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Ven 12 Mar - 17:11

Memories of Murder
Ambiance
Vlad III Basarab
29 avril 1590 - Nuit
« Au bout de la patience, il y a le ciel »Le ciel avait pris une teinte d'encre, se parsemant d'étoiles pour étreindre une lune déjà haute. La voute céleste, comme un tableau de maître, dessinait l'histoire des anciens dieux et de leurs héros. Elle contait ainsi leurs guerres, leurs joies et leurs peines dans le scintillant des astres épargnés par les nuages.

Il y avait quelque chose de poétique dans ce que la nuit offrait à l'imaginaire. Une forme de beauté mystérieuse aux desseins indéchiffrables.

Le sourire naissant au coin de ses lèvres, Alyana admit que sa pensée était probablement naïve, sinon risible. Qui pouvait s'émouvoir de pareilles considérations ? Qui pouvait même y trouver un sens ? Elle avait récemment appris que si les Français appréciaient l'art. Ils n'étaient cependant pas tous enclins à le faire valoir et leur sensibilité s'arrêtait bien souvent au noeud qui gardait leur bourse fermée. Au moins les étoiles avaient cela pour elles que leur contemplation était gratuite !

Tout en laissant filer un timide éclat de rire, elle resserra les pans de son manteau précieusement brodé. C'était là le dernier cadeau de son oncle et tuteur. Une pelisse dont le damassé noir et or se trouvait rehaussé par l'éclat de l'émeraude sertie dans sa fibule. Elle s'assortissait avec ses yeux, mais avait surtout l'avantage d'être doublée. Le printemps avait beau être installé, les nuits demeuraient fraîches... Surtout à une heure aussi tardive. C'était d'ailleurs peu conventionnel qu'une jeune fille de son âge ne soit pas déjà endormie alors que la minuit était passée, mais elle n'était pas parvenue à trouver le sommeil. Ainsi, de guerre lasse après avoir compté aussi loin qu'elle le pouvait, Alyana avait rejoint les jardins pour s'y offrir un instant de calme.

Elle avait goûté à la sérénité des lieux avec une certaine délectation, profitant de se retrouver seule pendant que son tuteur devait régler quelques affaires à l'extérieur. Anafiel de Rougé n'aurait pas admis qu'elle puisse s'évader de ce qu'il avait fixé comme règles à son entrée dans le monde. Il n'aurait d'ailleurs pas manqué lui rappeler que des cernes avaient le don de gâcher le plus joli des minois. Il allait sans dire que le Marquis français comptait sur l'éclatant d'une première impression uniquement basée sur son physique. La  beauté, disait-il, était la première faveur accordée par Dieu.

Anafiel aimait les jolies choses ; les babioles, les oeuvres de peintres, de sculpteurs, d'artisans en tout genre. Le Marquis de Rougé collectionnait et s'entourait du beau, comme une fourmis remplissait son nid de nourriture. Il fallait cependant lui accorder qu'il avait ainsi développé un goût sûr et précieux. Plus que du judicieux, ses conseils tenaient de l'excellence. Pour celui ou celle qui hésitait entre une tenue ou une autre, entre un bibelot ou une toile, Anafiel apparaissait comme un sauveur de la mode et de la décoration. Son manoir était d'ailleurs réputé pour ce qu'il offrait de splendeurs à l'oeil du visiteur. Rien n'y était jamais laissé au hasard et Alyana soupçonnait ce vice pour l'extravagance si profondément ancré dans la pensée du noble, qu'elle n'aurait pas été surprise de le voir accrocher quelques illustres peintures dans le jardin.

Pour autant, elle s'en convainquit dans un soupir rasséréné, l'endroit tenait déjà d'un havre. Il avait été pensé avec génie, par un maître jardinier et doctement entretenu par des mains talentueuses. La terrasse sur laquelle elle s'était alors installée s'ouvrait sur un parterre de fleurs et de buis méticuleusement taillés. Des oeuvres d'art, en quelques sortes, soigneusement protégées par les thuyas foisonnant qui entouraient la propriété. Il était alors difficile de percer leur feuillage touffu d'un regard curieux pour voir ce qui se passait ici. Comme il n'était pas évident d'entendre arriver celui qui voulait vous surprendre.

"Par tous les Saints, Aline, vous allez attraper la mort !"

Elle sursauta et toute à sa surprise, tourna la tête pour découvrir son tuteur visiblement rentré en avance. Une sensation désagréable s'insinua en elle. Un ligne glacée qui de son échine remonta jusqu'à sa nuque pour lui arracher un frisson, mais elle se contint pour répondre d'un ton faussement amusé.

"Anafiel...  Vous avez conscience, je l'espère, que vous ne me rendrez pas plus Française en me rebaptisant ?"

Le choix de sa langue natale pour rétorquer à la réprimande devait ajouter un peu de rébellion à son propos. Elle connaissait ses lacunes et savait qu'à la Cour de France, être Valaque n'avait rien d'un atout. Cependant et c'était là part de son héritage qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde, ses racines constituaient tout ce qu'il restait de son lien avec ses parents. Ce n'était donc pas lui offrir une simple faveur, lorsqu'Anafiel lui répondit dans cette même langue et tout en s'installant à côté d'elle le sourire aux lèvres.

"Vous n'arrivez pas à dormir ?
- Non. La comparaison probablement vous fera sourire, mais... Je me sens comme un combattant avant sa première bataille. Tout du moins pour ce que je crois en avoir compris dans mes lectures.
"

 
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Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 4880
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Vlad III Basarab
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Ven 12 Mar - 22:50
Bien que recherché, cela ne m’empêchait pas de sortir de temps en temps sinon j’allais finir par faire de la casse chez June. Je doutais que mon hôte apprécie mon geste. De toute manière il avait fallu trouver à me nourrir le soir même de son départ. Je me faisais également le devoir d’enquêter sur son enlèvement. Devant limité mes sorties, je refilais ma tâche à d’autres. Ils avaient accepté de mauvaise grâce, mais ils savaient que je saurais les remercier comme il se devait. Ainsi ils avaient entamé des recherches quartier par quartier. Cela faisait presque un mois et toujours rien. Cela me semblait normal. Plus les jours allaient passer et moins nous avions de chance de trouver une quelconque piste. Prochainement il était prévu de fouiller les bas quartiers. C’était l’endroit idéal pour un enlèvements d’après certaines personnes. Il n’y avait donc aucune raison de passer à côté. Cependant j’avais bien dit aux autres de ne pas y aller seul. Cela me semblait trop dangereux, même si nous n’avions pas d’indice concret. Il fallait se méfier des criminels qui résidaient là-bas, peut-être que des créatures nocturnes s’y cachaient.
Rentrant chez June après avoir écouté un nouveau rapport, je désespérais un peu. Si seulement je n’avais pas appris son enlèvement si tardivement… Je remontais une ruelle bordée de murs et autres grilles en fer forgé. C’était des maisons de nobles ici, les soldats passaient à heure fixe. Ainsi il m’était facile de les éviter. En passant près d’un des jardins qui ressemblait aux autres vu de l’extérieur, je crus entendre des mots dans une langue que je n’avais pas entendu depuis plus de cent ans. Je m’arrêtais pour essayer de tendre l’oreille. Mais c’était beaucoup trop loin pour que je puisse percevoir quoique ce soit. La voix semblait provenir d’au-delà de cette rangée de thuyas. Il allait m’être difficile de voir au travers. Donc je devais prendre un peu de hauteur. Le jardin voisin était entouré que de murs. C’était parfait ! J’observais attentivement autour de moi pour vérifier que personne n’était présent, puis j’ai sauté pour m’agripper au mur. À l’aide de ma force, je me hissais suffisamment pour jeter un coup d’œil. M’assurant qu’il n’y avait personne dans le jardin, je grimpais sur le mur. Sur mon perchoir, le visage cachée sous une capuche, je ressemblais sans doute à une étrange gargouille. Pouvant enfin voir de l’autre côté des arbustes, je remarquais qu’il n’y avait personne. Il était encore tôt dans la nuit, de la lumière filtrait par les fenêtres. Je pus voir les silhouettes de deux personnes. Une fenêtre ouverte m’avait permis d’entendre leur parler. Et plus je tendais l’oreille, plus j’avais la certitude qu’il s’agissait de valaque. Mon cœur se serra. J’étais nostalgique de percevoir ce parler. Et il n’en fut pas plus pour me rendre curieux. Je voulais connaître leur identité et surtout pour quelle raison de nobles valaques s’étaient égarés si loin de chez eux. Je craignais qu’il se soit passé quelque chose de grave dans mon pays natal. Cependant je ne pouvais guère aller frapper à leur porte à une heure aussi tardive sous le simple prétexte de m’enquérir de la situation du pays. Me résonnant, je redescendis du mur pour poursuivre ma route et rentrer.

C’était sans compter sur ma curiosité bien sûr. Le lendemain soir, je revins dans cette ruelle pour retrouver le jardin en question. Approchant de ces thuyas, mon cœur bondit d’empressement dans ma poitrine. Je me demandais si j’allais pouvoir en entendre plus. Peut-être qu’à force d’espionner, j’entendrais des noms ou des nouvelles du pays. C’était pure folie. Il fallait pourtant me comprendre. La Valachie me manquait tellement.
À hauteur des grilles, je me stoppais. Les voix étaient bien plus nettes qu’hier. Ils devaient être dans le jardin. Planté là, j’écoutais. Rien dans ce que la voix féminine disait ne me renseignait sur ces gens. Elle parlait de combattant, de lecture. Tout ceci ne m’avançait pas. Je vins m’asseoir, adossé à la grille. Je pouvais surveiller les alentours tout en écoutant leur conversation. Je devenais déraisonnable dès qu’il s’agissait de ma patrie. Pour tout ce qui me tenait à cœur en réalité.
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Dim 14 Mar - 10:56

Memories of Murder
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Vlad III Basarab
29 avril 1590 - Nuit
« Au bout de la patience, il y a le ciel »"La métaphore  m'apparaît au contraire judicieuse. La Cour est semblable à un champ de bataille et beaucoup de ses membres s'y font la guerre. Les manoeuvres offensives s'obligent seulement à davantage de subtilité, voire à un minimum d'élégance. Toutefois, des exceptions demeurent."
- Je ne sais pas si je souhaite...
"

Anafiel l'interrompit d'un claquement de langue impérieux. Fronçant les sourcils et se redressant sur son siège, il afficha une mine résolument sévère, avant d'adopter une posture autoritaire pour se tourner vers sa protégée.

"Nous avons déjà eu cette conversation et à maintes reprises. Votre entrée dans le monde a été retardée à votre demande, l'an passé et les deux années précédentes. Si j'ai admis à l'époque que vous pouviez gagner quelques avantages à laisser votre jeunesse s'épanouir, j'ai bien peur qu'à trop attendre, elle finira par se gâter. Vous êtes peut-être bien née, mais la Valachie n'est pas ce pays qui pourra peser dans la balance d'une éventuelle alliance matrimoniale."

Le soufflet était rude mais réaliste, il fallait l'admettre. Alyana pouvait être attachée à la terre de ses ancêtres et à son nom, ces derniers n'avaient ici d'autres valeurs que celles afférentes à ses propres sentiments. Les traditions valaques étaient également à ce point particulières, qu'elles se passaient de l'hérédité pour perdurer. En Valachie, un souverain se trouvait élu. Nommé par les boyards et plus que fréquemment épaulé par les puissances voisines, il devait s'appuyer sur leur soutien et parfois même le quémander. Cela apportait de l'instabilité dans le règne des Princes de Valachie. L'affiliation des souverains étant liée à des familles, plutôt qu'à des dynasties, il était ainsi courant de voir une accession au trône valaque se légitimer dans le sang.

" Je ne m'attends pas à ce que mes valeurs et celles de mon pays soient admirées ou simplement comprises à la Cour de France. J'imagine bien comme il doit être difficile de concevoir nos traditions comme respectables, quand il suffit ici de se donner la peine de naître pour gouverner. Cependant, je n'entends pas  renier le sang qui coule dans mes veines. Il fait mon essence et m'impose le devoir du souvenir.
- Ah ! Alyana... Soyez plutôt reconnaissante de vous trouver saine et sauve, loin de ces sauvages qui ont massacré ceux de votre lignée."

Il marqua une pause avant de reprendre d'un ton adouci.

" La France vous offrira sa protection si vous savez toucher son coeur. Alors reposez-vous... "

Sa main se tendit vers sa protégée pour tenter de discipliner une mèche rebelle de ses cheveux d'ébène.

" Il vous faut paraître à votre avantage demain. De vilaines marques de fatigue pourraient ruiner et votre teint, et votre réputation."

Un soupir contrarié vint répondre au souci visiblement jugé puéril.

" J'ignore quels sont vos desseins Anafiel et j'ai conscience de mon inexpérience, comme je reconnais ne pas être en mesure d'appréhender l'enjeu qu'une mine épanouie et fraiche représente dans ce que vous imaginez pouvoir récolter. Mais je préfèrerais me jeter dans la Seine plutôt que de renier mes racines.
- Rhaaaa ! Que vous pouvez être ennuyeuse ! À trop faire montre de fierté, vous n'arriverez qu'à vous faire moquer. N'oubliez pas que le dernier règne d'un Danesti remonte à celui de votre grand-père... Ce qui en Valachie équivaut à plusieurs siècles."

Ponctuant ce coup estimé de grâce, un lourd et long silence vint s'installer.

 
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Jeu 18 Mar - 18:36
Et ça parlait. Et ça parlait… Torchons et chiffons, c’était ainsi que je qualifiais leur conversation. Venant d’une jeune fille, je ne m’offusquais pas que la demoiselle se compare à un combattant. En revanche quand l’homme qualifia la Cour de champ de bataille, l’offense fut plus grande. Il avait rarement mis les pieds à la guerre pour oser dire cela. Je le devinais précieux. Son élocution était trop propre, je doutais qu’il puisse avoir des origines valaques. D’ailleurs à bien écouter, il ne semblait pas être le père de la petite. Je me demandais en quelle qualité elle avait été envoyée en France afin de se marier. La Valachie était un tout petit pays à l’autre bout de l’Europe. Qu’est-ce que la France ferait d’une telle alliance ?
Et puis qui était les sauvages mentionnés ? Les ottomans avaient pourtant abandonné tout assaut sur mon pays grâce à mes efforts. La Roumanie était un allié, tout comme la Moldavie et la Hongrie. C’était de puissantes nations. J’obtins plus de questions que de réponses.

Je souris à la rébellion de l’enfant. Elle n’avait sans doute pas envie de se marier si jeune, mais elle avait déjà de la chance de ne pas encore l’être. Ou du moins de n’être promise à personne. Là où toute femme serait déjà placée. J’aurais pu m’amuser de la sorte encore longtemps si un nom ne fut pas prononcer. Juste un nom qui me fit me lever rapidement en m’écriant de surprise :

— Dănești ?!

Ces sales traîtres, les tueurs de leur propre sang ! La colère me monta à la tête de savoir que l’un de leurs descendants vivait ici même et se tenait à quelques pas de moi. Je n’aurais aucun mal à éliminer une enfant, ainsi que l’homme avec elle. Finalement j’étais tombé sur eux au bon moment : avant qu’elle ne se marie et engendre quelques horreurs. Bondissant sur le mur d’enceinte comme hier, je n’eus aucun mal à faire mon apparition au-dessus pour ensuite me laisser tomber côté jardin. Je me fichais d’être discret ou non.
Rapide, je me jetais sur l’homme pour l’assommer. Il allait devoir patienter sagement que j’en finisse avec elle. La violence du coup portée à sa nuque le fit s’écrouler au sol. Et aussitôt je me jetais sur la demoiselle en plaquant ma main sur sa bouche pour étouffer le moindre cri. Mon regard furieux posé sur elle, je la vis pour la première fois. Jolie demoiselle aux cheveux de jais encadrant un visage poupin aux yeux vert pomme.

— Enchanté, Mademoiselle, lui intimai-je dans un murmure. Ainsi vous êtes une descendante de cette ignoble famille ? Je suis au regret de vous dire que la mort frappe déjà à votre porte.
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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
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Ven 19 Mar - 19:24
INTERVENTION PNJ

Vlad, vous étiez si concentré sur votre proie que vous ni vu ni entendu l'ombre prédatrice se glisser sur le mur d'enceinte. Ses deux yeux jaunes, perçants, se fixent sur vous d'un air méprisant.

"En vo͔͂i̡̿l̨͐à͖͐ uně̟ att̢̊ỉ̜t̻͋u̻͞d͍̂e̛͜ d̹̎es pĺ̝ụ̿s̖̒ d͕̐éplaisantes̲͠.͙̏ Må̻is͇̈ j͟͠'̞͋im͎͡a̬̋gi̻͂n͔̉e q̮̃ue̯͒ v̯͂ena̼̅n̄͟t̘͡ ḍ͐'̒͟u̦̕n̢̽e rui̜̓n̛͖e d͎̍ē͇ p̪͛r͔̈́in͍̆ce̛̦ valaque, j̈ͅe͜͠ n'̘̑aur̚ͅa̙̒is pas d̛̪û m̮̑'͚̎atț́endr̯͗ẻ̟ à a̠̅ut̟̉r̘̈e ch̹̚o̐ͅs̹͞ȇ̝.". La voix est parfaitement compréhensible mais absolument pas identifiable.

La silhouette, encapuchonnée, ne vous laisse pas l'opportunité de l'identifier.

"V̹͌o̬̓uŝ̰ en p̧̌re̞͞n͕̋d͙͊re à͓̆ une enfant̫̎ p̞̌our̀͜ sa̯̓ti̍͜sfaire un̰̏e f̠̋r̄ͅu̟̓str͍͡ati͠ͅo͉̚n̗͗ né̝̃e ḋ̗e̹͡ vo̞̚s é̲͠ch̎ͅẹ̽cs, j̊ͅe̥͐ rẹ̽tr̡͠ǒ̙uv͈̔e̕͟ bi̫̐e̻͌n̨͠ là l̨̛e m̢͛anque d̯͑e di̠͞gniṫ̳é̥̆ de v̨̑otre lį̕gn͒ͅée͉͑,͚͗ vr̀͜ä̝ị̾s̹̈́embl̪̍ab̓͢ļ͑ẽ͖ment.̧͆ J̰͡'aur̛̗ā̲í̩s ṕ̰réf̩́éré mė͚ tro͖̎mp̣͆è̥r̬͛.̨̚"

Au bout de la patience, il y a le ciel (Terminé) DvhYar1


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Mar 30 Mar - 17:13

Memories of Murder
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Vlad III Basarab
29 avril 1590 - Nuit
« Au bout de la patience, il y a le ciel »
Le cri qu'Alyana aurait voulu pousser se heurta à la paume brutalement plaquée contre ses lèvres. Un touché glacial, armé d'un regard furieux qui voulait la foudroyer. C'était, à n'en pas douter, la première fois que la jeune femme se trouvait ainsi confrontée à la violence. Bien sûr, elle savait le monde cruel et avait plus d'une fois entendu conter ses dangers. Cependant, jamais encore elle n'avait eu à en subir l'outrage aussi directement. Ajouté à la surprise de l'attaque, cette simple vérité suffisait à tétaniser chacun de ses muscles. Il fallait lui laisser cela que l'homme avait surgi de nulle part et alors qu'elle n'imaginait pas le danger fondre sur elle avec une telle vélocité. La "mort" - il s'était présenté ainsi - la tenait dans le tombeau de ses bras froids. Sa poigne marmoréenne, comme un implacable étau, lui coupait le souffle. Il lui semblait immense. Ombre menaçante aux cheveux pourtant blonds et au regard couleur ciel... Azraël et sa pâleur immaculée.

Ses prunelles incandescentes avaient trouvé ses yeux au bord des larmes, mais elle ne pleurerait pas.
Elle ne pleurerait pas non plus, alors que la voix du macabre finissait de tétaniser ses membres.

Frêle poupée... Inoffensive créature pour la première fois confrontée au "Démon".

Elle voulait fuir. Supplier pour sa vie et celle de son mentor toujours inconscient. Cependant, quelque part - au-delà de sa raison et au plus profond de ses entrailles - brûlait le feu d'une fierté forgée dans le sang. Alors et tandis que son souffle revenait en saccade, tandis que la vie refluait dans le tremblement de ses doigts, elle releva le menton.

Descendante en quête d'une place légitime dans le monde qui l'avait rejetée... Enfant abandonnée, mais pourvue d'un instinct sauvage qui réclamait son droit de vivre et de mourir dignement... Alyana affronterait son Destin avec la satisfaction d'y avoir consenti. Yeux dans les yeux, tête haute et sans offrir larmes et cris à l'appétit mortifère d'un... Prédateur.

Un désagréable frisson remonta le long de son échine, alors que cette pensée devenait Impératrice incontestable. Celui qui se tenait face à elle, prêt à lui ôter la vie, n'avait de divin que son apparence. Alors fallait-il qu'un autre monstre se présente pour assister à sa fin ?

Il était apparu aussi soudainement que son prédécesseur. Perché sur le mur d'enceinte qui encadrait le jardin auparavant paisible, il s'y posait en juge pour dire sa sentence d'une voix indescriptible. Était-ce l'or dans ses prunelles ? Le ton posé de son verbe pourtant cassant ? Ou tout simplement la folie de l'instant qui venait éteindre sa raison ? Alyana trouva dans cette étrange présence un souffle d'espoir. Un regain de vie qui - avec les mots du Cruel et ceux de l’Insensé, réveilla ce qu'il lui restait d'insurrection pour amener ses doigts fins à se refermer sur un couvert précédemment abandonné.

Ainsi armée - d'une fourchette à l'argent scintillant - la Princesse valaque ne pouvait prétendre qu'à égratigner son agresseur. Cependant, l'histoire ne rapporterait pas d'elle son abandon, comme elle ne pourrait pas faire mention de sa couardise.


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Mar 30 Mar - 18:26
J’étais prêt à éliminer cette pauvre enfant pour son sang. Pas que j’en avais soif. Mais parce qu’elle descendait de mes cousins. C’était tout bête. Et peut-être que si son nom n’avait pas été prononcé, je n’aurais jamais voulu m’en prendre à elle. Mais les choses étaient ainsi faites.
Elle avait l’air tout à fait humaine. La briser ne me demanderait aucun effort. Pourtant j’ai hésité une fraction de seconde. Trop de temps qu’il n’en fallut pour laisser l’occasion à un inopportun de m’interrompre. Dans le même temps j’aperçus le geste de la demoiselle et m’en écartais. J’étais certes résistant, mais je ne pouvais pas risquer de me blesser inutilement. Dans ma situation, trouver à me soigner était ardu.
Ayant l’impression qu’il fallait plus me méfier de l’inconnu encapuchonné, mon attention se braqua sur lui. Je n’arrivais pas à savoir s’il m’était dangereux. Hostile était une certitude, vu les mots employés.

— Je ne suis plus prince, grognai-je.

Mon comportement ne saurait entaché mon pays natal et son gouvernement. Bien que me considérant toujours chef de guerre et valaque, je devais renoncer à mon ancien noble rôle. À défaut de pouvoir renoncer à ma loyauté envers ma patrie.
Toutefois je me demandais ce qu’il voulait dire par échec. C’était moi qui avais tué mon petit cousin (et donc l’un des ancêtres de la demoiselle) pour reprendre ce qu’il nous avait volé. Une réussite au final… À moins qu’il parlait de mon frère cadet qui avait réussi à me chasser pour le pouvoir. Cet allié des ottomans ! En effet c’était une vieille frustration. Hors la petite n’avait aucun lien de sang avec mon frère, du moins pas direct, ce n’était donc pas une raison pour m’en prendre à elle. Non, ma seule rancune suffisamment tenace venait du fait que les Dănești n’ont eu de cesse de vouloir le pouvoir alors que leurs crimes de sang ne leur en donnaient pas le droit.

— Je vous trouve très hypocrite de me juger tout en vous cachant.

Cet individu n’était sûrement pas aussi blanc que neige, comme tout un chacun. Je me dispenserais volontiers de ses sermons dans ce cas.
L'Oeil
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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
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Ven 2 Avr - 16:07
INTERVENTION PNJ

La silhouette saute finalement du mur pour atterrir presque avec grâce sur le sol. "V͍̯̪̤̑̇̕͞ö̟̪́̾̕ͅus̭͔̼̋̈̑ ̣̼̗́́̓n̥͌̕ͅ'̹̃a̛̙̯̠͛̓v̘̤́̅͟͝e͇̥̞͋̌̀͘ͅz̳̊ ͕͙̤̾͌̾j͍͓̘͇̆͌͆͝a̢͈̩̾͗̚m̪̅a̛̮̺̫̥͒̆̌i̻̫̒͌ş̬͔̹́͒̅̋̀͢ ̖̤̤̲͈̍́̓͑͠é̞͞t̯͇̏̊é̡̲̉͊ ̨͐d̟̲̼͓̊̋̐͞ȉ̢̖̯͉̓̓͗g̮̓͌͢n̻͈͈̪̏̔̐̈́e̪͑ ͇̇̿͢d̛͉̱̰̘̖͐̀̾͞'͉͍̽̈́ê̢͓̓͞t͚̬̹̝̔̀̇͑ṟ̛̘̮͕̌͋̎è̛̲̭͉̾̿ͅ ̪̝̇͞a̹͇͙̒͗̓p̺̿p̡͌e̻͡l̫͖͇̒̓̔͘ͅę̣́̇̌ ͍̘̏̿p̥͚̣̼̲̔̈̔̌̀r͚̳̓̕i̛̤͈͘ñ͖cê͚͎̝̯̱̂̀͆͘.̠͎̏͆̎͌͢ͅ"̧̭͙̥͂͑̉̓"

Vous n'avez pas le temps de réagir qu'il se trouve dans votre dos. C’est une vitesse incroyable. Qui que soit cette personne, elle est même plus rapide que les créatures. Qu'est-ce que.. ?

Vous n'avez malheureusement pas le temps de vous soucier de cela puisque sa poigne, puissante à n'en pas douter, vous fait décoller du sol et vous oblige à lâcher votre prise. La silhouette vous expédie droit contre le mur d'enceinte derrière vous, y creusant des trous, délogeant quelques briques.

Vous avez plusieurs os brisés.

Et pourtant, la silhouette reste calme.

"P̨̼̌͠a̠̅r̹͖̞̩̅́̂̕s̢̞̞̏͊̂, soui̳͚͔͛̎̚ll̠̜̘̓̏̈́̂͢͠ͅu͕͑͟͞r̜̖̦͎̊̇̈͡e̖̭̬̤͕͊̀́̀̓. ̗̘̼̜̿̈̀͠A̖̥̻̽̈́̚v̞͝â̞̤̝̋͋n͙̼͔̠̿̑̏̂t̨̽ ̲̗͉̃̑͒q͖̞̮͇̯̋̉̈͝͡u̢̟͆̂̔͢e͙͞ ̣̦̟͓̀̃̀͠j̹͉̦͗̿͡ě͓̞̇ ̦͉̾́ņ̨͒̈́e̢̚ ̼̜̓͡t̮͍̆̕'͚̬̉̚a̞̼̐͆r͉̯̜͐̋͞r̜̘̣̎̓̂a͈͍̎̓̏͟c̞͔̎̉h̤̼̉̓e̖̮̝͋͋̿̕ͅs̫̄ l͖̲͐͝e͈͙͚͋͊͝s̥̲̝͓͖̔͌͋͛̅ ̘͓̇͡ŷ̯͜͞ę̼̺́͠͞ṳ̻̞͉̼͊̒̋̆͘x̧̪̰̗̄͑̆͛̄ͅ ͖̠̹̱̍́̎̕ą̛̖̂̑͢u̯̐̂̿͜͜ ̛̫̻̺̗̂͒͑c̟̦̙͓̎͊̊͠ű̧i͆͢v̭̬̪̹͗͌̊̋ř̭͙͍͕͛̈͡ȩ͓̭̪͎͒͐̃͌͠,̧̱͖̗͒̆̈͡ ̲̓h̛͈̼̟̪͂̔̅į͗̉͢s͎̭̜̀̇̀t̩̀oir̗͋ė̖͉͠ ͍͖̺͍͇̇̐̒͆̆d̗̮́̽e ̨̙̜͗́͑ţ͈͐̏e ̡̤͍͖̾̇͂̈̄͢r̭̗͚͎͔͋̎͋̅͐e̜̱͒̓n̡̕ď̥̭̖͆͗r̢͡e̜͇̋͝ ̠͔͆̉l͚̥̄̚͠ͅa ̢̢̛̭̹́̏̓v̧̹̍́ue̲͓̘̿̈́͋ ̭̃s̜̜͉̳͕͒̽̈̑͡u͉͋r̟̬̒͌ ť͟e̜̜̲̐͑̇s̨̛̬̥͌̉ ̼͐p̢̠͒͐͋̉͟ͅẻ͓r̤̹̚͠d̠̂i͎̪̠͈̝͂́̍̑́tī̳̱̔o̼̔̐͟n͇̈́s̲̽."

Enfin, la silhouette se tourne vers Alyana.
"V̧͞ḙ͎̀̄u̗̿ȉ̗̘̗̄̑̈́ͅḻ͙̍̄le̢͈̐̔z ̝̮̀̍v̞͌o̠̥͙̜̽̀̿̉ư̢̹͆s̨̥̠͚̒̆͂̊ é͉̗͈̓͆̓͜n̜̑f̨̧̦̥̈̈͆̚ȩ̛̱̻̏̎r̟͖̥̞̄͂̅́̂͟m͎̮̦̝͔̌͊̓͒͝er ḁ̟͖̀̽͋͐͐͢ ̧͈̰̻̿̓̑͑l͈̫̱͛̓̀'̳̽i̓͜n̗͚̊̆̚ͅt͈̦̠̳̠̅͑̐̕͞é̢̿ṛ̡͑̿i͙͆e͚̱̒̾ŭ̗ř̺ ̖͇͖̤͐̈́̆̏d͈̤͆̓e̲͘̕ͅ ̯̍l̻̱͎̼̾̾̾̍á̯ ̧̠͕̗̼͒̎͌͊́m̨̦̤̓̽̋͌͐͢͜aî͈̻̦̦̳̃̍̀̒s̡̺͉͕̥̀̇͊́̕o͓̖͕͘͡͠n̜͍̹͎̔̀̆͗.̡͖̜̈̉͒

Au bout de la patience, il y a le ciel (Terminé) DvhYar1


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Mer 7 Avr - 22:54

Memories of Murder
Ambiance
Vlad III Basarab
29 avril 1590 - Nuit
« Au bout de la patience, il y a le ciel »
Il n'y avait rien à comprendre, ni rien à saisir de ce qui se déroulait sous son regard de profane. Tout du moins, Alyana s'en persuadait. L'irréel n'avait de sens que dans l'oeil du fou et si son esprit ne parvenait à appréhender ce qui se passait autour d'elle, c'est qu'elle n'avait pas encore perdu la tête. Aussi restait-elle là, comme le témoin inutile de ce qu'elle se trouvait incapable d'expliquer, mais entièrement acquise à ce spectacle indescriptible.

Tout allait trop vite. Bien trop rapidement pour qu'elle puisse seulement réagir. Un instant paralysée par une poigne d'acier et la seconde suivante libérée de toute entrave, elle aurait dû saisir cette chance inespérée pour s'échapper. Courir et appeler à l'aide... Se porter au secours d'Anafiel qui demeurait inconscient... Faire quelque chose - tout simplement - au lieu de stupidement rester plantée là, les yeux écarquillés de stupeur quand son agresseur se trouvait projeté à plusieurs mètres de là.

Comment cela pouvait-il seulement être possible ?

Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser que le deuxième assaillant s'adressait à elle. "Veuillez vous enfermer dans la maison"... La maison... Elle voulait tourner la tête pour regarder par-dessous son épaule, en direction du manoir dont les portes étaient restées ouvertes sur le jardin. Mais l'or contenu dans les prunelles qui la fixaient continuait de fasciner son regard.

« Un prince valaque ? »

Cela n'avait aucun sens. Elle fronça les sourcils, incrédule, avant de reporter son attention sur celui qui lui avait promis la mort. Était-ce là ce que ces ancêtres avaient dû affronter ?

« Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous ici ? Comment est-ce... »

La panique s'était emparée d'elle au point de briser sa voix. Les mots de son assaillant lui revinrent en mémoire, comme un couperet venu déchirer le voile de son ignorance. "Ignoble famille"... Elle ne pouvait imaginer faire un tel lien. Cela n'avait aucun sens. Dans son esprit, tout s'entremêlait. Les questions affluaient alors qu'une réponse ne lui paraissait seulement envisageable. Pourtant elle s'osa à une folle supposition.

« C'est un... Non... Non... C'est impossible. »

Elle se mit à secouer la tête et tout retenant son souffle, espérait qu'aucune réponse lui soit donnée.

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Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 4880
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Vlad III Basarab
Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
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DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte
Dim 11 Avr - 23:41
« Jamais »… Après tout ce que j’avais fait ? Tout ce que j’avais sacrifié ? Il osait me dire cela ?! J’étais encore plus furieux que précédemment. Je lui aurais volontiers mis mon poing en pleine face, mais il me devança. Ou plutôt il tricha.

Évidemment lorsque l’on jouissait d’une puissance supérieure, il était facile de juger et de rabaisser plus bas que terre. Puisque c’était si simple où était cet individu lorsque la Valachie était en proie avec des ennemis supérieurs en nombre ? Pourquoi ne pas avoir apporté son aide à un pays qui se faisait écraser à longueur de temps ? Pourquoi les monstres dans son genre se permettaient de donner des leçons plus de cent ans plus tard ? Où était l’intérêt ? Et m’insulter en prime ! Il fallait être le dernier des cons pour ne pas se battre à armes égales.

Mon corps était douloureux alors que je pestais contre cette personne. Qu’il cesse de se cacher dans l’ombre et serve une noble cause au lieu de se mêler de ce qui ne le regardait pas. J’eus des difficultés à me relever. Un goût de sang dans la bouche me fit comprendre que ce serait du suicide de lui chercher querelle. Et je ne parlais pas de mes os brisés. J’avais en horreur ces gens qui possédaient la force qu’il me manquait et qui toutefois ne s’en servaient pas pour défendre une noble cause. Ils ne méritaient pas ce pouvoir. En effet je préférerais me faire arracher les yeux plutôt que de souffrir à sa vue. Enfoiré !

Heureusement mes jambes étaient intactes. Refusant de lui tourner le dos très longtemps, je me propulsais vers le mur. À l’aide de mon bras encore valide, j’attrapais le rebord pour me tirer. Remuer alors que j’avais des fractures était la meilleure idée qui puisse être. Passant de l’autre côté du mur je m’enfuis sans demander mon reste, sans prononcer un mot pour confirmer ce que la demoiselle avait, semblait-il, compris. Ce n’était pas non plus le moment de lui jeter un dernier regard.
Je profitais des ténèbres des ruelles pour disparaître. Mais je ne savais pas où je devais me rendre. Il fallait que j’aille me terrer là où je ne mettrais personne en danger.
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ENTITE SUPERIEURE

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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
Situation maritale : Marié.e au mystère.
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Inventaire : De quoi vous faire trembler.
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Lun 12 Avr - 22:27
INTERVENTION PNJ

Au départ de Vlad, la silhouette ne fait aucun commentaire. Puis elle se tourne vers Alyana. "V̧̅ò̖ů̠s̛͇̝͉̽̓̕͟ s̜͉̠͉̉̓̈́̂é̞̞̖͌̐͝ͅm͗ͅbl̢̘̉͑ę̼͗̽z͇̫̘̀̈͠ ̳̥́̇nẻ̤̤̙̀͒ ̞̩̲͔͌̇͘͞p̢͙̌̔́͜a̫̋s̢̯̃̾ ̝͓͖͌̑͡b̛͉̟̯̩̒͘̚ȉ̟̭̞̩̾̚͠ȩ̯̠̣̥͒̇͋̕͠n͙͆̓͢ ̨͎̫͂͋͗c̛̙͜͠o̦͘m̨̊̾ͅp͔͎͒͒ṛ͈͓͇́͋́͞ḙ̎n͈̎d̡̟͚̩̐̈̚͞re̮̗̬͔̪̓̌̍̀̚ ̤̱̪̈́̎̋l̘̆o̻͉̻̍͗͘r̠͚̔̇ş̛̼͖̪͖͌͂̂͞q̨̩̙̰̩̐͐̔̀͐u̜͐̇͢e̥̮͐̋͟͡ ̨̗̯̀̾̉̐̕ͅͅl̛͈͈̂'̩͈́͗͘͜ǒ̡̨̥̲̰̃́͘͡ǹ̢̟̟̟̯̏͛̌̇ v̠̜̑̕̕͢ou̢͇̙̻̭͊͗̾̿̕s̭̗̀̄ d̢͉̫̍̍̍͜͞ơ̰̠̥͖͌̌̚n̹̘͇̥͌̂̽͞ṉ͕͓̝̑̈́̀͠e̠͛ ̛̰̠̣̕͘u̝̗̟̼̍̊̊̕n̫̳̫̓͒̓ ̳̯̠̀̓̆o̹̰͗͐r̥̒d͓͛͢͝r̡̯̟̄́̑é̼̝̙͝͠,̱͠ ̨̥̟͓̳̈̅̀͠͞n͍͕̖̑̾́̾ͅ'̜͇̥͓͒̎̈́͡ȩ̖̂̒s̫̺̦̑̆̕͢͠t-͈̲̦̻̽̄̄̌cé̯̣̝̳̎̔͊́͜ ͎͍̪̝̏͘͡͝p̼͆a̧̨̛̹̼͌͗̕s̡͔̖͌́̀ ̣͍͖͇̂̏̐̈?̱̾

Vous le voyez rouler un peu des yeux mais bien vite, la personne vous dépasse et s'enfonce dans la maison, profitant de l'absence des domestiques. Arrivée dans une pièce précise, où le sol est recouvert de dalle de marbre, elle s'agenouille, examine un instant puis vient frapper l'une des dalles de son poing, lequel s'enfonce à travers sans difficulté. Une sphère jaune en ressort.

Au bout de la patience, il y a le ciel (Terminé) Command_materia_final_fantasy_7_remake_wiki_guide_250px

"͂ͅH̛͍͚͓̟̾̕͜͝͝u̳̓̆͜m̢̠̌͊"̨̠͇̥̱͆̿̃͐͡ fait la silhouette alors que déjà, elle se redresse pour mieux repartir. "̧͍͂͛T̹̾̀͢ẫ̧̝̻̀̎c͙̃h̢͇͉̣̉͆̒͡e̖̼͔̮͋̐͋̂z̨̢̀̿ ̡̘͍̍̌̒d̳̥͍́͋͠'̟̯̊̉͡ͅê͙͋tr͉͉̀́e͕̦̜͆̅͆̀ͅ ̮̫̠̯̾̎̋̇ṕ̻̬̜̗͌̀͞l͈̝̻̠̂̽̿͞u̼̐s ̞͕̣̠̎̋̉͞p̪̀r̛̼̩̹͛́ụ͕̜̾͆͐d͉͚͓͗̚͝e̤͙̝͛͆̒n̡̘̆̍t̗͓͉͕̑̉͌͒é̝͓͝ ̮̩̙̞̹́̑̀͊̏à̮̬͂̇ l͈̄͜͝’̫̭̖̃̂́͜͝a̱͚̅̈̈͢v͙̪̳̺̈́̆̄̊͠ͅen̛̫̦͐̕ͅi͕̬͎̗͔̓͐̀͗̃r.̣̂ ̥͋V̨̖̦̚͠͝ǫ̩̞̯̇̅̎̓͆͜ű͕̦͔̙͆̄͞s͚̥̗̍̈̕ ̲̱͕͙͗̽͊̆͢͞ne̛̠͔͒ ͖̜̏́d̨̧͕̐̓̏ë̦̬̣̭́͛̆͞v̤̰̤̳͖̉̈́̿̿͞ez̝͊ ͙̻̏͝v̜̓ơ͕̮̰̦̹͌̍̍̒t͈̫͊̆ṙ̲̦͓̀͝ĕ̺̤͗ ̱̲̗̮̓͐̓͝s̯͍̣͐̽͑ů̗͎̩́̕͟͞r̢̬̊́v͍̭͕͉̉͌̔͝ȉ͙́͟ë̺ ̨̧͌͐q̹̿ṵ͔̖̺̓̑́̾'̰̂a̗̐u͛ͅ ̛̠͚̹̎͌͡ͅf̧͋a̛ͅit̛̺͕͌ ͜͝q̧̝̱̿̀͝ué̮͓̅́͢ ͈̰̪̌̏́j̧̬̿͠e ̢̼͓̭̇̆̐͞͞ͅs̩̄o̡͎̜̾̑͐i̮͌ṣ͈͋͘ ̢̩͎̌́̿̔͢p͇̮̿̇͒͟a̠̫̾̿s̪̈ś̻̟̗͍̑̉͞é̙̪͊̿ ̧̺̺͒̐̈́ṕ͎á̢̖̀ȑ̻̪͛ ̜̙̦͕̀̀͘̕l̨̑à.̻̹̾͡ ͓̞̔̊E͇̝͐͋t c͈̗̜̐̕͞'̞̅̓͟é̗̏ta̢̭̟̣͗̆͆́̏͟i̞͖̞̺̔́̚͠ţ̤͖̄̄̚ ͙̩̃̒t̡͖̱̳͛́̔͡o̢̜̖̎̌͊t͍̝̬̐͞͞ā̞̥̝̀̋l͌ͅę̫̞̓̚̚m̧̮̳̿̒̃́͟ẽ̢̢̲̎̓̆͟n̻̞̣̺̑̒͌͌t̳̺͙̃̾̓ ̥̿͜͠un̡̧̜̓͐̓ ͕̼͚̈͒͡ḣ̲͓̳͊̈́̚͜as̡̠͇̗͂̉̀̔ar͕̗͑̍d̙́,̭̭̭̑̇͗ ̘̺̮̠̉̑̈́̌ĵ̨̡͘'͉̬̍̚ą̦͎͆̽͞v̡̌a̡͛is̨̞̠͋̚̕ ̢̧̜̞̅͐͘̚p̖͎͂̀r̲̥̗̄͛̈é͎̮̤̽́̑v̹͙̬̎̑̀͢͠u̧̙̳̲̅͐͒͠ ̖̤̋͌d̙̯̻̖̄͋̋͒'̰̲̈́i̢͉̺̐͋̈́̃͟n͕̗̙̩͇̉̇͛̚͝t̡̢̥̮̼͒͋̏̓̚ĕ͉̟͍͑͝r̬̐v̬̯̥̪̉͛͞͞ȇ͎͌ͅǹ̢͍̞͍̔̈̈ȉ̗͜͡r̞̜̙̐̀͞ b͕̱̭̝͙̍̉̾̏͠i̧̢̧͕͌̿̈́͘ḙ̪͚̀͋̕n͙̔ ͓͠pl̤̞̜̿̅̚ȗ͇͝ͅs ̖̲͈̰̔̽͆̕t̡͕̊͗̃͜ą͕̗̝͌̕͞͡ŕ͖̙̃̕͢d̰̀ ̞̱̫̪͛̀̇͝d̩̳̊̚a̢͇͘̕n̟̎̅͜s̮͇͍͒̑͌̈͢ ̳̤̻̇͋͘la̡͐ ̡͒͢͝n̡͎̝̲̽͒͑̀ų̝̌́it̩̖͐͝.̪͂ N̙̙͕̓̈̅'̫̩̫̦̖̿̅͋͒͡o̧̺̭̖̠̿͒̓̒͠ù͉̥̼̬̆́͘b̼̭̥͈͒͐̄̑ĺ͈ie͚̒z̠͙̘̘̀̀͐͘ ̢̠̀͐p̱̭̐̒͡ͅà̧̿ͅś̹̻̯͂̈́̑͜ ̨̠͂͡ḓ̭͔̈̓͠e ̗͒v͔̼̥̻̐͌͗̀o̟͈̾͑ù̪̥̯̈́͠s̪̒ m̯̬͑͂͆͜ų̰̹͔̍̒͐̎͟͞n̟̤̂̀i̭̟͓̾͗͠ŗ̡͂̋ ̲̈́ḍ̿e̠͘ ̨͓͗̎f̖́ô͈̜̊̐͟ṙ̜̹͙̽͠ś̢ÿ̢̗̙͆͂̆͟t̗̯̅̇́ͅh͚͔̅͛͛ͅi̲̠͑͆a,̱̤̎̌̾͢ ̼͘ă͚u̘̥̮̫̭̇̽̆̅̾ ̛̭̻̥͕͛̇͊c͙͚̽͐ā̡s̙̙͈̎̄͆͋͟ ͖̤̤̏̐͘où͔͉̥̅̏̿ ̹͎̘̽̂͘ç̼̱̆̏́͟͡è̡̤͕̂̾t̬̎ ̧͛í̞͖̗͓͛́͌m̡͎̙͊͗̕b̤̯̣̋̌̅̚͢é̡͒c̨̰̟̉̿́̎͜i̲̞̣̤̓̈̀͂̅ͅľ̢̛͟e̫͎̭̣̒̔̆̎̚͜ ͖̑d͙̭̩̱́̏͗̇é̦̙̰̑̋̈́cî̧̧̖̜͉͑̋͗̋d̢̞̽̊e̠̝̎͒r̡̥͓̈̿̃͆͟a͙̚i͙̗̼͑̿̎t ̛̫̻̞̑́d̫̙̰̱̋͒̈̚͜͡e̪̜̋͋̓͟ r͍̐ȇ̫̫̗́̉͢͞v̯̫̀̃ę̩͖̃̑̒n͇͙̑̽i̬͑r.̞͍̤͕̝̽̏͂̿̋"̪̖͗͛̃ͅ

Enfin, la silhouette saute sur le mur d'enceinte et disparait dans la nuit. Elle n'aura laissé derrière lui qu'un creux dans une dalle et votre survie.

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Mar 13 Avr - 15:15

Memories of Murder
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Vlad III Basarab
29 avril 1590 - Nuit
« Au bout de la patience, il y a le ciel »
Témoin de l'affolement qui était né au sein de la demeure du Marquis de Rougé, le bruit de pas précipité venant dans sa direction aurait dû alerter la jeune femme. Cependant, Alyana demeura parfaitement immobile, adossée contre la pierre froide d'un mur orné d'une large tenture. Combien de temps était-elle restée ainsi ? Stupéfaite et incapable seulement de comprendre ce qui venait de se passer.

Devant elle, la dalle de marbre éventrée avait laissé un trou dans le sol pourtant précieux de la pièce. Une image qui donnait aux événements passés un aspect trop réel. Comment une telle chose était-elle seulement possible ?  Quel homme pouvait disposer d'une force aussi terrifiante ? Son poing avait brisé le marbre avec une telle aisance. Et pourquoi ici ? Qu'avait-il mis à jour ? Comment savait-il que cette chose se trouvait la ? Et... Du forsythia ? Mais... Pourquoi ?

« Par ici Votre Grandeur ! Elle est ici ! ... Altesse, vous allez bien ? Altesse ? »

Les mains agitées d'Amélie se posèrent sur les frêles épaules de la Valaque.

« Êtes-vous blessée ? Vous tremblez, avez-vous froid ? Laissez-moi... Voilà. »

Une couverture passée autour de ses épaules, Alyana n'en réagit pas davantage. Perdue dans ses pensées, choquée - à n'en pas douter - par ce qu'elle avait vu, ressenti et cru comprendre des événements, elle était à l'image d'une statue.
De son côté, Anafiel avait reprit ses esprit. Tout en tenant un chiffon humide sur son crâne assurément douloureux, il avait suivi le regard de sa pupille. Ses lèvres se pincèrent tandis qu'il découvrait le sol de sa demeure éventré. Enfer et damnation ! Comment allait-il expliquer cela au cabot enragé qui ne manquerait pas de lui rendre visite dans les prochains jours... ?

Le plus judicieux pour l'heure était de traiter l'événement pour ce qu'il était : une agression. Avec un peu de chance cela pourrait même aider à parfaire le tableau de la Princesse en détresse qu'il avait eu loisir de dépeindre à ses contacts.

« Aidez Son Altesse à rejoindre sa chambre, Amélie. Qu'elle prenne un bain... Voyez surtout si elle  n'a pas été blessée. »

Ou mordue... Cette pensée arracha un frisson au noble français. Istvan l'écorcherait vif s'il apprenait que sa progéniture avait été livrée aux crocs d'une créature.

« Je m'en occupe Votre Grandeur... La Garde ne devrait plus tarder. »

La Garde ?! ... Diantre ! Il n'avait pas pensé à ce problème !


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