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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Hermance de Navarre
LYCANTHROPE - DUCHESSE

inventaire

Inventaire : richesses diverses
Espèce : lycan pur sang
Emploi : duchesse à ses heures perdues
Situation maritale : veuve x 2 et à nouveau mariée
Histoire : I'm a survivor
Ses liens : www
Pièces : 3036
DC : Vlad / Noah / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Dim 21 Mar - 15:56
Depuis les dernières réceptions mondaines, Hermance ressentait une forme de lassitude. Elle ne s’amusait plus comme avant. C’était assez déroutant. Son ennui était tel que la peinture devenait aussi insipide que le reste, engendrant de la frustration. C’était un cercle vicieux, car cette frustration ne la rendait que plus contrariée et ennuyée.

Dans cet état d’esprit, elle demanda de l’aide à son cocher. Il devait quérir en ville quelqu’un susceptible d’accepter d’être modèle pour des peintures. Elle offrait de l’argent si cela pouvait servir d’appât. Évidemment elle eut quelques exigences : aucune personne provenant des bas-quartiers et quelqu’un de propre (ni mauvaise odeur, ni crotté). Elle ne demandait pas à ce que son modèle sente le parfum. Elle préférait juste éviter les effluves de rat crevé, surtout si c’était pour s’enfermer dans une pièce durant des heures avec cette personne.
Cette mission fut ardue. Son domestique revint plusieurs fois avec des personnes du peuple et à chaque fois Hermance les refusait. Une fois peint, l’essence de cette personne serait éternelle. Il fallait donc que ça en vaille la peine. Désespérée, elle crut bien ne jamais trouver quelqu’un de « normal » mais avec un petit côté… exceptionnel.

Ce jour-là, Hermance faisait du tri dans son atelier. Elle avait posé un joli cadre à un de ses tableaux pour ensuite l’accrocher au mur. Ce qu’il représentait ? Deux hommes faisant intensément l’amour. La baronne espérait que cela lui redonnerait goût à la peinture. Elle observait son œuvre comme une mère couvre ses enfants du regard. C’était une comparaison assez approximative. Si elle devait abandonner ses tableaux, elle le ferait sans aucun remord.
Son regard enfin détourné, elle s’intéressa aux autres toiles au sol. Certaines étaient recouvertes d’un tissu blanc, d’autres étaient éhontément exposés. Les feuilletant comme on tournait les pages d’un libre rapidement, elle tomba sur une peinture inachevée. Hermance la sortit du lot pour se remémorer la raison. Et en voyant le sujet, la moutarde lui monta au nez. La femme, qui lui avait servi de modèle, avait largement baissé dans son estime. Elle devrait lui peindre des difformités affreuses pour achever ceci. Toutefois elle n’allait pas gâcher énergie et peintures en de pareilles puérilités. Elle se contenta de briser la toile en quatre morceaux, sa force surhumaine aidant beaucoup avec le cadre en bois. C’était beaucoup mieux ainsi.
Soudain de petits coups à la porte se firent entendre. Hermance ouvrit, mais pas en grand. Sa haute taille cachant l’intérieur de la pièce. Ses domestiques avaient pour consigne de ne jamais entrer dans la pièce, même pour le ménage. La pièce était pourtant impeccable, indiquant que Hermance l’entretenait elle-même. La femme à son service se tenait dans le petit couloir.

— Madame. Monsieur Mazan est ici. Et il est accompagné d’un autre monsieur.
— Faites-les patienter. J’arrive.
— Bien, Madame.

La femme s’inclina par obéissance et s’en alla. Hermance referma aussitôt la porte en se demandant quel était le candidat du jour. Elle refit sa haute queue de cheval et observa sa robe simple et tâchée de quelques traces de peinture. Elle n’allait pas faire d’efforts pour un roturier. Ne portant aucun bijou et presque pas de maquillage, elle ramassa la toile qu’elle avait mis en morceaux. Puis la baronne se rendit dans la pièce principale où devaient attendre les deux hommes. Elle se débarrassa des débris sur les bûches près de la cheminée pour que cette toile disparaisse définitivement de sa vue. Puis elle s’intéressa aux deux personnes. Son regard se porta d’abord sur Mazan, son cocher, qui s’inclina respectueusement avant d’entamer la conversation.

— Bonjour, Madame. Laissez-moi vous présenter quelqu’un qui, je pense, répondra à vos critères.

Lorsqu’il s’écarta, Hermance retint son souffle comme plongeant en apnée. Son regard perçant détaillait déjà l’individu pour qui elle ne cachait guère son intérêt.
Josèphe Charline Jouhanne

inventaire

Inventaire : Une montre à gousset décorée avec de fins ornements, faite en argent
Espèce : Humain
Emploi : Bourreau de Saint Cloud, Saint Denis et Saint Germain
Situation maritale : Inexistante
Pièces : 2727
DC : ///

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Josèphe Charline Jouhanne
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Mar 23 Mar - 1:46


Corps humainPetit travail sur le

image du rp
A chaque jour sa peine.
Josèphe commençait à se lasser de l’absence d'exécutions. La plupart des condamnations dites « juteuses » s’étaient finalement faites à Paris, le laissant légèrement désœuvré et, surtout, profondément agacé. Loin de lui l’idée de bailler aux corneilles, il effectua ici et là quelques besognes en attendant d’avoir des choses plus palpitantes à faire. Mais voilà : la vie semblait se moquer de son ennui et rien n’avait bougé en une semaine. Bien sûr il n’était pas rare pour un bourreau d’attendre parfois aussi longtemps entre deux exécutions; surtout lorsqu’on s’occupe d’un domaine aussi restreint. Mais Josèphe détestait attendre, impatient qu’il était de rendre justice et d’abattre son épée sur de pauvres âmes qui ne récoltaient que ce qu’ils avaient semé.

Il ne pouvait compter sur les passants pour se divertir; se faire cracher dessus étaient apparemment un fantasme pour certains mais pas pour lui. Et déambuler dans les rues lorsque l’on s’appelle « Le bourreau » était une très mauvaise idée. Retourner vos quelques connaissances pour trouver du travail -sale, mais qui paye ? Non, il était las de tout ça, surtout que sa dernière mission salissante n’était pas si ancienne que ça. Rendre visite à son mécène ? Pourquoi faire si ce n’est devoir agir comme une marionnette en présence de nobles pédants -et gratuitement en plus. Bien qu’il ne fût pas homme à courir désespérément après l’argent, autant subir une situation irritante contre rémunération.

Et il faut croire que la vie l’a, pour une fois, écoutée. Alors qu’il s’entraînait à l’épée dans une ruelle déserte près de chez lui -un bon moyen d’avoir de la place et d’être tranquille, il entendit une voix s’élever derrière lui

« Bonjour, seriez-vous intéressé pour être modèle ? »

Se retournant vers ce qui semblait être un domestique -leur manière de parler très ampoulée et leur stature plus raide qu’un arbuste les trahissait souvent-, Josèphe releva les mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux avant de lui lancer un regard appuyé. Quel drôle de manière d’aborder quelqu’un. Tenant son épée telle une cane tout en jouant avec, il s’approcha de cet homme

« Avant de demander quoi que ce soit à quelqu’un, peut-être vaudrait-il mieux se présenter, Monsieur. »

L’homme se racla la gorge

« Je suis Monsieur Marzan, cocher de Madame la Baronne d’Ailly. Je cherche quelqu’un qui accepterait de poser pour elle, et je pense que … » Il marque une pause, « ... Vous correspondez à ce qu’elle cherche. Le travail serait rémunéré bien sûr. »

Josèphe poussa un léger soupir, enfilant son manteau préalablement posé près de lui. La baronne d’Ailly ? Le nom lui était bien familier; d’origine normande, tout le monde connaissait le domaine d’Ailly. Il avait cependant oublié que ce dernier appartenait à une baronne. Peu importe. Remettant son chapeau, il rengaina son épée avant de faire face à ce fameux Monsieur Marzan, un léger rictus aux lèvres

« Et bien cher Monsieur Marzan, il semblerait que ce soit votre jour de chance. Je pense pouvoir accorder un peu de temps à Madame la Baronne, après tout si ce travail est payant je ne vois pas de raison pour refuser. Cependant … » Josèphe leva deux doigts de sa main gauche, « Je refuse de poser nu, que ce soit en haut ou en bas. J’espère que vous saurez communiquer cette information à votre maîtresse. »


Lors de son arrivée, Josèphe se demanda si c’était encore son impulsivité ou l’ennui qui l’avait poussé jusqu’au pied du château de Bailly. Accompagnant ce fameux Monsieur Marzan sans dire un mot, il avait revêtu son manteau de bourreau; après tout, c’était la tenue dans laquelle il était le plus à l’aise. Marchant avec assurance, il semblait ressortir du paysage avec la couleur flamboyante de ses vêtements et le blond de ses cheveux qui s’agitaient autour de lui à chaque pas. Il se retrouva dans une grande pièce ressemblant à un salon -probablement la salle où la Baronne accueillait ses invités.

« Bonjour, Madame. Laissez-moi vous présenter quelqu’un qui, je pense, répondra à vos critères. »

Lorsque Josèphe entendit ses mots, il se tourna et vit une femme … Très sobrement habillée. Une robe plus que simple, couverte de peinture. Aucun maquillage, aucuns bijoux. Beaucoup aurait pu la prendre pour une simple domestique ou servante, mais sa posture, son visage empli d’un charisme enivrant et son regard perçant fit tout de suite comprendre à Josèphe que celle qui se tenait devant lui n’était rien d’autre que la Baronne. Un sourire apparut au bout de ses lèvres, alors qu’il suivit l’étiquette et s’inclina doucement face à elle, chapeau à la main.

« Madame la Baronne, je suis honoré de vous rencontrer. » Il se releva de toute sa hauteur avant de continuer. « Je me nomme Josèphe Charline Jouhanne, bourreau de Saint Cloud, Saint Denis et Saint Germain. J’espère que ma profession … ne saurait être un frein à votre volonté de me voir être votre modèle. »

Josèphe sourit de nouveau. Bien sûr, il s’était bien gardé d’en informer le cocher car cela l’amuse tout particulièrement. Et si jamais la Baronne le renvoie, au moins, il aura profité du paysage durant le voyage.


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Hermance de Navarre
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Mar 23 Mar - 17:02
Ses cheveux ressemblaient à des fils d’or fin. Leur coupe était peu commune et son faciès également. Remarquable, véritablement une perle pour Hermance qui aimait tout ce qui sortait de l’ordinaire. Monsieur Mazan aborda le sujet que le modèle refusait de poser nu. Hermance n’y prêta pas attention. Bon nombre de personnes disait ceci la première fois. Puis le jeune homme se présenta de lui-même. Et on pouvait dire qu’en matière d’extraordinaire, il avait ce qu’il fallait. Un bourreau, mais quel… ! Quelle perle ! Jamais Hermance n’aurait pensé à peindre un bourreau. On les disait sinistre et porte-malheur. La baronne porta la pulpe de ses doigts à ses lèvres, un sourire en coin se dessinant, tandis que son cocher essayait de se répandre en excuse quant au fait qu’il n’était pas au courant pour la profession de cet invité. Hermance ne l’écoutait pas. Elle n’avait que faire des ragots. Tout ce qu’elle voyait était cette silhouette à croquer. Il semblait avoir une jolie carrure et une taille qu’on aimerait enlacer. C’était décidé. Elle le voulait, lui.

— Laissez-nous, Monsieur Mazan.

Le cocher hésita un court instant mais, obéissant à l’ordre de sa maîtresse, il s’inclina et quitta la pièce. La baronne fixait toujours le jeune homme.

— La mise en place risque d’être un peu longue donc le plus tôt sera le mieux. Si vous voulez bien commencer maintenant…

Hermance passa près de lui pour se diriger à son tour vers la sortie. Elle le guida jusqu’à l’étage. Ouvrant une porte, elle fit entrer son invité. La pièce était immense et haute de plafond. Au fond se trouvait un grand lit à baldaquins dont les voiles blancs transparents ne pouvaient cacher ce qui s’y produisait. Les draps étaient bleu nuit. Il y avait également une banquette, plus communément appelée duchesse brisée. Un magnifique meuble pouvant se séparer en deux morceaux et qui n’imposait aucune limite à l’imagination. Au sol, au centre de la pièce, se trouvait également un tapis dans les tons gris. Quelques tableaux au mur indiquait l’ambiance de la pièce. Et même ceux abandonnés au sol et découverts laissaient sous-entendre les goûts de la baronne. Elle ne craignait d’ailleurs pas que cet homme aille colporter tout ce qu’il avait vu ici, car lui aussi allait très vite lui livrer ses petits secrets.
Hermance, ayant refermé la porte derrière eux, observa sa réaction avant de dire :

— Je préférerais que nous laissions tomber toutes les simagrées de politesse. Ici, ce n’est pas ce qui m’importe.

Encore un regard appuyé sur lui et elle ajouta :

— Mets-toi à ton aise. Je n’ai pas d’exigence concernant ta posture, ni même l’endroit où tu t’installeras. Les draps du lit sont propres si jamais… Je te déconseille le sol. Au bout de quelques heures, tu risques d’en souffrir.

Dans cette pièce qui n’appartenait qu’à elle, Hermance se permit de le tutoyer. Elle n’avait même aucun problème à ce qu’il en fasse de même. Elle n’était plus baronne maintenant. Venant caresser la carré de la mâchoire de Josèphe, elle sourit.

— Jouer sur les ombres et la lumière aura certainement un magnifique rendu sur toi.

Elle était une tempête qui n’en faisait qu’à sa tête. Se détournant de lui, elle alla tirer les rideaux des fenêtres. Bien qu’opaques, la lumière filtrait par les côtés. Elle était toutefois moins brutale. Évoluant sans peine dans cette pièce connue sur le bout des doigts, Hermance alluma des bougies.

— Oh ! Que veux-tu boire ? Je vais demander à une domestique de nous monter ce qu’il faut.

Elle attendit qu’il arrête son choix pour quitter brièvement la pièce et passer leur commande. En revenant, elle fit un détour par son bureau où elle prit de l’argent qu’elle glissa dans une bourse. Puis elle rejoignit l’atelier. Tout sourire, elle déposa le bien sur une commode.

— Ton argent.
Josèphe Charline Jouhanne

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Josèphe Charline Jouhanne
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Mer 31 Mar - 15:45


Corps humainPetit travail sur le

image du rpAu vu du regard et du sourire en coin de la Baronne, Josèphe en conclut sans aucun mal qu’il semblait correspondre à ce qu’elle attendait. Il se laissa docilement observer tout en profitant de ce moment pour lui-même contempler la Baronne. Elle était … Probablement ce que les gens décriraient comme “une beauté”. Et Josèphe l’admettait sans mal : c’était une très belle femme. De longs cheveux blonds éclatants, un visage fin avec une mâchoire ciselée et un menton joliment dessiné. Sans parler de ses yeux : profonds, intenses et pleins de passion et de rage. Au moins Josèphe n’était pas face à une énième femme de la noblesse dont la lumière intérieure s’était éteinte depuis longtemps; il était face à … Une femme féroce. Ça lui plaisait; le travail promettait d’être un minimum intéressant.

« Laissez-nous, Monsieur Mazan. »

Josèphe regarda le cocher s’incliner et quitter la pièce, lui adressant un geste poli de la tête sans plus de formalité. Se tournant de nouveau vers la Baronne, il décida de se laisser totalement guider. Il avait fait de nombreux travails dans sa vie, certains très peu reluisants et même dégradants pour un humain mais c’était bien la première fois qu’il posait pour quelqu’un.

« La mise en place risque d’être un peu longue donc le plus tôt sera le mieux. Si vous voulez bien commencer maintenant… »

Elle passa près de lui et Josèphe en profita pour sentir son odeur. Une odeur assez douce et surtout bonne, mélangeant un léger parfum à une odeur fine de peinture; c’était rare de sentir ce genre d’odeurs dans son milieu. Il connaissait par cœur l’odeur des corps morts, de la graisse, de la sueur, du sang et bien que lui-même prenait grand soin de son apparence, on ne peut dire que son entourage faisait de même. Il emboîta le pas de la Baronne, profitant du court trajet pour observer le manoir. Elle avait du goût pour une noble. Une fois arrivé à l’étage, il entra dans la pièce que son hôte indiquait et balaya la pièce d’un seul regard. Une grande pièce avec un plafond très haut, un lit qui semblait de très bonne facture et non loin de lui une sorte de banquette. La pièce faisait chaleureuse malgré sa teinte bleutée et il pouvait sentir que cette pièce servait très souvent. Il avait également remarqué les nombreux tableaux et les toiles disséminés ici et là à même le sol mais Josèphe était loin de juger les goûts de quiconque. Surtout que, bien que le thème fût peu catholique, ce sont de belles peintures. Et Josèphe serait bien mal placé pour apporter un jugement sur le goût ou les intérêts des autres.

« Je préférerais que nous laissions tomber toutes les simagrées de politesse. Ici, ce n’est pas ce qui m’importe. »

Josèphe esquissa un sourire. Cette Baronne était bien différente des nobles qu’il pouvait parfois côtoyer; il était agréablement surpris. Comme quoi, cela pouvait encore lui arriver de temps à autre.

« Et bien, j’espère que vous ne regretterez pas vos paroles. Je dois reconnaître que je trouve toutes ces simagrées bien agaçantes -et je reste volontairement aimable en disant cela. »

Il accompagna ses mots d’un rictus, ce genre de rictus qu’il adoptait lorsqu’il jouait les hypocrites, avant que celui-ci disparaisse et que ses yeux bleus se figèrent sur la Baronne. Désormais il avait son expression habituelle, celle qu’il réservait à tout le monde sans distinction de genre, de classe ou de métier. Qu’il était fatiguant de faire semblant.

« Mets-toi à ton aise. Je n’ai pas d’exigence concernant ta posture, ni même l’endroit où tu t’installeras. Les draps du lit sont propres si jamais… Je te déconseille le sol. Au bout de quelques heures, tu risques d’en souffrir.

Très bien, je vais suivre vos recommandations … Après tout vous semblez connaître le sujet plus que moi, dit-il en montrant les différents tableaux dans la pièce. D’ailleurs … Vous avez un certain talent, je dois le reconnaître. »

Il se déplaça vers la banquette, retirant l’un des deux morceaux d’une main pour ne garder que la partie assise, telle un simple fauteuil. Puis retirant son manteau, qu’il disposa avec beaucoup de précaution sur l’un des accoudoirs, le symbole des bourreaux bien exposé il retira son jabot, son veston pour rester uniquement vêtu en haut de sa chemise d’un blanc immaculé et de son pantalon en bas. Il s’assied ensuite instinctivement et avec élégance.
Posant son dos contre le dossier de la banquette, jambes croisées et utilisant une de ses mains pour tenir sa tête. Oh bien sûr il n’avait jamais posé et au fond il ne savait si cela conviendrait à la Baronne, mais il se contenta de suivre son instinct et d’utiliser ce qu’il avait pu apprendre dans sa vie pour séduire.

« J'espère que cela te convient comme ça », dit-il avec un léger sourire presque suffisant. Loin de lui l’idée de prendre la Baronne de haut, mais l’idée de jouer le jeu en la tutoyant tout comme elle le faisait avec lui l’amusait. « Je pense qu’ainsi je ne devrais avoir aucun mal à tenir autant d’heures qu’il te faut. »

Il l’observa lui toucher la mâchoire, souriant toujours d’une manière espiègle. Qui aurait cru qu’en acceptant ce travail il serait possible de s’amuser autant ? Certainement pas lui en tout cas.

« Jouer sur les ombres et la lumière aura certainement un magnifique rendu sur toi.

Si tu le dis, je m’en remets entièrement à toi chère Baronne. »

Il l’observa refermer les rideaux, se retrouvant dans une douce pénombre. Dans l’air flottait une odeur de peinture, de papiers et de poussière qui étonnamment apaisait Josèphe. C’était ce genre d’ambiance accueillante et chaleureuse qui n’avait pas réellement d’explication; il faut croire qu’il se sentait simplement à l’aise. Regardant du coin de l’œil la Baronne allumer des bougies, il demanda simplement un verre de vin légèrement coupé d’eau pour éviter de s’enivrer plus que de raison. Lorsqu’elle quitta la pièce, Josèphe en profita pour assouplir légèrement son cou -autant faire en sorte de s’assouplir pour ne pas subir le contrecoup des heures à venir. Puis en attendant son retour, il continua à regarder les tableaux qui couvraient les murs. C’était vraiment intéressant, même pour un novice en peinture tel que lui.

« Ton argent. »

La voix de la Baronne le sortit de ses pensées. Il vit la bourse sur la commode, la remerciant poliment avant de se remettre en position. Il ne lui fallut que peu de temps avant que sa langue se délie

« Dis-moi … Lorsque j’ai croisé ton cocher et qu’il m’a parlé de ce travail, je me suis demandé pourquoi tu cherchais quelqu’un avec des critères qui semblaient … Assez spécifique. Je dois avouer que ça m’a rendu curieux, au point d’accepter ce travail. Mais en voyant tes tableaux … Cela m’a rendu encore plus curieux. »

Il n’y avait aucune malice, si ce n’est une légère espièglerie à parler d’ores et déjà de sujets qui peuvent être “sensibles”. Mais après tout, Josèphe n’a pas mauvais caractère pour rien.


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Ven 2 Avr - 15:53
L’entendre se plaindre de la politesse ne put que faire sourire la baronne. Hermance n’aurait jamais imaginé qu’un bourreau puisse être désinvolte. Cependant elle n’était guère au bout de ses surprises. Elle remercia pour le demi-compliment. Ce n’était pas ce qu’on lui servait habituellement. Les gens désapprouvaient parfois et le plus souvent ils s’essayaient dans de longues éloges sur le coup de pinceau de Hermance. Au fond cela l’amusait, car rare était ceux qui avaient déjà fait face à cette forme d’art. Hors cet homme semblait indifférent. Il n’était pas gêné par ces corps nus et ces scènes charnelles. Elle se demandait s’il croyait que tout ceci n’avait pas eu lieu ici. Il était vrai que la pièce était correctement aérée et n’avait donc rien à voir avec l’atmosphère lourde des bordels.

Si désinvolte elle l’avait trouvé, le choix de sa posture le confirma allègrement. Hermance ne put réprimer un frisson de délice. Josèphe était très à l’aise, ce qui plaisait énormément à la baronne. Elle fut particulièrement amusée par le souci du détail comme l’exposition parfaite du symbole des bourreaux. Il était peu commun que ces gens soient si fiers de leur fonction. Tout l’intérêt de la baronne lui était offert. Elle savait qu’aujourd’hui serait riche en émotions.
Elle ne tiqua absolument pas lorsqu’il se mit à la tutoyer. C’était même plus agréable à entendre, moins froid et distant. Après tout qui savait ce qui serait exposé aujourd’hui…
Hermance écoutait le jeune homme, acquiesçant de temps à autre. Elle en profita pour préciser qu’elle n’était pas du genre rigide et qu’il aurait l’occasion de bouger. Elle était trop habituée à peindre des actions, à saisir le mouvement sur l’instant. Cette femme n’était décidément pas une artiste comme les autres.

À son retour dans l’atelier, elle s’attela à positionner les éléments. Rapprochant un guéridon du fauteuil où était Josèphe, elle y déposa un chandelier pour éclairer sa peau pâle. Elle s’amusa à le décaler à droite, à gauche pour juger de l’effet. Puis elle en prit un second qu’elle déposa en retrait derrière lui pour que les lumières entrent en conflit et annihilent certaines ombres. Elle n’avait même pas commencé qu’elle s’amusait déjà. Et son sourire s’élargit lorsque son modèle la questionna sur son passe-temps.

— Mes modèles doivent avoir un peu de… légèreté d’esprit. Comprends bien que pour obtenir de tels résultats, je demande parfois aux gens de se mettre en pratique.

Malheureusement (ou pas), les peintures prenaient beaucoup plus de temps à se faire. Hermance n’était pas dénuée d’émotions et le désir en était une qu’elle ne réfrénait sous aucun prétexte. Puisqu’elle payait ses modèles, il n’y avait aucune raison pour qu’elle n’en profite pas.

— Peux-tu ouvrir ta chemise ? J’aimerais voir tes clavicules.

Pendant ce temps elle approcha son chevalet, une toile vierge et tout son attirail de couleurs et de pinceaux. Elle entoura son espace de travail d’autres bougies pour y voir clair.
Son regard perçant détailla à nouveau Josèphe comme lors de leur présentation. La baronne aimait ce qu’elle voyait. Cette attitude impertinente, l’espièglerie dans ce regard. Elle n’avait jamais eu un tel modèle. Et elle l’imaginait déjà revenir ici pour d’autres travaux.

— Je ne te cache pas que ce sont pour beaucoup des prostitués. Ce sont les seuls qui acceptent de se déshabiller et faire ce dont j’ai envie sans broncher. Mais j’en ai assez de peindre toujours les mêmes personnes…

Il y avait bien quelques nobles ici et là, mais c’était des perles rares qu’il valait mieux peindre lors d’occasions spécifiques. On frappa soudain à la porte et Hermance alla ouvrir. Comme à son habitude elle bloqua la vue à sa domestique en lui prenant le plateau des mains. En la renvoyant s’occuper d’autres tâches, elle l’informa de prévenir tout visiteur qu’elle était absente. La femme s’en alla en s’inclinant. Puis la baronne déposa le plateau sur la partie du fauteuil que Josèphe avait repoussé. Carafe d’eau, bouteille de vin et deux verres étaient à disposition.

— Sers-toi quand tu le souhaites. Préviens-moi avant de bouger, s’il te plaît.

Ensuite elle prit place sur sa chaise de travail. Ne prenant aucun pinceau, ni crayon, elle commença par fixer Josèphe un long instant. Hermance cherchait par où commencer. Et enfin elle prit un fusain pour esquisser les contours et les proportions. À mesure que la silhouette prenait forme sous ses yeux, elle remarqua la longueur de ses jambes. C’était peu commun chez un homme et elle avait bien envie de les lui allonger un peu. Ce devait être un homme efféminé. Et il était vrai qu’en observant son visage, la baronne remarquait quelques traits peu masculins. Elle ne jugeait pas en mal. Après tout… si Hermance devait absolument choisir entre un homme et une femme, elle choisirait la dernière. Que ce soit d’un point de vue physique ou artistique, elle avait une préférence pour la rondeur d’un sein et l’absence d’un appendice mou qui pendait tristement entre les jambes.
Josèphe Charline Jouhanne

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Ven 11 Juin - 12:18


Corps humainPetit travail sur le

image du rpLa discussion se faisait feutrée. Cela ne dérangeait pas Josèphe; bien qu’il n’ait aucun mal à faire la discussion lorsque cela s’avérait nécessaire, il pouvait également se montrer très silencieux. Il est difficile de cerner s’il apprécie ou non les interactions sociales et lui-même aime jouer sur ce point en se montrant parfois réticent à la discussion et parfois bien trop bavard. C’était toujours amusant de déstabiliser ses interlocuteurs -ou interlocutrices en l'occurrence. Pour une fois, et sans comprendre le “pourquoi”, il se basait sur son ressenti et sur ce que dégageait la Baronne et se contentait d’échanger quelques mots lorsque cette dernière semblait l’y inviter. Après tout, n’était-il pas là pour servir avant tout de modèle ? Et bien que peu le sachent, il savait parfaitement se tenir, montrer sa belle gueule et se taire; contre un peu d’argent évidemment. Mais la Baronne semblait différente des nobles qu’il avait rencontrés et au fond, il le sentait, sa curiosité le titillait doucement les lèvres.

Lorsque la Baronne lui précisa qu’il pouvait bouger à l’occasion, il esquissa un léger sourire mutin. « Bien aimable de sa part » pensa-t-il en la fixant de ses yeux bleus. Il l’observa, amusé, disposer des éléments autour de lui : sa façon d’agiter la bougie près de lui était à la fois intéressante mais surtout empli d’une forme de passion. Même dans les détails elle dégageait cette sensation d’être passionnée et portée par son inspiration. Et sur ce point, Josèphe lui accordait au moins son respect.

« Mes modèles doivent avoir un peu de… légèreté d’esprit. Comprends bien que pour obtenir de tels résultats, je demande parfois aux gens de se mettre en pratique. » Il esquissa de nouveau un sourire. « Je comprends. En tout cas, bien que je ne sois qu’un simple amateur dans le domaine, il me semble que demander aux personnes de se mettre en pratique donne un rendu très … Réaliste. »

Il réprima un léger ricanement. Loin de lui l’idée de se moquer évidemment, mais il restait dans la taquinerie. Sa tendance à vouloir approcher ses doigts trop près des flammes finirait peut-être par le brûler, mais cette volonté -et son mauvais caractère- sont plus forts que sa raison. Il avait déjà expérimenté quelques … Corrections, dirons-nous, exercées par des nobles qui n’aiment manifestement pas ce genre d’attitude. Mais le jeu en vaut la chandelle.

« Peux-tu ouvrir ta chemise ? J’aimerais voir tes clavicules. » Tiens, Josèphe fut légèrement pris au dépourvu sur cette demande. Son sourcil droit se leva légèrement, alors qu’il laissa s’écouler quelques secondes avant d’ouvrir quelques boutons : suffisamment pour laisser entrevoir les clavicules mais trop peu pour cacher ses bandages. Avec un sourire, il précisa d’une voix calme « J’espère que cela te satisfait, malheureusement je ne peux l’ouvrir plus … Il y a des choses que les hommes aiment garder pour eux. » Au fond, cela n’était pas un mensonge. Il espérait au fond que la Baronne ne lui en demande pas plus … Mais dans le cas contraire, il aviserait.

Il l’observa installer son chevalet, une belle toile pour le moment vide de toute peinture et tout ce qui semblait constituer le matériel de la Baronne. Il continua de la regarder, soutenant son regard à chaque échange, les lèvres légèrement relevées dans une moue entre le sourire et le rictus. C’était son expression la plus simple et naturelle, celle qu’il aimait prendre. Souvent les gens prenaient cette expression pour de la suffisance mais il n’en est rien; Josèphe sait simplement se tenir et se mettre en valeur. Ce qui est plutôt pratique, surtout dans ce genre de situation. Reprenant la conversation précédente, la voix de la Baronne trancha le silence.

« Je ne te cache pas que ce sont pour beaucoup des prostitués. Ce sont les seuls qui acceptent de se déshabiller et faire ce dont j’ai envie sans broncher. Mais j’en ai assez de peindre toujours les mêmes personnes… » Ah, l’univers des prostitués. Un monde complexe, à la fois attirant et grisant, mais aussi sombre et déprimant. Lui-même avait eu la “chance” d’y échapper, plus par la force des choses et par le hasard que par volonté. Bien sûr, il y avait son mécène, son “maître” oserait-il dire … Mais pour lui c’était bien différent de ce qu’il voyait lorsqu’il fréquentait les bordels pour le travail, ou même simplement certaines personnes. Loin de lui l’idée de juger -il n’est pas mieux que ces gens. Mais il faut reconnaître que tout est loin d’être reluisant dans la prostitution, surtout dans celle qu’il a connu. C’est pour cela qu’il croyait la Baronne sans mal. « Il est vrai que peu de personnes accepteraient de poser nus, que ce soit face à des nobles comme face aux petites gens. Ils sont plus libres en termes de morale, mais en termes de “liberté” c’est sûrement plus complexe. Et je comprends pourquoi cela peut en faire des modèles de choix au vu de tes … Intérêts et passions. »

La conversation fut interrompue par des coups à la porte. Josèphe en profita pour redresser légèrement la tête, suffisamment pour retrouver une position confortable mais trop peu pour gêner le moins possible la Baronne. Il vit à travers l'entrebâillement de la porte une domestique, les bras bien chargés. Il écouta leur échange d’une oreille distraite, mais cela lui suffit pour comprendre qu’il restera ici sûrement un peu plus longtemps que ce qu’il avait prévu à l’origine. Enfin, cette idée était loin de le déranger après tout.

« Sers-toi quand tu le souhaites. Préviens-moi avant de bouger, s’il te plaît. » Il sourit de nouveau. « Promis, je n’aimerai pas entacher ton tableau. » Il resta ainsi dans sa position, maintenant qu’il était installé plutôt confortablement il ne sentait pas le besoin de bouger plus que cela. Cependant sa langue semblait le titiller et il ne pouvait résister à l’envie de faire un brin de conversation -il faut dire qu’il n’avait pas rencontré de nobles intéressants depuis … Des lustres. Au bas mot. Il releva assez vite que la Baronne semblait le disséquer du regard et bien que cela lui était habituel -Un bourreau tel que lui, cela se remarque dans la foule- il sentait que ce regard était très différent. « Tu sais … Si tu veux me poser des questions ne te gêne pas. A vrai dire j’ai également la curiosité qui me titille depuis mon entrée ici et c’est assez rare pour que cela mérite d’être dit. » Serait-ce une pointe d’insolence ? Peut-être. Et c’était assez amusant pour lui. « Je te promets que ce qui sera dit ne sortira jamais de ma bouche à quiconque, après tout je ne fais plus réellement dans le recel d’informations. »


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Hermance de Navarre
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Dim 20 Juin - 18:04
Réaliste ? C’était probablement une façon polie de dire qu’elle devait en profiter pour se rincer l’œil. Et… en un sens, ce n’était pas faux. Mais regarder était rarement la seule chose qu’elle faisait. Peut-être que ce jeune homme s’en doutait également.
Hermance fut malheureusement déçue par la précision apportée par Josèphe. Son intérêt pour lui venait de retomber un peu. Que pouvait-il y avoir de si horrible à cacher ? Un corps atrocement maigre ? Des cicatrices ? Elle eut une petite moue boudeuse avant d’en changer rapidement.


Arquant un sourcil, la baronne lui jeta un regard. Pourquoi voudrait-elle lui poser des questions ? Oh ! Il attendait probablement à ce qu’elle lui demande s’il serait tenté, un jour, de poser nu pour elle. Seul ou en compagnie. Pas de chance pour lui, elle ne le lui demanderait pas. Il a été clair sur le « pas plus d’un bouton ». Pour le reste, Hermance ne s’intéressait pas à lui. Les sujets banals, tel que le mariage et la descendance, ne l’intéressaient pas. Elle n’était pas plus intéressée de connaître ses relations que sa couleur préférée. Tout ceci était trop absurde pour avoir le mérite d’être mentionné. Sans parler qu’il ne lui apporterait rien. Elle était baronne, un niveau bien au-dessus de lui.
Hermance reposa son fusain après avoir bien travaillé les formes et elle finit par répondre.

— Puisqu’il y a au moins ça qui te démange, je t’en prie, parle.

En revanche s’il pensait qu’elle serait assez sotte pour le croire sur parole, il se trompait. Il pouvait bien jurer, promettre devant Dieu, jamais elle ne lui ferait confiance. Si elle ne voulait pas répondre, elle le lui dirait ou inventerait un mensonge.
S’armant de sa palette en bois et d’un premier pinceau, la peintre chercha par quoi commencer, quel mélange de couleurs pour obtenir telle couleur. Bien qu’elle se faisait passer pour une amateur, elle avait un bon nombre d’années d’expérience, avait fréquenté d’autres peintres et avait appris de ses erreurs.
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