Sam 5 Juin - 23:17
Ahah, une convocation par le Maréchal des Armées de France. Céline se sentit presque pousser des ailes en entrant dans le grand bâtiment où il avait été convié – plus de force que de gré – à venir auditionner. Oh, il n’était pas dupe. Il savait très bien que le fait d’avoir croisé cet ours mal-léché était à l’origine même de sa venue ici. Pourtant il avait été courtois, alors quoi ? On le prenait vraiment pour le tueur de ces deux loustics ?
Bon, il ne dit trop rien et grimpa les marches avec sa démarche bien à lui, filant comme un chat tout content vers le bureau concerné.
Parvenu à l’endroit prévu, il n’eut guère besoin de se faire ouvrir la porte et pénétra de lui-même dans le bureau avant de refermer la porte et de verrouiller derrière lui. Après tout, vu la personne en face de lui, c’était le minimum à faire. « Bonjouuuuur Général ! Comment allez-vous depuis la dernière fois ? » Il enroula une mèche de ses longs cheveux autour d’un doigt.
Mar 8 Juin - 21:52Lost in thoughts all alone
Jamais auparavant les choses n’avaient été plus complexes. Les dernières semaines avaient… apporté leurs lots de complications. Bien trop. Et si bon nombre d’entretiens et d’interrogatoires avaient été menés en amont de ce qui se tramait aujourd’hui, Eve… N’avait pas réellement d’autre choix que d’affronter ce genre de situation elle-même. Autant pour son rôle de chef des armées que pour ce qu’elle savait déjà de tout ceci… De tout ce qu’elle savait déjà à propos de Céline Bec-de-Corbin, le fameux témoin d’un massacre aux causes irrésolues.
La convocation avait été prévue d’avance. Et si plusieurs semaines s’étaient passées, elle… N’avait eu le temps de se pencher à nouveau sur ces choses depuis un certain temps, faisant confiance à ceux en-dessous d’elle, ou les responsables de la justice pour mener à bien leur tâche. Dire qu’elle n’avait pas hâte était un euphémisme.
Assise à son bureau, penchée sur les derniers rapports d’activité relatifs à la fin des travaux dans les quartiers délabrés, Eve tente de faire fuir le léger bourdonnement de fatigue à ses oreilles et massant sa tempe. Ah, elle avait besoin d’une pointe d’assistance, se dit-elle en ouvrant le premier tiroir de son bureau où un léger sachet en tissu se tient. Elle y glisse ses doigts et en tire un carré de confiserie coloré qu’elle ne tarde pas à faire rouler patiemment contre sa langue, perdue entre les lignes d’encre…
Jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre avec fracas et la prenne par surprise. Elle se redresse, non pas avec choc, mais certainement ne l’avait-elle pas attendu en grands fracas. Eve bat des cils et reste interdite à l’arrivée en fanfare, au cliquetis de la serrure se refermant, autant qu’à l’offense contre son titre. Mais surtout, au rappel évident qu’il n’y avait aucune place pour se leurrer ici.
« Bonjour, Monsieur. »
D’un mouvement calme, la blonde repousse son fauteuil et se relève, contemplant l’autre et ferme les yeux un instant avant de capter les iris ardentes lui faisant face.
« Je n’ai que quelques questions et très peu de temps. »
Car il y avait d’autres obligations d’un ordre tout autre à honorer, comme cette fête tenue par sa Majesté. Un soupir et Eve contourne le bureau, invitant d’un geste de main sans la moindre véhémence l’autre à s’approcher.
« Asseyez-vous, je vous en prie. Permettez-moi de vous proposer de ne pas tourner autour du pot… Nous savons tous deux les raisons de votre présence ici… Encore une fois, pourriez-vous me donner votre version des faits. »
Jamais auparavant les choses n’avaient été plus complexes. Les dernières semaines avaient… apporté leurs lots de complications. Bien trop. Et si bon nombre d’entretiens et d’interrogatoires avaient été menés en amont de ce qui se tramait aujourd’hui, Eve… N’avait pas réellement d’autre choix que d’affronter ce genre de situation elle-même. Autant pour son rôle de chef des armées que pour ce qu’elle savait déjà de tout ceci… De tout ce qu’elle savait déjà à propos de Céline Bec-de-Corbin, le fameux témoin d’un massacre aux causes irrésolues.
La convocation avait été prévue d’avance. Et si plusieurs semaines s’étaient passées, elle… N’avait eu le temps de se pencher à nouveau sur ces choses depuis un certain temps, faisant confiance à ceux en-dessous d’elle, ou les responsables de la justice pour mener à bien leur tâche. Dire qu’elle n’avait pas hâte était un euphémisme.
Assise à son bureau, penchée sur les derniers rapports d’activité relatifs à la fin des travaux dans les quartiers délabrés, Eve tente de faire fuir le léger bourdonnement de fatigue à ses oreilles et massant sa tempe. Ah, elle avait besoin d’une pointe d’assistance, se dit-elle en ouvrant le premier tiroir de son bureau où un léger sachet en tissu se tient. Elle y glisse ses doigts et en tire un carré de confiserie coloré qu’elle ne tarde pas à faire rouler patiemment contre sa langue, perdue entre les lignes d’encre…
Jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre avec fracas et la prenne par surprise. Elle se redresse, non pas avec choc, mais certainement ne l’avait-elle pas attendu en grands fracas. Eve bat des cils et reste interdite à l’arrivée en fanfare, au cliquetis de la serrure se refermant, autant qu’à l’offense contre son titre. Mais surtout, au rappel évident qu’il n’y avait aucune place pour se leurrer ici.
« Bonjour, Monsieur. »
D’un mouvement calme, la blonde repousse son fauteuil et se relève, contemplant l’autre et ferme les yeux un instant avant de capter les iris ardentes lui faisant face.
« Je n’ai que quelques questions et très peu de temps. »
Car il y avait d’autres obligations d’un ordre tout autre à honorer, comme cette fête tenue par sa Majesté. Un soupir et Eve contourne le bureau, invitant d’un geste de main sans la moindre véhémence l’autre à s’approcher.
« Asseyez-vous, je vous en prie. Permettez-moi de vous proposer de ne pas tourner autour du pot… Nous savons tous deux les raisons de votre présence ici… Encore une fois, pourriez-vous me donner votre version des faits. »
Ven 11 Juin - 21:40
Descendant du bureau, Céline fit un tour sur lui-même, faisant voler ses beaux atours par la même occasion. « Oui oui, je sais bien pourquoi vous m’avez fait venir. Je ne suis peut-être pas noble, mais j’ai oublié d’être stupide, vous savez ? »En réalité il n’y avait de stupide que son petit comportement de fouine, mais cela relevait encore d’un autre débat, un autre sujet. Céline prit alors place dans la chaise, bras croisés derrière sa tête, comme s’il ne craignait rien de ce qui pouvait lui être reprocher.
Après tout, d’où le fait de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment était un item suffisant pour le faire mettre au frais ? Bon, il se méfiait quand même, avec cette noblesse, mais tout de même.
Il se prêta au jeu. « Comme a déjà dû vous le rapporter votre fameux soldat aussi aimable qu’une porte de prison – j’espère qu’il ratera une marche la prochaine fois pour la peine -, je passais par cet enchevêtrement de ruelles pour rentrer à la demeure parisienne de mon maître lorsque j’ai vu votre colosse avec deux corps. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là ni qui ils sont. C’est tout ce que j’ai à dire, je ne serais donc pas très utile à votre enquête, si enquête il y a. » Un sourire en coin et il décroise ses bras pour revenir en faire un nœuds sur son torse.
Il attend.
Dim 13 Juin - 21:37
Lost in thoughts all alone
Rien chez cet homme ne lui inspire confiance… Et plus elle y pense, plus elle se dit qu’il est des choses qu’elle préférerait presque ne pas savoir. Le laïus est tout ce qu’elle avait attendu – sec et bordé d’une pincée de sel… quand bien même elle devait admettre que le chevalier de Bayard était effectivement un homme bourru, à l’instar de la majorité des enfants de cette famille. Si l’idée pourrait l’amuser, elle n’exprime pas la moindre émotion en écoutant l’homme parler et lorsqu’il semble avoir trouvé le terme de ses explications, Eve relève simplement la main pour rajouter plus calmement.
« J’entends parfaitement votre version. L’enquête n’aura effectivement mené nulle part sur la piste vous impliquant. Et cette entrevue vient clôturer toute mise en cause à votre égard. Il me semblait plus juste de vous rencontrer en personne pour vous en informer. »
D’autant plus qu’il y avait des choses qu’Eve aurait aimé entendre de sa bouche. Choses qui ne viendront pas alourdir la situation déjà bien complexe dans laquelle cet incident l’avait mise. Dire que la réaction du peuple comme de la noblesse face à l’acte terroriste avait été un coup dur était une chose. Avouer qu’elle n’avait aucune idée de comment deux lycanthropes avaient pu être abattus avec une précision si chirurgicale en était une autre. Et de toute évidence, Céline n’avait rien de plus à apporter au grain qu’elle tentait désespérément de moudre à ce sujet…
Rien chez cet homme ne lui inspire confiance… Et plus elle y pense, plus elle se dit qu’il est des choses qu’elle préférerait presque ne pas savoir. Le laïus est tout ce qu’elle avait attendu – sec et bordé d’une pincée de sel… quand bien même elle devait admettre que le chevalier de Bayard était effectivement un homme bourru, à l’instar de la majorité des enfants de cette famille. Si l’idée pourrait l’amuser, elle n’exprime pas la moindre émotion en écoutant l’homme parler et lorsqu’il semble avoir trouvé le terme de ses explications, Eve relève simplement la main pour rajouter plus calmement.
« J’entends parfaitement votre version. L’enquête n’aura effectivement mené nulle part sur la piste vous impliquant. Et cette entrevue vient clôturer toute mise en cause à votre égard. Il me semblait plus juste de vous rencontrer en personne pour vous en informer. »
D’autant plus qu’il y avait des choses qu’Eve aurait aimé entendre de sa bouche. Choses qui ne viendront pas alourdir la situation déjà bien complexe dans laquelle cet incident l’avait mise. Dire que la réaction du peuple comme de la noblesse face à l’acte terroriste avait été un coup dur était une chose. Avouer qu’elle n’avait aucune idée de comment deux lycanthropes avaient pu être abattus avec une précision si chirurgicale en était une autre. Et de toute évidence, Céline n’avait rien de plus à apporter au grain qu’elle tentait désespérément de moudre à ce sujet…
Lun 14 Juin - 20:19
Vraiment… Tout ça pour ça ? Céline se retint de justesse de lever les yeux au ciel et de laisser sa tête partit en arrière, se disant qu’un individu pareil pouvait très bien être prit d’une saute d’humeur maligne et vouloir le coller au trou pour le reste de la journée. Il avait déjà pris suffisamment de retard comme ça, non mais ! Il lui restait encore à préparer le goûter de son maître, d’ailleurs…
Il décida en une seconde que ce serait des chouquettes.
Pour éviter tout retard supplémentaire, Céline s’étira et bondit presque de sa chaise. « Bon, Maréchal, un plaisir de vous voir plus tard autour d’un thé si vous le voulez, mais là, j’ai à faire. » Il pivota derechef vers la sortie et dit au revoir à cette entrevue plus que décevante, franchement.
Il quitta donc les lieux et… Se fit rapidement alpaguer par un serviteur affolé. On lui remit une invitation pour la fête du printemps et plus précisément, pour la partie des oiseaux. Allons bon, il avait vraiment l’air d’une demoiselle en détresse ?
… Après une courte réflexion, Céline décida que les chouquettes pourraient attendre, elles aussi.
Il voulait s’amuser.
Lun 14 Juin - 21:49
Lost in thoughts all alone
Le regard d’Eve ne cille pas lorsque Céline semble simplement… Se contenter de ses explications. Un air mal assuré pourrait presque se peindre sur son visage tant la curiosité qu’est ce personnage lui échappe. Trop bien placé pour n’être personne. Trop intriguant et mystérieux pour justement n’être personne. Qu’importe les rencontres, elle était intimement persuadée qu’il ne viendrait aucune fois où elle laisserait cet homme filer avec un sentiment d’avoir trouvé davantage de réponses que de questions. Et si cette fois pouvait s’illustrer à nouveau en ce sens… Oh, Eve n’est jamais au bout de ses surprises. Jamais avec les individus comme Bec-de-Corbin, elle en est certaine.
Un soupir et elle secoue doucement la tête.
« Navré de vous avoir imposé le déplacement. Je n’aurai pas voulu cette information délivrée à votre personne par un autre. »
Elle se répétait, mais il lui semblait nécessaire de rappeler ceci. De rappeler qu’elle savait à qui elle s’adressait, et que lui, en retour, devait également en avoir conscience… Aussi peu cela puisse-t-il sembler. D’un léger mouvement de main elle semble lui signifier qu’il peut effectivement disposer. Rien ne valait d’insister sur cette conversation. Elle avait sûrement eu tort de vouloir le convoquer ici.
Le regard d’Eve ne cille pas lorsque Céline semble simplement… Se contenter de ses explications. Un air mal assuré pourrait presque se peindre sur son visage tant la curiosité qu’est ce personnage lui échappe. Trop bien placé pour n’être personne. Trop intriguant et mystérieux pour justement n’être personne. Qu’importe les rencontres, elle était intimement persuadée qu’il ne viendrait aucune fois où elle laisserait cet homme filer avec un sentiment d’avoir trouvé davantage de réponses que de questions. Et si cette fois pouvait s’illustrer à nouveau en ce sens… Oh, Eve n’est jamais au bout de ses surprises. Jamais avec les individus comme Bec-de-Corbin, elle en est certaine.
Un soupir et elle secoue doucement la tête.
« Navré de vous avoir imposé le déplacement. Je n’aurai pas voulu cette information délivrée à votre personne par un autre. »
Elle se répétait, mais il lui semblait nécessaire de rappeler ceci. De rappeler qu’elle savait à qui elle s’adressait, et que lui, en retour, devait également en avoir conscience… Aussi peu cela puisse-t-il sembler. D’un léger mouvement de main elle semble lui signifier qu’il peut effectivement disposer. Rien ne valait d’insister sur cette conversation. Elle avait sûrement eu tort de vouloir le convoquer ici.