bourrée, il lui en faudrait plus, mais elle était plutôt bien et posée. Ses pensées vagabondaient dans sa tête tel un labyrinthe infranchissable. Plusieurs solutions et aucune de valable... Quel désarroi. C’est pourquoi elle décida de sortir prendre l’air, cependant nous se passa comme prévu et elle put faire amie-amie avec la porte. Se la prenant en pleine poire, elle recula vivement et se renversa le contenu de son verre. Et voilà ! La journée ne pouvait pas être pire que celle-là, humiliée, trempée et jugée sûrement. Elle retenait un sentiment soudain négatif et se calma rapidement. Ce n’était qu’un accident, reprenons nous ! Elle se vengea alors aussitôt contre la porte et entendit une personne tomber également, et bam la vengeance ! Aerin pensait que la personne allait avoir mal ou crier sur elle, mais contre toute attente, la voix qui lui parvint ne fut qu’un rire, un léger rire cristallin et pur. Elle se stoppa un moment puis reprit contenance en haussant un sourcil à sa remarque, comment ça la porte n’était pas la seule responsable ?

Lorsqu’elle l’aida à se relever, elle décida de le laisser ainsi et de retourner noyer son chagrin, mais une main se saisit de la sienne et elle s’arrêta net. Baissant la tête sur leurs mains, elle redressa par la suite son regard vers l’inconnu et plisse les yeux pour essayer de le regarder. Il était flou ou bien elle était vraiment plus que bien ? Elle était trempée ? Ah oui, en effet, son haut était complètement trempé. Heureusement qu’elle n’était pas habillée en blanc, sinon ça aurait été le summum du ridicule. Sous sa demande si bienveillante, elle resta stoïque un moment comme perdu dans les émotions. Tristesse, colère, désespoir et nue, voilà tout ce qui se battait actuellement en elle. Aerin alla donc s'asseoir à sa place, le regard perdu dans le vide. Un total inconnu qu’elle avait volontairement poussé lui prêtait main forte ? Incompréhensible

Puis la voix du jeune homme revint près d’elle. Redressant aussitôt la tête en regardant ses yeux puis la serviette, elle hocha la tête et commença à tamponner la tache de bière... C’était encore pire. Un long soupir se fit entendre dans un silence soudain. Elle redressa la tête surprise et cacha encore plus son visage sous sa capuche.

Hmmm, j’ne suis pas contre un bon repas... On m'a loué les plats de cet endroit... Pour ça que jsuis là…’Fin merci vous n’étiez pas obligé...



L’animation reprend de plus belle dans la taverne. Le malaise qui était arrivé disparut assez rapidement, lui donnant maintenant l’impression d’être toute seule dans sa bulle. Elle posa sa main prêt de son cœur et respira un grand coup pour se calmer et reprendre contenance. Tout allait bien se passer, on n’était pas dans un drama, les gentils gagnent toujours non ? À cette pensée, elle eut un rire amer et finit le reste de son verre en une fois. Elle reposa par la suite son verre et redressa la tête, un regard plus calme et doux, cette fois.

J’suis désolée pour tout à l’heure, je ne sais pas ce qu’il m'a pris... À chaque fois que je suis dans cet état jme fais agresser par les portes. Vous n’avez rien ?



Elle regarda autour d’elle et finit par enlever sa capuche. De toute façon, tout le monde l’avait déjà vue sans celle-ci alors pourquoi se cacher ? Sa longue chevelure azurée cascada dans son dos et elle remit sa mèche en place, ajustant par la même occasion sa petite couronne en guise de serre-tête. Elle posa alors l’essuie tache sur la chaise à côté d’elle et regarda son haut... Il était fichu ! Elle soupira de nouveau.

Est ce que je pourrais également avoir de l’eau s’il vous plaît ?

Lycoris Lýgur
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Lycoris Lýgur
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Sam 20 Mar - 21:56


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Les humains avaient leurs manières. Parfois, ils s’inventaient des excuses, trouvaient un coupable là où il n’y en avait pas. Ils interprétaient les choses comme ils le souhaitaient. Leurs sentiments n’étaient qu’un étrange mélange qui pouvaient prendre plusieurs tournants. Tristesse. Joie. Colère. Tout pouvait se manifester. Chacun son tour ou bien en groupe. Tout dépendait. Mais était-ce vraiment différent pour les lycans ? Pas vraiment. Vous aviez tous un cœur. Une conscience. Un tempérament qui pouvait être changeant. Il y avait des différences certes. Eux, n’avaient pas ces pulsions. Et encore, toi, avec l’âge, tu arrivais à te contrôler un peu plus qu’auparavant. Ils étaient des chasseurs, mais, des chasseurs différents de vous. Toi et tes compères, vous êtes des bêtes. Là ce qui vous différencie. Vous utilisez des crocs. Des griffes. Vous craignez les lieux saints et l’argent. Vous pouvez vivre longtemps. Très longtemps. Et c’est parce que tu as toutes ces caractéristiques que… Malgré ton amour. Ta curiosité pour les humains. Tu le sais. Ô dure réalité.

Tu ne seras jamais humain. Tu avais accepté ce monstre en toi. Même si parfois, tu auras détesté cette nature.

Tu ne savais pas ce qui se passait dans la tête du client. Pourquoi il agissait ainsi. Il ne semblait pas très bien et tu t’en voulais un peu de l’avoir frappé avec la porte. Ce qui était un peu étrange, c’est qu’elle ne semblait pas plus que ça alarmé par ses habits mouillés. Bah, peu t’importait, tu devais faire ton devoir. Le client est roi comme certains disent. Et ta bienveillance n’était point un mensonge. Tu les aimais. Autant que tu savais qu’ils pouvaient être détestables. Elle avait le regard perdu dans le vide. Et, pour ne rien arranger, la serviette n’avait pas vraiment aidé. Tu te sentais désolé, mais tu n’avais rien à lui prêter. Tu ne pouvais rien faire de plus pour arranger cet accident. Un long soupir avait traversé ses lèvres, mais c’était compréhensible. La demoiselle se cachait encore plus dans la capuche. Cependant, elle te répondit et… C’était pour toi assez flatteur :

« Vraiment ? Ca fait plaisir à entendre ! Et ne t’inquiètes pas ! C’est normal que je prenne soin des clients. Je travaille pour ça tout de même ! Sinon.. Que veux-tu ? Il y a plusieurs plats proposés ! Tu as de la viande, du poisson. Des pommes de terres, légumes… Bref, on a tout un rayon. Oh, je sais, je vais aller te chercher une carte. »

L’animation, elle était revenue. Un rire amer lui est venu. Une bonne gorgée pour finir son verre aussi… Le sourire aux lèvres. Avant de partir, tu écoutas ses paroles. Ses excuses. Son regard lui, semblait plus doux :

« Bah, il est vrai que ça fait mal, mais il y a toujours pire. »

Bien pire.. La vie te l’avait souvent répété :

« Et puis à la base, c’est moi qui t’aie agresser avec la porte. Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un derrière et comme j’étais un peu pressé, j’y suis peut-être allé un peu fort… Ce n’est donc pas la porte la responsable, mais moi ! Alors c’est à moi de m’excuser. Si tu t’inquiètes de ton état, évite de boire un verre d’alcool de plus surtout. Et si ça te rassure, sache qu’il y a des clients bien pires à gérer. »

Tu lui avouais cette petite vérité. Quelque chose d’assez évident en soit mais bon. Peut-être que cela pouvait rassurer ton client. Celle-ci finit par enlever sa capuche. Ses cheveux azurés étaient assez typiques. Et sa petite couronne rappelait qu’elle n’était sûrement pas du peuple, mais elle ne devait pas être bien riche non plus :

« Noté ! Un verre d’eau pour la demoiselle ! »

Tu vas donc chercher la carte où sont notés tous les menus pour qu’elle puisse choisir. Lorsque ce fut le cas, tu te dirigeas vers les cuisines. Tu pris un verre d’eau pour ta cliente et demi-tour :

« Je reviens tout de suite, patiente quelques instants. »

En cuisine, tu préparas sa commande tranquillement. Le cuisinier était à fond dans ce qu’il faisait ! Lorsque le plat fut terminé, tu ramenas tout ça sur sa table :

« Et voilà ! Désolé pour l’attente. »

Un petit coup d’œil, tout semblait bien se passer dans la taverne. Pas trop de monde. Pas de surcharge. Tu t’assis donc face à la jeune femme :

« Ca te dérange si je me joins un peu à toi ? Je m’appelle Lycoris. Enchanté mademoiselle la cliente. »

Le coude sur la table, la main qui soutient ta tête. Tu la regardais avec un sourire. Faire la conversation, ça faisait aussi parti de ton boulot. Ou du moins, c’était une envie chez toi.

Halloween
ft Aerin
Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Sam 20 Mar - 23:00
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

L’être humain était tellement mystérieux. Entre leurs vies, leurs passés, leurs présents et leurs futurs, l’homme ne pouvait que continuer à évoluer ou à se laisser couler. Le destin était tracé depuis la naissance de chaque humain, mais seuls nos choix nous permettaient de dévier de ce destin qui nous est dédié. Le chemin qui nous mène vers le futur nous laisse parfois des moments de doute et d’incertitude qui nous forgent. Et pourtant quand on regarde maintenant qu’elle était la destinée d'Aerin ? Est ce que l’expérience de son passé avait changé son destin ainsi ? Où est-ce que chaque chose possible nous emmenait vers une nouvelle voie ? Pourquoi continuer à combattre quelque chose qui n’est pas tangible ? L’espoir ou alors un sentiment bien plus sombre. Aerin n’était plus la jeune fille insouciante de l’époque, elle n’était même plus du tout cette personne et tout ça pour ? Le bonheur et l'oubli. Perdre une personne chère peut changer un Homme, amenant des situations différentes.

À l’heure d’aujourd’hui, Aerin ne pouvait vivre pleinement sa vie d’avant, devant se cacher et ne jamais se faire prendre. Le système avait certes évolué, mais les mentalités, eux, ne changeaient nullement. Au fond d’elle, Aerin aimerait tout laisser tomber pour vivre librement, mais est ce que cette liberté tant recherchée lui serait profitable ? Elle n’était pas morte, mais sa vie en tant qu’Aerin n’avait jamais évoluée, restant simplement la fille d’un ancien chevalier. Non, elle ne pouvait penser ainsi, un jour, elle pourrait redevenir qui elle est, mais pour le moment, encore un peu, elle garderait l’identité de son frère, comme un pacte invisible. Son regard plongé dans le passé revient parmi les vivants, regardant le jeune homme devant elle qui souriait.

Son sourire était vraiment chaleureux et rassurant, elle se sentait clairement en sécurité. Se détendant, elle oublia l’instant passé pour se concentrer sur le moment présent. Il la tutoie alors, toujours avec cette douce innocence et la rassure. C’était son travail ? Elle ne le pensait pas vraiment, il n’était pas censé subir ce genre de comportement... Il lui proposa alors plusieurs plats et indécis décida d’aller chercher la carte. Devant tant d’ardeur et d’énergie, Aerin ne put s’empêcher de rire devant tant de dévouement. Il la rassura en lui disant qu’il y avait bien pire dans la vie et le regard d’Aerin s’assombrit pour laisser place à de la tristesse.

Oui y a bien pire...Enfin vous avez raison !

*

Elle se reprit assez rapidement, espérant que le jeune homme n’a pas réellement vu ce qui venait de se passer. Elle savait mieux que personne que dans la vie y a bien pire que ce qui vient de se passer, c’était même insignifiant. Elle l’écouta alors attentivement, il n'avait pas tort, mais elle avait aussi sa part de responsabilité. Même bourrée, elle arrivait encore un peu à réfléchir, d’ordinaire, elle a l’alcool calme et philosophe. Aujourd’hui ne changerait nullement ce qu’elle était d’ordinaire. Elle secoua alors la tête pour montrer son désaccord sur le fait que ce soit sa faute et répond assez calmement en souriant.

Loin de là l’idée de te contredire, mais si tu était le seul responsable, cela ne serait pas vraiment juste. J’ai aussi ma part de responsabilité alors j’accepte tes excuses si tu accepte les miennes !



Aerin lui fit un petit clin d'œil, signe de complicité avant de poser son verre d’alcool en face d’elle. Avec du recul, elle avait assez bu pour ce soir. Noyer sa tristesse dans l’alcool n’était pas réellement une bonne idée, mais elle ne pouvait pas vraiment faire autrement, elle n'était après tout qu'un fantôme. Elle regarda alors la carte qu’il venait de lui ramener et l’examina un petit instant avant de faire finalement son choix.

Hmmm je vais commander l’Yvonne. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas mangé de plat à base de poisson.



Aerin rendit alors le menu au jeune blond et laissa apparaître un petit peu de rougeur sur ses joues, l’alcool franchement. Elle hocha silencieusement la tête et attendit alors, regardant plus en détail la taverne. Tout le monde avait l’air de tellement bien s’amuser, tout en gardant un certain respect... Enfin, elle disait cela, mais en soit, c’était encore le début de soirée, attendons de voir en fin de soirée. L’ambiance en tout cas était très chaleureuse et réconfortante. Décidément il n'y a pas mieux que ce genre d’endroit où l’on peut penser à autres choses. Puis le plat finit par arriver devant elle et l’odeur te donne soudainement faim. Tellement faim que ton ventre se met à gargouiller. Se raclant la gorge pour ne pas montrer la gêne soudaine, Aerin examina le plat. Plusieurs sortes de poissons étaient marinées dans des pommes de terre et une sauce blanche... Surement de la crème et de la verdure... Des fines herbes ? En tout cas, tout cela sentait bon. Elle le remercia alors puis commença à déguster le repas. C’était trop bon ! Des étoiles apparurent dans ses yeux et elle mangea un peu plus vite. Puis elle ralentit en se trouvant stupide.

Le jeune blondinet se mit finalement devant elle, les coudes sur la table et la main soutenant sa tête. Aerin le regarda un long moment avant de secouer la tête en souriant.

Pas le moins du monde, si cela t'enchante. Et je ne m’appelle pas madame la cliente, mais Aerin, Aerin Brindal. Ravie de te rencontrer... Surtout dans une telle circonstance !



Elle rigola longuement avant de reprendre une bouchée de ce plat, il était vraiment divin et remplissait à la perfection son estomac. N’aimant pas le silence, elle décida de le rompre avec une question qui lui venait presque naturellement.

Cela fait-il longtemps que tu travailles ici ? Comment es tu devenu cuisinier ?

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Sam 20 Mar - 23:51


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Les ravages de l’alcool pouvaient être nombreux. Dans une taverne, ce n’était pas rare que des bagarres éclatent. Que des insultes remontent. Ca cri parfois. Et encore, ça a tendance à parler fort. De plus, ici, vous serviez des plats aussi. Pas toutes les tavernes le faisait. Mais c’était un commerce en plus. De quoi rameuter des clients. D’apporter encore plus d’argent. Ca avait très bien marché d’ailleurs. Et parce qu’il y avait de la cuisine, ici, tu te plaisais bien. Tu appréciais voir les habitués. Tu appréciais converser. En ces lieux, tu pouvais voir l’humain sous différents points de vue. L’observer, pour apprendre à mieux l’imiter. Pour mieux le comprendre aussi. Le monde était si grand. Tu avais voyagé. L’Europe, tu connais. Chaque individu était différent, mais avait des ressemblances. Ici, c’était un assemblage de gars qui aimaient se bourrer. Rigoler. Noyer leur chagrin. C’était tout ça quoi. Elle, changeait un peu la donne. Demoiselle. Pas très bruyante. Bien qu’elle s’était bien fait remarquer… Au moins, y avait peu de risques à ce que tu sois forcé de la faire dégager.

Son regard semblait dégager une certaine tristesse. Lorsque tu dis qu’il y avait bien pire. Elle qui venait tout juste de rire face à ton enthousiasme. Tes paroles venaient assombrir son visage. Tu avais dit quelque chose que tu n’aurais peut-être pas dû… Des souvenirs passés qui continuaient de la tourmenter. L’humain n’avait pas le même temps que toi pour panser ces blessures. Était-ce un avantage ou pas ? En es-tu ne savais pas. Cela signifiait avoir plus de temps pour souffrir. C’était aussi voir plus de gens mourir… Du moins pour toi… Ce fut ainsi. Enfin, elle se reprit bien vite. Montrant de nouveau un sourire :

« Mouais, c’est vrai… Si tu n’avais pas autant bu, ce ne serait peut-être pas arrivé. Mais je travaille dans une taverne, je ne vais pas empêcher mon client de boire ! Ce serait bête. »

Un rire qui éclate, tu la regardes avec bienveillance :

« Bon alors… J’accepte tes excuses. Nous sommes tous les deux responsables, on l’assume et on se pardonne ensemble. Tout est bien qui finit bien ! »

Lorsque la demoiselle finit par commander, tu fus plutôt content qu’elle choisisse la marque de la taverne. L’Yonne, c’était ta spécialité ! Autant que c’était la spécialité de la taverne ! Alors, tu allais la régaler ça, c’était certains. Dans les cuisines, tu fus le plus consciencieux possible afin de lui préparer un bon repas. Résultats ? Ca semblait énormément lui plaire ! Son regard semblait briller. Ces petites étoiles qui s’allumaient. Ces lueurs qui savaient éclairer un visage. Au moins, elle semblait mieux que tout à l’heure. C’était une bonne chose. La jeune femme semblait un peu plus animée, c’était rassurant. Et le mieux dans tout ça, c’est qu’elle accepta ta compagnie :

« Merci bien. »

Son nom te parvint alors, d’un air satisfait, tu la regardas en rigolant :

« Bonne tactique pour te faire dire ton nom n’est-ce pas, Aerin ? »

Un certain silence s’installa cependant. Aerin finit par le briser. Te posant deux petites questions qui lui avaient traversé l’esprit. Si cela faisait longtemps que tu travaillais ici. Et bien… La notion du temps commençait à te jouer des tours. Après toutes ces années à vivre. Tout était à la fois si long et si court. Tu n’étais pas sûr des dates exactes :

« Et bien… Je dirais plus d’un an ? Peut-être deux… Bah, ça fait un petit moment quoi. »

Tu mis ta tête légèrement en arrière. Regardant le plafond. Te laissant un instant de réflexion :

« Le comment je suis devenu cuisinier… Euh… J’ai toujours été un bon cuistot. Et je me suis proposé pour le poste. Et mes plats ont eu leur succès alors…»

Tu remets ta tête face à elle :

« Un truc dans le genre quoi. C’est pas sorcier ! Et toi alors ? Que fais-tu dans la vie ? Une demoiselle qui vient se bourrer la gueule, on n'en voit pas tous les jours si tu veux mon avis. Bah, au moins, ça me change un peu de d’habitude avec tous ces grands gaillards ! »

Un rire de nouveau. Tu ne pouvais t’en empêcher. Tu te sentais bien après tout. Tu n’avais aucune raison de ne pas sourire sur le moment. Tu avais beau être quelqu’un de pessimiste, à ce moment-là, rien ne pouvait te faire voir le monde tristement.

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Dim 21 Mar - 0:57
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

Pourquoi se morfondre dans la tristesse et la colère quand on peut se plonger dans l’alcool ? Même si l’alcool permet de mieux oublier, il permet aussi de se soulager assez rapidement de ce désespoir. Comment avait-elle fini par boire ainsi ? Eh bien depuis la mort de son frère et une fois qu’elle avait atteinte l’âge de ses 18 ans, la jeune femme a commencer à côtoyer le coté obscur de l’alcool. On peut dire ce qu’on veut, mais c’était le moyen le plus rapide pour Aerin de changer d’air, oublier sa douleur et sa souffrance et ne penser qu'à des choses impossibles. Certains soirs, après avoir bu, la jeune femme rêvée de son frère comme si ce drame n’avait jamais eut lieu. Souriant, tendre et protecteur, ils passaient des heures à parler et à se raconter leurs histoires. Évidemment, celle de son frère était fausse et inexistante, mais cela lui faisait du bien de pouvoir revoir son frère dans ces moments d’inconscience entre la réalité et le mirage.

Parfois, on regrette certains gestes, certaines paroles, certaines actions qu’on ne peut contredire. La vie ne tient qu'à un fil et elle le sait pertinemment. Si elle pouvait seulement revenir en arrière... Tant de douleur qui la rendait faible dans ce genre d’instant. Dès lors, Aerin n’a pas arrêté de se plonger dans cet enfer pour pouvoir passer du temps avec son frère. Ces moments aussi rares que précieux, Aerin les chérissait comme si c’était des souvenirs, d’agréable moment où elle revivait une expérience qu’elle avait perdue depuis l’accident. Il la conseillait aussi, parfois il la lâchait, parfois il l'a consolé, tout ne tenait qu’à un fil... Comment abandonner ce qui lui permet d’être heureuse ? Personne ne pourrait lui dire quoi faire, personne ne pourrait la faire arrêter. Elle aimait son frère, elle l'idolâtrait et elle le prenait comme modèle.

Son esprit, légèrement embrumé par l’alcool, lui faisait perdre la notion du temps, l’enfermant dans une bulle dont elle seule pourrait en sortir. Elle aimait ses moments de plénitude où tout lui était permis dans sa tête. Combien de fois avait-elle imaginé le soir dans cette forêt, où elle s'était levée malgré son jeune âge et s'était battue pour leurs vies. Ni mère, ni père, ni frère était encore dans sa vie, elle avait tout perdu et maintenant elle devait supporter l’avarice de sa belle-mère. Tout cela lui tombait dessus si soudainement et sans crier gare, comment faire pour oublier et vivre une vie différente ? Aerin ne pouvait pas oublier et au fond d’elle Aerin savait que le karma retomberait sur les épaules de sa marâtre.

Aerin regarda son verre vide et soupira, il était temps d’arrêter avant que son état ne s'aggrave. Elle soupira un peu et finit par sourire. Il avait raison, ce serait bête d’arrêter une source de revenu, c’était logique. En plus de cela il lança une petite pique innocente contre elle, ce qui la fit un peu grimacer. C’était affreux de se dire qu’il avait raison. Alors elle haussa les épaules et ne répondit rien, ne préférant rien ajouter pour ne pas apporter de la discorde. Aerin laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres et posa sa tête contre sa main avant de dire dans un ton de nostalgie.

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants... Belle référence à des contes pour enfant ! Cela me rappelle de bons souvenirs d’enfance...



Elle s’arrêta dans sa tirade, elle le regarda aller chercher son plat et devant une telle merveille, ne put rester de marbre. Cela lui rappelait des souvenirs agréables. Sa mère lui préparant de bons plats, son frère essayant de l’aider, mais finissant par mettre le bordel. Tout ceci ne lui était nullement pas étranger et goûter ce plat la ramène des années en arrière. Arrêtée de vivre dans le passé, avancé, elle le devait. Si elle continuait, jamais elle ne pourrait s'émanciper de tout ceci. C’est pourquoi elle préféra taire ses souvenirs et se concentrer sur l’instant présent, il le fallait, sinon elle ne profiterait nullement de la soirée. Il finit d’ailleurs par l’appeler par son prénom, ce qui la fait redresser la tête aussitôt. Depuis combien de temps n’avait-elle pas entendu son prénom, Aerin eut un petit sourire timide puis gonfla les joues en le regardant, le menaçant avec sa fourchette pour le taquiner.

Petit sacripant ! Tu vas voir si tu continues, je vais devoir te corriger.



Aerin finit par tirer la langue et faire un clin d'œil avant de reprendre une bouchée de ce divin repas. Décidément même en le mangeant encore une fois, le goût restait le même, voir meilleur. Cela fait tellement de bien de pouvoir se remplir la panse en si bonne compagnie. Elle ne regrettait nullement sa sortie, elle en avait besoin. Il répondit alors à sa première question en gardant un peu de flou, il ne savait plus depuis combien de temps ? Eh bien, cela ne devait pas être simple d’oublier ce genre de détail. Elle reprit une nouvelle bouchée et réfléchit. Il avait vraiment l’air d’adorer son travail, cela se ressentait, mais dans son ton, on ne pouvait savoir s’il avait réellement oublié ou s’il ne faisait pas vraiment attention au comment il a eu cette opportunité. Puis il redressa sa tête pour la regarder, lui posant alors une question sur laquelle elle bugua. Que faisait-elle dans la vie ? Elle ne pouvait définitivement pas lui dire qu’elle était chevalière et encore moins en tant qu’homme.

Hmmm, je ne fais rien de particulier, j’étudie les plantes et je découvre ce qui m’entoure. Je ne reste jamais bien longtemps au même endroit, j’aime beaucoup voyager et je reviens parfois ici pour me poser. En effet, voir une demoiselle boire ainsi, c’est vrai que ça doit te changer, mais ne te fit pas aux apparences, je suis d’une dangerosité redoutable.



Elle rigola un peu avant de finir son plat. Il était vraiment exquis. Aerin s’essuya doucement la bouche avant de poser sa serviette sur la table et posa sa tête entre ses mains pour le regarder et se plonger dans son regard. Il était aussi profond que l’océan et aussi pur que le cristal. Elle resta un court instant avant de commencer à jouer avec la fourchette.

Je ne bois pas tout le temps ainsi. Quand je ne vais pas bien et que j’ai besoin de me retrouver dans mon jardin mental, je me plonge dans l’alcool pour profiter de moment qui me son unique et sur lesquels je ne pourrais espérer les vivre réellement. Ces moments me sont aussi précieux que ma vie. Et pour être honnête si j’ai bu aujourd’hui, c’est parce que mon avare de belle-mère à tellement utilisé l’argent de mon défunt père qu’elle souhaite maintenant me marier pour pouvoir continuer... Ce qui ne m’enchante guère. Mon père à mi énormément de temps à tout construire et elle... Elle le détruit en si peu de temps...



Elle serra fortement la fourchette dans sa main et serra les dents. On pouvait sentir toute la haine que cette dame lui provoquait. Elle ne l’aimait pas et elle le lui rendait bien. Jamais Aerin ne laisserait une personne telle qu’elle lui dicter ses choix. Elle était la seule maîtresse de sa vie.

Enfin bref, désolé, j’ai tendance à vider mon sac facilement quand je suis dans cet état.

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Lun 22 Mar - 18:43


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Elle te parlait d’enfance avec innocence. De ces contes que l’on racontait aux plus petits. Ces contes que tu n’avais jamais pu lire. Tu en étais incapable après tout. Si tu savais parler plusieurs langues comme le français ou l’islandais, c’était par voix orale que tu avais tout appris. De personnes qui te sont chères, de simples personnes passagères dans ta vie. Tu avais eu le temps d’apprendre, là, tout la différence. Et Aerin disait que cela lui rappelait ses bons souvenirs d’enfance. Ah.. Tant mieux pour elle. Dans ton cas, ce fut les pires moments de ta vie. Ces sentiments d’attaches. Cette haine que tu ressentais à chacun de tes pas. Cette haine que tu ressentais à chaque fois. À chaque frappe. Tout en gardant en toi, cet amour sincère que tu leur portais. Cette affection dont tu ne savais pas te détacher. C’était un passé, que tu avais réussi à surmonter. Mais chaque fois que tu y repensais. Ton cœur se serrait. Autant qu’il était soulagé…

La demoiselle finit par te menacer avec sa fourchette, te nommant de sacripant. Une mise en garde amusante. Un petit clin d’œil. Son élégance inexistante alors qu’elle tirait la langue. Tu ne pus t’empêcher de rire. Pour lui répondre, tu sifflotas un peu avec ironie. Sans vraiment rien dire de plus. Y, en avait-il besoin ? Pas vraiment. Et puis les questions étaient venues. Les réponses aussi. Tu avais été plutôt flou, mais… C’est dur de se rappeler de détails comme ça. Si tu devais te souvenir de tous ces petits trucs dans ta vie… Ton cerveau ne le supporterait pas. Tu n’avais pas assez de mémoire pour tout ça. Bah… Après, allait-elle vraiment y faire attention ? Il n’y avait pas vraiment de raison à ce qu’elle se concentre là-dessus. Cela n’avait pas de sens à tes yeux. Et puis quelque chose semblait bien plus la préoccuper. Ta question :

« Étudier les plantes…. Et bien, j’espère que cela te plaît. Voyager est une chose plaisante cependant. On redécouvre l’enfant curieux tapis au fond de nous. Nos yeux redeviennent innocents et cela nous permet de voir le monde sous un autre angle. »

Lorsqu’elle se qualifia de redoutable, tu ne pus t’empêcher de rire. Non pas pour te moquer. C’était juste la manière dont elle l’avait dit :

« Et bien, je demande à voir ça ! »

Pas dans la taverne cependant. Tu ne voulais pas de problèmes. Or, en parlant de problèmes. Voilà qu’Aerin se mit à te déballer le pourquoi elle se noyait dans l’alcool. Toutes ces histoires… Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle t’en parle d’elle-même. Tu avais l’habitude d’entendre quelques clients se plaindre de quelqu’un. Elle ne semblait pas y faire exception. Ah… La jeune femme semblait vraiment avoir la haine contre sa marâtre. Tout comme elle semblait vraiment trouver des moments précieux dans son alcoolémie. Ah ces histoires de mariage. C’était bien une chose que tu ne comprenais pas chez les humains. Dans une meute, c’était plus simple pour l’ascension sociale. L’argent et tout ça. Vous vous contentiez de chasser pour vivre. Parfois, vous revendiez certes, mais ces gains concernaient tout le monde. Vous viviez dans les montagnes. Vous viviez comme des loups :

« Tu as le droit de te plaindre ! Ce n’est pas rare que quelqu’un qui a bu déballe tout d’un coup. Parfois, ça fait du bien. Parfois, on regrette. Tant pis ! Mais... »

Tu la regardes avec sincérité :

« Si cela ne te plaît pas, pourquoi tu devrais te marier ? Je ne comprends pas pourquoi elle irait te forcer. »

Après tout, tu n’avais jamais connu ce genre de problèmes :

« Au pire, tu es adulte non ? Tu ne peux pas l’envoyer voir ailleurs ? Bah, après, je sais pas comment ça se passe. Mais c’est important d’écouter son cœur. S’écouter pour ne pas avoir de regrets lorsqu’on mourra. C’est quelqu’un de très important pour moi qui m’a dit cela un jour. Et tu vois, je pense que tout le monde devrait faire pareil. Il n’y a rien de mieux que vivre en étant soi-même.

Tu lui souris avec bienveillance. Un mélange de tristesse, message de souvenirs aussi bien heureux que tristes :

« Tu es redoutable non ? Alors ne te laisse certainement pas faire ! Moi, je te soutiens en tout cas. Parce qu’il n’y a rien de pire que quelqu’un qui veut forcer un autre. »

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Lun 22 Mar - 19:40
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

La vie était tellement courte alors pourquoi se morfondre sur ce qui ne semblait pas si important ? Les sentiments ne se contrôlent pas tout comme l’envie de pleurer ou de rire. Dans ce genre de situation, comment ne pas être énervée et perdue ? Aerin était perdue dans ses émotions, avait-elle mal agi ? Est ce que sa marâtre pourrait devenir une pièce de son destin qui pourrait être chamboulé ? Et si elle utilisait ce qu’elle savait pour rendre la vie impossible à Aerin ? Elle ne voulait pas laisser une femme comme elle contrôler sa vie et son avenir, si elle devait se marier, elle le ferait avec une personne qui l’aimera comme elle est et serait capable de la protégée. Elle n’avait pas besoin de choses superficielles pour continuer à avancer. Toutes ses possibilités se mélangeaient dans sa tête, que devait-elle faire ? La seule solution qu’elle trouva fut l’alcool. Noyer sa tristesse, son chagrin, sa colère et son désespoir dans la beuverie. Parfois, elle repensait à son passé, parfois à ce que lui réserve l’avenir. Mais au fond que cherchait-elle vraiment ?

Elle n’avait pas forcément réfléchi à ses paroles ni même pensé au ressenti de son interlocuteur. Est ce qu'il avait eu une vie plus difficile que la sienne ? Elle savait pertinemment qu’elle n’était pas la plus malheureuse au monde, certes, elle avait tout perdu en terme de famille, mais dans un sens, cela lui a permis de devenir plus forte. Alors pourquoi doutait-elle d’elle maintenant... Tant de questions dont les réponses ne lui reviennent pas. À en voir l’expression de Lycoris, ce qu’elle venait de dire l’avait peut-être touché dans le mauvais sens. En même temps pourquoi se plaindre ainsi, il avait sans doute autre chose à faire que d’écouter ses complaintes. Elle soupira un peu avant de reprendre une gorgée de son verre d’eau. La réponse du blond ne la laissa pas de marbre. Au contraire, un léger sourire naquit sur ses lèvres. Il avait complètement raison sur le ressenti, c’était ce qui lui plaisait un peu dans son métier, sortir encore plus fort.

Elle ne répondit rien, préférant le silence à une quelconque réponse qui pourrait entraîner un malaise. Puis il lui rétorque à la suite qu’il demandait bien à voir ce côté redoutable d’elle. Aerin rigola un peu, il était courageux. Elle n’était pas une si faible demoiselle, elle savait se défendre et l’avait prouvé à maintes reprises. En tout cas, si cela devait arriver, elle essaierait de ne pas le faire en ce lieu, les autres ne méritaient pas d’assister à une telle scène. Après tout elle ne voulait être transparente, que personne ne s’intéresse à elle pour réduire les chances qu’on découvre son secret.

Tu serais surpris...



Au final, elle lui répondit quand même sous le ton de la plaisanterie, elle ne voulait pas qu’il propose une démonstration dehors ou plus tard. Aerin fut touchée par les paroles qui suivirent. Se plaindre ? Elle ne le faisait jamais, cependant dans ce genre de situation, elle n’était pas réellement elle-même et était ouverte à la conversation. Cela lui avait fait du bien d’en parler, mais elle n’attendait pas réellement de réponse. Puis il appuya sur le fait qu’il ne comprenait pas pourquoi on lui forcerait la main. Un long soupir s’échappa de ses lèvres et plongea sa tête entre ses mains. Elle n’avait pas le choix, sa marâtre avait un moyen de pression qu’elle ne pourrait jamais expliquer. Il enchaîna alors sur ses précédentes paroles et Aerin sentit une bouffée d’énervement l’envahir. Se mordant la lèvre à l’abri de son regard, enfouie dans ses mains, Aerin secoua la tête.

Si cela était aussi simple, je ne serais pas ici aujourd’hui à me morfondre. Je ne veux pas me marier avec un total étranger, je veux rencontrer l’amour, remplir ce manque que j’éprouve depuis la mort de mes parents. J’ai besoin d’une personne qui m’aime pour ce que je suis et pas pour une quelconque raison financière. Je ne veux pas et pourtant...Pourtant, je dois subir son insistance continuellement... Elle connaît un secret... Un secret qui pourrait me coûter la vie...



Dans sa voix se mélangeait de l’amertume et de la colère, elle était énervée contre elle-même d’avoir été aussi faible pour ne pas protéger sa sœur, ses parents et son frère. Une pensée lui traversa l’esprit, pourquoi continuer de vivre ainsi ? Sans aucun repaire ? L’alcool avait déjà bien commencé à lui faire faire des montagnes russes émotionnelles. Les dernières paroles de Lycoris finirent par avoir raison d’elle et elle laissa une larme, puis deux larmes couler.

Ce n’est qu’une façade, je ne peux pas faire ce que je veux... Je suis piégée dans ce cauchemar... Tant de regret qui continue de me hanter certaines nuits. Je te remercie pour ta bienveillance, vraiment...



Elle essayait de ne pas montrer ses larmes, toujours cachée, ses yeux continuaient de faire perler un sentiment d’impossibilité. Mitigé entre deux possibilités, son cœur se perds dans des détails sans fondement. Est ce qu’elle trouverait un jour la personne qui la soutiendrait et la protégerait ? Elle s’essuya alors les yeux pour redresser la tête et sourit tristement. Son cœur lui faisait mal, ses yeux légèrement rougis par le frottement, Aerin regardait le blondinet.

Tu dois en entendre tous les soirs des histoires aussi farfelus que les miennes. Merci Lycoris...



Son sourire maintenant était un peu plus doux, un peu plus simple. Elle était vraiment heureuse de l’avoir rencontrée.
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Mer 24 Mar - 23:16


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Il y avait tant de choses dont tu étais ignorant. Au final, cela te donnait cet air d’enfant. Parce que tu ne comprenais pas ces problèmes qu’on dit, adultes. Pour toi, c’étaient surtout des problèmes humains. Que cela arrive à un lycan te paraissait tellement improbable. Et peut-être que tu étais juste quelqu’un qui fonçait tête baissée ? Tu savais réfléchir. Mais, la bête en toi était plutôt du genre à agir. La demoiselle était dans une situation qui te dépassait. Était-ce juste parce que vous n’étiez pas de la même espèce ? Ou bien était-ce plus profond ? Tu ne te posais pas la question. Concentré sur les paroles d’Aerin. Bah, elle n'avait pas tort, tu te sentais un peu con. Et parce que le sujet de l’amour était quelque chose d’important pour toi… Ton cœur ne pouvait que vouloir la soutenir. Un éclat dans ton regard. Tu poses tes poings sur la table. Sans frapper. Mais juste d’une façon déterminée :

« C’est un scandale ! L’amour est bien une chose qu’on ne peut décider pour quelqu’un. C’est un amour si profond. Ca ne se vit pas avec un inconnu. Enfin, sauf si la romance débute dès les premiers échanges. En un seul regard. Oh, ça, c’est trop mignon ! Y en a qui vivent le coup de foudre après tout ! C’est fou quand on y pense. »

Ton côté fleur bleue ressortait un peu trop. Tu remarques que tu t’es un peu emballé. Un peu embarrassé, tu toussotes comme pour reprendre ton sérieux :

« Enfin, je veux dire que, comme tu ne sembles pas avoir eu le coup de foudre. C’est normal que tu sois énervé. Qui ne le serait pas ? Et ce secret qu’elle a… Je ne vais pas te demander ce que c’est si cela peut te coûter la vie. Cependant… Je trouve ça vraiment horrible la façon dont elle s’en sert. »

Lorsque les larmes ont coulé sur son visage, ton cœur s’est serré. Tu détestais voir quelqu’un pleuré. Voir un humain succombé. Ces perles de cristal versées. Elle t’avouait que ce n’était qu’une façade. Qu’elle ne possédait pas cette liberté dont elle aurait voulu. Enfermée dans un cauchemar… Hantée. Ce sentiment que tu connaissais. Tu le connaissais que trop bien. Cette souffrance qui nous pèse. Notre âme qui en finit lacérée. Tu ne supportais pas de voir ça. Aerin te remerciait de ta bienveillance. Elle essayait de cacher ses larmes, mais… Comment pouvait-elle croire que cela ne se voyait pas ? Essuyant ses yeux. Redressant la tête. Un sourire triste sur son visage. Tu revois ce visage. Tu ressens cette lame se planter. Te faire saigner. Elle te remerciait… Tu n’avais rien fait. Alors pourquoi ?! Tu ne comprenais pas.

Tu te lèves d’un coup. Sans attendre, tu t’assieds à côté d’elle. Tu la regardes dans les yeux. Doucement, avec tendresse, tu la prends dans tes bras. La serre contre toi. Un geste que tu savais réconfortant :

« Tu n’as pas à me remercier ! Je n’ai rien fait qui le mérites. Et je ne pense pas que ton histoire soit farfelue. »

Tu inspires :

« Pour moi, ton histoire est touchante et à la fois troublante. Je trouve ça triste que tu prennes ainsi sur toi. Que tu dois supporter ça. Alors… Si tu as envie de pleurer, tu as le droit. Moi, je suis quelqu’un de libre. Mais je sais quels sentiments, tu ressens. Je te comprends. Ca m’a pris du temps d’arriver jusqu’à ce stade. Cependant, je suis sûr que tu trouveras une solution. Je ne comprends rien à ce genre de choses alors, je serais sans doute incapable de t’aider.»

Était-ce là tout ton amour pour l’humain qui transparaissait ? Était-ce cette affection que tu avais toujours apportée, à ces personnes que tu ne pouvais oublier ? Ces personnes que tu n’avais pas pu protéger :

« Moi, je te souhaite que tu trouves l’amour. Un amour profond. Où tu sentiras ton cœur palpité. Tu seras heureuse rien qu’en pensant à lui. »

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Sam 10 Avr - 23:34
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

Aerin aurait aimé rester une enfant, ne pas avoir à subir tout ce qui lui est arrivée, fuir ses problèmes sans se retourner, mais ce vœux si profond ne pourrait jamais se réaliser, il était trop tard pour elle. À partir du moment où son frère perdit la vie, la jeune femme avait perdu toute féminité. Tout cela pour quoi ? Pour finir seule et sans possibilité de s’en sortir pour le moment. La vie n’était pas facile et se rajouter une difficulté en plus n’était pas un choix judicieux et pourtant... Pourtant, Aerin n’avait pas eu le choix. Au début, cela la dérangeait, malheureusement avant le temps, elle s’y accommode contre toute attente. L’attention qu’elle n’avait jamais réellement eu de son père changea ce jour-là. Elle ne voulait pas, mais devant la douceur de son père, elle le laissa continuer à voir en elle son fils. Même pour elle, cela lui faisait du bien de se voir comme son frère, cela la réconfortait dans cette impression de solitude. Malheureusement, même si l’attention de son père était attentionnée, il condamna sa seule fille à vivre dans la peau d’un homme…

La vie était ainsi faite, de haut et de bas que l’on ne pouvait maîtriser. Si seulement cela avait été la seule chose, ça aurait pu aller bien. Mais quand une belle-mère aussi profiteuse qu’un avare s’en prend à la fortune de la famille, cela n’engendre jamais rien de bien bon. Certes, Aerin avait supporté le caractère de sa marâtre, mais maintenant âgée de 28 ans, elle n’allait plus laisser cette pécheresse contrôler sa vie. Dit ainsi cela paraissait tellement simple, mais dans les faits, c’était tout autre chose. En dehors du personnage de son frère, Aerin était plus fragile, plus simplette, plus soumise à la pression de sa belle-mère. Jamais elle n’aurait voulu parler de sa situation et encore moins craqué en public, mais c’était trop à supporter. Son frère lui manquait de jour en jour, sa belle-mère ne la lâchait pas, son travail commençait à l’épuiser... Elle ne dormait pas assez et continuait de s’inquiéter encore et encore. Si son père n’avait pas succombé à la maladie, cette affreuse femme n’aurait jamais pu faire tout ce qu’elle fait et profanée la tombe d’un mort.

Malgré tout cela, la douleur, la fatigue, la tristesse, Aerin ne perdait pas espoir... Celui de pouvoir tout arranger et qu’elle redevienne qui elle était. Au fond, elle aimerait que son frère soit encore là près d’elle. Devant cet inconnu aux cheveux platiné, elle vidait son sac, elle laissait ce qui la rongeait, sortir. Elle le vit poser ses poings sur la table d’une façon déterminée, comme s’il représentait la force qu’elle avait en elle. Ce simple geste fait relever la tête de la bleuter sur le jeune homme. Il ne la connaissait pas et pourtant, il était là en train de l’écouter et de réagir à sa place. Aerin fut touché par sa gentillesse et sa franchise. Elle finit par lâcher un petit sourire à sa dernière remarque, il partait au quart de tour, c’était adorable.

Oui l’amour au premier regard... c'est quelque chose d’unique et de précieux...Un jour, j’aimerais rencontrer quelqu’un qui me fasse cet effet..



Elle ramena aussitôt sa tête vers la table...Qu’est-ce que réellement l’amour au final ? Les personnes qui l’ont aimé ont tous disparu. Elle était plus que toute seule. Pourtant, son interlocuteur reprit son sérieux et continua sa réplique. Il avait bien compris la situation, il était plus mature qu’elle. Aerin savait pertinemment qu’en-dehors de son rôle de chevalier, le social lui était inconnu en tant qu’Aerin. Enfin, c’est surtout parce qu’elle s’empêchait de le faire, elle ne devait pas oublier que sa vie était maintenant entre les mains d’une autre personne. Elle soupira légèrement et hocha un peu la tête, mettant sa tête entre ses mains. La vie était d’un complexe...

La vanité engendre la souffrance et l’avarice. Quand mon père était encore parmi nous, il ne l’aurait jamais laissé faire... Malheureusement... Il n’est plus de ce monde... Encore une personne en moins... Mais je suis d’accord, personne ne mériterait cela...C’est peut-être ridicule, mais... Personne ne mérite de vivre une vie de souffrance... On mérite tout le bonheur.



Puis cette façade s'effondra, elle laissa sa tristesse prendre le dessus, se lâcher et abandonner. Elle cacha sa tête entre ses mains et laissa cette détresse perler. Au fond, elle avait besoin d’entendre ses mots, ce réconfort. Elle se laissa aller, de ses yeux perlés des larmes salées, de souvenirs et de regrets. Elle avait honte de laisser quelqu’un voir son état, mais même avec toute la volonté du monde, elle ne pourrait pas y arriver. Aerin avait essayé d’être discrète pour ne pas le montrer, mais aussi emportée qu’une enfant, elle finit par relever la tête et montrer ainsi ses yeux rougis. Elle avait essayé d’effacer cela pour ne pas l’inquiéter, mais peine perdue.

Avant même qu’elle ne put réagir et lui dire que tout allait bien, que ce n’était qu’une poussière dans l'œil, elle le vit se lever et s'asseoir à côté d’elle. Que faisait-il ? C’était bien la première fois qu’elle voyait une personne si inquiète. Puis à sa grande surprise, il la prit dans ses bras, pas d’une façon violente ou autre, mais d’une manière tellement douce et protectrice qu’Aerin sentit son cœur se serrer. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de sentir une vague de tristesse monter en flèche. Elle se sentit vacillé... Est ce dû à l’alcool ? Il en était fortement possible. Elle avait l’habitude de boire, mais pas pour ce genre de chose. Elle baissa doucement sa tête contre l’épaule du jeune homme et resta ainsi un moment, écoutant ses paroles en tremblant un peu. Moment de faiblesse, moment de tendresse.

Je...Je...Je ne suis pas si...si faible...Juste ce soir c’est la goutte de trop...



Elle redressa une main, puis l’autre et les posa sur les flancs du blondinet, sa tête caché et serrant son haut. Elle se laissa aller à la tristesse, c’était son moment de faiblesse, le seul moyen qu’elle avait de tout extériorisé pour oublier. Les larmes se remirent à perler le long de ses joues et elle resta ainsi un moment. Les paroles de Lycoris étaient chaleureuses, réconfortantes et bienveillantes. Aerin ne pouvait ignorer cette gentillesse et cette bienveillance. Elle laissa ses émotions s’échapper, ne faisant aucun bruit à part celui des larmes qui coulent. Elle serra un peu plus le haut du pauvre blondinet. Toute sa rage et la haine partaient doucement à travers l’eau perlant de ses yeux.

Je ne demande pas tout cela...Je veux juste vivre une vie normale...Je dis ça ainsi, mais l’alcool n’aide pas...Tu es plus sage que moi ahah...



Aerin rigola un peu à travers ses pleurs. Parfois rire faisait du bien, parfois se vider ainsi aussi. Il était au bon endroit au bon moment. Elle resta un moment ainsi, ne bougeant pas, préférant cette zone de sécurité.
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Mar 13 Avr - 19:32


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Au moins, ton côté fleur bleue aura réussi à lui tirer un sourire. Tu pouvais y trouver en toi une fierté. Une douce fierté. Même si… Ce côté de ta personnalité te gênait quelque peu… Surtout que tu avais tendance à vite t’emporter. À vite te laisser aller. L’amour, tu ne l’as jamais ressenti. Pas de cette façon tout du moins. Pourtant, tu as toujours souhaité cela aux autres. À tes proches. Car tu as compris qu’en découlait du bonheur. Un bonheur pur et profond. Et parfois cela donnait lieu à des hauts et des bas. Parfois, ça fait mal. Mais, parfois, c’est une immense joie. C’est ce cœur qui bat. Qui bat si fort qu’on ne peut s’empêcher de le montrer sur son visage. Dans un sourire. Un rire. Et savoir que cette demoiselle ne connaissait point ce sentiment… C’était énervant. Parce qu’elle le voulait. Mais point de cette manière. Pas par sa belle-mère. Tu le souhaitais de tout ton être. Qu’elle le trouve, cette personne si spéciale. C’est important d’avoir quelqu’un de si unique pour soi. Dans ton cas, ce furent eux. Et si ce n’était pas cet « amour », c’était un amour profond et sincère. Et grâce à leur présence, tu avais trouvé qui tu étais. Tu avais trouvé un bonheur que, jamais, tu n’oublieras. Un bonheur irremplaçable.

Aerin avoua avoir perdu son père. Aerin avoua que personne ne méritait la souffrance. Que tout le monde méritait le bonheur… Ces mots, te rappelaient que tu étais différent. Peut-être étais-tu aimant. Peut-être n’étais-tu pas méchant. Pourtant, tu avais cette part de cruauté en toi. Cette complexité. Celui d’un être qui, malgré toute sa souffrance, souhaitait de tout son cœur que ses parents soient morts. Celui d’un être qui savait que certaines personnes méritaient certaines blessures. Même si aujourd’hui, tu préférais éviter la violence. Tu portais parfois quelques regrets. Et tu ne supportais pas l’idée de blesser des humains. Bien que des situations pouvaient t’échapper. Tu le savais. Celle-ci aussi d’ailleurs. Tu avais tellement peu de connaissances dans ces pratiques. Tu étais sûr d’une chose… C’était que la pauvre petite n’en pouvait plus. Se laissant aller. Toutes ces larmes versées. C’était dur de la regarder. Et lorsque tu la pris dans tes bras…

Elle ne put se contenir.

Sa faiblesse se dévoilait avec tendresse. Ses mots ensevelis par ces perles cristallines. Par sa tristesse. Son visage se cachait contre toi. Y cherchant plus de réconfort. Tu sentais la pression de ses frêles petites mains. Tu entourais ses épaules… Ces épaules qui devaient tant porter. Ses émotions se lâchaient. Et tu savais que c’était la bonne chose à faire. Contenir, encore et encore. Et la souffrance n’en est que plus grande. Plus elle se serrait contre toi. Plus ton cœur s’en sentait affectait. Et tu y répondais. Tout en prenant le soin de ne point l’étouffer. Son rire délicat qui te parvient :

« Je suis sûr que tu trouveras une vie qui te correspond. Une vie qui te plaît ! J’en ai aucun doute ! Même si cela prend des années. C’est dur de patienter, mais, au moins on se rappelle que ça vaut la peine d’avoir vécu jusque-là. »

Et si tu le souhaites. Tu ne le prieras point. Tu ne prieras jamais… Tu souris doucement. :

« Tu sais, je ne suis peut-être pas si sage que ça. »

C’était juste que tu avais plus vécu qu’elle. Et tes expériences t’ont forgés. Tu es aussitôt un enfant. Aussitôt un adulte. Tout dépend. Ta main vient caresser sa chevelure nocturne :

« Tu n’es pas faible. Pleurer n’est pas une faiblesse. La colère, la tristesse… Tout ça, ce sont des sentiments qui composent chacun de nous. C’est une force de savoir les exprimer. Parfois, peut-être les moments ne sont pas adaptés. Mais ce n’est pas grave ! C’est là la beauté de l’être humain. C’est parce que vous possédez tellement de choses en vous que je vous adore autant. »

Voilà des paroles pleines de sincérité. Et ainsi, tu la laissais ainsi. Prendre le temps de s’exprimer. De se réconforter. De se savoir en sécurité.

Halloween
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Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Mer 14 Avr - 0:32
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

La vie, la mort, la tristesse et la joie. Quels sont les sens de ses mots ? L’un peut-il coexister ensemble ? Sans doute, c’était même certain. Cependant, au fond, chaque émotion avait sa place, l’un ne va pas s’en l’autre, la tristesse et la joie faisaient partie de la vie. Y a t-il une vie après la mort ? Est ce qu’elle pourrait rejoindre ses parents malgré ses mensonges ? Cela effrayait Aerin qui n’avait jamais pu affronter véritablement la mort de sa mère, de son frère et de son père bien plus tard. Ce sentiment d’insouciance et d’ignorance l’avait protégée de la dure réalité pendant des années. Mais fuir le passé, il revient au galop. Elle avait tout essayé pour ne pas y penser, ne pas se laisser sombrer dans la douleur. Et pourtant, la voilà maintenant dans les bras d’un inconnu qui se révélait une très bonne oreille. Elle ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve et pourtant, elle se laissa craquer, sans demander son reste.

Force, détermination, voilà ce qu’elle avait toujours appris, les émotions étaient pour les faibles et elle ne devait pas l’être. Se forger une carapace, une autre entitée et continuer d’avancer sur le chemin qui lui a été tracé. Et pourtant, aujourd’hui, on a essayé de lui en tracer un autre contre son gré, comme si celle qu’elle suivait déjà n’était pas insupportable. Elle aurait pu être positive à cette idée, pouvoir fuir ce qu’on a fait d’elle et retrouver une vie normal, de jeune femme. Mais cela voudrait dire oublier son père, son frère, elle s’y refusait. Puis le matin, en se levant, elle se dit que demain ira mieux, qu’elle pourrait revêtir une belle robe et se faire belle. Mais non, cela n’arrivera sans doute jamais. Alors elle dut accepter cette réalité. Vivre en tant qu’homme n’était pas si terrible...Après tout. Alors pourquoi se laisser entraîner dans les bras d’un inconnu qui est capable de ressentir les émotions ? Aerin était sensible à ce genre d’approche. Toujours seule, elle n’avait jamais eu ce genre de conversation et avec le temps, cela devenait étouffant. Alors être ainsi faible, ses remparts baissèrent pour une nuit. Elle n’était plus Elros mais Aerin. A quand remonté ce geste de réconfort, sans doute lorsque la jeune femme n’était qu’une enfant fêtant son anniversaire. Dès lors, plus rien ne fut pareille.

Dans les bras de Lycoris, elle ressentait un calme apaisant, une chaleur réconfortante telle une bonne couette dans lequel tu t'enroulais pour oublier ta tristesse. C’était agréable un peu de douceur dans ce monde de brute. Elle se laissa aller à la douleur, son corps tremblant légèrement contre lui, ne contrôlant plus rien. Il se voulait réconfortant et ne pas le remercier ? Il ne se rendait sans doute pas de ce qu’il faisait...Il était là au bon endroit et au bon moment...Alors si, il devait être remercié. Peu de personnes se permettraient de faire cela, avoir tant d’humanité en soit était quelque chose de précieux.

Aerin écouta alors la suite des paroles de Lycoris, des paroles qui la touchèrent en plein cœur. Être libre, que de beaux souvenirs..La liberté était un sentiment noble et respectueux, peu de gens peuvent le vivre. Alors elle ferma les yeux et se laissa aller, la douce odeur qui émanait de Lycoris la calmait, un mélange boisé ? Un mélange très reposant. Elle continua de laisser les larmes couler et elle dit en rigolant tristement, comme pour montrer qu’elle allait bien.

Si seulement tu avais raison...J’espère tous les matins avoir la chance de vivre une vie normale. Je pourrais tout arrêter, mais je ne le peux pas. Je me plains, mais je ne le devrais même pas. Même si cela n’est point par choix. Des années...J’ai dû attendre des années avant de pouvoir craquer ainsi...Tellement d’années...Tu es la première personne depuis longtemps à faire cela...Dans mes souvenirs, c’était dans les bras de ma mère...Quel doux souvenir...Tu as apporté plus de choses que je ne l’aurais imaginé...Surtout venant d’une personne fraîchement rencontré ahah...Alors ai-je le droit de croire...



Elle rigolait, mais dans sa voix, on sentait la douleur et la tristesse qui la rongeait. Ce contact, elle ne l’oubliera jamais... Enfin peut-être que si au vu de sa consommation d’alcool. Au fond d’elle, Aerin aimerait vraiment garder ce souvenir, ce réconfort qui l'aidera à ne pas finir complètement dans le mal. Ce n’était qu’un instant, qu’un moment éphémère qui disparaîtra après minuit telle cendrillon. Au petit matin, Aerin aura disparu pour laisser place à Elros.

Aerin imagina pendant un instant son interlocuteur méchant, elle secoua la tête légèrement pour chasser cette idée, elle n’avait pas de sens. Chacun avait son jardin secret et elle ne voulait pas y penser ni même entrer dans ce sanctuaire.

Peut-être, peut-être pas...Mais tout ce que je retiens, c’est le moment présent et la gentillesse dont tu fais preuve envers moi...La tout de suite, tu es la personne la plus gentille que je connaisse.



Puis elle sentit une main sur sa chevelure nocturne...Un geste innocent mais pourtant si maternelle. Elle était clairement bien ainsi...Non loin d’imaginer une quelconque histoire, c’était juste une buveuse triste avec un gentil blondinet attentif. Rien de plus, rien de moins. Et il continua de parler, de dire ce qu’il pensait et la jeune chevalière fut touchée par ses paroles. Des paroles aussi sincères que précieuses. Alors elle sourit, laissant sa tête cachée contre son épaule et laisse les dernières larmes couler le long de ses joues. Elle sentait l’effet de ce câlin lui remonter le moral, c’était comme une dose de candeur. Elle prit une grande inspiration, les minutes de silence ayant passé, elle sourit légèrement, la voix encore tremblante.

Je comprends ce que tu veux dire et...tu as raison...Nous sommes capables d’éprouver ce genre de chose, mais...est ce que j’ai le droit ? Je ne suis pas si gentille et honnête...Alors est ce que je peux m’aimer et aimer les autres ? C’est incompréhensible comme réflexion.



Elle se redressa doucement en ne lâchant pas le dos de son haut puis, garde la tête baissée, son regard regardant le sol..C’est fou comme le sol était d’une beauté vraiment incroyable. Aerin attaque fuite du regard !
Lycoris Lýgur
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Lycoris Lýgur
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Sam 8 Mai - 22:24


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Depuis longtemps, tu voyais les humains comme des être plein de sentiments. Bons comme mauvais. Lorsqu’ils prenaient trop sur eux, ils finissaient par s’effondrer. Cela ne leur était pas propre pour autant. Toi aussi, ça t’était arrivé. Tu n’avais pas pleuré. À force de tomber. De se relever. D’être frappé et de trembler. On finissait par ne plus pouvoir remonter. C'était se laisser couler. On prend sur nous, coup après coup. On ignore les faits. On ignore notre douleur et on finit par éclater. La goutte de trop. Les larmes qui coulent à flots. Nos épaules ne sont pas faites pour porter nos fardeaux. Notre cœur n’est jamais assez fort pour vivre sans jamais se briser. Toi, ce fut le jour où ton corps a été souillé que tu n’as plus réussi à supporter. Tu avais fui et c’est ainsi que tu as su trouvé ce que c’était de Vivre. Mais elle, elle avait des chaînes différentes des tiennes. Elle s’était scellé le cœur d’une autre manière. Et c’est le réconfort d’un inconnu qui aura ouvert cette faille. Mais ce n’était pas un Mal. C’était quelque chose dont elle avait besoin.

Son rire n’avait d’égal que sa peine.

Vivre une vie normale était un souhait que tu voudrais, réalisé. Tu te retrouvais dans ses paroles. D’une certaine façon. Croire quelque chose. Penser que ce que l’on fait est mal. Alors que c’est juste légitime. Pourquoi s’humilier soi-même ? Pourquoi se blesser soi-même ? Tout dépend d’un vécu. Les souvenirs qui l’ont forgée, l’ont amenée à penser ainsi. En toi, elle revoyait le souvenir de sa mère. Tu ne pus t’empêcher de rire un peu. Attendre toutes ces années… À quoi pensait-elle ? Pauvre demoiselle. Une personne fraîchement rencontrée l’aura fortement réconforté. Cela te rappelait ton histoire. Le pleurnichard. Le faiblard. Il se lamentait. Et lorsqu’il l’a rencontré, cette demoiselle dont il ne connaissait même pas le nom… Il a vu l’espoir pour la première fois. Il a reçu une douce étreinte pour la première fois. Elle avait changé tout ton être en quelques mots. En quelques gestes :

« Tu as le droit de te plaindre. Lorsque l’on est contraint, il est normal de chercher une façon d’exprimer cette frustration. Ne t’humilie pas. Parfois, un simple inconnu aura plus d’impact que ton voisin ou qu’un membre de ta famille. Tu as le droit de trouver du réconfort en autrui. En moi, si tu en as l’envie. Il faut savoir se laisser vivre. Plains-toi. Rage et pleure. Ce n’est pas grave. Alors ne dis pas que tu ne devrais pas. Ne te fais pas du mal comme ça. D’accord ? »

Soudain Aerin te fait un compliment. Un très beau compliment. Rétorquant tes propos. Affirmant que tu étais la personne la plus gentille qu’elle connaissait actuellement. Tu te sentis profondément touché. Tu as simplement souri. Un peu gêné. Un peu fier. Et un peu triste pour elle. Triste qu’elle n’ait pas connu cela avant. Au moins, dans ton geste maternelle, elle semblait aller un peu mieux. Se relevant un peu. Disant des mots affreusement cruels envers elle-même. Des paroles que tu avais déjà éprouvées. Toi le faible. La bête incapable. La proie :

« Tu me vois gentil. Mais je ne suis peut-être pas si honnête que tu ne le penses. Il faut du temps pour s’aimer. Et aimer autrui. Mais, ne crois pas que tu n’as pas le droit à cette chance. On a tous nos défauts et nos qualités. Et tu es quelqu’un d’adorable, je le sais. J’ai l’habitude de côtoyer les humains, de voir comment vous êtes. Je sais que tu es une personne aimable. Cette réflexion n’a rien d’incompréhensible. C’est juste difficile. Difficile, parce qu’il faut se faire face. Il faut regarder notre reflet... »

Et parfois ce que l’on voit nous donne envie de vomir :

« On a tous le droit d’être aimé et d’aimer. Toi aussi. Ne te pose pas cette question stupide. Tant que tu vis, tu as le droit de trouver le bonheur. Et ce bonheur, tu le trouveras en t’aimant et en étant accompagnée. C’est parce que nous ne sommes pas seuls que l’on peut réellement se trouver et s’émanciper. »

Tout comme ce fut le cas pour toi. Tu ne pouvais qu’espérer qu’elle se trouve une personne digne de confiance. Un entourage qu’elle aimera, qui l’aimera en retour, et la fera vivre. Ainsi, elle se sentira apaisée. Elle-même. Elle connaîtra l’apogée.

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Mer 16 Juin - 0:58
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

Depuis toute jeune, Aerin avait construit autour de son cœur une muraille solide et infaillible. Le rôle de son frère lui prenait toute son énergie et elle en oubliait parfois qui elle était réellement. La souffrance, elle la connaissait que trop bien, elle avait fini de grandir avec cela. Mais pour autant, elle ne regrettait pas entièrement ce train de vie. Certes, porter le rêve de son défunt frère n’était pas de tout repos, mais cela lui permettait de fuir la réalité, d’une certaine façon. Elle en a fait des erreurs en tant qu’Elros, en même temps, ce n’était pas sa vie, mais pour autant, elle n’abandonne pas. Cela aurait été tellement plus simple de fuguer de la famille pour ne pas avoir à subir cela, mais cela reviendrait à renier sa famille et donc, son frère. Desfois on craque et on finit par se laisser guider par ses émotions. La foule était complétement occupée, bien amochée par l’alcool, alors elle fut un peu rassurée que personne ne remarque la situation actuelle. Dans les gestes de Lycoris, elle ressentie une chaleur qu’elle n’avait pas connue depuis la mort de sa mère... Son père ? C’est une bien longue histoire.

Aerin finit doucement par se calmer, lâcher les dernières larmes accrochées à ses cils et se laissa calmer par le doux rire du blondinet. Dans son regard, elle apercevait toute sa gentillesse, mais aussi des failles émotionnelles qu’elle intercepta. Il avait vécu des choses similaires, elle le ressentait. Que ce soit dans sa façon d’agir ou bien dans sa façon de parler, elle pouvait apercevoir ce genre de détails. Elle pencha un peu la tête, inconsciemment, comme si elle cherchait à comprendre certaines choses. Néanmoins, le voir rigoler ainsi lui procure une dose de bien-être vraiment agréable.

Les paroles du cuisinier résonnèrent en elle comme la lumière sur un prisme, chaque mot impacté ses émotions et elle se sentit, doucement, soulagée d’un poids. Laissant feindre un léger sourire, elle hocha alors la tête en fermant, pendant un instant, ses yeux bleutés pour enregistrer ses dires. Il avait raison sur toute la ligne, la famille ? Elle en avait plus...Des amis ? Très peu également...Qu’allait-elle devenir ? Secouant la tête sous cette analyse, Aerin se frotta légèrement le front et releva la tête pour le regarder, affichant un visage neutre, mais avec un sourire fantôme.

Si seulement cela était aussi simple...La vie n’est pas forcément tout noir ou tout blanc, mais il est vrai que parfois, même la plus grosse des tempêtes peu laisser apparaître un fin firmament de soleil...Tu es très doué avec les mots Lycoris. En quelques instants, tu as réussi à me sortir du tréfonds du désespoir...Enfin ce que je veux dire, c’est que j’aurais sans doute mal fini si tu n’étais pas arrivé. Merci.



Aussi sincère qu’un flocon de neige en plein hiver, Aerin souriait maintenant plus simplement. Elle ne faisait plus semblant, seraient-ce les effets de l’alcool ? Il en est fort probable. La discussion s’enchaîna assez facilement, les deux partageant des expériences et des points de vue totalement différents. Cela ne la dérangeait pas, parfois, on a besoin d’entendre ce genre de parole pour pouvoir croire en quelque chose. Il expliqua par la suite qu’il n’était peut-être pas si honnête ? Le cœur peu mentir, mais les yeux sont le reflet de l’âme et actuellement, elle voyait plein de choses, mais pas de mensonge. Elle sourit simplement en essayant ses dernières larmes.

Tu as dû côtoyer beaucoup de personnes, tu as de la chance de pouvoir être libre. Mais comme toute chose, parfois, il faut mieux s’en satisfaire. J’ai croisé beaucoup de gens pendant ma vie...Certains ne sont que des souvenirs, d’autres des regrets et une poignet de la tristesse. Apprendre à s’aimer prend du temps...En effet...Le plus dur et de me regarder dans ce reflet, je me revois enfant, rire et me chamailler avec mon frère...Ma mère, ma petite sœur...Je dois vivre avec et avancé...Même si parfois le résultat est douloureux. Je veux honorer la mémoire de mon père et cette marâtre en joue...Je ne l’ai jamais vraiment considéré comme une mère. Chaque jour est un défi que je dois relever...La moindre faiblesse peut m’amener à la mo...Enfin voilà.



Elle se racla la gorge pour enlever le léger silence qu’il y a eu dans sa phrase. Elle n’était pas du genre à expliquer ce qu’elle ressentait et là, tout de suite, elle avait failli le faire. Se redressant, elle prit une nouvelle gorgée d’eau et reprend alors la parole, pensivement.

Je n’ai quasi plus personne dans ma vie...Personne ne proche et de confiance...Alors peut-être, c’est égoïste, mais te parler me permet de ressentir ce manque..Si j’ai des personnes comme toi dans mon entourage, alors je ne doute pas que ma vie sera plus heureuse que maintenant.



Elle sourit grandement, remettant l’une de ses mèches nocturne derrière son oreille et regarda un moment son assiette, perdue dans quelques songes lointains...Des souvenirs heureux et surtout, des choses qu’elle n’aurait jamais pensée...Aimer sa vie de chevalier.

Saches que ce repas était vraiment extraordinaire. Vous avez un don, c’est certain ! Je reviendrais plus souvent ici !



La taverne devenait bruyante, maintenant que tout le monde était dans un bon état. Quelques rires, quelques chamailleries, mais pour l’instant...Juste maintenant, elle se sentait vivante et heureuse
Lycoris Lýgur
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Sam 31 Juil - 19:35


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

La vie c’est complexe. La vie c’est difficile. S’enchaîne les bonheurs, les malheurs. Parfois on se les prend avec violence. Et parfois tout vient doucement. Tu ne savais pas si tu étais doué avec les mots. Mais, si tu avais pu l’aider, cela te suffisait. Tu manquais un peu de confiance en toi pour croire en ses paroles. Cependant tu étais profondément touché. Dans ta tête, tu garderas ce compliment. Et pour lui répondre, tu lui as simplement fait un sourire. Un doux sourire. C’était un merci silencieux. Et sur ton visage on voyait que cela t’avait rendu heureux.

Aerin laissait des traces de larmes. Mais, un rictus s’était dévoilé et cela te rassurait. Tu l’écoutais, alors qu’elle te parlait un peu plus d’elle. Tu sentais sa tristesse. Et tu voyais très bien de quoi elle parlait. Si tu avais de la chance ? Oui, tu avais eu de la chance de l’avoir rencontré. D’avoir aimé cette demoiselle, son mari, sa fille et puis ses petits enfants. Tu as eu une chance inouïe d’avoir vécu avec cette famille. D’avoir pu faire d’heureuses rencontres tout le long de ta vie. Que ce soit le patron, ou elle. Dans tes peines, il y avait de merveilleuses pierres. Celles-ci étaient plus légères. Mais d’un éclat qui t’émerveille.

Libre aujourd’hui tu l’étais. Mais tu as connu bien des souffrances pour y arriver. Bien que tu étais persuadé que c’était quelque chose qu’un humain ne pourrait jamais comprendre totalement. Après tout, ces liens. Ce sang. Ça sort de l’ordinaire :

« Chaque jour est un jour nouveau. Et la vie est un défi en soi. Pour être libre on doit se battre. Pour être heureux ça dépend à chaque fois. Ça dépend des caractères. C’est pareil pour s’accepter. Tu revois la petite fille que tu étais… Mais tu dois aussi voir la femme qu’aujourd’hui tu es. Les nouveaux souvenirs que tu vas te forger. »

Rien qu’avec ses dires, tu avais bien compris qu’Aerin avait perdu des membres de sa famille. Cela devait être dur. Cela devait être un poids dans sa vie. Tu comprenais dans le sens où tu avais perdu des êtres qui t’étaient chers. Plus que les personnes avec qui tu étais lié par le sang. Tu n’étais du coup pas vraiment capable de savoir ce que cela faisait de perdre ses parents. Tu ne le verrais pas comme elle de toute façon. Tu ne savais pas s’ils étaient en vie. Mais tu avais ce désir que ce ne soit pas le cas. Tu ne les aimais pas. Autant que tu les adorais. C’était un sentiment complexe que tu préférais mettre de côté. Te concentrant uniquement sur la demoiselle :

« Ca n’a rien d’égoïste. »

Tout le monde cherche à combler un manque :

« Sache que tu peux me considérer comme un ami ! Je serais heureux de te considérer comme telle moi ! Si je peux faire parti de ton entourage, je serais ravi ! »

Tu étais sincère dans tes mots. Très sincère. Tu aimais te lier. Bien qu’à chaque fois tu savais qu’ils ne pouvaient pas durer. Que dans tous les cas tu devras les quitter. Que ce soit eux qui partent avant… Ou toi. Avant qu’on voit que tu ne grandis pas. Le fait de ne pas vieillir était problématique pour toi. Comme tu avais arrêté avec un physique jeune… Si tu passais trop de temps au même endroit, les questions sur toi se posaient bien plus. Chaque fois c’était une peine. Même si c’était la vie, tu voyais ça de façon toujours pessimiste. Tu aimerais te plaindre et te morfondre.

C’est dur de voir les choses de façon positives…

Heureusement, Aerin te coupa court à ces idées noires. Un nouveau compliment. Tu rougis légèrement, plutôt flatté, bien que tu y étais habitué :

« Merci ! Tant mieux si tu as apprécié ! N’hésite pas à revenir pour manger ou même discuter ! »

Un rire s’échappa de tes lèvres. En même temps que d’autres clients. Ici il y avait souvent des gens baraques. Un peu bourré. Mais là, c’était juste un lieu où se retrouver. Chaleureux et bon vivant.

Halloween
ft Aerin
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4453

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Aerin Brindal
Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4453
Mer 25 Aoû - 15:13
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Aerin & Lycoris


L'alcool est l'aspirine de l'âme, il purifie tout comme le feu

Après le mauvais temps, le soleil transperce la noirceur pour réchauffer de sa douce lumière. À trop accumulé, on finit par se laisser happer par le tréfonds du désespoir, s'accommodant de ce que nous vivons continuellement. Vivre pour survivre, survivre pour vivre, tel était les paroles de son père. Être les deux seuls rescapés de ce massacre apporte de douloureuse cicatrice et responsabilité. Perdant son identité première, Aerin a dû s’adapter et vivre sa vie aussi pleinement que possible, entre sa vie d’homme et sa vie de femme. Parfois, elle avait besoin de se défouler, d'extérioriser tout ce qu’elle vivait pour repartir sur de bonnes bases. C’est pour cela qu’elle était venue ici, dans cette taverne, pour expier ce qu’elle avait sur le cœur et déverser sa colère. Être une femme n’était pas évident, c’était alors un avantage de revêtir la vie de son frère. À force de se prendre pour un autre, on oublie parfois les responsabilités et les devoirs qui accompagnent son identité. Assise là, à parler encore et encore, des flots d’amertume lui échappent, la rendant presque vide à la fin. Devant un garçon aussi souriant et simplet, Aerin était bien, presque paisible.

La tempête passée et essuyant les dernières larmes qui coulaient de ses joues, elle regardait son assiette vide et son verre d’eau quasi terminé. L’ambiance était si différente que dans les soirées mondaines. Plus de chaleur et d’oisiveté, c’était quelque peu agréable. Chaque jour et différent, le jour d'avant n’est que passé et le présent une nouvelle page de notre histoire. C’est ce qu’elle comprit du message lui étant dédiée. Il est vrai que la vie est parfois semée d'embûches et parfois bien terne. Se battre ? À quoi bon le faire ? Cela ne lui a jamais bien réussi, répondre à sa marâtre, essayer d’expliquer à son père qu’elle n’était pas son frère, chaque bataille qu’elle a menée ne l'a amené a rien d’autre que de la souffrance et de la détresse. Il avait certes raison sur certaines phrases, mais d’autres n’était pas du tout vrai. Ce souvenir d’elle enfant est clairement une partie d’elle, un lointain passé qui continue de la hanter chaque nuit. Aerin laissa apparaître un léger sourire plein de ressentiment et soupira un peu. Quels souvenirs pourrait-elle se forger actuellement ? Elle ne vit qu’en Elros, Aerin n’est qu’une coquille vide qui doit subir la pression de celle qui a anéanti les ressources de la famille. Que pouvait-elle dire ? Qu’elle n’était pas qu’une femme, mais aussi un chevalier au service de sa majesté ? Qu’elle se faisait passer pour un homme pour préserver le souvenir de ceux qu’elle a aimée ? Non, impossible, ce fardeau, Aerin ne pourrait jamais le dévoiler.

Restant silencieuse, elle écoutait simplement le brouhaha derrière, les habitués jouant à des jeux étranges, des personnes plus simples qui profitent simplement de l’ambiance en sirotant leurs bières. Des personnes dégustant des plats qui avaient l’air d’être à leurs goûts. À côté, les deux compères étaient comme fantomatiques. Chacun avait ses problèmes, ses joies et ses peines, alors qui écouterait les plaintes d’une jeune femme désespérée ? Personne, personne n’oserait se mêler de la vie d’autrui, pas dans ce lieu. Elle avait gagné le titre de basse noblesse grâce à son sacrifice de devenir chevalier. Le poids des responsabilités peut entraîner plein de choses diverses.

Relevant la tête aux propos du jeune blondinet, Aerin laissa apparaître un léger sourire rempli de bienveillance. Ce n’était pas égoïste de penser ainsi ? Alors que penserait-il du fait de fuir loin d’ici et de ne jamais revenir ? Fuir les responsabilités qu’on lui a imposées pour vivre sa propre vie ? Que penserait son père s’il l’entendait ? Comprendrait-il son désarroi ? Ce n’était pas vraiment certain. Pourtant, les paroles du jeune homme lui réchauffent le cœur. Elle ne s’était pas trompé, c’était une bonne personne, possédant un coeur aussi précieux qu’inestimable. Un ami ? Il est vrai qu’elle avait besoin de ce genre de lien. Une personne à qui se confiait, échanger et surtout se libérer. Posant son front contre sa main, elle fixa la table un instant, sentant les larmes remonter. Qui aurait pu croire qu’elle trouverait une telle personne dans un lieu si inconnu ? Rigolant légèrement pour chasser sa tristesse qui commençait à l’envahir, la demoiselle redressa la tête et hocha la tête.

Eh bien, je serais heureuse de te compter dans mon entourage et encore plus honoré de t’avoir comme ami...Je suis vraiment touchée...Avoir des amis est quelque chose que je me refusais, trop de peur et d’appréhension. Mais je dois bien avouer que si je ne me bouge pas pour en avoir, je serais bien plus seul que cet astre lunaire dans le ciel nocturne.



Elle prit le verre en main et bu cul-sec ce qu’il restait. Maintenant bien plus sobre qu’avant, son récipient contenant de l’eau venait d’être vidé d’une traite. Le reposant tout aussi doucement, la jeune femme sourit simplement en se redressant et prit un morceau de pain restant pour le grignoter, bien mieux maintenant. Ce repas était vraiment excellent, le service vraiment bien et le cuisinier très bon dans son domaine. Il avait de quoi être fier d’avoir ce don, si elle devait cuisiner, elle ne sait pas trop ce que cela donnerait...Elle devrait peut-être apprendre ? Cela lui changerait sûrement les idées. À la proposition du jeune homme, elle hocha la tête et répondit avec empressement.

Je n’hésiterais pas alors ! D’ailleurs, n’étant pas très habile de mes mains pour la cuisine, j’aimerais beaucoup apprendre à faire de si bons plats. Cela doit être si dur...J’ai entendu dire que la cuisine permettait de penser à autres choses, est ce vrai ? Tu cuisines depuis combien de temps ?



Posant sa joue dans le creux de sa main, elle regardait son interlocuteur avec bienveillance et curiosité. Elle avait fini de se plaindre, maintenant, il était temps d’écouter un peu les expériences de ce jeune blondinet. Peut-être pourrait-elle lui demander de lui apprendre la cuisine ? Elle aurait honte de demander aux derniers domestiques de la famille Brindal. Puis bon, qui sait, peut-être que ce nouveau talent rendrait une personne importante pour elle heureux ?
Lycoris Lýgur
LYCANTHROPE - PEUPLE

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Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
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Lycoris Lýgur
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Jeu 25 Nov - 18:31


Encore un rhum ! [PV Lycoris] Ztbu

Encore un rhum !

Les voilà ces larmes qui s’effacent petit à petit. Ce sourire qui finalement se dessine. Avec discrétion. Presque hésitation. Il lui fallait se remettre de toutes ses émotions. Pas toujours facile hein ? Votre bienveillance mutuelle résonne parmi les rires et les chants des autres clients. Tu étais heureux d’avoir été utile. Ton expression chaleureuse en devenait indélébile. Il t’était difficile de cacher cette émotion. On pourrait sentir que tu es plus âgé, que tu as l’habitude avec les plus jeunes, au vu de la façon dont tu la traitais. On aurait dit un frère qui essayait de réconforter sa sœur. Qui avait ce regard doux. Affectueux. Vous ne vous connaissez pourtant que depuis des petites heures. Tu étais ainsi. À vouloir te lier d’amitié même si tu savais comment cela allait se terminer. Qu’un jour vous seriez séparés. Ou peut-être un jour elle découvrira qui tu es. Si c’était le cas, comment elle réagirait ?

Tu préférais ne pas l’imaginer.

En cet instant, Aerin a accepté ta proposition. Elle a accepté de t’accorder ce titre simplet mais si apprécié. Ami. Tu ne comprenais pas pourquoi elle se sentait honorée. Tu n’étais personne. Tu n’étais pas important. Mais cela t’allait. Juste être ce petit serveur, ce petit loup qui se complaît au sein des humains. Qui s’y cache ne pensant pas réellement à demain. C’était une vie imparfaite à la sonorité enivrante. À ses propres difficultés. Tu pouvais comprendre la demoiselle. IL n’est pas toujours aisé. Toi aussi, il t’a fallu du temps. Il y eut un moment où tu crus que tu allais détester les personnes de son espèce. Il t’avait fallu t’éloigner. Laissé cette peur te secouer. Et puis un jour te lancer. En gardes-tu des regrets ? Au grand jamais. Cette décision est peut-être l’une des meilleures que tu as faite. Pour le moment tout du moins :

« Qu’est-ce que tu dis voyons ? La lune n’est pas seule. Elle est entourée d’étoiles. Et je suis sûr que peu à peu, tu t’entoureras d’autant d’étoiles. Je suis heureux de pouvoir compter parmi elles et c’est à moi de me sentir honoré ! Toi qui as peur de te lier, qui ressens de l’appréhension, que tu aies accepté me comble vraiment ! Et, si ça peut te rassurer, sache que c’est normal, on passe tous plus ou moins par là. Maintenant, que tu as fait le premier pas, avec le temps ça viendra, petit à petit, lentement, mais sûrement. Je te le garantis. »

Un petit clin d’œil amical, heureusement que tu n’étais pas gêné par tes propos. Certains n’oseraient pas dire ce genre de choses. Te croyais-tu poète ? Non mais cela t’amusait d’agir ainsi. Peut-être aussi certaines personnes t’avaient influencé. Tu te sers finalement un verre d’eau. À force de parler, tu avais aussi besoin de t’abreuver. Tes lèvres rencontrent cette fraîcheur et cela te fait un bien fou. Contrairement à ta camarade, tu ne bus pas cul-sec. Tu profitais. Tout en l’écoutant. En t’abreuvant de ses mots. Mais… À sa dernière question… Tu recraches ce que tu étais en train de boire. Tu tousses un peu, tapotes ta poitrine essayant de te remettre de ce geste indélicat :

« H-Hein ? C-Combien de temps ? »

Tu étais gêné de ta réaction. Quelques rougeurs n’ont pas pu s’empêcher de peindre tes joues :

« … Je... »

Tu tousses encore un peu :

« D-Désolé, je ne m’attendais pas à la question. »

Tu ne savais pas quoi y répondre. Combien de temps ? Euh… Longtemps ? Trop longtemps ? Plus de 100 ans… Cela pourrait expliquer le pourquoi tu es si doué en cuisine. C’était aussi un peu dur de se dire que tu étais si vieux. Mais que tu paraissais si jeune. D’une certaine façon, c’était amusant. Tu sens un peu la chaleur te monter au visage. Ce que c’était embarrassant :

« Euh et bien… Je ne sais plus exactement quand j’ai commencé, mais ça fait un petit moment déjà. Plusieurs années en tout cas. »

Techniquement, tu ne mentais pas ? En espérant qu’elle ne cherche pas plus loin ou qu’elle ne trouve pas ton comportement étrange… Au moins, tu te calmes un peu :

« Et oui, la cuisine en soit ce n’est pas si simple en fonction du plat. Ça demande de la technique. Parfois, le temps de cuisson peut tout changer, parfois, on a mis le feu trop fort, ajouté trop de sel sans faire exprès ou mal dosé la farine et le lait. Pétrir la pâte n’est pas une mince affaire, faut faire attention aux temps, à casser correctement les œufs, à ne pas uniquement se fier à l’apparence parce que la cuisson à l’intérieur peut être mauvaise. Ah, il y a plein de galères ! Mais ! C’est passionnant ! C’est en réalité un domaine très diversifié, et même quand on n'est pas doués de ses mains, si on se montre patient, persévérant et qu’on aime ce que l’on fait, on fini toujours pas y arriver ! »

Tu te rends compte que tu t’es laissé emporté. On voyait bien que tu étais un cuisinier. Sans doute que cette passion avait un goût dans tes plats :

« Oh, désolé, je me suis emporté. Mais, du coup oui ça aide à penser à autre chose et, si je ne suis pas le plus grand des experts, ce serait avec plaisir que je t’apprendrais. Reste à savoir si je suis bon professeur ou pas maaaiiis… Tu apprendras sur le tas ! »

Un rire perlé de quelques rougeurs éclate. Tu avais honte, à la fois… Peut-être cela redonnera encore plus le sourire à ta nouvelle amie.

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