Sam 26 Juin - 22:35
Fin juin 1590
Et voilà, Sloan avait accouché. Une petite fille en pleine santé qui nous aura fait bien des frayeurs, faut le dire. Mais bon, heureusement que la petite tribu est là pour aider – même Mordeuse est sur le pied de guerre et je ne peux dire que je ne suis pas fier d’elle.
De mon côté je dois vite partir en chasse pour trouver du gibier suffisamment consistant pour les besoins de ma compagne et de la petite. C’est en cela que j’étais parti, aux petites heures du jour, alors que le soleil commence tout juste à poindre, pour essayer de dénicher une biche, un chevreuil… Ou même un daim. Je n’étais pas décidé à être contrariant puisque de toute manière je savais que j’allais devoir enchainer les chasses, bientôt.
Je pourrais peut-être y emmener Mordeuse, pour la canaliser ? Ça lui évitera d’aller voir les deux pattes si elle est trop épuisée par la chasse. Une idée intéressante.
Sur la piste d’un cervidé, je m’arrête cependant brusquement. Il y a une odeur que je ne connais pas.
Une odeur d’alpha.
Or je suis le seul de ce gabarit dans cette partie de la forêt. Et ça m’allait très bien jusqu’à présent. Dans le vent, je décide alors de remonter la poste pour voir où elle va me mener. Et je n’en ai pas pour long puisque je distingue rapidement une masse sombre, exactement comme moi. Aussi massif, ce qui est plutôt rare. Ma condition d’originel fait que la plupart du temps, je demeure tout de même plus imposant que le reste de mes comparses, lorsque je revêts ma forme louve – n’en déplaise à ceux qui me tacle sur mon mètre soixante-neuf.
Je n’aime pas ça. Pour autant, l’agression n’est pas la solution première. Alors, en sortant des buissons, je montre les crocs et gronde.
Rentre. Chez. Toi. Est le message que je lui fais passer sans avoir à prononcer des mots formés. Qu’il comprenne du premier coup ou non n’est plus de mon ressort.
Dim 27 Juin - 12:59
Que dire… Mh…
Il était coincé sur Paris pour un petit moment maintenant qu’il avait un nouveau « maître ». Une nouvelle pour être plus précise. Et malgré son âge, son expérience, il y avait des choses qu’il ne pouvait esquiver. Passer du temps sous sa forme lupine en faisait partie. Avec un certain plaisir. Il aimait la puissance de la musculature de la bestiole, il appréciait de pouvoir courir et chasser tranquille. Bien sûr que tout cela apportait inévitablement son lot de souvenirs, mais il essayait de ne pas trop penser à ça. Se contentait de se rouler dans les feuilles mortes et la terre poussiéreuse de la foret et refermer sa mâchoire sur une malheureuse proie qui n’était pas au bon endroit au bon moment.
Il aimait ces nuits-là. A passer un simple moment, allongé, installé dans un coin, à observer la lune, à laisser sa chaleur combattre la fraîcheur de l’instant, diminué par la saison. On était en été, il faisait chaud, même la nuit.
C’était son plan cette nuit-là. Rêvasser.
De possibles autres loups ? Oui la possibilité existait, mais il était seul, il était plus massif et il n’était pas agressif. Trois facteurs qui en dissuadaient la majorité. Pas cette fois.
C’est un grondement sourd qui le tire dans ses pensées et attire irrémédiablement son attention sur l’impressionnante bête qui venait de lentement sortir des buissons. En d’autres circonstance, peut-être aurait-il tiqué, mais Caleb était un congénère qu’il n’avait pas revu depuis… Depuis… Depuis bien trop longtemps. Ni l’un, ni l’autre ne reconnut.
Les oreilles de Khalis se plaquèrent en arrière. Pas apeuré, mais considérablement agacé qu’on vienne le perturber dans sa perdition. Le regard droit, fixe, alpha contre alpha, l’africain souffla pour montrer qu’il n’avait que faire des mises en garde.
Il n’était pas là pour des problèmes, c’était trop demandé de le laisser dormir ? Visiblement oui. L’autre montre les crocs, et l’alpha soudain perd patience. Tu veux jouer à ça ? D’accord, jouons.
Khalis se redresse, son propre grondement le seul avertissement qu’il donnera avant de prendre appui sur ses pattes arrière et de sauter littéralement sur Caleb, crocs et griffes dehors, dans l’idée de mettre une sévère correction à l’autre. C’est ainsi que la lune put assister, atterrée, à deux loups roulant joyeusement dans la poussière, griffes et crocs dehors, chacun faisant étalage de sa puissance en essayant de renverser l’autre et de le garder à terre.
Vraiment. Deux sales gosses.
Heldom
Que dire… Mh…
Il était coincé sur Paris pour un petit moment maintenant qu’il avait un nouveau « maître ». Une nouvelle pour être plus précise. Et malgré son âge, son expérience, il y avait des choses qu’il ne pouvait esquiver. Passer du temps sous sa forme lupine en faisait partie. Avec un certain plaisir. Il aimait la puissance de la musculature de la bestiole, il appréciait de pouvoir courir et chasser tranquille. Bien sûr que tout cela apportait inévitablement son lot de souvenirs, mais il essayait de ne pas trop penser à ça. Se contentait de se rouler dans les feuilles mortes et la terre poussiéreuse de la foret et refermer sa mâchoire sur une malheureuse proie qui n’était pas au bon endroit au bon moment.
Il aimait ces nuits-là. A passer un simple moment, allongé, installé dans un coin, à observer la lune, à laisser sa chaleur combattre la fraîcheur de l’instant, diminué par la saison. On était en été, il faisait chaud, même la nuit.
C’était son plan cette nuit-là. Rêvasser.
De possibles autres loups ? Oui la possibilité existait, mais il était seul, il était plus massif et il n’était pas agressif. Trois facteurs qui en dissuadaient la majorité. Pas cette fois.
C’est un grondement sourd qui le tire dans ses pensées et attire irrémédiablement son attention sur l’impressionnante bête qui venait de lentement sortir des buissons. En d’autres circonstance, peut-être aurait-il tiqué, mais Caleb était un congénère qu’il n’avait pas revu depuis… Depuis… Depuis bien trop longtemps. Ni l’un, ni l’autre ne reconnut.
Les oreilles de Khalis se plaquèrent en arrière. Pas apeuré, mais considérablement agacé qu’on vienne le perturber dans sa perdition. Le regard droit, fixe, alpha contre alpha, l’africain souffla pour montrer qu’il n’avait que faire des mises en garde.
Il n’était pas là pour des problèmes, c’était trop demandé de le laisser dormir ? Visiblement oui. L’autre montre les crocs, et l’alpha soudain perd patience. Tu veux jouer à ça ? D’accord, jouons.
Khalis se redresse, son propre grondement le seul avertissement qu’il donnera avant de prendre appui sur ses pattes arrière et de sauter littéralement sur Caleb, crocs et griffes dehors, dans l’idée de mettre une sévère correction à l’autre. C’est ainsi que la lune put assister, atterrée, à deux loups roulant joyeusement dans la poussière, griffes et crocs dehors, chacun faisant étalage de sa puissance en essayant de renverser l’autre et de le garder à terre.
Vraiment. Deux sales gosses.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Mer 30 Juin - 0:21
Les crocs en seront donc jetés. Très bien, lorsqu’il s’élance sur moi, je contre-attaque aussitôt. Le son de nos deux immenses carcasses qui s’entrechoque fait fuir les petits animaux qui restaient jusque-là dans les arbres. Je lui reconnais une puissance certaine, voici bien longtemps que je n’avais plus croisés pareil adversaire – non pas que je sois sorti victorieux à chacun de mes combats, loin de là, mais il se dégage de lui quelque chose de particulier.
Une senteur que l’on ne retrouve pas partout. C’est peut-être ça qui booste mon agressivité.
Mais je ne suis pas décidé à me laisser avoir si facilement, loin de là. J’attends de pouvoir prendre de nouveau de l’élan pour me propulser directement contre ses côtes. Puisque le terrain est en pente, ça m’offre la possibilité de lui faire perdre l’équilibre et je ne vais pas le gêner. Manquerait plus que ça.
Nous dégringolons entre les feuilles et la mousse, créant un remue-ménage de beaux diables dans le paysage. Mais la cavalcade des proies autour de nous ne m’intéresse pas. Par un concours de circonstances qui semblent m’être favorable – et dont j’entends bien profiter au maximum -, je parviens à le bloquer au sol, dos contre le tapis forestier.
Il est à ma merci, aussi je plaque mes pattes avant sur son poitrail, dévoilant mes crocs. « Pars. »
C’est sa dernière chance pour abdiquer avant que je lui arrache la gorge.
Sam 3 Juil - 13:47
Sans doute a-t-il sans le vouloir, pénétré sur le territoire de chasse d’une meute et c’était sa chance d’être directement tombé sur l’Alpha. Pour ça que le loup se montre particulièrement agressif et il doit bien lui reconnaître qu’il vend chèrement sa fourrure. Au point d’utiliser le terrain à son avantage pour finalement les faire dégringoler tous les deux et prendre l’avantage par un superbe coup de chance. Il en grogna son mécontentement alors qu’il se retrouvait écraser contre le sol, les deux pattes de son adversaire contre son poitrail et une série de croc trop proche. Il n’était pas prêt à abandonner non et immédiatement il chercha à le déloger, ses propres babines retroussées.
Ce qui le fit tiquer ? La voix. Une voix qui appartenait à un lointain passé et qui lui demanda un petit temps pour remettre un nom sur ce son, ce museau, ces yeux. Et tandis qu’il se calmait, il plongea son regard vers dans celui de son acolyte, essayant tant bien que mal de se souvenir d’où, de qui, des circonstances. Jusqu’à ce que la lumière ne s’allume. Ha. HA. Et L’originel s’autorisa un rire, un rire à mi-chemin entre joie, tristesse et nostalgie. Un curieux mélange quand on le connaissait.
- P’tit chef, fit-il, le nom étrange entre ses crocs alors que cela faisait des siècles qu’il ne l’avait plus prononcé. Ah bordel, j’aurais dû r’connaitre ta façon amicale de dire bonjour, elle a pas changée.
Quelles étaient les probabilités qu’il arrive à retomber sur une figure du passé ? Certains dirait que c’était en réalité étonnant qu’il ne l’ait pas revu plus tôt mais le loup n’était décidément pas de cet avis. Quand ils étaient tous parti de leur côté, le monde était suffisamment vaste pour s’assurer que les probabilités qu’ils se revoient sans chercher à se contacter était faible, très faibles. Pour ne pas dire inexistante, et pourtant.
- Allez dégage, que j’me r’lève espèce de tricheur.
Un bon patinage des pattes arrière, aidées finalement par celle de devant, pour enlever le fardeau qui semblait décidé à vouloir l’étouffer à petit feu et il put se laisser tomber sur les flancs de tout son poids, sans grâce aucune, avant de se relever finalement et de s’ébrouer. Oublié l’agressivité quand ce qu’il ressentait était un mélange de mal être, de soulagement et de joie, quand le sujet clé fut soigneusement évité au profit d’une gaminerie assumé. Les mauvaises habitudes avaient la vie dure, surtout quand on ne cherchait pas à les changer.
- Tsk. J’fais l’déplacement juste pour ta pomme (non, ce n’était pas un mensonge) et tu tentes d’me dégager à coup d’pied dans l’arrière train, j’te jure.
Et le plus vieux d’appuyer ses propos avec une moue faussement blessée. Probablement qu’il aurait été humain, il aurait posé ses deux mains sur le cœur et se serait écroulé en une scène dramatique. D’ailleurs aurait-il été humain qu’il aurait cherché à ébouriffer les cheveux de Celer, comme au bon vieux temps. Les mauvaises habitudes on vous dit.
- Tu m’brises le cœur P’tit chef.
Deux sales gosses… Dont l’un était clairement pire que l’autre.
Heldom
Sans doute a-t-il sans le vouloir, pénétré sur le territoire de chasse d’une meute et c’était sa chance d’être directement tombé sur l’Alpha. Pour ça que le loup se montre particulièrement agressif et il doit bien lui reconnaître qu’il vend chèrement sa fourrure. Au point d’utiliser le terrain à son avantage pour finalement les faire dégringoler tous les deux et prendre l’avantage par un superbe coup de chance. Il en grogna son mécontentement alors qu’il se retrouvait écraser contre le sol, les deux pattes de son adversaire contre son poitrail et une série de croc trop proche. Il n’était pas prêt à abandonner non et immédiatement il chercha à le déloger, ses propres babines retroussées.
Ce qui le fit tiquer ? La voix. Une voix qui appartenait à un lointain passé et qui lui demanda un petit temps pour remettre un nom sur ce son, ce museau, ces yeux. Et tandis qu’il se calmait, il plongea son regard vers dans celui de son acolyte, essayant tant bien que mal de se souvenir d’où, de qui, des circonstances. Jusqu’à ce que la lumière ne s’allume. Ha. HA. Et L’originel s’autorisa un rire, un rire à mi-chemin entre joie, tristesse et nostalgie. Un curieux mélange quand on le connaissait.
- P’tit chef, fit-il, le nom étrange entre ses crocs alors que cela faisait des siècles qu’il ne l’avait plus prononcé. Ah bordel, j’aurais dû r’connaitre ta façon amicale de dire bonjour, elle a pas changée.
Quelles étaient les probabilités qu’il arrive à retomber sur une figure du passé ? Certains dirait que c’était en réalité étonnant qu’il ne l’ait pas revu plus tôt mais le loup n’était décidément pas de cet avis. Quand ils étaient tous parti de leur côté, le monde était suffisamment vaste pour s’assurer que les probabilités qu’ils se revoient sans chercher à se contacter était faible, très faibles. Pour ne pas dire inexistante, et pourtant.
- Allez dégage, que j’me r’lève espèce de tricheur.
Un bon patinage des pattes arrière, aidées finalement par celle de devant, pour enlever le fardeau qui semblait décidé à vouloir l’étouffer à petit feu et il put se laisser tomber sur les flancs de tout son poids, sans grâce aucune, avant de se relever finalement et de s’ébrouer. Oublié l’agressivité quand ce qu’il ressentait était un mélange de mal être, de soulagement et de joie, quand le sujet clé fut soigneusement évité au profit d’une gaminerie assumé. Les mauvaises habitudes avaient la vie dure, surtout quand on ne cherchait pas à les changer.
- Tsk. J’fais l’déplacement juste pour ta pomme (non, ce n’était pas un mensonge) et tu tentes d’me dégager à coup d’pied dans l’arrière train, j’te jure.
Et le plus vieux d’appuyer ses propos avec une moue faussement blessée. Probablement qu’il aurait été humain, il aurait posé ses deux mains sur le cœur et se serait écroulé en une scène dramatique. D’ailleurs aurait-il été humain qu’il aurait cherché à ébouriffer les cheveux de Celer, comme au bon vieux temps. Les mauvaises habitudes on vous dit.
- Tu m’brises le cœur P’tit chef.
Deux sales gosses… Dont l’un était clairement pire que l’autre.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Dim 4 Juil - 13:54
S’il n’avait pas été décidé de lui-même à battre en retraite, je peux jurer que je n’aurais eu aucun remord à enfoncer mes crocs dans sa gorge pour lui retirer son dernier souffle. Ce n’aurait pas été mon coup d’essai en matière de meurtre, après tout.
Mais il parle, non, il rit ! Et pour dire quoi ?!
P’tit chef.
Je.
Ce surnom me renvoi si loin en arrière, lorsque la fatigue n’avait pas usé ma carne au point où elle l’est aujourd’hui. Je le laisse se retirer de mon plaquage et moi-même, recule de deux pas. « Qui êtes-vous ? »
Je plisse les yeux pour essayer de déterminer quelque chose en particulier et je me remémore avec la tendre douleur nostalgique. Il n’y avait que trois loups noirs dans notre petite meute, à l’époque. Romulus, moi-même… Et Kari.
Je n’en crois pas mes yeux. Est-ce bien lui ? Est-il vivant ? « … Kari ? C’est toi ? »
Je pense que le dire n’était pas spécifiquement utile, au fond de moi j’ai déjà la réponse. Mais j’avais besoin de l’extérioriser.
Dim 4 Juil - 22:56
Est-ce qu’il pouvait sincèrement lui en vouloir de ne pas le reconnaître ? Na. Cela faisait des siècles et des siècles qu’ils ne s’étaient pas revus, qu’ils s’étaient perdus de vue, qu’ils étaient partis chacun de leurs côtés. Est-ce que pour autant il laissa glisser la question avec une certaine sympathie pour cet autre loup qui avait besoin d’un peu plus de temps que lui pour retrouver ses esprits ? Non. Bien sûr que non.
- Quoi ? Comment ça qui je suis ? fut la réponse absolument outrée.
Toutes ses heures à tenter de lui taper sur le système avec les surnoms, l’attitude, histoire de tirer un peu ce louveteau hors de sa coquille, silencieux et réservé qu’il était. Tout cet investissement perdu dans les tréfonds de la mémoire. C’était assez triste quand même, surtout qu’à ce qu’il pouvait voir, les choses n’avaient pas beaucoup bougé pour lui non plus. Il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose du coup.
- Le seul et l’unique.
Le loup gonfla le poitrail, comme fier et pour quelqu’un d’habitué, il aurait été probable qu’il voit que le loup avait une grimace qui s’apparentait plus à un sourire qu’autre chose, les dents bien visibles mais sans animosité apparente. Pourquoi combattre un vieil ami, après tout.
- Dis donc P’tit chef, je t’ai connu plus vif que ça, fut la raillerie qui suivit immédiatement derrière.
Rien qui ne devrait surprendre Celer au contraire. Peut être une preuve supplémentaire que c’était bien lui et non pas quelqu’un d’autre, quand bien même il n’y avait pas exactement trente-six mille loups de son gabarit, certainement pas dans la région.
- Mais faut dire qu’on se fait trop vieux pour ces conneries, pas vrai ?
Et Khalis éclata tout simplement de rire de ses propres bêtises. On n’était jamais si bien servi que par soi même comme disait les français.
Heldom
Est-ce qu’il pouvait sincèrement lui en vouloir de ne pas le reconnaître ? Na. Cela faisait des siècles et des siècles qu’ils ne s’étaient pas revus, qu’ils s’étaient perdus de vue, qu’ils étaient partis chacun de leurs côtés. Est-ce que pour autant il laissa glisser la question avec une certaine sympathie pour cet autre loup qui avait besoin d’un peu plus de temps que lui pour retrouver ses esprits ? Non. Bien sûr que non.
- Quoi ? Comment ça qui je suis ? fut la réponse absolument outrée.
Toutes ses heures à tenter de lui taper sur le système avec les surnoms, l’attitude, histoire de tirer un peu ce louveteau hors de sa coquille, silencieux et réservé qu’il était. Tout cet investissement perdu dans les tréfonds de la mémoire. C’était assez triste quand même, surtout qu’à ce qu’il pouvait voir, les choses n’avaient pas beaucoup bougé pour lui non plus. Il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose du coup.
- Le seul et l’unique.
Le loup gonfla le poitrail, comme fier et pour quelqu’un d’habitué, il aurait été probable qu’il voit que le loup avait une grimace qui s’apparentait plus à un sourire qu’autre chose, les dents bien visibles mais sans animosité apparente. Pourquoi combattre un vieil ami, après tout.
- Dis donc P’tit chef, je t’ai connu plus vif que ça, fut la raillerie qui suivit immédiatement derrière.
Rien qui ne devrait surprendre Celer au contraire. Peut être une preuve supplémentaire que c’était bien lui et non pas quelqu’un d’autre, quand bien même il n’y avait pas exactement trente-six mille loups de son gabarit, certainement pas dans la région.
- Mais faut dire qu’on se fait trop vieux pour ces conneries, pas vrai ?
Et Khalis éclata tout simplement de rire de ses propres bêtises. On n’était jamais si bien servi que par soi même comme disait les français.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Mar 6 Juil - 21:15
Son air faussement outré fini de me convaincre que je parle bien à la bonne personne. Je ne connais que Kari pour se mettre autant en scène, c’était déjà le cas avant, dans notre première meute rien qu’à nous. Toute l’agressivité qui tapait mes veines, en instinct de protection naturel, se disperse immédiatement et je m’assieds sur le sol poussiéreux de cette forêt, laissant un rire caverneux quitter mes mâchoires. « Cent fois trop vieux, oui ! » Et encore, l’expression était plutôt bien trouvé en soit.
« Je n’aurais jamais cru te revoir après tout ce temps. Ou plutôt j’aurais cru recroiser ton chemin avant aujourd’hui mais il faut croire que le monde est assez large pour que ce genre de choses n’arrivent pas si le destin ne souhaite pas que ça arrive ainsi. » Quel âge on a, maintenant ? J’ai arrêté de compter après avoir songé à plus de deux mille ans, ça ne nous rajeunit absolument pas.
« Alors ? T’étais où, tout ce temps ? Retourné en Nubie ? » Est-ce que le pays existe toujours, au moins ? C’est que j’ai eu le temps d’en voir, des naissances et des morts de pays. Je me dis que lui aussi, du coup.
Et une autre pensée me vient alors. « T’es seul ? Pas de meute ? » Ce serait étonnant mais je pourrais comprendre.
Sam 10 Juil - 15:55
- Ah ! elle est bonne celle-là ! fit en écho l’autre original.
Mais dis donc, c’est qu’il avait un peu changé le p’tit chef quand même ! Mais l’ambiance aidait probablement, retrouver un membre de la meute était toujours un instant unique, peut importe les années et les kilomètres. Oui les circonstances étaient définitivement spéciales, tandis que Khalis laissait ses oreilles et sa queue battre l’air d’un mouvement tranquille.
- Bah. L’monde est vaste. Et on n’s’est pas non plus offert d’adresse pour s’retrouver.
Non, le but était d’oublié. Oublié tout et tout le monde, se faire le plus petit possible et disparaitre. Ils ne pouvaient bien que pleurer ceux qui étaient désormais absent à jamais, quand eux continuait à parcourir ces terres en toute liberté. Enfin liberté, c’était relatif.
- La Nubie ? Ouais… Ouais j’y suis r’tourné… fit-il sans vraiment désirer s’étendre sur tous les changements apportés par les années, mais pas que. J’suis allé à droite, à gauche, et j’ai finis par décider d’aller voir à quoi r’ssemblait la France.
Le loup pencha un instant la tête sur le côté.
- C’est très boisé, c’pratique. Je ne m’attendais pas vraiment à te trouver ici pour être honnête. Qu’est ce que tu fous là P’tit chef ? Pour un peu t’vas m’dire que tu t’es trouvé une p’tite louve et une p’tite famille. Compte sur moi pour m’foutre de ta gueule si c’est l’cas.
Après tout, il n’y avait bien que lui pour jouer le jeu de l’esclavage et expliquer sa présence par ses diverses captures. Caleb était comme lui, un poil trop différent (hey, un poil !) pour se mélanger totalement aux autres. Est-ce qu’il avait finit par embrasser son côté lupin et vivre en ermite. Ouais, il pouvait totalement l’imaginer faire ça.
- Na, pas d’meute. Les choses n’ont jamais été les mêmes et une autre meute reste des étrangers
Khalis eut l’équivalent d’un haussement d’épaule.
- P’is j’sais pas trop combien d’temps j’vais rester. Alors d’jà qu’mon caractère aide pas… fit-il avec un sourire plein de crocs.
C’est qu’il en était fier, l’animal. Fier de ses conneries. Toujours.
- Une meute, c’pas trop compatible.
Heldom
- Ah ! elle est bonne celle-là ! fit en écho l’autre original.
Mais dis donc, c’est qu’il avait un peu changé le p’tit chef quand même ! Mais l’ambiance aidait probablement, retrouver un membre de la meute était toujours un instant unique, peut importe les années et les kilomètres. Oui les circonstances étaient définitivement spéciales, tandis que Khalis laissait ses oreilles et sa queue battre l’air d’un mouvement tranquille.
- Bah. L’monde est vaste. Et on n’s’est pas non plus offert d’adresse pour s’retrouver.
Non, le but était d’oublié. Oublié tout et tout le monde, se faire le plus petit possible et disparaitre. Ils ne pouvaient bien que pleurer ceux qui étaient désormais absent à jamais, quand eux continuait à parcourir ces terres en toute liberté. Enfin liberté, c’était relatif.
- La Nubie ? Ouais… Ouais j’y suis r’tourné… fit-il sans vraiment désirer s’étendre sur tous les changements apportés par les années, mais pas que. J’suis allé à droite, à gauche, et j’ai finis par décider d’aller voir à quoi r’ssemblait la France.
Le loup pencha un instant la tête sur le côté.
- C’est très boisé, c’pratique. Je ne m’attendais pas vraiment à te trouver ici pour être honnête. Qu’est ce que tu fous là P’tit chef ? Pour un peu t’vas m’dire que tu t’es trouvé une p’tite louve et une p’tite famille. Compte sur moi pour m’foutre de ta gueule si c’est l’cas.
Après tout, il n’y avait bien que lui pour jouer le jeu de l’esclavage et expliquer sa présence par ses diverses captures. Caleb était comme lui, un poil trop différent (hey, un poil !) pour se mélanger totalement aux autres. Est-ce qu’il avait finit par embrasser son côté lupin et vivre en ermite. Ouais, il pouvait totalement l’imaginer faire ça.
- Na, pas d’meute. Les choses n’ont jamais été les mêmes et une autre meute reste des étrangers
Khalis eut l’équivalent d’un haussement d’épaule.
- P’is j’sais pas trop combien d’temps j’vais rester. Alors d’jà qu’mon caractère aide pas… fit-il avec un sourire plein de crocs.
C’est qu’il en était fier, l’animal. Fier de ses conneries. Toujours.
- Une meute, c’pas trop compatible.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Dim 11 Juil - 15:00
J’écoutais avec attention les dires de Kari et comprit bien qu’il y avait des sujets à ne pas creuser. Tout comme mes propres terres natales, je pouvais concevoir qu’il ne veuille pas envisager de retourner là où il était né. Parfois les racines sont si lointaines que l’on ne parvient plus à s’y raccrocher. Je me demande même si la Rome actuelle pourrait me renvoyer à l’époque de sa consolidation. En vérité cela ne m’intéresse pas vraiment.
Je dois cependant clarifier quelques points. « Ah… Bah tu ne crois pas si bien dire en fait, mon frère. » Voici très longtemps que je n’avais plus prononcé ces mots-là. « Si, je me suis établi et j’ai une famille maintenant. Mais il s’est passé beaucoup de choses. Ma femme vient juste de donner naissance à une petite fille, veux-tu que je te présente ma meute ? » Je lui fais confiance. Si Kari avait voulu que l’on s’affronte, nous n’aurions jamais cessé d’échanger des coups de crocs.
Il n’est pas du genre fourbe, comme ont pu l’être certains de nos comparses, auparavant. « Ma maison est à quelques foulées, plus au Nord. » Des fois qu’il ait la flemme collée aux pattes… Ça ne m’étonnerait pas de lui. « Oh et, tant que j’y pense… Je ne m’appelle plus Celer. Je suis Caleb, maintenant. »
Jeu 15 Juil - 13:35
Est ce qu'il s'attendait à ce qu'on lui réponde par l'affirmation. Oh bon sang que non! Et Khalis ouvrit de grands yeux tandis que Celer lui avouait avec le plus grand des calmes que non seulement ses terres étaient "définitivement" les siennes, mais qu'en plus, il y avait fondé famille.
- Non...! NON! fit-il, éberlué, avant de tout simplement éclater de rire.
Aurait-il été humain qu'il serait parti en arrière. Le loup se contenta de taper de la patte au sol tandis qu'il ne cherchait pas à calmer son fou rire. Hey, ne lui avait-il pas promis qu'il se moquerait?
- Bah ça! Si on m'avait dit qu'un jour j'assisterai à ça!
Celer, celer toujours si réservé, toujours la tête dans l'objectif qu'était le leur, toujours concentré sur la meute. Ha quelque part il ne devrait pas être si étonné, il semblerait qu'il n'y ait que lui qui ne soit pas parvenu à changer malgré les années. Qui soit toujours au même point, à tourner en rond en essayant de trouver et de choisir dans quelle direction aller.
- J'sais pas P'tit chef, fit-il, une fois son calme revenu, J'veux pas déranger. Et j'suis pas... l'plus habile avec les mômes.
Il avait parfaitement conscience que son attitude pouvait en brosser certain (pour ne pas dire la majorité) pas dans le bon sens du poil. Et si ceux qui le connaissaient apprenait à vivre avec, pour les autres.
- Si ça peut t'faire plaisir, et si ça peut m'éviter qu'une louve enragée me saute sur le poil, s'tu veux. Mais j'déguerpis au moindre problème.
avant qu'un nouveau rire, plus court, ne lui échappe.
- Enchanté P'tit chef Caleb. Moi c'Khalis.
Heldom
Est ce qu'il s'attendait à ce qu'on lui réponde par l'affirmation. Oh bon sang que non! Et Khalis ouvrit de grands yeux tandis que Celer lui avouait avec le plus grand des calmes que non seulement ses terres étaient "définitivement" les siennes, mais qu'en plus, il y avait fondé famille.
- Non...! NON! fit-il, éberlué, avant de tout simplement éclater de rire.
Aurait-il été humain qu'il serait parti en arrière. Le loup se contenta de taper de la patte au sol tandis qu'il ne cherchait pas à calmer son fou rire. Hey, ne lui avait-il pas promis qu'il se moquerait?
- Bah ça! Si on m'avait dit qu'un jour j'assisterai à ça!
Celer, celer toujours si réservé, toujours la tête dans l'objectif qu'était le leur, toujours concentré sur la meute. Ha quelque part il ne devrait pas être si étonné, il semblerait qu'il n'y ait que lui qui ne soit pas parvenu à changer malgré les années. Qui soit toujours au même point, à tourner en rond en essayant de trouver et de choisir dans quelle direction aller.
- J'sais pas P'tit chef, fit-il, une fois son calme revenu, J'veux pas déranger. Et j'suis pas... l'plus habile avec les mômes.
Il avait parfaitement conscience que son attitude pouvait en brosser certain (pour ne pas dire la majorité) pas dans le bon sens du poil. Et si ceux qui le connaissaient apprenait à vivre avec, pour les autres.
- Si ça peut t'faire plaisir, et si ça peut m'éviter qu'une louve enragée me saute sur le poil, s'tu veux. Mais j'déguerpis au moindre problème.
avant qu'un nouveau rire, plus court, ne lui échappe.
- Enchanté P'tit chef Caleb. Moi c'Khalis.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Sam 14 Aoû - 21:18
Je ne pouvais pas prétendre que ça ne me faisait pas plaisir de partager un tel moment avec Kari. Enfin, Khalis, maintenant, si je comprends bien. Je ne peux rien dire, moi-même j’ai troqué mon ancien nom de naissance pour celui que Jihane m’avait donné.
Je ne peux pas lui en vouloir de rire à ce point après l’annonce faite au sujet de ma famille, ma meute. Il est vrai que lorsque nous nous sommes rencontrés, les femmes et l’amour n’était en rien ma priorité. Si j’avais laissé effectivement Romulus parader devant sa sabine, j’étais auparavant plus obsédé par le désir de vaincre et de conquête qu’autre chose.
« Ne t’inquiètes pas, la plupart de mes enfants ont largement plus de trente ans, ce n’est pas une meute de petits louveteaux que j’ai. » Bien sûr il y a la petite dernière, mais avec un monceaux d’adultes à portée de main, l’ambiance sera totalement différente. « Aller, suis-moi… Enfin, si tu y arrives ! » dis-je avec un air de défi largement assumé sur mes babines.
Voyons voir s’il tient le choc, depuis le temps.
Sam 18 Sep - 22:50
Bon sang, apprendre que Celer avait refondé une meute… C’était un petit choc dont il allait pas se remettre de si tôt.
- « Largement plus d’trente ans » tu dis ? Oui j’vois. Après tout j’ai moi-même largement plus d’cent ans, alors ça va j’suppose, railla-t-il.
Presque pour se faire pardonner de cette boutade il vint heurter son épaule de la sienne, joueur. Mais en vrai, il était pas du tout désolé. Y’avait peu de chance qu’il voit la meute comme autre chose qu’une bande de joyeux gosses. Au moins pouvait-il reconnaître cette petite victoire à Celer.
- Hein ? Hé !
Round 2 ? Round 2, très bien. Caleb détalla d’un seul coup et, n’étant pas loup à refuser un challenge, Khalis se lança immédiatement à sa poursuite. Un grondement sourd s’échappa de sa gorge tandis que ses babines se retroussent en un simulacre de sourire. Le moment d’après, sa mâchoire claque en un bruit caractéristique.
Obligé de suivre, il ne pouvait pas s’amuser à essayer de le dépasser pour être le premier sur les lieux. Rien ne l’empêcher d’attraper la queue lupine qui battait l’air devant son nez et qui était proche, si proche.
Oh, il en connaissait un qui avait intérêt à accélérer.
Heldom
Bon sang, apprendre que Celer avait refondé une meute… C’était un petit choc dont il allait pas se remettre de si tôt.
- « Largement plus d’trente ans » tu dis ? Oui j’vois. Après tout j’ai moi-même largement plus d’cent ans, alors ça va j’suppose, railla-t-il.
Presque pour se faire pardonner de cette boutade il vint heurter son épaule de la sienne, joueur. Mais en vrai, il était pas du tout désolé. Y’avait peu de chance qu’il voit la meute comme autre chose qu’une bande de joyeux gosses. Au moins pouvait-il reconnaître cette petite victoire à Celer.
- Hein ? Hé !
Round 2 ? Round 2, très bien. Caleb détalla d’un seul coup et, n’étant pas loup à refuser un challenge, Khalis se lança immédiatement à sa poursuite. Un grondement sourd s’échappa de sa gorge tandis que ses babines se retroussent en un simulacre de sourire. Le moment d’après, sa mâchoire claque en un bruit caractéristique.
Obligé de suivre, il ne pouvait pas s’amuser à essayer de le dépasser pour être le premier sur les lieux. Rien ne l’empêcher d’attraper la queue lupine qui battait l’air devant son nez et qui était proche, si proche.
Oh, il en connaissait un qui avait intérêt à accélérer.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Sam 25 Sep - 18:43
L’espace d’un court instant, il avait presque l’impression qu’ils étaient revenu du temps de leur toute première meute, les premiers de la race. Qui aurait cru que leur existence donnait sa couleur – ou une partie de sa teinte, du moins – au monde d’aujourd’hui ? Sans doute Caleb ne voulait-il pas l’admettre totalement mais sa vie avait eu de l’impact, quoi qu’il en dise. Sloan le lui avait fait réaliser récemment.
Mais les coups de crocs dans l’air, il les avait sentis avant de les entendre. Caleb fit bouger sa queue en zigzag pour rendre la tentative de gnaque de son confrère plus complexe. « Ahah, tu crois vraiment que tu m’auras avec cette technique de louveteau, Kari ?! » Il rit de sa gorge rendue rauque par la transformation.
Vu la vitesse à laquelle ils allaient, ils seraient arrivés à la tanière d’ici quelques minutes, tout au plus. Restait à voir si son homologue en avait encore sous la peau… ou pas !
Dim 17 Oct - 21:34
C’était agréable. Ils se retrouvaient comme ils l’avaient été bien des siècles auparavant, jouant comme des louveteaux, comme les fois où ils passaient du temps à simplement décharger leur énergie de la forme animale. De ce temps où ils n’avaient absolument aucun contrôle et où parfois la simple lune ronde provoquait trop de chose, appelait l’animal en eux aux commandes.
- Tu perds rien pour attendre Celer !
L’autre était plus rapide. Evidement qu’il l’était. Khalis était le plus imposant, le plus lourd et aussi celui avec le plus de blessures susceptibles de le ralentir. Et pourtant, ce fut sans aucune hésitation qu’il poussa ses muscles un peu plus, jusqu’à ce qu’au final, ses crocs se referment sans méchanceté sur la queue qui battait l’air face à son nez.
Il le regretterait. Qu’importe. Il n’était pas réputé être le plus raisonnable.
- Je te… !!
Et d’un saut, il s’abattit sur l’arrière train du P’tit chef, les envoyant rouler à nouveau sur le tapis de la foret, à se chigner à nouveau comme des putains de louveteaux.
- Tiens !!
Fit-il, victorieux.
Round 2 !
Heldom
C’était agréable. Ils se retrouvaient comme ils l’avaient été bien des siècles auparavant, jouant comme des louveteaux, comme les fois où ils passaient du temps à simplement décharger leur énergie de la forme animale. De ce temps où ils n’avaient absolument aucun contrôle et où parfois la simple lune ronde provoquait trop de chose, appelait l’animal en eux aux commandes.
- Tu perds rien pour attendre Celer !
L’autre était plus rapide. Evidement qu’il l’était. Khalis était le plus imposant, le plus lourd et aussi celui avec le plus de blessures susceptibles de le ralentir. Et pourtant, ce fut sans aucune hésitation qu’il poussa ses muscles un peu plus, jusqu’à ce qu’au final, ses crocs se referment sans méchanceté sur la queue qui battait l’air face à son nez.
Il le regretterait. Qu’importe. Il n’était pas réputé être le plus raisonnable.
- Je te… !!
Et d’un saut, il s’abattit sur l’arrière train du P’tit chef, les envoyant rouler à nouveau sur le tapis de la foret, à se chigner à nouveau comme des putains de louveteaux.
- Tiens !!
Fit-il, victorieux.
Round 2 !
credit: Arienlys &YoshiMelon
Jeu 21 Oct - 16:00
« Ah ! » Et boule, sur le sol à rouler dans la poussière de la forêt dense mais ô combien sèche du sol au bout des feuilles en cette saison. D’accord, d’accord, il a peut-être gagné cette fois, mais je ne le laisserai pas se gausser trop longtemps non plus – ce ne serait pas lui rendre service de toute manière.
Je continue de faire claquer mes crocs dans l’air, et, si j’avais vraiment voulu me battre sérieusement, ce mouvement aurait pu être dévastateur. Mais pas pour Kari. Enfin, Khalis.
« Nous sommes à égalité, ne t’enflammes pas trop, petit. » Oui, je sais, je suis peut-être un peu mauvais joueur de l’appeler ainsi. Mais voilà, à peine me suis-je relevé que, déjà, j’entends une paire de voix m’appeler.
« Papa ? »
« Qui est-ce ? »
Mes yeux se posent sur deux jeunes hommes, mes fils. « Ah, les garçons, vous tombez bien. » Je sens qu’ils se posent des questions. Mieux vaut que je désamorce l’incompréhension directement. « Pas de panique, je vous présente Khalis. C’est un de mes amis. Il était membre des guerriers de Romulus avec moi. »
Sam 6 Nov - 17:15
Le plus gros des deux grogna devant se claquement de mâchoire.
- Fais pas ton mauvaise perdant P’tit chef ! fut la remarque avant qu’un coup d’épaule ne bousculer à nouveau Caleb, le deuxième originel n’étant pas impressionné pour deux sous.
Nan, des deux il était, après tout, celui qui passait son bras autour de son auto-proclamé petite frère, à coincer sa tête pour pouvoir lui ébouriffer les mèches en tout impunité et rigoler de le sentir s’agiter pour s’échapper.
Aussi claqua-t-il aussi des mâchoires, prêt à faire front directement si Celer se sentait d’humeur à la baston. Malheureusement, ils furent interrompus par deux voix et voir l’autre redevenir sérieux en un éclair lui fit lever les yeux au ciel.
- Yo, salua-t-il simplement.
Peut être s’étonna-t-il que Celer parle ouvertement de leur groupe originel mais il n’en montra rien. Tout ceci était… Loin. Très loin.
- On parle d’un temps qu’les moins d’vingt ans ne peuvent pas connaître, fit-il, tandis que ses babines se retroussaient en un sourire plein de dents.
Et qu’importe que Celer lui ait annoncé que ses enfants étaient, aux yeux des Hommes du moins, des adultes. Les deux crevettes à deux pattes qu’il avait devant le nez étaient bien trop innocents pour leur propre bien.
Pas qu’il leur souhaitait le contraire, ceci étant dit. C’était simplement dans ses instants là qu’il réalisait à quel point il pouvait être déconnecté de pas mal de chose.
- Ouais pas d’panique les gosses. J’le malmène un peu mais j’vous l’rendrai en un seul morceau. C’promis.
Le voilà à repartir à rire. Vraiment.
Heldom
Le plus gros des deux grogna devant se claquement de mâchoire.
- Fais pas ton mauvaise perdant P’tit chef ! fut la remarque avant qu’un coup d’épaule ne bousculer à nouveau Caleb, le deuxième originel n’étant pas impressionné pour deux sous.
Nan, des deux il était, après tout, celui qui passait son bras autour de son auto-proclamé petite frère, à coincer sa tête pour pouvoir lui ébouriffer les mèches en tout impunité et rigoler de le sentir s’agiter pour s’échapper.
Aussi claqua-t-il aussi des mâchoires, prêt à faire front directement si Celer se sentait d’humeur à la baston. Malheureusement, ils furent interrompus par deux voix et voir l’autre redevenir sérieux en un éclair lui fit lever les yeux au ciel.
- Yo, salua-t-il simplement.
Peut être s’étonna-t-il que Celer parle ouvertement de leur groupe originel mais il n’en montra rien. Tout ceci était… Loin. Très loin.
- On parle d’un temps qu’les moins d’vingt ans ne peuvent pas connaître, fit-il, tandis que ses babines se retroussaient en un sourire plein de dents.
Et qu’importe que Celer lui ait annoncé que ses enfants étaient, aux yeux des Hommes du moins, des adultes. Les deux crevettes à deux pattes qu’il avait devant le nez étaient bien trop innocents pour leur propre bien.
Pas qu’il leur souhaitait le contraire, ceci étant dit. C’était simplement dans ses instants là qu’il réalisait à quel point il pouvait être déconnecté de pas mal de chose.
- Ouais pas d’panique les gosses. J’le malmène un peu mais j’vous l’rendrai en un seul morceau. C’promis.
Le voilà à repartir à rire. Vraiment.
credit: Arienlys &YoshiMelon
Mar 16 Nov - 21:00
Tandis que je me redresse, je feins un coup de dents en sa direction. « Ne te prends pas trop pour un cador, tu risquerais de le regretter ! »
Je ris à mon tour, mais de façon moins… explosive que mon vis-à-vis. Mes deux fils semblent encore perplexes, mais me voir détendu les aide certainement à se sentir moins sur la défensive. Sloan arrive peu après, notre petite dernière dans les bras.
« Caleb ? »
D’un signe de tête approbateur, je lui fais comprendre qu’elle n’a rien à craindre. « Sloan, voici Khalis, autrefois Kari. Je t’ai parlé de lui lorsque nous évoquions mon passé auprès de Romulus, tu te souviens. » Elle approuve et offre un sourire à mon ami de longue date. « Khalis, voici Sloan, ma femme. »
Je lui passe les détails au sujet de son ascendance sorcière auparavant ou du fait que j’ai possiblement tué un autre originel qui avait prévu de la faire devenir son encas, ce sera pour plus tard. A la place, la seule pensée qui me vient est celle de la soirée à venir. « Nous allons faire un feu dans la soirée pour partager un repas. Tu te joins à nous ? »
Bien sûr, s’il ne le souhaitait pas je ne l’y contraindrai pas. Mais après tout ce temps…