Sam 10 Juil - 22:05
En principe, je préfère les lettres, je n'aime pas trop les gens et les contacts physiques. Mais je peux tout aussi bien ne pas vous répondre si vous n'avez aucune utilité dans mon grand destin. Au pire, votre paperasse alimentera mon feu de cheminée.
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<center><div class="lettre_exesus_lux"><span id="ouverture" class="titre_lettre">Cher (ne dépassez 1 ligne sous peine de kaboom)</span><span id="contenu_de_la_lettre">Mauris placerat sem tellus, ac ornare ligula lobortis et. Nunc eu eleifend libero, vitae semper orci. In congue iaculis blandit. Sed feugiat felis quis lorem rhoncus maximus. Pellentesque euismod lacus sit amet hendrerit sollicitudin. Mauris facilisis nulla ut dui euismod laoreet non ut neque. Proin blandit in ex vel molestie. Aenean vel tortor bibendum, maximus lorem mollis, tristique velit. Duis euismod purus lacus. Maecenas sit amet turpis a arcu imperdiet aliquet quis sed dui. Pellentesque semper massa ante, non rutrum lorem eleifend vel.
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Vestibulum vitae turpis in felis faucibus ultricies sed aliquet ex. Fusce maximus massa sed felis consequat cursus. Duis nec malesuada nibh. Quisque in placerat nisi. Donec erat justo, dictum at dictum eu, dictum sit amet dolor. Aenean arcu lacus, laoreet vitae lectus dictum, dictum aliquam libero. Integer dapibus, eros ac finibus vestibulum, velit tellus posuere est, eget ultrices diam urna sit amet ligula. Nullam nulla sapien, elementum ut iaculis vitae, ultrices eu libero. Duis fringilla blandit libero, non pretium nibh semper vitae. Curabitur eleifend risus nec imperdiet dictum. Phasellus ullamcorper eu ligula et gravida. Sed bibendum in felis ut laoreet. Quisque dolor lacus, mollis et mauris tincidunt, semper lacinia enim. Fusce sit amet porttitor metus.
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Mer 13 Oct - 20:01
À l'attention de Guillaume de Bourgogne, Duc de Bourgogne
Le 6 août de l'an de grâce 1590
Monsieur le Duc,
Je vous écris pour solliciter votre aide quant à l'affaire de Pressigny dont je représente la principale partie lésée. Je ne vous ferais pas l'affront de vous rappeler les circonstances sordides dans lesquelles mon unique enfant et héritière a trouvé la mort, ces détails sont maintenant connus de toute la France et de toutes façons les autorités régionales et compétentes (dont la vôtre) ont été saisies. Non ce qui a été fait est fait.
Non je vous écris au sujet de la nouvelle dame de compagnie de Sa Majesté, Mademoiselle Aerin Brindal, sœur du Chevalier Elros Brindal qui s'est bien joué de moi lors de sa prétendue enquête sur mon domaine en permettant à son complice, l'assassin Earl de Grisecouronne, de s'enfuir avec la dot que je réservais à ma fille.
Nonobstant mes nombreuses requêtes auprès de la famille Brindal, aucune explication et dédommagement ne m'auront été fournis. Pour avoir moi-même perdu un enfant, je ne saurais leur reprocher d'être actuellement dans l'incapacité d'entendre mes griefs. C'est pourquoi je suis dans l'embarras de venir personnellement vous demander votre assistance pour régler ce différend et permettre - je l'espère - à nos deux familles d'aller de l'avant.
Ma proposition est simple : puisque j'ai perdu une fille, graciez-moi d'une autre. Il se trouve que j'ai un neveu à la recherche d'une jeune femme et qui serait prêt à épouser Mademoiselle Brindal en avançant lui-même la dot qui m'a été subtilisée. Également, si le mariage est scellé, je m'engage à retirer les accusations à l'encontre du chevalier Brindal.
Compte tenu de la gravité des faits qui sont reprochés à Messire Brindal - paix à son âme, vous conviendrez que c'est une offre plus que généreuse de la part des de Pressigny. Malheureusement, en l'absence de soutien de la Cour de Paris, je demeure encore pieds et poings liés dans cette affaire. C'est pourquoi j'espère dès lors sincèrement que vous saurez user de votre influence à la capitale pour faire entendre raison à Mademoiselle Aerin et à ses aïeux. Avec tout le respect qui vous est du, il me parait insoutenable qu'une famille parisienne se substitue à ses devoirs sous prétexte que nous sommes de Bourgogne et n'avons donc aucune autorité de facto sur les leurs.
P-S : Afin d'éviter tout quiproquo et désireux d'être parfaitement transparent, je vous informe que Sa Majesté a également reçu mes sollicitations.
Mes plus respectueuses salutations, Maurice de Pressigny, Baron de Pressigny, chevalier de la région de Langres et fervent soutien de feu le Duc Philippe de Bourgogne.
Le 6 août de l'an de grâce 1590
Monsieur le Duc,
Je vous écris pour solliciter votre aide quant à l'affaire de Pressigny dont je représente la principale partie lésée. Je ne vous ferais pas l'affront de vous rappeler les circonstances sordides dans lesquelles mon unique enfant et héritière a trouvé la mort, ces détails sont maintenant connus de toute la France et de toutes façons les autorités régionales et compétentes (dont la vôtre) ont été saisies. Non ce qui a été fait est fait.
Non je vous écris au sujet de la nouvelle dame de compagnie de Sa Majesté, Mademoiselle Aerin Brindal, sœur du Chevalier Elros Brindal qui s'est bien joué de moi lors de sa prétendue enquête sur mon domaine en permettant à son complice, l'assassin Earl de Grisecouronne, de s'enfuir avec la dot que je réservais à ma fille.
Nonobstant mes nombreuses requêtes auprès de la famille Brindal, aucune explication et dédommagement ne m'auront été fournis. Pour avoir moi-même perdu un enfant, je ne saurais leur reprocher d'être actuellement dans l'incapacité d'entendre mes griefs. C'est pourquoi je suis dans l'embarras de venir personnellement vous demander votre assistance pour régler ce différend et permettre - je l'espère - à nos deux familles d'aller de l'avant.
Ma proposition est simple : puisque j'ai perdu une fille, graciez-moi d'une autre. Il se trouve que j'ai un neveu à la recherche d'une jeune femme et qui serait prêt à épouser Mademoiselle Brindal en avançant lui-même la dot qui m'a été subtilisée. Également, si le mariage est scellé, je m'engage à retirer les accusations à l'encontre du chevalier Brindal.
Compte tenu de la gravité des faits qui sont reprochés à Messire Brindal - paix à son âme, vous conviendrez que c'est une offre plus que généreuse de la part des de Pressigny. Malheureusement, en l'absence de soutien de la Cour de Paris, je demeure encore pieds et poings liés dans cette affaire. C'est pourquoi j'espère dès lors sincèrement que vous saurez user de votre influence à la capitale pour faire entendre raison à Mademoiselle Aerin et à ses aïeux. Avec tout le respect qui vous est du, il me parait insoutenable qu'une famille parisienne se substitue à ses devoirs sous prétexte que nous sommes de Bourgogne et n'avons donc aucune autorité de facto sur les leurs.
P-S : Afin d'éviter tout quiproquo et désireux d'être parfaitement transparent, je vous informe que Sa Majesté a également reçu mes sollicitations.
Mes plus respectueuses salutations, Maurice de Pressigny, Baron de Pressigny, chevalier de la région de Langres et fervent soutien de feu le Duc Philippe de Bourgogne.
Lun 6 Déc - 10:27
A l'attention du Duc de Bourgogne, Guillaume De Bourgogne
Monsieur le Duc,
Je vous écris depuis Paris.
Je me suis concerté avec mes frères et mes sœurs afin de discuter de votre proposition. Depuis des générations à présent, les De Bayard ont assuré leur loyauté au Duc de Bourgogne et l’ont assisté lors de bien des batailles, notamment lors de la Croisade des Albigeois.
En tant que Chevalier, ma loyauté revient de droit à notre Reine. Je vous assure mon soutien et vous reste fidèle autant qu'à Sa Majesté la Reine. Jusqu'à ce qu'elle fasse appel à mon épée, mon acier est vôtre.
Par ce courrier, j’accepte donc votre proposition. Aujourd’hui, mes obligations me contraignent à rester à la Capitale, aussi ne m’est-il pas possible de me déplacer jusqu’à vous pour vous annoncer la nouvelle.
Dès qu’il me sera possible de me libérer et quand vous serez, de même, disponible, nous pourrons nous retrouver afin d’officialiser cette alliance.
Mes prières vous accompagnent, que Dieu vous guide et vous protège, Monsieur le Duc,
Aimable Eleuthère De Bayard
Monsieur le Duc,
Je vous écris depuis Paris.
Je me suis concerté avec mes frères et mes sœurs afin de discuter de votre proposition. Depuis des générations à présent, les De Bayard ont assuré leur loyauté au Duc de Bourgogne et l’ont assisté lors de bien des batailles, notamment lors de la Croisade des Albigeois.
En tant que Chevalier, ma loyauté revient de droit à notre Reine. Je vous assure mon soutien et vous reste fidèle autant qu'à Sa Majesté la Reine. Jusqu'à ce qu'elle fasse appel à mon épée, mon acier est vôtre.
Par ce courrier, j’accepte donc votre proposition. Aujourd’hui, mes obligations me contraignent à rester à la Capitale, aussi ne m’est-il pas possible de me déplacer jusqu’à vous pour vous annoncer la nouvelle.
Dès qu’il me sera possible de me libérer et quand vous serez, de même, disponible, nous pourrons nous retrouver afin d’officialiser cette alliance.
Mes prières vous accompagnent, que Dieu vous guide et vous protège, Monsieur le Duc,
Aimable Eleuthère De Bayard
Sam 18 Déc - 23:05
Cher duc de Bourgogne,
Je me permets de vous écrire pour vous informer de la venue d'un étrange personnage sur les terres de Messire van Heil. Nous avons en effet reçu il y a deux jours la visite de l'eunuque en charge de la piste de danse lors du bal de Madame de Châtillon. Cet individu prétend avoir été envoyé par vos bons soins afin d'organiser une réception à votre honneur sur le marquisat d'Auxerre.
Je dois par ailleurs vous avouer qu'avant qu'il ne mentionne votre patronage j'étais sur le point de le faire fouetter pour s'être montré extrêmement grossier envers ma personne et vous épargne le détail des « compliments » sur mon physique qu'il a cru bon de m'adresser. Dans le doute, je le traite actuellement comme votre représentant et lui ai cédé une chambre et l'accès à la cave à vin de feu le Marquis de Montluçat.
C'est pourquoi je me tourne aujourd'hui vers vous pour confirmer les dires de ce ménestrel.
Soyez d'ailleurs assuré Messire que si ce garçon se permet d'usurper votre nom, je me ferais un plaisir de lui faire couper la langue.
Je profite également de ce courrier pour vous adresser mes excuses : le voyage de la capitale jusqu'ici et les rénovations du manoir d'Auxerre et de ma nouvelle propriété parisienne ont accaparé tout mon temps et je n'ai guère eu le loisir de venir vous saluer comme il se doit.
Le domaine d'Auxerre est actuellement en pleins travaux mais vous y êtes bien entendu le bienvenu à tout moment.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous adresse mes salutations les plus distinguées,
Hélène de Constantinople,
Intendante du marquisat d'Auxerre au nom de Messire van Heil.
Manoir d'Auxerre,
Le 29 Août 1590,Cher duc de Bourgogne,
Je me permets de vous écrire pour vous informer de la venue d'un étrange personnage sur les terres de Messire van Heil. Nous avons en effet reçu il y a deux jours la visite de l'eunuque en charge de la piste de danse lors du bal de Madame de Châtillon. Cet individu prétend avoir été envoyé par vos bons soins afin d'organiser une réception à votre honneur sur le marquisat d'Auxerre.
Je dois par ailleurs vous avouer qu'avant qu'il ne mentionne votre patronage j'étais sur le point de le faire fouetter pour s'être montré extrêmement grossier envers ma personne et vous épargne le détail des « compliments » sur mon physique qu'il a cru bon de m'adresser. Dans le doute, je le traite actuellement comme votre représentant et lui ai cédé une chambre et l'accès à la cave à vin de feu le Marquis de Montluçat.
C'est pourquoi je me tourne aujourd'hui vers vous pour confirmer les dires de ce ménestrel.
Soyez d'ailleurs assuré Messire que si ce garçon se permet d'usurper votre nom, je me ferais un plaisir de lui faire couper la langue.
Je profite également de ce courrier pour vous adresser mes excuses : le voyage de la capitale jusqu'ici et les rénovations du manoir d'Auxerre et de ma nouvelle propriété parisienne ont accaparé tout mon temps et je n'ai guère eu le loisir de venir vous saluer comme il se doit.
Le domaine d'Auxerre est actuellement en pleins travaux mais vous y êtes bien entendu le bienvenu à tout moment.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous adresse mes salutations les plus distinguées,
Hélène de Constantinople,
Intendante du marquisat d'Auxerre au nom de Messire van Heil.
Mer 29 Déc - 18:39
A l'attention du Duc de Bourgogne,Permettez-moi de me présenter tout d’abord. Je me nomme Dahlia Di Croissanti, peintre originaire de Florence et vivant en France depuis plusieurs années désormais. Je vous envoie cette lettre car j’ai appris la funeste nouvelle au sujet de votre regretté cousin, Philippe de Bourgogne. J’ai eu peu d’occasions d’échanger quelques mots avec mais ce fut un plaisir à chaque fois que de converser avec lui.
Je ne sais si vous aviez eu vent de moi de sa part mais votre cousin fut mon mécène durant de longues années. Vous me trouverez sans doute cavalière à rédiger ainsi mais je souhaiterais m’entretenir en tête à tête pour discuter d’un sujet qui me tiens à coeur. C’est quelque chose qui me tient à coeur et qui m’est inconcevable d’en parler à travers quelques missives. Je suis toute à fait consciente que vous êtes quelqu’un d’occupé de par votre statut de Duc, aussi, je vous laisse le choix du lieu et du jour de notre rencontre, je m’en accommoderais pour ne pas vous déranger davantage.
Avec cette lettre, vous trouverez une de mes dernières créations, afin de célébrer votre ascension en tant que Duc de Bourgogne.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous envoie mes plus sincère salutations. Cordialement, Dahlia Di Croissanti.
Je ne sais si vous aviez eu vent de moi de sa part mais votre cousin fut mon mécène durant de longues années. Vous me trouverez sans doute cavalière à rédiger ainsi mais je souhaiterais m’entretenir en tête à tête pour discuter d’un sujet qui me tiens à coeur. C’est quelque chose qui me tient à coeur et qui m’est inconcevable d’en parler à travers quelques missives. Je suis toute à fait consciente que vous êtes quelqu’un d’occupé de par votre statut de Duc, aussi, je vous laisse le choix du lieu et du jour de notre rencontre, je m’en accommoderais pour ne pas vous déranger davantage.
Avec cette lettre, vous trouverez une de mes dernières créations, afin de célébrer votre ascension en tant que Duc de Bourgogne.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous envoie mes plus sincère salutations. Cordialement, Dahlia Di Croissanti.
- le tableau:
Ven 7 Jan - 18:31
Guigui Guillaume,
Je t'écris pour t'annoncer à grands regrets ma démission - ou du moins ce qui peut s'en rapprocher.
Figure-toi que par un drôle de miracle, je suis tombé dans les bonnes grâces de cette charmante non-marquise d'Auxerre. Peut-être même suis-je un peu tombé sous son charme ! Madame a des talents multiples autres que ceux que nous avons vu lors du bal, plus qu'une danse émérite c'est une femme de culture, je dirais même une femme de monde ! J'ai rarement rencontré une personne de son âge qui en sache autant en matière d'astronomie et de mathématiques.
Tu te doutes bien qu'un grand artiste comme moi se doit de garder l'esprit ouvert et le coeur vagabond. C'est pourquoi j'ai accepté une offre de Madame de lui servir d'interprète dans ses prochains voyages. Bon, elle m'a demandé de garder le silence mais comme tu es mon ami et mon plus généreux des mécènes, je me permets de te l'annoncer en avant-première : nous partons pour l'Empire ottoman !
En effet, avec l'ouverture des frontières avec la Suède, Madame de Constantinople peut retourner chez elle. Je la soupçonne d'avoir reçu un nouvel ordre du sultan ou peut-être une proposition avantageuse par-delà la mer ? Je l'ai vue rougir en recevant un courier qui sentait l'encens, je suis sûr qu'elle a un Jules au pays qui l'attend !
De fait, je te dis adieu ou au revoir je ne sais pas. Je ne compte pas retourner en France avant un moment. Je suis triste de devoir t'annoncer une si terrible nouvelle par courrier mais tu me connais : je serais incapable de partir si jamais je devais te voir pleurer pour moi !
Oh retiens tes larmes mon cher Guillaume, je t'assure que j'ai passé des nuits merveilleuses dans ton beau domaine et je chérirai toujours le souvenir de nos instants ensembles. D'ailleurs attends-toi un jour à entendre une chanson sur un Duc et son peintre espagnol... Tu connais la devise : chérir le passé pour mieux avancer vers le futur ! Allez sèche tes larmes Guillaume, si tu ne trouveras pas un plus beau (et talentueux) artiste que moi en France, au moins auras-tu le loisir d'être débarrassé de mes excentricités (mais avoue qu'elles te manqueront).
Bref, je te libère officiellement de ta dette et te souhaite tout le meilleur pour la suite de tes projets. J'ai joué mon rôle, à toi de remplir le tien !
En t'adressant tous mes voeux les plus affectueux,
Titi
Manoir d'Auxerre,
Très estimé Je t'écris pour t'annoncer à grands regrets ma démission - ou du moins ce qui peut s'en rapprocher.
Figure-toi que par un drôle de miracle, je suis tombé dans les bonnes grâces de cette charmante non-marquise d'Auxerre. Peut-être même suis-je un peu tombé sous son charme ! Madame a des talents multiples autres que ceux que nous avons vu lors du bal, plus qu'une danse émérite c'est une femme de culture, je dirais même une femme de monde ! J'ai rarement rencontré une personne de son âge qui en sache autant en matière d'astronomie et de mathématiques.
Tu te doutes bien qu'un grand artiste comme moi se doit de garder l'esprit ouvert et le coeur vagabond. C'est pourquoi j'ai accepté une offre de Madame de lui servir d'interprète dans ses prochains voyages. Bon, elle m'a demandé de garder le silence mais comme tu es mon ami et mon plus généreux des mécènes, je me permets de te l'annoncer en avant-première : nous partons pour l'Empire ottoman !
En effet, avec l'ouverture des frontières avec la Suède, Madame de Constantinople peut retourner chez elle. Je la soupçonne d'avoir reçu un nouvel ordre du sultan ou peut-être une proposition avantageuse par-delà la mer ? Je l'ai vue rougir en recevant un courier qui sentait l'encens, je suis sûr qu'elle a un Jules au pays qui l'attend !
De fait, je te dis adieu ou au revoir je ne sais pas. Je ne compte pas retourner en France avant un moment. Je suis triste de devoir t'annoncer une si terrible nouvelle par courrier mais tu me connais : je serais incapable de partir si jamais je devais te voir pleurer pour moi !
Oh retiens tes larmes mon cher Guillaume, je t'assure que j'ai passé des nuits merveilleuses dans ton beau domaine et je chérirai toujours le souvenir de nos instants ensembles. D'ailleurs attends-toi un jour à entendre une chanson sur un Duc et son peintre espagnol... Tu connais la devise : chérir le passé pour mieux avancer vers le futur ! Allez sèche tes larmes Guillaume, si tu ne trouveras pas un plus beau (et talentueux) artiste que moi en France, au moins auras-tu le loisir d'être débarrassé de mes excentricités (mais avoue qu'elles te manqueront).
Bref, je te libère officiellement de ta dette et te souhaite tout le meilleur pour la suite de tes projets. J'ai joué mon rôle, à toi de remplir le tien !
En t'adressant tous mes voeux les plus affectueux,
Titi
Sam 29 Jan - 9:07
A l'attention du Duc de Bourgogne,
Je vous remercie grandement d'avoir répondu à ma missive. Et je serai tout honorée de venir sur votre domaine. J'ai ouï dire que les paysages bourguignons étaient splendides et il me tarde de les découvrir de mes propres yeux. Il m'est possible de venir d'ici une semaine, si cela vous convient également.
Savoir que mon tableau a trouvé grâce à vos yeux me touche profondément. Si vous désirez une peinture en particulier, je serai très heureuse de le dépeindre pour vous.
Veuillez m'excuser pour la petitesse de ma lettre. Je vous remercie encore de m'accorder de votre temps pour me rencontrer.
Je vous envoie mes plus respectueuses salutations.Cordialement, Dahlia Di Croissanti.
Je vous remercie grandement d'avoir répondu à ma missive. Et je serai tout honorée de venir sur votre domaine. J'ai ouï dire que les paysages bourguignons étaient splendides et il me tarde de les découvrir de mes propres yeux. Il m'est possible de venir d'ici une semaine, si cela vous convient également.
Savoir que mon tableau a trouvé grâce à vos yeux me touche profondément. Si vous désirez une peinture en particulier, je serai très heureuse de le dépeindre pour vous.
Veuillez m'excuser pour la petitesse de ma lettre. Je vous remercie encore de m'accorder de votre temps pour me rencontrer.
Je vous envoie mes plus respectueuses salutations.Cordialement, Dahlia Di Croissanti.