Sam 20 Mar - 13:55
Il y a très peu de choses qui intéressent Aymeric en dehors de lui-même et de sa mission. Alors oui, il est loyal à la milice, parce qu’aujourd’hui encore, il se sent redevable envers eux de l’avoir recueilli et de lui avoir donné les armes qu’il possède. Il ne tire pas spécialement de fierté à être à sa tête, mais prend ses devoirs et obligations à cœur et fait en sorte que ce groupe garde au mieux son statut et ses privilèges. Aussi a-t-il tendance à ne pas trop apprécier qu'on vienne contrarier ses projets.
Pour le reste, il est principalement solitaire. Il s’agace très rapidement de la compagnie (surtout quand celle-ci tente de lui tenir la jambe avec des discussions qu’il juge inintéressantes), et termine souvent en les faisant dégager à coup de pieds dans le derrière ou d’insultes plein la bouche. S’il est capable de faire des efforts si la situation l’exige, ce sera toujours à contrecœur qu’il sera poli et courtois. Appréciez cependant ce côté brute: il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit.
Organisé, parfois sur des mois, ce qu’il aime, c’est la chasse. Plus particulièrement la chasse aux créatures de la nuit. C’est bien le seul moment où l’on pourra lui trouver un sourire ravi, d’autant lorsqu’il finira tôt ou tard par lui tomber dessus et planter son épée en plein poitrail. Tout ce qui peut se mettre entre lui et sa cible sera dégagé de la même manière. Aymeric aime ce qu’il fait et le fait bien. Par conséquent, s’il est agressif en temps normal, il devient froid et mesuré dès qu’il commence une mission.
N’allez pas croire cependant qu’il sera plus clément avec vous si vous êtes un humain. C’est un égoïste qui s’assume pleinement et ne s’intéressera à vous que s’il y a un intérêt pour lui à la clé. Il peut avoir des mots gentils envers ses miliciens, seulement pour être certain qu’ils seront à leur maximum lors du combat à venir (et encore, sa définition de « gentil » est probablement bien différente de la vôtre)
Ha, autre chose. Il est du genre rancunier. Le dernier loup-garou qui l’a contrarié a vu sa fourrure terminer sur ses épaules, en une jolie décoration. A ce jour, elle y est toujours.
Aymeric est le fruit d’une union entre une marchande française et un modeste pêcheur espagnol habitant en Catalogne, proche de la frontière Française. Les premières années sont tranquilles, très tranquilles malgré l’absence de madame. Aymeric profite des balades dans les rues et de regarder son père ramener et vendre son poisson. Les choses auraient pu rester aussi simples d’ailleurs, si son père n’avait pas, malgré lui, été témoin d’une scène qu’il n’aurait jamais dû voir et que dans sa peur et sa surprise, il n’attire l’attention sur lui.
C’est ainsi qu’un beau soir, l’enfant laissé seul à la maison vit son père revenir, essoufflé et paniqué. L’étau s’était pourtant déjà refermé sur eux alors que des coups brusques attestèrent du danger présent derrière la porte. L’enfant ne put que se prostrer dans un coin tandis que son père faisait face tandis que la porte d’entrée explosait sous la violence d’un nouvel impact. Aymeric ferma les yeux sous la panique tandis que se gravait dans son esprit … les bruits.
La créature n’avait cherché qu’à se défendre, à récupérer une pitance pour survivre. Elle n’avait pas prévu de se faire surprendre par un humain et, sachant parfaitement que son existence devait rester secrète, l’avait suivi pour être certain de son silence.
Cela faisait un moment qu’elle sévissait dans la région. Ses attaques n’étaient pas assez fréquentes pour que la population ne s’inquiète réellement de la présence d’un prédateur. Avec les changements liés à la guerre cependant, elle avait pourtant fini par attirer l’attention. Suffisamment pour faire déplacer la milice Française elle-même après quelques attaques de l’autre côté de la frontière. Ce soir-là, elle était sur sa piste et était remonté dans ce petit village, avant d’être attiré par le bruit. Ils étaient entrés en trombe dans les lieux pour tomber sur le loup, l’homme dans la gueule.
Le loup-garou avait détalé sans demander son reste. Une partie de la milice l’avait suivi pour lui mettre la main dessus. L’enfant ? Il s’était accroché à ses sauveurs, proprement terrifié.
Ils essaient de le faire parler, malgré le barrage de la langue et le choc de Aymeric (si l’un des miliciens parle quelques mots espagnols, il ne peut guère lui répondre que par un silence) avant d’être chassés manu militari par les locaux une fois le petit matin arrivé. Ils ne font aucune histoire et disparaissent, trop conscients que les tensions entre les deux pays ne leur donnaient guère l’avantage et peu désireux d’être les responsables d’un début de conflit. Ils emportent Aymeric avec eux l’enfant refusant de se décrocher de ses sauveurs.
Il fallait cependant comprendre que ces hommes avaient des vies bien trop particulières, le genre qui ne leur permettait pas réellement de pouvoir prendre soin sur le long terme d’un enfant, qui plus est un enfant n’ayant aucun lien avec eux. En avaient-ils seulement envie ? Pas vraiment. Bien sûr ils compatissaient à son malheur, mais qu’y pouvaient-ils ?
Le gamin ne l’entendit pas de cette oreille. Il pleura, il cria, il implora. Implora finalement ces hommes de l’emmener avec eux. Parce qu’il n’y a rien qu’il désirait plus au monde que d’apprendre à manier les mêmes épées qu’il voyait pendre à la taille des adultes. Parce qu’il espérait sincèrement qu’ils pourraient l’aider à obtenir vengeance pour son père, en mettant la main sur le responsable pour l’emmener devant la justice.
Les miliciens hésitèrent bien sûr. Le petit avait de l’énergie à revendre et sa jeunesse était définitivement un atout mais ses raisons pour combattre n’étaient définitivement pas les bonnes. Aymeric ne baissa pas les bras pour autant et tant pis s’il dut mentir un peu en disant que ce n’était pas tant pour lui que pour permettre à d’autres de ne pas subir la même chose. Les hommes finirent par céder et l’un d’eux, noble de naissance, décida de lui donner une chance en le prenant comme page.
C’est comme cela qu’il fit son entrée dans le monde des armes… et celui de la milice.
Oh, il ne fit pas ses premières chasses immédiatement bien entendu. Quelques années d’un entraînement intensif, d’un apprentissage du français ainsi que de la lecture et l’écriture, et c’est adolescent qu’il se joignit à ses camarades pour trancher de son épée des créatures. Il resta debout et fier lorsque la première tomba à ses pieds, ne montrant que de la satisfaction du devoir accompli. Le succès le rendit confiant, peut-être même arrogant.
Ce soir-là, il avait simplement dans l’idée de se dégourdir les jambes et de profiter de la fraîcheur de la soirée. Il était tombé sur un vampire, complètement par hasard. La créature était affamée, ses yeux le lui avaient vite confirmé, et cela l’avait rendu imprudent. Dans le même état, il avait cru pouvoir s’en occuper tout seul et l’avait donc pris en chasse immédiatement plutôt que d’alerter les autres miliciens avec qui il se trouvait. Il avait pensé être à la hauteur, il frappa alors que la créature était au milieu de son repas. Le vampire lui fit rapidement comprendre qu’il n’était qu’un imbécile.
Cependant, il n’était pas le seul arrogant dans l’histoire. Car une fois à terre avec une main sur la gorge, la créature s’autorisa à le narguer, lui, le faible humain. Dans sa grande gentillesse, il consentit à donner à Aymeric un petit quelque chose qui lui permettrait de se sentir un peu supérieur, l’histoire de quelques temps. Sans plus de cérémonie, l’espagnol s’était retrouvé avec le goût caractéristique du fer dans la bouche et il avala par réflexe. Du sang de vampire.
Dans son désespoir et sa rage, il avait prié et prié qu’on lui vienne en aide. Il l’a reçut de manière inattendue sous la forme d’une créature gigantesque aux gueules béantes qui répondit dans un grondement qu’était celui de son cœur. Ce soir-là, ironiquement, il découvrit ce côté de lui-même, une surprise à la fois pour l’homme mais aussi pour son opposant. Ce fut suffisant pour lui permettre de reprendre le dessus. Il avait profité du boost de puissance (un simple effet de l’adrénaline en réalité), de ce compagnon impromptu et de capacité temporaire pour faire basculer la créature et mettre fin à sa vie après un combat long et difficile.
Il avait paniqué sur une possible explication qu’il devrait fournir, lorsqu’une fois le corps définitivement mort, il avait lui-même fait face au cerbère qui s’était calmé. La créature s’était simplement évanouie, le laissant sidéré et définitivement seul jusqu’à la prochaine fois.
Il s’était fait disputer ce jour-là pour son action irréfléchie avant d’être chaudement félicité pour son petit exploit. Il avait fait attention pendant quelques temps, avant de se relâcher en constatant qu’il ne changeait pas. Ce qu’il ne savait pas à ce moment-là, c’était que le mal était déjà fait. Il ne changeait pas non, mais il y avait littéralement pris goût.
Ce ne fut pas très visible au début. D’autant qu’il était de base agressif et nerveux. Pourtant la tentation fut de plus en plus grande, notamment lorsqu’ils prenaient en chasse un vampire. Récupérer le précieux liquide à la première occasion qu’il croisait et le consommer, notamment lors des chasses, pour s’octroyer le petit boost salvateur pour s’assurer l’ascendant sur ses adversaires.
Il n’imagina pas qu’un matin en se levant, il trouverait une de ses mèches brunes devenue totalement blanche sous l’effet toxique du sang vampirique. Il grogna lorsque les soupçons sur cet événement inattendu commencèrent à peser sur sa personne. Il nia avec véhémence avoir une quelconque explication quant à son état, regarda avec les lèvres pincées le blanc s’étendre de plus en plus tandis qu’il était bien incapable de mettre fin à ces pulsions autodestructrices.
Sa salvation se montra sous la forme de son mentor, qui, inquiet de son attitude encore pire que d’habitude, était venu le voir dans l’espoir de comprendre ce qu’il se passait… et de le surprendre alors qu’il avalait une gorgée rouge. Il se souvient encore de la colère et de la déception dans son regard, tandis qu’il prenait ce qu’il considérait comme la punition de sa vie. Inutile de préciser qu’il fut enfermé sur le champ pour un sevrage en règle. La milice considérait à raison qu’il devait être sevré sur le champ et s’y employa d’une main de fer.
Une période longue et douloureuse dont il n’aime pas spécialement se rappeler. La leçon fut apprise, sa mèche blanche une marque indélébile de ses erreurs passées.
On ne le lâcha pas pour autant une fois qu’il fut sorti et réintégré. Il dût refaire ses preuves et il s’y employa. Avec deux fois plus d’ardeur, considérant que toute cette histoire était, elle aussi, la faute des créatures et de leurs vices, il s’imposa d’être irréprochable et redoutable. S’entrainer à frapper toujours plus fort, toujours plus vite. Il améliora son palmarès, lava son honneur, et commença à monter lentement mais sûrement les échelons. Il désirait rendre son mentor fier et aurait fait n’importe quoi pour ça.
Il eut la chance de pouvoir voyager également. N’ayant pas spécialement d’attache quelque part, il était plus libre de ses mouvements pour rallier les différents coins de France. Il lui arriva aussi de franchir de nouveau la frontière. Ce fut lors d’un passage en Espagne qu’il retrouva, par un hasard certain, la trace de sa famille. Il avait cru reconnaître sa mère et l’avait suivi.
Vingt ans après son départ, il apprenait que sa mère vivait avec son père toujours en vie, et qu’il avait un petit frère. Il disparut de la ville peu de temps après, ne jugeant pas utile de s’attarder ou de se montrer.
Réputé pour être féroce et inflexible, il finit, à 30 ans, par atteindre le poste de chef de la milice après que l’ancien se soit fait tuer sur une chasse commune. Le loup garou qui a mis fin à ses jours est celui dont il porte une partie de la fourrure sur les épaules et ayant repris le rôle à ce jour, il n’a pas jugé utile de changer les règles ou le fonctionnement de la milice et continue de superviser tout en continuant de chasser à la moindre occasion.
Aymeric Ruiz
Ne réfléchis pas. Bouge. Fais-le.
Attaque.
Attaque.
Sexe : Masculin
Date & lieu de naissance : 12 octobre 1556
Âge : 33 ans
Race : Humain (Sorcier)
Pouvoir : La chimère
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Chasseur / Chef de la milice
Condition sociale : Qui sait?
Feat :OC – Tomio Ogata
Date & lieu de naissance : 12 octobre 1556
Âge : 33 ans
Race : Humain (Sorcier)
Pouvoir : La chimère
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Chasseur / Chef de la milice
Condition sociale : Qui sait?
Feat :OC – Tomio Ogata
Caractère
Il y a très peu de choses qui intéressent Aymeric en dehors de lui-même et de sa mission. Alors oui, il est loyal à la milice, parce qu’aujourd’hui encore, il se sent redevable envers eux de l’avoir recueilli et de lui avoir donné les armes qu’il possède. Il ne tire pas spécialement de fierté à être à sa tête, mais prend ses devoirs et obligations à cœur et fait en sorte que ce groupe garde au mieux son statut et ses privilèges. Aussi a-t-il tendance à ne pas trop apprécier qu'on vienne contrarier ses projets.
Pour le reste, il est principalement solitaire. Il s’agace très rapidement de la compagnie (surtout quand celle-ci tente de lui tenir la jambe avec des discussions qu’il juge inintéressantes), et termine souvent en les faisant dégager à coup de pieds dans le derrière ou d’insultes plein la bouche. S’il est capable de faire des efforts si la situation l’exige, ce sera toujours à contrecœur qu’il sera poli et courtois. Appréciez cependant ce côté brute: il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit.
Organisé, parfois sur des mois, ce qu’il aime, c’est la chasse. Plus particulièrement la chasse aux créatures de la nuit. C’est bien le seul moment où l’on pourra lui trouver un sourire ravi, d’autant lorsqu’il finira tôt ou tard par lui tomber dessus et planter son épée en plein poitrail. Tout ce qui peut se mettre entre lui et sa cible sera dégagé de la même manière. Aymeric aime ce qu’il fait et le fait bien. Par conséquent, s’il est agressif en temps normal, il devient froid et mesuré dès qu’il commence une mission.
N’allez pas croire cependant qu’il sera plus clément avec vous si vous êtes un humain. C’est un égoïste qui s’assume pleinement et ne s’intéressera à vous que s’il y a un intérêt pour lui à la clé. Il peut avoir des mots gentils envers ses miliciens, seulement pour être certain qu’ils seront à leur maximum lors du combat à venir (et encore, sa définition de « gentil » est probablement bien différente de la vôtre)
Ha, autre chose. Il est du genre rancunier. Le dernier loup-garou qui l’a contrarié a vu sa fourrure terminer sur ses épaules, en une jolie décoration. A ce jour, elle y est toujours.
Histoire
Aymeric est le fruit d’une union entre une marchande française et un modeste pêcheur espagnol habitant en Catalogne, proche de la frontière Française. Les premières années sont tranquilles, très tranquilles malgré l’absence de madame. Aymeric profite des balades dans les rues et de regarder son père ramener et vendre son poisson. Les choses auraient pu rester aussi simples d’ailleurs, si son père n’avait pas, malgré lui, été témoin d’une scène qu’il n’aurait jamais dû voir et que dans sa peur et sa surprise, il n’attire l’attention sur lui.
C’est ainsi qu’un beau soir, l’enfant laissé seul à la maison vit son père revenir, essoufflé et paniqué. L’étau s’était pourtant déjà refermé sur eux alors que des coups brusques attestèrent du danger présent derrière la porte. L’enfant ne put que se prostrer dans un coin tandis que son père faisait face tandis que la porte d’entrée explosait sous la violence d’un nouvel impact. Aymeric ferma les yeux sous la panique tandis que se gravait dans son esprit … les bruits.
La créature n’avait cherché qu’à se défendre, à récupérer une pitance pour survivre. Elle n’avait pas prévu de se faire surprendre par un humain et, sachant parfaitement que son existence devait rester secrète, l’avait suivi pour être certain de son silence.
Cela faisait un moment qu’elle sévissait dans la région. Ses attaques n’étaient pas assez fréquentes pour que la population ne s’inquiète réellement de la présence d’un prédateur. Avec les changements liés à la guerre cependant, elle avait pourtant fini par attirer l’attention. Suffisamment pour faire déplacer la milice Française elle-même après quelques attaques de l’autre côté de la frontière. Ce soir-là, elle était sur sa piste et était remonté dans ce petit village, avant d’être attiré par le bruit. Ils étaient entrés en trombe dans les lieux pour tomber sur le loup, l’homme dans la gueule.
Le loup-garou avait détalé sans demander son reste. Une partie de la milice l’avait suivi pour lui mettre la main dessus. L’enfant ? Il s’était accroché à ses sauveurs, proprement terrifié.
Ils essaient de le faire parler, malgré le barrage de la langue et le choc de Aymeric (si l’un des miliciens parle quelques mots espagnols, il ne peut guère lui répondre que par un silence) avant d’être chassés manu militari par les locaux une fois le petit matin arrivé. Ils ne font aucune histoire et disparaissent, trop conscients que les tensions entre les deux pays ne leur donnaient guère l’avantage et peu désireux d’être les responsables d’un début de conflit. Ils emportent Aymeric avec eux l’enfant refusant de se décrocher de ses sauveurs.
Il fallait cependant comprendre que ces hommes avaient des vies bien trop particulières, le genre qui ne leur permettait pas réellement de pouvoir prendre soin sur le long terme d’un enfant, qui plus est un enfant n’ayant aucun lien avec eux. En avaient-ils seulement envie ? Pas vraiment. Bien sûr ils compatissaient à son malheur, mais qu’y pouvaient-ils ?
Le gamin ne l’entendit pas de cette oreille. Il pleura, il cria, il implora. Implora finalement ces hommes de l’emmener avec eux. Parce qu’il n’y a rien qu’il désirait plus au monde que d’apprendre à manier les mêmes épées qu’il voyait pendre à la taille des adultes. Parce qu’il espérait sincèrement qu’ils pourraient l’aider à obtenir vengeance pour son père, en mettant la main sur le responsable pour l’emmener devant la justice.
Les miliciens hésitèrent bien sûr. Le petit avait de l’énergie à revendre et sa jeunesse était définitivement un atout mais ses raisons pour combattre n’étaient définitivement pas les bonnes. Aymeric ne baissa pas les bras pour autant et tant pis s’il dut mentir un peu en disant que ce n’était pas tant pour lui que pour permettre à d’autres de ne pas subir la même chose. Les hommes finirent par céder et l’un d’eux, noble de naissance, décida de lui donner une chance en le prenant comme page.
C’est comme cela qu’il fit son entrée dans le monde des armes… et celui de la milice.
Oh, il ne fit pas ses premières chasses immédiatement bien entendu. Quelques années d’un entraînement intensif, d’un apprentissage du français ainsi que de la lecture et l’écriture, et c’est adolescent qu’il se joignit à ses camarades pour trancher de son épée des créatures. Il resta debout et fier lorsque la première tomba à ses pieds, ne montrant que de la satisfaction du devoir accompli. Le succès le rendit confiant, peut-être même arrogant.
Ce soir-là, il avait simplement dans l’idée de se dégourdir les jambes et de profiter de la fraîcheur de la soirée. Il était tombé sur un vampire, complètement par hasard. La créature était affamée, ses yeux le lui avaient vite confirmé, et cela l’avait rendu imprudent. Dans le même état, il avait cru pouvoir s’en occuper tout seul et l’avait donc pris en chasse immédiatement plutôt que d’alerter les autres miliciens avec qui il se trouvait. Il avait pensé être à la hauteur, il frappa alors que la créature était au milieu de son repas. Le vampire lui fit rapidement comprendre qu’il n’était qu’un imbécile.
Cependant, il n’était pas le seul arrogant dans l’histoire. Car une fois à terre avec une main sur la gorge, la créature s’autorisa à le narguer, lui, le faible humain. Dans sa grande gentillesse, il consentit à donner à Aymeric un petit quelque chose qui lui permettrait de se sentir un peu supérieur, l’histoire de quelques temps. Sans plus de cérémonie, l’espagnol s’était retrouvé avec le goût caractéristique du fer dans la bouche et il avala par réflexe. Du sang de vampire.
Dans son désespoir et sa rage, il avait prié et prié qu’on lui vienne en aide. Il l’a reçut de manière inattendue sous la forme d’une créature gigantesque aux gueules béantes qui répondit dans un grondement qu’était celui de son cœur. Ce soir-là, ironiquement, il découvrit ce côté de lui-même, une surprise à la fois pour l’homme mais aussi pour son opposant. Ce fut suffisant pour lui permettre de reprendre le dessus. Il avait profité du boost de puissance (un simple effet de l’adrénaline en réalité), de ce compagnon impromptu et de capacité temporaire pour faire basculer la créature et mettre fin à sa vie après un combat long et difficile.
Il avait paniqué sur une possible explication qu’il devrait fournir, lorsqu’une fois le corps définitivement mort, il avait lui-même fait face au cerbère qui s’était calmé. La créature s’était simplement évanouie, le laissant sidéré et définitivement seul jusqu’à la prochaine fois.
Il s’était fait disputer ce jour-là pour son action irréfléchie avant d’être chaudement félicité pour son petit exploit. Il avait fait attention pendant quelques temps, avant de se relâcher en constatant qu’il ne changeait pas. Ce qu’il ne savait pas à ce moment-là, c’était que le mal était déjà fait. Il ne changeait pas non, mais il y avait littéralement pris goût.
Ce ne fut pas très visible au début. D’autant qu’il était de base agressif et nerveux. Pourtant la tentation fut de plus en plus grande, notamment lorsqu’ils prenaient en chasse un vampire. Récupérer le précieux liquide à la première occasion qu’il croisait et le consommer, notamment lors des chasses, pour s’octroyer le petit boost salvateur pour s’assurer l’ascendant sur ses adversaires.
Il n’imagina pas qu’un matin en se levant, il trouverait une de ses mèches brunes devenue totalement blanche sous l’effet toxique du sang vampirique. Il grogna lorsque les soupçons sur cet événement inattendu commencèrent à peser sur sa personne. Il nia avec véhémence avoir une quelconque explication quant à son état, regarda avec les lèvres pincées le blanc s’étendre de plus en plus tandis qu’il était bien incapable de mettre fin à ces pulsions autodestructrices.
Sa salvation se montra sous la forme de son mentor, qui, inquiet de son attitude encore pire que d’habitude, était venu le voir dans l’espoir de comprendre ce qu’il se passait… et de le surprendre alors qu’il avalait une gorgée rouge. Il se souvient encore de la colère et de la déception dans son regard, tandis qu’il prenait ce qu’il considérait comme la punition de sa vie. Inutile de préciser qu’il fut enfermé sur le champ pour un sevrage en règle. La milice considérait à raison qu’il devait être sevré sur le champ et s’y employa d’une main de fer.
Une période longue et douloureuse dont il n’aime pas spécialement se rappeler. La leçon fut apprise, sa mèche blanche une marque indélébile de ses erreurs passées.
On ne le lâcha pas pour autant une fois qu’il fut sorti et réintégré. Il dût refaire ses preuves et il s’y employa. Avec deux fois plus d’ardeur, considérant que toute cette histoire était, elle aussi, la faute des créatures et de leurs vices, il s’imposa d’être irréprochable et redoutable. S’entrainer à frapper toujours plus fort, toujours plus vite. Il améliora son palmarès, lava son honneur, et commença à monter lentement mais sûrement les échelons. Il désirait rendre son mentor fier et aurait fait n’importe quoi pour ça.
Il eut la chance de pouvoir voyager également. N’ayant pas spécialement d’attache quelque part, il était plus libre de ses mouvements pour rallier les différents coins de France. Il lui arriva aussi de franchir de nouveau la frontière. Ce fut lors d’un passage en Espagne qu’il retrouva, par un hasard certain, la trace de sa famille. Il avait cru reconnaître sa mère et l’avait suivi.
Vingt ans après son départ, il apprenait que sa mère vivait avec son père toujours en vie, et qu’il avait un petit frère. Il disparut de la ville peu de temps après, ne jugeant pas utile de s’attarder ou de se montrer.
Réputé pour être féroce et inflexible, il finit, à 30 ans, par atteindre le poste de chef de la milice après que l’ancien se soit fait tuer sur une chasse commune. Le loup garou qui a mis fin à ses jours est celui dont il porte une partie de la fourrure sur les épaules et ayant repris le rôle à ce jour, il n’a pas jugé utile de changer les règles ou le fonctionnement de la milice et continue de superviser tout en continuant de chasser à la moindre occasion.
Derrière l'écran
Pseudo : Arienlys
Âge : 30 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? C'est lui qui m'a trouvé
Un petit mot ? GLOIRE AU SAINT CITRON
Pseudo : Arienlys
Âge : 30 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? C'est lui qui m'a trouvé
Un petit mot ? GLOIRE AU SAINT CITRON
Sam 20 Mar - 15:16
Rebienvenue par ici
hâte de croiser ce bonhomme avec Charles ou même Ignacio ou Stani
hâte de croiser ce bonhomme avec Charles ou même Ignacio ou Stani
Sam 20 Mar - 15:21
Hé mais entre Alaric, Hildegard et Aymeric on a vraiment une milice de gros gros bourrins
Je crois que ça doit beaucoup gueuler et taper du poing lors des réunions.
Bienvenue patron ! Très très hyped du personnage (et de pouvoir lui casser les couilles en RP, j'ai tellement d'idées gnihihihihihi). Je sais pas ce que tu caches en plotwist mais je suis sûre qu'il y en a plein et je t'attends au tournant pour en savoir plus
Je crois que ça doit beaucoup gueuler et taper du poing lors des réunions.
Bienvenue patron ! Très très hyped du personnage (et de pouvoir lui casser les couilles en RP, j'ai tellement d'idées gnihihihihihi). Je sais pas ce que tu caches en plotwist mais je suis sûre qu'il y en a plein et je t'attends au tournant pour en savoir plus
Sam 20 Mar - 16:11
Le saint citron !
Rebienvenue avec ce perso, au plaisir de pas le croiser en rp avec Sadie ou de lui pincer les joues avec mémé.
Rebienvenue avec ce perso, au plaisir de pas le croiser en rp avec Sadie ou de lui pincer les joues avec mémé.
Sam 20 Mar - 16:34
Rebienvenue
J'ai imaginé Noah lui servir de chien de chasse (même s'il n'en a guère besoin).
J'ai imaginé Noah lui servir de chien de chasse (même s'il n'en a guère besoin).
Dim 21 Mar - 21:38
BONSORI MON POTI AYMERIC
Quel homme dis donc, c'est qu'il va nous donner du fil à retordre !
J'aurais juste deux petits points à voir avec toi avant de te valider, et pas de soucis, ça ira vite !
- Tu dis dans son histoire "Parce qu’il espérait sincèrement qu’ils pourraient l’aider à obtenir vengeance pour ses parents, en mettant la main sur le responsable pour l’emmener devant la justice."
Mais seul son père a été attaqué, non ? Ou alors j'ai mal compris ? (si c'est le cas, je m'en excuse)
- Pour le pouvoir de la chimère, j'aurais juste besoin de quelques précisions à son sujet ! Par exemple : quelles sont les limites connues par Aymeric (on sait tous que l'Oeil que je suis s'amusera du pouvoir IRP dans tous les cas hihi) ? Qu'a-t-il ressenti en voyant cette bête devant lui la première fois ? (un truc qui ressemble à un lycan alors que tu dois les chasser ça fait peur un peu ) Comment le vit-il ? Sait-il qu'il est un sorcier ou pas du tout ? (Il a le droit de ne pas savoir ou de s'en fiche, par exemple ) ? Est-ce que la créature lui donne davantage .... d'avantages ? Ou pas du tout et c'est juste un tank ?
N'hésites pas à m'envoyer un petit message pour qu'on check tout ça
DES BISOUS !
Quel homme dis donc, c'est qu'il va nous donner du fil à retordre !
J'aurais juste deux petits points à voir avec toi avant de te valider, et pas de soucis, ça ira vite !
- Tu dis dans son histoire "Parce qu’il espérait sincèrement qu’ils pourraient l’aider à obtenir vengeance pour ses parents, en mettant la main sur le responsable pour l’emmener devant la justice."
Mais seul son père a été attaqué, non ? Ou alors j'ai mal compris ? (si c'est le cas, je m'en excuse)
- Pour le pouvoir de la chimère, j'aurais juste besoin de quelques précisions à son sujet ! Par exemple : quelles sont les limites connues par Aymeric (on sait tous que l'Oeil que je suis s'amusera du pouvoir IRP dans tous les cas hihi) ? Qu'a-t-il ressenti en voyant cette bête devant lui la première fois ? (un truc qui ressemble à un lycan alors que tu dois les chasser ça fait peur un peu ) Comment le vit-il ? Sait-il qu'il est un sorcier ou pas du tout ? (Il a le droit de ne pas savoir ou de s'en fiche, par exemple ) ? Est-ce que la créature lui donne davantage .... d'avantages ? Ou pas du tout et c'est juste un tank ?
N'hésites pas à m'envoyer un petit message pour qu'on check tout ça
DES BISOUS !
Lun 22 Mar - 18:41
Bonjour mon p'tit nonoeil
Pour te répondre:
- Non, tu as bien compris, c'est une coquille des premiers jets de l'histoire, yé m'en excuse et j'ai corrigé
- Aymeric a bien compris que s'il est capable d'appeler un cerbère, alors il ne doit pas être cas unique dans ce genre de capacité =w=. Mais ne se considère pas comme sorcier et s'en moque éperdument.
Il a paniqué lors de la première rencontre bien sûr, une fois que son attention à été détournée de son adversaire originaire, d'autant qu'il était pas vraiment en état de tenir un second combat. Ce n'est qu'au fil des combats qu'il a comprit qu'elle intervenait quand il avait besoin d'elle et disparaissait après. Il en a donc conclus qu'elle était là pour l'aider sans réaliser encore qu'il peut l'appeler à loisir.
Il n'aime pas en parler, et il évite aussi de l'appeler s'il peut se débrouiller seul. Moins de gens sont au courant et mieux il se porte. Il n'a jamais cherché à tester ses limites.
Quand à cette charmante Bestiole, elle lui demande un peu de son énergie et une ration de nourriture supplémentaire. C'est juste un tank qui repartira si Aymeric est trop faible. Du moins il n'a jamais pu noter plus que ça
Voila :>
Pour te répondre:
- Non, tu as bien compris, c'est une coquille des premiers jets de l'histoire, yé m'en excuse et j'ai corrigé
- Aymeric a bien compris que s'il est capable d'appeler un cerbère, alors il ne doit pas être cas unique dans ce genre de capacité =w=. Mais ne se considère pas comme sorcier et s'en moque éperdument.
Il a paniqué lors de la première rencontre bien sûr, une fois que son attention à été détournée de son adversaire originaire, d'autant qu'il était pas vraiment en état de tenir un second combat. Ce n'est qu'au fil des combats qu'il a comprit qu'elle intervenait quand il avait besoin d'elle et disparaissait après. Il en a donc conclus qu'elle était là pour l'aider sans réaliser encore qu'il peut l'appeler à loisir.
Il n'aime pas en parler, et il évite aussi de l'appeler s'il peut se débrouiller seul. Moins de gens sont au courant et mieux il se porte. Il n'a jamais cherché à tester ses limites.
Quand à cette charmante Bestiole, elle lui demande un peu de son énergie et une ration de nourriture supplémentaire. C'est juste un tank qui repartira si Aymeric est trop faible. Du moins il n'a jamais pu noter plus que ça
Voila :>
Mar 23 Mar - 13:29
Bravo tu es validé.e !
Le grand moment est enfin arrivé