Lun 24 Mai - 14:19
@Calla
Got a little competition now
« Chez la grosse Gertrude » est une maison de passe populaire dans le quartier rouge de Paris nonobstant le fait que sa maquerelle n'a pas les papiers officiels mais ça ce n'est pas le problème des clients. J'ose espère de toutes façons que les soldats de Paris ont d'autres choses à faire que d'houspiller ces quelques filles honnêtes qui viennent chaque soir discrètement gagner leur vie dans cet établissement perdu dans une impasse. Et moi je suis content de remplir leurs poches, surtout que l'une des travailleuses me sert présentement de calice (en plus d'avoir un très joli postérieur).
Comme d'habitude, je frappe quatre coups à la porte, je récite le code « Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte pour l'amour de Dieu » et me fait accueillir par la grosse Gertrude en question (qui franchement n'est pas grosse mais j'imagine qu'elle a hérité du sobriquet de l'ancienne propriétaire). L'affaire est vite conclue, après avoir expressément demandé la dame de mon choix et négocié deux heures pleines (elle compte vraiment les minutes ou quoi ?), je glisse entre ses doigts le prix convenu et monte à l'étage jusqu'à la chambre de d'habitude.
▬ Cariño c'est moiiiii je suis rentréééé ! Ai-je chantonné en ouvrant grand la porte, une main déjà en train de défaire ma chemise. Et puis soudain, stupeur et tremblement ! Ce n'est pas la prostituée que j'ai demandé qui m'attend sagement sur le lit ! Illico presto, me voilà qui m'exclame : Calla ! Le sol de mi noches ! Tu t'es reconvertie ? C'est bien, c'est bien, péripatéticienne c'est un métier bien plus honorable que chasseuse tu m'en vois ravi. Mais j'ai du me tromper de chambre parce que quelqu'un d'autre m'attend. Et clac, je referme brutalement la porte sans cesser de parle : Me disculpo pour le dérangement ! Puis me dépêche de courir dans le couloir direction la fenêtre.
Parce que je me doute très bien que Calla n'est pas là pour vendre ses charmes mais plutôt pour attraper les miens et moi je ne suis pas un oiseau facile, non, non Madame.
Comme d'habitude, je frappe quatre coups à la porte, je récite le code « Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte pour l'amour de Dieu » et me fait accueillir par la grosse Gertrude en question (qui franchement n'est pas grosse mais j'imagine qu'elle a hérité du sobriquet de l'ancienne propriétaire). L'affaire est vite conclue, après avoir expressément demandé la dame de mon choix et négocié deux heures pleines (elle compte vraiment les minutes ou quoi ?), je glisse entre ses doigts le prix convenu et monte à l'étage jusqu'à la chambre de d'habitude.
▬ Cariño c'est moiiiii je suis rentréééé ! Ai-je chantonné en ouvrant grand la porte, une main déjà en train de défaire ma chemise. Et puis soudain, stupeur et tremblement ! Ce n'est pas la prostituée que j'ai demandé qui m'attend sagement sur le lit ! Illico presto, me voilà qui m'exclame : Calla ! Le sol de mi noches ! Tu t'es reconvertie ? C'est bien, c'est bien, péripatéticienne c'est un métier bien plus honorable que chasseuse tu m'en vois ravi. Mais j'ai du me tromper de chambre parce que quelqu'un d'autre m'attend. Et clac, je referme brutalement la porte sans cesser de parle : Me disculpo pour le dérangement ! Puis me dépêche de courir dans le couloir direction la fenêtre.
Parce que je me doute très bien que Calla n'est pas là pour vendre ses charmes mais plutôt pour attraper les miens et moi je ne suis pas un oiseau facile, non, non Madame.
@Calla
Sam 29 Mai - 0:57
50 shapes of nope
w/ titi
le jeu du chat et de la souris
Minutieuse dans son travail, on lui reprochait de le faire bâclée. Cela n’était jamais arrivée, si elle y réfléchissait. Elle pouvait parfois pendre son temps. Mais elle s’occupait de ses missions comme des fleurs. Avec beaucoup d’attention, de la patience. Peut-être pas avec de l’amour, mais elle le faisait avec assiduité. Et pour cela, pour arriver à ses fins, il lui fallait prendre quelques… détours.
Comme ce soir là par exemple. Après des mois de traques et de recherches, elle avait fini par le trouver. Comment il réussissait à lui glisser entre les doigts lui échappait encore. Mais un jour ou l’autre, elle finirait bien par l’avoir. Ce soir, elle avait enfin une piste. Elle en était sûre.
Aussi s’était-elle glissée sans un bruit dans la chambre qu’elle savait qu’il rejoindrait bientôt. Si Calla avait été d’humeur joueuse, elle aurait sûrement esquissé un fin sourire en imaginant sa tête lorsqu’il découvrira non pas une demoiselle aux courbes généreuses et peu vêtues mais une poupée de porcelaine parée de noire et de lames. Assise sur le lit, la chasseuse attendit patiemment. Et elle l’entendit avant de le voir. Son visage passant de la joie à la déception en un éclair aurait été presque comique.
-Bonsoir, Titi.
Et comme à son habitude, plutôt que de poudre d’escampette, il parla. Parla. Parla. Avant de finalement se décider à bouger et fermer la porte derrière lui, espérant sans doute gagner de précieuses secondes. Mais ce n’était pas tout à fait suffisant. À ne pas en douter qu’il allait tenter de s’échapper par une fenêtre. Et après une reconnaissance des lieux minutieuse, elle savait laquelle. Aussi ne perdit-elle pas de temps et se glissa hors de la chambre par la fenêtre, et par des dizaines d’années d’entraînement, longea souplement le mur de pierre, évitant soigneusement de passer devant les fenêtres des autres avant d’atterrir en silence sur le rebord de la fenêtre, tombant nez à nez avec le vampire, coupant court à sa fuite.
-N’as-tu pas payé pour deux heures ? Et tu comptes partir sans en profiter ? Cela ne te ressemble guère, mi luna de mis dias.
Ses oreilles perçurent des bruits de pas. D’un mouvement fluide, elle descendit du cadre de la fenêtre et se rapprocha de l’homme en face d’elle, sa main droite s’emparant de sa chemise ouverte et réduisit la distance qui les séparait. Si les lèvres glacées sur les siennes sont un rappel à l’ordre de ce qu’il était, la raison pour laquelle elle le traquait, la lame froide qu’elle apposait contre son flanc était un baiser froid qui lui soufflait pourquoi il la fuyait.
Comme ce soir là par exemple. Après des mois de traques et de recherches, elle avait fini par le trouver. Comment il réussissait à lui glisser entre les doigts lui échappait encore. Mais un jour ou l’autre, elle finirait bien par l’avoir. Ce soir, elle avait enfin une piste. Elle en était sûre.
Aussi s’était-elle glissée sans un bruit dans la chambre qu’elle savait qu’il rejoindrait bientôt. Si Calla avait été d’humeur joueuse, elle aurait sûrement esquissé un fin sourire en imaginant sa tête lorsqu’il découvrira non pas une demoiselle aux courbes généreuses et peu vêtues mais une poupée de porcelaine parée de noire et de lames. Assise sur le lit, la chasseuse attendit patiemment. Et elle l’entendit avant de le voir. Son visage passant de la joie à la déception en un éclair aurait été presque comique.
-Bonsoir, Titi.
Et comme à son habitude, plutôt que de poudre d’escampette, il parla. Parla. Parla. Avant de finalement se décider à bouger et fermer la porte derrière lui, espérant sans doute gagner de précieuses secondes. Mais ce n’était pas tout à fait suffisant. À ne pas en douter qu’il allait tenter de s’échapper par une fenêtre. Et après une reconnaissance des lieux minutieuse, elle savait laquelle. Aussi ne perdit-elle pas de temps et se glissa hors de la chambre par la fenêtre, et par des dizaines d’années d’entraînement, longea souplement le mur de pierre, évitant soigneusement de passer devant les fenêtres des autres avant d’atterrir en silence sur le rebord de la fenêtre, tombant nez à nez avec le vampire, coupant court à sa fuite.
-N’as-tu pas payé pour deux heures ? Et tu comptes partir sans en profiter ? Cela ne te ressemble guère, mi luna de mis dias.
Ses oreilles perçurent des bruits de pas. D’un mouvement fluide, elle descendit du cadre de la fenêtre et se rapprocha de l’homme en face d’elle, sa main droite s’emparant de sa chemise ouverte et réduisit la distance qui les séparait. Si les lèvres glacées sur les siennes sont un rappel à l’ordre de ce qu’il était, la raison pour laquelle elle le traquait, la lame froide qu’elle apposait contre son flanc était un baiser froid qui lui soufflait pourquoi il la fuyait.
(c) codée par evangeline
Dim 30 Mai - 0:36
@Calla
Got a little competition now
Aha la distraction est parfaite ! J'ai tout à fait le temps de m'échapper par cette fenêtre oui, si j'arrive à ouvrir le loquet Oui allez grouille-toi. Mes mains tremblent, mes doigts ne sont soudainement pas si habiles que ça. Il va falloir que je dise à Gertrude de huiler ce verrou. Je pousse, je tire la grimace, je regarde dans mon dos et pas de Calla. Beh ? Je ne comprends pas pourquoi elle n'est pas déjà derrière moi et je ne cherche pas à comprendre, je me dépêche de dépatouiller avec cette foutue fenêtre qui me sépare de la liberté et c'est alors que j'arrive enfin à faire céder la poignée que je lâche un grand cri de victoire :
▬ Hiiiii ! D'accord, peut-être pas un cri de victoire, plutôt un couinement aigu de rongeur qu'on vient de surprendre mais il faut bien comprendre ma frayeur de tomber à nouveau nez-à-nez sur la madame pâle comme la Mort qui vient d'apparaitre comme par magie devant mon issue de secours. Oui, oui j'ai payé pour deux heures avec Loulou mi sol, tu sais j'ai beaucoup de fans je ne peux pas tout le temps m'occuper de t- Oooooh... Je me sens chavirer et pas d'amour, enfin si peut-être parce qu'en un battement de cils, sa bouche est sur la mienne. Dîtes donc, comment sait-elle que c'est ma façon préférée de me faire taire ? Je pourrais presque aimer ça. Presque je dis bien parce que son baiser est aussi glacé que la lame que je peux sentir contre mes côtes. Ah si ça veut jouer... je ne dis jamais non à une belle dame.
Mes crocs se plantent dans sa lèvre inférieure alors que je recule la tête et laisse échapper un grand rire, mon front contre le sien, mon souffle sur sa gorge.
▬ Tu as un couteau dans ta poche ou tu es juste TRÈS contente de me voir ? Un autre couple apparait dans le couloir puis s'éclipse aussitôt dans une chambre sans guère nous regarder. Quoi de plus normal qu'un homme et une femme qui s'enlacent dans une maison de passe ? D'accord, d'accord j'ai compris tu te languis trop de moi. Je vais être sage promis alors on peut passer un peu de temps ensemble si tu le veux mais c'est bien parce que c'est toi. Ai-je ajouté en battant des cils, sans même chercher à me débattre. Au contraire, je l'attrape d'un bras autour de la taille, la défie presque d'enfoncer sa dague alors que je la fais tourner pour la coller (sans violence, la galanterie avant tout) contre le mur sans cesser de lui parler comme s'il s'agissait d'une vieille connaissance (ce qui n'est pas foncièrement faux dans le fond). Si elle n'était pas si grande, je me serais penché sur elle mais bien sûr il faut que Madame me dépasse alors je lève un peu la tête, soutenant son regard, la bouche en coeur, toujours lové contre elle : Tu es sur Paris depuis longtemps ? Je sais que c'est la ville de l'amour mais tout de même y venir rien que pour moi, ça tourne quand même un peu à l'obsession tu ne penses pas cariño ?
Vite réfléchir, il doit bien y avoir un autre moyen de m'échapper. Mais c'est dur de devoir penser en baratinant pour ma vie et surtout blotti contre les courbes ravissantes de cette bien jolie (mais bien mortelle) chasseuse. Oh si elle le demande gentiment, cette fois je pourrais peut-être vraiment rester. Encore faut-il qu'elle morde à l'hameçon.
▬ Hiiiii ! D'accord, peut-être pas un cri de victoire, plutôt un couinement aigu de rongeur qu'on vient de surprendre mais il faut bien comprendre ma frayeur de tomber à nouveau nez-à-nez sur la madame pâle comme la Mort qui vient d'apparaitre comme par magie devant mon issue de secours. Oui, oui j'ai payé pour deux heures avec Loulou mi sol, tu sais j'ai beaucoup de fans je ne peux pas tout le temps m'occuper de t- Oooooh... Je me sens chavirer et pas d'amour, enfin si peut-être parce qu'en un battement de cils, sa bouche est sur la mienne. Dîtes donc, comment sait-elle que c'est ma façon préférée de me faire taire ? Je pourrais presque aimer ça. Presque je dis bien parce que son baiser est aussi glacé que la lame que je peux sentir contre mes côtes. Ah si ça veut jouer... je ne dis jamais non à une belle dame.
Mes crocs se plantent dans sa lèvre inférieure alors que je recule la tête et laisse échapper un grand rire, mon front contre le sien, mon souffle sur sa gorge.
▬ Tu as un couteau dans ta poche ou tu es juste TRÈS contente de me voir ? Un autre couple apparait dans le couloir puis s'éclipse aussitôt dans une chambre sans guère nous regarder. Quoi de plus normal qu'un homme et une femme qui s'enlacent dans une maison de passe ? D'accord, d'accord j'ai compris tu te languis trop de moi. Je vais être sage promis alors on peut passer un peu de temps ensemble si tu le veux mais c'est bien parce que c'est toi. Ai-je ajouté en battant des cils, sans même chercher à me débattre. Au contraire, je l'attrape d'un bras autour de la taille, la défie presque d'enfoncer sa dague alors que je la fais tourner pour la coller (sans violence, la galanterie avant tout) contre le mur sans cesser de lui parler comme s'il s'agissait d'une vieille connaissance (ce qui n'est pas foncièrement faux dans le fond). Si elle n'était pas si grande, je me serais penché sur elle mais bien sûr il faut que Madame me dépasse alors je lève un peu la tête, soutenant son regard, la bouche en coeur, toujours lové contre elle : Tu es sur Paris depuis longtemps ? Je sais que c'est la ville de l'amour mais tout de même y venir rien que pour moi, ça tourne quand même un peu à l'obsession tu ne penses pas cariño ?
Vite réfléchir, il doit bien y avoir un autre moyen de m'échapper. Mais c'est dur de devoir penser en baratinant pour ma vie et surtout blotti contre les courbes ravissantes de cette bien jolie (mais bien mortelle) chasseuse. Oh si elle le demande gentiment, cette fois je pourrais peut-être vraiment rester. Encore faut-il qu'elle morde à l'hameçon.
@Calla
Mar 1 Juin - 1:32
50 shapes of nope
w/ titi
le jeu du chat et de la souris
Calla ne flancha pas lorsque les crocs de Titi s’enfonça dans sa lèvre inférieur. Elle se contenta de laper le liquide carmin du bout de la langue pour s’en débarrasser et garda un œil alerte sur le vampire qui joua le jeu de ne pas se faire repérer. Plutôt étonnant, alors qu’il est sur le point de se faire exécuter. Elle était persuadée qu’il profiterait d’être dans un lieu fréquenté pour créer du désordre et l’obliger à s’enfuir. Mais elle n’allait pas se plaindre, au contraire. Autant en profiter. Et elle ne fut pas la seule, semble-t-il, mais pour différentes raisons, apparemment.
-Suffisamment longtemps pour te retrouver en quelques jours.
Elle avait bien fini par cerner le personnage et savait qu’il était friand de ce genre d’endroit. Et en tant que vampire mordu, il ne pouvait que se montrer que de nuit. Le moment idéal pour elle pour se fondre dans la pénombre des ruelles et le débusquer. Sans relâcher sa prise sur sa dague, sa main libre vint se saisir de son bras et l’attira à nouveau dans la chambre qu’ils avaient occupée un peu plus tôt, le gardant toujours près d’elle.
La porte à nouveau fermée derrière eux, la chasseuse le poussa sans sommation sur le lit et vint le bloquer de se relever en s’asseyant sur son bassin, la pointe de sa lame en argent et cuivre à un cheveu de sa gorge.
-On a deux heures devant nous. On va discuter un peu.
Elle avait bien une ou deux questions à lui poser, après tout.
-A commencer par- hAn !
Elle haussa un sourcil. Laissa quelques secondes s’écouler avant de d’ouvrir la bouche pour à nouveau se faire interrompre par un autre cri tout aussi subjectif. Qui fut suivit par d’autres. Elle soupira.
-J’aurai du t’attraper ailleurs qu’ici…
-Suffisamment longtemps pour te retrouver en quelques jours.
Elle avait bien fini par cerner le personnage et savait qu’il était friand de ce genre d’endroit. Et en tant que vampire mordu, il ne pouvait que se montrer que de nuit. Le moment idéal pour elle pour se fondre dans la pénombre des ruelles et le débusquer. Sans relâcher sa prise sur sa dague, sa main libre vint se saisir de son bras et l’attira à nouveau dans la chambre qu’ils avaient occupée un peu plus tôt, le gardant toujours près d’elle.
La porte à nouveau fermée derrière eux, la chasseuse le poussa sans sommation sur le lit et vint le bloquer de se relever en s’asseyant sur son bassin, la pointe de sa lame en argent et cuivre à un cheveu de sa gorge.
-On a deux heures devant nous. On va discuter un peu.
Elle avait bien une ou deux questions à lui poser, après tout.
-A commencer par- hAn !
Elle haussa un sourcil. Laissa quelques secondes s’écouler avant de d’ouvrir la bouche pour à nouveau se faire interrompre par un autre cri tout aussi subjectif. Qui fut suivit par d’autres. Elle soupira.
-J’aurai du t’attraper ailleurs qu’ici…
(c) codée par evangeline
Jeu 3 Juin - 1:05
@Calla
Got a little competition now
En réaction à sa réponse, je ne peux m'empêcher d'hausser un sourcil. Quelques jours ? Je ne sais pas si c'est flatteur. Quelle est la moyenne de jour de traque pour un vampire ordinaire ? Une nuit, une semaine ? En même temps, je dois admettre n'avoir pas particulièrement été discret depuis mon arrivée à Paris. Bah après tout comme je remplis un rôle plutôt utile - allez disons-le, indispensable, dans la société des non-humains, j'estime être plutôt tranquille niveau embuscade. Personne à part n'a intérêt à me me faire disparaitre. À part la Milice et l'Église souterraine. Bon finalement c'est plutôt beaucoup de monde.
▬ Aïe aïe aïe doucement mi sol, je suis fragile moi ! Ai-je miaulé en me faisant trainer jusqu'à la chambre. Dans la panique j'ai à peine le temps de remarquer que la fenêtre a l'air solidement verrouillée avant de me faire balancer sur le lit.
On va pas se mentir vous et moi, une partie de mon corps s'allume et s'emballe. C'est toujours plaisant de se faire manipuler par une belle femme. Mais c'est la lame appuyée contre ma gorge qui déclenche ce feu de panique dans ma cervelle. L'adrénaline me monte à la tête, mélange de terreur et d'engouement. Je ne veux pas mourir ! Pas dans un bordel minable à la tapisserie aussi démodée. Mais en même temps... mourir sous le charmant minois d'un soleil froid c'est tentant.
Pardi il faudrait vraiment que j'apprenne à prendre les choses au sérieux un jour !
▬ Écoute chérie, j'ai beau être un professionnel je marche plus à la carotte qu'au baton. Pas la peine de se mettre autant de pression, ¿verdad?
Je pointe du doigt la dague en déglutissant lorsqu'un cri puis un autre nous interrompent. À ces derniers s'ajoutent un concert de grincements très caractéristiques qui paraissent incommoder la chasseuse. Alors là pardon mais, la nervosité couplée à la dimension incongrue de la situation me font éclater de rire. À nos âges et surtout dans cette position, on ne devrait pas s'offusquer de si peu.
▬ Tu préfères qu'on aille à la Madone Rieuse ? Ou à la Dévouée Diva ? Des établissements du même acabit mais réputés un peu plus classe. Avec des murs moins fins en tout cas. Et une tapisserie moins immonde.
Je profite de cet instant pour renverser la situation. Littéralement. Un mouvement de jambes adroit, mes bras autour de sa taille et voilà que le monde chavire. C'est moi qui suis au-dessus maintenant même si le tranchant glacé de son arme est toujours contre ma pomme d'Adam. Une surprise qui ne change rien à mon sursis.
▬ Ou tu veux aller chez toi peut-être ? Tu loges où ? Par contre comme tu l'as dit j'ai payé pour 2 heures donc il faudra me dédommager. Ça risque de te coûter cher. Mon visage se penche sur le sien, presse le couteau contre ma peau et s'arrête au moment où mes cheveux effleurent son front de porcelaine. Tout près, mes yeux accrochés aux siens. Un battement de cils, la voix qui s'adoucit, le sourire qui se fait vorace. Quelles informations tu veux ? On peut négocier tu sais... Lueur mutine au fond du regard.
Toutes les choses en ce bas monde ont un prix. Y compris ma liberté.
▬ Aïe aïe aïe doucement mi sol, je suis fragile moi ! Ai-je miaulé en me faisant trainer jusqu'à la chambre. Dans la panique j'ai à peine le temps de remarquer que la fenêtre a l'air solidement verrouillée avant de me faire balancer sur le lit.
On va pas se mentir vous et moi, une partie de mon corps s'allume et s'emballe. C'est toujours plaisant de se faire manipuler par une belle femme. Mais c'est la lame appuyée contre ma gorge qui déclenche ce feu de panique dans ma cervelle. L'adrénaline me monte à la tête, mélange de terreur et d'engouement. Je ne veux pas mourir ! Pas dans un bordel minable à la tapisserie aussi démodée. Mais en même temps... mourir sous le charmant minois d'un soleil froid c'est tentant.
Pardi il faudrait vraiment que j'apprenne à prendre les choses au sérieux un jour !
▬ Écoute chérie, j'ai beau être un professionnel je marche plus à la carotte qu'au baton. Pas la peine de se mettre autant de pression, ¿verdad?
Je pointe du doigt la dague en déglutissant lorsqu'un cri puis un autre nous interrompent. À ces derniers s'ajoutent un concert de grincements très caractéristiques qui paraissent incommoder la chasseuse. Alors là pardon mais, la nervosité couplée à la dimension incongrue de la situation me font éclater de rire. À nos âges et surtout dans cette position, on ne devrait pas s'offusquer de si peu.
▬ Tu préfères qu'on aille à la Madone Rieuse ? Ou à la Dévouée Diva ? Des établissements du même acabit mais réputés un peu plus classe. Avec des murs moins fins en tout cas. Et une tapisserie moins immonde.
Je profite de cet instant pour renverser la situation. Littéralement. Un mouvement de jambes adroit, mes bras autour de sa taille et voilà que le monde chavire. C'est moi qui suis au-dessus maintenant même si le tranchant glacé de son arme est toujours contre ma pomme d'Adam. Une surprise qui ne change rien à mon sursis.
▬ Ou tu veux aller chez toi peut-être ? Tu loges où ? Par contre comme tu l'as dit j'ai payé pour 2 heures donc il faudra me dédommager. Ça risque de te coûter cher. Mon visage se penche sur le sien, presse le couteau contre ma peau et s'arrête au moment où mes cheveux effleurent son front de porcelaine. Tout près, mes yeux accrochés aux siens. Un battement de cils, la voix qui s'adoucit, le sourire qui se fait vorace. Quelles informations tu veux ? On peut négocier tu sais... Lueur mutine au fond du regard.
Toutes les choses en ce bas monde ont un prix. Y compris ma liberté.
@Calla
Dim 6 Juin - 19:50
50 shapes of nope
w/ titi
le jeu du chat et de la souris
Si Calla pouvait montrer une seule once d’émotion, elle aurait sûrement roulé des yeux face au rire du vampire sous elle et à la situation générale. Mais elle se contenta de cligner simplement des yeux et de ne pas flancher ou même de rougir aux bruits explicites qui venaient de la chambre voisine. Mais cette simple distraction suffit à Titi pour renverser la situation. Le monde tourna brièvement autour d’elle et la seconde d’après, elle se retrouvait sous l’homme. On pourrait dire qu’elle se trouvait en situation peu avantageuse, mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Surtout qu’elle était armée d’une dague d’argent et de cuivre. Il pouvait bien lui faire du mal avec ses crocs mais si Calla devait sombrer, elle ferait n’importe quoi pour faire sombrer l’autre personne avec elle.
Un infime éclat brilla dans ses prunelles cendres lorsqu’il parla d’informations.
Elle enroula ses jambes autour du bassin de Titi et d’un coup de hanche, inversa à nouveau la situation. Elle se pencha sur lui, ses mèches immaculées effleurant doucement son torse découvert, le fil de sa lame glissant sur sa jugulaire.
-Des informations sur les créatures que tu as aidées. Et prends garde à toi. Si tu essaies de m’entourlouper, je sais comment te retrouver.
La chasseuse était terriblement tenace. Une fois qu’elle avait une cible en vue, elle ne le lâchait plus d’une semelle jusqu’à sa mort.
-Pour ce qui de ton dédommagement… Je peux te présenter quelques jolies filles. C’est moi qui paie.
Il était suffisamment malin pour lui échapper mais elle savait plus ou moins ce qui pourrait possiblement l’attirer.
Un infime éclat brilla dans ses prunelles cendres lorsqu’il parla d’informations.
Elle enroula ses jambes autour du bassin de Titi et d’un coup de hanche, inversa à nouveau la situation. Elle se pencha sur lui, ses mèches immaculées effleurant doucement son torse découvert, le fil de sa lame glissant sur sa jugulaire.
-Des informations sur les créatures que tu as aidées. Et prends garde à toi. Si tu essaies de m’entourlouper, je sais comment te retrouver.
La chasseuse était terriblement tenace. Une fois qu’elle avait une cible en vue, elle ne le lâchait plus d’une semelle jusqu’à sa mort.
-Pour ce qui de ton dédommagement… Je peux te présenter quelques jolies filles. C’est moi qui paie.
Il était suffisamment malin pour lui échapper mais elle savait plus ou moins ce qui pourrait possiblement l’attirer.
(c) codée par evangeline
Mar 15 Juin - 0:28
@Calla
Got a little competition now
La réaction - ou plutôt l'absence de réaction de la traqueuse taquine un peu mon égo. Moins elle bronche, plus j'ai envie d'en faire des caisses. C'est comme un verrou qui ne demande qu'à céder à force d'être titillé à droite à gauche. Il faut juste trouver le bon point de pression. Je prends ça comme un défi. Un jour je l'aurais, même à l'usure s'il le faut ! Il y a bien de la fougue sous ce joli minois comme il y avait bien une jeune fille dans ce coeur que j'entends battre pas si loin du mien. Avant l'Eglise, avant la nuit. J'ai envie de la voir la femme aux cheveux clairs. Pas la chasseuse.
Mais les rôles s'inversent à nouveau, Calla repasse dessus, je reviens en dessous. Toujours cette sensation froide d'une lame contre ma gorge, toujours le rire au bord de mes lèvres et la mort à l'arrière de ses mots.
▬ D'accord je vois que Madame aime prendre les devants ! Toutefois mes sourcils se froncent. Je secoue doucement puis tend une main pour rabattre une des longues mèches qui chatouillent mon torse derrière son oreille. Tu sais que ça, je ne peux pas mi sol. Mes doigts s'attardent dans sa chevelure, glissent jusqu'à l'arrière de sa nuque sans appuyer, sans la quitter du regard. Personne ne viendrait plus me voir si je divulguais mes noms. Et j'ai promis à Imane. M'appuyant sur un coude je me suis redressé lentement jusqu'à coller mon front contre le sien. Mes yeux se ferment. Et puis pourquoi je serais intéressé par d'autres filles quand j'ai déjà la plus jolie de toutes au lit avec moi ?
Un nouveau rire et je me laisse tomber sur l'oreiller, les deux mains derrière la tête.
▬ Il va falloir faire mieux que ça comme offre ma belle ! La vérité c'est que même pour toutes les femmes du monde je ne trahirai celle qui a fait de moi un être à part entière. Tu ne veux pas plutôt un faux ? De l'argent ? Je peux te procurer une lettre signée par le Pape en personne qui confesse sa flamme au Grand Cardinal de France et fait l'éloge de son popotin ! Un oeil s'ouvre, cherche à voir si elle est prête à mordre à l'appât. Si pour une fois un soupçon d'envie va s'allumer en elle. Ou une autre identité pour toi... Tu n'as jamais rêvé de vraiment changer de carrière ? Avec un visage comme le tiens, je peux te faire passer pour la fille perdue d'un noble autrichien ! D'un roi même soyons fous !
Je me suis toujours demandé si dans le fond, elle était noble avant d'être... d'être cette marionnette désarticulée par l'Eglise.
Mais les rôles s'inversent à nouveau, Calla repasse dessus, je reviens en dessous. Toujours cette sensation froide d'une lame contre ma gorge, toujours le rire au bord de mes lèvres et la mort à l'arrière de ses mots.
▬ D'accord je vois que Madame aime prendre les devants ! Toutefois mes sourcils se froncent. Je secoue doucement puis tend une main pour rabattre une des longues mèches qui chatouillent mon torse derrière son oreille. Tu sais que ça, je ne peux pas mi sol. Mes doigts s'attardent dans sa chevelure, glissent jusqu'à l'arrière de sa nuque sans appuyer, sans la quitter du regard. Personne ne viendrait plus me voir si je divulguais mes noms. Et j'ai promis à Imane. M'appuyant sur un coude je me suis redressé lentement jusqu'à coller mon front contre le sien. Mes yeux se ferment. Et puis pourquoi je serais intéressé par d'autres filles quand j'ai déjà la plus jolie de toutes au lit avec moi ?
Un nouveau rire et je me laisse tomber sur l'oreiller, les deux mains derrière la tête.
▬ Il va falloir faire mieux que ça comme offre ma belle ! La vérité c'est que même pour toutes les femmes du monde je ne trahirai celle qui a fait de moi un être à part entière. Tu ne veux pas plutôt un faux ? De l'argent ? Je peux te procurer une lettre signée par le Pape en personne qui confesse sa flamme au Grand Cardinal de France et fait l'éloge de son popotin ! Un oeil s'ouvre, cherche à voir si elle est prête à mordre à l'appât. Si pour une fois un soupçon d'envie va s'allumer en elle. Ou une autre identité pour toi... Tu n'as jamais rêvé de vraiment changer de carrière ? Avec un visage comme le tiens, je peux te faire passer pour la fille perdue d'un noble autrichien ! D'un roi même soyons fous !
Je me suis toujours demandé si dans le fond, elle était noble avant d'être... d'être cette marionnette désarticulée par l'Eglise.
@Calla
Sam 19 Juin - 11:48
[HRP : je me suis permise un potit lancer de dé, pour le plus grand déplaisir de Calla. J'espère que ça te conviendra ]
50 shapes of nope
w/ titi
le jeu du chat et de la souris
Le visage de Calla n’esquissa pas un soubresaut face à la non-coopération du vampire sous elle. C’était une option qu’elle avait en tête, bien évidemment. Et l’issue de cette possibilité était somme toute évidente mais il semblerait que le jeune homme n’en avait cure. Soit.
Elle ignora, sans surprise, les compliments, les histoires sordides au sujet du Grand Cardinal – elle s’était demandée s’il savait pour sa nouvelle mission, mais c’était peu probable, et dégagea d’un geste de la main sa proposition de changer de vie – elle, fille d’un roi, vraiment ? Où allait-il chercher ses idées ? C’était sûrement dû à son imagination débordante qu’il réussissait sans cesse à lui filer entre les pattes. La chasseuse ne voyait que ça. Mais maintenant qu’elle l’avait là, à sa merci, l’occasion était trop belle pour ne pas sauter dessus.
D’un geste fluide, elle dégaina sa dague en alliage de cuivre et d’argent et la leva au dessus d’elle, prête à enfoncer la lame dans sa gorge.
-Je suppose que c’est la fin des négociations. Une dernière volonté, peut-être ?
Un étrange rituel qu’elle octroyait aux créatures de la nuit. La plupart du temps, elle se recevait des insultes en pleine poire mais cela ne l’affectait outre mesure. Elle n’en avait pas pris conscience, mais elle avait commencé à le faire peu de temps après avoir découvert le corps souillé et sans vie de sa mère après être revenu de mission. Elle aurait aimé l’entendre une dernière fois chanter avant qu’elle ne passe dans l’autre monde.
Elle ignora, sans surprise, les compliments, les histoires sordides au sujet du Grand Cardinal – elle s’était demandée s’il savait pour sa nouvelle mission, mais c’était peu probable, et dégagea d’un geste de la main sa proposition de changer de vie – elle, fille d’un roi, vraiment ? Où allait-il chercher ses idées ? C’était sûrement dû à son imagination débordante qu’il réussissait sans cesse à lui filer entre les pattes. La chasseuse ne voyait que ça. Mais maintenant qu’elle l’avait là, à sa merci, l’occasion était trop belle pour ne pas sauter dessus.
D’un geste fluide, elle dégaina sa dague en alliage de cuivre et d’argent et la leva au dessus d’elle, prête à enfoncer la lame dans sa gorge.
-Je suppose que c’est la fin des négociations. Une dernière volonté, peut-être ?
Un étrange rituel qu’elle octroyait aux créatures de la nuit. La plupart du temps, elle se recevait des insultes en pleine poire mais cela ne l’affectait outre mesure. Elle n’en avait pas pris conscience, mais elle avait commencé à le faire peu de temps après avoir découvert le corps souillé et sans vie de sa mère après être revenu de mission. Elle aurait aimé l’entendre une dernière fois chanter avant qu’elle ne passe dans l’autre monde.
- Lancé de dé:
- 1-30 : Quelqu’un ( ou plusieurs ) entre en trombe dans la chambre, forçant Calla à ranger sa dague et à se pencher sur Titi et à l’embrasser à nouveau pour ne pas se faire prendre la main dans le sac. La.les personne.s reparte.nt aussitôt.
31-60 : C’est cette fois-ci la calice de Titi qui entre dans la chambre et oblige Calla à se lover contre lui. Elle entre dans une colère noire. Titi n’a pas d’autre choix que de la calmer à en juger par la lame contre son flanc.
61-100 : Toujours la calice de Titi mais qui cette fois-ci plutôt que de s’offusquer, serait partante pour une petite partie de plaisir à plusieurs, au grand damn de Calla.
(c) codée par evangeline
[HRP : je me suis permise un potit lancer de dé, pour le plus grand déplaisir de Calla. J'espère que ça te conviendra ]
Sam 19 Juin - 11:48
Le membre 'Calla' a effectué l'action suivante : Combats
'L'oeil a statué sur ' : 4
'L'oeil a statué sur ' : 4
Sam 26 Juin - 1:35
Je contemple un moment l'arme de prédilection de Gertrude et me fait la réflexion que je n'ai jamais vu un duel poêle contre épée mais que ce serait ma foi fort intéressant. Espérons que Calla ne soit pas du même avis que moi.
C'est en tout cas pour moi une très agréable soirée. Ce n'est pas souvent que j'ai l'occasion de voler deux baisers à ma belle assassine.
@Calla
Got a little competition now
Oh la patience de Calla est aussi éphémère que ses sourires sont rares et bientôt c'est le couteau comme la lame du bourreau qui se balance autour de ma gorge.
▬ U-une dernière volonté ? O-oui ! Dieu si tu existes et si tu m'aimes encore c'est le moment de te manifester. Avoue que tu en pinces pour moi !
Le début de ma vie est une suite de circonstances malheureuses et pourtant je me suis toujours estimé très chanceux. Peut-être que tout là-haut à défaut d'un Dieu qui veille c'est une étoile qui brille pour moi, parce que une fois encore, à la faveur de la fortune la porte de la chambre claque et une femme de joie aux allures un peu pompettes titube à l'intérieur.
▬ Oh pardon je croyais que c'était libre ! S'exclame-t-elle en se figeant alors que je sens Calla qui se rapproche.
Sa poigne s'est refermée sur moi et ses lèvres viennent se poser sur les miennes. À nouveau. Mais cette fois c'est différent. Peut-être parce cette fois je joue vraiment ma vie. Et si nos deux peaux sont froides, j'ai des cendres brûlantes qui palpitent en moi, pleines de passion, pleines de fougue. Je veux vivre ! Et je veux lui rendre son geste aussi. Au double, au triple, au centuple !
Alors je me redresse encore un peu, embrasse pleinement les paupières closes la mort qui vient me prendre, là sur ce lit grinçant dans l'écho lointain des pas et des gémissements des autres clients. C'est moi qui prend tout de son parfum, de la tendresse glacée et ferme de son étreinte au souffle entrecoupé de sa respiration qui s'interrompt sur l'instant. L'intruse s'est enfuie. Une brève inspiration. Ma main a glissé le long de son corps. Les doigts s'emmêlent autour de l'acier. Longue expiration. Et un éclat, une chaleur, une morsure quand je profite de la diversion pour enfoncer l'extrémité de sa propre dague dans sa jambe.
▬ Hascalla vista bébé ! J'ai évidemment bondi hors du lit, hors de la chambre, suis presque tombé dans les escaliers en hurlant : GERTRUUUUDE À MOIIII ! ON M'AGRESSE !
Avant d'être rattrapé dans les bras (et la généreuse poitrine) de la maquerelle, alertée par tout ce raffut. C'est en me collant contre elle et en chouinant à propos d'une effrayante créature aux longs cheveux clairs que je me console de cette mésaventure alors que la patronne m'entraine à l'arrière boutique au rez-de-chaussée et s'arme d'une casserole en me demandant où est la vilaine.▬ U-une dernière volonté ? O-oui ! Dieu si tu existes et si tu m'aimes encore c'est le moment de te manifester. Avoue que tu en pinces pour moi !
Le début de ma vie est une suite de circonstances malheureuses et pourtant je me suis toujours estimé très chanceux. Peut-être que tout là-haut à défaut d'un Dieu qui veille c'est une étoile qui brille pour moi, parce que une fois encore, à la faveur de la fortune la porte de la chambre claque et une femme de joie aux allures un peu pompettes titube à l'intérieur.
▬ Oh pardon je croyais que c'était libre ! S'exclame-t-elle en se figeant alors que je sens Calla qui se rapproche.
Sa poigne s'est refermée sur moi et ses lèvres viennent se poser sur les miennes. À nouveau. Mais cette fois c'est différent. Peut-être parce cette fois je joue vraiment ma vie. Et si nos deux peaux sont froides, j'ai des cendres brûlantes qui palpitent en moi, pleines de passion, pleines de fougue. Je veux vivre ! Et je veux lui rendre son geste aussi. Au double, au triple, au centuple !
Alors je me redresse encore un peu, embrasse pleinement les paupières closes la mort qui vient me prendre, là sur ce lit grinçant dans l'écho lointain des pas et des gémissements des autres clients. C'est moi qui prend tout de son parfum, de la tendresse glacée et ferme de son étreinte au souffle entrecoupé de sa respiration qui s'interrompt sur l'instant. L'intruse s'est enfuie. Une brève inspiration. Ma main a glissé le long de son corps. Les doigts s'emmêlent autour de l'acier. Longue expiration. Et un éclat, une chaleur, une morsure quand je profite de la diversion pour enfoncer l'extrémité de sa propre dague dans sa jambe.
▬ Hascalla vista bébé ! J'ai évidemment bondi hors du lit, hors de la chambre, suis presque tombé dans les escaliers en hurlant : GERTRUUUUDE À MOIIII ! ON M'AGRESSE !
Je contemple un moment l'arme de prédilection de Gertrude et me fait la réflexion que je n'ai jamais vu un duel poêle contre épée mais que ce serait ma foi fort intéressant. Espérons que Calla ne soit pas du même avis que moi.
C'est en tout cas pour moi une très agréable soirée. Ce n'est pas souvent que j'ai l'occasion de voler deux baisers à ma belle assassine.
@Calla
Dim 27 Juin - 18:48
@Titi
50 shapes of nope
w/ titi
le jeu du chat et de la souris
Calla sourcilla à peine lorsque Titi lança une énième bêtise à son sujet. Elle en pincer pour lui ? Si seulement son corps ou même son coeur pouvait réagir à une quelconque émotion, ce serait un miracle. Si on devait parler émotion, en ce moment précis, ce serait sûrement de la contrariété. Elle était contrariée qu’on l’interrompe dans ce sa mission. Les gens ne savaient-ils pas frapper dans cette maison close ? La seule chose qui tapait semble-t-il était les sommiers de lit contre les murs. Mais la chasseuse n’aura pas le temps d’écrire une plainte là-dessus qu’elle ait forcé de ranger sa dague et d’accaparer à nouveau les lèvres du vampire pour faire croire qu’ils faisaient ce qu’on était censé faire dans ce genre d’établissement.
Et si la demoiselle n’est qu’un bloc de glaçon contre le brun, ce dernier semble en profiter pleinement de leur proximité… avant de planter sa propre dague dans sa cuisse. Elle ne bronchera, bien évidemment, à la douleur, mais aux légères brûlures que provoquent l’alliage de la lame. Mais ce qui la frustra davantage c’était qu’elle laissait ce vampire lui glisser à nouveau entre les doigts. Si ce n’était pas pour ses appels à l’aide de la maquerelle de l’établissement, elle l’aurait poursuivi. Mais non, elle devait partir avant qu’on ne voit son visage. Par précaution, elle remet le foulard sur sa bouche et s’échappa par la fenêtre où elle était entrée avant de se laisser absorber par les pénombres des ruelles sordides de Paris. À un coin de rue, à l’abri des rayons de la lune, elle jeta un dernier à l’établissement sordide, ignorant le sang coulant sous ses vêtements avant de rejoindre les ombres. Là où était sa place.
Elle l’aura un jour. Elle l’aura.
Et si la demoiselle n’est qu’un bloc de glaçon contre le brun, ce dernier semble en profiter pleinement de leur proximité… avant de planter sa propre dague dans sa cuisse. Elle ne bronchera, bien évidemment, à la douleur, mais aux légères brûlures que provoquent l’alliage de la lame. Mais ce qui la frustra davantage c’était qu’elle laissait ce vampire lui glisser à nouveau entre les doigts. Si ce n’était pas pour ses appels à l’aide de la maquerelle de l’établissement, elle l’aurait poursuivi. Mais non, elle devait partir avant qu’on ne voit son visage. Par précaution, elle remet le foulard sur sa bouche et s’échappa par la fenêtre où elle était entrée avant de se laisser absorber par les pénombres des ruelles sordides de Paris. À un coin de rue, à l’abri des rayons de la lune, elle jeta un dernier à l’établissement sordide, ignorant le sang coulant sous ses vêtements avant de rejoindre les ombres. Là où était sa place.
Elle l’aura un jour. Elle l’aura.
(c) codée par evangeline
@Titi