Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
—— news
20.02
FORUM FERMÉ - Plus d'infos ici. Merci à tous !
04.12
Avec l'arrivée de l'hiver nous accueillons un nouveau design et un système de badges. Plus d'infos ici ! N'oubliez pas que les inscriptions à la Sainte-Oie secrète sont également ouvertes !
24.10
Après la NEWS #17, les nouveaux RPs hors-flashbacks devront prendre place en Août 1590, mois actuel.
10.10
Le groupe des sorciers est à nouveau fermé !
04.09
Mais dis donc, ne serait-ce pas l'heure pour un nouvel event ?! Eh bien si mes petites mirettes ! C'est ici que ça se passe !
13.06
Le recensement est terminé et comme il fallait s'y attendre, plusieurs nouveautés se rajoutent ! Venez jeter un coup d'oeil ici pour plus d'infos !
22.05
Bienvenue sur la V2 ! Cliquez ici pour plus d'infos ! Nous passons également en été 1590 inRP (Juin, Juillet, Août).
17.05
Le forum sera en maintenance le 22 et 23 Mai. Les oies gagnent du terrain mais nous ne sommes pas encore vaincus.
06.01
Ouverture du forum. Bienvenue !
—— prédéfinis
L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

Qu'en sera-t-il de vous?
——— en savoir plus
—— rumeurs
—— équipe
Victoire — Contact
Constantin — Contact
Béatrice — Contact
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Invité
Invité

inventaire

badges


avatar
Mar 21 Sep - 20:46

Grief.


Toutes les nuits sont les mêmes, souffle ton âme à ta conscience. Un voile noir de deuil interminable. Un regret qui pèse contre chaque ossement, chaque particule d’air, chaque cellule. Une ancre insoutenable, des chaînes prêtes à rompre ne demandant qu’à entraîner ses vaillants marins jusqu’aux tréfonds.

Pourquoi crois-tu que les vampires ont été offerts à la nuit ? Là où les couleurs n’existent plus. Là où l’on peut oublier. Là où tous dorment. Nocturnes, prédateurs, monstres. Assassins.

Qu’importe le manteau que la nuit revêt. Chaque fois le même. La même gravité sur tes traits. Alors pourquoi ce soir comme chaque itération de cette date tu ne trouves pas le repos. Le sommeil te fuis naturellement, mais en ce bas monde, il est une certitude qui te fend. Celle que le monde à ce jour ne devrait pas exister. Que les années s’égrenant ne changent rien à la douleur. A la vérité infâme qui est la tienne.

Les solutions n’existent pas. Les remèdes non plus. Les douleurs du cœur et de l’âme ne se pansent pas des mixtures du monde. Sûrement est-ce là un tort à ta nature. Un rempart invisible laissé par ton existence passée. Pleut-il encore cette nuit ? Le souvenir s’est-il fait mirage ? L’air est lourd, comme cette nuit-là. Comme toutes les nuits.

Paris est insipide. Ce pays tout entier l’est. Pourtant c’est ici que tu erres. Les pavés sont moites d’un orage qui ne demande qu’à éclater. Les peaux suent du labeur du jour et tu abhorres chaque individu croisé à ces rues. Déteste chaque souffle, chaque son, chaque voix, chaque chant.

Alors pourquoi passes-tu la porte du seul lieu qui devrait te repousser ? Ferveur et loyauté, des mots que tu lui as promis. Des mots dont tu souhaiterais t’affranchir. Peu importe l’accueil que l’on t’accorde. Tes pas t’ont mené ici pour y trouver consolation. Pour… La plus pathétique des raisons.

Combien de femmes ? D’hommes ? Les ouvrières de cette ruche sont ce que d’autres appellent délice. Elles s’attroupent à l’arrivée d’une nouvelle bête dans leur antre, et tu ne trouves aucun goût à ces vêtements affriolants ou trop obligeants. Tu n’aurais jamais dû venir. L’une d’elle t’approche et t’offre de verser du vin. Une autre demande ce que la curiosité justifie hommes d’ici. S’il reste pour la nuit. S’il est prêt à s’amuser.

Encore faut-il connaître la joie pour éprouver le moindre amusement.

Doigts fins aux longues griffes se referment sur ton bras et tu ne te laisses pas guider de prime abord. Un second bras se presse au tien et tu cèdes. Pourquoi es-tu seulement venu ici ? Quand bien même l’alcool coule, tu ne réagis pas aux avances des dames. Et les minutes passent et passent et tu ne sais plus pourquoi. Pourquoi ici. Pourquoi aujourd’hui.

Mais c’était toujours ainsi. Comme les cicatrices indélébiles à ta peau. Comme la nuque se brisant sous tes doigts.
Lorelei

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2295
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil

badges


Lorelei
Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2295
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil
Dim 3 Oct - 13:55
Grief
Les jours se suivaient mais ne se ressemblaient jamais. Des habitués mais aussi des personnes qui ne venaient que de façon sporadique. Même les filles sur les planches n’étaient jamais exactement les mêmes. Dans une obscène débauche des nourritures, de boisson et de corps qui était l’essence même de ces lieux. Lorelei ce jour là était une vague observatrice. Tournant dans la salle, regardant les couples se former, les filles danser avec une certaine satisfaction. Mais l’heureux chanceux qui aurait droit à son attention ce soir ne semblait pas s’être encore montré.
Jusqu’à ce qu’une haute silhouette ne finisse par franchir l’entrée de ce domaine.

Et sans surprise, ses filles ne sont pas longues à l’inviter à rentrer davantage, rester un peu plus, consommer. Elles sont bien éduquées et leurs manières, aux yeux de la maîtresse des lieux, est parfaite à défaut de manquer de subtilité. Mais qu’est ce qui était subtile ici ?
Peut être cette étincelle très particulière qui brille dans le regard de cet homme, indéchiffrable, et cette posture qui indique que s’il est bien venu ici de son propre chef, il n’a aucune envie d’être là. Belle contradiction que voilà. Il n’en faut pas plus pour qu’elles se décide et se rapproche.

Sa venue fait fuir une partie des demoiselles qu’elle encourage avec un sourire, récoltant des gloussements en réponse et si quelques-unes essaient bien de rester, elles finissent par se résigner.

- Voici un visage bien fermé… fit Lorelei, d’une voix basse, tandis qu’elle prenait place à ses côtés, veillant à ne pas le toucher, tandis qu’elle s’accoudait au dossier du fauteuil qu’ils occupaient en une position lascive, comme à son habitude.

Elle ne touche ni ne regarde ce qui a pu être emmené, laisse simplement sa curiosité prendre le dessus, tandis qu’elle observe se visage aux cicatrices trahissant les épreuves passées et ce regard... Ha… Ce genre d’homme, elle a déjà pu en croiser par le passer, ceux hanter par quelque chose ou quelqu’un, qui marque sur eux le poids infligé par l’histoire.

- Puis-je faire quelque chose pour alléger un peu votre cœur ? fit-elle, presque comme une amie de longue date qui connaissait parfaitement la situation quand elle n’en savait rien. Vraiment.

Quand bien même c’était également ces hommes là qui avaient tendance à être les plus passionnés. Aux risques de celles qui se retrouvaient dans leurs bras.

- Et vous offrir quelques heures de répit peut être ? proposa-t-elle, tendant sa main libre comme une invitation
Invité
Invité

inventaire

badges


avatar
Dim 24 Oct - 0:54

Grief.


Arômes lascifs de délices qui n’en sont pas. Tu fixes ce monde comme on observe l’onde des marées dans un verre fraîchement versé. Spectateur passif d’une tempête qui se meurt contre les flancs si lisses d’une bulle d’éternité. Et dans la couleur limpide de l’alcool, il n’y a que le reflet insipide de cette mort qui t’attend. Faucheuse désespérée qui ne demande qu’à récupérer son dû. Qui réclame, comme on insiste, que le temps volé lui soit enfin rendu.

Ces femmes à tes côtés n’ont pas de saveur. Rien ne semble plus en avoir. Aujourd’hui comme tous les autres jours, les autres soirs. Tu n’entends pas leurs paroles, ces tentatives de cajoles incessantes. Ces mains qui cherchent le contact. Ces corps que tu préférerais écraser au sol.

Flash dans tes yeux. Tu sais. Tu sais à quoi tu penses. Tu veux les repousser. Tu agrippes fermement une main baladeuse contre ta cuisse. Trop doucement pour briser. Bien assez pour la relâcher comme brûlé. Tu t’excuses et ne reconnais pas la présence de la nouvelle venue. Tu ne lèves même pas les yeux. Ni la force, ni le goût des réprimandes.

Toutes les autres s’échappent. Tu ne ploies pas, tu n’es pas couard. Tu ne touches à rien, pas même avec les yeux. Tu es cette statue de pierre au milieu du marbre élégant. Salie de noir, salie du temps et de la vie. Sous tes paupières le film se joue encore et encore, toute ta vie, au ralenti.

Et pourtant, celle-là ne semble pas s’encombrer de mensonges.

Alléger ta peine ? Un sourire pourrait ourler tes lèvres si tu n’avais pas oublié comment rire, même de toi-même. Tu restes là, le dos voûté, le corps émacié par le regret, les remords.

Elle ne recule devant rien, et lorsqu’elle te tend la main, tu lui lances un regard torve. Tu devrais t’en aller. L’idée ne chemine pas que tu t’es déjà levé. Ignorance pour ce qu’elle est. Tu quittes les lieux comme tu y es entré, sans conscience de ta présence. Sans désir et sans cœur.

Pourtant la main au creux de ta paume persiste. Un fruit défendu volé à cette luxuriante corbeille de fruits. Il pleut encore sur le monde, tu le sais. Il pleut encore sur la nuit d’un songe que tu ne sais plus oublier, vérité gravée contre ta chair, contre tes os. Pourtant Paris est silencieuse. Les pavés sont secs. La porte de la maison close se referme en un claquement net, et sous l’auvent de la bâtisse, il n’y a que vous deux. Elle que tu as volé à sa vie. Main gracile dans l’étau tremblant d’une force dénuée de toute violence si ce n’est celle des remords.

Il pleut encore cette nuit. Et ce n’est qu’à tes yeux que cette vérité sévit.
Lorelei

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2295
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil

badges


Lorelei
Inventaire : Ceci est votre inventaire. Un objet autorisé pour le début de l'aventure.
Espèce : Vampire mordue
Emploi : Maître de la maison close
Situation maritale : Célibataire et pourtant mariée à la Terre entière
Histoire : Wanna dance?
Ses liens : Come here
Pièces : 2295
DC : Gabriel de Sercey :: Antoine de Saulx :: Eliandre :: Aymeric Ruiz :: Khalis :: Juni van Heil
Sam 6 Nov - 21:48
Grief
Il ne s’agissait pas de forcer la main. Jamais. Les filles de joies n’imposaient rien. Elles proposaient, de façon plus ou moins directes ou crues, tentaient également, mais ultimement, un homme ne désirant pas leur service ne les obtiendraient pas. Pour autant la séduction et la tentation était des arts bien particulier. Si la plupart n’avaient pas besoin de grand-chose, certains demandaient une approche bien différente. Celui qui se tenait face à elle ce soir-là, était définitivement de la deuxième catégorie.
Se contenter de proposer mais ne pas toucher. La ou il s’était crispé sur les attentions évidentes de ses filles. Soutenir son regard lorsqu’il lui lança un regard de travers. Sans doute n’avait-elle pas assez d’instinct de survie pour savoir quand reculer ou quand abandonner. N’avait-elle pas déjà franchi les limites et danser avec la mort après tout ? Tout ceci faisait parti de son quotidien. Mais ultimement, s’il était venu jusqu’ici c’était que quelque part…

Pourtant le voilà déjà debout, parti, mais pas seul. Elle n’eut qu’un signe apaisant pour les autres filles lorsqu’elles la vire passer en toute hâte avec un homme que rien ne semblait pouvoir arrêter et qui ne partait pas en direction des chambres. Ne frissonna pas lorsque l‘air de la nuit l’engloutie brutalement et qu’un claquement indiquait que les portes de son antre s’étaient refermées derrière eux.

Elle retint un soupir, ouvrir la bouche pour faire un commentaire tandis qu’elle relevait le nez pour pouvoir observer le colosse. Finalement, elle resta muette. Haaa… Les Hommes.

Ses doigts se refermèrent à leur tour sur leurs confrères, serra doucement tandis qu’elle l’entraînait doucement le long du bâtiment. Juste un peu plus loin là où, elle en était sûre, ils ne seraient pas dérangés. Alors seulement se rapprocha-t-elle, assez proche pour que sa présence soit là mais sans que le toucher ne soit trop insistant. Le sourire léger qui ne pourrait être pris pour de la pitié tandis qu’elle laissait échapper une légère mélodie, un simple fredonnement, ses doigts toujours serrés sur les siens. Présente.

Pour un peu lui aurait-elle intimer le silence, l’incitant à fermer les yeux, même à moitié. Sans doute finira-t-elle par se risquer à relever sa main libre, en un toucher léger, un simple contact, une tentative de consolation, si on pouvait s’exprimer ainsi. Tout pour l’inciter à se laisser aller et se détendre, sans rien en échange.
Jusqu’à glisser pour ôter ce liquide indésirable des joues et libérer les yeux, inlassable, tandis qu’elle en chassait pour que d’autres ne viennent immédiatement à sa place. Ce n’était pas grave. Elle avait tout son temps ce soir.

Peut importe ce que cet homme était venu chercher ce soir. Elle n’était pas vraiment certaine de pouvoir le lui offrir, même contre tout l’or du monde.
Ce n’était pas pour autant qu’elle n’allait pas essayer.
Contenu sponsorisé

inventaire

badges


Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum