Jeu 27 Mai - 21:40
MAI 1590
« Bonsoir... » répondent les caniveaux. Ah non ce ne sont pas les caniveaux qui parlent à Emmanuel mais Damien Belgrand qui émerge des ombres, chassant l'obscurité du soir avec le flambeau qu'il tient dans sa main. Responsable des fosses de père en fils, Damien est un bonhomme plutôt petit, chauve et trapu dont le regard sévère accentué par la broussaille sombre qui lui sert de sourcils lui confère une allure assez intimidante. « Vous êtes tout seul ? » S'enquiert-il en se frottant la barbe qu'il n'a pas.
À l'entrée de cette crypte sans nom dans la partie toute fraîchement rénovée du grand cimetière de Paris, il n'y a effectivement que Damien et Emmanuel pour l'instant. Il faut dire qu'à la tombée de la nuit, personne n'a envie de se promener entre les tombes et encore moins sous les tombes.
Du moins, personne de sain d'esprit.
Bonsoir les caniveaux
MAI 1590
« Bonsoir... » répondent les caniveaux. Ah non ce ne sont pas les caniveaux qui parlent à Emmanuel mais Damien Belgrand qui émerge des ombres, chassant l'obscurité du soir avec le flambeau qu'il tient dans sa main. Responsable des fosses de père en fils, Damien est un bonhomme plutôt petit, chauve et trapu dont le regard sévère accentué par la broussaille sombre qui lui sert de sourcils lui confère une allure assez intimidante. « Vous êtes tout seul ? » S'enquiert-il en se frottant la barbe qu'il n'a pas.
À l'entrée de cette crypte sans nom dans la partie toute fraîchement rénovée du grand cimetière de Paris, il n'y a effectivement que Damien et Emmanuel pour l'instant. Il faut dire qu'à la tombée de la nuit, personne n'a envie de se promener entre les tombes et encore moins sous les tombes.
Du moins, personne de sain d'esprit.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Constantin en cas de questions !
Dim 30 Mai - 22:32
Lorsqu’il avait entendu parlé de cette histoire de cadavres remontant d’égouts fraîchement redécouverts, Emmanuel avait d’abord été étonné. Puis, les rumeurs d’une bête lui parvenant, il fut pris d’un dilemme. Une bête… en plein Paris ? Et s’il avait été question d’un vampire ou d’un lycan complètement fou ? Il ne pouvait pas prendre le risque.
Même retiré de la vie mondaine, Emmanuel pouvait toujours protéger les humains de ses « semblables » -plus ou moins. Du moins, il eut cette pensée après avoir songé à la sécurité de Dahlia. Maintenant qu’elle était pleinement installée dans la capitale, le risque était grand pour elle.
Non pas qu’Emmanuel ait estimé un seul instant qu’elle n’était pas en mesure de se défendre, loin de là, mais s’il pouvait lui éviter cette peine… Ainsi donc il s’était rendu au lieu de rendez-vous et n’avait pas esquissé un sursaut à l’arrivée de l’homme au flambeau. L’infant ne s’attarda pas sur son apparence, qui était-il pour juger ? Il se contenta d’un simple « Oui, je suis seul. » Il n’aurait jamais osé entraîner quelqu’un dans son imbécilité.
Dim 30 Mai - 23:58
Bonsoir des caniveaux
Damien secoue la tête, dépité. Il faut croire que dans tout Paris, seule une brave a répondu à son appel. C'est peut-être pour cela qu'on dit la capitale dangereuse. Les gens ici s'en fichent.
« Bon tant pis, on va faire avec. » Et sans plus tarder il s'engouffre à l'intérieur de la crypte dans un escalier plutôt raide qui mène droit vers une pièce circulaire vide clairement fraichement taillée et encore en travaux. « Comment vous appelez-vous mon brave ? » Sa voix grave résonne sur les murs de pierre.
Il désigne un endroit du tombeau où le sol s'est effondré, créant une faille à peine assez grande pour qu'un homme moyen puisse s'y engouffrer. Une échelle à corde y a été grossièrement installée.
« C'est en voulant renforcer les fondations qu'on a trouvé les premiers corps frais. On va passer par là je vais vous montrer. J'espère que vous avez de bonnes bottes et pas peur du noir. » L'homme s'accroupit au bord du trou. « Passez en premier, je vous éclaire. Je vous jetterai la torche une fois que vous serez en bas. »
Emmanuel n'a plus qu'à s'enfoncer dans les profondeurs de Paris.
« Bon tant pis, on va faire avec. » Et sans plus tarder il s'engouffre à l'intérieur de la crypte dans un escalier plutôt raide qui mène droit vers une pièce circulaire vide clairement fraichement taillée et encore en travaux. « Comment vous appelez-vous mon brave ? » Sa voix grave résonne sur les murs de pierre.
Il désigne un endroit du tombeau où le sol s'est effondré, créant une faille à peine assez grande pour qu'un homme moyen puisse s'y engouffrer. Une échelle à corde y a été grossièrement installée.
« C'est en voulant renforcer les fondations qu'on a trouvé les premiers corps frais. On va passer par là je vais vous montrer. J'espère que vous avez de bonnes bottes et pas peur du noir. » L'homme s'accroupit au bord du trou. « Passez en premier, je vous éclaire. Je vous jetterai la torche une fois que vous serez en bas. »
Emmanuel n'a plus qu'à s'enfoncer dans les profondeurs de Paris.
Lun 31 Mai - 18:44
Ça commence par un taptap lointain. Ca se poursuit par un taptaptap insistant et un peu furieux. C’est la débandade dans les gorges, comme le soufflerait sur un autre continent un tout autre animal. Beryl aux pas hâtés, court comme si sa vie en dépendait, alors qu’il sait sur sa piste des âmes peu charitables. Oh il n’y était pour rien. En atteste les hurlements de pauvres âmes lui sommant de rendre cette miche de pain qu’il avait volée. Mais c’était dans la rue. Ce qui est sans surveillance appartient à tous, non ?
Qu’importe, cela faisait maintenant une poignée de minutes qu’un groupe de brigands – oui, des brigands qui se font voler, ça existe, on vous le dit – talonne le jeune infant qui sinue entre les rues et les ponts. Se faufile sur les rebords de murs et grimpe par-dessus la grande façade d’une enceinte. Le pain s’échappe de son sac alors qu’il passe par-dessus la grande structure de pierre et lorsqu’il tombe enfin de l’autre côté, les cris persistent. Ils ont pourtant récupéré leur pain – par accident – ils devraient se calmer. Et que fait l’armée. C’est du tapage nocturne ça mesdames et messieurs !
Mais tout ça, Beryl n’a pas le temps d’y penser. Un regard à gauche puis à droite. Des stèles en pierre, des cavités creusées en parfaits rectangles et des gerbes de fleurs. Un cimetière. Oui voilà. Parfait. Un endroit idéal pour se cacher – et non pas mourir dans un coupe-gorge inquiétant –. Il s’échappe mais déjà l’un des hommes passe la tête par-dessus le mur.
« Hey toi là-bas ! »
« Y’a des gens qui dorment ici ! Tu connais pas le repos éternel, CRÉTIN ? » Réplique au-dessus de l’épaule l’infant en reprenant sa course ?
Traiter de crétin ses poursuivants ? Clairement pas une idée de génie. Par contre, ce qui est du niveau de Galilée ? S’engouffrer à la suite de deux silhouettes dans ce qui ressemble à un caveau, ou un trou, ou peu importe quoi. La porte n’est pas totalement refermée, et sans cesser sa course, le voilà à enfoncer involontairement la porte et… dégringoler l’ensemble des marches dans un grand fracas. Tombé sur le popotin, la truffe la première dans le sable, Beryl relève le nez sur un vieil homme et un autre plus jeune.
« Euh… Bonsoir. »
La scène est… particulière. L’un des hommes, le plus âgé, est penché avec sa lanterne au-dessus d’un trou d’où un cordage s’échappe. Oh. Une échappatoire. Formidable.
« Oh, superbe, vous permettez, je passe en premier. »
Ni une ni deux, il ne repousse même pas la poussière et hop-là le voilà à s’engouffrer dans le noir comme si de rien. Les ténèbres ? Même pas peur. Quand on a connu l’abbesse de Bayard, on apprend vite à réévaluer ses craintes.
Se présenter ? Ah oui. Il attend que les autres les aient rejoints et il leur décoche un sourire goguenard, tout en quenottes et en émeraudes rieuses.
« Moi c’est Beryl. Hum, on fait quoi ici au juste ? J’veux bien vous aider ! » Chantonne le gaillard en se remontant les manches, prêt à en découdre.
Ça commence par un taptap lointain. Ca se poursuit par un taptaptap insistant et un peu furieux. C’est la débandade dans les gorges, comme le soufflerait sur un autre continent un tout autre animal. Beryl aux pas hâtés, court comme si sa vie en dépendait, alors qu’il sait sur sa piste des âmes peu charitables. Oh il n’y était pour rien. En atteste les hurlements de pauvres âmes lui sommant de rendre cette miche de pain qu’il avait volée. Mais c’était dans la rue. Ce qui est sans surveillance appartient à tous, non ?
Qu’importe, cela faisait maintenant une poignée de minutes qu’un groupe de brigands – oui, des brigands qui se font voler, ça existe, on vous le dit – talonne le jeune infant qui sinue entre les rues et les ponts. Se faufile sur les rebords de murs et grimpe par-dessus la grande façade d’une enceinte. Le pain s’échappe de son sac alors qu’il passe par-dessus la grande structure de pierre et lorsqu’il tombe enfin de l’autre côté, les cris persistent. Ils ont pourtant récupéré leur pain – par accident – ils devraient se calmer. Et que fait l’armée. C’est du tapage nocturne ça mesdames et messieurs !
Mais tout ça, Beryl n’a pas le temps d’y penser. Un regard à gauche puis à droite. Des stèles en pierre, des cavités creusées en parfaits rectangles et des gerbes de fleurs. Un cimetière. Oui voilà. Parfait. Un endroit idéal pour se cacher – et non pas mourir dans un coupe-gorge inquiétant –. Il s’échappe mais déjà l’un des hommes passe la tête par-dessus le mur.
« Hey toi là-bas ! »
« Y’a des gens qui dorment ici ! Tu connais pas le repos éternel, CRÉTIN ? » Réplique au-dessus de l’épaule l’infant en reprenant sa course ?
Traiter de crétin ses poursuivants ? Clairement pas une idée de génie. Par contre, ce qui est du niveau de Galilée ? S’engouffrer à la suite de deux silhouettes dans ce qui ressemble à un caveau, ou un trou, ou peu importe quoi. La porte n’est pas totalement refermée, et sans cesser sa course, le voilà à enfoncer involontairement la porte et… dégringoler l’ensemble des marches dans un grand fracas. Tombé sur le popotin, la truffe la première dans le sable, Beryl relève le nez sur un vieil homme et un autre plus jeune.
« Euh… Bonsoir. »
La scène est… particulière. L’un des hommes, le plus âgé, est penché avec sa lanterne au-dessus d’un trou d’où un cordage s’échappe. Oh. Une échappatoire. Formidable.
« Oh, superbe, vous permettez, je passe en premier. »
Ni une ni deux, il ne repousse même pas la poussière et hop-là le voilà à s’engouffrer dans le noir comme si de rien. Les ténèbres ? Même pas peur. Quand on a connu l’abbesse de Bayard, on apprend vite à réévaluer ses craintes.
Se présenter ? Ah oui. Il attend que les autres les aient rejoints et il leur décoche un sourire goguenard, tout en quenottes et en émeraudes rieuses.
« Moi c’est Beryl. Hum, on fait quoi ici au juste ? J’veux bien vous aider ! » Chantonne le gaillard en se remontant les manches, prêt à en découdre.
Lun 31 Mai - 23:01
Emmanuel jeta un premier coup d’œil au trou obscur que lui présentait Damien. Il réalisa alors sa bêtise de ne pas s’être présenté dans les formes. « Je m’appelle Mezar-… » Il se mordit la langue instamment. Un vieux réflexe, éveillé par la curiosité, sans doute. Rapidement étouffé, l’infant reprend de sa constance. « Emmanuel. » Tout simplement. Une âme de la ville, une personne du peuple, rien de plus.
Qui pourrait croire qu’il a un jour porté le titre de Duc ?
C’est en un souffle qu’Emmanuel allait répondre qu’il avait connu pire qu’une petite cavité sombre, mais il n’en eut pas le temps. Un terrible branlement vint ré-evaluer les conditions de cette exploration souterraine. Qui était cet individu ? Il lui donnait l’impression d’être un enfant, sans plus, sans le recul nécessaire pour comprendre où il avait mis les pieds. « Mais… »
Aucun mot n’eut le temps d’être prononcé davantage que déjà, le mystérieux individu, prénommé Beryl s’il en croyait ses dires, s’était engouffré dans la brèche. Emmanuel leva les yeux au plafond un court instant et se décida à emboîter le pas. « Je vais le suivre, j'attendrai votre torche, une fois en bas. » dit-il en pénétrant à son tour dans le creux formé par les travaux. « Beryl ? Attendez un instant, nous ne sommes pas là par plaisir. » Il aurait été préférable d’avoir un binôme un tant soit peu discipliné.
Mais Emmanuel pressentait fortement que c’était mal parti.
Lun 31 Mai - 23:27
Bonsoir des caniveaux
Sans leur laisser le temps de protester, ce drôle de gaillard surnommé Beryl s'enfonce en premier dans les ténèbres. Et Damien comprend rapidement pourquoi il est si pressé en entendant quelques voix gronder depuis l'extérieur :
« L'est passé où ? »
« J'sais pas, j'ai fait l'tour pas une trace. »
« Peut pas s'être envolé. »
« À moins qu'il se soit terré là-d'dans... »
Des bruits de pas indiquent que plusieurs individus sont en train de les rejoindre sous terre. C'est presque en poussant Emmanuel que Damien l'invite à descendre à son tour. Il passe une torche chacune aux deux gaillards et les rejoint juste avant que les bandits ne débarquent dans la crypte.
Et tout stupides que sont les maroufles, ils ne sont pas aveugles : le trou avec l'échelle dans cette pièce entièrement vide est plutôt évident. Plutôt que de les poursuivre, l'un d'entre eux à une idée formidable.
« Et bon vent les rats ! »
Un rire gras résonne au-dessus de leurs têtes alors que l'échelle est balancée dans le vide. Elle atterrit comme un drôle de retour de karma sur le crâne de Beryl. Il n'y a plus de retour en arrière possible.
Damien pousse un long soupir. Il a l'air plus agacé que réellement inquiet.
« Bon, y'a plus qu'à avancer maintenant. De toutes façons il y a forcément une sortie quelque part. La chose devait bien amener les corps depuis l'extérieur avant qu'on ait creusé cette entrée. »
Tous les trois sont dans un couloir très étroit : les épaules carrées de Damien touchant les murs et le passage ne faisant pas plus d'1m70 de hauteur tout au plus. L'air est putride et si le sol est sec, on sent une odeur d'eau croupie à proximité. Nonobstant les pas des voleurs qui remontent à la surface et de quelques gouttes qui s'écrasent en boucle au loin, il n'y a plus un bruit. C'est comme s'ils avaient franchi une frontière invisible de l'autre côté du monde, là où plus rien ne vit. En tout cas, rien de connu.
Pour le moment, impossible d'échanger vos places : tout le monde est à la queue-leu-leu avec Emmanuel au milieu.
« Bien suivez-moi. »
Damien prend naturellement la tête de la marche et s'engouffre sans hésitation dans les ténèbres, la lueur tremblante de sa torche flottant derrière lui comme une auréole timide et frivole.
« L'est passé où ? »
« J'sais pas, j'ai fait l'tour pas une trace. »
« Peut pas s'être envolé. »
« À moins qu'il se soit terré là-d'dans... »
Des bruits de pas indiquent que plusieurs individus sont en train de les rejoindre sous terre. C'est presque en poussant Emmanuel que Damien l'invite à descendre à son tour. Il passe une torche chacune aux deux gaillards et les rejoint juste avant que les bandits ne débarquent dans la crypte.
Et tout stupides que sont les maroufles, ils ne sont pas aveugles : le trou avec l'échelle dans cette pièce entièrement vide est plutôt évident. Plutôt que de les poursuivre, l'un d'entre eux à une idée formidable.
« Et bon vent les rats ! »
Un rire gras résonne au-dessus de leurs têtes alors que l'échelle est balancée dans le vide. Elle atterrit comme un drôle de retour de karma sur le crâne de Beryl. Il n'y a plus de retour en arrière possible.
Damien pousse un long soupir. Il a l'air plus agacé que réellement inquiet.
« Bon, y'a plus qu'à avancer maintenant. De toutes façons il y a forcément une sortie quelque part. La chose devait bien amener les corps depuis l'extérieur avant qu'on ait creusé cette entrée. »
Tous les trois sont dans un couloir très étroit : les épaules carrées de Damien touchant les murs et le passage ne faisant pas plus d'1m70 de hauteur tout au plus. L'air est putride et si le sol est sec, on sent une odeur d'eau croupie à proximité. Nonobstant les pas des voleurs qui remontent à la surface et de quelques gouttes qui s'écrasent en boucle au loin, il n'y a plus un bruit. C'est comme s'ils avaient franchi une frontière invisible de l'autre côté du monde, là où plus rien ne vit. En tout cas, rien de connu.
Pour le moment, impossible d'échanger vos places : tout le monde est à la queue-leu-leu avec Emmanuel au milieu.
« Bien suivez-moi. »
Damien prend naturellement la tête de la marche et s'engouffre sans hésitation dans les ténèbres, la lueur tremblante de sa torche flottant derrière lui comme une auréole timide et frivole.
Mar 1 Juin - 16:56
La moindre des choses serait de dire que son arrivée fut celle d’un tonnerre. Entre la descente furieuse et la rencontre officielle – ou pas – avec ses deux nouveaux copains – ou pas –, Beryl se sentait… Ravigoté. Oui voilà, ravigoté. Le cœur plein d’adrénaline et la respiration un peu hâtive qui fait des ricochets contre les parois étroites. Mais ça va aller, oui oui. Pas le choix de toute façon.
Lorsque le blond arrive à sa hauteur, Beryl lui fait un signe de la main avec un sourire penaud… Puis le vieux arrive… Puis les voix… Puis…
« Ouch. »
Les rires gras au-dessus d’eux couvrent l’air renfrogné que Beryl lance à l’obscurité alors qu’il se frotte le sommet de la tête. Gredins. Il avait rien fait de mal en plus. Une petite moue ennuyée sur le visage et écoute la voix ennuyée – ou ennuyeuse – du possible guide. Ils vont visiter les tunnels sous terre ? Chouette !
Les trois compagnons s’engouffrent dans une galerie, et Beryl se voit forcé de tirer son écharpe couvrant sa tête sur ses épaules, et de courber un peu la nuque pour ne pas risquer d’écorcher ses oreilles au très bas plafond. Ils avancent en silence, le seul bruit du sporch sporch de leurs pieds dans l’eau… Jusqu’à ce que le brun vienne doucement tapoter son index contre l’épaule du garçon devant lui. Un chuchotement qui semble malgré tout résonner sous terre.
« Dis… C’est quoi ton p’tit nom… ? Pis on va où comme ça ? J’veux bien vous aider… Pour faire pardonner pour la corde. » Puis en inclinant la tête par-dessus l’épaule du blond il souffle un peu plus fort. « Et pis désolé pour la corde m’sieur. »
Faut toujours être poli, d’abord.
Lorsque le blond arrive à sa hauteur, Beryl lui fait un signe de la main avec un sourire penaud… Puis le vieux arrive… Puis les voix… Puis…
« Ouch. »
Les rires gras au-dessus d’eux couvrent l’air renfrogné que Beryl lance à l’obscurité alors qu’il se frotte le sommet de la tête. Gredins. Il avait rien fait de mal en plus. Une petite moue ennuyée sur le visage et écoute la voix ennuyée – ou ennuyeuse – du possible guide. Ils vont visiter les tunnels sous terre ? Chouette !
Les trois compagnons s’engouffrent dans une galerie, et Beryl se voit forcé de tirer son écharpe couvrant sa tête sur ses épaules, et de courber un peu la nuque pour ne pas risquer d’écorcher ses oreilles au très bas plafond. Ils avancent en silence, le seul bruit du sporch sporch de leurs pieds dans l’eau… Jusqu’à ce que le brun vienne doucement tapoter son index contre l’épaule du garçon devant lui. Un chuchotement qui semble malgré tout résonner sous terre.
« Dis… C’est quoi ton p’tit nom… ? Pis on va où comme ça ? J’veux bien vous aider… Pour faire pardonner pour la corde. » Puis en inclinant la tête par-dessus l’épaule du blond il souffle un peu plus fort. « Et pis désolé pour la corde m’sieur. »
Faut toujours être poli, d’abord.
Mer 2 Juin - 20:43
Il détestait avoir raison lorsqu’un mauvais pressentiment le prenait au corps. Emmanuel se retint de soupirer de dépit lorsqu’ils furent bloqués sous terre à cause des malandrins à la poursuite du dénommé Beryl. « Bon, très bien, je vous suis… » Dit-il en emboitant le pas à Damien, obligé de se vouter pour ne pas que sa taille soit un problème récurrent lors de la traversée. Ses pieds, déjà, connaissaient l’horrible sensation de baigner dans des chaussures trempées et son odorat plus fin que celui d’un humain lui renvoyait les pires odeurs qu’il pouvait imaginer.
Quel enfer.
Et voilà que le belligérant lui tape sur l’épaule pour lui demander… Son nom ? Emmanuel soupire mais daigne lui répondre, le regard toujours rivé droit devant. « Emmanuel. Et si vous voulez aider, commencez par être calme. »
Damien connaissait sans doute bien mieux les lieux qu’eux.
Jeu 3 Juin - 0:11
Bonsoir des caniveaux
Beryl a beau chuchoter, dans le silence étouffant des souterrains les murmures ont en effet cette façon singulière de ricocher sur les murs sur des mètres d'obscurité.
« C'est pas grave petit, tâchons juste de sortir d'ici en un seul morceau. »
S'agit-il d'un sarcasme ou est-il sérieux ?
Peu importe, bientôt le groupe arrive bel et bien dans une sorte de large embouchure de plusieurs mètres de long et de large où les murs ont changé de pierre. Tout parait plus ancien ou peut-être que c'est l'humidité ambiante qui a fait vieillir l'endroit plus vite que prévu car tout le monde a les pieds dans une eau à l'odeur déplaisante et ce, jusqu'aux genoux.
« C'est cet endroit qu'on a découvert avec les travaux. Jamais vu auparavant, aucune idée d'où il sort ce labyrinthe. Faîtes attention, ça glisse. » Prévient Damien en s'appuyant sur une paroi recouverte de moisissure brune. Pour cause, son pied trébuche sur quelque chose, Emmanuel et Beryl le voient se pencher et ramasser quelque chose dans la vase : « Ne faîtes surtout pas tomber votre torche sinon c'est fini. » Dit-il en brandissant un fémur humain qu'il balance nonchalamment dans un des passages inondés. Sa torche éclaire alors le panneau central de l'intersection sur lequel on peut lire en lettres majuscules :
Ça ne parait pas émouvoir plus que ça Damien qui désigne les trois couloirs sur lesquels le trio vient de tomber :
« Par où voulez-vous commencer ? »
« C'est pas grave petit, tâchons juste de sortir d'ici en un seul morceau. »
S'agit-il d'un sarcasme ou est-il sérieux ?
Peu importe, bientôt le groupe arrive bel et bien dans une sorte de large embouchure de plusieurs mètres de long et de large où les murs ont changé de pierre. Tout parait plus ancien ou peut-être que c'est l'humidité ambiante qui a fait vieillir l'endroit plus vite que prévu car tout le monde a les pieds dans une eau à l'odeur déplaisante et ce, jusqu'aux genoux.
« C'est cet endroit qu'on a découvert avec les travaux. Jamais vu auparavant, aucune idée d'où il sort ce labyrinthe. Faîtes attention, ça glisse. » Prévient Damien en s'appuyant sur une paroi recouverte de moisissure brune. Pour cause, son pied trébuche sur quelque chose, Emmanuel et Beryl le voient se pencher et ramasser quelque chose dans la vase : « Ne faîtes surtout pas tomber votre torche sinon c'est fini. » Dit-il en brandissant un fémur humain qu'il balance nonchalamment dans un des passages inondés. Sa torche éclaire alors le panneau central de l'intersection sur lequel on peut lire en lettres majuscules :
Vmbrarum hic locus est, somni noctisque soporae
Ça ne parait pas émouvoir plus que ça Damien qui désigne les trois couloirs sur lesquels le trio vient de tomber :
« Par où voulez-vous commencer ? »
— Le couloir du milieu, caractérisé par une grande grille rouillée ouverte. Probablement par ce levier incrusté au mur. Mieux vaut ne pas y toucher, à moins que ?
— Le couloir de gauche duquel Emmanuel et Beryl peuvent entendre avec leurs ouïes décuplées des éclaboussures caractéristiques d'une ou plusieurs personnes en train de courir.
— Le couloir de droite. Contrairement aux autres, l'eau ne s'y est pas engouffré et le sol visible révèle une longue trace sombre comme si quelque chose y avait été trainé.
— À moins qu'Emmanuel et Beryl ne décident de faire demi-tour dans le passage étroit ?
Jeu 3 Juin - 19:20
Lippes pincées comme un enfant vexé, sa moue est sincèrement désolée, pour une fois. Parce qu’il serait idiot de penser qu’il ne réalise pas qu’il a peut-être mis ces deux hommes dans l’embarras sans le vouloir. Alors il ne moufte plus d’un mot quand Emmanuel lui donne son nom – il le trouve joli d’ailleurs. Ca lui fait penser aux fleurs des champs, pour une raison qui lui échappe. Il porte une odeur de cuivre, d’ailleurs. Comme ces beaux instruments de musique, il trouve ça agréable –. Et puis le monsieur devant semble le pardonner. Alors Beryl reste sage, les petons dans l’eau. Il espère jusque qu’y’a pas des crocodiles dans ces eaux croupissantes. Est-ce qu’il sait seulement ce qu’est un crocodile, d’ailleurs ? Est-ce qu’il sait seulement prononcer le mot crocodile ? Crocodile crocodile crocrodile… rrrrah.
Il n’a cependant pas le temps de s’interroger davantage sur la question qu’ils arrivent dans une pièce où l’eau leur remonte sur les jambes et… ugh. Désagréable, mais il s’y fera. Au moins sa queue ne trempe pas dedans. Relevant sa torche pour regarder les curieuses lettres sur la plaque au mur, il incline la tête d’un côté. Puis de l’autre. Meh.
Reniflant d’un léger sentiment de dédain d’être un imbécile profond – il demandera à Eliandre s’il sait ce que ça veut dire, tiens – Beryl tourne les yeux vers le vieil homme avant de simplement regarder les trois chemins… L’une de ses oreilles bat l’air comme un tic nerveux et il fronce le nez avant de chuchoter tout bas, respectant la demande d’Emmanuel de rester calme.
« J’crois qu’y’a du boucan d’ce côté-là nan ? Ou c’est p’tet que dans ma caboche. » Dit-il en pointant le couloir de gauche.
Essayer d’être naturel ? De toute façon, il doit probablement déjà passer pour un illuminé. Mais malgré sa remarque, il avance dans l’eau croupie et renifle l’air… Ne parvenant à rien sentir de plus que la puanteur ambiante… Et remarquer une trace au sol dans le couloir de droite et de la pointer du doigt.
« Ah… Pis y’a quelqu’un qu’est passé par-là. »
Hé là, qui va là ? (Inspecteur Beryl)
Il n’a cependant pas le temps de s’interroger davantage sur la question qu’ils arrivent dans une pièce où l’eau leur remonte sur les jambes et… ugh. Désagréable, mais il s’y fera. Au moins sa queue ne trempe pas dedans. Relevant sa torche pour regarder les curieuses lettres sur la plaque au mur, il incline la tête d’un côté. Puis de l’autre. Meh.
Reniflant d’un léger sentiment de dédain d’être un imbécile profond – il demandera à Eliandre s’il sait ce que ça veut dire, tiens – Beryl tourne les yeux vers le vieil homme avant de simplement regarder les trois chemins… L’une de ses oreilles bat l’air comme un tic nerveux et il fronce le nez avant de chuchoter tout bas, respectant la demande d’Emmanuel de rester calme.
« J’crois qu’y’a du boucan d’ce côté-là nan ? Ou c’est p’tet que dans ma caboche. » Dit-il en pointant le couloir de gauche.
Essayer d’être naturel ? De toute façon, il doit probablement déjà passer pour un illuminé. Mais malgré sa remarque, il avance dans l’eau croupie et renifle l’air… Ne parvenant à rien sentir de plus que la puanteur ambiante… Et remarquer une trace au sol dans le couloir de droite et de la pointer du doigt.
« Ah… Pis y’a quelqu’un qu’est passé par-là. »
Hé là, qui va là ? (Inspecteur Beryl)
Sam 5 Juin - 12:31
Au moment où Damien prononce ses avertissements et remonte un fémur humain, Emmanuel sent son pouls s’accélérer quelque peu. Il n’a pas peur. Pas pour lui, du moins. Lui qui a tutoyé la mort plusieurs fois au cours de sa vie n’est plus effrayé de grand-chose – pour cela encore faudrait-il qu’il ait encore quelque chose à perdre, mais s’il devait protéger les deux autres personnes simultanément, il ne savait pas s’il pourrait être capable d’y parvenir seul.
Vint ensuite les inscriptions en majuscules. Emmanuel, s’il n’avait pas la paume refermée sur son nez, en tentative ratée et artisanale de faire un filtre limitateur d’odeur, aurait volontiers soupirer de manière audible. Il ne manquait plus que ça. Sur l’instant, il désespéra un peu de lire le latin.
L’intervention de Beryl faisant suite à des bruits de couloir – quelqu’un courrait ? – le fit se concentrer sur autre chose, Emmanuel tâcha de réfléchir avec un peu plus de présence d’esprit. Il ne voyait aucun intérêt d’aller directement se jeter dans la gueule du loup pour poursuivre des traces de traînées sur le sol. Alors… « Nous devrions aller à gauche. J’entends des bruits de course. Si quelqu’un court par ici, il ou elle doit connaître un moyen de sortir. »
Sam 5 Juin - 21:27
Bonsoir des caniveaux
« Hum ? Vous avez de bonnes oreilles, moi j'entends rien du tout. » S'étonne Damien en s'approchant tout de même du corridor indiqué par ses deux compagnons d'infortune. « À gauche alors. »
Le groupe progresse ainsi dans l'eau vaseuse qui va jusqu'à monter à leurs genoux par endroits. Comme conseillé par Damien, il faut avancer prudemment pour ne pas trébucher sur quelque chose ou glisser sur une protubérance d'un sol inégal.
Ceci dit, Beryl et Emmanuel ont bien entendu quelque chose : à l'angle d'un nouvel embranchement, au moment où Damien agite sa torche, tout le monde peut distinctement voir un bout de manteau disparaitre dans l'angle d'un mur dans un ensemble de clapotis. Pas de doute, quelqu'un vient de s'enfuir.
« C'est probablement le tueur. Qui d'autre errerait dans cet endroit ? » Chuchote alors Damien en vous faisant signe de ne pas bouger. Là où tête brulée se serait élancée à la poursuite de cette ombre, lui, reste parfaitement immobile et explique : « Ça a tout l'air d'un guet-apens. On devrait plutôt réfléchir à un moyen de le débusquer plutôt que courir bêtement après. »
Emmanuel et Beryl n'ont que quelques secondes pour décider :
Le groupe progresse ainsi dans l'eau vaseuse qui va jusqu'à monter à leurs genoux par endroits. Comme conseillé par Damien, il faut avancer prudemment pour ne pas trébucher sur quelque chose ou glisser sur une protubérance d'un sol inégal.
Ceci dit, Beryl et Emmanuel ont bien entendu quelque chose : à l'angle d'un nouvel embranchement, au moment où Damien agite sa torche, tout le monde peut distinctement voir un bout de manteau disparaitre dans l'angle d'un mur dans un ensemble de clapotis. Pas de doute, quelqu'un vient de s'enfuir.
« C'est probablement le tueur. Qui d'autre errerait dans cet endroit ? » Chuchote alors Damien en vous faisant signe de ne pas bouger. Là où tête brulée se serait élancée à la poursuite de cette ombre, lui, reste parfaitement immobile et explique : « Ça a tout l'air d'un guet-apens. On devrait plutôt réfléchir à un moyen de le débusquer plutôt que courir bêtement après. »
Emmanuel et Beryl n'ont que quelques secondes pour décider :
— Avec leurs capacités physiques supérieures à la moyenne humaine, ils pourraient peut-être rattraper l'inconnu ? Après tout, avec l'eau ce dernier n'espère tout de même pas semer le trio ?
— Damien connait l'endroit mieux que quiconque. S'il se méfie, il vaut mieux l'écouter et décider d'un plan. Quitte à perdre cette mystérieuse silhouette.
Dim 6 Juin - 6:41
Sûrement que c’est l’idiotie qui le retient de courir à la suite de ces pas fuyants. Ou que justement, pour une fois, il ne se comporte pas – encore – totalement comme un idiot. Ça relève presque du tour de force ou du tour de magie. Parce qu’ils s’engagent dans ce couloir de gauche et ils aperçoivent bien quelque chose, ou plutôt quelqu’un… Et ça suffit aux instincts de traqueur cassés de Beryl pour qu’il sente l’adrénaline monter. Vous avez déjà vu un chiot excité par l’approche d’un nouveau jouet ? C’est un peu ça. Ça et le fait que le vieux monsieur semble dire qu’ils sont en danger.
Mais Beryl il se rit du danger.
Il allait s’élancer à la suite de l’ombre… Jusqu’à ce que le mot tueur ne soit prononcé. Dis donc, c’est vrai qu’il savait toujours pas pourquoi ils étaient là. Et si l’os sur lequel ils étaient tombés plus tôt – haha – avait pas vraiment surpris l’infant… Là… Là ça a eu le mérite de le calmer un peu. Il se tourne d’un air incrédule vers Damien et Emmanuel…
Et si tout lui hurle de pister la personne – le tueur ???? – il repense aux paroles d’Emmanuel et se mord la lèvre. Il vibrerait presque d’énergie, à lancer des œillades peu discrètes au blond l’air de lui dire on y va ? On y va ? On part ? Quand ? Maintenant ? Sauf qu’il ne dit rien. Trépignerait presque mais ne fait pas le moindre bruit. Il a appris sa leçon. Il va rester sage. Ou bien…
« Mais on peut le rattraper… »
Un son tout bas, presque déçu. On ne stoppe pas un traqueur né.
Mais Beryl il se rit du danger.
Il allait s’élancer à la suite de l’ombre… Jusqu’à ce que le mot tueur ne soit prononcé. Dis donc, c’est vrai qu’il savait toujours pas pourquoi ils étaient là. Et si l’os sur lequel ils étaient tombés plus tôt – haha – avait pas vraiment surpris l’infant… Là… Là ça a eu le mérite de le calmer un peu. Il se tourne d’un air incrédule vers Damien et Emmanuel…
Et si tout lui hurle de pister la personne – le tueur ???? – il repense aux paroles d’Emmanuel et se mord la lèvre. Il vibrerait presque d’énergie, à lancer des œillades peu discrètes au blond l’air de lui dire on y va ? On y va ? On part ? Quand ? Maintenant ? Sauf qu’il ne dit rien. Trépignerait presque mais ne fait pas le moindre bruit. Il a appris sa leçon. Il va rester sage. Ou bien…
« Mais on peut le rattraper… »
Un son tout bas, presque déçu. On ne stoppe pas un traqueur né.
Mer 9 Juin - 22:38
Peut-être était-ce son expérience qui parlait – ou peut-être était-ce juste sa paranoïa, mais Emmanuel tiqua lorsque Damien fit référence à un « tueur ». N’était-il pas supposé trouver les traces d’une bête et non d’un tueur, au départ ? Plissant les yeux, il failli bien dévoiler le fond de sa pensée mais se retint. Même si Emmanuel n’avait plus la patience qu’il eut dans sa prime jeunesse, il savait que s’il souhaitait pousser quelqu’un à se confondre, il devait jouer selon les règles qui n’étaient pas les siennes.
Il prit une inspiration et décida d’improviser un peu. « Je n’en ai peut-être pas l’air, comme ça, mais je sais me défendre. Je peux aller jeter un œil dans cette direction et Beryl restera avec vous. Si quoi que ce soit de suspect me saute aux yeux, je rebrousserais chemin pour vous rejoindre. »
Dans le pire des cas, une créature ? Il n’aurait qu’à faire montre d’agilité et brouiller l’odorat.
Jeu 10 Juin - 0:22
Bonsoir des caniveaux
Au grand soulagement de Damien personne ne part à la poursuite de cette ombre. Toutefois, le plan proposé par Emmanuel le laisse dubitatif.
« Hum je ne suis pas certain que se séparer soit la meilleure des so- »
Un rire affreux résonne alors dans la salle en provenance de là où s'est échappée la silhouette.
« AHAHAHA BONSOIR DES ÉGOÛTS QUI SONT PLEIN DE FRIANDISES EMPORTÉES PAR LES EAUX DE PARIS. DU SANG DES MORTS QUE L'ON NETTOIE AU MATIN ET DES CORPS JETÉS DANS LA SEINE ! »
C'est une voix humaine. Masculine. Comme une invitation à la suivre. Maintenant ça ressemble définitivement à un guet-apens...
D'autant plus qu'explose nouveau bruit d'éclaboussure dans leur dos. Comme quelque chose qui vient de tomber à l'intersection d'où ils viennent.
« ELLE A FAIIIIIIIM. » Continue la voix.
Que faire ?
« Hum je ne suis pas certain que se séparer soit la meilleure des so- »
Un rire affreux résonne alors dans la salle en provenance de là où s'est échappée la silhouette.
« AHAHAHA BONSOIR DES ÉGOÛTS QUI SONT PLEIN DE FRIANDISES EMPORTÉES PAR LES EAUX DE PARIS. DU SANG DES MORTS QUE L'ON NETTOIE AU MATIN ET DES CORPS JETÉS DANS LA SEINE ! »
C'est une voix humaine. Masculine. Comme une invitation à la suivre. Maintenant ça ressemble définitivement à un guet-apens...
D'autant plus qu'explose nouveau bruit d'éclaboussure dans leur dos. Comme quelque chose qui vient de tomber à l'intersection d'où ils viennent.
« ELLE A FAIIIIIIIM. » Continue la voix.
Que faire ?
Jeu 10 Juin - 14:29
Sauf que là où Beryl s’essaye à la raison, Emmanuel qui était pourtant le premier à dire de rester sage parlait d’aller suivre un tueur. Nan mais c’est l’hôpital qui se fiche de la charrette. C’est sûr. Et Beryl il aime pas les charrettes, pas du tout.
« Nan mais t’es pas bien, il a dit tueu- »
A la voix de Damien se superpose celle de Beryl… Coupée par le cri sinistre du sociopathe qui s’est enfui. Mais c’était quoi ce délire ??? Oreilles à plat, Beryl recule sans le réaliser derrière Damien… Et se retourne avec un hoquet et un évident sursaut au SPLASH derrière eux.
« EEP ! »
Mais de là où ils viennent il ne reste que le remous de l’onde, et Beryl qui tient désormais le bras de Damien – il a eu peur, ok ? – hésite d’une voix mal assurée.
« M-mais faut lui donner à manger… »
Prenant son courage à deux mains, l’infant relâche l’autre homme et avance jusqu’à là où l’impact a été, avançant son pied dans l’eau comme pour voir s’il allait heurter quelque chose… Nan mais c’était rien. Ptet un gros rat qui a fait un plongeon. C’est normal de prendre son bain, même à cette heure-ci. Même dans les eaux croupies de Paris. Oui tout à fait normal.
« Nan mais t’es pas bien, il a dit tueu- »
A la voix de Damien se superpose celle de Beryl… Coupée par le cri sinistre du sociopathe qui s’est enfui. Mais c’était quoi ce délire ??? Oreilles à plat, Beryl recule sans le réaliser derrière Damien… Et se retourne avec un hoquet et un évident sursaut au SPLASH derrière eux.
« EEP ! »
Mais de là où ils viennent il ne reste que le remous de l’onde, et Beryl qui tient désormais le bras de Damien – il a eu peur, ok ? – hésite d’une voix mal assurée.
« M-mais faut lui donner à manger… »
Prenant son courage à deux mains, l’infant relâche l’autre homme et avance jusqu’à là où l’impact a été, avançant son pied dans l’eau comme pour voir s’il allait heurter quelque chose… Nan mais c’était rien. Ptet un gros rat qui a fait un plongeon. C’est normal de prendre son bain, même à cette heure-ci. Même dans les eaux croupies de Paris. Oui tout à fait normal.
Ven 11 Juin - 21:36
Alors qu’il pensait que les choses ne pourraient pas tourner plus court, voici qu’une voici nouvelle s’élève. Rauque et menaçante, il n’en faut pas plus à Emmanuel pour se mettre sur la défensive, son œil bleu, libre, cherchant dans l’obscurité quelque chose qui pourrait le renseigner sur cette chose, qui ou quoi qu’elle puisse être.
Sauf que voici Beryl qui s’approche de l’endroit où le plouf sonore a eu lieu. Quel imbécile ! N’avait-il donc aucun instinct de survie ?! Contractant ses mâchoires, Emmanuel fit quelque pas vers le susnommé pour l’attraper par le col et le ramener vers l’arrière. « Vous êtes complètement idiot ?! On ne s’approche pas d’un potentiel danger sans être sûr que cela nous sera inoffensif ! »
Bon, du calme. Il fallait réagir avec intelligence. Puisque son idée première venait de tomber à l’eau, mieux valait éviter la supposée créature. Emmanuel, le col de Beryl toujours dans son poing, se tourna ensuite vers Damien. « Vous connaissez les lieus, Monsieur, je gage donc que vous sauriez nous guider vers un chemin qui nous éloigne de tout ce farda ? »
Ca valait toujours le coup de demander. Au cas où.
Sam 12 Juin - 12:15
Bonsoir des caniveaux
Beryl suivi d'Emmanuel puis de Damien sont donc revenus au croisement de toute à l'heure, là où ils ont entendu un bruit suspect.
À peine Emmanuel a-t-il fini son sermon que dans un gros PLOUP remonte sous leurs nez un corps, face dans l'eau, vêtements déchirés, les intestins sortis et flottants autour de lui.
« Notre Père qui est aux cieux... » Damien fait le signe de croix et s'avance prudemment du cadavre qu'il retourne du bout de la botte.
Le visage et le torse de la victime sont complètement lacérés et le ventre est ouvert mais l'eau a tant abimé la dépouille qu'il est difficile de savoir comment et depuis combien de temps ce pauvre malheureux s'est retrouvé dans cet état.
La voix du couloir de gauche continue à couiner, plus aiguë cette fois.
« Un doux doux doux garçon il était mais SAM NE ME LAISSERA PAS ARRÊTER DE TUER TANT QU'ELLE N'AURA PAS EU SA RATION. »
Damien semble complètement dépassé par les événements, son visage est blafard, il se gratte nerveusement le crâne en répétant : « Faut trouver la sortie. Faut pas rester là. Peut-être que les gars avaient raison après tout. Y'a qu'un monstre pour faire ça. »
Le trio est revenu en arrière. Ils doivent à nouveau décider d'une direction à prendre (gauche, milieu, droite ou revenir là où ils sont tombés) à moins qu'ils ne veulent se risquer à rester sur place pour examiner la cadavre ou interroger Damien ?
À peine Emmanuel a-t-il fini son sermon que dans un gros PLOUP remonte sous leurs nez un corps, face dans l'eau, vêtements déchirés, les intestins sortis et flottants autour de lui.
« Notre Père qui est aux cieux... » Damien fait le signe de croix et s'avance prudemment du cadavre qu'il retourne du bout de la botte.
Le visage et le torse de la victime sont complètement lacérés et le ventre est ouvert mais l'eau a tant abimé la dépouille qu'il est difficile de savoir comment et depuis combien de temps ce pauvre malheureux s'est retrouvé dans cet état.
La voix du couloir de gauche continue à couiner, plus aiguë cette fois.
« Un doux doux doux garçon il était mais SAM NE ME LAISSERA PAS ARRÊTER DE TUER TANT QU'ELLE N'AURA PAS EU SA RATION. »
Damien semble complètement dépassé par les événements, son visage est blafard, il se gratte nerveusement le crâne en répétant : « Faut trouver la sortie. Faut pas rester là. Peut-être que les gars avaient raison après tout. Y'a qu'un monstre pour faire ça. »
Le trio est revenu en arrière. Ils doivent à nouveau décider d'une direction à prendre (gauche, milieu, droite ou revenir là où ils sont tombés) à moins qu'ils ne veulent se risquer à rester sur place pour examiner la cadavre ou interroger Damien ?
Lun 14 Juin - 13:06
La première chose qu’il se dit quand il entend les autres le rejoindre c’est « Guarg. » parce que bordel qui tire sur le col des gens comme ça pour les étouffer ? Emmanuel, espèce de vilain ! Puis après un PLOUP il a presque envie de dire à Damien que ben quand t’es sous terre t'as meilleur temps de prier le dieu d'en-dessous. Mais en vrai Beryl quand il voit le corps éviscéré qui fait un quasi salto dans l’eau sous l’impulsion du pied de Damien… Il a un profond sentiment de malaise qui lui fout les chocottes sévère. Il retient à peine un haut le cœur en plaquant ses mains contre le bas de son visage et son nez. Oh il a chassé et massacré sa part d’animaux qui n’avaient rien demandé il le sait. Mais les humains… les humains c’est pas pareil. Même un lapin ça lui pinçait le cœur alors là…
Mais là y’a cet hurluberlu qui chouinede façon déplaisante d’un ton qui lui vrille les oreilles. Et quand il dit qu’elle a faim, le regard de Beryl se fait livide. Ça y est. Ils étaient tombés sur le Kraken. Ou pire, une bête infâme tirée des profondeurs. Cerbère. C’est ça. Un très très très très gros chien. Alors il se tourne un peu brusquement vers Emmanuel et Damien et souffle.
« De toute façon on peut pas rester là donc… soit on va le confronter tous les trois, soit on prend la droite et on s’éloigne à toute vitesse. »
Et pour appuyer ses propos… du fond de sa poche, il sort un canif dont il expose la lame tranchante d’une main tremblante. S’il fallait se défendre il le ferait. Téméraire oui. Mais pas non plus complètement con.
Mais là y’a cet hurluberlu qui chouinede façon déplaisante d’un ton qui lui vrille les oreilles. Et quand il dit qu’elle a faim, le regard de Beryl se fait livide. Ça y est. Ils étaient tombés sur le Kraken. Ou pire, une bête infâme tirée des profondeurs. Cerbère. C’est ça. Un très très très très gros chien. Alors il se tourne un peu brusquement vers Emmanuel et Damien et souffle.
« De toute façon on peut pas rester là donc… soit on va le confronter tous les trois, soit on prend la droite et on s’éloigne à toute vitesse. »
Et pour appuyer ses propos… du fond de sa poche, il sort un canif dont il expose la lame tranchante d’une main tremblante. S’il fallait se défendre il le ferait. Téméraire oui. Mais pas non plus complètement con.
Lun 14 Juin - 20:34
L’odeur du cadavre est insoutenable et force Emmanuel à protéger comme il le peut son fin museau avec sa manche. C’est un bel échec mais au moins, il aura tenté quelque chose. Les lacérations du corps auraient pu lui retourner les tripes s’il n’avait pas vécu la guerre souterraine. Non, pas d’envie de sa part de faire dans la hiérarchisation des morts horribles et des souffrances de chacun, mais il avait vu tellement pire durant cette sombre période encore –trop – récente de son histoire qu’il ne cilla pas face à la gravité des blessures.
Une certitude, en revanche, il devait évacué l’humain et le jeune homme d’ici rapidement. S’il le fallait, il reviendrait seul – mais armé. Maintenant qu’il avait eu confirmation que quelque chose rodait dans ces sous-sols, impossible de fermer les yeux dessus.
Si cette créature se décidait à aller errer ailleurs que près du cimetière, Dahlia était en danger. Et le reste de Paris aussi. Le grand homme de Notre- Dame risquait quelque chose aussi.
« Nous devons sortir d’ici rapidement, oui. Damien, par où devons-nous aller ? » Autant interroger celui qui semble connaître le mieux les lieux.
Mar 15 Juin - 21:55
Bonsoir des caniveaux
Pauvre Damien est aussi décontenancé qu'Emmanuel et Beryl. De toute sa vie, il n'a jamais été confronté à une telle horreur. Est-il vraiment l'homme de la situation ?
« Réfléchissons... » Souffle-t-il entre deux grandes inspirations pour garder son calme avant de parler à voix basse comme s'il craignait d'être entendu par quelqu'un ou quelque chose d'autre. « Bien d'abord le chemin de gauche... Le gugus qui hurle connait sûrement la sortie... » Ses yeux se tournent vers la grille du passage du milieu. « Mais pourquoi une porte ? Et est-ce qu'on est à l'intérieur ou à l'extérieur ? Le levier est de notre côté... Et puis ce passage à gauche. Regardez. Non pas la trace. Il n'est pas rempli d'eau parce qu'il remonte. Vers la surface ? » Il se retourne alors. « On peut toujours revenir en arrière et remonter le couloir jusqu'aux chantiers le problème c'est que si quelque chose en a après nous impossible de se défendre dans un endroit aussi exigu. »
Si Damien savait où était la sortie, il n'aurait pas attendu la question d'Emmanuel pour s'y diriger !
La voix, elle, s'est tue. Attend-elle aussi une décision ?
« Réfléchissons... » Souffle-t-il entre deux grandes inspirations pour garder son calme avant de parler à voix basse comme s'il craignait d'être entendu par quelqu'un ou quelque chose d'autre. « Bien d'abord le chemin de gauche... Le gugus qui hurle connait sûrement la sortie... » Ses yeux se tournent vers la grille du passage du milieu. « Mais pourquoi une porte ? Et est-ce qu'on est à l'intérieur ou à l'extérieur ? Le levier est de notre côté... Et puis ce passage à gauche. Regardez. Non pas la trace. Il n'est pas rempli d'eau parce qu'il remonte. Vers la surface ? » Il se retourne alors. « On peut toujours revenir en arrière et remonter le couloir jusqu'aux chantiers le problème c'est que si quelque chose en a après nous impossible de se défendre dans un endroit aussi exigu. »
Si Damien savait où était la sortie, il n'aurait pas attendu la question d'Emmanuel pour s'y diriger !
La voix, elle, s'est tue. Attend-elle aussi une décision ?
Mar 15 Juin - 22:14
Emmanuel retint un soupir qui aurait sans doute pu être perçu comme des plus déplacés. L’heure n’était pas à l’expression des déceptions mais bel et bien à l’action. « Très bien, prenons la voie montante dans ce cas. » Et, comme pour assurer qu’il serait là pour assurer les arrières, l’hybride ajouta « Je fermerais la marche. Si le tueur… Ou la créature essaie de nous prendre à revers, je serais là pour l’en empêcher. »
Il songea au fait qu’il devrait trouver un os ou quoi que ce soit d’autres pour se défendre, même brièvement. Sa force d’hybride lui permettait au moins, sinon de mettre à terre une créature de la nuit, d’au moins ralentir cette dernière significativement. Au moins un avantage que lui avait légué son père, par son sang.
Restait à espérer qu’il n’en ferait pas couler cette nuit.
Même si c’était mal parti.
Sam 19 Juin - 18:58
C’est simple, l’envie principale qui le tient à cet instant précis, c’est le regret d’avoir été suffisamment con pour se faire courser jusque dans les entrailles de Paris. Ou pire encore. D’avoir suffisamment courroucé lesdits coureurs pour qu’ils lui jettent leur seule corde de sortie sur la tête. Beryl, toute bonne âme soit-il, n’aime pas vraiment l’idée de la mort. Or, à ce moment donné de sa vie, il n’est pas vraiment persuadé qu’il ressortira d’ici autrement qu’en cadavre croupissant remontant tranquillement le cours de la Seine.
Alors de sa seule force de proposition se résume à furieusement opiner du chef… Avant de réaliser doucement.
« Mais… Le… corps. Il venait d’en haut, non… ? Et… Si ce chemin monte… »
La déduction, il n’a pas la force de la faire alors qu’il suit pourtant les deux autres qui s’engagent vers le chemin de droite, ses pieds aux godasses trempées d’eau chuintant d’un son et d’une sensation dégoûtante lorsqu’ils retrouvent la terre ferme – non sans avoir été bien prudents de contourner le cadavre de Sam et de ne pas remuer l’eau de façon trop bruyante –. Mais en passant, il a quand même le réflexe de relever le nez pour voir d’où venait Sam et… Malgré lui, il ne peut s’empêcher d’avoir le cœur terriblement noué, et de resserrer sa prise sur le canif fermement tenu au creux de sa paume.
Alors de sa seule force de proposition se résume à furieusement opiner du chef… Avant de réaliser doucement.
« Mais… Le… corps. Il venait d’en haut, non… ? Et… Si ce chemin monte… »
La déduction, il n’a pas la force de la faire alors qu’il suit pourtant les deux autres qui s’engagent vers le chemin de droite, ses pieds aux godasses trempées d’eau chuintant d’un son et d’une sensation dégoûtante lorsqu’ils retrouvent la terre ferme – non sans avoir été bien prudents de contourner le cadavre de Sam et de ne pas remuer l’eau de façon trop bruyante –. Mais en passant, il a quand même le réflexe de relever le nez pour voir d’où venait Sam et… Malgré lui, il ne peut s’empêcher d’avoir le cœur terriblement noué, et de resserrer sa prise sur le canif fermement tenu au creux de sa paume.
Sam 19 Juin - 19:26
Bonsoir des caniveaux
Le chemin de droite alors !
Damien, dans un élan de bravoure, prend la tête du groupe, Beryl au milieu et Emmanuel assurant leurs arrières. Au moins le trio n'a plus les pieds dans l'eau mais plus ils avancent, plus la trainée sombre au sol s'agrandit. Et l'odeur, l'odeur par tous les saints ! Ce n'est celle de l'eau croupie mais de chairs en décomposition car effectivement ils finissent par tomber sur un os. Puis deux. Puis trois. Puis quatre. Jusqu'à tomber sur des morceaux entiers de squelette humain soigneusement nettoyés.
Damien agite sa torche vers les murs à la recherche d'un indice. Une plaque similaire à celle dans l'intersection lit :
Et sous celle-ci un tas de d'une dizaine de crânes humains soigneusement disposés les uns sur les autres comme une sculpture morbide.
Beryl et Emmanuel peuvent entendre comme une sorte de longs rugissements réguliers plus loin dans le passage. Faut-il continuer ?
Damien, dans un élan de bravoure, prend la tête du groupe, Beryl au milieu et Emmanuel assurant leurs arrières. Au moins le trio n'a plus les pieds dans l'eau mais plus ils avancent, plus la trainée sombre au sol s'agrandit. Et l'odeur, l'odeur par tous les saints ! Ce n'est celle de l'eau croupie mais de chairs en décomposition car effectivement ils finissent par tomber sur un os. Puis deux. Puis trois. Puis quatre. Jusqu'à tomber sur des morceaux entiers de squelette humain soigneusement nettoyés.
Damien agite sa torche vers les murs à la recherche d'un indice. Une plaque similaire à celle dans l'intersection lit :
Cerberus haec ingens latratu regna trifauci personat, aduerso recubans immanis in antro.
Et sous celle-ci un tas de d'une dizaine de crânes humains soigneusement disposés les uns sur les autres comme une sculpture morbide.
Beryl et Emmanuel peuvent entendre comme une sorte de longs rugissements réguliers plus loin dans le passage. Faut-il continuer ?
Sam 19 Juin - 20:09
Un peu idiot, oui. C’est sûrement ça qu’il est, alors que planté devant une inscription qui ne fait sincèrement aucun sens pour lui, il se pince le nez et approche des crânes pour essayer de juger de… Il ne sait trop quoi… Sauf que ses oreilles bien ensevelies sous la crinière de ses cheveux entendent ce son dérangeant. Que là où sa torche ne révèle que des lettres sans aucun sens – là où le nom d’une bête anthologique n’allume pas la moindre étincelle quant à ses maigres connaissances – Beryl fait le choix le plus incongru qu’il soit…
Coince prudemment la torche contre son flanc, ne relâchant pas son nez… Puis… Prend l’un des crânes nettement empilés et le jette dans la direction du grondement.
Impulsif ? Beryl ? Si peu. Ben quoi ? Faut bien savoir si y'a quelque chose de vivant. C'est ptet qu'un courant d'air mal isolé.
Coince prudemment la torche contre son flanc, ne relâchant pas son nez… Puis… Prend l’un des crânes nettement empilés et le jette dans la direction du grondement.
Impulsif ? Beryl ? Si peu. Ben quoi ? Faut bien savoir si y'a quelque chose de vivant. C'est ptet qu'un courant d'air mal isolé.