Ven 14 Jan - 20:05
J’aime la trahison mais je déteste les traîtres.
Autrefois il y avait un désir ardent qui faisait battre ton cœur, aussi lent soit-il, et bien qu’il soit toujours présent, le brasier s’est quelque peu refroidi : c’est de voir Paris brûler. Si autrui pourrait se demander pourquoi, après tout tu t’es installé dans la cité, tu n’aurais qu’à leur rétorquer que ta venue n’est au final que bien récente ; quant aux raisons de cette haine, elles seront détaillées plus tard alors à quoi bon t’y attarder ? Et puis il vaut mieux éviter les sujets qui fâchent, en tout cas pour le moment, alors autant parler de ton obsession pour la beauté et la perfection.
On dit que la perfection est inatteignable mais tu es convaincue du contraire ; l’erreur est humaine mais tu es autre chose, quelque chose de supérieur, tu es persuadé qu’il t’est possible de toucher du doigt la perfection et ça passe par la recherche de la beauté : l’un de ses premiers indicateurs. Et tu peux la trouver partout : dans ton miroir, évidemment, mais aussi dans les mouvements gracieux d’un danseur ou dans le son produit par la maestria d’un musicien ; dans la splendeur d’une merveille architecturale ou dans les couleurs vivantes d’un tableau de maître ; dans la maitrise du ciseau qui donne vie à une sculpture ou dans les débats passionnés de personnes de science ; dans les belles lettres d’une âme torturée ou dans l’élégante complexité du corps humain ; dans les passes d’arme de deux escrimeurs ou dans le brio d’un général ; dans la délicieuse révélation d’une trahison aussi tragique qu’héroïque ou dans l’économie de geste nées de décennies d’expérience du bourreau. Tu t’es donné pour mission de la capturer, cette beauté, et de la conserver, pour que chacun puisse en profiter et les défis que cela représentent te motivent davantage que ton désir de vengeance bien que tu aies du mal à l’admettre.
Tu as également un profond sens de la justice et un sens un peu moins profond de l’honneur qui forme en bonne partie ton opinion d’autrui, dépassant aisément des considérations ataviques telles que l’appartenance à un clan, une race, ou à des sentiments volages tel que l’amour. Ainsi ta parole a une importance toute religieuse. Comme d’autres ont pu s’en rendre compte tu es rancunière, ta rancune n’ayant de rivale que ta curiosité.
On raconte que ta mère, l’impératrice, aurait signé son ventre en sentant la douleur de ton arrivée, et t’aurait demandé de patienter le temps que ton père rentre de campagne. Tu aurais obéis, attendant patiemment le retour d’Alexis I durant trois longs jours. On aurait également placé le diadème impérial sur ta petite tête, dans ton berceau. Née Ἄννα Κομνηνή ou Anna Comnène dans sa version latine, ton enfance reste la période la plus heureuse de ta vie, destinée à devenir impératrice à ton tour, tu as été très bien entourée, reçu une éducation de polymathe mais tout a malheureusement une fin. Une fin qui commence avec la naissance de ton petit frère qui vole ton trône et puis vient la mort de ton fiancé, Constantin, qui tenait plus de l’ange que de l’homme ; tu notes dans un coin de ta tête ceux qui balaient d’un revers de la main ton chagrin en le dénigrant, disant que ce n’est qu’une amourette de fillette, leur temps viendra. Tu écopes d’un nouveau fiancé, que tu épouses rapidement, bien qu’il n’ait rien de la superbe de Constantin, et ton père fait construire un grand hôpital duquel il te donne les rênes ; tu as même la possibilité d’y enseigner et bien que tu en veuilles toujours à ton frère, tu t’occupes l’esprit comme tu peux pour éviter de laisser la rancune te ronger.
Puis un rayon d’espoir, comme un signe de Dieu, t’apparaît lorsqu’en 1112 ton père devient trop malade pour pouvoir régner efficacement et grâce à ta mère il délègue à ton époux qui compte sur toi pour l’aider à diriger l’empire. Alors certes tu n’es pas impératrice en ton nom propre comme tu aurais dû l’être mais être impératrice consort c’est toujours mieux que ne pas être impératrice du tout. Tu passes autant de temps à tenter de soigner ton père qu’à aider ton époux, tes études en médecine aidant grandement mais malheureusement ce n’est pas suffisant et six ans plus tard Alexis I s’éteint dans la nuit du quinze au seize août 1118. Juste avant sa mort tu as bien tenté de faire déshériter ton frère, avec le soutien de ta mère, mais sans succès. Tu changes alors de plan et complotes contre Jean II qui vient à peine de monter sur le trône. Malheureusement ton époux ne te soutient pas. Dans un éclat de colère tu lui cries que si Dieu avait été réellement sage il aurait fait de lui une femme et toi un homme. Les choses ne s’arrangent pas car quelques jours plus tard le complot pour mettre un terme à sa vie arrive aux oreilles de ton frère et te voilà exilée dans un couvent. Ce qui ne t’étonnes pas : Jean a toujours été faible bien que tu ne t’en plains pas.
Du moins c’est ta punition théorique, ne tenant pas à finir en tas de cendre tu t’arranges avec la mère supérieur pour qu’elle consente à dire que tu es bien dans son monastère en échange d’une bonne partie des tes biens terrestres. Tu changes d’identité pour la première fois et tu épouses un riche marchand ; profitant de la richesse de ton époux tu organises des rencontres et autres débats entre intellectuels de la cité, notamment des aristotéliciens et c’est dans ce terreau intellectuel fertile que tu entreprends d’écrire l’Alexiade que tu publies sous ton nom d’origine.
En 1147 tu vois la seconde croisade arriver à Constantinople avec une certaine appréhension. Tu avais beau avoir douze ans lorsque la première est arrivée tu te souviens que les francs ont fini par trahir ton père et tu sens qu’ils vont faire la même chose à ton neveu, Manuel I, et ça ne manque pas mais c’est que bien plus tard que ton cœur se brisera. La quatrième croisade arrive à Constantinople en mai 1203. En 1204 tu assistes, impuissante au sac de la plus ville du monde.
Plus que les horreurs commises sur les habitants ce furent celles commises sur les biens qui te déchira le cœur. Les tombes des plus grands empereurs romains furent pillées ; de loin tu les regardes piller Sainte Sophie, mettre tout ce qu’il y a de précieux sur des chariots tirés par des mules dont certaines glissent sur le marbre et souillent le sol sacré de la basilique avec du sang et des excréments ; le Grand Palais, l’endroit qui t’as vu naitre, n’échappe pas au triste sort du reste de la ville. Et puis tu as aussi été témoin de la destruction de nombreuses autres œuvres d’art sans considération pour leur beauté ou tes sentiments ; une statue d’Héra ; une présentation de la bataille d’Actium ; une statue d’Aphrodite à qui on donnait la Pomme d’or de la discorde ; une statue de la louve nourrissant Romulus et Rémus ; une grande statue de Bellérophon et Pégase aux côtés d’un aigle tenant un serpent dans ses serres, ses ailes étendues servant de cadran solaire ; un Hercules géant au menton aussi grand qu’un homme, fait par Lysippe, le sculpteur personnel d’Alexandre le Grand dont les élèves firent le Colosse de Rodes ; et enfin la plus belle statue de toute la ville, ta préférée : celle d’Hélène de Sparte. Ces œuvres à la valeur inestimable furent détruites pour faire de vulgaires pièces de bronze. Et cette courte liste n’est que celle que tu as vu, la liste exhaustive de ce qui est détruit est bien trop longue et douloureuse à faire.
Après avoir résisté de peu à la tentation de te lancer dans la masse de croisés dans le but d’en tuer le plus possible tu décides de t’endormir pour te réveiller à une époque plus sage, plus éclairée. Le destin, ou Dieu, exhausse ton souhait mais à sa façon, de manière perverse. Tu te réveilles en 1453, deux-cent-quarante-neuf ans plus tard, juste à temps pour voir Constantinople tomber dans les mains des ottomans et voir la basilique Sainte Sophie être transformée en mosquée te fit l’effet d’un coup de poignard dans le dos. Un coup de poignards que tu attribues aux francs, c’est à cause d’eux que l’empire a fini par succomber. Mais ce fut le dégoût que t’inspires la collaboration du patriarche avec les envahisseurs qui te pousses à quitter la ville avec d’autres réfugier.
Tu arrives en Italie, désirant ardemment te venger des francs et tu remontes dans le nord, le sud étant trop unie, trop puissant, pour que tu aies un quelconque espoir de réussir. Tu évites soigneusement Rome pour t’arrêter à Urbino et c’est là que tu rencontres Federico de Montefeltro. Il ne te faut pas longtemps pour tomber sous le charme et tu restes à sa cour, tu le suis lorsqu’il part en campagne, en découvrant tes aptitudes médicales il te trouve une place aux côtés du chirurgien de la compagnie de mercenaire qu’il dirige puis au fil du temps tu lui parles de tes talents d’administratrice et tu te retrouves à l’aider pour gérer sa bande de soldats ; une tâche que tu trouves plutôt facile après avoir eu à t’occuper d’un hôpital. Dans les années 1465 jusqu’à 1470 tu restes à Urbino et tu baignes dans la cour qui attire des esprits brillants de toute l’Europe. Tu finis par comprendre que les francs sont en réalité un nombre important de peuples différents ce qui tempère ta haine. C’est justement au contact de Federico que tu développes un sens de la justice, ce qui jusqu’à présent était plus un vague concept qu’autre chose pour toi, pour la première fois tu t’en veux d’avoir voulu assassiner ton frère.
Au fil des années tu finis par voir le fils unique de Federico, Guidobaldo, comme ton propre enfant, surtout après la mort de sa mère, alors tu participes à son éducation mais tu reste principalement occupé par le grand projet de ton aimé : collecter et copier tous les textes antiques possibles, ta maîtrise du grec et latin ancien se révélant d’une aide précieuse. C’est accessoirement au cœur de cette cour florissante que tu prends tes premières leçons d’escrime, avec la bénédiction du maître des lieux. Les longs, et passionnants débats sur de nombreux sujets réduisent davantage ta haine de ceux que tu appelais les francs et te pousse à abandonner ta foi orthodoxe pour rejoindre le giron de l’église romaine. Toutefois, contrairement à toi, Federico est mortel et en 1482 il s’éteint, malgré tous tes efforts tu n’as pas été capable de soigner la malaria qui s’est emparé de lui.
Pour combler le trou béant qu’a laissé la mort de Federico dans ta poitrine tu restes à Urbino pour aider son fils, une fois son éducation terminée tu te mets à le conseiller mais Guidobaldo n’a rien du lion qu’était son père et ses conseillers t’éloignent progressivement du pouvoir à cause de ton sexe. Tu restes tout de même, profitant du ton temps libre pour poursuivre tes leçons d’escrime mais aussi pour t’améliorer en peinture et en sculpture après tout comment immortaliser la beauté autrement ? Une idée te viendra bien assez tôt mais pour le moment tu restes plongée dans les arts visuels. Alors lorsqu’en 1502 César Borgia s’en prend à Urbino tu fais ton possible pour défendre le duché. Comme tu ne peux pas mener d’armées tu sert d’espion, tu t’attaques aux éclaireurs, aux soldats qui cherchent des provisions dans les collines que tu as appris à connaître comme l’une de tes robes de soirée. Ça te permet au passage de t’essayer en conditions réelles à quelques bottes que le maître d’arme t’as enseigné mais malgré tes efforts Urbino finit par tomber et si ton fils pseudo adoptif est maintenu à son poste tu ne peux rester. Arpenter les jardins du palais lors de tes promenades nocturnes te rend aussi malade que des parterres de forsythia quant à tes déambulations diurnes, voir le travail de géants peser si lourdement sur les épaules d’enfants n’arrange rien à ton malaise. Alors tu te rapproches de l’envoyé de Florence pour César Borgia le lendemain de sa victoire : Nicolas Machiavel.
Tu le suis jusqu’à sa cité et tu y passe quelques années à débattre avec les têtes pensantes de la république, c’est là que tu fais la connaissance d’un certain Léonard qui te prends officieusement comme apprentie. Malheureusement ça ne dure pas bien longtemps une fois que des rumeurs se propagent ; on chuchote que maître de Vinci t’aurais accepté davantage pour te mettre dans son lit que pour tes talents d’artiste ou de scientifique. Lorsqu’une amie te demande si tu es sa maîtresse avec un clin d’œil complice tu balais la question d’un revers de la main, tu ne veux pas perdre ton temps en commérages. Vos relations se dégradent davantage lorsqu’en 1506 il décide d’accepter de se mettre au service du roi de France et quitte Florence. Trahie, tu ne restes pas longtemps non plus, tes conversations régulières avec Machiavel, qu’elles soient orales ou épistolaires, t’as convaincu d’une chose : pour que ta vengeance ne s’accomplie il faut que Paris subisse le même sort que Constantinople.
Dans cet objectif tu pars vers l’Angleterre l’année d’après pour arriver en 1508, espérant profiter de la guerre entre français et anglais pour assouvir ladite vengeance. Tu mènes une guerre nocturne et tu parfais un peu plus ton maniement de l’épée et puis à la victoire des Valois tu t’installes en Angleterre, à Londres pour arrêter de t’investir dans les conflits humains, lasse que tu es de les voir aller nulle part, incapable de réussir une chose aussi simple que te donner satisfaction. Toutefois tu ne te laisses pas aller à l’oisiveté, comme ailleurs tu fréquentes l’intelligentsia locale bien que tu préfères rester éloignée de la cour royale mais par la force des choses tu y es attirée ; par nécessité plus qu’autre chose, afin de pouvoir rester à la cour, tu te convertis à l’anglicanisme, il faut dire que ça n’a pas beaucoup d’importance à tes yeux, toutes ces discussions stériles sur quelle version du christianisme est la bonne t’agaces plus qu’autre chose. Tu y observes avec intérêt les activités d’un certain Francis Walsingham et à partir des années 1550 il t’amuses suffisamment pour que tu te mettes à son service. Tu apprends beaucoup à ses côtés, notamment sur l’espionnage et tu le suis en France lorsqu’en 1570 la reine Elisabeth le nomme comme ambassadeur à la cour de France mais en 1572 lorsqu’il est rappelé de l’autre côté de la Manche tu restes à Paris comme espionne. Le nom que tu donnes à ta foi n’ayant plus d’importance tu dis à qui ça chante que tu es catholique et à ceux qui préfèrent que tu es protestante ou luthérienne ou encore calviniste.
Tes premières années sont passées à établir un réseau grâce à l’argent que Francis t’envoie. Suivant l’enseignement de ton mentor tu te rapproches naturellement des relais de poste royaux et établis des liens avec leurs tenanciers et tu formes une petite équipe de faussaires pour pouvoir lire les lettres et les recacheter pour finalement les laisser poursuivre leur chemin vers leur destinataire. En 1585 tu te retrouves avec un problème que tu n’avais pas anticipé : la peste fait un retour triomphal et les frontières sont fermées ce qui t’embêtes parce que tu ne reçois plus de directives de Francis et surtout tu ne reçois plus ses subsides. Le peu d’argent qu’il te reste ne dure pas longtemps et tu te retrouves à devoir utiliser ton réseau d’espion non pas au service de la reine d’Angleterre mais au tien, transformant tes agents en vulgaires criminels.
L’idée de trahir l’enseignement de Federico te révulse et bien vite tu te mets à combattre le crime au lieu d’y participer mais sans ce flux monétaire précieux ton réseau se délite, se désagrège, pour se replier sur son noyau dure, sur la poignée de fidèles qui restent à tes côtés malgré les difficultés. C’est donc à partir de 1586 que tu te mets à combattre littéralement le crime et le moins qu’on puisse dire c’est que tes compétences d’épéiste ont souffert de la longue période durant laquelle tu n’as pas pratiqué mais comme tu sais encore par quel bout on tien une lame tes leçons et tes expériences chèrement acquises reviennent relativement vite.
Elise Marie-Rose Louise de Serreval
Pourtant le récit de ses malheurs s’il pouvait attirer la sympathie de tout être animé et même inanimé, ne changeait en rien le cours des choses, ni n’incitait les hommes à prendre les armes pour défendre sa cause.
Sexe : Féminin.
Date & lieu de naissance : Premier décembre 1083 au Grand Palais.
Âge : Cinq-cent-sept ans.
Âge apparent : La trentaine.
Race : Vampire de sang pur.
Groupe : Basse noblesse.
Métier / fonction : Artiste et savantà la recherche d'un mécène le jour et batwoman la nuit.
Condition sociale : Plutôt modeste.
Feat : Aucune idée.
Date & lieu de naissance : Premier décembre 1083 au Grand Palais.
Âge : Cinq-cent-sept ans.
Âge apparent : La trentaine.
Race : Vampire de sang pur.
Groupe : Basse noblesse.
Métier / fonction : Artiste et savant
Condition sociale : Plutôt modeste.
Feat : Aucune idée.
Caractère
J’aime la trahison mais je déteste les traîtres.
Autrefois il y avait un désir ardent qui faisait battre ton cœur, aussi lent soit-il, et bien qu’il soit toujours présent, le brasier s’est quelque peu refroidi : c’est de voir Paris brûler. Si autrui pourrait se demander pourquoi, après tout tu t’es installé dans la cité, tu n’aurais qu’à leur rétorquer que ta venue n’est au final que bien récente ; quant aux raisons de cette haine, elles seront détaillées plus tard alors à quoi bon t’y attarder ? Et puis il vaut mieux éviter les sujets qui fâchent, en tout cas pour le moment, alors autant parler de ton obsession pour la beauté et la perfection.
On dit que la perfection est inatteignable mais tu es convaincue du contraire ; l’erreur est humaine mais tu es autre chose, quelque chose de supérieur, tu es persuadé qu’il t’est possible de toucher du doigt la perfection et ça passe par la recherche de la beauté : l’un de ses premiers indicateurs. Et tu peux la trouver partout : dans ton miroir, évidemment, mais aussi dans les mouvements gracieux d’un danseur ou dans le son produit par la maestria d’un musicien ; dans la splendeur d’une merveille architecturale ou dans les couleurs vivantes d’un tableau de maître ; dans la maitrise du ciseau qui donne vie à une sculpture ou dans les débats passionnés de personnes de science ; dans les belles lettres d’une âme torturée ou dans l’élégante complexité du corps humain ; dans les passes d’arme de deux escrimeurs ou dans le brio d’un général ; dans la délicieuse révélation d’une trahison aussi tragique qu’héroïque ou dans l’économie de geste nées de décennies d’expérience du bourreau. Tu t’es donné pour mission de la capturer, cette beauté, et de la conserver, pour que chacun puisse en profiter et les défis que cela représentent te motivent davantage que ton désir de vengeance bien que tu aies du mal à l’admettre.
Tu as également un profond sens de la justice et un sens un peu moins profond de l’honneur qui forme en bonne partie ton opinion d’autrui, dépassant aisément des considérations ataviques telles que l’appartenance à un clan, une race, ou à des sentiments volages tel que l’amour. Ainsi ta parole a une importance toute religieuse. Comme d’autres ont pu s’en rendre compte tu es rancunière, ta rancune n’ayant de rivale que ta curiosité.
Histoire
On raconte que ta mère, l’impératrice, aurait signé son ventre en sentant la douleur de ton arrivée, et t’aurait demandé de patienter le temps que ton père rentre de campagne. Tu aurais obéis, attendant patiemment le retour d’Alexis I durant trois longs jours. On aurait également placé le diadème impérial sur ta petite tête, dans ton berceau. Née Ἄννα Κομνηνή ou Anna Comnène dans sa version latine, ton enfance reste la période la plus heureuse de ta vie, destinée à devenir impératrice à ton tour, tu as été très bien entourée, reçu une éducation de polymathe mais tout a malheureusement une fin. Une fin qui commence avec la naissance de ton petit frère qui vole ton trône et puis vient la mort de ton fiancé, Constantin, qui tenait plus de l’ange que de l’homme ; tu notes dans un coin de ta tête ceux qui balaient d’un revers de la main ton chagrin en le dénigrant, disant que ce n’est qu’une amourette de fillette, leur temps viendra. Tu écopes d’un nouveau fiancé, que tu épouses rapidement, bien qu’il n’ait rien de la superbe de Constantin, et ton père fait construire un grand hôpital duquel il te donne les rênes ; tu as même la possibilité d’y enseigner et bien que tu en veuilles toujours à ton frère, tu t’occupes l’esprit comme tu peux pour éviter de laisser la rancune te ronger.
Puis un rayon d’espoir, comme un signe de Dieu, t’apparaît lorsqu’en 1112 ton père devient trop malade pour pouvoir régner efficacement et grâce à ta mère il délègue à ton époux qui compte sur toi pour l’aider à diriger l’empire. Alors certes tu n’es pas impératrice en ton nom propre comme tu aurais dû l’être mais être impératrice consort c’est toujours mieux que ne pas être impératrice du tout. Tu passes autant de temps à tenter de soigner ton père qu’à aider ton époux, tes études en médecine aidant grandement mais malheureusement ce n’est pas suffisant et six ans plus tard Alexis I s’éteint dans la nuit du quinze au seize août 1118. Juste avant sa mort tu as bien tenté de faire déshériter ton frère, avec le soutien de ta mère, mais sans succès. Tu changes alors de plan et complotes contre Jean II qui vient à peine de monter sur le trône. Malheureusement ton époux ne te soutient pas. Dans un éclat de colère tu lui cries que si Dieu avait été réellement sage il aurait fait de lui une femme et toi un homme. Les choses ne s’arrangent pas car quelques jours plus tard le complot pour mettre un terme à sa vie arrive aux oreilles de ton frère et te voilà exilée dans un couvent. Ce qui ne t’étonnes pas : Jean a toujours été faible bien que tu ne t’en plains pas.
Du moins c’est ta punition théorique, ne tenant pas à finir en tas de cendre tu t’arranges avec la mère supérieur pour qu’elle consente à dire que tu es bien dans son monastère en échange d’une bonne partie des tes biens terrestres. Tu changes d’identité pour la première fois et tu épouses un riche marchand ; profitant de la richesse de ton époux tu organises des rencontres et autres débats entre intellectuels de la cité, notamment des aristotéliciens et c’est dans ce terreau intellectuel fertile que tu entreprends d’écrire l’Alexiade que tu publies sous ton nom d’origine.
En 1147 tu vois la seconde croisade arriver à Constantinople avec une certaine appréhension. Tu avais beau avoir douze ans lorsque la première est arrivée tu te souviens que les francs ont fini par trahir ton père et tu sens qu’ils vont faire la même chose à ton neveu, Manuel I, et ça ne manque pas mais c’est que bien plus tard que ton cœur se brisera. La quatrième croisade arrive à Constantinople en mai 1203. En 1204 tu assistes, impuissante au sac de la plus ville du monde.
Plus que les horreurs commises sur les habitants ce furent celles commises sur les biens qui te déchira le cœur. Les tombes des plus grands empereurs romains furent pillées ; de loin tu les regardes piller Sainte Sophie, mettre tout ce qu’il y a de précieux sur des chariots tirés par des mules dont certaines glissent sur le marbre et souillent le sol sacré de la basilique avec du sang et des excréments ; le Grand Palais, l’endroit qui t’as vu naitre, n’échappe pas au triste sort du reste de la ville. Et puis tu as aussi été témoin de la destruction de nombreuses autres œuvres d’art sans considération pour leur beauté ou tes sentiments ; une statue d’Héra ; une présentation de la bataille d’Actium ; une statue d’Aphrodite à qui on donnait la Pomme d’or de la discorde ; une statue de la louve nourrissant Romulus et Rémus ; une grande statue de Bellérophon et Pégase aux côtés d’un aigle tenant un serpent dans ses serres, ses ailes étendues servant de cadran solaire ; un Hercules géant au menton aussi grand qu’un homme, fait par Lysippe, le sculpteur personnel d’Alexandre le Grand dont les élèves firent le Colosse de Rodes ; et enfin la plus belle statue de toute la ville, ta préférée : celle d’Hélène de Sparte. Ces œuvres à la valeur inestimable furent détruites pour faire de vulgaires pièces de bronze. Et cette courte liste n’est que celle que tu as vu, la liste exhaustive de ce qui est détruit est bien trop longue et douloureuse à faire.
Après avoir résisté de peu à la tentation de te lancer dans la masse de croisés dans le but d’en tuer le plus possible tu décides de t’endormir pour te réveiller à une époque plus sage, plus éclairée. Le destin, ou Dieu, exhausse ton souhait mais à sa façon, de manière perverse. Tu te réveilles en 1453, deux-cent-quarante-neuf ans plus tard, juste à temps pour voir Constantinople tomber dans les mains des ottomans et voir la basilique Sainte Sophie être transformée en mosquée te fit l’effet d’un coup de poignard dans le dos. Un coup de poignards que tu attribues aux francs, c’est à cause d’eux que l’empire a fini par succomber. Mais ce fut le dégoût que t’inspires la collaboration du patriarche avec les envahisseurs qui te pousses à quitter la ville avec d’autres réfugier.
Tu arrives en Italie, désirant ardemment te venger des francs et tu remontes dans le nord, le sud étant trop unie, trop puissant, pour que tu aies un quelconque espoir de réussir. Tu évites soigneusement Rome pour t’arrêter à Urbino et c’est là que tu rencontres Federico de Montefeltro. Il ne te faut pas longtemps pour tomber sous le charme et tu restes à sa cour, tu le suis lorsqu’il part en campagne, en découvrant tes aptitudes médicales il te trouve une place aux côtés du chirurgien de la compagnie de mercenaire qu’il dirige puis au fil du temps tu lui parles de tes talents d’administratrice et tu te retrouves à l’aider pour gérer sa bande de soldats ; une tâche que tu trouves plutôt facile après avoir eu à t’occuper d’un hôpital. Dans les années 1465 jusqu’à 1470 tu restes à Urbino et tu baignes dans la cour qui attire des esprits brillants de toute l’Europe. Tu finis par comprendre que les francs sont en réalité un nombre important de peuples différents ce qui tempère ta haine. C’est justement au contact de Federico que tu développes un sens de la justice, ce qui jusqu’à présent était plus un vague concept qu’autre chose pour toi, pour la première fois tu t’en veux d’avoir voulu assassiner ton frère.
Au fil des années tu finis par voir le fils unique de Federico, Guidobaldo, comme ton propre enfant, surtout après la mort de sa mère, alors tu participes à son éducation mais tu reste principalement occupé par le grand projet de ton aimé : collecter et copier tous les textes antiques possibles, ta maîtrise du grec et latin ancien se révélant d’une aide précieuse. C’est accessoirement au cœur de cette cour florissante que tu prends tes premières leçons d’escrime, avec la bénédiction du maître des lieux. Les longs, et passionnants débats sur de nombreux sujets réduisent davantage ta haine de ceux que tu appelais les francs et te pousse à abandonner ta foi orthodoxe pour rejoindre le giron de l’église romaine. Toutefois, contrairement à toi, Federico est mortel et en 1482 il s’éteint, malgré tous tes efforts tu n’as pas été capable de soigner la malaria qui s’est emparé de lui.
Pour combler le trou béant qu’a laissé la mort de Federico dans ta poitrine tu restes à Urbino pour aider son fils, une fois son éducation terminée tu te mets à le conseiller mais Guidobaldo n’a rien du lion qu’était son père et ses conseillers t’éloignent progressivement du pouvoir à cause de ton sexe. Tu restes tout de même, profitant du ton temps libre pour poursuivre tes leçons d’escrime mais aussi pour t’améliorer en peinture et en sculpture après tout comment immortaliser la beauté autrement ? Une idée te viendra bien assez tôt mais pour le moment tu restes plongée dans les arts visuels. Alors lorsqu’en 1502 César Borgia s’en prend à Urbino tu fais ton possible pour défendre le duché. Comme tu ne peux pas mener d’armées tu sert d’espion, tu t’attaques aux éclaireurs, aux soldats qui cherchent des provisions dans les collines que tu as appris à connaître comme l’une de tes robes de soirée. Ça te permet au passage de t’essayer en conditions réelles à quelques bottes que le maître d’arme t’as enseigné mais malgré tes efforts Urbino finit par tomber et si ton fils pseudo adoptif est maintenu à son poste tu ne peux rester. Arpenter les jardins du palais lors de tes promenades nocturnes te rend aussi malade que des parterres de forsythia quant à tes déambulations diurnes, voir le travail de géants peser si lourdement sur les épaules d’enfants n’arrange rien à ton malaise. Alors tu te rapproches de l’envoyé de Florence pour César Borgia le lendemain de sa victoire : Nicolas Machiavel.
Tu le suis jusqu’à sa cité et tu y passe quelques années à débattre avec les têtes pensantes de la république, c’est là que tu fais la connaissance d’un certain Léonard qui te prends officieusement comme apprentie. Malheureusement ça ne dure pas bien longtemps une fois que des rumeurs se propagent ; on chuchote que maître de Vinci t’aurais accepté davantage pour te mettre dans son lit que pour tes talents d’artiste ou de scientifique. Lorsqu’une amie te demande si tu es sa maîtresse avec un clin d’œil complice tu balais la question d’un revers de la main, tu ne veux pas perdre ton temps en commérages. Vos relations se dégradent davantage lorsqu’en 1506 il décide d’accepter de se mettre au service du roi de France et quitte Florence. Trahie, tu ne restes pas longtemps non plus, tes conversations régulières avec Machiavel, qu’elles soient orales ou épistolaires, t’as convaincu d’une chose : pour que ta vengeance ne s’accomplie il faut que Paris subisse le même sort que Constantinople.
Dans cet objectif tu pars vers l’Angleterre l’année d’après pour arriver en 1508, espérant profiter de la guerre entre français et anglais pour assouvir ladite vengeance. Tu mènes une guerre nocturne et tu parfais un peu plus ton maniement de l’épée et puis à la victoire des Valois tu t’installes en Angleterre, à Londres pour arrêter de t’investir dans les conflits humains, lasse que tu es de les voir aller nulle part, incapable de réussir une chose aussi simple que te donner satisfaction. Toutefois tu ne te laisses pas aller à l’oisiveté, comme ailleurs tu fréquentes l’intelligentsia locale bien que tu préfères rester éloignée de la cour royale mais par la force des choses tu y es attirée ; par nécessité plus qu’autre chose, afin de pouvoir rester à la cour, tu te convertis à l’anglicanisme, il faut dire que ça n’a pas beaucoup d’importance à tes yeux, toutes ces discussions stériles sur quelle version du christianisme est la bonne t’agaces plus qu’autre chose. Tu y observes avec intérêt les activités d’un certain Francis Walsingham et à partir des années 1550 il t’amuses suffisamment pour que tu te mettes à son service. Tu apprends beaucoup à ses côtés, notamment sur l’espionnage et tu le suis en France lorsqu’en 1570 la reine Elisabeth le nomme comme ambassadeur à la cour de France mais en 1572 lorsqu’il est rappelé de l’autre côté de la Manche tu restes à Paris comme espionne. Le nom que tu donnes à ta foi n’ayant plus d’importance tu dis à qui ça chante que tu es catholique et à ceux qui préfèrent que tu es protestante ou luthérienne ou encore calviniste.
Tes premières années sont passées à établir un réseau grâce à l’argent que Francis t’envoie. Suivant l’enseignement de ton mentor tu te rapproches naturellement des relais de poste royaux et établis des liens avec leurs tenanciers et tu formes une petite équipe de faussaires pour pouvoir lire les lettres et les recacheter pour finalement les laisser poursuivre leur chemin vers leur destinataire. En 1585 tu te retrouves avec un problème que tu n’avais pas anticipé : la peste fait un retour triomphal et les frontières sont fermées ce qui t’embêtes parce que tu ne reçois plus de directives de Francis et surtout tu ne reçois plus ses subsides. Le peu d’argent qu’il te reste ne dure pas longtemps et tu te retrouves à devoir utiliser ton réseau d’espion non pas au service de la reine d’Angleterre mais au tien, transformant tes agents en vulgaires criminels.
L’idée de trahir l’enseignement de Federico te révulse et bien vite tu te mets à combattre le crime au lieu d’y participer mais sans ce flux monétaire précieux ton réseau se délite, se désagrège, pour se replier sur son noyau dure, sur la poignée de fidèles qui restent à tes côtés malgré les difficultés. C’est donc à partir de 1586 que tu te mets à combattre littéralement le crime et le moins qu’on puisse dire c’est que tes compétences d’épéiste ont souffert de la longue période durant laquelle tu n’as pas pratiqué mais comme tu sais encore par quel bout on tien une lame tes leçons et tes expériences chèrement acquises reviennent relativement vite.
Derrière l'écran
Pseudo : Deron.
Âge : vingt-quatre ans.
Comment as-tu trouvé le forum ? Un top site mais j'avoue ne plus me souvenir duquel.
Un petit mot ? Des bisous
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Ven 14 Jan - 20:28
Bienvenue sur le forum Elise !
J'ai hâte de lire la suite de ta fiche et je te souhaite bon courage pour la rédiger !
J'ai hâte de lire la suite de ta fiche et je te souhaite bon courage pour la rédiger !
Ven 14 Jan - 23:17
Ouuh, une vampire de sang-pur ! Bienvenue parmi nous Elise !
Il me tarde de lire la suite de la fiche, j'aime beaucoup son début !
Il me tarde de lire la suite de la fiche, j'aime beaucoup son début !
Sam 15 Jan - 19:44
Bienvenuuuuuuuue !
Le caractère ! Maintenant mon impatience n'a de rivale que ma curiosité.
Bonne chance pour la suite !
Le caractère ! Maintenant mon impatience n'a de rivale que ma curiosité.
Bonne chance pour la suite !
Dim 16 Jan - 10:35
Bienvenue !
Le personnage que tu nous as créé a l'air riche.
Au plaisir de te croiser en rp.
Je ne doute pas que nos personnages s'apprécieront comme chien et chat.
Le personnage que tu nous as créé a l'air riche.
Au plaisir de te croiser en rp.
Je ne doute pas que nos personnages s'apprécieront comme chien et chat.
Dim 16 Jan - 14:10
*Lisbeth sort une pancarte et la montre à la petite nouvelle. Souriante, elle lui souhaite la bienvenue avec innocence et insouciance*
- Bonjour ! Bienvenue parmi nous !
Au plaisir de peut être de croiser dans un rp !
- Bonjour ! Bienvenue parmi nous !
Au plaisir de peut être de croiser dans un rp !
Lun 17 Jan - 18:31
Merci o/
Et oui je ne doute pas qu'on s'entendra très bien parce qu'Elise est un petit ange
Et oui je ne doute pas qu'on s'entendra très bien parce qu'Elise est un petit ange
Lun 24 Jan - 21:51
Bonsoir Elise !
Bienvenue officiellement sur le forum et encore une fois, mes excuses pour le temps d'attente.
Je vais reprendre quelques points avec toi pour t'aider à agencer ton histoire en accord avec notre lore vu que, comme dit auparavant, nous ne suivons pas à la lettre la véritable histoire du monde IRL. Ne t'en fais pas, il y a matière à rebondir, j'ai vraiment beaucoup aimé le personnage d'Elise !
• Tout d'abord, Elise ne peut malheureusement pas être descendante d'un Empereur et vampire de sang-pur. Les créatures savent bien que toutes les têtes couronnées doivent donner le change et s'assoir sur un trône comporterait trop de risques (devoir aller dans des lieux de culte et y brûler, moyen comme bail). De même que les créature sont "éternelles" tant qu'on ne les tue pas, elles ne tombent pas -encore- malades comme les humains. Elise peut donc avoir été mordue, si tu préfère ou alors être une enfant à qui l'on a raconté cette histoire - j'ai une possibilité à te proposer en pv si ça t'intéresse, d'ailleurs ! - et qui y a cru dur comme fer.
• De même, si elle peut avoir étudié la médecine officieusement ainsi que la gestion d'un hôpital de loin, elle n'aurait pu en être à la tête. On brûlait des femmes pour avoir l'audace de se dire pensante donc tu penses bien qu'à cette époque là, une femme médecin, c'est non.
• D'ailleurs, Elise semble voir les choses de façon très proche mais personne ne s'est inquiété de ne pas la voir prendre une ride ? N'hésites pas au besoin si j'ai manqué de clarté pour t'aider au mieux.
• Enfin, je terminerai pour ce premier point ici : elle peut avoir apprit les armes mais encore une fois en toute discrétion sinon aie pour elle et pour son maître d'armes. Enseigner à une femme reste très risqué, comme tu l'a souligné plus tard puisqu'elle fut écarté à cause de son sexe.
Voilà pour le moment ! Je reviendrais par la suite auprès de toi pour les menus autres détails !
N'hésites pas à me solliciter au besoin, je tâcherai de répondre aussi vite que je le peux.
Des bisous !
Bienvenue officiellement sur le forum et encore une fois, mes excuses pour le temps d'attente.
Je vais reprendre quelques points avec toi pour t'aider à agencer ton histoire en accord avec notre lore vu que, comme dit auparavant, nous ne suivons pas à la lettre la véritable histoire du monde IRL. Ne t'en fais pas, il y a matière à rebondir, j'ai vraiment beaucoup aimé le personnage d'Elise !
• Tout d'abord, Elise ne peut malheureusement pas être descendante d'un Empereur et vampire de sang-pur. Les créatures savent bien que toutes les têtes couronnées doivent donner le change et s'assoir sur un trône comporterait trop de risques (devoir aller dans des lieux de culte et y brûler, moyen comme bail). De même que les créature sont "éternelles" tant qu'on ne les tue pas, elles ne tombent pas -encore- malades comme les humains. Elise peut donc avoir été mordue, si tu préfère ou alors être une enfant à qui l'on a raconté cette histoire - j'ai une possibilité à te proposer en pv si ça t'intéresse, d'ailleurs ! - et qui y a cru dur comme fer.
• De même, si elle peut avoir étudié la médecine officieusement ainsi que la gestion d'un hôpital de loin, elle n'aurait pu en être à la tête. On brûlait des femmes pour avoir l'audace de se dire pensante donc tu penses bien qu'à cette époque là, une femme médecin, c'est non.
• D'ailleurs, Elise semble voir les choses de façon très proche mais personne ne s'est inquiété de ne pas la voir prendre une ride ? N'hésites pas au besoin si j'ai manqué de clarté pour t'aider au mieux.
• Enfin, je terminerai pour ce premier point ici : elle peut avoir apprit les armes mais encore une fois en toute discrétion sinon aie pour elle et pour son maître d'armes. Enseigner à une femme reste très risqué, comme tu l'a souligné plus tard puisqu'elle fut écarté à cause de son sexe.
Voilà pour le moment ! Je reviendrais par la suite auprès de toi pour les menus autres détails !
N'hésites pas à me solliciter au besoin, je tâcherai de répondre aussi vite que je le peux.
Des bisous !
Mar 25 Jan - 0:00
Hey ! Merci d’avoir répondu
Je suis tout ouïe pour les idées que tu as en tête.
J’ai suivi l’histoire d’Anna jusqu’à son premier changement d’identité, la vraie ayant fini sa vie dans un monastère sans crainte du lieu sacré.
Merci d’avoir pris le temps de corriger
C’est un soucis sur lequel je suis tombé assez tôt, l’idée que l’empereur ne pouvait pas être un vampire, sur lequel j’ai beaucoup réfléchis et j’en étais venu à la conclusion que la mère de Louise avait trompé son empereur de mari, et tout un tas d’autres explications tirées par les cheveux mais à aucun moment cette explication, aussi simple qu’élégante, ne m’est venue à l’esprit, merci \o/L'Oeil a écrit:Elise ne peut malheureusement pas être descendante d'un Empereur et vampire de sang-pur. Les créatures savent bien que toutes les têtes couronnées doivent donner le change et s'assoir sur un trône comporterait trop de risques (devoir aller dans des lieux de culte et y brûler, moyen comme bail). […] ou alors être une enfant
Je suis tout ouïe pour les idées que tu as en tête.
En l’occurrence Anna Comnène a réellement existé et a bel et bien dirigé un hôpital, qui servait aussi d’orphelinat, construit par son père spécialement pour elle. Un hôpital d’une taille considérable plus qu’il pouvait accueillir dix mille patients et orphelins ; accessoirement elle était une experte reconnue sur la goutte, maladie dont souffrait son père.L'Oeil a écrit:De même, si elle peut avoir étudié la médecine officieusement ainsi que la gestion d'un hôpital de loin, elle n'aurait pu en être à la tête.
J’ai suivi l’histoire d’Anna jusqu’à son premier changement d’identité, la vraie ayant fini sa vie dans un monastère sans crainte du lieu sacré.
Le grand souci des immortels qui font leur nid quelque part. Elle reste à Urbino une bonne cinquantaine d’années, j’me dis qu’elle peut commencer à user de maquillage pour se vieillir les traits au bout d’une quarantaine d’années avant de partir pour Florence, si ça te semble acceptable. Une fois qu’elle a changé de ville je suppose qu’elle peut se passer de subterfuges et simplement changer d’identitié vu qu’elle reste une poignée d’années dans la république.L'Oeil a écrit:D'ailleurs, Elise semble voir les choses de façon très proche mais personne ne s'est inquiété de ne pas la voir prendre une ride ?
Là j’ai profité du courant humaniste pour que le maître des lieux accepte qu’Elise prenne des leçons d’escrime avec le maître d’arme, une sorte de récompense pour ses loyaux services, rendant la chose officielle ; ce qui n’est peut-être pas très claire dans mon histoire, y’a des détails que j’ai enlevé parce que c’était suffisamment long comme ça mais si tu préfères ça peut en effet se faire dans le secret.L'Oeil a écrit:Enfin, je terminerai pour ce premier point ici : elle peut avoir apprit les armes mais encore une fois en toute discrétion sinon aie pour elle et pour son maître d'armes. Enseigner à une femme reste très risqué, comme tu l'a souligné plus tard puisqu'elle fut écarté à cause de son sexe.
Merci d’avoir pris le temps de corriger
Mar 8 Fév - 13:13
Bonjour Madame
Vous avez un peu de confiture de fraise au coin de la bouche, attention
Bienvenue !
J'espère que tu te plairas avec nous
Vous avez un peu de confiture de fraise au coin de la bouche, attention
Bienvenue !
J'espère que tu te plairas avec nous