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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Lun 24 Mai - 2:01
Heart of courage
Peu importe l’abri, peu importe le détour ou l’impasse, tout dans ce monde obscur sent l’humidité et la lourdeur de l’été approchant. Le tonnerre gronde encore au loin, et qu’importe la cape protégeant ses fins vêtements taillés sur mesure, l’eau ne l’a pas épargné. Le déluge de la pluie contre le hale de sa peau est une morsure dérangeante qu’il ignore au profit du claquement de ses pas contre les pavés de la capitale.

La soirée avait pourtant été particulièrement douce, malgré quelques accrocs inattendus. La candeur s’était mêlée à la gêne. Et de la gêne avait fleuri l’impromptue retrouvaille de deux âmes liées par le hasard. Mais n’avait aucun regret de s’être ainsi montré cavalier avec May. D’avoir emmené la belle jusqu’à chez elle sans même s’inquiéter la moindre seconde des regards des gens autour d’eux. Protéger ce qui lui est cher, une chose pour laquelle il ne faillira jamais. Pas avec elle.

C’était d’un baiser contre sa joue, tous deux trempés jusqu’à la moelle, qu’il l’avait quittée en lui offrant les vœux d’une belle nuit. Peut-être aurait-il pu être plus entreprenant. Croire qu’il est des choses qu’il peut se permettre par son seul statut d’homme, de noble, de protecteur. Mais il n’avait eu que le souhait de revoir le sourire de son amie tandis qu’il retournait braver la pluie.

Oui, les choses avaient été douces. Il espérait pourtant pouvoir retrouver enfin les confins de ses quartiers. Le retour de leur périple avait été long, et sans surprise aurait-il aimé se hâter à retrouver son chez lui. A retrouver ce qui est sien. A le retrouver lui, souffle doucement son cœur meurtri par l’angoisse. Serait-il seulement là ? Aurait-il fui ? Non. June d’un mouvement secoue la tête, éclaboussant l’air de ses cheveux trempés. Les gouttes poisseuses coulent contre son visage, masque d’une émotion qui n’est pas la sienne, si ce n’est son hésitation.

La peur n’est pourtant pas sa plus courante amie. June craint seulement que les choses aient pu changer. Il croit sans un mot que les promesses qu’on lui a soufflées seraient justes. Qu’entre leurs mots et leurs lèvres scellées, peu importe l’ignorance ou le doute, il y avait eux deux, et c’était tout ce qui pouvait compter. Mais il est idiot de penser que tout ce que l’on prononce est rendu vérité. June se souvient de bien de fois. De bien des maux.

Il hâte le pas, éclate les flaques contre la chaussée et veut seulement le retrouver. L’impatience revient contre son cœur comme le désir d’étouffer cette solitude. Noble ou soldat, il n’est qu’homme lorsqu’il veut retrouver son humble chez soi. Retrouver ce qui est à lui. Ce qui –

L’impact est évité de peu. La ruelle est sombre, et les lampions des rues de Paris se sont soufflés sous les intempéries. Dans la nuit, il n’y a que la ténue lueur des bougies que les autres n’ont pas encore soufflé à leur chevet. Capuches remontées, il s’apprête à contourner l’individu et s’arrête aussi net. L’intuition, peut-être. Ou simplement le destin. Oui. C’était forcément ça. Forcément –

« Vous... ? »

Pourquoi la question est-elle tremblante contre ses lèvres ? D’un mouvement, ses doigts se referment sur la cape de la figure à ses côtés et il repousse doucement l’ombre couvrant le visage paré de boucles d’or. Qu’importe que la nuit soit mordue de ténèbres. Vert envie se teint d’une tendresse sans comparable alors qu’il se noie contre le bleu limpide d’un regard acéré. Des yeux que jamais il ne pourra oublier.

« Je vous retrouve enfin… »
Vlad III Basarab
VAMPIRE - EX-PRINCE

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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
Histoire : www
Ses liens : www
Pièces : 4866
DC : Noah / Hermance / Jean / Mihnea / Bénédicte

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Vlad III Basarab
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Mar 25 Mai - 23:13
La rancœur encore bien accrochée, mon pas était vif. J’avais fini par ne plus courir pour fuir. Je n’étais pas habitué à agir de la sorte. Je n’avais jamais tourné le dos à une bataille, qu’elle soit verbale ou physique. J’étais d’autant plus amer.
Le goût de fer avait quitté ma langue, mais je ressentais une douleur dans la poitrine en respirant. Je passais ma main sur mon abdomen et grimaçai. Une côté fêlée ou cassée… Impossible à déterminer correctement. Et le bras bien sûr. Je ne pouvais pas oublier la force avec laquelle il m’avait empoignée. Quant aux bleus, ce serait des tâches superflues qui ne dureraient pas. J’ignorais ce que j’allais faire. Il valait sans doute mieux que je reste dans cet état et laisse la cicatrisation se faire. Chercher à accélérer le processus m’obligerait à me nourrir. Cela ferait une seconde victime à un intervalle trop proche de la précédente. Et dire que j’étais censé me faire oublier…

Perdu dans mes sombres pensées à ressasser des émotions négatives, la pénombre aidant également, je ne vis pas arriver cette silhouette que je manquais de heurter. J’aurais sans doute été insultant, voire méprisant si cette collision avait de fait raviver mes douleurs physiques. Heureusement il n’en fut rien. J’allais repartir rapidement, mais l’individu m’arrête et me retint. Je n’étais pas d’humeur à sociabiliser. Et pourtant sa voix fit tanguer mes émotions, bouleverser mon cœur déjà bien secoué par cette nuit. Malgré la pluie, qui seyait si bien à ma mauvaise humeur, ma capuche me quitta. Mon regard furieux se déridait un peu au contact de ses yeux. Je savais qui il était dans cette obscurité et je ne pouvais que regretter de le revoir dans ces conditions.

— Je suis pourtant resté là où vous m’avez laissé.

En m’absentant certaines nuits, autrement je suis resté chez lui. Je le sentais désireux de retrouvailles plus éloquentes, toutefois rester ici ne me plaisait guère. Je remis mon capuchon rapidement en baissant le visage vers lui.

—  Pouvons-nous rentrer prestement ? Soufflai-je.

Outre mes blessures, je ne tenais pas à ce que mon agresseur recroise notre route. June était suffisamment impliqué dans mon univers pour en rajouter une couche. Je pris son bras, un peu au-dessus du coude, pour le ramener avec moi. En effet je n’avais pas attendu sa réponse. Il n’y avait pas à lui laisser le choix. Un individu trop dangereux courait les rues en ce moment même. Je ne pourrais l’en protéger hélas. La frustration me gagna à nouveau. Quelle nuit désastreuse !
Je supposais qu’elle allait finir sur une note positive.
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Ven 28 Mai - 18:12
Heart of courage
Probablement la première interrogation qui aurait dû l’effleurer aurait dut être le fait de sa présence en ces rues au même moment que lui. Pourquoi se trouvait-il ici, sous la pluie ? Quelle était la raison de la tension qui semblait habiter chacune de ses lignes ? Pourquoi sous cette pluie ? Pourquoi –

Mais la main de Vlad contre son bras et assurée. Il n’y a pas d’agression. Pas envers June, lui-même en est plus que certain. Et s’il laisse le bonheur de leurs retrouvailles endormir ses questions, ses doutes, et tous ses instincts, une dernière chose lui vient à l’idée.

Pourquoi dans sa hâte n’était-il pas d’ores et déjà retourné à ses appartements… Il… N’allait même pas dans la bonne direction. Comme si June avait fait changer ses plans… Come si son intention première n’avait jamais été de rentrer.

Ne pas céder à l’inquiétude. Tout s’expliquerait en temps voulu. Ne se fier qu’aux pas de Vlad contre qui il vient instinctivement chercher la protection, ses pas suivant le fracas de la pluie contre les pavés. Rattrapant des rues qu’il connaît trop bien. Paris ne lui a pas manqué. Il n’est même pas nécessaire d’y réfléchir, alors qu’il suit sans le moindre mot le vampire. Combien de secondes, de minutes ou d’heures sont passées ? Le temps ne fait plus sens. Même lorsqu’ils s’engouffrent enfin dans le hall de l’immeuble où il réside. Même alors qu’ils remontent les marches, trempés jusqu’aux os. Le froid n’est plus une variable qu’il parvient à assimiler. Pas quand enfin la porte de l’appartement se referme et que June, sans réfléchir, se défait de sa prise et vient l’étreindre contre lui. Il ne réalise pas qu’il ne devrait pas. Ne réalise pas que même sa maigre force humaine pourrait ainsi blesser son partenaire.

Le temps de presser son visage contre sa gorge. Qu’importe qu’ils soient trempés. Qu’importe qu’un frisson le fasse trembler. Son odeur ne lui parvient pas, sous le poids des effluves de l’orage grondant encore dehors. Pourtant, il est enfin chez lui. Enfin là où il devait être.

Qu’importe l’endroit. Il avait seulement besoin d’être avec lui.

« Vous m’avez tant manqué. »
Vlad III Basarab
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Ven 28 Mai - 20:40
J’avais fait des tours et des détours dans l’unique but de perdre un éventuel poursuivant. Cependant il ne m’avait pas traversé l’esprit que celui qui avait défendu ma lointaine petite cousine se trouvait loin d’ici. Et la présence de June ne calma pas mes doutes, d’où mon empressement.

Dans son appartement, l’atmosphère s’est refroidi en l’absence d’entretien du feu de cheminée. Je pensais à aller le raviver, mais la douleur de mon bras me rappela la difficulté de cette tâche avec une main. Je le ramenais contre mon torse et me tournais vers le jeune homme pour lui demander de s’en occuper. Il risquait de tomber malade avec ses vêtements. Il me prit toutefois de vitesse en m’enlaçant. Si ses bras étaient tendres, la force de son étreinte était trop violente pour moi. C’était ironique en un sens. Un grognement de douleur m’échappa, tandis que mes pieds reculaient pour m’offrir plus d’espace sans pour autant me séparer de lui. J’en profitais pour dégager mon bras, m’arrachant une grimace.

— Vous allez être malade. Sans parler que je vais aggraver les choses.

Physiquement parlant, je ne lui apporterais aucune chaleur. Mais je doutais que cela suffise à le faire lâcher. Et l’accueillir avec un « je suis blessé, lâchez-moi » n’avait rien d’idéal. Pas après ses adieux difficiles et cette longue séparation que nous avions vécus. En d’autres circonstances, j’aurais réagi de cette manière.
Une part de moi-même ne pouvait s’empêcher d’être satisfait de son retour. Il semblait aller bien également. Et je ne pouvais nier que sa chaleur contre ma gorge (une étrange manie d’ailleurs) m’avait manqué. Mon corps se détendit petit à petit, alors que rien ne garantissait la sécurité du lieu. Je supposais que c’était le seul effet de sa présence.

La position était inconfortable et me rappelait vite à l’ordre. Je me dégageais donc de lui en soupirant.

— Vous êtes enfin rentré, j’en suis ravi.

Lui adresser un mot gentil était la moindre des choses. Je n’allais pas échapper à ses interrogations sur mon comportement, donc je pris les devants à mon tour.

— Il me tarde que vous vous occupiez de moi. J’ai eu… comment dire ? Quelques ennuis ce soir.

Je diminuais la gravité des choses tout en sachant pertinemment qu’un examen lui ferait comprendre. Je posais ma main sur mes côtes douloureuses, puis je levais l’autre bras. Il ne devait pas s’inquiéter pour si peu. Enfin ma main se posa sur son épaule et remonta en une caresse sur sa nuque.

— Ma vie n’est pas en danger.

Pas dans l’immédiat. Je me penchais vers lui, enfin un minimum pour combler notre écart de taille.

— Puis-je… ?

Nos visages étaient proches et le sous-entendu plutôt clair. Je quémandais un simple baiser. Même si mes traits sont tendus par la douleur, je tenais à offrir et recevoir une petite douceur avant de s’atteler à quitter nos vêtements trempés et réchauffer l’appartement. Je classais mes soins en dernier en effet.
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Ven 28 Mai - 22:50
Heart of courage
Si la réponse n’est pas celle qu’il attendait, elle n’est pas non plus là pour le blesser ou le choquer. Sûrement était-ce instinctif que de réaliser que quelque chose n’allait pas. Et si June ne comprend pas immédiatement, c’est lorsque Vlad se détache sans pour autant l’éloigner qu’il réalise. Qu’il voit les marques tirées de son visage, là où il semble pâtir d’une douleur que June a trop tardé à percevoir. Ses bras se défont doucement de leur prise et il n’ose pas effleurer son corps meurtri de ses mains froides.

Il ne prend même pas le temps de répondre à sa remarque. Qu’importe la maladie lorsqu’il semblait lui-même en piètre état ? Pourtant Vlad parvient sans mal à détourner quelques secondes son attention. Et si son sourire est quelque peu mal assuré, ce n’est pas parce que le sentiment de ces retrouvailles n’est pas mutuel, mais bien car l’inquiétude étreint rapidement son cœur.

« Que vous est-il arrivé… ? »

Sa main, sans jamais le toucher, survole cet endroit où le blond semble protéger ses côtes… Remarque la façon curieuse et peu naturelle avec laquelle il déplace l’un de ses bras. Sourcils pincés dans une évidente démonstration de ses craintes, les paroles de Vlad finissent de nouer sa gorge. Et sans parvenir même un instant à s’en empêcher, ce sont les remords qui lui mordent les sens. Il aurait dû rentrer plus tôt. Lui qui s’amusait à danser avec May, aurait pu porter assistance à son compagnon et qu’importe que sa vie soit en danger… Qu’importe…

Mais Vlad le connait trop bien, il semblerait. Détourne ses pensées se traînant en une spirale infernale vers la peur et le ramène à l’instant présent. Attire son attention d’un geste d’une tendresse qui lui fait papillonner des cils bien malgré lui. La chaleur encore présente contre sa nuque délicieusement amenée à frémir contre le froid des doigts du vampire. Jades croisent saphirs d’été, et June reste coi devant sa beauté. Redécouvre ce que son cœur lui souffle dans ses battements hâtifs. Se noie, à en perdre la raison, contre des mots qui parviennent à l’hypnotiser.

Un simple hochement de tête pour toute réponse et il se moque du reste. Les jours, s’ils avaient été chargés, lui avaient pourtant parus interminables, loin de lui. Et si le froid et la peine s’invitent contre leurs lèvres à nouveau unies, June ne peut s’empêcher de glisser ses doigts contre la joue de son tendre, lui démontrant une nouvelle fois les doux sentiments qu’il nourrit à son égard.

Mais un seul baiser devra suffire, là où il se meurt de lui en demander encore. A regret pourtant, il se recule doucement, soufflant contre ses lippes, n’osant pas s’échapper plus loin, de peur de le voir se volatiliser.

« Venez… Occupons-nous de vous. »

Il pourrait lui poser mille questions. Il y a tant qu’il aimerait comprendre et savoir. Mais l’instant ne s’y prête pas. Ses mains courent contre sa gorge et viennent défaire l’attache retenant sa cape avant de la faire couler au sol, repoussant le tissu de ses épaules. S’il ne voit pas de sang là où la lune se faufile au travers des rideaux – ou s’agit-il des éclairs ? Il ne sait plus bien – il attrape doucement la main de son bras indemne et l’attire à sa suite, laissant sa cape tomber à sa suite. Qu’importe que le sol soit trempé d’eau demain. Rien ne comptait davantage que lui.

La chambre est intacte, comme il l’avait laissée, et c’est en le laissant un instant qu’il va allumer quelques bougies pour éclairer d’un halo chaleureux leur échange. Portes closes et scellées à clé, rideaux et fenêtres fermés. Dans ce cocon, il n’y a plus qu’eux deux. Et c’est avec un léger sourire qu’il vient doucement déshabiller Vlad, déboutonnant sa chemise pour exposer sa peau pâle et ses blessures. Ne touche qu’avec ses yeux, se mordant la lèvre doucement.

« Que puis-je faire ? »

Non, il ne pouvait pas se résoudre à le voir souffrir. L’idée lui était insupportable. Quant à savoir qui lui avait infligé ceci…

« Dites-le moi. Qu’importe que votre vie ne soit pas en danger. Mon cœur saigne de vous savoir ainsi. »
Vlad III Basarab
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Sam 29 Mai - 0:28
[tw : sexisme]

June avait cette tendance à s’inquiéter pour moi plus que de raison. Ou plutôt devrais-je dire comme si j’étais un humain. Je tenais parfaitement debout, bien que ce soit inconfortable. Pourtant je n’avais pas réussi à détourner son attention, ni même à amoindrir ses inquiétudes. Elles me semblaient parfaitement injustifiées.
Il s’occupa de moi comme je l’avais demandé. C’était donc de ma faute s’il me privilégiait à lui. Je n’eus pas le temps de lui rappeler son état qu’il m’entraînait déjà ailleurs. De retour dans cette chambre, je ne pus réprimer mon sourire. En son absence, j’avais veillé à maintenir l’ordre ici. Hormis quelques livres hors de leurs étagères, rien avait bougé. J’étais satisfait. C’était une preuve qu’il pouvait me faire confiance. Je le regardais s’affairer en soupirant. Inconsciemment, mon souffle était plus mesuré pour éviter les mouvements trop amples de la respiration.
Il s’inquiétait beaucoup trop. Sur ma peau pâle avait fleuri un bleu là où l’autre créature m’avait saisi. En effet il avait été assez féroce pour ne pas m’infliger qu’une simple rougeur. Et je ne doutais pas que mon dos devait être en triste état.

— Ce ne sont que des fractures. J’ai juste besoin de garder le lit quelques temps.

Ma régénération allait faire le reste. Quand je disais qu’il devait s’occuper de moi, c’était surtout une plaisanterie. Je ne comptais pas utiliser son sang pour accélérer le processus.

— Faites-moi plaisir et occupez-vous de vos vêtements mouillés. Vous n’allez pas vous coucher dans cet état ?

Je lui adressais un sourire rassurant avant de baisser les yeux sur le sol. Le bas de mon pantalon était trempé à cause des éclaboussures. De ma main, je m’en défis. Ma chemise étant ouverte, je l’ai retiré également et je me suis glissé avec précaution entre les draps. Quelques grognements de douleur et je me fus allongé. C’était un soulagement pour mes côtes. Mon bras droit étendu le long de mon corps, un lourd soupir m’échappa. J’imaginais ce à quoi June pensait. Je décidais d’éclairer en partie sa lanterne.

— Mon agresseur me connaissait. Il savait pour mon ancien titre en tout cas. Mais ce lâche cachait aussi bien son apparence que sa voix. Et au vue de sa force, j’ai…

Serrant les dents, il m’était difficile d’avouer. Moi, Vlad Țepeș, j’ai fui.

— Je suis rentré en faisant des détours pour le perdre. Je ne savais pas s’il allait me poursuivre. Apparemment ce n’était pas le cas.

Je ne comptait pas lui parler de mon accès de rage. J’étais quasiment certain que June ne tolérerait pas que je m’en prenne à une faible femme. Qu’importe les trahisons que sa famille avait commises à notre encontre. Un nouveau soupir et mes paupières se fermèrent. J’étais incapable de m’endormir. J’essayais plutôt de ne plus y penser, de dérider mon visage. Était-ce mentir que de préserver mon image par omission ? S’il le découvrait, m’en voudrait-il ?
Je ne devais plus y penser. Cependant c’était difficile. Imaginer que ma lignée s’était peut-être éteinte durant la guerre souterraine, alors que la leur se perpétuait…

Rouvrant les paupières, je posai le regard sur June. J’étais trop attaché au passé, les émotions à vif, alors que passer à autre chose m’était possible désormais.

— Oublions ceci et venez près de moi, s’il vous plaît, murmurai-je.
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Dim 30 Mai - 20:24
Heart of courage
La scène qu’est Vlad n’est pas ce à quoi il désirait s’attendre à son retour. Dans d’autres circonstances, June se serait senti pousser des ailes à l’idée de révéler aussi impunément la peau de cet homme qu’il avait tant désiré. Mais là où ses rêves redessinent l’ivoire immaculé, s’étalent les arabesques sombres et violacées d’une douleur qui a été infligé à l’être chéri. Le plus jeune observe les traces d’un combat qu’il ne saisit pas. Effleure les contours intacts de sa clavicule et écoute ses mots sans jamais oser y répondre. De peur de dire ce qu’il ne fallait pas. De peur de laisser son inquiétude éclater en colère.

Que des fractures… S’occuper de lui-même. L’idée que leurs deux réalités se trouvent si opposées… Que leurs deux valeurs se contrastent à l’ordre d’être brisé jusqu’à sa propre structure ou d’un rhume. Le cœur de June se tord alors qu’il ôte son toucher de sa peau qu’il dénude avec tant d’aisance. Comme s’il n’y avait rien qu’il ne puisse pas montrer au brun… Comme s’il se moquait d’ainsi se révéler. Le doute le mord et sans même le réaliser, il ne suit plus ses mouvements du regard, émeraudes fixées sur la chute du tissu. Entend les grognements de peine et resserre ses poings quand la vérité se révèle à lui.

Qui ? Qui avait osé ?

L’un des vôtres ? Se retient-il de prononcer. Pourquoi n’êtes vous pas plus furieux de tout ceci ? Pourquoi ne pas avoir abattu celui qui s’est permis de vous blesser ? Des questions. Tant de questions. La balance de son jugement perd son équilibre alors que la peur de le perdre supplante l’ensemble. Qui donc pouvait ainsi lui en vouloir ?

A qui donc devait-il faire payer ?

Le léger tremblement qui le parcourt cette fois-ci n’est plus que du seul froid. N’est plus que l’artéfact de quelque chose de bien trop noir pour son cœur. Quelque chose qu’il ne contrôlerait pas, s’il n’y avait pas la douceur d’un autre pour le rappeler parmi les siens.

June tourne enfin les yeux vers Vlad, et si sur son minois rien ne se lit d’abord, il s’impose d’inspirer lentement et détourne le regard avant de forcer un léger sourire à étirer ses lèvres.

« Donnez-moi quelques instants. Vous avez raison, je ne pourrai décemment vous rejoindre dans cet état. »


Son cœur bat trop fort, là où son regard dessine les ecchymoses qui lèchent la peau du vampire. S’impose de détourner son attention avant de quitter la pièce sans un autre mot. Sort de la chambre et pose sa main contre le mur une fois hors de portée. Il ne pouvait pas laisser ceci lui échapper. Pas ici, pas maintenant. Mord l’intérieur de sa lèvre au sang et s’oblige à contrôler son ire et ses pensées déviantes. Regrette de n’avoir pu soumettre son corps au pardon que son âme requiert. Pas ce soir. Les agneaux seront en paix une nuit encore. Et demain, dans les louanges du fouet, briser ses chaînes et tout oublier.

C’est après une longue poignée de minutes que June revient rejoindre son rêve éveillé. Pousse la porte jusqu’à la refermer et laisse tomber le linge avec lequel il s’était séché. Dans l’âtre de la pièce voisine, les effluves de chaleur ne contrent pas encore le froid qui laisse sur sa chair se dessiner les grains d’un froid rude et coriace malgré les premiers jours naissant de l’été attendant son heure.

Mais le cœur n’est pas là. Il est à ses mains qui se glissent contre les draps, à ses genoux contre le matelas. A sa personne qui revient surplomber Vlad sans jamais rien lui imposer. Contemple ses lignes et vient lentement presser son front au sien. Leurs deux corps nus n’ont rien à se cacher. June n’a peur de rien, si ce n’est de le voir disparaître. Pourtant c’est lorsqu’il ferme les yeux qu’il murmure doucement.

« Vous m’avez terriblement manqué… »

L’une de ses mains se posent contre son propre torse, là où ses mots résonnent sans pourtant que l’écho ne puisse en être entendu. La douleur est silencieuse. Celle de craindre de tout perdre. Celle d’avoir risqué lui aussi sa vie sans oser le lui avouer. June entrouvre les yeux et vient doucement cueillir ses lèvres, comme ont réapprend à respirer contre la bouche de son âme sœur.

Il ne parlerait plus de tout ceci. Pas ce soir. Pas jusqu’à ce que Vlad estime devoir lui révéler ce qui meurtrit ainsi son corps et ses pensées.

« Pensez-vous… »

Égoïste humain. Pensées avides et furieuses. L’ombre d’encre noire contre ses reins semble de nouer d’une émotion jumelle. June s’impose le silence et se redresse lentement à bout de bras avant de décocher un piètre sourire à Vlad.

« Non… Oubliez ceci… »

Qu’est-ce qu’une nuit de plus loin de lui ? Il apprendrait, un jour, à ne plus être un enfant gâté. A ne plus réclamer ce que son cœur hurle dans la nuit, quand la lumière lui est aussi aisément offerte.

Un baiser contre le front de son tendre amour.

« Vous devriez vous reposer. »
Vlad III Basarab
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Dim 30 Mai - 22:12
Je n’imaginais pas tout ce que mon hôte pouvait penser de ma situation. Les sentiments qu’il pouvait ressentir. Et avouer ma faiblesse n’était pas à l’ordre du jour. Mon orgueil avait suffisamment été bafoué pour cette nuit.
La pièce devint trop calme lorsqu’il sortit. C’était comme durant son absence. La solitude. Je me rendais compte qu’au fil de ma vie, j’avais tout fait pour fuir cet état. Être isolé rendait faible. N’importe quel militaire savait une chose aussi basique. Et soudain l’idée que j’avais rêvé sa présence me submergea. Je n’étais pas si mal en point tout de même ? Je divaguais ! Son contact avait été bien réel, sa chaleur aussi. Grognant un peu de douleur, je plaçais mon avant-bras valide sur mes yeux pour me cacher la vue. Ça n’allait pas bien d’imaginer pareilles sottises. Et son retour me confirma que je divaguais. À son approche, je dégageais mon visage. J’étais intrigué de le voir me surplomber de la sorte. Il y avait de la place à côté. N’était-il pas épuisé ?
Les mots de June étaient tendres. Il ne parlerait donc pas de ce qui s’était passé, à mon grand soulagement. Ses gestes étaient doux, un agréable réconfort. Ses lèvres étaient toujours autant à mon goût, mais notre échange fut vite interrompu par une question inachevée. Malheureusement je ne pouvais deviner ses pensées. Il semblait vouloir s’éloigner. Rapidement ma main vint se saisir de l’un de ses poignées. Par réflexe, je me servis de mon bras endommagé, ce qui m’arracha une grimace. Mais je refusais de le lâcher. Ma prise se resserra même un peu pour compenser la faiblesse de mon bras.

— Restez avec moi !

Le ton de ma voix trahissait la crainte de le voir dormir ailleurs et me laisser seul une nuit de plus.

— Ne vous ai-je pas attendu assez longtemps ?

Mon regard se posa sur le haut de son torse. Ses blessures s’étaient dissipées, mais pas qu’elles. La marque que je lui avait faite aussi. Je pensais avoir forcé dessus pourtant. Il faut croire que j’avais oublié la vitesse avec laquelle le corps humain se soignait.
La douleur trop vive à mon bras me fit finalement lâcher. Je tendis alors mon autre bras pour que ma paume rencontre sa joue.

— June, dites-moi ce que vous voulez.

Mon pouce caressa doucement sa chaleur tandis que je lui adressais un sourire.

— Pour ma part… j’aimerais vous garder à mes côtés à partir de maintenant et savoir si votre mission s’est bien passée. Mais si vous êtes trop fatigué évidemment…

J’étais hésitant car je ne savais pas ce qu’il avait voulu. Je savais, du moins dans une certaine mesure, les tendres sentiments qu’il avait à mon égard. Donc lui demander de rester n’était pas exagéré ?

— Je veux d’autres baisers et pouvoir vous toucher. Avoir votre présence.

Ne pas pouvoir bouger par moi-même était une torture ! J’aimerais pouvoir me redresser sans difficulté pour lui voler ses lèvres et l’enlacer jusqu’à ce qu’il ne puisse plus supporter la température de mon corps.
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Dim 30 Mai - 23:06
Heart of courage
Toutes ses noires pensées n’ont que trop vite disparu. Comment ne pas s’enamourer de la possessivité de l’homme que l’on convoite depuis tant d’années ? Un ordre qui éclate dans l’air entre eux deux. Une main qui le rattrape de façon presque douloureuse, mais qu’il ne parvient même pas à assimiler à la moindre incidence négative. Non, comme pourrait-il, lorsque Vlad le retenait. Lorsque Vlad le désirait à ses côtés ?

L’incertitude sur le visage juvénile du suédois se morphe doucement en quelque chose de plus doux. De plus sensible et vrai. Pourquoi avait-il eu peur de lui demander de dormir à ses côtés ? Vlad était tellement plus sage que lui. Tellement plus assuré. Peut-être, un jour, June serait lui aussi le genre d’homme qui ne reculerait pas devant ses propres souhaits. Un jour peut-être sera-t-il suffisamment brave pour avouer ses désirs sans que la honte ne vienne lui demander rétribution pour ses faiblesses. Car lorsque Vlad lui réclame ainsi sa présence, ce n’est pas de honte que ses joues brûlent pour le blond. Non. Si loin de là.

Et c’est pourtant tout en tendresse qu’il l’invite à se confesser. Qu’il caresse la joue du brun et fait frémir sa peau encore fraiche de cette pluie torrentielle qu’il entend encore frapper le pavé et les carreaux de ses fenêtres pourtant étroitement voilées. June flanche et murmure, la voix serrée.

« La même chose que vous… Je… Voudrais simplement dormir dans vos bras… »

Timide par pudeur, une chose qui ne le caractérise pourtant que si rarement, lui se tenant là en tenue d’Adam, il sent ses joues le brûler face au sourire délicieux qui lui est offert. D’un mouvement lent, il vient embrasser la paume de sa main et laisse l’embarras lui échapper alors qu’il souffle tendrement.

« Jamais je n’aurai pensé ce jour possible… »

Il regrettait seulement que des blessures viennent entacher l’instant présent. Il n’en dira pourtant rien alors qu’il vient prudemment se glisser du côté du vampire qu’il déduit ne pas être blessé, au vu de l’absence de contusions. Flanc contre flanc, June se glisse sous les draps à son tour et vient embrasser la commissure des lèvres de Vlad. Une scène qui lui parait si domestique, quand bien même elle n’était jamais auparavant arrivée. Pourtant le voilà ici, contre le corps de l’homme qu’il a toute une vie désirée à ses côtés… Et c’est d’une évidence nouvelle que brille les prunelles de l’humain.

« Faites-moi savoir si je vous blesse d’une quelconque façon. »

Prudemment, le voilà pourtant à se nicher contre lui, deux pièces d’un puzzle s’étant oublié par-delà les ans. Deux bouts d’un tout trop évident pour qu’ils ne se soient pas reconnus auparavant. June laisse sa joue reposer contre l’épaule de Vlad, et ses doigts tentateurs effleurent son torse en veillant de ne pas approcher son côté endolori. Pendant de longues minutes, le silence n’est entrecoupé que du bruit des intempéries, là où June semble trouver le confort qu’il désirait tant contre l’autre. De simples caresses délicates, là où Vlad l’avait parfois connu bien plus vorace. Ce n’est pas la fatigue, non. Simplement la satisfaction d’être près de lui.

Un baiser contre sa mâchoire et il s’essaye doucement, la voix basse et calme, comme pour ne pas perturber cet instant qui n’était plus qu’à eux.

« Je ne suis pas certain de vouloir gâcher nos retrouvailles des trivialités de ma charge… »

Cette mission avait été… Si particulière. June soupire doucement et se redresse sur un coude, juste assez pour pouvoir observer Vlad sans le perturber.

« La fatigue a beau tenir mes os, je ne crois pas qu’il me serait possible de m’assoupir maintenant que je me tiens à vos côtés… Maintenant que je sais que je vous ai également manqué… »

L’aveu est dit avec une touche d’émotion, le rose seyant sans peine à ses joues. Il capte son regard et vient voler un baiser à ses lèvres, chaste. Incertain. Mais sa langue se fait mutine un instant avant qu’il ne souffle contre la ligne de ses lippes.

« Et comment puis-je converser lorsque la tentation se prélasse ainsi entre mes draps… ? »

Non, June n’était certainement pas opposé à discuter. Il ne voulait simplement pas l’ennuyer. Voudrait lui demander comment ces quelques semaines s’étaient passées. Il voudrait tant de choses. Tant de choses qu’il ne scelle que d’un nouveau baiser, souffle chaud contre peau glacée. Peu importe tout le reste, pense-t-il sobrement.

« Je ne tenais qu’à vous retrouver. »
Vlad III Basarab
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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
Espèce : Vampire
Situation maritale : Veuf x 2, engagé dans une relation à risques
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Pièces : 4866
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Vlad III Basarab
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Lun 31 Mai - 1:07
J’étais désolé de ne pouvoir lui offrir exactement ce qu’il demandait. Cependant je comptais faire au mieux. Un bras suffirait pour l’instant. Je l’observais s’installer patiemment. Et le moment de silence qui s’ensuivit n’eut rien de gênant. Je pouvais enfin savourer sa présence pleinement. Avoir vécu dans son appartement n’avait pas atténué son existence. Ça me renvoyait même sans cesse à son absence et à ce sentiment d’inachevé. À cette intention de le retenir. Un geste vain en y repensant.
Sa voix me sortit de mon souvenir et je baissais le regard avec lui. Je ne tenais pas particulièrement à ce qu’il me parle de son travail. C’était plus une manière d’apprendre à le connaître au travers de ceci. N’importe quelle conversation me convenait en réalité. Ayant peu de chance de m’endormir, j’avais dans l’idée de pouvoir discuter. Il avoua toutefois être fatigué et je compris que je ne devrais pas le retenir à son sommeil.

— Évidemment que vous m’avez manqué.

J’étais conscient de ne pas dévoiler mes sentiments aussi clairement que lui. Mais je constatais qu’il les comprenait très bien. Un sourire amusé étira le coin de mes lèvres et ma main retrouva naturellement le chemin jusqu’à sa joue, mais n’y resta pas quand il se pencha pour m’embrasser. Mes doigts trouvèrent le chemin de son dos. Son omoplate s’articulait sous l’effort. Je pouvais sentir ses muscles se tendre. Et… sa langue détourna mon attention. Ancrant mon regard au sien, j’hésitais à comprendre ses mots. Pas que je ne le désirais pas. À vrai dire j’envisageais sérieusement la chose. Dans le sens où cela pourrait achever de le fatiguer et l’aider à trouver le sommeil. Contrairement à moi, il était un être diurne et dans quelques heures il aurait une journée à vivre.
Redressant la tête, je vins chercher à nouveau ses lèvres tendrement.

— Toute retrouvaille est la bienvenue. Qu’importe ce que nous faisons. Mais je crains fort d’être inutile dans un domaine pour cette nuit.

Sauf si vous me laissez boire votre sang… Mais l’idée était proscrite. Je refusais qu’il devienne une sorte de garde-manger en cas de pépin. D’ailleurs il était bien venu qu’il ne sache rien de tout ceci, au moins il ne le proposait pas.
Je voulus bouger mon autre bras pour le toucher mais la douleur se rappela à moi. Je me mordis la lèvre et comme pour le cacher je m’emparais à nouveau de ses lèvres. Malheureusement je ne pouvais pas relever autant la tête sans que ce soit inconfortable. Tout était bien plus contraignant dès qu’il s’agissait de laisser la nature faire son œuvre. Pourtant cela ne m’empêcha d’en redemander, de vouloir un peu plus de lui. Qu’il me parle, me touche ou me regarde, je voulais seulement son attention tant qu’il resterait éveillé. Et réciproquement, je répondrais à tout sans limite. Nous étions comme assoiffés après une longue traversée du désert et tous les baisers ne pouvaient suffire à nous satisfaire pleinement. Une nuit ne le pourrait même pas. Je le savais, mais mon corps ne m’obéissait pas. Pour que je puisse reposer ma tête sur l’oreiller, ma main se posa sur la nuque de June pour l’attirer. Je ne faisais pas attention à ce qu’il se retrouve sur moi. Je ne demandais qu’à échanger longuement en silence. Ses lèvres m’avaient manqué. La passion prit un peu plus le pas. Elle s’insinuait entre nous, délicieuse.
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Mar 1 Juin - 19:51
Heart of courage
Pendu à ses lèvres, enivré par la seule réalisation qu’il l’avait enfin retrouvé, chaque baiser est un délice qu’il ne veut pas abandonner. Peut-être mes propos lui donneront-ils la mauvaise idée. Peut-être pensera-t-il que June ne pense qu’à la chair et au plaisir, quand il ne voulait simplement que le toucher et profiter de leurs souffles mêlés. De ces mains contre sa nuque, qui coulent si naturellement contre son dos. De le voir, lui autant que June, désirer ces instants avec une ferveur indéniable.

« Je n’ai pas réellement l’intention de vous demander davantage que ceci… »

Et peut-être ne sont-ils pas du même monde. Peut-être ne sont-ils pas de la même espèce. Tout dont il est certain, c’est qu’il pourrait embrasser cet homme toute une nuit, et tout une vie sûrement. Les échanges se font plus longs, plus langoureux tantôt, et plus doux par la suite. Surplombant le blond sans jamais s’appuyer sur lui, de peur de le blesser, la main contre sa nuque laisse June pantelant de satisfaction. Une nuit parmi toutes les prochaines. Une nuit de plus à ses côtés.

« J’étais certain que vous ne partiriez pas. »

Il n’avait pas douté. Avait cru sans la moindre hésitation à la promesse qu’ils s’étaient échangée avant son départ. Sûrement ne devrait-il pas revenir sur tout cela. Sûrement y avait-il bien des choses qu’ils devraient remettre au clair… Mais pour l’instant… Pour l’instant il ne désirait que se perdre dans son regard azur. Oublier les semaines d’angoisse et de traque. Embrasse sa gorge là où les traces s’étirent contre sa peau et il souffle doucement contre lui.

« Vos blessures… J’ai… Cru comprendre que le sang pouvait vous aider… »

Il ne s’imposerait pas. N’offre qu’une simple proposition, alors qu’il se tente timidement à capter à nouveau son regard. Un sourire fébrile aux lèvres, l’air maladroit, pour une fois. Il paraît son âge quand dans ses yeux luisent les teintes contraires d’affection et d’inquiétude.

« Je n’aime pas l’idée de vous savoir ainsi blessé… Si… Cela pouvait vous aider, je m’y adonnerai sans le moindre remord. »

Du bout des doigts il effleure sa joue, repousse les boucles blondes qui parent son visage et il soupire, l’air soulagé.

« Dieu que vous êtes magnifique… »

Qu’importe, en réalité. Il se moquait de tout ceci. Se moquait des genres, des races et des croyances. Doucement, il appuie son front contre la clavicule de Vlad et chuchote, contre sa peau, là, tout contre son cœur.

« Je suis si heureux de vous avoir enfin retrouvé. »
Vlad III Basarab
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Mer 2 Juin - 23:53
En effet June avait la gentillesse de ne rien me demander si ce n’était de lui retourner ses sentiments. Il parvint à m’arracher un sourire avec ses certitudes. Mon humeur s’était nettement améliorée depuis tout à l’heure. Je me pensais au bon endroit avec lui. Était-ce cela ce sentiment ? Je le connaissais bien, mais cela faisait fort longtemps que je ne l’avais pas éprouvé aussi vivement.
Fermant les paupières pour profiter de cette douce accalmie, je les rouvris brutalement en entendant sa proposition. Je me remémorais cette fois où il s’était coupé exprès devant moi pour voir si je céderais à la gourmandise. La facilité avec laquelle il avait exécuté son geste me fit frissonner. Et ce n’était pas de l’envie. Mon bras autour de lui se resserra comme pour l’empêcher de partir et de faire quoique ce soit.

— Pas question.

Dire que je ne me nourrissais jamais de ceux qui m’étaient chers serait un mensonge. Je l’avais déjà fait. C’était malgré tout une promesse que je m’étais faite à moi-même. Et vouloir m’y tenir était une manière de faire la différence entre ce qui se mangeait et ce qui ne se mangeait pas. Comme tout être humain le faisait.

— Je vous remercie, June. Mais je préfère laisser les choses faire plutôt que de vous prendre encore du sang.

Me rendant compte que c’était peut-être un peu désagréable à entendre, je m’empressais d’ajouter :

— Rien à voir avec mes goûts. Je dois avouer que votre sang est particulièrement délicieux.

Je me tus d’un coup. Les mots étaient sortis tous seuls. Et je ne sus comment rattraper ma bêtise. Un sourire, même amusé, pourrait être mal interprété. Mon regard se détourna, gêné, et mon cœur battit un peu plus fort. Le rouge maquilla facilement ma peau d’albâtre. Je pensais avoir plombé l’ambiance, mais il ne cessa pas de me toucher. Il me complimenta en prime et cela acheva mon malaise. Ma beauté n’était qu’artifice. Une sorte de piège destinait à attirer les humains plus facilement et ainsi mieux s’en nourrir. Il fallait avouer que cela marchait très bien. Mais je ne tirais aucune fierté à ce physique. Je ne l’ai même jamais considéré comme un avantage à ma transformation. Depuis cette fameuse nuit, je me demandais quels étaient les avantages. La force physique était mon atout majeur, mais comme autrefois je m’étais retrouvé au pied du mur (dans tous les sens du terme). L’impuissance m’avait frappé comme jamais au cours des centaines dernières années. Je pensais être capable de miracle. Mais comme par le passé, plus fort avait fini par se dresser devant moi. Finalement June avait en partie raison : mon seul atout était mon physique. C’était déprimant. Je n’eus pas le temps de m’apitoyer que je sentis June s’appuyer faiblement contre moi. Comme je regrettais de ne pas pouvoir l’entourer de mes bras. Son souffle chaud contre ma peau, presque brûlant à cause de notre différence de température.

— Voulez-vous bien m’enlacer ? Restez contre mon côté et passez vos bras autour de mes épaules ou mon cou. J’aimerais pouvoir le faire moi-même…

Mon bras gauche conserverait sa place pour lui donner au change bien sûr. D’ailleurs ma main encore dans son dos se pressa un peu plus pour le pousser vers moi.

— Vous ne me ferez pas mal.

Ce n’était que pour faire fléchir ses réticences que je disais cela. En réalité j’étais aussi persuadé que tout irait bien. De plus je ne lui demandais pas non plus de passer toute la nuit à moitié sur moi. La position lui serait sans doute inconfortable.
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Dim 6 Juin - 7:04
Heart of courage
Peut-on vraiment dire qu’il est rassuré en entendant le ton catégorique du refus de Vlad ? Quelque part, ne pas pouvoir lui venir en aide en faisant quelque chose d’aussi simple est une peine. Non pas qu’il apprécie cette sensation de froid qui suit la morsure. Ni même cette sensation cotonneuse qui reste pendant des heures, si suffisamment de sang a été prélevé. Non, June n’est pas encore un afficionado de la sensation, quand bien même il l’a déjà fait… Mais pour Vlad, et pour son bien-être, il l’aurait fait les yeux fermés.

Sauf qu’il ne veut pas. Et ce serait presque rassurant s’il ne semblait pas si… Catégorique… Peut-être lit-il cette pointe d’incertitude dans les yeux de June, alors que le blond trouve à se justifier une fois… Puis deux. Et le malaise retombe comme il est arrivé, avec un rire léger de la part du plus jeune. Quelles drôles de circonstances. Il pourrait presque ne pas croire que tout ceci lui arrive réellement… Mais depuis peu, il n’arrivait plus à croire en la rationalité de bien des événements.

Notre quiétude est pourtant rétablie. Il ne semble pas que la moindre chose puisse briser l’instant, et le silence qui court entre nous n’est pas désagréable, bien au contraire. Caresser son visage est un délice, et c’est avec une déférence digne de la passion accordée au divin que le jeune homme effleure ses lèvres contre cette peau de marbre… Jusqu’à ce qu’une nouvelle demande ne lui soit faite.

Cligne des yeux et se fend d’un sourire teinté du rouge à ses joues. Vient tendrement reprendre sa place contre son flanc et l’écoute religieusement alors qu’il lui offre l’étreinte réclamée. Sent son bras à lui contre l’arceau de sa cage thoracique, ferme et assuré… Et qu’importe que la position soit curieuse. June s’y plie et enlace son compagnon… Profite de cette nouvelle proximité pour baiser toute parcelle de peau lui étant accessible. June ne demande rien de plus. Laisse son souffle chaud courir contre la peau pâle, embrasse et vénère chaque centimètre offert.

Combien de temps à jouer ainsi dans leur tranquillité retrouvée ? Combien de temps avant qu’il ne murmure contre son oreille ?

« J’aime vous entendre me donner des ordres. »


Oh, pour une fois, il ne réalise pas le trouble que ses propos pourraient jeter. Il n’y avait ni mauvais sentiment, ni sous-entendu. Simplement qu’il était bien doux à son cœur que Vlad lui parle si ouvertement. Cueille la commissure de ses lèvres et glisse ses doigts contre la joue du blond pour l’attirer dans un baiser. Pour oublier tout ce temps qui leur a été volé. L’échange est langoureux et parfait, là où il n’y a guère besoin de davantage pour prouver à l’autre ses intentions et ses pensées. Là où les battements plus hâtifs de son cœur marquent le tempo de ses évidents sentiments. Quand bien même ceux-ci ne demanderaient qu’à fleurir sur des bases plus saines.

Lèvres rougies et souffle plus court, June ne cherche pas à avoir plus. Si rare pour cet amant avide et possessif. Et pourtant, il se love un peu plus et chuchote si bas qu’il n’y aurait qu’eux deux pour entendre.

« Lors de mon voyage, j’ai découvert… quelque chose… Quelque chose qui pourrait certainement vous plaire… Lorsque le jour sera levé et que vos plaies seront soignées… J’aimerai vous montrer quelque chose… M’accorderiez-vous votre confiance… ? »

Il l’avait vu dans les gestes discrets de certains. Dans la façon qu’ils ont de palier à un mal que June avait certainement mis trop de temps à comprendre. Le soleil est l’ennemi des créatures de la nuit aux crocs aiguisés. Mais il semble pourtant exister une solution. Une solution toute trouvée.

Ses doigts courent contre les boucles blondes et il ne veut pas briser ce moment. Sourit d’un petit quelque chose d’espiègle et rajoute avec une lenteur amusée, tandis qu’il lèche ses lèvres et glisse finalement ses doigts sous les draps, pour le seul supplice de caresser les lignes finement sculptées du vampire.

« Je vous fais la promesse qu’à la nuit tombée, je ne serais alors plus qu’à vous. »

A vos ordres et à votre service.
Vlad III Basarab
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Mer 9 Juin - 17:59
L’avoir à nouveau contre moi était une douceur inégalée. Ses gestes ne souffraient d’aucune hésitation et il agrémenta ma demande de baisers. Je ne pouvais espérer mieux. Des maigres frissons s’immiscèrent sur ma peau au contact de son souffle. Pour rien au monde je n’aurais voulu manquer ces retrouvailles. Tout ce que j’espérais à présent, c’était qu’il n’aurait pas une telle mission de si tôt.
Mon cœur manqua un battement en entendant son affirmation. Et une fois la surprise passée, un rire léger m’échappa. Mes doigts glissèrent sur son dos, redessinant ses muscles. C’était une question au départ. Une simple envie de l’avoir toujours au plus près de moi après une absence si longue. J’étais sans doute avide. Le temps passé ne se rattrapait pas. Ce n’était pas possible.
Partageant et répondant à son baiser, ma main remonta le long de sa colonne vertébrale. Sa peau hâlée était jolie sous la lueur de la bougie. Elle était la preuve de ses longues heures de travail au soleil. L’entraînement militaire faisait souvent cet effet. Je ne pouvais que sourire en y pensant. Imaginer quel travailleur acharné il était. Une qualité que j’aimais particulièrement.

Le silence fut à peine brisé par ses mots un peu hésitants. Ou peut-être était-ce simplement le résultat de sa respiration plus saccadée. Quoiqu’il en fut, il me partagea un plan assez incongru. Que voulait-il que je fasse en plein jour ? L’idée semblait absurde. Il savait pourtant que je n’avais nulle part où aller avec les rayons du soleil. C’était nébuleux et je me demandais s’il comptait conserver son effet de surprise ou s’il m’en dirait plus. Sur le même ton de confidence, je lui répondis.

— Vous avez piqué ma curiosité. Je ne peux que vouloir vous suivre. Bien que dans les faits, je ne pourrai pas aller bien loin.

Je ne comptais pas poser de questions. Et ceci n’avait rien à voir avec le fait d’aimer ou non les surprises. Je voulais laisser les choses se faire. C’était ainsi que ça fonctionnait normalement. Il n’y avait aucun contrôle à avoir sur cette relation. Elle m’avait échappé depuis le début de toute manière. Et même si la confiance était une chose fragile que je ne pouvais pas encore lui accorder aveuglément, je voulais bien lui en céder. Il n’avait rien fait d’indigne.

Un frisson me parcourut à ses doigts. Je ne m’y étais pas attendu. Et l’idée qu’il veuille m’offrir quelque chose en contrepartie m’amusait. Il n’y avait pas besoin de ça pour me faire accepter, mais soit… je pouvais moi aussi me montrer gourmand.

— Seulement cette nuit-là ?

Je redressai un peu la tête pour caresser ses lèvres du bout de ma langue. Un sourire en coin se dessina et j’ajoutai :

— M’empêcher de dormir est bien plus coûteux, mon cher. Êtes-vous sûr de vouloir marchander avec moi ?

Dans les faits, June n’allait peut-être pas me tenir éveillé toute la journée. Et je me demandais ce que je pourrais lui demander de plus. Les idées me manquaient pour l’heure.
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Dim 13 Juin - 15:43
Heart of courage
Il est des petits plaisirs sur lesquels June souhaite ne jamais revenir. Ne jamais perdre ces attentions délicates qui ne sont qu’à lui, et qu’à maintenant. Cette main contre son dos, la façon tranquille avec laquelle les doigts de Vlad parcourent sa peau comme pour la cartographier. Comme pour s’en souvenir par-delà les nuits et les années, pourrait serrer la gorge du jeune suédois. Pourrait réveiller chez lui ce désir de lui donner plus. Toujours plus. Son affection pour Vlad, s’il a un jour pu la penser infaillible, n’était pourtant que tout l’inverse. Faillible. Incomplète. Car il n’est pas qu’une apparence marmoréenne et délicieuse. Il est tellement plus. Tant de choses que June devait encore apprendre du bout des doigts, des yeux et des lèvres. Tant de choses qu’il ne rêvait que d’aimer davantage. Tout serait juste pour s’enamourer de ce prince déchu. Tout serait juste pour tisser son cœur au sien, sans les fioritures et les apparences. Les titres n’y sont pour rien. Il n’y a que leurs peaux l’une contre l’autre. Les battements à l’unissons de ces palpitants aux chaleurs opposées. Et la façon avec laquelle Vlad couve June d’un regard tendre. June se mentirait à lui-même s’il n’avouait pas déjà l’aimer.

Mais amour à son cœur est encore une nuance qu’il n’a su déterminer.

Alors à la présence d’un doute dans ses propos, June du bout des doigts trace les lignes imaginaires d’une rose contre les pectoraux de son amant. L’observant sans un mot de longues secondes avant de presser ses lèvres contre sa tempe.

« Je ne voudrais pas trop en dire, de peur de ne plus disposer de l’effet de surprise… Mais il a été apporté à ma connaissance durant les semaines passées qu’il existe en ce monde des… concoctions… Celles-ci ont prouvé pouvoir donner temporairement à ceux de votre espèce l’aptitude de sortir de l’ombre. Serait-ce… Envisageable pour vous… ? Souhaiteriez-vous parcourir quelques chemins de jour en ma compagnie, mon prince ? »

Le sobriquet n’est pas ici pour le titre, mais plus par affection. Car il n’y a pas de dévotion due aux rangs de noblesse dans sa voix, mais bel et bien le léger chant de son inébranlable désir de le voir devenir le roi de tout ce qu’il est. Un jour, peut-être, les choses seraient si belles. Avant cela, il conviendrait de prouver à Vlad qu’il était digne de lui. Qu’il pouvait lui faire confiance.

Mais son fil de pensée aussi assuré soit-il, et aussi dénué de la moindre intention discutable fut… Très rapidement stoppé lorsque Vlad finit une remarque qui eu le mérite de faire rougir le soldat. Il… N’avait définitivement pas encore l’habitude de voir Vlad agir ou parler de façon si entreprenante. Et s’il devait être sincère… Cette seule idée pourrait sincèrement lui faire changer d’avis sur ses projets de la soirée.

« Votre gourmandise me flatte… »

Et dire que le rire qui lui échappe à la réplique suivante fait brûler quelque chose de passionné contre son ventre ? Certainement. June aux yeux mi-clos se laisse aller contre son partenaire et embrasse la commissure des ses lèvres avec douceur.

« Mais il n’a jamais été question d’une seule nuit. »

Main curieuse descend lentement contre le ventre offert, et se faufile contre le haut de la cuisse pâle. Il n’en fera rien, caresse simplement sa peau avec attention.

« Je pourrais marchander bien des choses pour rester en votre compagnie des heures durant. » Pour ne pas dire des jours voire des années…

Un soupir lui échappe et il prend doucement appui sur l’un de ses bras, puis passe le second de l’autre côté du visage de Vlad, le surplombant sans faire peser son poids une seule seconde contre lui. Les draps glissent contre son dos, mais là, dans ce cocon d’eux deux, June semble plus détendu. Plus délicat dans ce regard qu’il lui adresse.

« Lorsque vous serez guéri… Il me tarde de pouvoir vous offrir à nouveau mes services… »

Puis d’un mouvement tranquille, se pencher pour venir capturer à nouveau ses lèvres. Qu’importe qu’il brûle de désir. Il aurait toute la vie pour apprendre à l’aimer.
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Dim 13 Juin - 18:00
Au vu des dangers que représentait le soleil, il était normal de se méfier. Toutefois il n’y avait guère raison de douter d’un jeune homme aussi tendre. Ma curiosité plus vive, j’avais du mal à croire qu’une telle magie était possible. Depuis ma transformation j’avais vécu loin de la lumière et je n’avais pas vraiment cherché à y retourner. C’était seulement impossible. Mais June était en train de me dire le contraire.
Tout comme à notre rencontre, il avait ce rôle de guide. C’était peu de chose ici. Que ce soit autrefois ou aujourd’hui, il apportait la lumière. Maintenant il allait le faire au sens strict. Le doute fit vite place à l’émotion. Et il verrait sans doute le fond de mon regard se troubler. Savait-il seulement depuis combien d’années je n’avais plus vu les rayons de l’astre divin ? Il ne s’imaginait pas non plus ce que cela faisait d’avoir connu cette chaleur et d’en être soudain privé.

— Oui.

Je soufflai ma réponse comme s’il pouvait faire disparaître sa question. Comme si sa proposition aurait pu n’avoir jamais été. Je pourrais enfin le voir clairement. Les flammes des bougies avaient beau être vives, elles étaient naturellement tamisées. Les couleurs se percevaient différemment. Les nuances de ses yeux étaient-elles très différents de ce à quoi j’étais habitué ? Tant d’interrogations me traversaient l’esprit. J’étais sans doute fou de croire que ça fonctionnerait, mais il me donnait de l’espoir.

Ma taquinerie avait fait mouche sans la moindre difficulté. Il était facile de toucher un homme de son âge. Amusé, je l’observais être plus entreprenant sans pour autant s’abandonner. Quand il vint au-dessus de moi, je laissais ma tête retomber sur l’oreiller. Il continuait de faire attention à moi, je lui en étais reconnaissant. Je souris en imaginant la position inverse : mes cheveux nous couperaient entièrement du monde extérieur. Comme si être enfermés dans cette chambre n’était pas suffisant. Non. Je repensais à son enlèvements et je me rappelais que rien ne pourrait nous couper du monde. Jamais. Mais ce ne fut qu’une pensée fugace, vite oubliée par sa présence et ses mots. Il employa une bien étrange expression. En répondant à son baiser, ma main se faufila jusqu’au carré de sa mâchoire. Sans exercer de réelle force, je le retenais contre moi pour prolonger notre échange. Encore et encore un peu avant de lui avouer :

— Tant que vous ne marchandez tout ça qu’avec moi, j’en serai contenté.

Ce n’était pas de la jalousie ou quoique ce soit du genre. Je n’étais pas connu pour ça. Nous n’avions simplement jamais abordé ce sujet. Je m’étais fait une raison concernant son mariage à venir (ça allait forcément arriver un jour), mais j’osais croire qu’il n’y aurait personne d’autre. Un beau riche célibataire avait forcément du succès.
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Mar 15 Juin - 20:21
Heart of courage
Le voir ainsi s’émouvoir de l’offre qu’il venait de lui faire ne put qu’arracher à June un sourire d’une tendresse inestimable. Oui, dans ce puits d’obscurité dans lequel son amant s’était il y a bien longtemps noyé, il était des choses qui ne devaient certainement plus exister. Et s’il semblait évident que certains vampires se paraient d’une race aux aptitudes différentes, Vlad était de ceux qui devaient fuir non seulement le zénith, mais bien plus encore. Combien de baisers faudrait-il pour effacer la tristesse dans l’océan de son regard ? Combien d’amour devrait-il verser à ce puits pour espérer l’en faire déborder et chasser l’ensemble du miasme infâme qui par-delà les ans s’était accroché aux entrailles d’un homme qui ne demandait, au fond, qu’à exister sereinement ?

June ne connait pas tout de l’histoire de Vlad Tepes. Ne connaît que si peu de choses de ces livres dont il a parcouru les lignes, insolent humain se pensant tout sachant, perdu dans ces archives où les traits d’un homme se superposaient à la magnificence de celui se trouvant désormais sous ses hanches. Un soupir et ces baisers qu’ils s’échangent ont le goût de tout ce qu’ils ont encore à découvrir ensemble. Ses doigts contre son visage sont la preuve qu’ils n’ont besoin de davantage. Que peu importe ce que dit le monde où le peuple, il est possible de vivre d’amour et d’eau fraîche, tant que l’on s’en accorde les moyens. Sûrement est-il idéaliste. Ou terriblement romantique. Mais comment ne pas l’être lorsqu’à la lueur des bougies il ne reste plus qu’eux deux et cet inlassable souhait d’être près de l’autre ?

Qu’importe la suite, et toutes les complexités que le monde lui révélait peu à peu. Il pouvait bien s’en moquer le temps de quelques heures alors qu’il se mord les lèvres contre un énième sourire. Non. June ne sait plus comment exister loin de ce qu’il a toujours cherché.

« Il n’y aurait personne d’autre avec qui je pourrais souhaiter le faire aujourd’hui. »


Peut-être était-ce ainsi que l’on scellait les unions les plus intimes. Lèvres contre lèvres, peau contre peau. La pointe de son nez se glisse contre la joue de Vlad et June, s’appuyant sur ses avant-bras se courbe pour venir presser sa joue à la sienne, sans jamais venir se reposer contre lui.

« Il est si bon d’être à nouveau à vos côtés. »


Trop de fois le répéterait-il, tant la satisfaction est intense en son sein. Baisant sa joue, se perdant au toucher de ces caresses inédites et si délicates dans leur chasteté, June finit par abandonner, chuchotant doucement.

« A dire vrai… S’il fallait vous offrir plus qu’une nuit… Je vous offrirai de me marquer à nouveau. »


Un sceau qui ne tiendrait qu’à eux. Il sait sans conteste que Vlad ne désirait pas se repaître de son sang. Qu’il n’était pas ce genre d’homme, quand bien même sa nature pouvait le réclamer. Se laissant doucement glisser sur le côté, c’est avec prudence qu’il revient se loger contre son flanc, venant cette fois entrelacer leurs jambes nues pour le seul plaisir de partager chaque fois un peu plus. June, la tête posée contre l’épaule de Vlad se sent à sa place. Ferme les yeux et souffle doucement.

« Il est bien des choses que je ne comprends pas encore dans ce monde dans lequel vous évoluez… Un jour, accordez-moi le temps d’abreuver mon désir de connaissances… Je souhaite mieux vous comprendre. Mieux vous connaître. »

Vous êtes ce que j’ai pourchassé toute ma vie. Vous êtes tout ce que j’ai pu désirer.

« Ma vie vous paraîtra bien courte et misérable, s’il tenait à nous comparer… »
Vlad III Basarab
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Inventaire : Une épée dont un des côtés est couvert d'une fine couche d'argent et une chevalière portant son sceau.
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Vlad III Basarab
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Jeu 17 Juin - 23:52
June me surprenait toujours. Je ne l’imaginais pas aussi affectueux. Lorsqu’il était enfant, peut-être me l’étais-je imaginé ainsi. Cependant en le revoyant, j’avais changé mon fusil d’épaule. Mais plus je le fréquentais et plus je me rendais compte de mon erreur. Affectueux, il l’était. C’était même bien plus que cela : il était collant. Cette pensée m’amusait, je n’avais jamais connu quelqu’un de cette sorte. Un nouvelle expérience de plus à ses côtés. Je m’emballais sûrement. Son comportement et ses mots étaient à mettre sur le compte de notre brusque séparation alors que nous venions tout juste de nous recroiser. Il y avait des chances pour que cela lui passe. Et je ne pensais pas à ses sentiments !

Il faisait attention à moi envers et contre tout, alors que je n’avais qu’une envie qu’il cesse et s’allonge de tout son long sur moi. Sentir tout le poids et la chaleur de cette vie. J’aimerais tellement m’y oublier… Son idée me rappela à l’ordre, me ramenant à qui j’étais. D’instinct la morsure s’imposa à mon esprit. J’étais pourtant dans l’erreur. Il avait dit « à nouveau » donc il faisait référence à la dernière fois. Même si j’étouffais ce projet dans l’œuf, je savais qu’une toute petite part de moi était déçue. Je pouvais le cacher au monde entier, prétendre toutes les valeurs nobles du monde, je restais ce que j’étais.

— Je peux le faire quand il vous plaira.

Et comme promis, je ne lui en demanderai pas autant. En y repensant, il avait vraiment eu l’air dégoûté de faire ça. Être un vampire ne lui siérait pas. Je l’observais se repositionner, délassant ma prise sur lui pour offrir plus d’aisance. Je supposais que je n’avais aucun souci à me faire : il ne voudrait jamais que je le transforme. C’était mieux ainsi. Je ne lui souhaitais pas cette vie de malheur.
Remontant le drap sur lui, ma main se reposa sur son flanc. Je comprenais son intérêt et il était de mon avis de tout raconter. Il devait tout savoir. Ce serait pour le mieux. Qu’importait si ces informations serviraient contre moi un jour. Cela pouvait aussi l’aider contre les autres.

— J’accepte, évidemment. Vous pouvez m’interroger n’importe quand ou juste me poser vos questions lorsqu’elles vous viennent à l’esprit.

J’imaginais que tout lui dire en un seul bloc lui paraîtrait compliqué. Il ne retiendrait pas tout. Il valait sûrement mieux d’y aller petit peu par petit peu.
L’idée de nous comparer me fit soupirer. C’était tout ce qu’il y avait de plus ridicule !

— Courte, certes. Misérable, non. Vous ne pouvez pas dire cela, dis-je en caressant sa peau nue. Permettez que je vous fasse une confession.

Je me demandais si cela allait lui paraître inattendu.

— Si je le pouvais, j’aimerais retourner dans le passé pour changer ma vie. Ne serait-ce que n’avoir jamais été pris en otage lorsque j’étais enfant.

Je n’aurais pas eu à porter le poids de cette haine et de cette vengeance. Je savais que cela n’aurait rien changé aux guerres intestines de pouvoir. Il y avait des batailles que j’aurais tout de même mené malgré ce changement d’événement. À vrai dire j’étais persuadé que ça ne m’aurait pas empêché de devenir un vampire. Les ottomans nous auraient envahi, j’aurais désiré plus de puissance et comme par le passé Constance aurait été là pour me l’offrir. Et j’aurais rencontré June par la suite.

— Le bilan de votre vie n’est pas glorieux, car il est en grande partie composé de votre enfance. Je suis certain que dans quarante ans vous aurez de quoi être fier.

Il n’était pas nécessaire d’attendre jusque là. Mais je trouvais logique de faire un bilan de sa vie plus tardivement.
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Dim 20 Juin - 20:18
Heart of courage
Tout chez Vlad était une invitation à rassurer le jeune cœur de June. Un soupir et c’est avec le naturel d’années qu’ils n’ont pourtant pas encore partagées qu’il se love contre lui à nouveau, laissant leurs jambes s’effleurer tranquillement, dessinant de ses paumes brûlantes contre sa peau pâle. Ferme les yeux et ne cherche pas à gagner le prix qui lui est accordé. Chaque chose en son temps. Il ne voulait plus rien précipiter. Pas avec lui. Pas lorsqu’il veut bien croire que toute la vie reste encore devant eux.

« J’ai encore bien des choses à prouver, oui. Mais il est certains événements que je refuserais de changer pour le restant de mon existence. »

Car il entend dans sa voix les choses que le vampire pourrait regretter. Quel avait-il aujourd’hui ? A la compréhension de June, il n’était pas né vampire. Probablement était-ce cela qui le différenciait de Stanislava. Probablement y a-t-il bien des choses encore qu’il lui sera nécessaire d’apprendre et de comprendre. Mais son compagnon est pédagogue et patient. Chose qu’il remercie d’un baiser tranquille contre son torse.

« Racontez-moi, s’il vous plaît. Les livres relatent bien des choses à votre sujet… Est-il vrai que vous êtes né il y a de ça plus de cent ans ? »

Avez-vous eu une famille ? Avez-vous trouvé l’amour dans cette longue vie qui vous a mené jusqu’à moi ? Des questions qu’il ne se résout pas encore à poser. Des choses que le temps lui apprendra à son rythme.

« Constance… Était-elle votre amie… ? »

Un nom qu’il sait important au cœur de cet homme. Un nom qu’il chuchote comme un secret. June vient chercher la main de Vlad sous les draps et lie leurs doigts, voulant lui prouver son affection et son attachement. Il n’a pas envie de briser tout ceci. Pas envie de remuer la promesse d’une enfance douloureuse. Pas cette nuit. Ce soir est à eux et à leurs retrouvailles. A ces baisers volés et aux caresses prudentes de deux corps apprenant encore à se connaître et se posséder.

Qu’importe ses réponses, June voudrait malgré tout savoir. Demander.

« Vous souvenez-vous de cette nuit où nous nous sommes rencontrés… ? N’êtes-vous pas… Déçu de découvrir la vérité ? »

Qu’il n’était pas un être de lumière. Que jamais auparavant il n’avait été Lucie. Qu’il n’était pas Nanna et sa splendeur. Qu’il n’est que June, un simple militaire. Un homme à tant de défauts et débordant pourtant d’un amour interdit.
Vlad III Basarab
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Dim 20 Juin - 23:08
C’était aux plus vieux de rassurer leurs cadets. Je goûtais à son corps lâche contre moi, signe qu’il oubliait ses tristes pensées. Je me retins de rire en l’écoutant. « Certains événements… » Pensait-il à sa décision de se travestir une certaine nuit de Sainte Lucie ? Cela ne m’étonnerait guère. Mis à part ceci, je ne le connaissais pas suffisamment pour savoir ce qu’il ne changerait pas de son passé. D’ailleurs j’espérais qu’il me raconterait lui aussi son histoire.
Sa première question ne me rajeunit pas. Et cette fois-ci je laissais mon rire m’échapper. Un rire franc et amusé. C’était donc cela sa première question. Je m’étais pourtant attendu à des choses plus… sensibles ou d’ordre plus croustillant.

— Je le crains en effet. Cent cinquante-neuf ans pour être exact. Mais j’ai vécu trente-et-une année en tant qu’humain. Je n’ose imaginer à quoi je ressemblerais si je vieillissais normalement.

Une pointe d’humour, preuve qu’il n’en était pas totalement dénué.
Il savait ce que les livres racontaient et selon l’origine des historiens, ils vous glorifiaient ou vous diabolisaient. Il n’y avait qu’à voir la traduction qu’on faisait de Drăculea « fils du Diable », alors qu’en réalité c’était une référence au Dragon l’ordre dont son père faisait partie. Mais comme j’avais tendance à administrer des sentences exemplaires, beaucoup m’ont diabolisé. Et puis il y avait ces détails dont personne n’était au courant, excepté les concernés.
Le nom qui m’est ensuite murmuré me fit un peu froid. Et je me demandais s’il imaginait qu’elle et moi étions autre chose que des amis. Je devais donc mettre un terme un ses doutes.

— Une guide. Une mère en quelque sorte. Constance m’a appris à apprivoiser ma nouvelle vie. Elle a voulu me faire connaître autre chose qu’une vie de batailles. Et surtout… Constance a passé son temps à me protéger.

Jusqu’à sa mort. Je lui devais d’être en vie désormais. Il était difficile de dire si j’aurais survécu à cette guerre souterraine en y prenant part dès le départ et en ayant la famille de Constance à protéger. En y re-songeant, j’étais sans doute un poids à qui il ne fallait pas divulguer l’existence de cette guerre au risque de ma réaction. Si je l’avais su, serais-je rentré en Valachie pour mes enfants ? Celui qui restait du moins… Je ne saurais jamais ce qui aurait pu arriver.

— Je ne sais pas pourquoi elle a agi ainsi. C’était sans doute qu’une bonne personne qui se sentait responsable de moi.

De là à la qualifier d’ami… Je ne l’avais jamais interrogé sur elle. Je la savais seulement de sang pur. Son nom n’était pas valaque, on ne pouvait donc pas dire que me proposer une plus grande force était motivé par un désir patriotique. J’étais idiot et nous croyais éternel.
Je lui souris finalement en sentant ses doigts. J’avais encore du mal à imaginer tout l’attachement qu’il éprouvait pour la vieillerie que j’étais. Un homme d’un autre temps sans doute dépassé.

— Oui, je m’en souviens.

Un souvenir doux-amer rendit mon sourire plus nostalgique, bien que je n’étais pas sûr de vouloir retourner à cet époque.

— Mais je ne comprends pas pourquoi je devrai être déçu. Que vous ne soyez pas une fille ? C’est surprenant en effet. D’autant que seules les demoiselles étaient choisies. Comment avez-vous fait ?

Je ne répondais pas à sa question et je lui en posais une en retour. Vu que je ne comprenais pas tout ce que cela insinuait pour lui, je préférais être franc. À mes yeux, son genre ne changeait rien à l’émerveillement qu’était ce souvenir.
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Lun 21 Juin - 10:30
Heart of courage
A le voir ainsi détendu, personne n’aurait pu croire que quelques heures plus tôt Vlad s’était violemment battu avec un autre individu. Non, il suffisait d’entre le son clair de son rire pour comprendre que cet homme n’était pas mauvais, qu’importe son passé ou sa nature. Cent cinquante-neuf ans ? Cela ne signifiait que plus de choses à apprendre de lui. L’âge n’avait jamais été une barrière, du moins, pas au cœur de June… et probablement que le vampire tout comme lui n’en avait cure. Ah, plus de cent ans de différence entre eux… Ce détail pourrait l’effrayer… mais il ne faisait qu’alimenter sa curiosité et sa soif de tout apprendre de lui.

C’est à grand renfort d’un sourire entendu qu’il lui partage son opinion, embrassant sa gorge et la ligne si régale de sa mâchoire.

« Qu’importe votre âge, c’est entre mes draps que vous vous trouvez, qu’importe votre apparence. »

Caresses tranquilles se poursuivent. Rendues rassurantes lorsque le souvenir de son amie semble réveiller certains doutes. Certains questionnements. L’important était qu’il comprenne… se redressant pour pouvoir capter son regard une nouvelle fois, June effleuré sa joue du bout de ses doigts et l’observe avec tendresse. Oh il n’y a pas que Constance qui souhaite son bien non. Pas qu’elle qui voyait le potentiel d’un homme qui ne se donnait plus de nouvelle chance ni d’espoir. Qu’il est surprenant de voir un homme si plein de force et de vertu ne plus croire en ses propres chances.

« Elle n’est pas la seule à vouloir votre bien. Qu’importe ce que les vôtres réclament de vous, je serai désormais toujours de votre côté. »

Des choses qu’il ne dit pas à la légère. Une vérité qui porte le goût du sucre et d’une promesse sincère. Saveur partagée en un baiser qu’il refuse de ne pas lui offrir. Lippes scellées alors qu’il lui offre que peu importe le passé, les choses aujourd’hui ne seraient pas ainsi s’ils devaient tout changer. Non June n’a qu’une trentaine d’année d’une courte vie à son actif, et peut-être que dans le double de ce temps il trouvera à voir son nom reconnu dans les ouvrages d’histoire de ce monde. Était-ce seulement encore ce qu’il désirait aujourd’hui ? Maintenant que tant de choses avaient changées. Que toutes ses perspectives avaient été si brutalement chamboulées. Embrasse à nouveau ses lèvres pour oublier et chuchote contre sa peau.

« A cette époque ma sœur aînée devait être Lucie… »

Il rougit bêtement et cache son visage contre la tempe de Vlad, ses doigts perdus contre ses boucles blondes, se refusant de s’éloigner pour autant. Non il n’est pas fier en rétrospective. Quand bien même il ne changerait rien, il garde encore un souvenir cuisant de la route qu’il s’était prise après son escapade.

« Mais ma sœur était effrayée… Il y avait bien des histoires… Des histoires vous concernant et certainement d’autres… Nanna parlait souvent de l’homme qui lui avait promis de venir la chercher oui… Mais bien d’autres fois les Lucie ne sont pas revenues. La peur des monstres de cette nuit bénie. » Une pause et il revient chercher son regard, murmurant d’un ton solennel et tendre. Quelque chose de son rêve d’enfant brille encore dans ses iris de jade.

« Mais je voulais vous rencontrer… Je voulais également vivre la passion d’une promesse faite à un être de la nuit. Ma sœur et moi nous sommes toujours ressemblés et à l’époque il était coutume pour les jeunes garçons de porter une chevelure longue lors des mois d’hiver… Il… a été aisé de dissimuler mon mensonge… »

Presse doucement son front au sien et ferme les yeux, perdu dans ce souvenir qu’il n’échangerait pour rien au monde.

« Puis je vous ai rencontré. »

Et ce jour-là sûrement, son destin fut scellé.

Vlad III Basarab
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Lun 21 Juin - 18:21
En effet j’étais bel et bien avec lui. Comment en douter alors qu’il ne cesse de m’embrasser ? Il semblait incapable de s’en lasser. Et je profitais de toutes ses petites attentions. Qu’il le veuille ou non, il avait un pouvoir d’apaisement sur moi. Je ne pouvais l’expliquer et n’avais même pas envie de le comprendre. Je m’en contentais.
La promesse de June était adorable, mais il était probable que je sois le seul à m’imposer des choses en pensant le faire pour les autres. Aucune place ne m’attendait ou que ce soit, excepté ici. À ses côtés. Il était le seul à m’en offrir une.

— Merci, June.

Je répondis à son baiser et ne pus m’empêcher de ramener mon bras droit. Ma main sur sa joue caressait sa peau, rassurante. J’oubliais la douleur au profit de notre échange. Je mourrais d’envie de croire en ses mots, mais je savais qu’il me restait toujours de la retenue. Mon bras se reposa sur le matelas dans un soupir de ma part. Ce n’était que pour deux jours, ça passerait vite.

Répondant à mon interrogation, je souris. Il était donc ce genre de garnement curieux. Ma culpabilité me revint en mémoire et elle me serra la gorge. Je déglutis difficilement. Je ne pouvais pas lui avouer que j’étais coupable de certaines de ces disparitions. Désormais il devait bien se douter du sort que je leur réservais à lui et sa grand-mère. Il rêvait de passion. C’en était certes une pour moi, mais il aurait vite déchanté sous l’un de mes baisers acérés. La vie aurait lentement quitté son petit corps angélique. Voler cette lumière était tout ce qui m’importait. La faire mienne pour toujours. Combler un vide de manière éphémère, car l’année suivante j’aurais souhaité faire la même chose. Encore. Inlassablement.
J’avais du mal à croire qu’il puisse encore tirer une quelconque satisfaction de ce souvenir. Je me rappelais très bien de l’émerveillement de sa silhouette dans la neige. La douceur de ses traits et le toucher de sa peau rougie par la froid, mais il y avait l’après. Alors qu’il dormait et que je faisais le lien entre lui et sa grand-mère.

— Ce que je vais dire est probablement inutile puisque vous ne voulez sans doute pas lui faire du mal… Pourriez-vous ne jamais rien révélé me concernant à votre aïeule ? C’est égoïste… mais je-… enfin vous avez sûrement deviné les intentions qui m’habitaient à l’époque. Je ne voudrais pas… Il vaut mieux qu’elle ne sache rien.

Avec l’âge et l’expérience, elle avait dû deviner ce qui l’attendait. Mais tout comme June maintenant, elle m’avait accueilli avec une sérénité désarmante. Bientôt les souvenirs de Suède furent remplacés par celui d’un mot qui m’avait été jeté à la figure il y avait très longtemps. Monstre ! Avait-elle crié, horrifiée.
Un sourire triste se posa sur mes lèvres. Elle avait raison et devait bien en rire, même si elle était morte. Tentant de chasser tout ceci de ma mémoire, je me raclais la gorge avant de demander :

— Pouvons-nous parler d’autre chose, s’il vous plaît ?
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Sam 26 Juin - 23:21
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Quel est donc le démon qui hante cet homme ? June s’il fond contre son toucher et ses attentions se surprend de lire tant de mélancolie contre les yeux et l’âme de son compagnon. Doucement, tellement doucement, June tire les draps sur eux deux, se rallongeant contre son flanc. Deux amants au creux d’une étreinte tendre et marquée de sentiments bien plus doux encore. Peut-être avait-il été idiot d’amener ce sujet sur le tapis. Et si son cœur se tord à la mention d’un mensonge à faire… Il se redresse à peine pour presser ses doigts contre ses lèvres pâles.

« N’ayez crainte, Vlad… Je ne ferai rien qui puisse vous blesser vous ou Nanna. »

Et s’il fallait changer de sujet… Il pensait avoir précisément l’information qu’il fallait pour attirer son attention sur tout autre chose. Replaçant sa joue contre son épaule, June laisse échapper un son approbateur avant de raconter doucement.

« Puis-je vous parler de ces dernières semaines, alors ? » Après tout, n’avait-il pas demandé au détour de la conversation à entendre les récits de son périple ? June ferme les yeux et lui explique d’un ton pensif.

« Nous avons été missionnés par le duché de Navarre, un territoire espagnol récemment devenu part au royaume de France… C’est à l’occasion de l’anniversaire de sa Majesté que cet homme a souhaité faire parvenir à présent à notre reine et… Nous avons été dépêchés afin de venir prêter assistance aux hommes d’un ancien mercenaire, Francis. Des individus charmants, pour peu que l’on prenne le temps d’apprendre à les connaître. »

June laisse son visage se fendre d’un sourire alors qu’il repense à la forte personnalité de Francis, mais aussi à la tranquillité bien simple et naturelle de Jean et Luc et bien d’autres. Mais tout avait bien vite volé en éclat. Et si son récit n’est pas des plus détaillés, c’est sans vraiment y penser qu’il lui partage la teneur des deux attaques qu’ils ont essuyé en chemin. Ces imposants cavaliers diaboliques avaient bien manqué de les tuer, et il en portait encore les stigmates contre son bras, quand bien même la plaie n’était plus aussi inquiétante qu’elle avait pu l’être.

Avec prudence, comme si ses mots pouvaient prendre vie, il lui souffle qu’il avait été sauvé par Ube, une créature plus grande qu’il n’en avait jamais vu. Un enfant, selon les dires du suédois. Un cœur tendre aux traits qui pourraient pourtant paraître repoussants. Parle avec une pointe de douceur du fait que peu importe ce qu’est Ube, il lui a sauvé la vie. Parle ensuite de ces immenses volatiles pleins de hargne et rit comme un enfant.

« Avez-vous déjà vu une autruche ? »


La question serait sûrement improbable, mais quelque chose s’est délié contre son cœur, là où son ventre semblait encore noué d’anxiété. Peut-être était-ce ça, au final, de se sentir en sécurité. Oublier tout ce qui pouvait exister et se contenter de quelques instants volés. Peut-être n’était-ce pas ce que Vlad attendait, mais après tout, n’était-ce pas lui qui avait choisi June ?
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Dim 27 Juin - 17:34
June était un amant bien tendre. Je n’avais jamais eu à l’imaginer puisqu’il s’était vite dévoilé à moi. Il était agréable et restait contre moi malgré que mon corps ne pouvait lui tenir chaud. Je me demandais s’il frissonnait pour remonter le drap ou s’il le faisait juste par automatisme. Ne voulant pas paraître cruel en lui proposant de s’éloigner de moi, je l’écoutais me rassurer et trouver de quoi me changer les idées.

J’accueillis cette conversation avec joie. Le passé était bien trop tumultueux, sentimentalement parlant. Je ne pus que sourire en entendant dire qu’un ancien mercenaire était charmant. Ce n’était pas ce qu’on disait en général. Mais pourquoi pas ! Les gens pouvaient changer.

— Deux attaques ? Quel enfer ! Ce présent devait en valoir la peine.

Je m’imaginais quelques richesses ou bien une invention merveilleuse. Et ce fut une demie-déception en entendant parler d’oiseaux. De très gros oiseaux apparemment. L’idée de vouloir voler ceci semblait très étrange. Ça devait sûrement pouvoir se manger. Je n’imaginais pas voler de tels animaux pour ensuite les revendre. N’importe qui pourrait en avoir vent et les voleurs seraient vite retrouvés.

— Non, je n’en ai jamais vu. Je me souviens d’un tas d’oiseaux colorés que possédait un sultan, mais il n’avait rien d’aussi imposant.

Je me demandais si je pourrais les voir un jour. De tels volatiles devaient avoir un abri dans les jardins royaux.

— Ces autruches vous ont-elles plu ? Lorsque je serais sur pied, je pourrais peut-être approcher le palais et espérais les apercevoir. Qu’en pensez-vous ?

J’étais curieux de voir de mes propres yeux ces imposantes créatures. Elles semblaient avoir eu une forte impression sur June en tout cas.
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Lun 5 Juil - 7:19
Heart of courage
Quel enfer oui, les mots n’auraient pu être plus justes. Pourtant la distraction est un succès. Et c’est avec une part de soulagement qu’il réalise que Vlad ne s’engage pas à nouveau sur le chemin de la peine. Les attaques n’auront fait aucun mort, à leur grand soulagement. June ne peut retenir un rire lorsque l’intérêt de son partenaire se trouve piqué par la curiosité. Si seulement il savait.

« En réalité, nous pensions à votre manière que le présent serait une quelconque fortune. Un trésor peut-être, à la hauteur de sa Majesté. Quelle fut notre surprise lorsque ce pauvre Marquis de Sercey fut attaqué par le bec trop vorace de l’une d’entre elles. »

Son sourire pourtant se fait plus tendre lorsque le blond retient un détail qui ne manque pas de lui plaisir. Un soupir satisfait et June caresse patiemment le torse de l’autre homme.

« Oui. Oui nous pourrons y aller. Je chercherai par avance où ces oiseaux seront logés et nous irons ensemble. »

Mais ce nous est de sa seule création. S’il ne doute pas un instant que ceci soit possible, c’est pourtant par acquis de conscience qui rajoute plus doucement.

« A moins que ma compagnie lors de vos sorties nocturnes ne vous déplaise… »

Puis après un grincement de sourcil et un silence, June se redresse et croise le regard de son avant, l’ombre de sourire ourlant le coin de ses lèvres.

« Cependant… Sur un tout autre sujet… J’ai ouïe dire qu’un avis de recherche faisant mention d’un grand homme blond portant bien des similitudes à vos traits circulait… Auriez-vous tenté de me dissimuler un quelconque méfait, votre Altesse ? »

Si le ton avait pu être accusateur, il suffit de lire dans le regard d’émeraude qu’ici, il n’existe aucune place pour la discorde. Non, comment pourrait il seulement infliger au vampire un procès que la reine elle-même avait pris le choix d’amender ? D’autant qu’il était évident que d’autres avaient subi les répercussions de cet acte de Justice…

Faufilant ses doigts entre ses cheveux blonds, June se tourne prudemment sur le ventre avant de reprendre le jeu délicat des boucles cascadant sur les draps blancs. Appuyant finalement son menton contre l’épaule pâle, il en embrasse la peau de baisers légers et ronronne.

« N’ayez crainte, pourtant. Sa Majesté a fait lever l’étau de cette traque. » Un rire et il mord doucement sa peau, par jeu. Pour le distraire. Pour lui signifier qu’il n’y a pas le moindre trouble entre eux. « Quand bien même il se serait simplement agi de vous… »

Un regard malicieux et il pourrait lui demander mais n’en fera rien. Il est des secrets que l’un comme l’autre seront forcés de garder pour se protéger l’un l’autre.
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