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Dim 28 Fév - 20:17
Emmery de Goede
« Peu importe ce qui nous fait avancer, tant que l’on obtient ce que l’on veut. »
L'essentiel
Sexe :Masculin

Date et lieu de naissance : En Hollande, il y a maintenant bien longtemps.

Âge apparent : Entre 25 et 30 ans

Race : Vampire de sang-pur

Groupe : Basse-noblesse

Métier / Fonction : Majordome

Condition sociale : aisée (dans le haut de la classe moyenne)

Feat : Shineguzawa Sanemi - Kimetsu no Yaiba

Caractère

Emmery est un homme plutôt facile à comprendre. Personne rationnelle, observatrice et intuitive, il en vient rarement à une conclusion sans avoir d’éléments pour attester du bien-fondé de sa décision. Pour étayer un jugement quel qu’il soit, il peut s’agir tout autant d’éléments factuels, de faits spécifiques que d’une succession d’impressions persistantes tirées d’une observation inconsciente.

Malheureusement, il est rarement écouté et pire encore, ses propos sont, le plus souvent, mal interprétés. On lui prête des intentions qu’il n’a pas forcément. Mais il faut admettre que sa tendance à la condescendance, ces explosions de colère ou la facilité avec laquelle il est capable d’éprouver une haine sans égale envers ceux qu’il considère comme des ennemis, masquent bien souvent le reste de sa psyché.

Foncièrement sadique, il est adepte tant des sévisses psychologiques que physiques qu’il adapte au gré de ses envies et selon le rang de la personne à atteindre. Se moquant bien souvent de l’avis des autres qu’il juge comme stupide la plupart du temps, il passe pour un je-m’en-foutiste rageur et brutal. Et la cruauté dont on l’accuse parfois n’est pas non plus à son avantage.

Pourtant, de son point de vue, on ne peut faire preuve de cruauté qu’envers des égaux et pas envers des moins que rien, pas envers de vulgaires « choses ». Les humains, notamment, ne sont rien d’autres que des objets qu’ils devraient être libres de posséder et de détruire à leur guise. N’étant bons à rien si ce n’est à se reproduire assez rapidement pour leur servir de nourriture à eux, vampires. Eux, le sommet de la chaîne alimentaire. Après tout, les humains ont la même fonction que du bétail. Or, un prédateur ne s’excuse pas auprès de sa proie. Ni pendant la traque, ni quand elle est acculée, paniquée, ni quand elle supplie et encore moins quand la dernière étincelle de vie est bue par ses soins. Au contraire, ceux « sélectionnés » pour être sa nourriture devraient se sentir honorés. D’ailleurs, il ne comprend pas l’intérêt que les vampires ont à vivre en cachant aux humains leur véritable nature. Compte tenu de leur supériorité en tout point, il ne voit pas du tout ce qui pourrait bien être un problème. Au contraire, il s’agirait plutôt de retrouver la place qui leur était due en les dominant au grand jour, enfin, façon de parler.

Evidemment, il faudrait composer avec les lycans. Ces animaux améliorés étaient décidément des plus pénibles à affronter. Toutefois, pour Emmery, ils restaient et demeuraient rien de plus que cela, des bêtes qu’il fallait réguler et abattre si nécessaire. Il avait beau avoir rencontré des lycans qui faisaient passer le plus noble des humains pour un bouffon de foire, notre petit vampire avait toujours eu énormément de mal avec ces créatures qu’il prenait soin de garder à l’œil quand il les avait repérés. Sans doute une déformation due à la guerre souterraine qui avait laissé des cicatrices profondes chez les deux espèces.

Quoi qu’il en soit, il avait beau retourner le « problème », pour lui il n’y avait nulle cruauté derrière les traitements qu’il infligeait aux humains. Non, la seule personne cruelle n’était autre que Zuicher Torsdag.

Cette cheffe de famille qui n’en avait plus que le titre à ses yeux. Cette femme qui avait osé le trahir, trahir la confiance qu’il lui accordait depuis ses plus jeunes années. Elle qui avait tant représenté pour lui avait montré une cruauté sans pareille alors qu’il lui avait demandé son aide. Qu’une personne aussi fière qu’Emmery, ose prendre sur lui et se rabaisser pour quémander une assistance était déjà assez horrible en soi pour qu’en plus on le condamne à mort et qu’on lui vole ce qui lui appartenait. Certes on l’avait finalement relâché mais c’était peut-être là que résidait la véritable cruauté. Dans cette humiliation dont il garderait les séquelles pour le reste de son existence. Il ne comprenait pas ces lois condamnant les vampires qui transformaient des humains. Qu’un vampire meure pour avoir fait quoi que ce soit à un être humain était une aberration, d’autant plus quand il s’agissait de l’amour de sa vie. Et ce qui lui est arrivé n’a fait que renforcer son allergie au respect des lois, ne faisant maintenant que préserver les apparences sans plus vraiment les juger dignes d’être respectées. A l’instar de celle qui l’a condamné.

Emmery ne connaît pas de demi-mesure dans ses sentiments comme dans ses décisions. Fonceur, il a parfois du mal à prendre la juste mesure du danger réel d’une action ou d’une décision ce qui peut expliquer qu’il passe pour une tête brûlée sans cervelle. Les gens ne se rendent pas compte des efforts colossaux qu’il lui faut faire pour parvenir à retenir ses pulsions. Toutefois, sa volonté étant des plus conséquentes, il y parvient lorsqu’il estime que la situation l'exige.

Toutefois, son histoire personnelle fait aussi ressortir d’autres de ses traits, et notamment son absence de compassion et l’importance qu’il accorde à son indépendance. Il a également énormément de mal à gérer les sentiments qu’il éprouve. Bien qu’il semble en ressentir un moins large panel que certains de ses pairs, il peut très vite se laisser envahir par l’un d’eux qu’il ressent « trop » fort et qui peut très vite finir par l’obséder.

C’est sans doute à cause de cela qu’il n’a pas su gérer l’attirance qu’il a immédiatement éprouvée pour Johanna van Helzen. Cette attraction a fait naître en lui un désir ardent et insatiable, une envie de l’avoir pour lui seul, de la posséder corps et âme. N’est-ce pas ainsi que l’on montre que l’on aime ? C’est en tout cas, la seule manière dont il soit capable de le faire. Ainsi, il a tenté d’aider sa bien-aimée et a tout fait pour améliorer sa vie. Il l’a arrachée à une famille dérisoire, à une vie de misère et a essayé de lui faire plaisir en lui offrant tout ce qu’elle souhaitait.

Emmery est le genre de personne qui ne recule devant rien, ni pour obtenir ce qu'il désire, ni pour protéger ceux qu'il aime et pour cela, la violence et la brutalité seront toujours les méthodes qui auront sa préférence pour la simple raison que c’est à la fois plus facile et plus efficace que les autres manières de faire.
Respectant les personnes sachant faire preuve de force (physique comme d’intelligence ou de caractère), il s’en inspirera parfois pour « apprendre et évoluer » bien qu’il ne le pense pas en ces termes.

Aussi ambitieux soit-il, Emmery n’aura pas de mal à se placer sous la direction d’une personne qu’il jugera digne de sa confiance et qui aura su lui prouver sa valeur. À défaut de trouver un leader assez charismatique et en lequel il puisse croire, il fera tout ce qu’il est possible pour tenter de détruire un individu, un système ou une institution à laquelle il n’adhère plus comme c’est le cas avec sa famille et notamment avec la personne à sa tête.

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Histoire

[Avertissement : les lignes qui suivent comportent font état de violence physique et psychologique.]

- 1590 : France -

Un baluchon sur l’épaule, Emmery remontait l’allée afin de sortir du domaine de Sieur Helspenn. Vêtu simplement mais avec des atours de qualité, il tranchait avec le paysage de par ses cheveux blancs et les cicatrices qui lui barraient le visage. On discernait le coin d’une enveloppe qui ressortait du pli de son veston mais c’est sans nul doute son visage encore déformé par un semblant de colère et de dégoût qui attirait le plus l’attention. Ça avait au moins le mérite d’alarmer suffisamment les éphémères, à savoir les humains, afin qu’ils ne l’approchent pas. Il n’était pas d’humeur à calmer ses élans et se serait volontiers défoulé sur le premier ou la première venue.

Sa démarche laissait transparaître son agacement au même titre que tout le reste chez lui. Ses poings si fermement serrés que ses jointures avaient blanchies comme son regard assassin. Il faut dire que ce n’était jamais plaisant de se faire jeter d’un emploi quel qu’il soit. Et de se faire renvoyer de celui de majordome était d’autant plus compliqué que dans le milieu tout fonctionnait par recommandations. Ce qui était compliqué à obtenir quand on n’avait pas donné satisfaction. Disons qu’en termes de services, il était plutôt compétent. Ce qu’on lui reprochait relevait davantage de son tempérament que de son comportement en tant que tel. Autrement dit, on lui reprochait qui il était et on le rejetait pour cela. Pourtant, il faisait des efforts colossaux pour laisser le moins possible transparaître à quel point ça le dégoûtait de devoir servir des humains. Mais il ne pouvait décemment pas retourner au service de Zuicher Torsdag. Rien que d’imaginer retourner la voir, elle, décuplait sa colère.

Bon, au moins cette fois-ci, il avait réussi à suffisamment intimider ce noblion pour qu’il daigne lui faire une lettre de recommandation digne de ce nom. Ça l’aiderait sans doute à retrouver un emploi plus facilement. Cependant, les places de majordomes étaient rares et donc, chères. Heureusement, les vies étaient si fragiles et les accidents si communs qu’il finirait bien par retrouver sa fonction.

Cela faisait quand même deux fois en moins d’un an que cela lui arrivait. On lui reprochait sa soi-disant arrogance et son tempérament colérique. Il soupira d’agacement. Ils n’avaient rien vu pourtant de ce dont il pouvait être capable dans un véritable accès de colère. Ce n’était pas l’envie de se venger sur l’ensemble des membres de ces familles qui avait manqué mais ça aurait été un peu trop évident sans doute. D’autant plus qu’il avait fait payer la première maison en vidant de son sang le seul héritier du bourgeois. Un gamin qu’une dizaine d’années qu’il avait mordu à de multiples reprises. Le pauvre s’était simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment puisqu’il avait croisé la route d’Emmery alors que celui-ci quittait leur domaine. Les domestiques lui avaient pourtant répété de ne pas jouer aussi loin. Notre adorable vampire avait alors eu une révélation. Ou plutôt, une pulsion vengeresse. Il avait entraîné l’enfant dans un coin plus reculé en dehors du domaine avant de s’amuser à ses dépens.

L’effrayer n’avait pas été des plus compliqués il fallait l’avouer, mais il ne pouvait pas se permettre de trop prendre son temps cette fois-ci… Quel dommage. D’ordinaire, il prenait le soin de laisser un espoir à sa proie de s’en sortir, il la torturait un peu, c’est seulement après coup qu’il brisait ses espoirs le plus brutalement possible. Mais cette fois-ci, Emmery était passé directement à la dernière étape.

Le gamin était si peu épais qu’une de ses canines avaient bien dû atteindre l’os une fois. Le cri suraigu qu’il avait lâché à ce moment-là avait été particulièrement douloureux pour les tympans d’Emmery, mais restait jouissif. Le gamin avait perdu conscience dans la foulée. Puisque le jeu avait perdu de sa saveur, le vampire avait lâché l’enfant, alors encore en vie, dans le cours d’eau qui passait à proximité. Le courant rendu plus fort à cause des dernières pluies l’avait emporté et signé son arrêt de mort. Si on retrouvait son corps, ce ne serait pas avant plusieurs jours et il serait méconnaissable. Toutefois, l’enfant et sa famille sortirent de l’esprit d’Emmery à l’instant même où ce petit corps dépourvu de force touchait l’eau. Oh bien sur, les mauvaises langues auraient pu être tenté de l’accuser du meurtre de ce gosse. Il faut dire que la coïncidence était étrange. Cependant, Emmery s’était arrangé pour être vu en ville à plusieurs kilomètres de là au moment où le gamin avait été porté disparu. Il était donc impossible qu’il se trouve à deux endroits à la fois pas vrai ? Auquel cas, il aurait du pouvoir courir à une vitesse impossible à atteindre pour un humain. Autrement dit, les témoins le blanchissaient par ignorance. C’était simple et parfait. Il n’avait au final pas été inquiété du tout.

Cette fois-ci, il avait pris sur lui pour la simple raison que le noblion avait tout de suite accepté de lui rédiger cette petite lettre de recommandations. Et malheureusement, il ne pouvait pas tuer tous les humains chez qui il officiait. Ca allait finir par se remarquer.

Tendit qu’il prenait le chemin le plus court pour rejoindre la ville, il se prit à repenser à la succession d’évènements qui l’avaient mené là. Sa vie aurait pu être toute autre quand il y pensait. D’ailleurs, elle avait plutôt bien commencé.

Il était né en Hollande d’une famille de vampires.


- Quelques siècles plus tôt : Hollande -

Pour ce qu’il en savait, ses parents n’étaient pas eux-mêmes des sang-purs mais avaient été mordus. On lui avait dit, en se moquant, que ses accès de rage, son manque de contrôle latent, venaient sans doute de là. Mais il n’y avait jamais accordé le moindre crédit. Et il refusait de croire que ses parents lui auraient légué, par le sang, une forme d’instabilité. Il ne se rappelait pas qu’eux-mêmes aient perdu le contrôle devant lui. Certes il était très jeune à l’époque et les yeux d’enfant peuvent transformer la vérité. Cependant, il préférait se dire que ce que les autres prenaient pour un « problème » venait de lui. Car si tel était le cas, il était à même de le régler. Du moins, quand l’envie lui prendrait. Or, si c’était un trait hérité, que pourrait-il y faire ? De son point de vue, ses parents avaient conservé la « perfection » que tous les enfants voient en leurs parents.

Sa mère était suédoise, il se rappelait de ses yeux brillants, de sa peau douce, et même de l’entendre parler sa langue d’origine. La comprenait-il alors à l’époque ? Il ne s’en rappelait plus.

Les souvenirs de son père étaient encore plus vagues. Exception faite du regard qu’il lui avait lancé ce jour-là… Cela faisait déjà plusieurs jours qu’Emmery et sa sœur n’avaient plus eu le droit d’aller jouer dehors sans que leurs parents ne daignent leur donner de véritable raison. Cantonnés dans leur maison, le petit vampire tournait en rond et devenait de plus en plus difficile à gérer. Il faut dire qu'il avait toujours été très actif et débordant d’énergie. Il avait besoin de courir à droite à gauche, d’inventer mille histoires folles et finalement, son père l’avait sévèrement rabroué, lui reprochant de ne pas savoir « jouer calmement » tout autant que de s’être approché des fenêtres. Emmery avait beau ne pas savoir grand-chose de la vie, il savait que ce n’était pas de la colère qu’il avait vu dans le regard de son père ce jour-là mais bien de la peur.

Le lendemain soir, Emmery et sa sœur furent entraînés par leurs parents dans un jeu étrange. Ils devaient se déplacer sans faire le moindre bruit et sans attirer l’attention de qui que ce soit. Se déplaçant à la faveur de la nuit la plus sombre, ils évitaient que d’autres gens les trouvent. Évidemment, le garçon avait beau ne pas tout comprendre, il avait déjà entendu parler de ces créatures monstrueuses capables de se transformer en de sorte de loup, qui tailladaient, mordaient et déchiquetaient… Et qui étaient sans aucun doute les ennemis jurés des seules créatures nobles engendrées par ce monde : les vampires.

Ces monstres faisaient office de croque-mitaine dans l’esprit d’Emmery qui s’imaginait vivre de folles batailles contre ces derniers, desquelles il ressortait vainqueur, non sans avoir au préalable sauvé quelques demoiselles au passage.

Mais en cette nuit, ce n’est pas le chevalier de conte qui lui était revenu en mémoire mais plutôt l’histoire du croque-mitaine et la peur qu’il inspirait. Il n’y avait pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’ils fuyaient quelque chose et Emmery ne voyait que cette seule option. Il ne comprenait pourtant pas pourquoi ils pouvaient être en danger. Ses parents étaient des personnes gentilles. Avec lui du moins. Personne ne voudrait leur faire de mal.

Ils se réfugièrent dans une ruelle et attendirent. Ca parut être une éternité pour Emmery mais finalement, une personne les rejoignit et, étrangement, ses parents parurent se détendre dès qu’ils la reconnurent.

Ce fut la première fois qu’il rencontrait Zuicher Torsdag. Les parents la leur présentèrent comme une amie de leur famille chez qui les enfants allaient habiter quelques semaines. Ils insistèrent évidemment sur l’importance de l’obéissance à cette dernière « comme s’il s’agissait d’eux » et de la traiter avec respect. C’est avec une certaine réticence qu’ils avaient suivi cette inconnue et seulement après que les parents aient lourdement insisté.

La semaine suivante, ils étaient morts et Zuicher devenait leur seule « famille ».

C’est un profond sentiment de culpabilité et d’impuissance qui naquirent ce jour-là, se transformant rapidement en une profonde colère. Il se jura de défendre les personnes qu’il aimait. A savoir celle qui avait eu la bonté de les recueillir et sa sœur.

Pourtant, elle aussi disparut. Ou plutôt, elle quitta le clan, préférant l’abandonner. Il avait passé des mois à la chercher, en vain.

Quand il avait réalisé qu’elle ne reviendrait pas, Emmery n’avait pas versé de larmes, leur préférant la colère et refusant d'admettre ressentir la moindre souffrance. Ce n’était pas ainsi qu’il deviendrait fort. Or, il comptait bien devenir le vampire le plus puissant du clan. Pour les protéger. Pour les empêcher de lui tourner le dos, de l’abandonner.

Peut-être est-ce à cause de ces événements qu’il a développé inconsciemment l’idée que la seule façon de garder une chose aimée près de lui revenait à l’enfermer et à la posséder totalement. Il n’y avait que de cette manière qu’il pourrait protéger les personnes qu’il aimait, ou qu’il aimerait.

Zuicher Torsdag représentait alors tout ce qu’un jeune vampire tel que lui pouvait admirer chez un chef de famille. Outre le fait qu’elle a substitué sa figure maternelle, bien qu’elle ne soit pas aussi démonstrative que l’originale, elle lui semblait… éclatante. Intelligente, forte, charismatique. Entièrement dévoué à son nouveau clan, Emmery aurait volontiers donné sa vie pour en protéger presque chacun de ses membres. Presque car, à l’époque déjà, il y avait bien une ou deux personnes qu’il aurait fait remplacer. Par « chance » la guerre contre les lycans qui s’était déclarée des années plus tard avait fait un gros ménage dans le clan, le débarrassant de la plupart de ceux qu’il n’appréciait pas et qui l’avaient raillé.

Selon lui, le vrai problème à régler demeurait les rares humains au courant de leur existence et qui les chassaient. Qui aurait pu croire que des insectes tels que ceux-là parviendraient à acquérir suffisamment de connaissances pour développer des techniques de traques aussi bien conçues. Fort heureusement, leur ingéniosité ne suffisait pas forcément et il n'était pas rare que les chasseurs deviennent les proies, ou que les vampires parviennent à fuir comme ce fut le cas pour les parents d'Emmery, avant qu'ils ne meurent dans d'autres circonstances.


- 1590 : France -

Un léger choc le sortit de ses pensées. Il redressa la tête pour constater qu'il venait de heurter un humain aux allures de soldat. Ce dernier lui adressa un regard hautain, réclamant sans doute quelques excuses. Ce qu'Emmery n'était pas prêt à faire aujourd'hui, peu importe le rang de ce freluquet qui faisait deux fois sa taille. Il se contenta de lui adresser un regard blasé et de reprendre sa route. Le comparse du militaire s'empressa de commenter son manque de réaction comme le signe qu'ils avaient eu affaire à un simple d'esprit.

Il devait l'être assurément, pour s'être épris d'elle. Johanna van Helzen.

- 1579 : Hollande – La Haye (Den Haag) -

Emmery la revoyait encore alors qu'il venait de poser les yeux sur elle. Une beauté indigne du fardeau de l'humanité. Sa voix était aussi douce que tout le reste de sa personne. Emmery était tombé éperdument amoureux d'elle. Il s'était mis à lui faire une cours assidue à laquelle elle semblait restée de marbre, allant même jusqu'à chercher à l'éviter. Après quelques mois sans que ça ne donne rien du côté de la demoiselle, il s'était résigné à demander sa main à son père qui avait refusé. Si il s'était cantonné à cela, peut-être qu'Emmery aurait pu faire preuve d'une certaine clémence. Mais le père de Johanna avait dans l'idée de l'offrir à un autre. Un vulgaire marchand. Comment pouvait-il déshonorer à ce point sa propre fille ?! Elle méritait mieux. Elle le méritait lui. Seulement lui. Personne d'autre ne devait l'avoir.

N'écoutant que sa jalousie et sa colère, il s'était invité chez ces rats dans le but de faire entendre raison au sénile qui leur servait de chef de famille et de père. Le ton était progressivement monté sans que ce dernier ne veuille revenir sur sa décision. C'est lorsque l'homme avait tenté de le mettre dehors de force que le vampire avait pris sa décision. Comment une sous-espèce comme lui osait ne serait-ce qu'imaginer pouvoir lui interdire quoi que ce soit ! Et encore plus, comment pouvait-il croire qu'il avait le pouvoir de le chasser ?! Îvre de rage, Emmery avait donc fait ce qui s'imposait à lui comme la seule option viable pour obtenir ce qu'il convoitait le plus. Tels les nuisibles qu'ils étaient, il les avait donc massacré jusqu'au dernier comme on foule du pieds une fourmis. Il ne se rappelait même plus leurs visages. Ce n'est pas comme si ils avaient eu une quelconque importance.

Le souvenir vague d'une fillette lui revint pourtant. Il lui semblait l'avoir épargné. Il faut dire que Johanna avait enfin cédé à ses avances. Pour lui montrer qu'il pouvait lui aussi être un gentilhomme, il avait donc laissé cette enfant vivre. Elle était peut-être morte à l'heure qu'il était. Bah… peu importait.

La seule qui importait alors, et qui lui importait toujours depuis, restait celle qui avait ravi son cœur : Johanna.

Il l'avait emmenée en France pour commencer leur vie commune, leur idylle.


- 1580 : France -

Le « jeune » vampire se revoyait sans mal passer de paisibles jours auprès d'elle. Et pourtant, ces souvenirs avaient également le don de lui rappeler l'amertume qu'il avait ressenti durant ce qui aurait du être leurs meilleurs moments. L'amour bien que toujours présent même après des années, avait progressivement laissé place à une immense frustration, qui se mêlait à sa peur de la voir disparaître, vieillir puis mourir. Il refusait de la perdre.

Johanna n'était pas la plus vindicative des humaines cependant, elle l'avait défié dans un premier temps et bien qu'elle ait fini par s'assagir à force de corrections, d'humiliations et de tortures psychologiques. Privation de sommeil, de nourriture, la contraindre à recommencer les tâches dont elle avait du s'acquitter étaient monnaie courante. Cependant, si elle avait fini par apprendre à se taire et à obéir, comme toute femme était censée le faire envers son époux, elle ne semblait pas l'aimer davantage qu'au premier jour.

Son corps était un véritable appel à la débauche, pourtant, Emmery avait résisté de longs mois à ce désir charnel, convaincu qu'elle finirait par se rendre à l'évidence : ils étaient faits l'un pour l'autre. Elle finirait forcément par tomber amoureuse de lui. Après tout, il lui offrait tout ce qu'elle désirait, qu'il s'agisse de toilettes somptueuses, de parures plus belles encore sans parler de la protection qu'il lui offrait. Cependant rien ne semblait jamais suffisant pour elle si bien que la frustration d'un amour à sens unique finit par le faire céder à une pulsion. Dans un élan de colère et d'envie, il s'empara de la virginité de la jeune femme, veillant à ce qu'elle ne prenne aucun plaisir pour cette première fois.

Il aurait pu être doux, si seulement il avait pu voir dans le regard de celle qu'il avait choisi, un tant soit peu d'affection. Malgré sa nature cruelle avec la plupart des choses vivantes, il n'appréciait pas lui faire du mal à elle. Cependant, il considérait que les corrections qu'il lui infligeaient et les mauvais traitements n'étaient pas vraiment de son propre fait. C'était l'attitude de Johanna qui le forçait à réagir ainsi. En faire autrement aurait été une preuve de faiblesse… Une erreur. Or, Emmery était trop fier pour montrer en montrer à qui que ce soit. Du moins, d'après sa propre conception de la chose.

Il aurait préféré pouvoir simplement la choyer, la surprendre en train de sourire sincèrement tendis qu'elle le regardait et tout simplement, pouvoir partager des moments de complicité avec elle. Mais Johanna restait hermétique à toutes ses tentatives et, pire que cela, montrait parfois un comportement inapproprié envers lui.

Heureusement, à force de corrections elle avait toutefois fini par devenir plus docile. Cependant, son regard ne lui avait jamais rendu son amour, ne faisant que devenir de plus en plus fuyant. Et si son comportement s'était adouci au fil des ans, ça ne l'avait pas rendu plus accueillante pour autant, si bien qu'il ne la prenait charnellement, que lorsqu'il atteignait ses limites, et le plus souvent, sous le coup d'une pulsion. Malgré cela, la frustration de ne pas être aimé en retour demeurait. Il avait beau posséder son enveloppe charnelle, il ne parvenait pas à posséder son cœur et cet état de fait le rendait fou. Il n'était pas rare qu'il se venge sur du mobilier lors de ses accès de colère, de peur de détruire la femme pour qui son cœur battait. Cela n'empêchait pas quelques coups de la faire voler, mais il n'avait jamais souhaité abîmer ce corps si fragile et qu'il aimait tant.


- 1582 : France -

Toujours au service de Zuicher Torsdag, Emmery était devenu son majordome. Une position plutôt avantageuse et dans laquelle il s'était épanoui, dans un premier temps. Le revers de la médaille s'était bien vite fait sentir. Être aussi proche du pouvoir décisionnel de sa « famille » lui permettait d'être au fait de la plupart des décisions et de voir la manière dont la cheffe de famille les prenait. Et force était de constater qu'il en désapprouvait la majorité. Tant et si bien qu'au fils des ans, il finit par développer une forme d'antipathie à l'encontre de cette dernière, comme envers tous les idiots qui continuaient à la prendre pour une sainte alors qu'elle était totalement inconséquente et illogique.

L'amour et le respect qu'il avait eu pour Zuicher s'étaient progressivement effacés au point qu'il se mette à rêver qu'un autre vampire, digne de leur espèce, reprendrait les rênes de gré ou de force. Zuicher était ni plus ni moins que l'esclave des lois souterraines. Une aberration pour une créature aussi puissante qu'elle l'était. Et sa manière de gérer la guerre souterraine qu'ils avaient mené contre les lycans ne jouait pas en sa faveur considérant l'importance de leurs pertes et l'incapacité à écraser ces bons gros toutous.

Emmery avait continué malgré tout à la servir, non sans commencer à cumuler les impairs et les effronteries, laissant transparaître le fossé qui s'était creusé entre eux et qui ne faisait que continuer à s'agrandir.


- 1590 : France -

Emmery suivit une série de ruelles qu'il connaissait maintenant par cœur jusqu'à une maisonnette qui ne payait pas de mine, coincée entre deux maisons nettement plus cossues et qui créaient cet effet d'écrasement. Il ne l'avait pas choisi pour sa beauté mais bien pour sa praticité. Il était le seul à en connaître l'emplacement, le seul à emprunter l'étroit passage que le dos des deux autres maisonnées formait pour y avoir accès. Mais le mieux était encore le tunnel qui prenait forme depuis une petite cave, passait sous la maisonnette pour finalement émerger à proximité des quais.

Initialement creusé par une petite organisation de receleurs qui sévissaient dans le quartier une dizaine d'années plus tôt, la maison était restée à l'abandon depuis leur arrestation, trois ans plus tôt. Emmery ayant quitté le service de Zuicher après son humiliation, avait jeté son dévolu sur cette maison qui offrait une possibilité simple pour gérer les intrus éventuels en ne leur permettant pas de pénétrer dans la masure à plus d'une personne à la suite et qui, surtout, permettrait à Emmery de fuir en cas d'absolue nécessité.

Quand Johanna vivait avec lui, il avait acheté une maison nettement plus imposante et plus propre. Cependant, après ce que sa « famille » lui avait fait, leur avait fait, à Johanna et lui, il avait ressenti le besoin de se réfugier dans un endroit connu de lui seul, ne se sentant bien nulle part.

Il déposa son baluchon au sol et se laissa tomber sur le matelas miteux qui lui servait de couche. Il avait assez d'argent pour acheter quelque chose de mieux mais n'en voyait pas l'intérêt. Il préférait garder ses économies pour des choses plus utiles, et surtout pour les moments futurs qu'il partageait avec Johanna, qu'il comptait bien récupérer.

Avec amertume, il repensa à sa transformation.


- 1588 : France -

Emmery ne s'était pas rendu compte du nombre d'années qui avaient défilées depuis le rapt de la jeune femme. C'est l'apparition de quelques cheveux blancs dans sa chevelure si parfaite qui lui firent prendre conscience que le cours du temps avait une prise différente sur eux. Il ignorait alors que la peur et le stress pouvait réellement faire blanchir les cheveux. D'après lui, il ne pouvait s'agir que d'un premier signe de décrépitude. Un fait qu'il avait intellectualisé sans jamais avoir passé assez de temps à côtoyer un humain pour se rendre vraiment compte de la vitesse à laquelle ils mourraient. Cette différence le ramena brutalement à la réalité.

Elle allait mourir. Pas dans l'immédiat sans doute. Mais la vieillesse allait ternir ses traits, affaisser ses formes et elle finirait aussi ridée qu'un raisin sec. Or de question…

Cependant, la transformer était risqué, en plus de ne pas être très légal. Non pas qu'il en soit à son premier essai. Il avait bien transformé cinq ou six personnes pour s'amuser et voir si ils survivaient. Au final, seulement un ou deux avait survécu mais, savoir ce qu'il en était lui avait alors fait perdre tout l'intérêt de son jeu. Il n'était même pas resté jusqu'à la fin de certaines de ces transformations. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment envie d'avoir de rejetons. Pas envie d'être lié à qui que ce soit. Pas de responsabilité envers un autre être.

La donne avait quelque peu changé avec Johanna. De peur de la perdre, il avait retardé le plus possible sa transformation. Mais l'apparition de ces cheveux blancs le ramenait à la nécessité de le faire malgré tout. Car il comptait bel et bien la garder auprès de lui éternellement. Et puis, il y avait de fortes chances qu'en devenant l'un des leurs, elle finisse par prendre conscience de leur supériorité et comprenne alors que le comportement qu'il avait eu avait relevé de la nécessité et ne recelait nulle méchanceté. Au contraire. Il lui faisant le plus beau des cadeaux. Si seulement elle survivait…

Il finit par sauter le pas et tenta sa chance. Enfin, la chance de Johanna. Et visiblement, elle n'en avait pas des masses puisque la transformation ne se passait pas comme il l'avait espéré. Reconnaissant les premiers signes qui menaient à l'échec, il se retrouvait totalement démuni. Il allait la perdre et ne pouvait rien faire pour l'empêcher. C'était au-dessus de ses forces. Il refusait de l'abandonner. Il refusait de la laisser mourir.

Paniqué et désespéré, il en appela à celle qui, il y a si longtemps, avait les avait sauvé, en espérant qu'elle lui vienne à nouveau en aide.

Zuicher était effectivement intervenue et avait « sauvé » Johanna. Cependant, elle n'avait pas laissé à Emmery le temps de savourer cette réussite, préférant d'abord l'empêcher d'être avec celle qu'il aime avant de le condamner à mort pour ne pas avoir suivi des lois aberrantes.

Attaché et prêt à être livré au zénith, Emmery avait vu le Soleil amorcer sa course et monter toujours plus haut. D'abord tétanisé par la peur, c'était sa fierté qui avait fini par l'emporter et il s'était contenté de hurler à l'attention de Zuicher une partie de ce qu'il pensait. Notamment le fait qu'elle « devrait avoir honte de le condamner pour avoir éprouver de l'amour envers une humaine et avoir voulu la préserver de la vieillesse et de la maladie. »

Certes il s'attribuait le beau rôle, mais au final, il était encore en vie, c'est donc que ça avait fonctionné. De plus il était sincère en prononçant ces mots. A moins que ça soit l'attaque sur le fait qu'elle avait promis à ses parents de le protéger et que le condamner revenait donc à les trahir eux, et la promesse qu'elle leur avait fait. Dans tous les cas, ça avait fonctionné.

Il s'était persuadé qu'en hurlant de la sorte, il parviendrait à détourner sa propre attention des brûlures qu'il sentait déjà, et que son attention serait suffisamment focalisée pour qu'il ne témoigne d'aucune faiblesse, pas même face à la mort. Pourtant, tendis qu'il sentait les rayons du Soleil qui le brûlaient déjà, la terreur qu'il ressentait fut telle que ses cheveux blanchirent.

Quand à son corps, bien que Zuicher ait fini par revenir sur sa décision -encore une preuve qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut- et par le sauver du Soleil, sa cicatrisation fut incapable de soigner les premières calcinations qui, telles des cicatrices parsèment encore aujourd'hui sa peau.

Finalement épargné mais humilié et séparé de sa Johanna, tout sentiment positif ressenti un jour à l'égard de Zuicher avait finalement totalement disparu, remplacé par une féroce haine.

Incapable de soutenir le regard des autres membres de leur « famille », et encore moins de tenir son rôle de majordome auprès de Zuicher qu'il aurait volontiers assassiné sur place si seulement il en avait eu la force, Emmery avait fini par quitter son service sans un mot.

Faute de mieux, il avait trouvé un poste chez un bourgeois. Un humain.  Il avait eu énormément de mal à supporter sa nouvelle situation mais c'était toujours mieux de se savoir le prédateur que d'être entouré de traîtres capables de livrer leur propre famille au zénith.


- 1590 : France -

Emmery se redressa sur sa couche, le regard aussi sombre qu'une nuit d'orage, une lueur assassine leur donnant un éclat particulier. Il avait fait en sorte de rester en-dehors des affaires de leur famille durant la dernière année et demie et de passer inaperçu aux yeux de tous ses membres. Il fallait qu'ils croient qu'Emmery avait abandonné avant de commencer à se mettre en mouvement.

Il était d'ordinaire une personne impatiente. Pourtant, pour avoir sa vengeance et récupérer sa belle notamment, il était prêt à attendre des années s'il le fallait. Il ne se précipiterait pas cette fois-ci. D'abord car il ne faisait pas encore le poids contre Zuicher s'il l'affrontait de face, ensuite car il comptait faire un maximum de dégâts afin de pouvoir facilement se présenter, quand le moment serait venu, comme la seule alternative viable pour le clan et être accepté par l'ensemble des membres qui resteraient.

Mais pour parvenir à ses fins, il y avait un énorme travail préalable. Il y avait longuement songé durant cette année et il savait exactement par où commencer…
Il avait été un vampire exemplaire depuis sa presque mort. Emmery considérait ce laps de temps suffisant pour faire croire à n'importe qui qu'il essayait de se racheter une conduite.

Maintenant, il était temps de commencer la vraie partie.

 
Derrière l'écran

Pseudo : Cain
Âge : suffisant pour avoir le droit d’être sadique avec chacun d’entre vous nyarknyark
Comment as-tu trouvé le forum ? En cherchant un partenariat pour mon propre forum ^^ (oui je suis faible, j'ai cédé à la tentationnnnnn)
Quelques mots à nous dire ? Je préfère agir que parler désolé :P




Sadie
LYCANTHROPE - PEUPLE

inventaire

Inventaire : • Un couteau de chasse.
• Une dague en argent. (sup)
• Une épée longue à deux mains. (élite)
• Un arc plat en if, flèches à pointes de fer, cuivre ou argent. (élite)
Un curieux pendentif Qu'on lui a volé pendant qu'il se battait pour sa vie. :pingu:
• Une sphère bleue iridescente.
• 9 pastilles d'anti-douleur
• Une jument nommée Libellule par May, qu'il appelle lui Táni·l'ái.
• Un chapelet en or dans un petit pochon en cuir. La chaîne et la croix ont été tordues par une chaleur extrême.
• Coupon de mission x1
Espèce : Lycan mordu (x2), déviant.
Emploi : Mercenaire. Actuellement garde rapproché du prince Habsbourg.
Histoire : Secret destroyers
Pièces : 2995

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Sadie
Inventaire : • Un couteau de chasse.
• Une dague en argent. (sup)
• Une épée longue à deux mains. (élite)
• Un arc plat en if, flèches à pointes de fer, cuivre ou argent. (élite)
Un curieux pendentif Qu'on lui a volé pendant qu'il se battait pour sa vie. :pingu:
• Une sphère bleue iridescente.
• 9 pastilles d'anti-douleur
• Une jument nommée Libellule par May, qu'il appelle lui Táni·l'ái.
• Un chapelet en or dans un petit pochon en cuir. La chaîne et la croix ont été tordues par une chaleur extrême.
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Dim 28 Fév - 23:30
Bienvenue par ici ! :fire: Quelle fiche bien écrite, et puis quel char-mant personnage que voici. OUI J'ai bien hâte de le voir débouler dans les rps avec ses gros sabots. hehehehe
L'Oeil
ENTITE SUPERIEURE

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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
Pièces : 3021

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L'Oeil
Inventaire : De quoi vous faire trembler.
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Lun 1 Mar - 12:27
Bravo tu es validé !
Le grand moment est enfin arrivé

MAIS QUEL RAGEUX AU SECOURS ! 😱
En tout cas j'ai grave hâte de voir comment il va évoluer, le potivampipi big mdr

En attendant tu peux déjà aller recenser sa trogne et commencer l'administratif de ton bébé juste




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