Ven 19 Mar - 21:38
Ian Ronan de Kerret, fils cadet du baron Loïs de Kerret est un jeune homme serviable, toujours prêt à accorder un sourire ou une parole gentille aux personnes qu’il croise.
Même si papa est impressionnant, même encore maintenant pour le jeune homme, même si maman est, pour lui, l’image même de la douceur incarnée, même si ses relations avec ses frères sont parfois un peu houleuses, même s’il est capable de voir les défauts de chacun d’entre eux, Ian est très proche de sa famille et se mettra en quatre pour les rendre fiers de lui, ne pas leurs faire honte.
Parfois impétueux, il peut lui arriver de parler plus vite qu’il ne réfléchit et bien souvent il regrettera ses paroles par la suite. Malgré cela, il n’est pas idiot, ou stupide et, lorsqu’un sujet l’intéresse, il apprend très rapidement.
Peu adepte de la violence, voire pas du tout, Ian n’ira pas de lui-même chercher les ennuis, en revanche le jeune noble est loin d’être lâche et ne fuira pas le conflit une fois celui-ci engagé. Toutefois, il a un profond respect pour la vie humaine et fera toujours en sorte que ses coups, si coups il doit porter, ne causent pas de dégâts trop importants.
Bavard, Ian est bavard, l’a toujours été, et le sera probablement toujours. Dès sa plus tendre enfance il a fallu réguler sa prise de parole, avec plus ou moins de succès il faut bien l’avouer et ce défaut n’a pas disparu avec l’âge, même s’il ne s’est pas non plus développé plus. (ça n’aurait pas été possible de toute manière.)
Curieux, il fourre son nez un peu partout, le mot « mystère » fait résonner en lui des envies d’aventure qu’il ne tente que rarement de réfréner, c’est probablement ce qui l’a poussé à quitter le domaine familial à plusieurs reprises, même s’il y retourne régulièrement.
Instruit, Ian a toujours soif de plus de connaissances, celles que les livres peuvent lui apporter, mais aussi celles que les personnes plus âgées peuvent lui apporter. Son côté respectueux lui permet souvent de rencontrer ces dernières pour profiter du savoir qu’elles possèdent.
[pouvoir : guérisseur] (A noter que Ian ne maitrise pas réellement son pouvoir et n’a pas pleinement conscience d’en avoir un, même s’il commence à se poser quelques questions.) Lorsqu’il est proche de quelqu’un de malade ou blessé, il est capable – de façon totalement inconsciente – de prendre une partie du mal de la personne.
Cela se traduira, pour le blessé/malade par une guérison plus rapide mais non instantanée et pour Ian par une fatigue intense, de la fièvre, voir même une perte de conscience lorsque la maladie ou la blessure est très importante.
Concrètement, il est capable de voir les flux vitaux de la personne, ces derniers apparaissent devant son regard, sous forme de lignes de couleurs plus ou moins visibles qu’il a, jusqu’à présent, mis sur le compte de reflets ou de choses de ce genre puisqu’il n’a pas conscience de ce pouvoir qui est en lui. En revanche, lorsqu’il est endormi auprès de quelqu’un de malade ou blessé, il verra ces flux à la perfection, sans savoir de quoi il s’agit. Il aura tendance à mettre cela sous le compte de rêves un peu étranges. Cela n’est, jusqu’à présent, arrivé qu’une seule fois : lorsqu’il est intervenu durant la maladie de sa mère.
Lorsqu’il prendra conscience que ces flux apparaissent pendant qu’il prodigue des soins, il les verra à chaque fois et pourra influer dessus, à plus ou moins grande échelle.
Une bouille blonde, ornée d’un sourire éclatant cherche à disparaitre derrière une haie, persuadé que personne ne peut le voir de là où il se trouve, persuadé d’avoir la meilleure cachette au monde pour cette partie de cache cache avec ses frères. Du haut de ses 8 ans, Ian est persuadé qu’il va gagner. Il ne sait pas que ses frères, Samuel et Erwan l’ont repéré dès les premiers instants du jeu, qu’ils font simplement durer le plaisir du plus jeune. Du haut de leurs 13 et 14 ans respectifs, ils commencent à avoir du mal à partager les jeux de leur petit frère, pourtant ils font en sorte, de temps à autre, de partager des instants avec lui. Entre deux leçons, qu’il s’agisse d’apprendre le maniement des armes, ou la lecture. C’est Ian qui sort finalement de sa cachette, ses grands yeux bleus innocents pétillants de malice, mais ce n’est pas pour se montrer à ses frères, c’est pour filer entre les bras de la dame aux yeux aussi bleus que lui qui vient d’apparaitre. Le moment de jeu instantanément oublié pour un instant câlin entre les bras maternels.
Dix ans, seulement deux ans se sont écoulés et pourtant, cette fois Ian ne se cache pas, il est plongé dans les livres et les parchemins qui jonchent la table de travail devant lui. Ses yeux, toujours aussi bleus, ont perdu une partie de leur innocence alors qu’il parcourt ligne après ligne, alors que les mots dansent devant son regard sans qu’il ne comprenne le sens de la moitié de ces derniers. L’atmosphère dans sa maison est morose, l’ambiance bonne enfant a disparu au profit d’autre chose. Si Ian lève la tête de ses livres, il peut entendre les murmures qui s’élèvent de la pièce à côté de celle où il se trouve, les murmures qu’il ne peut pas comprendre, pour lesquels on lui répond « tu es trop petit », « va t’amuser ailleurs » lorsqu’il demande ce qui est en train de se passer. Alors il a choisi de s’enfermer dans la bibliothèque, l’endroit où, habituellement, se trouve sa mère. Mais là, il sait qu’elle n’y est pas. Il sait qu’elle est dans cette autre pièce où on lui interdit d’entrer, celle où les murmures s’élèvent toujours. Lorsqu’une nouvelle fois il relève la tête de son livre, Ian s’aperçoit que la nuit est tombée, personne n’est venu lui dire de venir se restaurer encore, mais il ne sait pas si c’est simplement parce qu’il n’est pas encore l’heure ou parce qu’on l’a oublié là. Il a beau tendre l’oreille, il n’y a plus aucun bruit qui s’élève de la pièce à côté. Alors, le petit garçon quitte le bureau, s’étire, puis se faufile dans la chambre. Là aussi l’obscurité règne, de même que le silence, un silence presque religieux, et surtout, il n’y a plus personne. Alors il fait ce que n’importe quel enfant aurait fait, il s’approche du lit sur lequel est étendu sa mère. Celle-ci semble endormie, mais il semble aussi qu’elle sente la présence de son fils car ses yeux s’ouvrent sur lui, à demi, un sourire affleure sur ses lèvres. Le petit garçon prend ça pour une invitation et vient se glisser contre elle, dans le lit, le serrant aussi fort que ses petits bras le lui permettent, aussi fort qu’il prie pour que la fièvre qui la tient clouée au lit depuis plusieurs jours s’en aille comme elle est arrivée. La fatigue tombe sur lui d’un coup, comme une chappe de plomb et le sommeil l’emporte, un sommeil plus proche d’une sorte d’inconscience qu’un vrai sommeil. Le lendemain, lorsqu’il se réveille, il ne peut que constater que maman a l’air d’aller mieux, la fièvre a disparu, Dieu a entendu ses prières et si lui, il est aussi fatigué, tellement fatigué qu’il ne tient pas sur ses jambes et qu’il a besoin de plusieurs jours pour s’en remettre, c’est parce qu’il a beaucoup lu la veille, parce qu’il s’est inquiété. Ça n’a aucun rapport avec le rêve étrange qu’il a fait et qu’il oublié dès son réveil, ce rêve où il lui semblait suivre une sorte de lumière qui irradiait du corps de sa mère et qui l’a guidé jusqu’à la source de sa maladie pour la faire disparaitre, comme s’il était un chevalier qui se battait contre un monstre.
Maintenant, Ian a quatorze ans, le petit garçon rêveur et rieur est caché au plus profond de lui, il a laissé le pas à un adolescent sérieux, qui emmagasine toutes les connaissances qu’il peut obtenir, sur tous les sujets. Sa position d’enfant le plus jeune de la famille de Kerret lui laisse une marge de manœuvre que ses frères n’ont pas eu. S’il suit avec attention les leçons d’équitation et de maniement des armes, eh bien il faut avouer que c’est devant les livres et dans ses rapports aux autres que Ian se trouve le plus performant. C’est sa curiosité qui le pousse, en premier lieu, à s’intéresser au corps humain. C’est la jambe cassée du fils de la cuisinière qui le fait poursuivre dans cette voie. C’est l’entrainement à armes réelles, avec Samuel et la blessure qui en a résulté qui fait éclore définitivement cette idée dans la tête de l’adolescent : lui, il ne veut pas blesser les gens, il veut être capable de les soigner. Il veut comprendre le fonctionnement du corps humain, il veut savoir comment la maladie peut s’installer et disparaitre, comment il peut la faire disparaitre, comment il peut soulager les douleurs, les peurs des gens.
Pendant les presque dix ans qui suivirent, Ian continua à s’entrainer au maniement des armes, devenant presque aussi bon que ses frères dans ce domaine, même si sa volonté de ne pas blesser autrui ralentit souvent son bras au moment de frapper, laissant une hésitation qui ne disparaitra probablement jamais. Pendant ces mêmes dix années, il continua à étudier, étudier l’histoire, la géographie et toutes ces matières qui pouvaient avoir, peut-être, un intérêt pour lui, mais surtout il continua à étudier tout ce qui pourrait lui permettre de soigner les gens. La botanique pour ne pas empoisonner involontairement les gens, le corps humain pour découvrir comment limiter les dégâts d’une fracture, comment recoudre une plaie et bien d’autres choses encore. A aucun moment, durant toutes ces années, il ne se demanda pourquoi, certaines fois, il se sentait si fatigué après avoir recousu une plaie en écoutant les indications d’un médecin plus âgé que lui, pourquoi certaines pathologies semblaient se guérir plus rapidement chez certaines personnes. Jamais, non plus, il ne repensa à la nuit qu’il avait passé auprès de sa mère, bien des années auparavant et qui avait fait disparaitre la fièvre de cette dernière.
Ian Ronan de Kerret
Une citation
si t'en as envie
si t'en as envie
Sexe : Garçon
Date & lieu de naissance : 21 juin 1567 (Finistère)
Âge : 23 ans
Âge apparent : /
Race : Humain sorcier
Groupe : Haute noblesse
Métier / fonction : Apprenti médecin
Condition sociale : Aisée, être fils de baron, même si l’on est le plus jeune, donne certains avantages.
Feat : Yamanbagiri Kunihiro de Touken Ranbu
Date & lieu de naissance : 21 juin 1567 (Finistère)
Âge : 23 ans
Âge apparent : /
Race : Humain sorcier
Groupe : Haute noblesse
Métier / fonction : Apprenti médecin
Condition sociale : Aisée, être fils de baron, même si l’on est le plus jeune, donne certains avantages.
Feat : Yamanbagiri Kunihiro de Touken Ranbu
Caractère
Ian Ronan de Kerret, fils cadet du baron Loïs de Kerret est un jeune homme serviable, toujours prêt à accorder un sourire ou une parole gentille aux personnes qu’il croise.
Même si papa est impressionnant, même encore maintenant pour le jeune homme, même si maman est, pour lui, l’image même de la douceur incarnée, même si ses relations avec ses frères sont parfois un peu houleuses, même s’il est capable de voir les défauts de chacun d’entre eux, Ian est très proche de sa famille et se mettra en quatre pour les rendre fiers de lui, ne pas leurs faire honte.
Parfois impétueux, il peut lui arriver de parler plus vite qu’il ne réfléchit et bien souvent il regrettera ses paroles par la suite. Malgré cela, il n’est pas idiot, ou stupide et, lorsqu’un sujet l’intéresse, il apprend très rapidement.
Peu adepte de la violence, voire pas du tout, Ian n’ira pas de lui-même chercher les ennuis, en revanche le jeune noble est loin d’être lâche et ne fuira pas le conflit une fois celui-ci engagé. Toutefois, il a un profond respect pour la vie humaine et fera toujours en sorte que ses coups, si coups il doit porter, ne causent pas de dégâts trop importants.
Bavard, Ian est bavard, l’a toujours été, et le sera probablement toujours. Dès sa plus tendre enfance il a fallu réguler sa prise de parole, avec plus ou moins de succès il faut bien l’avouer et ce défaut n’a pas disparu avec l’âge, même s’il ne s’est pas non plus développé plus. (ça n’aurait pas été possible de toute manière.)
Curieux, il fourre son nez un peu partout, le mot « mystère » fait résonner en lui des envies d’aventure qu’il ne tente que rarement de réfréner, c’est probablement ce qui l’a poussé à quitter le domaine familial à plusieurs reprises, même s’il y retourne régulièrement.
Instruit, Ian a toujours soif de plus de connaissances, celles que les livres peuvent lui apporter, mais aussi celles que les personnes plus âgées peuvent lui apporter. Son côté respectueux lui permet souvent de rencontrer ces dernières pour profiter du savoir qu’elles possèdent.
[pouvoir : guérisseur] (A noter que Ian ne maitrise pas réellement son pouvoir et n’a pas pleinement conscience d’en avoir un, même s’il commence à se poser quelques questions.) Lorsqu’il est proche de quelqu’un de malade ou blessé, il est capable – de façon totalement inconsciente – de prendre une partie du mal de la personne.
Cela se traduira, pour le blessé/malade par une guérison plus rapide mais non instantanée et pour Ian par une fatigue intense, de la fièvre, voir même une perte de conscience lorsque la maladie ou la blessure est très importante.
Concrètement, il est capable de voir les flux vitaux de la personne, ces derniers apparaissent devant son regard, sous forme de lignes de couleurs plus ou moins visibles qu’il a, jusqu’à présent, mis sur le compte de reflets ou de choses de ce genre puisqu’il n’a pas conscience de ce pouvoir qui est en lui. En revanche, lorsqu’il est endormi auprès de quelqu’un de malade ou blessé, il verra ces flux à la perfection, sans savoir de quoi il s’agit. Il aura tendance à mettre cela sous le compte de rêves un peu étranges. Cela n’est, jusqu’à présent, arrivé qu’une seule fois : lorsqu’il est intervenu durant la maladie de sa mère.
Lorsqu’il prendra conscience que ces flux apparaissent pendant qu’il prodigue des soins, il les verra à chaque fois et pourra influer dessus, à plus ou moins grande échelle.
Histoire
Une bouille blonde, ornée d’un sourire éclatant cherche à disparaitre derrière une haie, persuadé que personne ne peut le voir de là où il se trouve, persuadé d’avoir la meilleure cachette au monde pour cette partie de cache cache avec ses frères. Du haut de ses 8 ans, Ian est persuadé qu’il va gagner. Il ne sait pas que ses frères, Samuel et Erwan l’ont repéré dès les premiers instants du jeu, qu’ils font simplement durer le plaisir du plus jeune. Du haut de leurs 13 et 14 ans respectifs, ils commencent à avoir du mal à partager les jeux de leur petit frère, pourtant ils font en sorte, de temps à autre, de partager des instants avec lui. Entre deux leçons, qu’il s’agisse d’apprendre le maniement des armes, ou la lecture. C’est Ian qui sort finalement de sa cachette, ses grands yeux bleus innocents pétillants de malice, mais ce n’est pas pour se montrer à ses frères, c’est pour filer entre les bras de la dame aux yeux aussi bleus que lui qui vient d’apparaitre. Le moment de jeu instantanément oublié pour un instant câlin entre les bras maternels.
Dix ans, seulement deux ans se sont écoulés et pourtant, cette fois Ian ne se cache pas, il est plongé dans les livres et les parchemins qui jonchent la table de travail devant lui. Ses yeux, toujours aussi bleus, ont perdu une partie de leur innocence alors qu’il parcourt ligne après ligne, alors que les mots dansent devant son regard sans qu’il ne comprenne le sens de la moitié de ces derniers. L’atmosphère dans sa maison est morose, l’ambiance bonne enfant a disparu au profit d’autre chose. Si Ian lève la tête de ses livres, il peut entendre les murmures qui s’élèvent de la pièce à côté de celle où il se trouve, les murmures qu’il ne peut pas comprendre, pour lesquels on lui répond « tu es trop petit », « va t’amuser ailleurs » lorsqu’il demande ce qui est en train de se passer. Alors il a choisi de s’enfermer dans la bibliothèque, l’endroit où, habituellement, se trouve sa mère. Mais là, il sait qu’elle n’y est pas. Il sait qu’elle est dans cette autre pièce où on lui interdit d’entrer, celle où les murmures s’élèvent toujours. Lorsqu’une nouvelle fois il relève la tête de son livre, Ian s’aperçoit que la nuit est tombée, personne n’est venu lui dire de venir se restaurer encore, mais il ne sait pas si c’est simplement parce qu’il n’est pas encore l’heure ou parce qu’on l’a oublié là. Il a beau tendre l’oreille, il n’y a plus aucun bruit qui s’élève de la pièce à côté. Alors, le petit garçon quitte le bureau, s’étire, puis se faufile dans la chambre. Là aussi l’obscurité règne, de même que le silence, un silence presque religieux, et surtout, il n’y a plus personne. Alors il fait ce que n’importe quel enfant aurait fait, il s’approche du lit sur lequel est étendu sa mère. Celle-ci semble endormie, mais il semble aussi qu’elle sente la présence de son fils car ses yeux s’ouvrent sur lui, à demi, un sourire affleure sur ses lèvres. Le petit garçon prend ça pour une invitation et vient se glisser contre elle, dans le lit, le serrant aussi fort que ses petits bras le lui permettent, aussi fort qu’il prie pour que la fièvre qui la tient clouée au lit depuis plusieurs jours s’en aille comme elle est arrivée. La fatigue tombe sur lui d’un coup, comme une chappe de plomb et le sommeil l’emporte, un sommeil plus proche d’une sorte d’inconscience qu’un vrai sommeil. Le lendemain, lorsqu’il se réveille, il ne peut que constater que maman a l’air d’aller mieux, la fièvre a disparu, Dieu a entendu ses prières et si lui, il est aussi fatigué, tellement fatigué qu’il ne tient pas sur ses jambes et qu’il a besoin de plusieurs jours pour s’en remettre, c’est parce qu’il a beaucoup lu la veille, parce qu’il s’est inquiété. Ça n’a aucun rapport avec le rêve étrange qu’il a fait et qu’il oublié dès son réveil, ce rêve où il lui semblait suivre une sorte de lumière qui irradiait du corps de sa mère et qui l’a guidé jusqu’à la source de sa maladie pour la faire disparaitre, comme s’il était un chevalier qui se battait contre un monstre.
Maintenant, Ian a quatorze ans, le petit garçon rêveur et rieur est caché au plus profond de lui, il a laissé le pas à un adolescent sérieux, qui emmagasine toutes les connaissances qu’il peut obtenir, sur tous les sujets. Sa position d’enfant le plus jeune de la famille de Kerret lui laisse une marge de manœuvre que ses frères n’ont pas eu. S’il suit avec attention les leçons d’équitation et de maniement des armes, eh bien il faut avouer que c’est devant les livres et dans ses rapports aux autres que Ian se trouve le plus performant. C’est sa curiosité qui le pousse, en premier lieu, à s’intéresser au corps humain. C’est la jambe cassée du fils de la cuisinière qui le fait poursuivre dans cette voie. C’est l’entrainement à armes réelles, avec Samuel et la blessure qui en a résulté qui fait éclore définitivement cette idée dans la tête de l’adolescent : lui, il ne veut pas blesser les gens, il veut être capable de les soigner. Il veut comprendre le fonctionnement du corps humain, il veut savoir comment la maladie peut s’installer et disparaitre, comment il peut la faire disparaitre, comment il peut soulager les douleurs, les peurs des gens.
Pendant les presque dix ans qui suivirent, Ian continua à s’entrainer au maniement des armes, devenant presque aussi bon que ses frères dans ce domaine, même si sa volonté de ne pas blesser autrui ralentit souvent son bras au moment de frapper, laissant une hésitation qui ne disparaitra probablement jamais. Pendant ces mêmes dix années, il continua à étudier, étudier l’histoire, la géographie et toutes ces matières qui pouvaient avoir, peut-être, un intérêt pour lui, mais surtout il continua à étudier tout ce qui pourrait lui permettre de soigner les gens. La botanique pour ne pas empoisonner involontairement les gens, le corps humain pour découvrir comment limiter les dégâts d’une fracture, comment recoudre une plaie et bien d’autres choses encore. A aucun moment, durant toutes ces années, il ne se demanda pourquoi, certaines fois, il se sentait si fatigué après avoir recousu une plaie en écoutant les indications d’un médecin plus âgé que lui, pourquoi certaines pathologies semblaient se guérir plus rapidement chez certaines personnes. Jamais, non plus, il ne repensa à la nuit qu’il avait passé auprès de sa mère, bien des années auparavant et qui avait fait disparaitre la fièvre de cette dernière.
Derrière l'écran
Pseudo : Vani
Âge : Toujours majeure et vaccinée.
Comment as-tu trouvé le forum ? DC d’Emilien
Un petit mot ?
Pseudo : Vani
Âge : Toujours majeure et vaccinée.
Comment as-tu trouvé le forum ? DC d’Emilien
Un petit mot ?
Dim 21 Mar - 21:18
Bonjour mon petit
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Ian !
J'aurais juste besoin d'une ou deux petites précisions, rien de bien méchant, promis !
- Pour le pouvoir, comment fonctionne-t-il ? Est-ce qu'il ne peut voir les flux que en rêve et donc cela implique qu'il "s'endorme" à côté de la personne malade/blessée ? Ou est-ce qu'il peut les voir même en étant éveillé (quitte à "choisir" de les ignorer et donc il ne les voit pas du tout pour le moment) ?
- Comment son père (enfin son entourage mais surtout le chef de famille) a-t-il accepté qu'il devienne médecin ? Normalement à 23 ans il devrait avoir au moins une petite implication dans des plans de mariages pour son père (mais il peut y échapper avec une justification, DIEU MERCI )
Si tu as besoin d'aide, n'hésites pas à m'envoyer un mp, je t'aiderai sans souci !
Des bisous
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Ian !
J'aurais juste besoin d'une ou deux petites précisions, rien de bien méchant, promis !
- Pour le pouvoir, comment fonctionne-t-il ? Est-ce qu'il ne peut voir les flux que en rêve et donc cela implique qu'il "s'endorme" à côté de la personne malade/blessée ? Ou est-ce qu'il peut les voir même en étant éveillé (quitte à "choisir" de les ignorer et donc il ne les voit pas du tout pour le moment) ?
- Comment son père (enfin son entourage mais surtout le chef de famille) a-t-il accepté qu'il devienne médecin ? Normalement à 23 ans il devrait avoir au moins une petite implication dans des plans de mariages pour son père (mais il peut y échapper avec une justification, DIEU MERCI )
Si tu as besoin d'aide, n'hésites pas à m'envoyer un mp, je t'aiderai sans souci !
Des bisous
Dim 21 Mar - 22:19
Coucou m'sieur l'Oeil.
Je me disais bien que le pouvoir était clair pour moi mais qu'il risquait de pas l'être pour vous. xD Je modifierai dans la fiche si c'est ok pour vous, mais en gros : actuellement Ian voit les flux clairement uniquement quand il est endormi, sachant qu'il ne va pas dormir avec tous les gens malades qu'il croise, il n'a pas compris que ce ne sont pas juste des rêves. Il lui arrive, quand il est éveillé, de les apercevoir mais il met ça sur le compte de reflets ou de choses de ce genre. Quand il comprendra qu'ils sont liés aux soins qu'il prodigue, il réussira à les voir clairement à chaque fois et il pourra influer dessus à plus ou moins grande échelle, sachant qu'à chaque fois ça se répercutera sur lui. (Fatigue/fièvre etc.)
Sinon, pour le reste :
- Pour le fait de devenir médecin, je suis bêtement partie du principe que, vu qu'il est le plus jeune de la fratrie, il y a moins d'attentes sur lui et qu'il était plus libre de faire ce qu'il voulait pour l'instant, du moment qu'il ne fait pas honte à sa famille et à leur nom. Mais qu'absolument rien n'empêche son père de le rappeler à ses côtés si le besoin s'en fait sentir et le coupe dans son élan.
- Pour le coup du mariage, en revanche, j'avoue avoir totalement zappé cet aspect... Est-ce que je peux, potentiellement, dire qu'il a été envoyé à Paris par son père, à la fois pour apprendre plus de choses niveau médecine, mais aussi pour se faire connaitre et potentiellement trouver une épouse ? Sinon je réfléchirai pour essayer de trouver une explication plausible.
Voilou. Je suis contente que l'histoire de Ian t'ait plu.
Je me disais bien que le pouvoir était clair pour moi mais qu'il risquait de pas l'être pour vous. xD Je modifierai dans la fiche si c'est ok pour vous, mais en gros : actuellement Ian voit les flux clairement uniquement quand il est endormi, sachant qu'il ne va pas dormir avec tous les gens malades qu'il croise, il n'a pas compris que ce ne sont pas juste des rêves. Il lui arrive, quand il est éveillé, de les apercevoir mais il met ça sur le compte de reflets ou de choses de ce genre. Quand il comprendra qu'ils sont liés aux soins qu'il prodigue, il réussira à les voir clairement à chaque fois et il pourra influer dessus à plus ou moins grande échelle, sachant qu'à chaque fois ça se répercutera sur lui. (Fatigue/fièvre etc.)
Sinon, pour le reste :
- Pour le fait de devenir médecin, je suis bêtement partie du principe que, vu qu'il est le plus jeune de la fratrie, il y a moins d'attentes sur lui et qu'il était plus libre de faire ce qu'il voulait pour l'instant, du moment qu'il ne fait pas honte à sa famille et à leur nom. Mais qu'absolument rien n'empêche son père de le rappeler à ses côtés si le besoin s'en fait sentir et le coupe dans son élan.
- Pour le coup du mariage, en revanche, j'avoue avoir totalement zappé cet aspect... Est-ce que je peux, potentiellement, dire qu'il a été envoyé à Paris par son père, à la fois pour apprendre plus de choses niveau médecine, mais aussi pour se faire connaitre et potentiellement trouver une épouse ? Sinon je réfléchirai pour essayer de trouver une explication plausible.
Voilou. Je suis contente que l'histoire de Ian t'ait plu.
Lun 22 Mar - 15:26
Coucou mon petiot
Ca me va comme ça pour le pouvoir oui ! C'est vrai que le fait que ça ne se déclenche qu'en rêve ne serait pas trop pratique.
Le fait qu'il puisse les voir en étant éveillé pour le moment mais les ignore est niquel aussi !
Et les deux autres justifications m conviennent également.
Dis moi quand tu as réécris le pouvoir du coup et je te validerai
Des BISOUS
Ca me va comme ça pour le pouvoir oui ! C'est vrai que le fait que ça ne se déclenche qu'en rêve ne serait pas trop pratique.
Le fait qu'il puisse les voir en étant éveillé pour le moment mais les ignore est niquel aussi !
Et les deux autres justifications m conviennent également.
Dis moi quand tu as réécris le pouvoir du coup et je te validerai
Des BISOUS
Lun 22 Mar - 16:45
Coucou. \o/
J'ai tenté de réécrire ça pour que ce soit plus clair du coup, si ce n'est pas le cas il ne faut pas hésiter à me poker.
J'ai tenté de réécrire ça pour que ce soit plus clair du coup, si ce n'est pas le cas il ne faut pas hésiter à me poker.
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