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Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
Situation maritale : Célibataire coincé
Pièces : 2675

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Serafeím Di Venieri
Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
Situation maritale : Célibataire coincé
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Sam 13 Mar - 16:36


Sygnómi
- ft Aerin -

Les premiers rayons du soleil. Douces caresses. Une matinée qui commençait avec légèreté. Mais, depuis un moment, déjà, tu étais réveillé. À contre cœur, il fallait l’avouer. Tu aurais aimé, profiter un peu plus de la chaleur de la couette. Du confort du matelas. De ce sommeil qui te manquait terriblement. Cependant, ce n’était point le moment de faire l’enfant. Tu avais des choses à régler. Une journée occupée. Et tu n’étais pas sûr que tu allais pouvoir y trouver du temps libre. Mais qui sait ? Sait-on jamais. Toi, tu n’avais même pas en tête cette éventualité. Les journées, n’étaient pas offertes pour ne rien faire. Ta venue en France avait du sens. Et, plus que tout, tu ne comptais pas avoir un comportement indigne de ton rang. Pourtant, tu t’étais regardé quelques instants dans le miroir. Tu avais des cernes. Un air morose. Un regard encore plus blasé qu’à ton habitude. Voilà ce qui arrivait quand tu ne faisais pas ton lève-tard. Les traces de ta fatigue se distinguaient si facilement. Même après un lavage. Même après avoir pris si soin de tes cheveux. Même après un thé. Il allait falloir encore un peu de temps pour être complètement réveillé. Cette marche matinale, allait peut-être être ton remède.

Pas de vêtements décontractés. Te voilà bien sapé. Il fallait prouver ton sérieux. Monsieur Di Venieri, se devait, d’être présentable pour chaque rencontre ducale. Chaque noble avec qui il échangerait. Chaque rendez-vous. Ces habits étaient confortables. Mais tu préférais ce qui était ample. Plus simple à enfiler. Plus simple à porter. Où l’on se sentait plus léger. Minutieux, tu vérifiais tout. Le papier où était noté le plan. Là où tu te devais d’aller. Tu ne pouvais qu’espérer, que cette pauvre mine que tu affichais, allait finir par se dissiper. Ah… Peut-être que tu aurais dû reprendre un thé avant de partir…

Paris, était un peu plus calme. Il faisait si tôt après tout. Pourtant, il y avait de nombreux passants. Les commerces avaient déjà ouvert. Tous attendaient, que la ville soit complètement en éveil. Toi, cela t’importait peu. Concentré sur où tu marchais. Sur quelles rues tu devais tourner. Et… Pour une fois, tu avais su suivre les indications jusqu’au bout ! En voilà une bonne chose. Te voilà à la Cathédrale. Observant l’édifice. D’un coup d’œil, tu cherchais ton homme. Celui qui assurera ta protection pour la journée. Peut-être même plus qui sait. Tout dépendrait de comment, il était. Elros Brindal. Tel était son nom. Un chevalier. Il faisait partie de la basse noblesse. Ces quelque temps, Paris ressentait un peu plus d’animosité. Et certains pouvaient se sentir un peu moins en sûreté. Il était vrai que se balader comme ça sans personne pour te protéger… C’était risqué. Si quelqu’un venait s’en prendre à toi, tu serais bien incapable de te défendre.

Tu es faible.

Ton corps est porteur de vices qui pourraient t’être mortel. Tu es frêle. Plutôt grand, mais pas très fort physiquement. Pourtant, tu possèdes un moyen de te défendre. Un pouvoir que tu saurais utilisé pour être hostile. Cependant… Si tu pouvais éviter de l’utiliser… Ca t’arrangerait. Imaginons qu’à cause de cela, on découvre ta nature. Celui d’un humain aux pouvoirs étranges. Maîtrisant des Arts que l’on pourrait qualifier de liés au Diable. Loin de toi l’envie d’avoir des problèmes alors que le problème pouvait être simplement réglé. Engagé un chevalier. C’était l’option la plus sûre. Coûteuse certes, mais rentable. Probablement. Et c’est là que tu le vois. D’après les descriptions que tu avais eues, il devait s’agir d’Elros. Le dos droit, d’un pas assuré, tu t’es approché :

« Excusez-moi. Seriez-vous le chevalier Elros Brindal ? »

Les présentations te paraissaient être une priorité. Confirmer ton identité, pour ne pas qu’il puisse se sentir offenser :

« Je suis Serafeím Di Venieri. Je vous ai contacté pour que vous puissiez m’épauler aujourd’hui. Enchanté. »
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4457

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Aerin Brindal
Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
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Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
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Sam 13 Mar - 17:29
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Il y a fort longtemps, une jeune femme vivait une vie normale et paisible, protégée par son frère, aimée par sa mère et tolérée par son père. Cependant comme tout rêve, les vies changent, se bouleversent et évoluent. Aerin dut prendre la vie de son frère pour continuer à faire persister sa personne, elle-même ? Apparemment, personne ne se souciait de sa personne. En même temps, qui pourrait l’aider ? Dans un monde où la femme ne peut devenir chevalière, c’était du suicide de vouloir vivre comme Aerin et Elros. Chaque soir, elle redevenait Aerin, mais lorsque le soleil se leva, elle redevenait Elros. Tant d'années ont passé ainsi, lever, entraînement, mission et dodo, chaque jour, c’était la même rengaine et elle en avait pris le goût. Être un homme n’était pas si désagréable en fin de compte, même si rencontrer de nouvelle personne signifiait mentir, elle n’aurait pas le choix, même si elle préférerait ne pas avoir à le faire.

Tout ça pour dire que sa vie n'était pas terrible, mais mieux que beaucoup de gens, pour cela qu’elle ne s’en plaignait pas trop. Elle avait l’habitude de vivre cette vie, alors tout était redevenu vivable pour elle. Sans son père derrière elle, Aerin pus évoluer par elle-même, enfin, c’est ce qu’elle aurait cru. Se retrouvant à terre en plein milieu d’un entraînement, elle se fait gronder par le chef d’entraînement et elle soupira. Décidément, rien n’allait aujourd’hui. Puis vint l’approche d’un messager, apparemment quelqu’un avait demandé ses services. Regardant la personne, elle haussa les épaules et rangea son épée. Le lieu du rendez-vous se trouvait à la capitale et elle devait servir de garde du corps à un noble. Elle haussa un sourcil puis réfléchit et remercia le messager. Bon au moins elle arrêterait de penser au passé pendant un moment.

La journée passa relativement, vite, elle n’avait pas de temps à perdre, le seigneur avait besoin de tellement de choses, encore à courir partout...Si ça continue Aerin, va finir par croire qu’elle est Speedy Gonzales. Un bon repas et une bonne toilette, la voilà fin prête à se reposer et entamer une nouvelle journée de travail. La nuit fut plutôt mouvementée, entre cauchemar et souvenir, tout se mélangeait et s'affrontait, réel vs absurdité, Aerin dormi plutôt mal ce jour-là. À son réveil, cheveux en bataille, elle se leva pour se changer et se préparer à partir. Elle avait deux missions, la première à la capitale et l’autre non loin, elle espérait qu’au fond, il ne fallait pas une personne avec un sens de l’orientation infaillible parce que c’était PAS DU TOUT le cas de la demoiselle. Elle posa sa main sur la surface réfléchissante puis se vêtit, coiffa ses cheveux. Elle avait changé de coiffure, car celle d’avant était plutôt complexe à travailler. Petite queue de cheval remonté, elle se regarda dans le miroir et hocha la tête, elle était fin prête.

Elle finit par partir pour la capitale sur son fidèle destrier. Cela faisait maintenant quelques années qu’elle l’avait et elle l’adorait. Il ne l’avait jamais abandonné et elle avait fait de même, une relation donnant-donnant. La route fut tranquille et arrivant enfin à destination, elle descendit de son cheval et se mit à attendre. Elle n’était pas en retard pour une fois, elle était contente ! Les minutes passèrent, la population continuait d’affluer et le cheval commençait à avoir un peu de mal à supporter la foule. Elle le calma comme elle put et réfléchis à l’emmener ailleurs. C’est au même moment qu’une voix juste derrière elle résonna. En entendant son nom, elle comprit que c’était la personne à escorter et elle se tourna vers lui. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle fit une salutation digne du rang du demandeur et se présenta à son tour.

Bonjour, en effet, je suis bien Elros, ravi de pouvoir vous aidez. Ce serait un honneur de vous escorter pendant votre périple !



Aerin donna alors la lettre qu’on lui avait envoyée au noble devant elle. C’était juste un papier expliquant son rôle et regarda autour d’elle. Elle plissa un peu les yeux puis regarda le jeune homme plus en détail. Elle aimait bien scruter la personne en face d’elle pour pouvoir déduire des choses sur la personne. Il était plutôt bien habillé et avait une chevelure dorée vraiment plaisante à regarder. Son visage avait des traits assez fins et il émanait d'une certaine énergie instable. Au niveau grandeur, il était un peu plus grand qu’elle, ce qu’elle n’avait l’habitude de voir, enfin en même temps elle n’avait pas rencontré énormément de personne pour la moment donc bonne...Fallait bien se rendre à l'évidence, elle était certes grande en tant que femme, mais petite en tant qu'homme..

On m’a informé de notre périple à venir, mais je n’ai pas eu plus de détails. Est ce que vous pouvez me dire où je dois vous escortez ? Vu le temps qu’il nous reste aujourd’hui, nous ferions mieux de nous dépêcher pour avoir le temps de faire ce dont vous avez besoin.



La jeune femme caressa la crinière de son cheval pour le calmer. Il avait l’air agité par tout ce monde. Elle lui murmura de beaux mots à l'oreille et il se calma doucement. Il était un peu caractériel, mais quand on le brossait dans le sens du poil, il était adorable. Son cheval avait un peu de mal avec les autres humains, il ne laissait rarement pas les autres approcher. Elle retourna son attention sur le blondinet et attendit sa réponse.
Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
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Serafeím Di Venieri
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Sam 13 Mar - 23:42


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Sa voix te semblait plus délicate que tu ne l’aurais pensé. Un sourire dessiné sur ses lèvres, le chevalier semblait apaisé. Connaissant les gestes à faire. Les salutations qui se respectent. Même si tu n’y accordais pas spécialement de l’importance. Elros semblait être honoré de pouvoir t’escorter. Quoi de plus normal ? Il était payé. Mais, après tout, peut-être cela faisait aussi partie de sa nature. Votre rencontre commençait à peine. Tu ne savais pas à quel genre d’individu, tu avais affaire. Son caractère. Et peut-être ne le sauras-tu jamais. Après tout, qui sait si vous alliez vraiment apprendre à vous connaître. Tu étais son employeur. Peut-être qu’à part faire son devoir, il ne fera rien de plus. Au final, cela t’importait peu. Même si… Tu espérais toujours pouvoir te lier. Te faire des amis. Ce jour-là, tu avais du travail. Tu ne pouvais te permettre de penser à ce genre de futilité. Ca n’avait aucun sens vu vos rangs. Les circonstances.

Tu récupéras la lettre. Confirmation de son rôle. Confirmation de son nom. Le chevalier ne risquait pas de passer une journée passionnante. Après tout, qu’allait-il faire à part rester à tes côtés ? Au final, il n’y avait peut-être pas beaucoup de chances pour que quoique ce soit t’arrives. Pauvre garçon, les palpitations, seront pour un autre jour. Ton regard se posa sur ton protecteur du jour. Ses mots te parviennent. Tu pouvais comprendre qu’il avait besoin de plus d’explications sur sa mission. Votre trajet :

« Je vois…. »

Ton emploi du temps te revenait en tête :

« Pour commencer, nous avons rendez-vous avec un baron. Il vit au sein de la capitale. Nous ne devrions pas être très loin. Voici son adresse. »

Tu lui montres le bout de papier que tu avais soigneusement déplié. Et, vu le plan, en effet cela n’était pas si loin… Une trentaine de minutes de marche devrait suffire quoi :

« Ensuite, dans l’après-midi, il s’agit d’une rencontre avec un duc. Il habite non loin de la forêt de Saint-Cloud. J’ai été invité pour un thé, cependant, j’aimerais y être en avance. En fonction de comment se déroule l’entrevue de la matinée, nous aurons peut-être peu de temps pour déjeuner. Après tout, comme vous l’avez dit, il y a le trajet. D’ailleurs, il va me falloir passer dans une boutique pour acheter du vin. »

En effet, vous n’aviez pas vraiment de temps à perdre. Tu pourrais ne pas passer à cette boutique. Mais, toi, tu y tenais. Après tout, n’était-il pas normal d’offrir lorsque l’on était gentiment invité. Oh… Bien sûr, tu savais parfaitement que vous n’alliez pas juste déguster un thé et déguster quelques biscuits. Les sujets sérieux allaient forcément être abordés. Mais peut-être que les Français étaient plus bavards que toi ? Qui sait… Tu posas soudainement tes yeux sur l’animal qui l’accompagnait. Un cheval. Fidèle et majestueux destrier. C’est à lui qu’on devait le mot « chevalier » n’est-ce pas ? Cela faisait sens qu’il en possédait un. Et semblait-il avoir une relation agréable. Mais que l’animal était un peu stressé… Serait-ce la foule ? Et bien, tu pouvais le comprendre… Dans tes souvenirs, tu n’avais jamais monté sur un cheval. Après tout, ce n’était pas à Venise que ce genre d’activités se faisait le plus. Autant se déplacer en gondole. C’était agréable. Mais cela ne servait à rien de faire remonter tous ces souvenirs :

« Oh, quant à votre paye, souhaitez-vous la recevoir maintenant ou à la fin de la journée ? »

Cette question te paraissait importante. Tu avais conscience que certaines personnes pouvaient préférer avoir leur dû dès le début. Quand il n’y a pas de relation de confiance, cela va de soi pour celui qui est employé. Tu le comprenais :

« Bien. Nous devrions y aller. »
Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Dim 14 Mar - 2:08
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elle avait fait pas mal de missions depuis sa nomination en tant que chevalière. Évidemment, personne ne savait qui elle était et heureusement d'ailleurs ! Mais sachez que cela n’est pas évident quand on est une femme de se travestir en homme. Entre la poitrine assez imposante, les problèmes de filles et tout autres points assez désagréables quand on se fait passer pour quelqu’un d’autre. Heureusement que son frère était quelqu’un de gentil, sociable et assez direct, sinon elle aurait eu du mal à tenir la cadence. Depuis qu’elle avait pris la place de son frère, elle n’était tombée malade que quelques fois, heureusement son père tenant à ses faveurs faisait attention à protéger ses arrières, mais bon jusqu’à quand cela durera t-il ? Elle n’en savait rien et essayait d’y penser le moins possible. Elle n’avait pas réellement le temps de penser à ce genre de chose, elle le faisait déjà assez en soirée, alors pas la peine d’en parler en journée.

En tout cas, la jeune femme se trouvait maintenant dans la ville de Paris, son destrier non loin d’elle et son regard balayant les alentours. C’est vrai qu’en tant qu’extérieur de la capitale, la magie du lieu était plus appréciable, alors imaginé pour les jeunes personnes vivant dans cette ville ? C’était vraiment triste dans un sens, il y avait tellement de choses encore plus merveilleuses qu’ici ! Puis le demandeur arriva enfin et ils purent se présenter rapidement et voir à quoi ressemblait la personne. En effet, c’était bien la première fois qu’elle devait escorter quelqu’un... Dans ces souvenirs, elle n’avait jamais fait ce genre de chose... Enfin peut-être ? C’était bien dans ces moments-là que sa mémoire s'amuse à lui jouer des tours, c’était tellement frustrant de ne pas se rappeler... Enfin bref, elle demanda alors au jeune homme qu’elle était leurs périples. En le regardant un moment, elle remarqua quelques choses qui passaient dans ses yeux... De la peine ? De la pitié ? Elle ne savait pas trop, mais cela ne lui plaisait pas beaucoup... Enfin, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il pensait, mais en tout cas cela lui paraissait vraiment étrange. Elle secoua sa tête légèrement pour faire voler cette pensée et reporta son attention sur le jeune noble.

Votre première destination était donc d’aller à un rendez-vous avec un certain baron ? Pas de problème, s’il était baron, il ne devait pas habiter très loin si ? Elle hocha la tête pour montrer qu’elle avait bien entendu ces paroles et regarda le papier déplié. En effet, l’endroit n’était pas très loin, une petite marche matinale ? Parfait ! Elle aimait beaucoup marcher. Il replia le papier et reprit sa tirade pour finaliser la destination qu’ils allaient parcourir. Elle se gratta le menton par habitude et réfléchit un instant avant de se craquer les doigts et la nuque, signe qu’elle était prête à se mettre en route.

Eh bien, la journée va être intense en promenade de santé ! Pour ce qui est du rendez-vous avec le baron, je vous propose ce parcours.



Aerin finit par demander la carte au noble avec un mouvement innocent de la main et une fois en sa possession, le déplie avec délicatesse et regarde la carte. Elle ne connaissait pas très bien Paris, mais ce parcours elle le faisait tout le temps ! Elle laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres et reprit la parole.

Hmmm et bien cela ne me dérange absolument pas que vous me payez à la fin de vos rendez-vous, un peu comme une récompense plutôt qu’une paye. Eh puis bon, je ne compte pas partir avant la fin de ma mission, alors vous pouvez être tranquille.



Aerin commença alors à marcher après lui avoir montré la direction. Elle avait attendu son feu vert pour commencer la route. Le parcours qu’elle lui avait proposé était un parcours plus discret, dans des ruelles moins bondé et surtout plus tranquille. Ils quittèrent alors enfin leurs points de rendez-vous.

Je vous ai proposé de passer par-là à cause du monde. Freyja n’aime pas du tout la foule et pour éviter les catastrophes, je préfère utiliser la précaution. Oh et ne vous inquiétez pas, je connais ce raccourci comme ma poche, on y sera bien plus rapidement que le trajet initial ! C’est un peu l’aventure ahah.



Elle aimait beaucoup détendre l’atmosphère et apporter un peu de douceur. Le terme mission ne voulait pas forcément dire sérieux à mille pourcent ! Tant que tout se passe sans accroc, il n’y a aucun souci, non ?!
Serafeím Di Venieri
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Serafeím Di Venieri
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Lun 15 Mar - 22:21


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Le chevalier était plutôt attentif. Tous tes mots semblaient se filtrer en lui. Ainsi, tout devenait plus compréhensible. Et la conversation, n’était pas à sens unique. Tu remarquas cependant quelques mouvements. Sens doute des gestuelles habituelles. Se gratter le menton pour se laisser un temps de réflexion. Ce que tu ne compris pas, c’était pourquoi se craquer la nuque et les doigts. Était-ce un signe qu’il était prêt à se mettre en route ? Ou bien simplement parce que son corps était engourdi ? En toute honnêteté, tu ne savais pas comment certains faisaient pour ainsi laisser claquer ce son. Ne ressentaient-ils aucune douleur ? Ou était-ce toi qui étais un peu trop fragile ? Qui sait… Ton visage, lui, exprimait ton désarroi. Si tu montrais toujours cette expression de marbre. Lorsque tu ne comprenais pas, tu le montrais à ta manière. De façon bien claire. Avec un regard. Tous ces petits détails sur ta face.

Elros avait raison, votre journée était chargée. Vous alliez faire beaucoup de marche. Tu en venais à te demander si ton corps le supporterait. Tu as tendance à faire les trajets à pieds. Tu aimes simplement utiliser tes jambes. Te balader par tes propres moyens. Sans doute pour te prouver que tu n’étais si frêle que ça. Que tu pouvais aussi te renforcer. D’une façon simple et pas trop épuisante certes… Mais, au moins, tu n’étais pas assisté. Tu faisais les choses par toi-même. Tu en venais à repenser à ces moments allongés dans ta chambre. Ces longues heures où tu restais cloîtré dans ton lit. Tu lisais. Tu regardais par la fenêtre. Ressentais toute la malédiction que portait ton corps. Celle qui blessait aussi ton âme, d’une certaine façon. Et la solitude. Tu ressentis la solitude. Ces heures au soleil perdu. Cet air frais qui te manquait. Au moins, tu avais trouvé le temps pour étudier. Au moins, tu étais aimé. Protégé. Par ton père. Par ton frère… Cependant, tu avais grandi. Un peu frêle.

Mais en vie.

Ton protecteur du jour te proposa un parcours. Tu lui remets alors en main la carte. Qu’il puisse voir et t’indiquer, le chemin que vous parcourez. Cela te paraissait très utile. Un guide… Pour une fois, tu n’allais pas devoir te fier à ton orientation incertaine. Un sourire se dessinant sur ses lèvres. Il semblait plutôt confiant. Sans doute, devait-il bien connaître le chemin. Avant que vous preniez la route cependant, il t’expliqua que tu pouvais lui donner l’argent à la fin. Pas de garantie ? Oui, tu trouvais cela plutôt étonnant. Une récompense hein… Intéressante façon de voir les choses. Pas déplaisante cependant :

« Très bien. Je vous donnerais votre… Récompense à la fin de la journée. Je vous remercie d’avance pour vos services. »

Tu suivis le chevalier, vers cette route qu’il t’indiquait. Les ruelles étaient moins bondées. Plus agréables. Plus tranquilles. Non pas que tu détestais la foule. Juste que, ce n’était point déplaisant. Un peu plus de calme. Ton regard se perdait. Tu semblais complètement ailleurs. Alors qu’en réalité, tu faisais attention à de nombreux détails sur votre passage. Un peu inutiles cependant. Mais qui, d’une façon ou d’une autre, attirait toujours ton œil. Tu avais d’ailleurs pensé que cela se passerait dans le plus grand des silences. Sans aucun échange. Tu n’avais rien à lui donner. Rien à proposer pour faire une conversation équitable. Tu ne savais même pas si cela intéresserait l’individu à tes côtés… Tu en doutais… Et pourtant. C’était lui qui avait pris la parole. T’expliquant pourquoi il avait choisi ce parcours. Le nom de son cheval. Information peu pertinente, que tu prends :

« Je vois. Je comprends. Il est normal que vous pensiez au bien-être de votre animal. »

Un ton neutre. Pure et calme. Un ton, qui cachait bien des choses cependant. Lorsqu’ Elros te parle d’aventure, tu ralentis quelques instants. L’aventure… Tu ne savais pas ce que c’était. Tu n’étais pas un guerrier. Mais un homme d’affaires. Et, ce que tu vivais, ton travail quotidien, n’avait rien d’une aventure. Pas comme celles que l’on lisait dans les histoires :

« En quoi est-ce l’aventure ? Nous arpentons un simple chemin... »

Elros avait sans doute essayé de détendre l’atmosphère. Cependant, toi, tu ne l’aidais pas pour autant.
Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Mar 16 Mar - 13:15
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Cela faisait à peine quelques minutes qu’ils venaient de se retrouver qu’Aerin avait déjà bien analysé la situation. Apparemment, le demandeur était plutôt quelqu’un d’inexpressif, aucun sourire et aucune mimique. Il était vraiment de marbre et il l’avait bien remarqué. C’était assez drôle dans un sens, deux opposés qui se réunissent, l’un montre facilement ses émotions et l’autre les cache super bien... Quelle équipe de choc ! La situation était vraiment cocasse, mais pas désagréable en un sens. Il était toujours plaisant de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes et en sortir plus grand encore. Un léger sourire se formait sur ses lèvres en voyant le désarroi du petit noble devant ses multiples gestes. On dirait qu’il n’avait nullement l’habitude d’entendre ce genre de son. En même temps, il ne le faisait pas tout le temps... Enfin, à part, quand il était prêt à partir ou pour dégourdir ses muscles. Il aurait voulu lui dire que cela n’était pas vraiment incompréhensible et lui expliquer le pourquoi, mais il ne savait nullement si Elros avait la possibilité de faire cela. Après tout, ils étaient de classe complètement différents, il ne pouvait donc pas espérer une telle conversation avec lui. C’était un peu triste de se rendre compte de cela à chaque fois, mais il ne pouvait le nier non plus... Et puis si ça se trouve, il n’avait peut-être pas envie de lui parler.

Devant tant de pensées négatives, un léger soupir s’échappa de ses lèvres, il se dit que leurs univers étaient totalement différents. Si son frère n’était pas mort, est-ce qu’elle aurait vécu une vie comme la sienne ? Devenir une noble dame ? Quel aurait été le sens de sa vie ? Il est vrai qu’il y pensait souvent, entre deux missions et en regardant son reflet dans le miroir lorsqu’il enfilait des tenues féminines. C’était dur de faire la différence entre qui elle est et qui elle incarne le rôle... Les deux se confrontent et se complètent en même temps. Au fond, ce lien étroit avec son frère reste inchangé quand elle l’incarne. Cela lui permet de tenir et de ne jamais l’oublier, son plus grand bonheur et son meilleur soutien reste inscrit dans son cœur. Avoir grandi avec un frère et une mère aimante l'ont aidé à devenir ce qu’elle est en tant qu’Aerin et son père strict et sévère ce qu’il est en Elros. Chacun avait son histoire après tout, chacun se forge selon les expériences de leurs vies.

Puis vint le temps de la marche. Une fois que le noble accepta le nouvel itinéraire, il avait l’air un peu perplexe par rapport à sa demande de paiement. En effet, Aerin n’était pas comme tout le monde, il préférait se réjouir d’un paiement durement mérité qu’un paiement normal pour ses services. C’était étrange quand on l’entendait de sa bouche pour la première fois, mais avec le temps, on comprend le pourquoi et cela semble bien plus logique.

Je vous en prie, cela est un plaisir de vous escorter aujourd’hui. Rencontrer de nouvelles personnes me fait un grand bien !



Et ce fut le départ ! Armé de son épée et de son fidèle destrier, il partit en compagnie du noble blondinet vers son premier rendez-vous. Les ruelles étaient d’une tranquillité assez rare dans cette ville en totale effervescence. Paris était connu pour être peuplé et assez mouvementé en termes de passage. Les ruelles retranscrivent avec exactitude l’ambiance de la ville, bondée, toujours en mouvement. Pour une demoiselle de petite bourgade, Paris était comme une immense forêt dont le chemin pouvait mener au bon endroit ou finir par nous perdre. Dans tous les cas, le silence régnait entre les deux, personne ne prenait la parole et leurs regards se perdaient dans les environs, découvrant ce que pourrait regorger cette ville dans ses endroits les plus calmes. Puis Aerin brisa le silence, s’attendant à une non-réponse, il fut surpris de l’entendre lui répondre et caressait la crinière de son destrier.

Hmmm et bien pour moi dès que je sors de chez moi, c’est comme une nouvelle aventure. Tu ne sais pas à quoi tu t’attends ni qui tu vas rencontrer. C’est un peu le mystère même quand tu sais où tu vas. Tout peut arriver et cela donne une certaine perception de la vie et de ce qui nous entoure. En s’ouvrant à ce genre de pensée, chaque journée devient un chapitre de notre histoire. Par exemple aujourd’hui pour moi, c’est une nouvelle aventure, rencontrer une nouvelle personne, parler, marcher et découvrir de nouvelles choses. L’aventure n’est pas forcément liée à de longs et périlleux voyages ou combats. Enfin, c’est ma perception des choses.



Aerin sourit légèrement avant de tourner dans une autre ruelle. Son cheval s’arrêta soudainement devant un stand de fruits et légumes et regardait avec envie les pommes. Essayant de le tirer, Aerin n’avait pas encore remarqué qu’il s'était arrêté. Se retournant alors, il vit alors la scène et ne put s’empêcher de rire un peu. Il sortit alors sa petite bourse à argent et paya une pomme avant de sortir un petit couteau et la couper en deux. Il coupa ensuite les deux parties en quatre et en tendit une à son cheval, une pour elle et deux à Sera. Son cheval finit par manger son morceau de pomme tout content, frottant son visage contre celui d’Aerin. Il regarda alors le jeune noble et tout en souriant lui dit d’une voix enjouée.

Voilà un morceau pour vous et un morceau si vous voulez le donner à Freyja si vous le souhaitez. Quand il s’agit de nourriture, il n’est pas difficile et comme je n'ai pas eu le temps de lui donner une pomme ce matin, ne vous gênez pas !



Son cheval émit un petit hennissement de mécontentement puis tourna son regard vers le morceau de pomme de Sera. Il le regardait avec envie et attendait sagement qu’on lui donne le morceau. D’ailleurs, Freyja fait un mouvement de tête en direction du jeune homme, premier depuis pas mal de temps. Généralement, il n’aimait pas réellement le contact avec les autres. Ils prenaient leur temps et pour cause, il était bientôt arrivé au lieu de rendez-vous.

Ne vous en faites pas nous ne sommes plus très loin. Après cette ruelle, là-bas, nous serons arrivés.

Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

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Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
Situation maritale : Célibataire coincé
Pièces : 2675

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Serafeím Di Venieri
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Sam 20 Mar - 17:02


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Dans cette marche tranquille et posée, s’installait petit à petit un échange. Vos rangs respectifs ne vous obligeaient en rien de vous parler. Vous n’étiez pas du même milieu. Et pourtant, cela empêchait-il quoique ce soit ? Non. Et l’avis du chevalier, t’intéressait, il est vrai. Une aventure… Ce n’était pas spécialement comme dans les histoires. Ce n’était pas spécialement de longs chemins périlleux, des batailles, des combats. Pas forcément. Sa vision des choses te paraissait… Belle. Chaque jour était un chapitre de notre histoire… Ton histoire hein… Tu vivais donc toi aussi des aventures, chaque jour. Et ce, même si tu n’étais pas un guerrier ? Un héros. Mais bien quelqu’un de faible. Et bien, ton récit était bien fade alors. Et à la fois, le fait que tu puisses être debout chaque jour. Le fait que tu puisses être utile. Servir à quelque chose. N’était-ce pas ça, ta principale aventure ? N’était-ce point là, ce que tu avais de précieux dans ta vie ? Tu mis une main sur ton cœur, écoutant ses battements. Comme un geste de prière, un geste de sérénité, de complexité et d’incompréhension. Tous ces sentiments qui te rendent humain :


« Je vois… C’est une belle façon de voir les choses. J’espère cependant, que vous n’aurez pas de mésaventures durant vos journées. Ce serait fâcheux qu’un quelconque malheur vous arrive.»


C’est alors que l’animal s’arrêta soudainement à un stand. Les pommes… Son appétit, s’était-il réveillé ? Elros ne perdit pas de temps pour répondre aux envies du cheval. Son rire qui éclairait son visage. Vous étiez bien différents tous les deux… Les deux morceaux tendus vers toi, tu semblais un peu déconcerté. Même si c’était léger. Tu les pris en main. Ton regard se posa sur le fidèle destrier. Celui-ci te regardait avec envie. Ou plutôt, c’était le morceau que tu tenais qu’il quémandait. Son mouvement de tête te surprit quelque peu. Tu n’étais pas très à l’aise. Tu n’avais jamais vraiment côtoyé les animaux. Tu les trouvais beaux. Certes. Mais… Comment se comporter ? Tu ne savais pas vraiment :


« Euh… Je n’ai pas très faim alors... »


Tu tendis les deux morceaux à Freyja. Ton visage restait impassible. Cependant, au fond de toi, ce n’était pas vraiment le cas. Le cheval put se régaler sans mal. Bien, que, à tes yeux, ce n’était point très propre. Tu sortis une serviette, de quoi t’essuyer un peu les mains. C’était psychologique. Tu étais assidu sur la propreté :


« Très bien. »


Enfin, vous voilà arrivé finalement. Un soupir franchit tes lèvres. Tu n’étais pas encore super bien réveillé. Tu espérais qu’on allait te proposer du thé. Ou quelque chose de revigorant :


« J’espère qu’on ne voit pas trop la fatigue sur mon visage... »


Ces simples murmures, n’étaient que tes pensées qui se sont exprimées de vive voix. Tu te tournas vers lui :


« Monsieur Brindal. Lors de notre conversation auprès du baron, vous resterez simplement à mes côtés. Vous n’aurez pas à parler ne vous inquiétez pas. Enfin, si jamais vous avez besoin de parler, vous aurez le droit bien sûr. Vous êtes juste là pour me protéger en cas de problèmes. Bien que… Essayez de vous montrer le plus dignement possible. Au vu de notre hôte, qu’il sente un peu d’hostilité serait utile. Même s’il est chez lui, je n’ai point envie que mes origines étrangères lui permettent de me prendre de haut ou d’essayer de me tromper. Je compte sur vous. »


Le baron qui t’attendait n’était en effet, pas très ouvert aux étrangers. Et n’avait pas non plus une grande considération pour le peuple. Tu avais accepté son invitation en connaissance de cause. Tu entras finalement dans le bâtiment. L’entretien allait commencer. Tu fus d’ailleurs fort bien accueilli. Après tout, ton titre était plus élevé que le tien. S’il voulait bien se faire voir. C’était capitale. Ton regard se fit bien plus sérieux. Plus froid. Le visage d’un Duc digne. Dans un calme si pur, les échanges étaient sur le point de commencer.
Aerin Brindal
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Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
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Aerin Brindal
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Sam 20 Mar - 20:08
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros était maintenant certain que le jeune noble qu’il accompagnait n'était pas très habitué à discuter. Cependant, il était très ouvert au partage de point de vue et aux pensées rêveuses du jeune chevalier. Contre toute attente, la discussion se faisait naturellement malgré leurs différences sociales. Pourtant, il aurait pu l’ignorer et laisser le silence s’installer entre les deux, mais Elros était content qu’il ne le pense pas ainsi. Une fois sa longue tirade terminée, le jeune homme regardait Sera est pencha un peu la tête. Il avait l’air si soudainement plongé dans ses pensées. Il mit également sa main sur son cœur et Elros comprit qu’il avait dû dire quelque chose de nostalgique ou alors il prenait connaissance d’une chose qu’il ignorait sur lui-même.

Elros était plutôt du genre positive et assez centré sur son travail, il n'aimait pas forcément passer par mille chemins pour arriver à ce qu’il souhaitait. Digne et respectable dans son rôle de chevalier, il était connu pour sa bravoure et son sérieux, mais aussi sa fidélité à toute épreuve. Il réfléchit alors un moment en analysant les gestes de l’homme. Il avait l’air un peu remué, mais sans trop le montrer, son visage inexpressif était maintenant un peu plus explicite, notamment au niveau du regard. Elros avait appris à regarder dans les yeux des gens pour voir de quelle intention, il était fait. Dans tous les cas, cette conversation n’était pas inutile. Puis le blond répondit alors à sa réplique et Elros ne put s’empêcher de rire, il était vraiment gentil de s’inquiéter pour son futur et ses prochaines aventures, il secoua alors la tête doucement avant de reprendre.

Je vous remercie pour votre inquiétude, mais malheureusement, la vie de chevalier n’est pas de tout repos. Parfois, nos chemins finissent par se perdre et d’autres fois nos pas nous ramènent chez nous. J’ai choisi cette voie pour aider les autres et faire régner la paix. C’est une idylle impossible, je le sais bien, mais je me dois de tout faire pour atteindre cet objectif idyllique. Mais je vous remercie encore pour votre souhait, je ferais de mon mieux pour le réaliser.



Son cheval était un petit joueur et adorait faire son intéressant, alors quand il vit ce stand de pomme, il ne voulait plus coopérer. Ahlala les animaux pensa t-il. Après avoir tendu les morceaux au noble, Elros le regarda faire, cela se voyait qu’il n’avait vraiment pas l’habitude des animaux. Il prétexta qu’il n’avait pas spécialement faim pour donner son morceau de pomme à Freyja. Celui-ci était ravi de cet attention et le mangea avec légèreté. Il adorait vraiment les pommes et pouvait arrêter de marcher si on ne succombe pas à son envie de pomme. Elros sourit en voyant son cheval bien se comporter avec cet inconnu pour lui et pencha un peu la tête en le voyant sortir un morceau de tissu pour s’essuyer les mains. Il était donc ainsi ? Un maniaque de la propreté ? Elros hocha la tête en voyant son cheval heureux et caressa sa crinière.

Le cheval reprit alors sa route et une fois arrivé devant la bâtisse, il s’arrêta alors pour tourner son regard vers son client. Il soupira et à regarder son visage, on peut en déduire qu’il était plutôt fatigué. Regardant la palissade de cette maison, il la trouvait vraiment trop grande pour une seule personne. Décidément, il ne comprenait pas pourquoi les riches se pavanent dans des tenues extravagantes et des maisons aussi luxueuses qu’énormes. Décidément, leurs univers étaient totalement différents.

Pas de problème Monsieur. Je n’interviendrait qu’en cas de nécessité et s'il vous rabaisse ou prend de haut. Au moindre problème n’hésité pas à me faire un signe. Je sais où se trouve ma place alors ne vous inquiétez pas, je ne vous mettrais pas dans l’embarras. Je suis là pour vous protéger après tout.



Elros fit une légère révérence pour accentuer le serment qu’il venait de faire et guida son cheval vers un endroit dégagé et où il pouvait laisser son cheval puis rejoignit Sera, se mettant bien droit et légèrement en arrière. Il prit une grande inspiration et dit d’une voix sur de lui.

Nous pourrons y aller quand vous voudrez Monseigneur.

Serafeím Di Venieri
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Serafeím Di Venieri
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Dim 21 Mar - 1:34


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Les chevaliers avaient une vie bien différente de la tienne. Plus souvent confrontés aux dangers. IL était vrai, que, vivre sans mésaventures seraient difficiles. Et pourtant, si tu le savais, il te paraissait nécessaire de lui dire ce que tu pensais. Que tu ne voulais pas qu’il souffre. N’était-ce point normal ? Et puis, il le méritait. Lui, qui disait faire ce métier pour un motif respectable. Être chevalier devait être une vocation, c’est vrai. Cependant, pas tous gardaient ces sentiments. Avoir un souhait idyllique n’était en rien un mal. Avoir de l’espoir était important pour vivre. Être capable de se battre pour celui-ci. C’était une véritable force. Elros, pouvait être fier d’être qui il était. De ces pensées.

Le chevalier comprenait sa place. C’était une bonne chose. Si tu n’en doutais point, lorsque tu avais des entretiens, tu faisais attention aux détails. Les affaires, c’est bien la seule chose que tu pouvais faire. Tu auras appris quelques bases à l’épée, mais tu n’auras jamais été très doué. Tu avais de nombreuses connaissances, mais, pas toutes pouvaient te servir dans la réalité. De plus, tu avais voulu faire quelque chose pour aider ton père. Lui qui avait tant porté sur ses épaules. IL était normal de se débattre pour un être cher. Aussi bien défunt que vivant… Il était normal de se battre pour soi-même. En tant que porte-parole de ton paternel, vous aviez les mêmes avis en ce qui concerne le peuple, les étrangers. Être ouvert d’esprit, c’est important. Et si, ce baron, pensait pouvoir t’utiliser, il faisait fausse route. Que tu sois en France depuis peu, ne te rendait pas idiot non plus. S’il se croyait supérieur à un étranger, tu allais devoir lui remettre les idées en place. Coopérer ? Tout dépendrait de ses mots. Même si, toi, depuis le début où tu avais eu son invitation, tu comptais simplement décliner toute offre qu’il te ferait. Mais peut-être essayer de lui faire changer un peu sa vision des choses. Qui sait…

Oh, bien sûr, tu ne comptais pas le confronter directement. Tu avais une image à entretenir auprès des nobles. Tu ne ferais rien qui pourrait la ternir. Cependant, vous savez, les mots ont un sens bien particulier. Les interprétations… Dissimuler la vérité pour quand ça nous arrange. Tu étais quelqu’un de sincère. Mais tu savais te montrer fourbe. Faire preuve de froideur. Être digne de ton titre. Là, où tu mentais le plus cependant, c’était sur ta souffrance physique. Tu prenais trop sur toi. C’était l’une de tes habitudes :

« Alors allons-y. »

L’intérieur était bien décoré. On voyait qu’il était baron. Et seulement baron. Pas plus. Pas moins. C’était plus petit que là où tu logeais. Moi décoré de matériaux délicats et chers. Et à la fois, c’était bien trop comparé à ce que pouvais avoir le peuple. Même si tu en avais conscience, pour un membre de la haute-aristocratie, c’était assez difficile de se mettre à leur place.

Lorsque tu dis correctement installé, on te proposa un thé. Qui étais-tu pour refuser ? Tu en avais cruellement besoin. Si tu le pouvais, tu ferais bien une sieste. Ton esprit demeurait limpide. Néanmoins, quelques fois, il se troublait. Ton regard se porta sur ton compagnon :

« Monsieur Brindal, voulez-vous du thé aussi ? »

Tu voulais que ton chevalier soit à l’aise aussi. Ou bien était-ce une leçon de vie pour le baron ? Pour lui montrer que même si vous aviez des rangs différents, tu respectais Elros malgré tout ? Sans doute les deux… Les échanges commencèrent. Le baron cherchait à établir une relation d’amitié avec la famille Di Venieri. Par amitié, il sous-entendait, qu’en tant qu’étranger, il pouvait t’apporter de l’aide. Soutenir votre famille et ton voyage ici. Des échanges d’informations ou de ressources si besoin. Il pourra louer votre nom auprès des Français. Il disait ce que n’importe qui avait envie d’entendre quoi... Et en échange de quoi ? Sans doute, il voulait des aides financières. Se faire un plus grand nom. S’élever dans l’aristocratie. En toute honnêteté, la conversation te paraissait bien ennuyante. La moitié de ses paroles n’étaient que des mensonges pour t’embobiner. Tu reposes ta tasse avec amertume :

« Sire… Je m’abreuve de votre thé, cependant, il n’a aucune saveur. Nos goûts sont trop différents pour se côtoyer, voyez-vous ? Oh, bien sûr, en tant qu’italien, je n’ai point les mêmes références. Peut-être que mon sens du goût n’est point à votre convenance. Je peux le concevoir. Je suis un étranger, nos cultures sont différentes. Mais j’ai déjà visité un peu de ce pays pour dire que, parfois, le thé qu’on m’a servi était bien meilleur que celui-ci. »

Il semblait avoir compris ta métaphore, tout comme il ne semblait pas du genre à garder son sang-froid. Bah, il est vrai que tu n’avais pas vraiment fait preuve de tact. C’était le but :

« N’interprétez pas ce que je dis. Il est possible de ne point aimer le thé de quelqu’un. Je suis navré si je vous ai importuné. Mais la sincérité est primordiale dans les affaires. »

Autant que les mensonges :

« Je vous ai avoué ceci pour votre bien. Lorsque vous aurez vos prochains invités, veillez à ce que la boisson ne soit pas aussi fade. Sinon, vous n’irez jamais bien loin. J’ai déjà de nombreuses relations en France et à Paris. Je n’ai nullement besoin de votre aide rassurez-vous. J’apprécie, votre attention à mon égard. Pour vous remercier, je vais vous dire ceci. Renseignez-vous sur les cultures. Les Italiens sont difficiles sur le thé, ils l’apprécient lorsqu’il est encore chaud. Lorsqu’il ne reste aucune trace de plantes. Aucune corruption.»

Ah, il finit par t’insulter d’étranger qui se croyait tout permis. Lui qui pensait être supérieur en tant que français… C’est clair que cela ne devait pas lui plaire. Tu lui faisais la morale. De façon délicate. Il était ce thé. Cette amertume. Ce, pourquoi, la boisson, était si peu plaisante. Un soupir franchit tes lèvres, tu regardas Elros. Le menacer n’était pas une bonne idée. Même si c’était assez clair. Il fallait rester dans le plan où le baron se faisait simplement des idées. Tu lui fis signe pour dire que tout allait bien  :

« J’étais prêt à accepter votre offre Sire. »

Mensonges :

« Mais, si vous ne semblez pas prêt à m’accepter tel que je suis. Si mon accent vous déplaît et mes origines aussi, nous n’irons pas très loin. Je vais donc prendre congé. Je suis navré que cela ait tourné ainsi. Je croyais que vous étiez un homme digne. Allons-y Elros.»

Un léger sourire vint se dessiner. C’était une forme de sarcasme. Peut-être pour le faire rager. Ceux qui ne sont pas ouverts d’esprits sont barbants. Et tu devais avouer que, tu n’avais point apprécier qu’il insulte le sang de ton père et de ton frère. Tu quittas les lieux. Sorti, tu lanças un long soupir :

« Ah… Je suis claqué et la journée vient à peine de commencer. Me voilà bien avancé. »
Aerin Brindal
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Dim 21 Mar - 3:34
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros avait un seul rêve dans son vivant. Celui de devenir chevalier. Il avait tout fait pour réaliser ce rêve et maintenant, c’était Aerin qui poursuivait ce but. Rendre fier son frère et ne plus être le fardeau qu’elle a été dans son enfance. Protéger, servir et surtout défendre l’honneur des Brindal. Elros a dû survivre à tous les obstacles qui se dressait sur sa route, apprendre tout ce que son défunt frère avait appris, mais surtout son comportement. Avec le temps, il a pu établir un certain équilibre entre Aerin et Elros. Ceci fut assez complexe, mais au final pas impossible. Il était maintenant un peu plus posé qu’avant. L’âme humaine regorge de surprises et de questionnements perpétuels. Pleins de mystères et de secrets étaient enfermés dans le cœur d’Elros et jamais personne ne pourrait y accéder, cela dépenderait de sa survie. C’est pourquoi elle essayait de ne rien laisser transparaître, aucune tristesse, aucun doute, juste de la confiance en soi.  

Elros connaissait très bien sa place, il l’avait compris dès le jour où il était devenu chevalier, il ne serait jamais aussi élevé que les nobles, mais il n’était pas non plus un humain lambda. Son statut lui permettait de vivre aisément et sans avoir peur de son avenir. Un travail satisfaisant en soi. À quoi bon se morfondre ? Il fallait avancer et ne jamais douter, c’étaient les mots stricts de son père et s'il ne voulait pas le décevoir, il avait intérêt à toujours le garder en tête.

Le rendez-vous avec le baron allait bientôt commencer et Elros avait bien remarqué que quelque chose n'allait pas dans le comportement de Sera, quoi donc ? Il ne le savait pas, mais en regardant son visage, il voyait bien qu’une certaine fatigue s’y était installée. Il ne posa cependant pas la question, de peur d’être inconvenant. Il garda cependant en tête l’état qu’il avait remarqué et fait attention. Trop de surmenage n’était pas bon pour le corps, Elros le savait pertinemment. Le nombre de fois où il a fini au lit tellement il avait surmené son corps pour s’entraîner. Pendant un court instant, il se sentit proche de Sera, dans le sens où il ne montrait nullement leurs faiblesses ni même leur problème.

Puis le jeune noble lança le top départ, le rendez-vous allait enfin commencer. Dès qu’il mit les pieds dans la première salle, Elros eut un mauvais pressentiment, quelque chose de pas bon allait se produire, il le sentait. La décoration en soit était plutôt sophistiquée, mais pas plus que cela. Durant ses missions, il en avait vu des intérieurs, mais celui-ci semblait bien simplet. Il suivit alors le Duc en restant un peu en arrière, surveillant et analysant tout ce qui l’entourait. Il n’allait pas laisser quoi que ce soit arrivé, sa réputation en dépendait. Le duc s’installa enfin à l’endroit indiqué et il lui proposa du thé. Après un moment de réflexion, il accepta la proposition, il est vrai qu’il avait bien soif. Cependant, c’était bien la première fois que quelqu’un le lui proposait. Généralement, on ne lui demande nullement, l’ignorant presque parfois, comme s’il n’était pas humain.

Je vous remercie pour cette délicate attention, j’accepte volontiers. C’est toujours un plaisir de se sentir encore humain et non un animal.



La discussion commença alors entre les deux parties et Elros était surpris par la nonchalance de cet homme. Son comportement envers le jeune blondinet ne lui plaisait pas, ni même à le ton qu’il employait. Il savait que les étrangers n’étaient pas vraiment bien vus par la société, mais de là à le faire en présence d’un chevalier qui plus est...C’était inacceptable. Un moment de silence, Sera bu une gorgée de ce thé et finit par déclarer de jolie métaphore pour exprimer son avis. Il était fort, très fort même. Elros ne put s’empêcher d'esquisser un sourire qui se fit directement volatiliser par la réflexion du baron. Haussant un sourcil, Elros continua d’écouter les dires de son client et fut vraiment agréablement surpris de cette débrouillardise. Il venait de remettre à sa place le baron en contournant la langue.

Plus la discussion continuait, plus le baron commençait à voir rouge. Se mettant sur ses gardes, main sur le pommeau de son épée, Elros lui fit bien signe de ne pas dépasser les limites. Cependant, une fois de plus, les paroles du Duc déplurent au baron et il commença à l’insulter d’étranger. Ni une ni deux, Elros se rapprocha alors, se mettant à côté du blond et fronça les sourcils, toujours en garde.

Vous avez été exceptionnel Monseigneur. Votre intonation et vos métaphores étaient vraiment réussies; Je vous propose d’aller chercher quelques choses à grignoter et d’aller nous poser non loin de Saint-Cloud. On a un peu d’avance au vu de la courteur de ce rendez-vous.  



Elros commença à descendre les marches puis alla chercher son cheval avant de revenir auprès du seigneur. Il s’arrêta alors puis se tourna vers le blond pour faire une légère révérence et serra les poings.

Veuillez m’excuser pour mon comportement... Je ne supporte pas les injustices et j’ai réagi sans réflexion. J’espère que vos relations ne seront pas aggravées par ma faute.



Elros n’osait pas redresser la tête ni même le regarder. Il avait agi sans réfléchir aux conséquences...Il avait honte.
Serafeím Di Venieri
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Dim 21 Mar - 16:25


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Le chevalier à tes côtés restait un humain, tu en avais conscience. Certains n’y faisaient pas vraiment attention cependant. Mais, toi, tu le savais, il l’était déjà bien plus que toi. Tu te considérais comme un Homme, mais, le fait était, que tu possédais ce grand secret. Ce pouvoir si bien caché. Celui qui t’aura valu d'être considéré comme possédé. Ce n’était pas agréable. Surtout lorsque tu savais que ce n’était pas le cas. Tu avais cette particularité. Certes. Cependant, cela te rapprochait-il vraiment du Diable ? Certainement pas ! Tu demeurais un humain. Elros aussi. Il ne fallait pas négliger cette nature que vous portiez en vous. Le chevalier semblait avoir apprécié cette attention de ta part. Cela te ramenait à une réalité dont tu n’avais pas vraiment conscience. Avait-il souvent traité comme un animal ? Quels piètres clients avait-il eu.

Cependant, lors de votre échange, ton protecteur du jour semblait ne pas avoir apprécié les dires du baron. La façon dont il s’était exprimé. Il se mit à tes côtés. En garde. Fronçant les sourcils. Et ses paroles se sont fait entendre. Oh, tu avais été exceptionnel ? Tu n’en étais pas si sûr. Dans ce milieu, c’était juste normal d’agir ainsi. Certains étaient hautement plus doués que toi. Mais tu savais que tu te débrouillais. Surtout pour ton âge. Non, tu n’essayais pas te vanter. C’était juste la vérité. Il était important que tu saches te flatter un peu. Parce que, même si tu ne montrais rien, tu avais un cruel manque de confiance en toi. Tu étais étrangement stressé. Ton visage, n’était qu’une façade.

Vous aviez quitté les lieux sous une tension. C’était plus ou moins ton attention. Mais tu n’aurais pas cru que ton chevalier s’y mêle légèrement. Sorti, il était allé chercher son cheval. Sans plus tardé, lorsqu’il revint auprès de toi, il s’est excusé. Une légère révérence. Les poings serrés. Tu remarquais ce geste plein de frustration. Ainsi, il ne supportait pas les injustices et n’avait pas pu s’en empêcher ? Il semblait avoir bien honte. Tu ne lui en voulais pas spécialement. Tu pouvais le comprendre après tout. Lui, qui se battait pour un idéal idyllique, face à un homme de la même, trempe que le baron… Normal qu’il ait dû mal à contrôler ces pulsions :

« Je suis celui qui vous a affirmé que si vous vouliez prendre la parole, vous le pouviez. Au vu de votre rang, de votre position et de vos idéaux, vous avez le droit de vous mettre en colère et vous exprimer. »

Ton regard se faisait néanmoins impartial :

« Néanmoins, vous ne devriez pas vous emporter non plus. Lorsque votre rôle est de simplement faire le garde, cela peut coûter à votre client et à vous-même. Garder son sang-froid est important, sinon, ce serait aussi donné raison à l’interlocuteur. Tâchez de ne plus recommencer, sauf si vous êtes persuadés de le faire sans avoir de regrets. Vous semblez actuellement avoir honte de votre comportement. Si c’est le cas, c’est que votre comportement n’était point adapté. Un mal nécessaire, dirais-je. Prenez conscience de votre erreur pour ne plus la reproduire. »

Tu lui faisais la morale. C’était normal. Tu savais pourquoi il avait agi ainsi. Mais tu devais lui dire que ce n’était pas non plus la bonne chose à faire au vu de son rang. Lui-même en avait conscience :

« Elros. Relevez la tête. Gravez ce moment dans votre mémoire, les échecs font partie de la vie. Les erreurs aussi. Et c’est ce qui nous permet de grandir. »

Tu fermas les yeux quelques instants. Un soupir traversa tes lèvres :

« Bien, et si nous allions déjeuner ? Vous m’avez proposé d’aller chercher de quoi grignoter, mais avez-vous un lieu en tête ? Si c’est le cas, je vous suis. »

Tu ne connaissais pas encore bien Paris. Et même si tu finissais par connaître la ville, cela ne t’empêcherait pas de te perdre. Un léger trouble de ta vision arriva soudainement. Cette fatigue commençait à devenir vraiment pesante. Petit à petit, elle devenait plus forte. Plus visible.
Aerin Brindal
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Dim 21 Mar - 18:32
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

La nature humaine était assez complexe à comprendre. Nos actions, dont on pense inutile, finissent par prendre de l’importance, comme des actions utiles deviennent minimes. Il est vrai que depuis qu’il est devenu chevalier, peu de clients le considèrent comme “humain” lorsqu'il était en mission. L’homme était comme un labyrinthe, desfois tout aller bien, puis d’autres fois, c’était l’inverse, de quoi pétrifier n’importe quel être humain. Sa vie ne tenait qu’à un fil, alors il ne pouvait pas se permettre d’aller à l’encontre des désirs des nobles. S’ils désiraient le frapper, alors il se laissait faire, l’humilier ? Pareille. Peu de personnes ne savaient ce qui se passait lorsqu’il était en mission. C’est pourquoi Elros, malgré son assurance, ne pouvait se laisser encore une fois piétiner. Il était humain après tout, il avait bien le droit à ce moment de répit non ?

C’est pourquoi dans cette demeure, Elros ne put laisser cette injustice continuer. Que ce soit Sera ou le Duc, personne ne méritait d’être traitée ainsi. Il garda les formes bien évidemment, mais ne laissa pas sa langue dans sa poche. Il en avait assez de voir tant de discrimination, car les gens sont différents. Il vivait, respirait et pouvait voir, alors pourquoi il n’aurait pas le droit au respect ? Elros était sûre de lui, il était confiant et droit comme un “i”. Il n’allait pas laisser cet homme l’impressionner. Cependant, malgré ce moment de courage, lorsque les deux finirent par sortir, Elros senti une sorte d’inquiétude incontrôlable... Avait-il était trop loin ? Allait-il se faire réprimander, voir frapper ? Se retrouvant de nouveau devant le noble avec son cheval, Elros ne savait plus trop où se mettre, Aerin reprenait le contrôle sur lui, il ne fallait pas, restons concentrée !

Elros présenta alors des excuses qu’il ne put empêcher. Il n’aimait pas se montrer aussi faible ou inquiet. Mais ses antécédents lors des missions ne l'aidaient nullement. Allait-il lui faire la morale ? Vu l’expression sur son visage, le noble allait le faire. Serrant les poings, il se prépara intérieurement à subir la colère du Duc... Cependant, cela ne se passa pas comme il l’aurait pensé. En effet, celui-ci commença par le rassurer en lui disant qu’il lui avait donné l’autorisation de parler comme il le souhaitait. Elros fut légèrement surpris et lâcha un soupir de soulagement. Puis vint le moment de la réprimande. Il n’osait pas lever son regard vers le noble, il avait raison au fond. Elros serra les poings et se redressa de nouveau, posant sa main sur son bras qu’il serra doucement.

Je ne regrette pas ce que j’ai fais...Je...Je retiendrais la leçon, merci mon seigneur..



Il voulait lui dire pourquoi il avait agi ainsi si soudainement, mais cela ne l’intéresserait sans doute pas. Comme si l’histoire de ses blessures pourrait intéresser une quelconque personne ? Surtout qu’un homme qui subit quelques sévices ? Jamais personne ne le croirait alors en parler cela semble peu probable. Il lâcha alors son bras pour reprendre contenance et redressa la tête sous la demande du noble. Il esquissa un petit sourire triste et hocha la tête. Il devait faire plus attention à l’avenir, c’était certain. Il savait que tous les nobles n’étaient pas tous méchants, mais sur tous ceux qu’il a croisés, aucun n’avait eu la même bienveillance que cet homme.

Le noble finit par lui demander s’il avait un lieu en tête pour le repas. Elros réfléchit alors et hocha la tête en sortant de son manteau un petit carnet où il avait noté de bonne adresse. Il le regarda un moment avant de pointer son doigt sur une adresse non loin. Il referma le carnet pour le ranger puis regarda Sera avec une idée en tête maintenant. Essayait-il de changer de sujet ? C’était certain.

Tout vas bien monsieur ? Vous n’avez pas l’air vraiment bien...



Elros se rappela alors qu’il n’avait peut -être pas a demander cela alors dans un mouvement de corps, il tourna vers la droite et commença à marcher avant de s’arrêter et de se tourner vers le noble.

Si jamais quelques choses ne va pas, hésitez pas à me le dire, je vous prêterais ma monture pour vous reposer. Vous êtes certes un noble mais vous restez néanmoins un humain. Ne vous surmené pas si vous ne vous sentez pas bien. La santé est primordial, faites attention à vous monseigneur.



Et sur ses belles paroles, Elros commença alors à marcher vers le fameux magasin qui se trouvait à deux rues d’ici. Les parisiens commençaient progressivement à envahir la rue, mettant mal à l’aise Elros qui n’aimait pas vraiment le monde.
Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

inventaire

Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
Situation maritale : Célibataire coincé
Pièces : 2675

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Serafeím Di Venieri
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Lun 22 Mar - 20:22


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Tes paroles pouvaient être désagréables à entendre. Peut-être que la réprimande le mettait mal. Qu’il regrette ou non. Peu importe. En tant que Duc, si tu ne lui en voulais pas, il y avait des choses à dire. Cependant, tu te demandais pourquoi il réagissait ainsi. Pourquoi il a soudainement serré son bras. Comme pour cacher une blessure. Si ce fut peut-être discret, toi tu ne manquais rien. Ton regard impassible captait bien trop les moindre détails. Dans ta tête les interrogations survenaient. Le pourquoi il détestait tant l’injustice. Pourquoi semblait-il blessé… Pourquoi s’était-il soudainement mis à bégayer en te remerciant… Il y avait tant de choses qui t’intriguait. Comme d’habitude au final. Tu ne changeais jamais. Ta curiosité n’était jamais assouvie. Toujours assoiffé. Toujours ce besoin de découvrir. D’avoir des réponses. Mais, tu ne savais pas si tu le pouvais. Utiliser ton statut ? Utiliser ton rang pour le faire avouer ? C’était une solution, mais, indigne de ton nom :

« Si vous ne regrettez pas alors ne baissez plus la tête de cette manière. Dites-moi vos excuses en me regardant dans les yeux, ainsi j'en serais persuadé. »

Il esquissait ce petit sourire triste. Tu avais tant ce désir curieux. Cependant, tu n’eus réellement le temps de t’y pencher. Le chevalier semblait avoir une adresse à te proposer. Voilà qui était rassurant… Néanmoins… Elros semblait remarquer ce mal qui doucement, lentement, te rongeait. Cela se voyait tant que ça ? Allons… Tu devais te ressaisir. Tu refusais qu’on voit tes faiblesses. Qu’on comprenne que tu es un homme fragile :

« Tout va bien. »

Mensonges. Ce n’étaient que des mensonges. Ton trouble de la vision n’était que peu fréquent. Trop rare pour que tu dises aller mal. Cette fatigue n’était que le résultat de tes nuits et de ton travail. Ta respiration allait bien pour le moment. Tes poumons ne semblaient pas s’affoler. Ton coeur non plus. Ton corps ne présentait aucun symptômes véritablement grave. Donc, tu étais largement capable de supporter cette journée. C’est ce dont tu essayais de te persuader. Après cela, le chevalier se mit en marche. Tu t’apprêtais le suivre mais, il s’arrêta d’un coup. Tu fis de même. Une sorte de mimétisme. Ou bien juste de la surprise. Tu te demandais bien ce qui n’allait pas. Rapidement tu pus le savoir. Si quelque chose n’allait pas, tu devais lui dire. Elros pourrait te faire monter sur le cheval. Elros t’affirmait que tu étais humain. Qu’il fallait prendre soin de sa santé. Discrètement, tu serras ton poing :

« Je vous tiendrais au courant… Mais ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Je ne me surmène pas. »

Comparé à toutes ces années où tu t’étais simplement reposé sur ton père et ton frère. Qu’est-ce que cela était ? Et si tu ne travaillais pas, alors à quoi d’autre étais-tu bon ? Si ce n’est plongé les autres dans une illusion. Tu te refusais de te dérober à tes devoirs. Mais, ce léger tremblement, n’était-ce point un message ? Tu te demandais, si ça allait recommencer. Si tu allais encore sentir cette douleur. Etre totalement paralysé. Cela te stressait. Cette inquiétude, tu la cachais. Tu continueras de la supporter. Peu importe son poids :

« Sur ce, je vous suis. »

Tu suivis Elros jusqu’à ce magasin. Silencieux. Tu remarquas qu’il ne semblait pas non plus hyper à l’aise. Etait-ce à cause de ce monde qui se dévoilait ? Etait-ce à cause de Paris qui s’était réveillée ? Tu voulais lui demander. Mais, ce n’était pas équitable. Te vient alors une idée… Lors d’un déjeuner, les chances d’amener une conversation étaient plus fortes. Une conversation sur l’un et sur l’autre. Ce serait ton occasion. Tu ne risquais pas de la manquer ! Le chevalier et toi, vous pourriez vous accorder une petite pause. Peut-être qu’il acceptera de te répondre. Mais, peut-être que tu devrais réfléchir à comment aborder la question. Y aller directement ? Non, forcer les choses n’était pas bon pour les affaires. Il aimait bien la métaphore que tu avais utilisé… Pourquoi pas essayer quelque chose dans cette direction ? Ton plan se mettait en place.
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

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Inventaire : Une lance accrochée dans le dos et une épée à la ceinture.
Une petite couronne cadeau de son frère pour son anniversaire
Une note sur la royauté.
Espèce : Humaine
Emploi : Dame de Compagnie
Situation maritale : Célibataire
Pièces : 4457

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Aerin Brindal
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Lun 22 Mar - 21:59
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

La douleur n’est censée qu’être éphémère et disparaître par la suite, alors pourquoi à chaque fois qu’il les voyait, une certaine haine l’envahissait. Il n’avait jamais eu honte de quoi que ce soit dans sa vie et pourtant, pourtant à cause de ces multiples blessures, il ne pouvait pas penser à autres choses. Parfois les douleurs le ramener sur Terre, d’autres fois ça allait. Tout n’était que continuel recommencement. En mettant sa main sur son bras, cela lui permettait de ne jamais oublier où est sa place, et donc de ne pas dépasser les limites. Alors pourquoi tenait-il son bras si fortement ? Pour ne pas sombrer sûrement, pour se rappeler qui il était.

Il était honnête, pour la première fois, Elros tombait sur une personne qui ne juger pas au statut. Pendant un moment, il sentit son corps se serrer, puis palpiter avant de redevenir normal. Alors la, il releva la tête pour regarder dans les yeux et dans ce simple échange, Elros partageait tout son remerciement et sa bienveillance. Peu de personne arrivait à avoir le respect de celui-ci alors devant cet homme, il l’avouait, éprouvait du respect. Il se reprit alors et laissa échapper un sourire. Il s’inquiéta ensuite pour la santé de son comparse et en le voyant réagir, il sentit au fond de lui que cela n’allait pas. Il allait dire quelques choses, mais en voyant et entendant ce qu’il allait dire, le jeune homme se tut alors et se mordit la lèvre. Inconsciemment.

Cet homme ne voulait clairement pas montrer ses faiblesses devant un inconnu. Il se sentit déçu et ne répliqua rien. Il avait raison, il n’était qu’inconnu alors pourquoi il lui parlerait ? Devant cette dure réalité, Elros commença à marcher, il ruminait. Puis il s’arrêta pour lui préciser qu’il devait lui dire si ça n'allait pas pour lui prêter sa monture. Pendant un instant, le temps semblait s’être figé et il vit les poings de noble se serrer. Il comprit qu’il devait souffrir. Elros fut un moment choqué puis reprit son sérieux avant de soupirer un peu.

Vous cachez très mal monseigneur. Je ferais attention à vous alors. Comptez sur moi, c’est ma mission après tout..



Elros sourit avec beaucoup de tendresse et de confiance. Jamais il n’avait manqué une promesse et en ce jour, il allait la tenir. Il finit par s’arrêter devant une petite boutique et finit par confier son cheval au noble pour entrer dans celle-ci. Il allait chercher deux petits plats frais, une salade fraîchement composée avec des légumes venant du jardin. Une fois réglée, tu rejoins le noble dehors avec un petit sac en tissu et tu lui montras en souriant.

Le repas de monseigneur est servi ! Nous pouvons aller faire une pause avant votre prochain rendez-vous.



Il rigola même pendant un instant avant de se retourner vers son cheval pour reprendre la marche. Direction la forêt de Saint-Cloud. Sur le chemin, Elros ne parla pas, préfèrent le silence du moment. Ils finirent enfin par arriver à destination et Elros prit une grande respiration.

Nous y voilà ! Je vous laisse choisir l'endroit. Je serais juste derrière vous..

Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

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Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
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Pièces : 2675

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Serafeím Di Venieri
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Mar 23 Mar - 0:22


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Ton visage pourra rester le plus impassible possible. Il pourra rester de marbre. Tu pourras prendre sur toi. Cacher tes douleurs. Cacher ta faiblesse. Mais… Il y avait bien des fois où cela ne pouvait simplement pas marcher. Si ce n’est pas ton souhait. Si ta mentalité continue à persister. Ton corps, lui, sait laisser des signes. Aussi infimes soient-ils. Tu ne contrôlais pas tout. C’était frustrant. Tu devais l’accepter tout simplement. Et pourtant, tu t’y refusais tout autant. Alors, lorsqu’Elros te dit que tu cachais très mal ton jeu… Tu t’arrêtas net. Cela, se voyait-il donc tant que ça ? Cela ne t’énervait pas… Ou peut-être ? Parfois, tu ne savais pas quelles émotions te prenaient. Tu avais tant l’habitude de ne rien montrer. De simplement rester sérieux. De simplement te concentrer sur tes devoirs. Ce que tu pouvais faire :

« Je ne vais pas si mal… Je suis juste fatigué. Après un peu de repos, ça ira mieux. Mais soit, vous faites ce que vous voulez. »

Était-ce si difficile de devoir compter sur quelqu’un ? Était-ce si difficile à dire, que tu te sentais de plus en plus trouble ? Avouer tes faiblesses… Qu’est-ce qui t’en empêchait ? Toi-même. Tout simplement. Dès ton plus jeune, tu t’es persuadé n’être qu’une herbe. Une herbe que l’on pouvait si facilement piétinée. Sur laquelle il était si aisé de marcher dessus. Alors, tu ne devais rien laisser paraître. Pour ne pas que cela arrive. Était-ce une peur profonde ? Une angoisse qui te hante ? Depuis le temps, tu n’avais plus vraiment conscience de ces réponses. Cette faiblesse… Ce corps qui avait une maladie dont on ne savait rien. Un corps qu’on ne pouvait soigner… Tu l’avais tellement maudit que tu avais déjà voulu que tout cesse. Aujourd’hui, tu tenais à la vie et tu comptais bien utiliser ce corps malgré tout. Il ne t’empêchera pas de continuer à voir le jour normalement.

Le chevalier avait ce sourire plein de tendresse. Tu ne lui en voulais pas de vouloir prendre soin de toi. C’était son boulot oui. Mais tu n’aimais pas qu’on puisse lire en toi. Enfin, lorsque vous êtes arrivés devant le magasin, tu fus abandonné par ton protecteur. Il te confia son cheval et… En toute honnêteté, tu n’étais pas très à l’aise. Tu le regardais. Ce fidèle animal… Mais, tout ce que tu pouvais faire, c’était patienter… Tu fermas les yeux quelques instants. La porte s’ouvrant soudainement fut ton réveil. Et pourtant, malgré cette surprise, ton visage était resté stoïque. Deux petits plats frais pour vous deux. Son sourire était néanmoins plutôt réconfortant :

« Très bien… Allons donc nous poser. »

Un rire éclata sans que tu ne saches pourquoi. Depuis combien de temps n’avais-tu pas rigolé ? Il t’arrivait de sourire. Mais rire… Tu n’étais pas sûr… Peut-être que tu étais vraiment trop sérieux. Qu’importe, en soit, tu ne faisais pas attention à ce genre de détails. Vous arrivèrent dans un parc. Plutôt tranquille. Sur le chemin pour aller jusqu’à la forêt de Saint-Cloud. Pour choisir l’endroit où se poser, la question fut de bien courte durée. Tu t’es simplement assis sur le premier banc disponible. Un soupir qui t’échappa. Tu regardas la salade qui t’attendait. Tu y réfléchissais et tu te rendais compte que c’était Elros qui avait payé. Ah ! Tu n’avais même pas tilté sur le coup. Tu cherchas dans ton manteau quelques pièces de monnaies, tu lui tendis en prenant en même temps ta part :

« Voici le remboursement. Et gardez la monnaie s'il le faut.»

Tu ne savais pas combien cela avait coûté. Alors tu avais fait de l’approximatif. Et de cet approximatif, tu avais donné un peu plus de monnaie. Pour être sûr. Tu le regardas :

« Merci pour le repas. La salade a l’air plutôt bonne. »

Et puis ce n’était pas très lourd. Bon pour la santé. Cela ne pouvait que te faire du bien. Tu la dégustas alors. Quelques fines bouchées. On voyait que tu avais eu une certaine éducation. Le goût était plutôt appréciable. Ce moment te permettait un peu de répit aussi. Cependant, tu n’avais pas oublié ton opportunité :

« Monsieur Brindal… »

Il fallait amener le sujet tranquillement sans être trop direct :

« Vous semblez apporter beaucoup d’attention à votre métier de chevalier… »
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

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Aerin Brindal
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Mar 23 Mar - 11:21
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros était plutôt du genre fidèle et sûre de lui, jamais il ne douterait de ses capacités et pourtant, depuis ce matin Elros n’a pas arrêter de remettre en cause tout ce qu’il faisait, comme si sa douleur l’avait rattrapé. De son point de vue, il était plus fort qu’il n’y paraissait, après tout, ce genre de blessure était plutôt fréquente, il ne les comptait même plus. Sera, quant à lui, avait l’air choqué qu’une personne externe à lui voit qu’il n’allait pas bien. En même temps, pas de chance pour lui, le jeune chevalier était très observateur, surtout quand cela concernait ses clients. Il devait les protéger et les aider, c’était un peu son métier de faire attention à ce qui l’entoure. Se redressant alors, il était maintenant sûr de lui, devant les encouragements et conseils du noble, il pouvait le faire, il le devait. Cela en allait de son honneur en tant que chevalier.

Le ciel était plus bleu que nature, les nuages voletaient dans le ciel sans s’arrêter, guidés par le vent qui venait de se lever. Petite brise bien agréable cependant, faisant envoler les potentielles sueurs chaudes dues à l’instant. Une fois sûre d’aller bien, il devait être sûr que le noble aussi, c’est pour cela qu’il accentuait sur le fait de lui parler si ça n’allait pas. À en voir ses paroles, il ne voulait tout simplement pas montrer ses faiblesses alors Elros haussa légèrement les épaules. Il l’avait prévenu qu’il serait là au cas où, alors il ne recommença plus à le lui dire. Il était juste fatigué n’est ce pas ? Eh bien, il était bien épuisé pour une personne fatiguée. Elros connaissait très bien l’épuisement à cause du travail, combien de fois, il avait évité l’évanouissement ? Autant que ses blessures probablement. Il ne répondit pas à sa réponse, pas besoin de le faire tout était dit et il ne voulait pas forcer non plus. Ils reprirent alors leurs routes et après l’arrêt fait à la petite boutique, panier en main, le jeune chevalier sourit grandement avant de partir. Il se voulait rassurant, mais cela n’avait pas l’air d’atteindre le noble qui garda son visage stoïque, bon bin, c’était raté.

Il avait été un peu déçu par la non-réaction du blond, mais lui en voulait-il vraiment ? Pas du tout, il s’en voulait à lui-même d’être aussi niais et bienveillant. Devait-il continuer à parler ? Ne s'en doute pas, cela ne le fera sûrement pas réagir. Et puis après tout, il n’était que client et répondeur, ils ne pouvaient pas être aussi proches. Cependant, au fond de lui, Elros ne pouvait s'empêcher de s’inquiéter alors il le fera discrètement. Après tout, il était plutôt doué dans son domaine, prendre soin des gens à qui il tient en secret. Dans le cas présent, ils n’étaient pas spécialement proches, il avait juste besoin de faire cela, c’était ancré en lui comme une marque de fabrique.

Puis vint le moment du départ, marchant tranquillement pour ne pas fatiguer l’homme qui l’accompagnait, ils passèrent pas mal de ruelles avant d’arriver enfin devant un parc non loin de la forêt de Saint-Cloud. Ce parc était plutôt grand et aéré, de multiples fleurs et arbres jonchaient le parterre. Le soleil était maintenant haut dans le ciel et illuminait le parterre d’une douce lumière, il faisait bon, ni trop chaud ni trop froid. Le temps idéal pour un picnic improviser. Rien de mieux que l’air pur et le vent frais pour permettre un meilleur repos. Peu de bruit, impression de solitude, c’était l’endroit parfait ! Le blondinet commença à chercher un banc disponible et une fois trouvé, s'asseyait dessus avant de lâcher un soupir. En l’entendant, un petit sourire satisfait apparut sur le visage d’Elros, il soupirait de bien-être là non ? Alors il pouvait enfin se reposer.

Elros s’assit alors sur le même banc mais un peu plus loin, sortant les salades pour lui tendre la sienne et ouvrit la boîte de son côté en souriant bêtement. Il avait faim, son ventre venait tout juste de gargouiller et au moment de commencer à manger, la voix du noble lui fit redresser la tête et regarda la main tendue avec des pièces. Elros arqua un sourcil avant de regarder le noble et ne comprit pas sur le moment. Pourquoi lui donnait-il de l’argent ? Cela n’était pas très clair sur le moment. Puis il précisa alors le pourquoi il faisait cela et Elros resta de marbre. Il n'avait pas l’habitude qu’on lui rembourse quoi que ce soit, il hésita un moment en plissant les yeux puis prit l’argent, un peu déstabilisé. Il compta alors l’argent et lui rendit aussitôt le surplus, il n’avait pas besoin de tout cela.

Je vous remercie monseigneur, mais je n’ai pas besoin du surplu, même si je ne comprend pas pourquoi vous me rembourser, j’accepte exceptionnellement votre bienveillance. Mais sachez que je n’ai pas l’habitude qu’on me rembourse quoi que ce soit.



Il était ferme et sur sa position, il n’avait pas acheté le déjeuner pour qu’on lui rembourse aussitôt, c’était son devoir de tout faire pour rendre la vie un peu plus facile à ses clients, alors s’il commençait à accepter l’argent en plus, il n’aurait pas fini. Elros rangea l’argent dans son petit porte-monnaie assez excentrique niveau couleur et une fois fait, regarda sa boite. Il est vrai que cela à l’air plutôt bon. Elros avait l’habitude d’aller là-bas pour autre chose que ce genre de plat, alors il ne doutait pas une seule seconde du goût de celui-ci. Elros avait fait exprès de prendre un repas bon pour la santé, essayant de lui faire prendre un peu d’énergie supplémentaire. Sera commença alors à manger et tel un documentaire, le bleuté le regarda un instant puis sourit en le voyant apprécier le repas. Il dégusta alors le sien et un soupir de satisfaction s’échappa de ses lèvres... C'était bon et agréable.

Elros était parti pour ne rien dire du repas, mais apparemment, Sera pensait autrement et il l’appela. Relevant la tête après s’être correctement essuyé les lèvres, il reposa sa serviette et le regarda. Que lui voulait-il ? Il commença alors par faire une remarque sur son attention en tant que chevalier. Elros fut un petit moment troublé puis hocha la tête.

Oui, je suis très attaché à mon métier... Pourquoi cette question monseigneur ? Est ce que cela vous dérange ?



Elros ne comprenait pas vraiment pourquoi ce noble lui posait ce genre de question, généralement, on ne le lui demande pas. Il reprit une bouchée de sa salade et s’essuya de nouveau la bouche avant de reprendre la parole.

Pour moi être chevalier et la concrétisation de mon envie de protéger les gens. C’est une sorte de... Pardon pour moi, me pardonner de ma faiblesse et devenir plus fort... Enfin, tout est subjectif, je suppose.

Serafeím Di Venieri
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Jeu 25 Mar - 0:25


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Le chevalier était plein de bonté. Il voulait prendre soin de toi. Il veillait sur toi. Il avait ce côté justicier. Gentil, souriant. Se voulant rassurant. Il te rappelait ces héros dans les romans. Jouait-il un rôle ? Ou bien était-ce vraiment sa façon de vivre ? Le voilà qui en plus te rend l’argent que tu avais donné en plus. Un homme, ne voudrait-il pas garder les pièces en trop ? L’argent est un bien important. Il devait savoir que quelques pièces de perdues, ce n’était pas grave pour toi. Il n’avait vraiment pas le sens des affaires. Il fallait savoir faire profit. Saisir des occasions comme celles-ci. C’était cadeau en plus ! Tu ne comprenais pas. Était-ce parce que vous aviez vécu dans des milieux différents ? Tu ne pouvais pas dire que c’était une question d’origine. Que ce soit les italiens ou les français, la plupart ne refuseraient pas de la monnaie. Tu soupires et récupères la monnaie. Insister serait mauvais… Peut-être qu’il n’apprécierait pas. Tu ne savais pas comment il pensait. Et ça t’embêterait qu’il ne veuille définitivement plus te parler :

« Cela me paraît normal de rembourser. Ce plat est pour moi. Ce n’est pas à vous de payer. C’est tout. »

Ton regard se pose sur l’horizon :

« Dans mon milieu, il est important de ne rien devoir à quelqu’un… Je suppose... »

Tes yeux furent attirés par son porte-monnaie qui était bien… Excentrique ? Mais est-ce que le fait qu’il soit coloré suffisait pour le qualifier ainsi ? Tu n’en étais pas sûr. Enfin… Tu pris quelques bouchées de ton plat. C’était agréable. D'ailleurs, tu ne semblais pas le seul satisfait. Elros semblait plutôt bien. Cette pause était vraiment une bouffée d’air frais. Un moment pour toi de t’intéresser à lui. De complaire ta curiosité. Cependant, il semblerait que tu t’y sois mal pris. Que tu fus mal compris. Ton protecteur cherchait à savoir si cela te dérangeait qu’il soit ainsi. Il s’excusait. Tu te sentais profondément bête :

« Euh… Non… Ce n’est pas ce que je... »

Tu soupires. Ton plan avait complètement foiré ! Tu avais du mal à réfléchir à cause de la fatigue. En préparer un de suite était impossible. Ta tête te faisait un peu mal :

« Cela ne me dérange pas. Ce n’est pas l’impression que je voulais donner. »

Tu penches légèrement ta tête sur le côté. Ton regard se perd. Tu semblais dans la lune. Pourtant, tu faisais vraiment attention à ce qu’il t’avait dit. À ce qu’il t’entourait. Tu n’arrivais pas à réfléchir à un chemin indirect à emprunter. Des métaphores que tu pouvais utiliser ? Tu n’en trouvais pas. Tu ne pouvais que dire ce qu’il se passait. Ce que tu pensais. Et en même temps, tu faisais attention à tes mots. L’esprit embrumé :

« Je trouve ça respectable. Je ne pense pas que ce soit un mal de vouloir chercher le pardon quelque part. »

C’était peut-être un peu le cas pour toi. Même si personne ne t’avait blâmé. Même si personne ne t’avait rejeté. C’était juste une pensée que tu avais eu en te faisant face :

« Vouloir devenir plus fort est un objectif… Compréhensible. Moi, je vous envie. »

Tu vois soudainement trouble. Tes yeux se ferment qu’une fraction de seconde. Ton souffle se faisait un peu plus faible. Tu commenças à tousser légèrement. Rien de bien grave pour le moment. Peut-être avais-tu attrapé un petit rhume à cause de la brise ? Honnêtement, tu aurais bien fait une sieste. Cependant, ta curiosité l’emportait :

« Pourquoi vous…. »

Ah non ! Pas de question directe ! On ne fait jamais ça d’un coup comme ça :

«Euh… J’imagine que c’est peut-être subjectif oui... »

Ah… Lorsque tu étais fatigué comme ça. Que tu n’étais pas dans un entretien qui avait un impact sur ta famille… Tu disais vraiment n’importe quoi… Les idées de moins en moins claires. Supportables encore. Jusqu’à quand…
Aerin Brindal
HUMAIN - CHEVALIER

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Jeu 25 Mar - 15:43
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros n’était pas du genre à s’imposer dans les problèmes des personnes qu’il rencontrait. Même si cela le frustrait de ne pas pouvoir aider les personnes qui en ont besoin, il ne pouvait pas se laisser guider par ce côté obscur. Il aurait voulu vivre sa vie comme il l'entendait, mais le destin est parfois fragile et instable. Parfois, Elros se réveillait en se disant que cette journée allait être différente, malheureusement cela n’arrivait quasiment jamais. Entraînement, mission, repas, repos et dormir. C’était principalement ce genre de cheminement. Il n’était pas accroché à l’argent, il n’en avait pas le besoin, il vivait très bien avec ce qu’il gagnait et n’avait pas besoin d’avoir encore plus d’argent qu’il ne méritait pas. Il rendit nonchalamment les pièces en trop au noble et en voyant sa réaction, on dirait qu’il voulait que le chevalier garde l’argent. Il ne savait pas trop quoi en penser... Il n’était pas d’ordinaire à accepter ce genre de “cadeau” et cela ne changerait pas même s’il avait l’air triste.

Elros soupira un peu à sa remarque. Il n’avait pas tort, mais il ne changerait pas d’avis, il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas, c’était de récupérer de l’argent qu’il ne méritait pas, même si cela venait d’un bon sentiment. Il ne savait plus réellement comment agir avec le noble, il avait l’air froid et distant, mais à ses gestes et son regard dégageait autre chose. D’habitude, il arrivait à percevoir ce à quoi pensent les gens, mais là, c’était un labyrinthe.. Chacun de ses gestes lui retombait dessus, comme si ça rebondissait sur le blondinet.

C'est quelques choses de logique, je peux comprendre votre point de vue, mais... Je ne suis pas un noble, je suis un chevalier, vous ne me deviez rien Monseigneur. Et je n’ai pas accepté votre supplément non pas parce que je ne le voulais pas, mais parce que vous allez déjà me payer à la fin de notre journée, alors je ne demande rien de plus.



Le bleuté regarda alors le ciel et le parc devant lui et sourit légèrement. Des oiseaux se battaient pour des morceaux de pain donnés par des inconnus, une petite brise qui faisait bouger l’herbe et les fleurs à son rythme, un soleil bien haut dans le ciel qui montrait qu’il était midi passé. Il tourna son regard vers Sera qui était en train de goûter son plat et un petit sourire satisfait resta figé sur ses lèvres.

Je suis sous vos ordres pour aujourd’hui alors c’est mon devoir de vous aider et vous protégez. Alors ne vous en faites pas, vous ne me devez rien !



Un léger silence s’installa puis quelques échanges entre les deux. Elros continuait de grignoter en l’écoutant, il ne voulait pas lui couper la parole et attendait donc le bon moment pour parler. Il s’excusait et ne voulait pas dire cela, Elros ne comprit pas tout de suite de quoi il parlait et s'excusait... Il n’avait strictement rien fait et sa question n’était pas un reproche. Le saphir pencha la tête sur le côté pour regarder son interlocuteur et remarqua par la même occasion son regard qui avait dévié vers le vide. Haussant un sourcil, il décida de le regarder pour le surveiller. Depuis le matin même, il avait bien remarqué que quelque chose n’allait pas avec lui... Il était étrange et ne voulait pas en parler...Est ce qu’il était malade ? Ou alors fatigué ? Pourquoi se forçait-il ainsi ? Il ne dit rien et après mûre réflexion, décida de le surveiller discrètement.

Ne vous inquiétez pas monseigneur, je me posais simplement la question...Il est rare qu’on me pose des questions ou s'intéresse à ma personne alors j’étais surpris.



Elros continuait de le regarder, de le surveiller, de veiller sur lui. Depuis qu’il avait remarqué que quelque chose n’allait pas, il avait promis de le protéger, alors il allait bien évidemment tenir sa promesse. Elros referma sa boite et le posa à côté de lui et se tourna un peu vers le jeune noble, soudainement très sérieux.

Mon histoire est plus complexe que vous ne pouvez l’imaginer monseigneur... Cependant, je ne vous sens pas bien... Vous allez bien ?



Elros le vit alors tousser doucement et plissant les yeux, il le vit respirer avec difficulté. À ce moment-là, il ne faisait plus attention à ce qu’il disait, concentré sur le noble. Il enleva alors la boîte des genoux du blondinet et la posa sur la sienne avant de mettre sa main sur le front de Sera et le sien. Il n’avait pas de fièvre, il prit la main de son interlocuteur et posa ses deux doigts sur celui-ci pour palper. C’était faible... Il fronça de nouveau les sourcils et se calma. Respirant pour calmer l’inquiétude qui l'enveloppa, Elros posa sa main sur le côté opposé de la tête du blond et le tira vers sa propre épaule pour qu’il puisse se caler. Il regarda le ciel et souris inconsciemment.

Je ne vais pas vous demander ce qu'il vous arrive, vous n’avez pas l’air d’avoir envie d’en parler ni montrez vos faiblesses. Alors profitez du calme du parc et qu’il n’y a personne pour vous reposer quelques instants. Vous devez être en forme pour votre dernier rendez-vous. Je surveille les environs et l’heure.



Elros posa ses propres mains sur ses genoux et regarda de nouveau le ciel. Décidément, ce ciel était d’une beauté superbe. Il ne savait pas trop quoi faire devant ce genre de situation, mais peut-être qu’une sieste lui ferait du bien ?
Serafeím Di Venieri
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Serafeím Di Venieri
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Ven 26 Mar - 17:00


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Son rôle était de te protéger. C’était pour cette raison que tu le payais. C’était pour cette raison qu’il veillait. Néanmoins, si grâce à cela, tu te sentais plus ou moins rassurer. Tu voulais pouvoir à un moment, le remercier correctement. Non en tant que chevalier. Mais en tant qu’humain. Parce que, grâce à lui, tu pouvais avoir une discussion tranquille. C’était rare pour toi, de connaître ce plaisir de la vie. Vous ne serez sans doute que des connaissances. Pourtant, cet instant de répit. Était important pour toi. Comme à chaque fois. Tu ne le diras pas. Tu ne savais même pas comment faire pour le remercier. Si ce n’est avec de l’argent ou avec des compromis. Des promesses nobiliaires. Honnêtement, tu n’y arrivais pas à y penser sur l’instant. L’esprit trop embrumé.

Un soupir de soulagement traversa tes lèvres. Tu étais plutôt rassuré par ces mots. Quoique… Tu avais mal compris ce que tu avais mal compris ? Quelle étrange situation. Voilà pourquoi les conversations sont difficiles. Savoir les entretenir. Comprendre l’autre. On ne partage pas les mêmes pensées. Tant que tu ne serais pas dans sa tête, tu ne pouvais rien savoir. Deviner. C’est tout… C’était le pourquoi, tu t’intéressais aux autres. Au monde qui t’entoure. Tu es quelqu’un de curieux. De sérieux. En te voyant, on pourrait douter que tu t’intéresses aux gens.. C’est vrai. Or, Elros ne semblait pas avoir l’habitude que sa personne soit un intérêt. Tu aurais voulu répliquer. Tu aurais voulu lui demander en quoi sa situation était compliquée. Pas le temps. Le chevalier semblait avoir remarqué que ça n’allait pas. Sérieux ? Encore :

« Je… Je vais bien… C’est juste de la fatigue. »

Tu mentais alors qu’il savait la vérité. Tu mentais alors que tu savais qu’il connaissait la réponse. Qu’il le voyait. Tu savais persister là-dessus. Parce que le chevalier avait vite réagi en te voyant tousser. Posant sa main contre ton front. Pour voir si tu avais de la fièvre. Tu n’en avais pas. Heureusement. Il prit alors ta main et posa ses deux doigts :

« Qu’est-ce que vous faites... »

Tu avais compris qu’il voulait voir comment tu allais en t’examinant de soi-même. C’était plus par surprise que tu avais dit cela. Tu te demandais s’il avait remarqué quelque chose. Semblerait-il que oui. Sans tarder. Posant ta tête contre son épaule. Sa voix se faisait plus proche de toi. Oui, tu ne voulais pas montrer tes faiblesses. Tu ne voulais pas qu’on sache que tu étais malade. Qu’on te prenne en pitié. Ou qu’on te regarde de travers. Qu’on te prenne pour un incapable. Ton regard se baisse tandis que le sien se lève. Lui qui contemple le ciel. Toi la terre. Tu ne bougeas pas. Tu sentais la brise et tu avais bien envie de te laisser porter par celle-ci. T’endormir un peu. Tu restas silencieux quelques instants :

« Je… Je devrais peut-être oui… »

Avant de fermer les yeux cependant, tu voulais lui dire :

« Oh… Je voulais vous dire que… Je ne sais pas à quel point votre histoire est complexe… Mais je pense que c’est pareil pour tout le monde. C’est ainsi qu’il est fait. La curiosité est peut-être un défaut. Et je m’excuse si cela vous dérange. Mais… Moi, je m’intéresse à v- »

Pas le temps de finir ta phrase. Te voilà porté dans des songes. Avec pour oreiller, l’épaule de ton chevalier. Tu avais mal au crâne. Dans quels rêves t’étais-tu plongé ? Tu revis le visage souriant de ton frère. Lui qui avait ces allures de chevalier. Lui qui était tant aimé. Que tu respectais. Et qui t’avait toujours soutenu. Lui à qui tu n’avais pas pu dire au revoir. Les regrets de cette journée, seraient à toujours planter dans ton cœur. Tu rouvres les yeux timidement. La rencontre avec les lueurs du soleil fut aussi bien agréable que désagréable. Tu te remets droit. Un peu lasse. Le visage un peu triste. Tu avais encore mal au crâne. Tu étais encore un peu fatigué. Cependant, tu te sentais déjà mieux. Tu poses ta main contre ta tête et prends une inspiration. Ton regard se porte alors sur Elros :

« Je me suis endormi… Pardonnez-moi. Combien de temps a duré ma sieste ? »
Aerin Brindal
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Aerin Brindal
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Sam 27 Mar - 0:57
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros faisait attention à tout ce qui l’entoure, le moindre geste, la moindre personne, il se devait de faire attention autour de lui. C’était son devoir et son apprentissage, pour pouvoir mieux protéger ceux qui en ont besoin. Aussi mystérieux et pragmatique, il regardait le monde qui l’entoure un peu avec un peu de recul. La personne naïve qu’il avait été dans le passé ne pouvait plus continuer ainsi, il devait devenir plus fort et robuste pour supporter le poids de ses envies et de ses idéaux. Le poids du secret aussi était assez lourd à porter. Vivre sa vie dans la peau d’un autre pourrait vous perturber au premier abord et quand vous vous y habituez, il est déjà trop tard pour changer de direction. Le temps finit toujours par nous rattraper et la vérité l’est encore plus. Plus vous fuyez, plus celle-ci vous pourchassera, mais quand vous vous arrêtez, celui-ci vous percute de plein fouet, sans vous laisser la possibilité de faire demi-tour. Alors, oui, bien évidemment que ce jeune chevalier a pu voir le comportement et la santé du noble qu’il devait protéger.

En le regardant un moment, il avait eu l’air rassuré par les paroles du chevalier, tant mieux. Garder tout pour soi et ne pas se reposer sur quelqu’un peut devenir rapidement un fardeau. Il le savait que trop bien, c’est pour ça que quelques soirs, il sortait se vider les esprits dans une taverne. Il changeait régulièrement pour ne pas s’y sentir habituer. D’ailleurs, à chacun de ses gestes, le blond se faisait contenance, il ne voulait réellement montrer aucun point faible ? Avait-il peur de la pitié des gens ? C’est vrai qu’une personne faible ne tient pas longtemps, mais quand même. Au fond de lui, Elros ne comprenait pas, mais en même temps, il ne pouvait pas être inquiet. Une personne normale le serait... Non ? À chaque toucher, il répliquait quelque chose, comme s’il avait peur ? Elros ne lui ferait jamais rien de mal, c’était certain. Peut-être un peu trop protecteur, mais pas violent ni hargneux.

Ne vous en faites pas monseigneur..



Le jeune homme finit de l’examiner et ne détecta rien de suspect... À part le battement de son cœur qui était pas mal rapide. Pourtant, son visage était vraiment étrange. Sans attendre, il déposa la tête du noble contre son épaule. Même si celle-là ne paraissait nullement pas douillette, il espérait que cela lui conviendrait quand même. Puis il accepta finalement sa proposition et un petit sourire se dessina sur ses lèvres, comme un sentiment de bien-être. Aider les autres était sa plus grande fierté, c’était le cadeau de tous ses efforts et sa bienveillance. Pour la première fois, on l’écoutait, on le respectait.. Il ne savait pas trop en pensait, mais cela lui allait, il était satisfait. Il ne le regarda pas, pour lui laisser de l’espace et une discrétion sur son repos, comme si tout lui semblait normal. Il espérait que son repos soit réparateur. Il lui adressa une dernière fois une parole et Elros l’écouta attentivement. Il avait raison, la vie était ainsi faite, certaines personnes ne vivraient sans doute jamais ce que d’autres vivent des traumatismes bien pires que d’autres. C’était la roue éternelle, elle continuait de tourner et décider de notre destination. Il ferma un moment les yeux, souriant et un sentiment de bonheur lui réchauffant le cœur. Il s’intéressait à lui ? À son histoire ? Est ce qu’il pourrait le croire ? Est ce qu’il ne le jugera pas ? Toutes ses questions ne passèrent pas sa bouche, il devait accepter le cadeau qu’on venait de lui donner, il le garderait et finirait par le chérir, comme un trésor unique.

Merci de me donner votre condiance...Monseigneur...



Il risqua un regard sur l’homme endormi, espérant que ses songes seront agréables et redressa la tête pour voir les oiseaux voletaient gaiement dans le ciel. Que c’était beau d’être libre, que ferait-il s’il l’était ? Il n’était pas vraiment prisonnier, il s’imposait cette douleur, comme punition.

Je suis touché par votre gratitude... Je sais que vous ne m’entendriez sans doute pas... Mais sachez que vos paroles mon apportés une joie immense. Peut-être qu’un jour, je vous raconterai mon histoire. J’espère que vous me ferez confiance et que vous me regarderez avec autant de bienveillance que ce que je fais à votre égard.



Elros finit par soupirer en silence, un instant de mélancolie tandis que le silence prenait de plus en plus de distance. Il regarda le ciel, puis le soleil et le parterre, analysant chaque fleur, herbe, oiseau, cherchant à ce que le silence perdure pour que le noble puisse récupérer.

Les minutes passèrent, de 10 min passèrent à 30 et maintenant une heure. Le rendez-vous serait pour bientôt, alors il fallait se préparer à partir. Il allait le réveiller, mais celui-ci le fit bien avant et se redressa pour le regarder. Son visage avait l’air d’être un peu mieux et ses yeux un peu plus reposés, même si cela ne resterait sans doute pas. Il devait vite finir cette journée pour se reposer. Il pourrait cacher sa faiblesse autant de fois qu’il le voudra, mais le sommeil n’était pas sujet à négociation. Il regarda alors le ciel pour voir ou était le soleil, comme s’il avait oublié cette donnée.  

Hmmm, vu la position du soleil, je dirais une heure. Le rendez-vous est pour bientôt si je ne me trompe pas. Nous devrions bientôt y aller monseigneur... Vous êtes-vous bien reposé ?



Il le regarda avec douceur et respect, son inquiétude s’étant un peu reculer, il était redevenu serein. Il se saisit alors des deux boîtes pour les ranger prêt de son cheval et se tourne enfin vers le jeune noble avant de lui sortir avec bienveillance.

On a tous des faiblesses, moi-même, j’en ai. Ne pas vouloir les montrer, c’est pour vous protéger monseigneur... Mais parfois, devant une personne inconnue et bienveillante, vous pouvez vous laisser aller... Enfin, on peut y aller quand vous serez prêt monseigneur.

Serafeím Di Venieri
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Serafeím Di Venieri
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Lun 29 Mar - 0:00


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Dans ton sommeil, tu étais plongé dans ces songes. Ne sachant pas ce qu’il se passait dans le vrai monde. Ne sachant pas quels mots, t’étais adressé. Cette gratitude qu’on t’a accordée. Ces paroles du chevalier. Jamais elles ne t’atteindront. Peut-être eus-tu la vague impression d’entendre sa voix. Comme un message lointain. Un message inaccessible. De simples murmures qui se dissipent dans la nuit. Tu avais laissé ton protecteur dans un instant de mélancolie. De solitude. Seul avec lui-même. Tandis que toi, tu emporté dans ce rêve. Dans ces souvenirs doux et amers. Incapable d’exprimer sur ton visage, cette peine que tu ressentais. Ton cœur lui, se serrait. À ton réveil, tu fus ramené à la réalité. Tu compris que tout cela n’était qu’illusion. Le fruit de ton imagination. En y repensant… Il y avait une certaine ressemblance entre le monde onirique et ton pouvoir. Mais, là, ça n’avait pas d’importance.

Lorsque tu avais rouvert les yeux, le soleil était toujours là. Le printemps toujours présent. Sans tarder, Elros répondit à ta question. Regardant où se trouvait l’astre solaire. Une heure…. Ah… Tu ne pensais pas avoir autant dormi. Et dormi profondément. Ça prouvait ton état. Mais, après, tu étais bien le genre d’homme à se prélasser dans ses draps. À profiter du sommeil. L’appréciant. Tu te demandais ce qu’avait fait le chevalier tout ce temps. Après tout… Tu t’étais endormi sur son épaule. Tu t’étais réveillé dans la même position. Et bien… Il n’avait vraiment pas bougé ? Ne rien faire pendant tout ce temps… Ce n’était pas très passionnant. D’un côté, tu te sentais désolé pour lui. D’un autre, il l’avait cherché en souhaitant te faire dormir. Bien que… Tu ne pouvais que le remercier pour cela :

« Oui, je me suis bien reposé. »

Peut-être pas assez :

« Une heure… C’est beaucoup. Nous devrions y aller oui. Je souhaite arriver en avance. Oh, attendez, je dois aller chercher le cadeau. Normalement, c’est sur le chemin. Il faudra faire vite. »

Tu avais complètement oublié ce petit détail. Heureusement que votre rendez-vous de ce matin s’était écourté. Ton regard se posa sur Elros. Il semblait plutôt serein. Toujours aussi bienveillant. Plus doux aussi ? Il avait dans ses yeux, ce respect. Ses mots te sont parvenues cette fois. Clairement. Tout le monde a des faiblesses. Tu le savais. Si tu ne les montrais pas… Tu détournes ton visage du sien. Cette expression sérieuse dessinée dessus :

« Oui… Je fais peut-être cela pour me protéger. Je refuse de me faire piétiner. Je refuse d’avoir ce souhait, ne serait-ce encore une fois. »

Ta voix semblait plus profonde. Ce sentiment. Ces mots sortaient du cœur. C’étaient les souvenirs douloureux d’un garçon qui fut rejeté pour sa différence. D’un jeune homme qui une fois n’avait plus supporté la souffrance. Au point de souhaiter se libérer. De fuir. C’était de la lâcheté. De la facilité. Que de vouloir la mort. Était-ce de la frustration ? Était-ce de la colère envers toi-même ? Ou envers le destin ? Ces ressentis… Tu restais de marbre alors que tout se bousculait en toi. Tu inspires :

« Je… Je ne confie mes faiblesses à personne. Ni même à mes proches. Encore moins à des inconnus. Peu importe sa bienveillance. Malgré le mal que cela peut me faire, je ne peux juste pas faire autrement. Je ne peux que me contenter d’avancer. Si je me laisse aller, ce serait prendre du retard. Je ne peux me le permettre.»

Ce que tu pouvais être têtu. Ce que tu pouvais te montrer réticent. Tes faiblesses. Même si on ne te prendrait pas en pitié. Même si c’était un geste de gentillesse. Tu ne voulais plus jamais revivre ça. Tu te lèves. Te tourne vers ton protecteur. Un sourire, léger, délicat et amer vient se dessiner :

« Mais merci de votre considération. Sur ce, allons-y. »
Aerin Brindal
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Lun 29 Mar - 21:01
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Elros n’était pas du genre à montrer son inquiétude ou toute forme de sentiment mitigé. Il voulait avant tout se protéger de possible revirement de situation, accorder trop d’importance à ce genre de chose pouvait être positive, mais également l’inverse. Il ne voulait s’attacher à personne pour éviter une possible fin douloureuse. Cependant, il ne pouvait pas balayer d’un geste de main qui il était, ce qui le caractérise. Même s’il avait ses peurs, il ne pouvait réfuter qu’il ne cesserait d’être une personne bienveillante. Ce qu’il se passait aujourd’hui n’aurait, sans doute, jamais dû arriver. Un noble et un simple chevalier parlant ainsi et se confient l’un à l’autre ? Cela semblait être un doux rêve, une prière exaucée inconsciemment. Depuis quand donnait-il tant d’importance à un simple échange ? Cela serait peut-être ce qu’il aurait tant voulu... Mais ce n’était que futilité, cela ne pourrait pas continuer dans l’avenir. Chacun retourna dans ses habitudes et ce sera la fin de ce souhait. Être apprécié pour ce que l’on est et le plus beau des souvenirs, ce jour, Elros ne l’oubliera sans doute jamais.

Pendant ce moment de silence, Elros se plongea dans divers pensés, divers souvenirs qui le rendaient nostalgique. Une petite brise passant par fit voleter quelque mèches, tremblant au rythme de la nature. Puis plus rien, le soleil avait continué sa course, le temps passait doucement et il se réveilla enfin, comme s’il était sorti également de sa rêverie. Les paroles du Duc se succédèrent et Eros hocha doucement la tête, se disant qu’ils avaient encore un peu de temps devant eux. Il avait l’air mieux, plus aucune inquiétude à avoir, enfin pour le moment.

Eh bien, je vais ouvrir la marche dans ce cas. Je vous laisserai me guider une fois qu’on sera arrivé proche de la destination.



La suite des événements surprit le jeune chevalier. Les paroles du Duc résonnent dans sa tête, parfois en murmure, parfois en question. Il ne connaissait pas son passé, ni son vécu et encore moins le pourquoi il réagissait ainsi. En l’entendant parler, Elros eut un petit pincement au cœur, il comprenait ce sentiment, au fond. Se taire pour se protéger, il ne connaissait que trop bien ce ressenti. À travers ces quelques mots, Elros cru entendre le cœur du blond, il était sincère et profond. Instinctivement, Elros serra son propre bras en souriant tristement. Combien de sévices avait-il subi pour cette protection ?

Je ne pourrais pas dire que je comprends votre façon de penser, mais je ressens ce que vous venez de dire. On a tous nos besoins de protection, des façade que l’on forge pour ne jamais sombrer….



Elros se rendit soudainement compte de sa stupidité, il relâcha son bras et referma la brèche qui naquit dans ses yeux. Vite, remettre cette barrière. Il redevient sérieux, mais garda son petit sourire bienveillant. Il avait beaucoup de choses sur le cœur et ce n’est pas un simple menteur comme lui qui pourrait l’aider. Il continua de l’écouter sans montrer d’émotion, restant le plus neutre possible, il devait arrêter de dire ce qui lui passait dans la tête. Ce n’était pas son rôle de s’immiscer dans les tréfonds de chacun.

Serafeim finit par se lever et avec un sourire qui ne retranscrit aucun sentiment positif, le remercia et se mit en route. Elros eut un petit sourire triste et regarda un moment la silhouette du jeune Duc avec désarroi. Il secoua un peu la tête, comme pour chasser ses pensées et repensa au travail. À quoi bon essayer de comprendre quand vos chemins se sépareront finalement ?

Très bien monseigneur. Je vous suis.



Elros le suit alors un peu à l’arrière, puis revient à son niveau, son cheval non loin et regarda les arbres bouger, les gens défilaient. Les minutes passèrent dans un petit silence. Elros ne savait pas vraiment comment engager la conversation, alors plutôt que de dire des inepties, il laissa le temps passer. Puis quelques instants, plus tard, ils s’arrêtèrent près d’une boutique et Elros la regarda un moment. Il ne connaissait pas du tout l’endroit, peut-être parce qu’il n’était jamais allé jusqu’ici ? Il regarda les alentours pour se souvenir du chemin et se tourna vers le Duc, rêne en main.

Nous sommes arrivés monseigneur. Je vous attends dehors le temps que vous choisissiez un présent.

Serafeím Di Venieri
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Mer 31 Mar - 11:47


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- FEAT Aerin -

Comprendre autrui est chose difficile. On ne peut lire dans les pensées des autres. On ne peut lire dans leur passé. La complexité de l’humain n’aide en rien. Et pourtant… Pourtant, on peut ressentir. On peut y trouver un infime fil auquel se lier. Le cœur peut connaître la compassion. On arrive à s’identifier. C’est parce que deux âmes peuvent malgré tout se comprendre, que des liens se tissent. Même toi, tu étais capable de comprendre cela. Une protection pour ne pas sombrer. Cette façade que l’on se forge. Le chevalier n’avait pas vraiment tort. Certaines personnes savaient se retirer tout ce poids. Certains savaient enlever ce masque. Cette protection. D’autres savaient la dissimuler avec perfection. Chaque vivant est différent. C’est cette diversité qui le rend le monde aussi intriguant. En Elros aussi. Il y avait cette curiosité qui te saisissait. Cette brèche qui ne t’avait pas échappé. Son geste. Son regard tout était un message.

Mais aucun mot ne s’échappa.

Dans un silence, aussi bien relaxant que pesant. Vous avez marché. Un pas après l’autre. Avec pour seule conversation la douce brise. Le soleil te caressait le visage. Ces mèches dorées faisaient penser à cet astre. Tandis qu’Elros lui, de ces couleurs rappelaient plus la nuit. Joli contraste, n’est-ce pas ? Le jour et la nuit. Si proches et à la fois si distants. Ta poitrine te faisait de plus en plus mal. Ta fatigue avait pu se dissiper légèrement grâce à un peu de repos. Mais, la problème majeur, lui continuait de te tourmenter. Tu devais tenir. Une minute. Encore une de plus. Jusqu’à ce que cette journée se finisse. Le seul point positif que tu pouvais en tirer… C’est que cela ne semblait pas encore très grave. C’était un peu moins violent que les autres fois. Pour l’instant… Qui sait ce qui pouvait se passer. Ton corps était un enfant capricieux. Tu auras beau faire de ton mieux… Il n’en faisait qu’à sa tête. Vous voilà arrivé. La voix de ton protecteur qui te rappelle :

« Très bien. Ce ne sera pas long. »

Le magasin était rempli de divers produits régionaux. Tu avais déjà une idée de ce que tu voulais offrir. Un présent qui se conservait bien. Un présent qui se dégustait avec plaisir. Qui rejoignait quelques rires. Un vin digne de ce nom. Sans tarder, tu demandas au vendeur ce qu’il avait de meilleur. Le prix était coûteux. Certes. La qualité après tout. Néanmoins, cette bouteille, c’était aussi le prix d’une relation durable. En pensant de cette manière… Pour toi, cela ne posait aucun problème. Le présent en main, tu pus rejoindre ton chevalier :

« Me revoilà. Nous pouvons y aller. »

Le chemin devenait épuisant. La route vers la forêt n’était point la plus aisée pour toi. Et durant tout ce temps, tu ne sus engager la conversation. Tu avais sans doute mis un froid à ce moment-là… Lorsque tu as rejeté son aide… Ou bien peut-être parce que tu savais que ta curiosité risquerait de se manifester. Que cela pourrait ne pas lui plaire. Tu n’avais pas trop les idées claires. Alors tu préférais te taire. Malgré ces longues heures qui vous attendaient. Étais-tu donc à ce point-là incapable de te lier avec quelqu’un ? Sans que ce soit une affaire. Sans que tu ne cherches un plan. Alors, oui, tu te tourmentes. Tu cherches et tu te décides après de longues heures de marche. Des poses. Et encore de la marche. Enfin… Enfin, tu te fais entendre :

« Je m’excuse pour cette marche fort longue. Je ne pensais pas que la forêt serait si loin. Cependant, nous ne devrions pas tarder à y être. La journée sera bientôt terminée. Votre paye arrivera sous peu aussi. »

Encore une question de travail. Tu ne savais pas quoi dire d’autres… Tu inspires. Préférant profiter de ce moment où tu n’avais pas encore succombé à la fatigue :

« Je tenais à vous remercier pour votre… Bienveillance… Merci d’avoir veillé sur moi dans le parc… »

Vous faisiez fasse à la bâtisse. Une demeure qui dévoilait la richesse de son habitant :

« Vous êtes un bon chevalier. »
Aerin Brindal
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Mer 31 Mar - 13:34
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AERIN & SERAFEÍM


Qui aura le meilleur sens de l'orientation

Le silence pouvait être appréciable dans certaine situation. Quand la discussion n’avait pas forcément de sens, la meilleure solution ne pouvait être que le silence. Même si Elros aurait aimé parler, échanger de sujets divers et variés, au fond de lui, un sentiment inconnu l’en empêche. Après tout, ils étaient complètement différents l’un de l’autre. L’un était le jour, l’autre la nuit, comme leurs chevelures si différentes et pourtant complémentaires. Le soleil brillait contre la blondeur de Sera tandis que sur Elros, cela assombrissait son bleu nuit. Pas à pas, le soleil les suivait, tandis que sa course continuait. Progressivement, cet astre lumineux commencera à descendre et disparaîtra à l’horizon. Les minutes défilaient et le silence continuait, regardant parfois à gauche, puis à droite. Paris était bien calme dans ce secteur, moins de monde, moins de bruit, c’était bien plus agréable. Parfois le regard d’Elros croisait celui de Sera puis s’en détacha comme pour fuir. Quel idiot, il avait pas besoin de fuit son regard ainsi...Enfin peut-être pour ne pas le gêner ?

Elros ne pouvait s’empêcher de le regarder parfois, voir si tout allait bien. Depuis l’accident de ce midi, un sentiment d’inquiétude resta accroché à son cœur, comme un pincement. Il se sentait inutile et faible face à ce qu’il s’était passé... Cela avait l’air d’aller, il avait retrouvé des couleurs, mais pour combien de temps ? Avait-il une santé fragile ? Était-il malade ? Toutes ses questions se heurtaient à son cerveau avec une violence déconcertante. Il aurait voulu les lui poser, mais pourquoi faire au final ? Il ne lui dirait jamais si quelque chose n’allait pas... Alors il devait veiller sur lui, il se devait de le faire... Comme une obligation. Il refusait de perdre quelqu’un de nouveau, même si celui-ci était un étranger. Il secoua la tête pour revenir sur terre, chasser ses pensées embrouillées et avant même qu’il se rendit compte, ils furent enfin arrivés à la boutique.

Pendant le temps où le noble cherchait le présent idéal, Elros attendait devant la boutique, caressant la crinière de son ami poilu et lui parla un peu, comme à un ami. Freyja était son compagnon de route depuis tellement de temps maintenant, ils en avaient partagé des choses, des histoires et des aventures. Unique comme dangereuse, tant de souvenirs qui propulsent Elros dans une certaine mélancolie. Il sortit une pomme de son petit sac et en coupa un morceau pour le donner à son cheval qui avait l’air heureux. Les minutes passèrent et Elros continuait à nourrir sa monture, puis sortit sa gourde en cuir pour s’y abreuver. L’eau était bien fraîche, en accord avec le temps. Il enlaça alors le cou de l’animal et le câlina un moment avant d’entendre la porte s’ouvrir et se refermer. Il lâcha l’animal pour se tourner vers Sera qui venait de parler et hocha la tête pour reprendre la route.

La route fut plutôt longue, la marche commençait à faire éprouver de la fatigue. Heureusement, Elros avait l’habitude de ce genre de marche intensive, mais quand était-il de ce jeune Duc ? Est-ce qu’il était fatigué ? À en voir par son regard, on ressentait sa fatigue. Mais que pouvait-il y faire ? Il lui avait déjà proposé de lui prêter son cheval pour qu’il se repose... Il n'avait pas utilisé cette proposition... Il ne pouvait pas le forcer alors il se résigna. Il le surveillerait et au moindre signe de faiblesse, Elros agirait en conséquence, qu’il le veuille ou non. Le silence recommença encore, pesant. Cela faisait maintenant une bonne vingtaine de minute qu’ils marchèrent sous l’astre céleste. Lorsque le noble prononça enfin quelque chose. Il avait cassé le silence, est ce que cela était un signe qu’il pourrait de nouveau échanger ?

Ne vous inquiétez pas Monseigneur, j’ai l’habitude de ce genre de marche. Et pour la paie, ne vous en faites pas, je ne suis pas dépendant de l’argent donc je ne m’inquiète pas. Vous m’avez prouvé que je pouvais avoir confiance en vous Monseigneur. Vous êtes bienveillant envers moi, alors permettez moi de l’être également à votre égard.



Il parlait travail, Elros eu un sentiment un peu triste, pas blessé, mais juste triste. Depuis le début, c’est lui qui engagé la conversation et Sera qui parlait travail, est ce que son attention de parler d’autres choses était mal ? Il sourit avec bienveillance en regardant devant lui, son cheval poussant un hennissement, comme si lui aussi participait à la conversation. Elros eut un léger rire, cristallin et clair puis caressa le museau de son cheval. Puis le Duc reprit la parole et Elros tourna son regard vers lui... Il le remerciait ? Le bleuté cligna un peu des yeux comme surpris et finit par sourire de nouveau en secouant la tête.

Ne me remerciez pas. C’est normal d’aider mon prochain, qu’il soit noble ou pauvre, je traite tout le monde pareil. Je voyais bien que vous n’étiez pas bien, n’importe qui aurait agit ainsi... Enfin, je l’espère... Mais pour ma part, je le ferais toujours et sans arrière-pensée !



Puis après autant de marche, ils arrivèrent enfin à destination et Elros se tourna vers Sera pour le prévenir. Cependant, il ne s’attendait pas à entendre ce qu’allait dire le noble. Être un bon chevalier ? Elros attendait qu’un jour quelqu’un le lui dise, qu’on reconnaisse ses talents et son humanité. Alors il sourit grandement, un sourire encore plus profond et sincère que les autres. Cette fois-ci, il n’y avait pas que son cœur qui parlait, mais son âme également.

Vos dires me vont droit au cœur Monseigneur... Je ne sais pas si je les mérite, mais cela me réjouit. Que vous voyez en moi un bon chevalier, me remplit de joie.



Pourquoi réagir ainsi ? Ce n’était qu’un compliment anodin et pourtant, ce simple mot illumina le cœur du chevalier. Il sortit sa petite gourde et s’abreuva un petit moment avant de se tourner vers le noble et lui proposer de boire. Cependant, il se souvint qu’ils étaient arrivés et qu’il allait sans doute boire quelque chose de mieux. Alors il rangea la gourde et admira la bâtisse. Avant d’entrer à la suite du blondinet, Elros finit la conversation en répliquant posément.

Vous êtes un bon Duc Monseigneur. Ne doutez jamais de vous. Vous avez de la force et de l’ambition, vous êtes quelqu’un de bien.

Serafeím Di Venieri
HUMAIN - DUC

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Inventaire : Ceci est votre inventaire
Espèce : Humain sorcier
Emploi : Porte-parole de son père/Héritier de la famille Di Venieri
Situation maritale : Célibataire coincé
Pièces : 2675

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Serafeím Di Venieri
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Lun 5 Avr - 1:03


Sygnómi
- FEAT Aerin -

Étais-tu bienveillant ? L’étais-tu réellement ? Tu ne savais pas vraiment. Tu ne l’avais jamais énoncé à haute voix. Ou même pensé comme ça. Tu savais que tu n’étais pas un homme cruel. Mais quelqu’un de sincère. Sincère et mensonger à la fois. Parfois, il t’arrive de cacher. De nier. Tu savais que tu n’étais pas spécialement gentil. Mais quelqu’un qui avait des principes. Des principes simples à tes yeux. Des principes précieux. La bienveillance… Tu ne savais pas si c’était cela… Tu savais parfois l’utiliser. Pour tes projets. Tes affaires. C’est aussi un objet à utiliser en société. Tu savais que le chevalier la possédait lui… Cette bienveillance… Elle était réelle. Ce n’étaient pas ces artifices dont certains nobles savaient faire office. Tu ne savais pas quoi y répondre. Alors tu es resté dans le silence. Laissant son rire cristallin t’atteindre. Tu l’écoutais après l'avoir remercié. Quelques murmures viennent s’arracher :

« Tout le monde aurait agi ainsi... »

Non. C’était faux. Certains pouvaient fuir. Se moquer. Ou s’en foutre complet. Ainsi, l’humain était fait. Fait de diversité :

« Les gens ne sont pas tous dotés de bonté sincère… Le croire serait de la naïveté. »

Bien qu’il ne l’était sans doute pas complètement. Elors avait eu cette pensée. Elros avait des rêves idylliques. Mais il n’était pas stupide. Et sans doute pas si naïf. Dans son métier, ce n’était pas permis. Non ? En es-tu ne savais pas. Tu n’avais jamais eu les qualités pour devenir chevalier. Et l’envie ne t’avait jamais traversé l’esprit en soit. Cela ne te correspondait pas. Mais tu avais, un certain respect. Pour Elros. En tant que travailleur. En tant qu’humain. Tu avais souhaité lui avoué. De façon un peu simple. Seulement quelques mots. Mais ces mots ont suffi à étendre son sourire. Celui-ci plus profond. Plus heureux. Sa joie, t’était agréable. Tu ne pensais pas, que cela lui ferait autant plaisir. Tant mieux. Tu étais prêt à rentrer dans la demeure. Quand ton protecteur décida d’avouer ses pensées. De te donner quelques éloges.

Un bon Duc. De la force et des ambitions. Tu n’avais pas à avoir des doutes. Tu étais quelqu’un de bien… C’est ainsi qu’il te voyait. C’est ainsi, tu voulais être. Oh, mais s’il savait. En réalité, tu es quelqu’un de facilement angoissé. Quelqu’un de faible. Qu’on arrive à voir cette force dont tu fais preuve, c’était une récompense de tes efforts. C’était rassurant. Ce n’était pas la première fois. Parfois, on te disait même que tu en faisais trop. Pourtant… C’était tout de même plaisant. Bien que tu ne savais pas quoi faire de ce sentiment. Timidement, tu lui as répondu. Peut-être un peu froid. Mais c’était surtout parce que tu étais un peu perdu avec ça :

« Je vois. Tant mieux. Merci. »

Une fois entré, vous voilà bien accueilli. Un sourire de la part de l’hôte. Sans perdre de temps, il vous propose de vous installer. Il te regarde. Puis lève ses yeux vers Elros. Il demandait ton accord pour savoir si lui aussi devait être servi. D’un simple geste de la tête, tu lui affirmais que oui. Ainsi, on vous offre thé et quelques mets. Biscuits à déguster. Le tout fait, par un chef avec une certaine renommée. Contrairement au rendez-vous de ce matin. La détente était bien plus au rendez-vous. Plus agréable. Il te respectait tel que tu étais. Vous avez parlé de quelques futilités. Puis il cherchait à entretenir cette relation. Tout comme toi. Tu étais pris à quelques toux. Parfois, tu voyais flou. Ton état ne s’était pas amélioré. Non.

Il empirait.

On t’a demandé si tu allais bien. On t’a regardé. Tu t’es senti angoissé. Presque oppressé. Mais d’un regard froid. Avec un visage de marbre. Tu répondais ce mensonge :

« Je dois avoir attrapé un petit rhume. Ce... Ce n’est rien. À Venise, il fait toujours plus chaud qu’à Paris. »

Tes poumons commençaient à te faire vraiment mal. C’était douloureux. Tu ne pouvais que prendre sur toi...
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