Chère Stanislava,

Nos fiers souverains se portent à merveille. La capitale fleurit de bien des événements mondains auxquels nous tâchons tous d’assurer une sécurité digne de votre garde.

J’ose espérer que votre mission ne fait pas peser trop lourde charge à vos épaules. Sachez cependant qu’eu égard à votre question, je n’aurais malheureusement que peu de bonnes nouvelles à vous adresser. Le jeune Ignace de Bellevallée, soldat de garnison alors parqué aux quartiers des armées de la capitale nous a quitté au cours du précédent printemps.
Je ne pourrais exprimer davantage mes regrets quant à cette perte ayant fait suite aux attentats de nos quartiers généraux à cette même époque. Sachez cependant que l’affaire si elle n’a pas été résolue aura donné lieu à d’honorables funérailles. J’ai moi-même déposé un bouquet d’edelweiss à la tombe de ce jeune soldat ayant péri en fonction. Que le Seigneur garde son âme.

Prenez garde à votre sécurité, la cour manque de votre présence depuis votre récent départ.
Que le vent m’apporte à nouveau le murmure de vos aventures.

Mes pensées sincères,

Comte Eve de Harcourt, Maréchal des armées de France