Sam 2 Oct - 13:54
Il y a de ces personnes que l’on a réussi par miracle à préserver. De ceux restés dans un cocon pendant la majeure partie de leur vie. On les reconnait facilement à leur regard. A leur attitude. Mais ce n’est pas pour autant qu’on en oublie les bases, les normes, l’étiquette. Le savoir être et paraitre. Comme tous les enfants, elle a été modelée pour convenir à ce que ses parents attendaient d’elle. Comme tous les enfants, elle a suivi sans broncher et sans réellement poser de question.
Elle porte sur ses épaules le poids des attentes et des espoirs, comme ceux qui l’ont précédée. Et tout comme eux, elle a appris à rester droite sous la pression et à toujours regarder droit devant elle.
C’est pour cela qu’on lui a permis quelque fantaisie peut-être. Rien de méchant, rien qui ne puisse être discutable aux yeux des autres, mais qui a permis à la petite de supporter un peu plus facilement tout le reste. Tellement facilement qu’elle ne s’est jamais réellement rendue compte de sa présence.
Mais un cocon, c’est aussi fait pour être détruit un jour, pour qu’une ouverture béante vous permette de vous échapper pour voir autre chose, étendre vos ailes et finalement apprendre à voler par vous-même. Alors certes ce n’est pas vraiment comme ça qu’elle avait envisagé les choses mais elle n’était pas de ceux qui regardent en arrière ou regrettent les choix qu’elle estimait être les plus justes.
Il ne reste plus qu’à espérer que ses ailes ne s’enflamment pas trop vite.
Petite lumière ♫ A toujours le sourire ♫ Aime sa famille ♫ Aime découvrir de nouvelles choses ♫ Aime voyager ♫ Aime aussi les étoiles ♫ Fille modèle ♫ Fille choyée ♫ A tendance à faire les choses sur un coup de tête ♫ Communique facilement ♫ Ouverte aux autres malgré une petite timidité ♫ Se perd dans ses pensées quand elle est seule ♫ A tendance aussi à oublier son entourage lorsqu’elle est concentrée ♫ N’aime pas la violence ♫ Calme ♫ N’aime pas les éclats, surtout lorsqu’elle est concernée ♫ Un tantinet obtuse quand elle a une idée en tête ♫ Fragile, mais pas sans défense ♫ Fière ♫ Cultivée ♫ Naïve mais pas idiote ♫ Voit toujours le positif.
Juni c’est l’histoire d’un accident. Les Van Heil n’avaient pas vraiment prévu d’avoir un nouvel enfant voyez-vous ? Surtout bien des années après les autres. Et pourtant la nouvelle tomba un beau matin. Un imprévu dans une famille qui était déjà comblée et qui n’avait pas besoin de plus. Pour autant, les accidents heureux ça arrive, et Juni est l’un de ceux-là.
Comment la voir autrement ? La petite fille est calme. Peut-être un peu trop au début. Elle ne pleure que rarement, n’a pas pour habitude de piquer des crises de larmes ou de colère. Mais certainement, elle adore vous tendre les bras. Et heureusement pour elle, les grands lui offrent volontiers les leurs en retour. Alors elle fait des câlins. Beaucoup. A ses parents, à ses frères et sœur, à Nanna, aux nourrices. Elle ne fait pas de distinction, se contente de rire, insouciante à ce qui peut se passer autour d’elle.
Elle apprend et comprends très tôt ce que veut dire appartenir à cette famille. Quelle fierté elle devait en tirer. Quels étaient les devoirs qui lui incombaient en retour. Cela faisait partie des bagages d’une jeune Duchesse. Comme tous ceux avant elle et comme tous ceux qui viendront, elle les apprit, les suivit.
Heureusement qu’elle était curieuse. Elle ne s’arrêta pas à ce qu’on daigna lui montrer. Ho non. Quoi de plus intéressant pour Juni que de suivre ses aînés comme leurs ombres ? De s’installer à côté d’eux lorsqu’ils lisaient et d’essayer de comprendre ce qu’eux déchiffraient sans problème ? D’essayer de s’immiscer dans leurs jeux et leurs activités, sans forcément comprendre pourquoi ils ne voulaient pas qu’elle vienne.
Elle faisait la moue, mais ultimement, elle finissait par tourner les talons et aller réclamer l’attention de sa mère qui lui remontait le moral en lui proposant d’essayer de nouvelles robes ou d’aller faire un tour en ville.
Son premier drame vint lors de ces cing ans. June partit pour l’étranger. Oh elle ne fit pas de vague à l’instant. Lorsqu’il fut sur le pas de la porte, elle le serra fort, lui demanda de lui ramener des souvenirs et des jolies choses.
Et du coup, June, il revenait quand ?!
Ce ne fut que quelques semaines plus tard, lorsqu’elle comprit finalement que son grand frère bien aimé ne reviendrait pas de sitôt, qu’elle éclata en sanglot. Sa première et seule véritable crise, que la famille eut toutes les peines du monde à calmer.
Il fallut bien qu’elle se fasse une raison. Et on fit aussi en sorte d’occuper son esprit. L’étiquette, la posture, la danse, la musique, la lecture, le dialecte, les langues étrangères, la couture, autant de domaines qu’une jeune fille de bonne famille devait maîtriser. Autant de choses que sa mère et ses précepteurs firent en sorte de faire rentrer dans son crâne.
Dans le même temps, lorsqu’elle atteignit ses dix ans, elle fut choisie pour la Sainte-Lucie. Un honneur qui suivit la longue tradition des jeunes filles de cette famille, auquel elle répondit fièrement.
Rien d’autre ne vint troubler son enfance.
Ne dit-on pas cependant que les choses deviennent bien différentes à l’adolescence ?
Et June qui n’était toujours pas revenu. Elle avait tellement à lui raconter pourtant.
Elle ne fut pas une exception. Elle put faire ses premiers pas à la cour. Quelque chose qu’elle attendait avec une certaine impatience mais sa mère avait été très claire quant à son rôle. Elle devait rester derrière elle, l’imiter. C’était si simple sur le papier : il fallait sourire, observer, acquiescer. Être une dame de bonne famille. Avec un peu de chance, elle attirerait l’attention d’un bon parti. C’était l’idée. Bien que Juni s’amusa de voir que personne ne semblait vraiment pressé d’apprendre qu’elle avait un prétendant sérieux.
Alors elle en profita. Un peu. Tenta de se montrer un petit peu revêche. Était-ce sa faute si elle était une enfant curieuse ? Elle voulait juste découvrir. Ne plus être dans l’ombre de sa mère mais discuter en son nom ? Maman ne fut pas vraiment d’accord et elle fut recadrée. Elle ne discuta pas, acquiesça simplement. Elle prit sa petite place. Brillant par sa candeur et sa bonne humeur. Essuya les premières déconvenues des coups bas. Heureusement qu’elle ne fut pas seule.
Elle ne s’arrêta pas là. Si elle se plia à tout ceci sans rechigner et sans mauvaise volonté, c’est dans l’intimité de la maison qu’elle s’adonna à ses passions. Parmi lesquelles, l’art, l’astronomie et surtout le combat. Rien de bien poussé (elle se souvient encore du teint blanc qu’avait pris le visage de Maman lorsqu’elle avait demandé à être formée à l’épée) les bases. Parce qu’elle ne pouvait s’entraîner qu’en cachette avec Nanna. Elle était une bien piètre combattante. Elle était une Van Heil et qu’elle voulait, elle aussi, savoir se défendre.
Ce n’était pas grave, il lui restait la lecture et l’astronomie. Rien de scientifique oh non. Mais elle aimait étudier et observer les étoiles et les constellations et les histoires qu’on leur associaient parfois.
Ça aurait pu être sa vie tranquille. Si au détour d’une conversation, elle n’avait pas appris l’existence d’une délégation suédoise sur le point de partir. Pas pour n’importe quel pays non : la France.
Il ne lui en fallut pas plus pour prendre sa décision et parvenir à se faire sa place dans ledit groupe. Et si au fond, elle est totalement terrifiée de partir loin de tout ce qui était sa vie jusqu’à présent pour plonger dans le grand inconnu, elle se console en se disant qu’elle va revoir celui qui manque au tableau depuis presque dix ans maintenant.
Juni Van Heil
La rêveuse
Sexe : Femme
Date & lieu de naissance : le 23 Novembre 1575 à Trollhätan (Suède)
Âge : 14 ans
Race : Humaine
Groupe : Haute Noblesse
Métier / fonction : Duchesse à plein temps
Condition sociale : Aisée
Feat : Blanche neige de Sound Horizon
Date & lieu de naissance : le 23 Novembre 1575 à Trollhätan (Suède)
Âge : 14 ans
Race : Humaine
Groupe : Haute Noblesse
Métier / fonction : Duchesse à plein temps
Condition sociale : Aisée
Feat : Blanche neige de Sound Horizon
Caractère
Il y a de ces personnes que l’on a réussi par miracle à préserver. De ceux restés dans un cocon pendant la majeure partie de leur vie. On les reconnait facilement à leur regard. A leur attitude. Mais ce n’est pas pour autant qu’on en oublie les bases, les normes, l’étiquette. Le savoir être et paraitre. Comme tous les enfants, elle a été modelée pour convenir à ce que ses parents attendaient d’elle. Comme tous les enfants, elle a suivi sans broncher et sans réellement poser de question.
Elle porte sur ses épaules le poids des attentes et des espoirs, comme ceux qui l’ont précédée. Et tout comme eux, elle a appris à rester droite sous la pression et à toujours regarder droit devant elle.
C’est pour cela qu’on lui a permis quelque fantaisie peut-être. Rien de méchant, rien qui ne puisse être discutable aux yeux des autres, mais qui a permis à la petite de supporter un peu plus facilement tout le reste. Tellement facilement qu’elle ne s’est jamais réellement rendue compte de sa présence.
Mais un cocon, c’est aussi fait pour être détruit un jour, pour qu’une ouverture béante vous permette de vous échapper pour voir autre chose, étendre vos ailes et finalement apprendre à voler par vous-même. Alors certes ce n’est pas vraiment comme ça qu’elle avait envisagé les choses mais elle n’était pas de ceux qui regardent en arrière ou regrettent les choix qu’elle estimait être les plus justes.
Il ne reste plus qu’à espérer que ses ailes ne s’enflamment pas trop vite.
Petite lumière ♫ A toujours le sourire ♫ Aime sa famille ♫ Aime découvrir de nouvelles choses ♫ Aime voyager ♫ Aime aussi les étoiles ♫ Fille modèle ♫ Fille choyée ♫ A tendance à faire les choses sur un coup de tête ♫ Communique facilement ♫ Ouverte aux autres malgré une petite timidité ♫ Se perd dans ses pensées quand elle est seule ♫ A tendance aussi à oublier son entourage lorsqu’elle est concentrée ♫ N’aime pas la violence ♫ Calme ♫ N’aime pas les éclats, surtout lorsqu’elle est concernée ♫ Un tantinet obtuse quand elle a une idée en tête ♫ Fragile, mais pas sans défense ♫ Fière ♫ Cultivée ♫ Naïve mais pas idiote ♫ Voit toujours le positif.
Histoire
Juni c’est l’histoire d’un accident. Les Van Heil n’avaient pas vraiment prévu d’avoir un nouvel enfant voyez-vous ? Surtout bien des années après les autres. Et pourtant la nouvelle tomba un beau matin. Un imprévu dans une famille qui était déjà comblée et qui n’avait pas besoin de plus. Pour autant, les accidents heureux ça arrive, et Juni est l’un de ceux-là.
Comment la voir autrement ? La petite fille est calme. Peut-être un peu trop au début. Elle ne pleure que rarement, n’a pas pour habitude de piquer des crises de larmes ou de colère. Mais certainement, elle adore vous tendre les bras. Et heureusement pour elle, les grands lui offrent volontiers les leurs en retour. Alors elle fait des câlins. Beaucoup. A ses parents, à ses frères et sœur, à Nanna, aux nourrices. Elle ne fait pas de distinction, se contente de rire, insouciante à ce qui peut se passer autour d’elle.
Elle apprend et comprends très tôt ce que veut dire appartenir à cette famille. Quelle fierté elle devait en tirer. Quels étaient les devoirs qui lui incombaient en retour. Cela faisait partie des bagages d’une jeune Duchesse. Comme tous ceux avant elle et comme tous ceux qui viendront, elle les apprit, les suivit.
Heureusement qu’elle était curieuse. Elle ne s’arrêta pas à ce qu’on daigna lui montrer. Ho non. Quoi de plus intéressant pour Juni que de suivre ses aînés comme leurs ombres ? De s’installer à côté d’eux lorsqu’ils lisaient et d’essayer de comprendre ce qu’eux déchiffraient sans problème ? D’essayer de s’immiscer dans leurs jeux et leurs activités, sans forcément comprendre pourquoi ils ne voulaient pas qu’elle vienne.
Elle faisait la moue, mais ultimement, elle finissait par tourner les talons et aller réclamer l’attention de sa mère qui lui remontait le moral en lui proposant d’essayer de nouvelles robes ou d’aller faire un tour en ville.
Son premier drame vint lors de ces cing ans. June partit pour l’étranger. Oh elle ne fit pas de vague à l’instant. Lorsqu’il fut sur le pas de la porte, elle le serra fort, lui demanda de lui ramener des souvenirs et des jolies choses.
Et du coup, June, il revenait quand ?!
Ce ne fut que quelques semaines plus tard, lorsqu’elle comprit finalement que son grand frère bien aimé ne reviendrait pas de sitôt, qu’elle éclata en sanglot. Sa première et seule véritable crise, que la famille eut toutes les peines du monde à calmer.
Il fallut bien qu’elle se fasse une raison. Et on fit aussi en sorte d’occuper son esprit. L’étiquette, la posture, la danse, la musique, la lecture, le dialecte, les langues étrangères, la couture, autant de domaines qu’une jeune fille de bonne famille devait maîtriser. Autant de choses que sa mère et ses précepteurs firent en sorte de faire rentrer dans son crâne.
Dans le même temps, lorsqu’elle atteignit ses dix ans, elle fut choisie pour la Sainte-Lucie. Un honneur qui suivit la longue tradition des jeunes filles de cette famille, auquel elle répondit fièrement.
Rien d’autre ne vint troubler son enfance.
Ne dit-on pas cependant que les choses deviennent bien différentes à l’adolescence ?
Et June qui n’était toujours pas revenu. Elle avait tellement à lui raconter pourtant.
Elle ne fut pas une exception. Elle put faire ses premiers pas à la cour. Quelque chose qu’elle attendait avec une certaine impatience mais sa mère avait été très claire quant à son rôle. Elle devait rester derrière elle, l’imiter. C’était si simple sur le papier : il fallait sourire, observer, acquiescer. Être une dame de bonne famille. Avec un peu de chance, elle attirerait l’attention d’un bon parti. C’était l’idée. Bien que Juni s’amusa de voir que personne ne semblait vraiment pressé d’apprendre qu’elle avait un prétendant sérieux.
Alors elle en profita. Un peu. Tenta de se montrer un petit peu revêche. Était-ce sa faute si elle était une enfant curieuse ? Elle voulait juste découvrir. Ne plus être dans l’ombre de sa mère mais discuter en son nom ? Maman ne fut pas vraiment d’accord et elle fut recadrée. Elle ne discuta pas, acquiesça simplement. Elle prit sa petite place. Brillant par sa candeur et sa bonne humeur. Essuya les premières déconvenues des coups bas. Heureusement qu’elle ne fut pas seule.
Elle ne s’arrêta pas là. Si elle se plia à tout ceci sans rechigner et sans mauvaise volonté, c’est dans l’intimité de la maison qu’elle s’adonna à ses passions. Parmi lesquelles, l’art, l’astronomie et surtout le combat. Rien de bien poussé (elle se souvient encore du teint blanc qu’avait pris le visage de Maman lorsqu’elle avait demandé à être formée à l’épée) les bases. Parce qu’elle ne pouvait s’entraîner qu’en cachette avec Nanna. Elle était une bien piètre combattante. Elle était une Van Heil et qu’elle voulait, elle aussi, savoir se défendre.
Ce n’était pas grave, il lui restait la lecture et l’astronomie. Rien de scientifique oh non. Mais elle aimait étudier et observer les étoiles et les constellations et les histoires qu’on leur associaient parfois.
Ça aurait pu être sa vie tranquille. Si au détour d’une conversation, elle n’avait pas appris l’existence d’une délégation suédoise sur le point de partir. Pas pour n’importe quel pays non : la France.
Il ne lui en fallut pas plus pour prendre sa décision et parvenir à se faire sa place dans ledit groupe. Et si au fond, elle est totalement terrifiée de partir loin de tout ce qui était sa vie jusqu’à présent pour plonger dans le grand inconnu, elle se console en se disant qu’elle va revoir celui qui manque au tableau depuis presque dix ans maintenant.
Derrière l'écran
Pseudo : Arienlys
Âge : j'en ai 3.
Comment as-tu trouvé le forum ? le Dieu Citron m’a guidé.
Un petit mot ?
Pseudo : Arienlys
Âge : j'en ai 3.
Comment as-tu trouvé le forum ? le Dieu Citron m’a guidé.
Un petit mot ?
Sam 2 Oct - 14:01
Est-ce que le fait que tu sois un modèle réduit d'un élément problématique veut dire que tu causeras moitié moins de problèmes...?
Sam 2 Oct - 16:38
Rebienvenue toi
La potite soeur de tonton June
J'espère que la cour de France ne te mangera pas toute crue
La potite soeur de tonton June
J'espère que la cour de France ne te mangera pas toute crue