Dim 7 Nov - 21:09
Difficile de contacter Titi ! Le troubadour ne reste que rarement au même endroit et jamais trop longtemps ! C'est qu'il faut connaître les bonnes personnes et les bonnes adresses pour attraper le ménestrel. La plupart du temps, c'est Titi lui-même qui vous contacte car Monsieur a toujours les oreilles qui trainent et finit toujours par savoir qui le réclame et pour quoi !
Quant aux créatures qui recherchent l'Archiviste... oh disons que la rumeur souffle qu'il suffit de chercher celui au bonnet d'âne (ou de demander à May). Celui ou celle qui a besoin d'une nouvelle identité trouvera aisément le Titi. À condition d'avoir de quoi payer...
Les lettres de Titi s'illustrent généralement par la finesse de son écriture et la qualité indéniable tant de son papier que de ses présentations. Pas une tâche, pas une rature, on sent que l'artiste s'applique !
Quant aux créatures qui recherchent l'Archiviste... oh disons que la rumeur souffle qu'il suffit de chercher celui au bonnet d'âne (ou de demander à May). Celui ou celle qui a besoin d'une nouvelle identité trouvera aisément le Titi. À condition d'avoir de quoi payer...
Les lettres de Titi s'illustrent généralement par la finesse de son écriture et la qualité indéniable tant de son papier que de ses présentations. Pas une tâche, pas une rature, on sent que l'artiste s'applique !
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<center><div style="background-color: Ivory; padding: 20px; color: dimgray; width: 420px; font-family: Georgia; line-height: auto; font-size: 10" align="justify">
[right]En séjour à Worpswede, près Brême,[/right]
<font style="color: black; letter-spacing: 2px; line-height: -10px" face="Cursive" size="2">le 16 juillet 1903.</font>
<br>J’ai quitté Paris il y a une dizaine de jours, souffrant et las. Je suis venu dans cette grande plaine du Nord dont l’étendue, le calme et le ciel devraient me guérir. Mais je suis entré dans une longue pluie qui laisse enfin aujourd’hui percer une éclaircie sur le pays balayé d’inquiétude. Je profite de cette éclaircie pour venir vous saluer.
Très cher Monsieur Kappus, j’ai laissé longtemps sans réponse une lettre de vous. Non certes que je l’eusse oubliée ; elle est de celles qu’on relit toujours quand on les retrouve. Je vous y ai vu de tout près.<br>
[right]<font style="color: black; letter-spacing: 2px; line-height: -10px" face="Cursive" size="2">Votre
Rainer Maria Rilke.</font>
(extrait de Lettres à un jeune poète)[/right]
</div></center>