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20.02
FORUM FERMÉ - Plus d'infos ici. Merci à tous !
04.12
Avec l'arrivée de l'hiver nous accueillons un nouveau design et un système de badges. Plus d'infos ici ! N'oubliez pas que les inscriptions à la Sainte-Oie secrète sont également ouvertes !
24.10
Après la NEWS #17, les nouveaux RPs hors-flashbacks devront prendre place en Août 1590, mois actuel.
10.10
Le groupe des sorciers est à nouveau fermé !
04.09
Mais dis donc, ne serait-ce pas l'heure pour un nouvel event ?! Eh bien si mes petites mirettes ! C'est ici que ça se passe !
13.06
Le recensement est terminé et comme il fallait s'y attendre, plusieurs nouveautés se rajoutent ! Venez jeter un coup d'oeil ici pour plus d'infos !
22.05
Bienvenue sur la V2 ! Cliquez ici pour plus d'infos ! Nous passons également en été 1590 inRP (Juin, Juillet, Août).
17.05
Le forum sera en maintenance le 22 et 23 Mai. Les oies gagnent du terrain mais nous ne sommes pas encore vaincus.
06.01
Ouverture du forum. Bienvenue !
—— prédéfinis
L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

Qu'en sera-t-il de vous?
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Lycoris Lýgur
LYCANTHROPE - PEUPLE

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Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 3113

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Lycoris Lýgur
Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 3113
Dim 7 Mar - 20:24
Lycoris Lýgur
You'll never know the top till you get too low

Sexe : Masculin

Date & lieu de naissance :  Le 30 septembre 1462, quelque part en Islande


Âge :  

Âge apparent :  17 ans

Race :  Lycan sang-pur

Groupe : Peuple

Métier / fonction :   Serveur et cuisinier de la Taverne L' Yonne

Condition sociale : Pas pauvre mais pas aisé non plus

Feat : Link - The Legend of Zelda

Caractère

Ce sont les yeux saphir d’un loup, une bête fière et sauvage. Nulle rage. Rien de sage.

Dévotion est un dicton. Une pulsion. Mais, malgré tout, tu restes capable de briser cette obligation. Pour quelle raison ? Plus que tout, tu tiens à rester fidèle à ton être. Et sur ce point, te voilà encore plus borné. Libre ou enchaîné. Peu t’importe en réalité. Tant que cela résonne avec ton cœur. Non avec ton sang. Ton âme doit être ta Seule Source. Ton unique Guide. Tu refuses tout simplement de mourir sans t’être respecté. Sinon, tu aurais trop de regrets. N’est-il pas normal, de ne pas vouloir s’oublier ? De ne pas oublier la vérité. Pas de masque. Rien d’artificiel. Juste un toi naturel. Et pourtant… Paradoxalement, tu refuses de montrer quelques pensées. Quelques sentiments qui peuvent t’ébranler. Quelques expressions qui te font honte. Une question de fierté. D’ego dont tu ne veux te séparer. Ou bien une peur que la douleur ne veuille pas te relâcher. La peur d’y faire trop attention et qu’elle devienne ton ombre. Te suivant sans cesse avec ivresse.

Ce sont les yeux saphir d’un loup, une bête fière et sauvage. Nulle rage. Rien de sage.

Sans pitié, ne signifie pas cruauté. Règne la loi du plus fort. C’est ainsi que l’on confronte la Mort. Tué ou être tué. À chaque année passée, cette évidence, on ne peut l’éviter. Mais peut-être fais-tu preuve d’insensibilité. Parfois, tu ne sais pas. Toi qui ne possèdes pas la Foi. Les épreuves que tu as surmontées, ont construit cette pensée. Tout simplement. Tu restes un loup. Un prédateur. Parfois bestiale. Un imprudent. Inconscient. Tu demeures encore un peu un enfant. Naïf et suspicieux. Est-il vraiment possible d’être les deux ? Une contradiction, qui n’est cependant pas une illusion. Là, se dévoile peu à peu ta complexité.

Ce sont les yeux saphir d’un loup, une bête fière et sauvage. Nulle rage. Rien de sage.

Si franc, pas de faux-semblant. Et tu ne cherches pas à être méchant. Ou à dire quoique ce soit de compromettant. C’est que la fourberie, tu le méprises. Tu ne peux la comprendre. Tout simplement. Mais il faut savoir. Souriant, te voilà bon vivant. Et tu ne cherches pas à être encourageant. Gai ou réconfortant. Tu profites simplement de la chaleur de ton quotidien. Tu t’exprimes sans chagrin. Rien ne t’empêche ce refrain. Tu as beau être pessimiste. Est-il mal de chercher la beauté dans chaque coin de rue ? À chaque avenue ? Ce mauvais trait de caractère te poursuit. Tu cherches à t’en débarrasser. Resté optimiste. Tu arrives à penser. À visualiser. Mais ce n’est pas toujours facile. Mais… Grâce à cette volonté… Ainsi, tu peux faire preuve d’affection. Avoir ce désir de protéger. Vouloir être un appui pour autrui. Et pour cela, tu sais faire preuve de courage.

Et ainsi, malgré tes péchés, tu restes toi-même.


Trivia :
suit beaucoup ses instincts – mais il adore se comporter en humain et essaye de les imiter au mieux dans leur façon de vivre – il adore les humains de base – adore s’amuser – très bon cuisinier – pas très grand (1m63) – fleur bleu – apprécie les activités manuelles – sait un peu coudre – il aimerait un jour s’essayer au dessin – ne sait pas écrire – ni lire – sauf les menus et commandes à la taverne – s’entend bien avec les clients -  spécialité culinaire, le fameux plat L’Yonne, la marque de la taverne – parfois irresponsable – inculte – sauf en nourriture - il hésite pas à faire dégager les clients compromettants (et chiants) – se tape parfois la discute avec les réguliers - il tient pas très bien l’alcool par contre – ne croit pas en Dieu – a le rire facile – refuse catégoriquement de pleurer en public – ou de montrer une quelconque faiblesse à quelqu’un – plutôt débrouillard


Histoire


Attention ! Je tiens à prévenir, si parfois y aura de la subtilité, je sais que certains sujets peuvent être sensibles donc je préfère vous mettre en garde.



« Je hais ce monde.
Je hais ma nature.
Je hais ce lien.
Je hais cet amour.
J e  m e  h a i s. »

A l’époque, combien de fois t’es-tu répété ces mots ?
Trop de fois.

---

« Þræll líkama, frjáls andi. »
Esclave de corps, d'esprit libre

Deux parents. Un enfant. Deux lycans mordus. Un lycan pur. Une famille. Des sourires. Une amertume. Des mensonges. Un rire. Des tortures. De l’amour. Des émotions. De la  h a i n e.

Le vent était glacé. Il caressait ta peau sans austérité. Le bleu de tes yeux perdu dans l’immensité du ciel. Perdu dans cet océan céruléen. Cet infini profond. Plongeant ton esprit à travers sa pureté. Son Jugement inexistant. Cela te permettait de te sentir bien quelques instants. Sans pensées pesantes. L’enfant que tu étais, trouvait cela réconfortant. Mais chaque fois, il était ramené à la réalité. Par les douleurs qui surprenaient son corps. Par ces hématomes qui recouvraient ce corps. Par ces sévices que tu supportais. Et d’un simple silence, tu niais. Tu niais la réalité. Portant ce mensonge. Retenant la vérité au fond de ta gorge. Te la brûlant en secret. Un bonbon amer qu’on t’avait dit de garder pour toi. Son goût était sucré. Agréable. Mais il y avait à la fin, cette sensation acide. Persistante. Elle finissait ensevelit par ce lien. Cette nature. Ce bonbon était rouge. Une couleur ardente. Celle de ton sang. Toi, lycan.

Au sein de la meute, l’ambiance y régnait. Dans les hivers gelés, vous vous réchauffiez. Sous le soleil d’été, vous chassiez. La tempête, vous braviez ensemble. Chaque moment, ensemble. Un lien si puissant. Et tu n’éprouvais aucune haine contre eux. Mais parfois un malaise. Peut-être, il savait ce que tu subissais. Peut-être que les relations, là-bas, n’avaient pas de sens. Que rien de tout cela était normal. Toi… Tu ne savais pas pourquoi tes parents agissaient ainsi. Pourquoi, cette cruauté. Pourquoi, tu devais supporter. Regrettaient-ils cette vie humaine ? Ou bien était-ce leur nature ? La folie ? Pourquoi ? Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi… Tu les aimais ?

« Lycoris, ne crois pas que tu n’es pas aimé. Ne crois pas que tu es détesté. Nous t’aimons. Mais, sache que tu le veuilles ou non, tu es enchaîné à ce sang. À cette meute. À nous, nos regrets et nos péchés. Tu es un enfant si gentil. Je suis sûre que tu es compréhensif. Tu nous aimes, pas vrai ? La meute. Ton papa et moi. N’est-ce pas ?»

Le cœur ne comprend pas :

« … Oui… »

Le corps lui, un esclave.

Et on saisit ton col. Tu sens le poing sur ton visage. Les crocs qui parfois se plantent. Le sang qui coule. Le froid de la terre. La raideur du plancher. Les écorchures. Les doigts qui parfois s’enroulent autour de ton cou. L’impression d’étouffer. Les doigts piétinés. Les cheveux tirés. Recroquevillé, tu ne peux que pleurer. Te dire que tu avais fait quelque chose de mal. Culpabiliser. Pour des choses, dont tu n’avais simplement aucune idée. Mais il y avait une raison. Peut-être ta simple existence. Peut-être ce simple monde. Chaque nuit, ton ombre devenait plus grande. Chaque soir, tu les entendais te dire qu’ils t’aimaient. Chaque soir, tu les croyais. Chaque lendemain, ça recommençait.

Et la h a i n e  s’est immiscée.

« Á erfiðum öldum verður veikleiki glæpur. »
Dans les siècles troublés, faiblesse devient crime.

Deux amis. Une meute. Deux loups. Un lien. Deux lycans purs. Un faible. Deux loups. Un fort. Des sourires. Une peine. Des vérités. Un rire. Des larmes. Un mensonge. Des émotions. De la  h a i n e.

Ton souffle laisse cette brume. Un soupir éphémère. Tes yeux emplis de larmes. Perles de cristal, elles tombent. Disparaissent. Tu auras beau essayer de les essuyer. Essayer de les effacer. Rien ne les arrête. Douleur indiscrète. L’océan du ciel est d’un gris. Un triste coloris. Tu observais au loin cette tempête. Celle-ci te guette. Mais… Qu’importe sa présence. Soleil ou non. Pour toi, le froid est toujours là. Pour toi, le froid garde son étreinte. Te gèle sur place. Gèle ton cœur. Un cœur qui perd ses couleurs. Mais que faisais-tu ? Rien. Rien pour changer cette réalité. Rien pour essayer de l’endiguer. La main d’un ami qui se pose sur ton épaule. Un sursaut sur lequel tu n’as aucun contrôle. Quelques échanges. Tu te confies. Lui, ton ami. Ou du moins, celui qui s’en rapproche le plus… Un lycan. Plus grand cependant. Plus fort aussi. Toi, tu laissais tes larmes couler. Lui t’écoutais. Mais peut-être qu’il en avait assez. Son regard perçant. Saisissant ton col :

« Lycoris. Tu pleures parce que tu es faible. »

« Hein ? »

« Tu es faible et c’est pour ça que tu souffres. »

Ton corps se crispe :

« C’est pour ça qu’ils te frappent. Qu’ils continuent à te battre. »

«Je-Je comprends pas. »

« Tu ne sais pas nous montrer les crocs. Tu ne sais pas nous montrer tes griffes. Tu baisses simplement la tête. »

Timidement, tu essayes de le repousser :

« Tu es encore un louveteau qui n’a même pas appris à grogner. »

Sa voix se fait plus grave :

« Regarde-toi. »

Plus ferme :

« As-tu déjà regardé ton reflet dans un lac ? En toi, il n’y a qu’un être pathétique. Au sein de la meute, tu n’es qu’un boulet, mais tu restes aimé. »

Tu ne comprenais pas :

« Et toi, tu ne fais que pleurer. Tu n’as aucune fierté. »

Tu essayes encore de repousser cette vérité :

« Ça donne aussi bien l’envie de te protéger que de se défouler sur toi. »

Ton cœur se serre. Tu le regardes avec peur. Avec désarroi. La voix tremblante :

« P-Pousse-toi... »

« Quoi ? Tu refuses d’accepter la réalité ? Tu veux que je répète ? Tu es faible. Physiquement, tu as des capacités. Mais ce n’est pas le cas dans ta tête. C’est pour ça que tu te fais piétiner. Que tu es blessé. »

La ferme :

« Nous sommes comme une famille. On s’aime. On se protège. On se fait du mal. On reste proches malgré tout.»

Sa force était supérieure :

« Oh, tiens… Sais-tu à quel point deux êtres peuvent être proches ? Ma foi, tu es encore si innocent. Mais qui sait…As-tu déjà eu un désir charnel ? »

« D-De quoi tu parles ? »

« Ca veut dire non.Il serait peut-être de grandir Lycoris.  »

Son étreinte se fait plus forte. Il se rapproche :

« Lâche-moi... »

« Je peux t’aider à découvrir ce qu’est être un Homme. Ce qu’est la Vie. Ses principes. »

Pourquoi ? Pourquoi rien n’allait dans ta vie. Pourquoi toutes ces lames tournées vers toi. Qu’avais-tu fait au Monde ? Était-ce normal ? Que tes parents te battent ? Que tu les aimes ? Que tu les détestes. Était-ce normal qu’il cherche à t’apprendre ça ? À sa façon. Était-ce normal qu’il continue alors que tu te débattais ? Était-ce normal que tu te sentais paralysé ? Que petit à petit, tu cessais de le repousser. Que petit à petit, tu te mettais à le détester aussi. On continue de sourire. On continue de se protéger. On continue de s’aimer. On continue à pardonner. Tu le pouvais ? Vraiment ?

La faiblesse est un crime.

C’est parce que tu étais faible que tu subissais tout ça. Parce que tu avais montré que tu n’avais rien d’une bête. Rien d’un chasseur. Tu montres les crocs aux petits lapins qui te servent de nourriture. Tu te taches de sang, comme un animal suivant ses pulsions. Mais la réalité… C’est que tu es aussi une proie. On peut choisir de te protéger. On peut vouloir te protéger. Mais… Au final… N’avait-il pas simplement raison ? Était-ce une punition ? Était-ce juste ainsi qu’était fait ce monde ? Ton péché était d’être faible. Ton péché. Ton être. Tu récoltais simplement ce que tu avais semé.

Non.

« Lâche-moi ! »

Enfin. Enfin, tu te décidais à mettre de la force. Dans ta voix. Dans ton geste. Le repoussant. Lui donnant un coup sec. Décidant de fuir. Partir de ce lieu morbide. Courir le plus loin possible. Tes poumons avaient beau te brûler. Ta gorge enflammée. Tu refusais de te retourner. Tu refusais de t’arrêter. Ce qui t’arrêtera dans cette course effrénée, c’est ton corps qui flanchera. C’est la terre humide qui triomphera. La pente qui te surprendra. La chute était douloureuse. Mais tu le supportais. Ta tête te faisait mal. Ton corps te faisait mal. Il pleuvait. Il pleuvait à flots. Tu n’avais aucune idée si c’était le ciel qui se lamentait. Ou si c’était toi. Ton souffle saccadé. Tu avais mal.

« Euh… Tout va bien ? »

Tu sursautes. Relève ta tête d’un coup. Contemples la demoiselle. Cette inconnue aux cheveux châtains. Le silence demeurant quelques instants. Les rayons du soleil se levant au même moment.

« Gå alltid så nära som möjligt till ett leende som kan ge dig tröst. »
Va toujours au plus près d'un sourire qui peut te donner du réconfort
.

Deux inconnus. Une rencontre. Deux espèces. Un loup. Deux âmes. Une humaine. Des nuages. Un rayon de soleil. Des mensonges. Une peine. Des vérités. Du réconfort. Des larmes. De l’ e s p o i r.

Les cheveux ébouriffés. Quelques mèches rebelles. Quelques feuilles qui s’emmêlent. Les vêtements un peu déchirés. Un peu débraillé. Un vent frais qui vient te caresser. Le ciel, qui était si gris. La tempête qui était au loin. Tout cela disparaissait petit à petit. Elle qui te regardait avec empathie. Sa voix délicate. Ses mèches qui virevoltaient. Tes yeux saphir se plongeaient dans ce visage chaleureux. Ses yeux noisette contemplaient les blessures dont tu étais couverts. Ces perles qui ruisselaient sur tes joues froides. Pendant quelques secondes, aucun bruit. Aucun son n’était venu tourmenter cet instant. Toi, tu ne savais pas si tu hallucinais. Elle. Elle savait. Et elle s’était décidée :

« Excuse-moi. Tu vas bien ? »

Tu te crispes :

« Hein ? »

« Tu as fait une sacrée chute. Et ton visage est couvert par les larmes. Tiens j’ai un mouchoir. »

L’inconnue te tend le papier. L’odeur de sa nature y transparaît. Tu te rends compte de ton expression. Tu te rappelles de ces mots. De ta faiblesse. Celle qui ne devrait pas être découverte. Tu te précipites. Tout de suite, tu cherches à effacer ces traces honteuses. Ces marques fragiles :

« J-Je vais bien. »

Sa main te saisit. L’humaine t’aide alors à te relever. Sans crier gare. Sans demander ton avis. Elle lève sa main. Tu recules d’un pas. Vos regards se croisent. Tu détournes le tien. Son sourire s’affiche. Tu te paralyses. Sa main t’effleure et, délicatement elle enlève toutes ces saletés :

« Et voilà. C’est mieux comme ça. »

Tu ne réponds pas. Tu ne comprends pas :

« Dis-moi, tu es sûr que tout va bien ? »

Tu as peur. Tu mens. Tu retiens cette vérité. Ta gorge brûlante. Tu avais mal à la tête. Sa main se resserre contre la tienne :

« Tu es un peu rouge et sale. Avec de nombreuses écorchures en plus… Viens avec moi. »

« Hein ? »

« Ce n’est pas très loin ne t’inquiètes pas. »

« Mais- »

« J’insiste. On ne refuse pas l’invitation d’une dame mon cher. »

« Je ne peux pas… Je… Je dois... »

Rentrer chez toi… Cette pensée est douloureuse. Tu perds toute résistance. La brune le remarque. La demoiselle le voit. Elle comprend vite que cette chute n’avait pas été la responsable de cette peur que tu éprouvais. Ton comportement. Tes gestes. Tout était le message d’un mal-être :

« Ne t’inquiètes pas va ! Suis-moi. »

T’opposais-tu à elle ? Non. Tu grimaçais. Était-ce le poids de ton sang ? Décidait-il de te blesser plus que tu ne l’étais déjà ? Avait-il décidé de renforcer toute ta culpabilité ? Sans doute oui. Malgré tout, tu te laisses guider. Tu la laisseras t’apporter de quoi désinfecter. Elle te laissera prendre un bain. Elle te laissera te soigner seul. Pour ne pas que tu aies peur. Pour ne pas trop s’immiscer dans ton intimité. Jusqu’au moment où tu te laisseras pleurer. Où tu sentiras les tiens t’appeler. Cette douleur. C’était insupportable. Plusieurs fois, tu avais eu envie de fuir. Plusieurs fois, cette torture t’avait empêché de le faire. Tu n’étais qu’un martyre. Martyre de ta nature. De ce lien. Pourquoi. Pourquoi :

« Je hais ce monde. Je hais ma nature. Je hais ce lien. Je hais cet amour. Je me hais. Je… »

La demoiselle ne savait pas quoi faire. La demoiselle te voyait souffrir. Sa main se posa sur ton épaule. Cette impression de déjà-vu te fit la rejeter. Tu n’en pouvais plus. Tu ne le supportais pas. Tu voulais rentrer chez toi. Tant pis si ça recommence. Tant pis. Cette sensation désagréable elle, se volatilisera. Rentrer chez toi… Auprès de ta famille. De tes parents. Ils te manquent. Tu y retourneras. Tu t’excuseras… Tu souffriras :

« Où veux-tu aller ? »

Sa voix t’atteint. Encore une fois :

« Tu n’as vraiment pas l’air bien. Tu dois te reposer. Ce sont tes parents qui t’inquiètent ? Si tu veux, dis-moi où tu habites et j’irais les prévenir. Mais toi, tu dois rester là. »

Là où tu habites ? Dans les montagnes avec ta meute. Pas l’endroit où une humaine devait se rendre :

« N-Non… Ne les préviens pas... »

Son regard se plonge dans le tien :

« Depuis tout à l’heure, je te vois pleurer, tu sembles terriblement souffrir. Je ne sais pas si c’est à cause de tes blessures. On ne dirait pas… Je devrais peut-être appeler un médecin. Toutes ces marques sur ton corps, ce n’est pas normal. »

Ce n’était pas normal ? Ces marques n’étaient pas normales ? Ta famille était donc vraiment absurde ? Ton monde étrange. Ta réalité n’avait donc pas de sens. Tu te recroquevilles. Dans ton esprit, tout se bascule. Tu sens une étreinte :

« Attends-moi ici, je vais chercher quelqu’un pour t’ausculter. C’est plus grave que je ne l’avais cru. »

Tu la retiens. Tu te raccroches à ce tissu. À cette personne :

« Pourquoi… Pourquoi tu essayes de m’aider ? On ne se connaît pas ! Ca n’a pas de sens !»

« Ca a du sens. Ce n’est que de l’égoïsme de ma part. Venir en aide à quelqu’un, ça nourrit l’ego. C’est de l’auto-satisfaction. Et puis, je n’ai pas envie d’aller contre ma nature. Je refuse de mourir avec des regrets. J’aurais pu passer mon chemin. J’aurais pu. Mais je me suis dit, ah, il a l’air malheureux. Il semble mal en point. Si je m’en vais, je serai peut-être responsable du malheur d’une personne. Que tu sois un inconnu ou non, ne change pas ce fait. Rester passive, c’est bien l’une des choses que je suis incapable de faire. Tu as le droit de douter de moi. De te méfier ou de me trouver étrange. C’est possible. Peu m’importe... »

Un sourire illumine son visage. Dans une confiance absolue :

« Je me respecte telle que je suis et j’aime autrui. C’est pour cela que je t’aide. C’est là mon désir pur. C’est aussi simple que cela. »

Et tu le vois l’ e s p o i r. Pour la première fois, il est vraiment là. Tu avais mal. Tu en avais marre. Mais après l’avoir vu… Que devais-tu faire ? Se respecter soi-même ? Qu’est-ce que ça signifiait ? Comment on se respectait ? Pour ne pas mourir avec des regrets… Écouter ton cœur ? Cette voix intérieure… Pas ces pulsions absurdes. Si tu prêtais attention à ton âme. Que disait-elle ? Que tu voulais rentrer chez toi ? Non. Si tu avais fui, ce n’était pas pour rien. Si tu avais ces larmes aussi. Allais-tu continuer de vivre tel un faible ? Allais-tu continuer de simplement te lamenter ? Ou bien, allais-tu accepter cette main offerte ? Allais-tu décider de supporter ce mal pour te sentir bien ? Tu aimerais crier. Tu avais honte de continuer de pleurer. Mais :

« Ne pars pas. »

« Qu’est-ce que tu racontes ? »

« Un médecin n’y peut rien. Ca sert à rien. Je dois juste le supporter.. Le surmonter. Et peut-être, je serais enfin libéré. »

« Mais- »

« Ca ne sert à rien !  Moi, je dois... »

« Tu peux rester ici. Je refuse de te laisser sortir. Je te l’ai déjà dit. Je décide de te croire. Mais, si je peux faire quoique ce soit pour toi. Dis-le moi. »

« Seul… Je veux être seul. Le temps qu’il faudra. Mais, laisse-moi seul. »

« D'accord... Oh d'ailleurs... Je m'appelle Sann. Compte sur moi.»

Tu avais peur, de perdre la tête et lui faire du mal. Tu ne savais pas dans quoi, tu t’embarquais. Ils allaient te chercher. Ton absence devait déjà les stresser. Et pourtant, pour une fois, tu refusais de perdre. Tu ne voulais plus perdre. Contre eux. Contre toi-même.

« Þekkingin er gleðilega leiðin til að gera hlutina.»
Le savoir-vivre, c'est la façon heureuse de faire les choses
.

Il y a cet être fait de chair. Ces mains qui te caressent. Ce malaise que tu ressens dans tout ton être. Ses mots qui te blessent. Ce corps nu qui te domine. Cette sensualité qui te donne envie de vomir. Et son regard te transperce. Tu penses qu’il voit à travers ton âme. L’homme pitoyable que tu étais. Le loup incapable de grogner. Ce reflet-là. Et tu te débats.
Cet être de chair se transforme. Il choisit une autre apparence. Tout autant traumatisante. Ils te tirent les cheveux. Tu ressens la dureté des poings. Ses mains se resserrent contre ton cou. Tu te sens étouffer. Tu te sens partir. Incapable de parler. Et tu te débats.
Encore une fois.

« Lycoris ? »

Un sursaut. La fin de l’illusion :

« S-Sann… C’est toi... »

« Un mauvais rêve ? »

« Toujours le même. »

Vos regards se croisent. Un sourire apparaît sur son visage :

« Tu veux venir avec moi préparer le petit-déjeuner ? »

« Oui ! »

D’un enthousiasme certain, tu la rejoignais. Le visage éclairé. Ces mauvaises pensées. Ces souvenirs. Ils te hantaient. Tu te rappelais de ce moment où tu avais fui. Il y a déjà quelques années. Cette souffrance que tu avais su surmonter. Ce destin s’était illuminé parce qu’elle t’avait croisé. Parce que tu l’avais rencontrée. Tu avais pu t’éloigner. Fuir le plus loin possible. Grâce à elle… Tu étais incapable de la remercier comme il fallait. Tu lui devais tant. Entendant le chant du printemps. Vous aviez déménagé dans le Sud de L’Islande. Ensemble… Oui. Vous étiez resté ensemble. Un nouveau quotidien. Un nouveau refrain. Celui-ci, plus agréable. Tu avais trouvé cette flamme. Découvert un autre toi. Un véritable toi. Ton apparence elle, ne changeait pas. Sann, grandissait. Prenait des formes. De la maturité. Mais Sann était toujours restée la même. Et, sur ta vie, tu t’étais juré de veiller sur elle. Elle et sa famille :

« Mið revient aujourd’hui, n’est-ce pas ? »

« Oui ! »

« Bien. Je vais faire un festin alors ! Je m’en occupe, je cuisine mieux. »

« Oui oui, je sais que je suis moins douée que toi. Je compte sur tes talents. »

« Safír va être contente de la surprise. »

« Oui. C’est jour de fête ! Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu son père. Elle pourra profiter de lui un peu. »

« Et toi aussi, tu pourras. »

Des sourires qui se reflètent. Un bonheur qui règne :

« D’ailleurs, tu t’es défoulé hier ? »

« Oui… Mais ne dis pas les choses comme ça. »

« C’est comme ça que se passent les choses pourtant. La première fois que je t’ai vu chasser, j’ai bien vu que tu ne cherchais pas spécialement à te nourrir. »

« C’est ma nature, j’y peux rien là-dessus. »

« Moi à l’époque, je pensais que tu étais quelqu’un de toujours tout doux. »

« Ne ressasse pas le passé ! J’ai grandi entre-temps. »

« Tu restes toujours aussi petit. »

« Ca ne me fait rien. »

Des rires éclatent. Tu te remets à ton travail du jour. Vous échangiez. La fille de Sann venait t’embêter. Elle te traitait parfois comme un chien. Elle aimait te coiffer. Quelqu’un vint sonner à la porte. L’invité était enfin arrivé. Il y a eu des larmes. De chaudes larmes. On pouvait pleurer de bonheur. Grâce à eux, tu l’avais appris. Grâce à eux, tu vis. Ils t’ont appris à aimer les humains. À t’aimer. Aimer ce monde. Même s’il pouvait être immonde. Ils t’ont accepté. Ils t’ont adoré. Tu faisais toi aussi parti de cette famille. Tu les as regardé vieillir. Accompagné jusqu’au bout de leur vie. Lorsque l’un était un papy, l’autre, une mamie. Toi, le loup fidèle. L’ami sincère. Lorsque, celle que tu voyais comme une petite demoiselle était devenue une mère. Ce jour où elle a décidé de partir. De quitter le pays. Tu t’es recueilli sur les pierres tombales. Tu y as déposé des fleurs nobles, pleines de grâce. Tu n’as pas prié. Parce que tu n’y croyais pas. Tu n’avais pas la Foi. Mais tu leur as laissé un dernier message. Des paroles lancées vers le ciel. Des larmes que tu as retenues. Des remerciements plein de bons sentiments. Et tu es toi aussi parti. Tu as quitté le pays. Quitté l’Islande. Ta Terre Natale, ne devenait qu’un souvenir dans l’horizon.

Safír avait perdu son mari. Mais elle avait ses enfants. Safír était forte. Safír et ses deux fils. Ils étaient tes protégés. Ceux qui te permettaient de tenir. Toi qui voulais les soutenir. Toi qui les aimais. Comme un chien de garde. Tu veillais. La guerre faisait rage chez les lycans et les vampires. Tu étais au courant. Mais tu restais loin. Loin de ces histoires. Peut-être que ta meute avait subi des pertes. Tu maintenais ce lien. Maintenais ce cordon malsain. Cependant, bien incapable de dire ce qu’il s’y passait vraiment. Tu avais mal. Tu souffrais. Tu les imaginais morts. Recouverts de sangs. Ton cœur se serrait. Et à la fois… Aussi horrible cela pouvait-il paraître, tu te sentais maître. De plus en plus maître de toi-même. À tes yeux, ils le méritaient. Ils pouvaient crever. Tu te maudissais. L’amour était toujours présent. Aussi, étrange cela était-ce. Contradictoire. Ô désespoir. Mais tu acceptais ce péché. Plus jamais tu allais te renier. Plus jamais. Tu avais des personnes à protéger. Tu avais une vie à mener sans regrets.

Pourtant. Les remords sont venus. Ils ont lacéré ton cœur. Lacérés ton âme. Tu avais connu une défaite. Tu avais été incapable de sauver ce qui t’était cher. Ceux qui t’étaient précieux.

« Hláturbrotið er síðasta auðlind reiði og örvæntingar. »
L'éclat de rire est la dernière ressource de la rage et du désespoir.
.

Des inconnus. Une rencontre. Des armes. Une souffrance. Des cris. Une agonie. Des nuages. Un orage. Une peine. Des tortures. Une rage. Des regrets. Un rire. Des erreurs. . Le d é s e s p o i r.

Un regard si affectueux. Des rires si heureux. Des instants de bonheurs. Les prémices d’un grand malheur. Ô Norvège. Beau pays, qui rappelle tant de souvenirs. Similaires, mais ils diffèrent. Ta Terre natale et cette contrée nouvelle. Et vous l’aviez découvert. Petits curieux. Vous étiez tout sauf malheureux. Un voyage de courte durée. Vous vous serez installés dans les montagnes. Dans les hauteurs. Pas très loin d’un village apaisé. Des lacs qui vous entouraient. Des vues à vous émerveiller. Ta protégée avait trouvé un travail. Tu avais fait de même. Et les deux enfants vous attendaient sagement. Pas très riche comparé à avant. Mais pas pauvres pour autant. Safír avait été éduquée. Safír avait des connaissances. Elle venait du peuple, mais s’était rapproché de la bourgeoisie. L’avait côtoyé, feu, son mari, à ses côtés. Grâce à ses efforts, votre vie était paisible. Elle aurait dû l’être. Il n’aura fallu qu’un pauvre jour. Une seule erreur. Une seule mégarde. Pour que vienne le drame. On entend au loin, un requiem pour les Morts. Une ode pour les remords.

Il suffit que d’un soir. Un seul. Un, où tu finissais plus tard. Un soir où tu les avais laissés seuls. Où le chien de garde n’était plus là. Où tu n’étais pas là pour veiller sur eux. Pour prendre soin d’eux.

L’odeur du sang. À quelques pas, tu le sentis. Ton cœur s’est senti troublé. Il s’est soudainement serré. Ton corps s’éveillait, t’annonçait déjà ce qui s’était passé. Ce qui était en train de se passer. L’esprit lui, demeurait dans le déni. Puis un cri. Tu t’es affolé. Tu t’es dépêché. Mais, pas un seul instant, tu n’avais voulu y croire. Tu avais espoir. Un mauvais pressentiment… Un horrible sentiment. Et ce que tu avais renié n’était que la dure réalité. C’était l’horreur. Les regrets. C’était le d é s e s p o i r.

Le sang étendu contre le sol. Cette marée rouge qui teintait la maison. Toi qui commençais à perdre la raison… Tu les voyais. Le corps des deux fils. Tu revoyais leur sourire. Mais ils n’avaient désormais que des regards vides. Les traces du parquet qui les avaient abîmés. Les traces des pleurs qui les avaient animés. Leur corps vidé. Éventrés. Tu pouvais distinguer ces organes si fragiles. Tu pouvais distinguer toute leur souffrance. Cette pauvre apparence. Tu relèves les yeux. Juste un peu. Les responsables toujours là. Quelques brigands. Sûrement. Peu importe. Le fait était, qu’ils prenaient trop leur pied. Safír. Safír…. Son regard plein d’effroi. Croise le tien. Contrairement à sa mère, elle avait perdu sa virginité jeune. Elle avait eu ses deux enfants bien assez tôt. Demeurait belle et fraîche. Ces connards ne pouvaient pas retenir leurs désirs charnels ? Ils préféraient forcer une femme pour les satisfaire ? Son visage plongé dans les larmes. Cela remontait des souvenirs. Des durs souvenirs. Tu avais envie de vomir :

« Lycoris... »

Sa voix tremblante. Mais un pas. Un seul pas, et ils n’avaient pas perdu de temps. Te montrant son corps nu sous les yeux. La lame sous la gorge. La Mort qui s’approche. Tu étais fou. Fou furieux. Tu te retenais de te transformer. Tu avais trop peur de voir sa vie s’envoler. De faire une erreur :

« Lâchez-la. »

Ton sang brûlant. Tu étais en ébullition. En voyant les corps. Cependant… Le moindre faux pas lui serait fatal. Si tu te transformais, auraient-ils le temps de l’égorger ? Ce doute t’empêchait de bouger. Ils ne te voyaient pas armé. Juste un pauvre type, faible, fragile qui perdait la tête face à cette horreur. Ils en rigolaient. Ils s’amusaient. Safír prit les devants. La demoiselle essaya de s’enfuir sans te laisser plus de tourments. Elle avait toujours été forte. Au décès de ses parents. De l’homme qu’elle a aimé. Malgré ce qu’elle venait de subir. Le massacre de ses deux fils. Elle avait su trouver la force pour se démener. Cet acte… Lui aura coûté ce qu’il y a de plus cher en ce monde.

La vie.

La lame traverse son cou. Son corps tombe d’un coup. Tu auras tendu la main. Dans un maigre espoir. Tu auras vu sa flamme s’éteindre. Sous tes yeux, elle rejoignit les cieux. Ces éclats rouges. Ce cadavre pâle. Le bruit sourd de son poids. Qui éclate. Qui résonne. Le temps semblait s’être arrêté. Et la rage t’a consumé. Une véritable bête qui se dévoilait. Un loup qui montrait les crocs. Un loup qui savait montrer ses griffes. Qui mordait avec violence. Un sauvage qui se déchaînait, complètement désemparé. Recouvert de sang. Le regard vide. Tu finis par rire. Hurler. Pleurer. Ta faiblesse aura pris la vie de ceux que tu aimais. Tu auras été incapable de les protéger. Incapable de les sauver. Tout le poids de tes péchés, tu devais le supporter. Pourquoi avais-tu hésité ? Pourquoi ? Pourquoi… Avais-tu réellement changé depuis ce jour-là ? Après toutes ces années… Pris par les regrets. À cause de ta faiblesse, tu avais des corps a enterré. Des personnes à pleurer. Des humains, tu avais tué. Des humains… Toi, qui les adorais.

« Sérhver sársauki hefur sína mýkingu, sorg sem og sárasti sársauki.. »
Toute peine a son adoucissement, le chagrin comme la plus vive douleur..

D’un pas à l’autre. Une marche lente. Dénué de sens. Dénuée de vie. Et ce, pendant si longtemps. Pendant si longtemps, tu auras erré. Juste regardé. Observé. De loin. Sans trop franchir la frontière. Sans trop te mêler aux êtres. Un loup solitaire. Plus rien à protéger. Plus personne à aimer. Plus personne à qui parler. Une profonde solitude. Pour la première fois. Tu ne savais plus où porter ta voix. Une vie de nomade.
À l’écart de tous. Il fut un temps où tu ne savais plus comment te comporter avec les humains. Tu avais peur de perdre la tête. D’être hanté. De blesser. De tuer. Tu ne souhaitais pas perdre cette affection que tu éprouvais pour eux. Tu te refusais à éprouver une haine générale envers l’espère de tes protégés. Alors, tu t’étais mis en retrait… À l’écart de tous…. La guerre souterraine faisait encore rage. Tes compères étaient mis à sang. Mais tu refusais de te mêler à ce conflit dansant. Tu n’avais plus rien à voir avec eux. Et si, tu n’avais juste plus rien. Tu refusais de faire face de nouveau aux tiens. Ou même à tes semblables. Peut-être qu’à force, tu avais juste fini par éprouver un désintérêt envers ton espèce. Ce n’était pas comme si tu les méprisais… Juste, tu les évitais.

Tu te sentais vide. Tu ne savais plus quoi faire de ta vie. Pris par les regrets. Pris par les remords. Tu t’étais trahi. Le loup était devenu plus déchaîné à la chasse. Le loup était pris de tourments. De tous ces sentiments. Goût amer, pendant combien de temps tu ne l’avais plus ressenti ? On t’avait sauvé de ce mal-être. Cela devrait encore recommencer ? Encore…

Ta faiblesse… Ta haine. Ton espoir. Ton désespoir. L’histoire se répétait. C’était un refrain. Un refrain qui ne prendrait jamais fin.

Cependant, les années ont réussi à combler ce trou. Tu auras longtemps voyagé. Découvert l’Europe. Et chaque fois, tu en repartais avec un œil nouveau. Au fil du temps, tes plaies se refermaient. Pas complètement. Mais au moins, un peu de soulagement. Un peu de douceur au sein de ton cœur. Tu te retrouvais. Tu te découvrais. Tu apprenais. Les Humains pouvaient être bons comme mauvais. Rares sont ceux qui pourront t’accepter en tant que lycans. Cependant, ils sont ressemblants et tous si différents. Tu te rendais compte à quel point, ton esprit avait été fermé pendant si longtemps. La beauté du monde, pouvait se trouver n’importe où. L’Homme, de son étrangeté, savait en dévoiler. Cette haine qui s’était glissée. Cette ombre pesante… Avait décidé de s’envoler. La Vie te rappelait à quel point elle pouvait être cruelle. Odieuse. Mais, aussi, à quel point elle pouvait être belle. Les plaies toujours saignantes, tu étais devenu un enfant. Un enfant découvrant le vaste univers. Tu t’étais concentré pendant tant d’années, sur seulement ce qui était à ta portée. Ce que tu n’avais pas su protéger. Pas su observer.

L’accalmie. Enfin venue, te murmurait ses mots. Les regrets. Rester soi-même. Jusqu’au bout. Pour ne pas mourir en ayant ce sentiment de trahison. C’était la pensée de la guérison. Tu décidais de nouveau à mettre les pieds dans les cités. Sans en être effrayé. Sans avoir l’impression que ton ventre se retournait. D’un air satisfait. Se lier, sans jamais trop rester ou se rapprocher. Partir. Voyager. Écouter. Suivre un chemin qui n’était pas tracer. Sans fin. Vivre toutes ces années, t’ont permis de prendre du recul. De te connaître, sans jamais vraiment avoir toutes les réponses que ton être. Ton ego. Ta fierté. En tant qu’animal, tu pouvais t’aimer sans personne pour te le rappeler. En tant que vivant, tu portais aussi de l’estime. Te débrouiller. Seul. Suivre tes instincts et leur faire confiance.

Toi, qui avais marché dans l’ombre. Toi qui t’étais recroquevillé si longtemps. Tu as fini par te redresser. Tu as ralenti. Et désormais, tu pouvais tout simplement courir. Libre.

Et c’est en France, qu’aujourd’hui, tu avais posé tes valises. C’est en France que tu fus recueilli par le patron de l’Yonne. C’est à Paris, désormais que tu vis. Pour combien de temps encore ? Nul ne le sait. Mais tu suivras tes envies. Seul le courant de la vie, t’apportera les réponses.


Endirinn
The End

Derrière l'écran

Pseudo : Yui/ Sera
Âge :  :ono:
Comment as-tu trouvé le forum ? derpin' doggo but he bonjour je suis un D(é)C(ès)
Un petit mot ? he asked for it

Invité
Invité

inventaire

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Dim 7 Mar - 20:49
SUCH. A. CUTIE. Rebienvenue bb. :momo:he asked for it
Stanislava Braginsky
VAMPIRE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3777
DC : Ignacio :: Dahlia :: Charles :: Lars :: Calla :: Sven

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Stanislava Braginsky
Inventaire : Epée à une main :: Fouet :: Arc (+petites fioles d'eau bénites :: Rapière d'élite :: Epée d'élite :: 2 Dague d'élites :: Couteaux de lancé

Potit chien, Sire :: Etalon noir, Cavale :: petite fiole de parfum :: infusion du zénith (4) :: Boîte d'anti-douleurs (1) :: une coupe fancy :: onguents (2) :: contre-forsythia (1) :
Espèce : vampire
Emploi : "garde du corps de Victoire" ( en théorie )
Situation maritale : amante de Sébastien Filin
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 3777
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Dim 7 Mar - 21:01
je viendrais me glisser un jour dans votre taverne, jeune homme 👀

Rebienvenue en tout cas :momo:
Sadie
LYCANTHROPE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : • Un couteau de chasse.
• Une dague en argent. (sup)
• Une épée longue à deux mains. (élite)
• Un arc plat en if, flèches à pointes de fer, cuivre ou argent. (élite)
Un curieux pendentif Qu'on lui a volé pendant qu'il se battait pour sa vie. :pingu:
• Une sphère bleue iridescente.
• 9 pastilles d'anti-douleur
• Une jument nommée Libellule par May, qu'il appelle lui Táni·l'ái.
• Un chapelet en or dans un petit pochon en cuir. La chaîne et la croix ont été tordues par une chaleur extrême.
• Coupon de mission x1
Espèce : Lycan mordu (x2), déviant.
Emploi : Mercenaire. Actuellement garde rapproché du prince Habsbourg.
Histoire : Secret destroyers
Pièces : 2993

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Sadie
Inventaire : • Un couteau de chasse.
• Une dague en argent. (sup)
• Une épée longue à deux mains. (élite)
• Un arc plat en if, flèches à pointes de fer, cuivre ou argent. (élite)
Un curieux pendentif Qu'on lui a volé pendant qu'il se battait pour sa vie. :pingu:
• Une sphère bleue iridescente.
• 9 pastilles d'anti-douleur
• Une jument nommée Libellule par May, qu'il appelle lui Táni·l'ái.
• Un chapelet en or dans un petit pochon en cuir. La chaîne et la croix ont été tordues par une chaleur extrême.
• Coupon de mission x1
Espèce : Lycan mordu (x2), déviant.
Emploi : Mercenaire. Actuellement garde rapproché du prince Habsbourg.
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Dim 7 Mar - 21:49
Le décès. :fire: Rebienvenue. :momo:
Janvier
LYCANTHROPE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 2652

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B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP

Janvier
Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 2652
Dim 7 Mar - 21:58
REBIENVENUE TOI 👀
Les lycans commencent a se repeupler, IZGOOD ! :momo:
Basile De France
HUMAIN - PRINCE

inventaire

Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3783
DC : Michel de Berys

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Basile De France
Inventaire : Une dague en argent héritée de son père
Un philtre d'amour
Espèce : Humain
Emploi : Prince
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 3783
DC : Michel de Berys
Lun 8 Mar - 10:31
LINK LINK LINK LINK LINK LINK LINK LINK LINK
*breathe in, breathe out*
est-il utile de préciser que je suis fan de la licence ? noooooon :doge: /krev


REBIENVENUE :momo:
J'ai tellement hâte de voir ton personnage plus en détail !
Mais déjà, cuisinier, c'est le plus beau métier du monde :huuu:

Bon courage, et des bisous tout doux :momo:
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4477

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Aerin Brindal
Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4477
Mar 9 Mar - 15:05
Rebienvenue :momo:

Alors déjà tu as prit Link, perso que je SURKIFFE !!! Contente de le voir sur le fofo çxç
J'ai commencée à lire ta fiche est j'aime beaucoup ce que tu as fait, j'ai tellement envie de le calinou tout doux çcç :momo:
Janvier
LYCANTHROPE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
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B-HONKED
S'est fait déb-oie-ter en RP

Janvier
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Pièces : 2652
Mar 9 Mar - 19:13
REBIENVENUE ICI AVEC CE POTILOUP ♥
Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

inventaire

Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 4878
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Vlad III Basarab
Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 4878
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte
Mer 10 Mar - 17:29
Rebienvenue parmi nous !
Lycoris Lýgur
LYCANTHROPE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 3113

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Lycoris Lýgur
Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 3113
Ven 12 Mar - 23:32
Merci beaucoup tout le monde ! :momo:
Vous êtes trop pipous he asked for it
ca fait chaud au cœur, j'espère que Lycoris vous plaira ! :love: (et voir des fans de Zelda je suis :momo:)
(mdr Janvier ! tu postes deux fois :lol:)
L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE

inventaire

Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019

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L'Oeil
Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019
Sam 13 Mar - 16:38
COUCOU MON PETIT !
Un potiloup qui a beaucoup souffert, le pauvre 😭

Juste une petite question avant de te valider ! On est d'accord que puisque Lycoris a cassé le lien avec sa meute, ça s'est fait dans la douleur psychique et qu'il a gardé des séquelles psychologiques pendant des années (insomnies, cauchemar, crises d'angoisses ect...) doublé de l'envie, les premier temps, de retrouver sa meute ? J'ai juste besoin de ce petit éclaircissement 👀

DES BISOUS !

Lycoris Lýgur
LYCANTHROPE - PEUPLE

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Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
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Lycoris Lýgur
Inventaire : Ceci est votre inventaire.Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Pièces : 3113
Sam 13 Mar - 16:44
COUCOU ! :love:
oui j'ai décidé d'encore maltraiter un personnage mais j'aime

Pour répondre à ta question, oui c'est ça ! Ca a été très dur pour lui et cette douleur l'a poursuivi pendant un bon moment.

DES BISOUS A TOI AUSSI !
L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE

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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3019

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L'Oeil
Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
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Sam 13 Mar - 17:45
Bravo tu es validé.e !
Le grand moment est enfin arrivé

Un potibb tout cassé, encore :snif:
J'espère que son nouveau travail lui permettra de s'épanouir :momo:
En attendant tu peux déjà aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste




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