Dim 20 Juin - 13:59
De mieux en mieux. Un Cerbère. Rien que ça. Emmanuel regrettait finalement son choix d’avoir suivi cette voie. Peut-être que faire demi-tour serait une solution plus appropriée ?
C’aurait pu être une solution, oui, si Béryl n’avait pas lancé un crâne sur les rugissements qu’il percevait parfaitement, non loin. « Béryl ! » exulta-t-il comme s’il s’apprêtait à gronder un enfant « Ca ne vas pas la tête ?! Vous ignorez ce qui se cache dans cette obscurité, ne faites pas n’importe quoi ! »
Bon sang… Il se plaça devant Beryl et Damien pour essayer de les protéger –de qui ? de quoi ? – et, ses yeux fixant toujours la noirceur – ce qu’il n’aurait pas donné pour au moins un peu de lumière lunaire… - déclara la gorge serrée, sèche. « Nous devrions faire demi-tour. »
Toujours était dans son crâne l’idée de revenir plus tard, seul. Mais présentement, c’était tout sauf une bonne idée de garder ces deux personnes fragiles auprès de lui
Dim 20 Juin - 14:16
Bonsoir des caniveaux
Damien a beau ne pas avoir déchiffré les inscriptions, il est absolument tétanisé par le geste de Beryl et songe d'ailleurs à lui éclater la tête d'un coup de torche avant l'intervention d'Emmanuel.
Ceci dit, Damien n'a pas besoin de lever le petit doigt : le karma fait bien les choses. Et c'est donc de l'autre bout du passage que tel un boomerang, le crâne lui revient en pleine figure, le morceau de squelette s'abattant sur son visage avec une puissance décuplée.
« En voilà des façons de traiter les défunts ! » S'écrie une voix masculine tandis qu'une ombre nouvelle se découpe de l'obscurité.
Voici qu'une silhouette androgyne se présente au trio. Taille moyenne, peau sombre, longs cheveux frisés, une chemise et un pantalon au bas détrempé, des boucles d'oreilles et un collier d'apparence précieux. Cette nouvelle personne n'a pas l'air apeurée, pas plus qu'elle ne semble gênée par la pénombre de l'endroit. Elle ne semble porter aucune source de lumière sur elle et pourtant c'est d'un regard curieux qu'elle dévisage le groupe.
« Je ne ferais effectivement pas ça à votre place. Qui sait le genre de courroux que vous pourriez déclencher en dérangeant le repos des morts ? »
Ceci dit, Damien n'a pas besoin de lever le petit doigt : le karma fait bien les choses. Et c'est donc de l'autre bout du passage que tel un boomerang, le crâne lui revient en pleine figure, le morceau de squelette s'abattant sur son visage avec une puissance décuplée.
« En voilà des façons de traiter les défunts ! » S'écrie une voix masculine tandis qu'une ombre nouvelle se découpe de l'obscurité.
Voici qu'une silhouette androgyne se présente au trio. Taille moyenne, peau sombre, longs cheveux frisés, une chemise et un pantalon au bas détrempé, des boucles d'oreilles et un collier d'apparence précieux. Cette nouvelle personne n'a pas l'air apeurée, pas plus qu'elle ne semble gênée par la pénombre de l'endroit. Elle ne semble porter aucune source de lumière sur elle et pourtant c'est d'un regard curieux qu'elle dévisage le groupe.
« Je ne ferais effectivement pas ça à votre place. Qui sait le genre de courroux que vous pourriez déclencher en dérangeant le repos des morts ? »
Dim 20 Juin - 15:06
Après cette dose d’adrénaline, Emmanuel voyait sa patience fondre petit à petit. Le retour du crâne en pleine tête de Beryl lui fit froncer les sourcils, même si son cache-œil gênait un peu le mouvement sur la droite. « Parce que votre présence ne les dérange pas, peut-être ? »
Peut-être parce qu’il se mettait à se méfier de tout et tout le monde, Emmanuel ne faisait aucune confiance au nouveau venu. « Mais puisque vous êtes là et visiblement bien vivant, vous ne verrez donc aucun inconvénient à nous ramener à la sortie et à faire état à la maréchaussée de ce qui se passe ici, n’est-ce pas ? »
Il était évident que quelque chose ne tournait pas rond. Et si c’était lui, la fameuse créature ? Emmanuel serra les dents. Il n’aimait pas se retrouver prit entre deux feux comme ça.
Dim 20 Juin - 15:30
Oh, il a les oreilles bien à plat quand il se fait disputer par Emmanuel, ses yeux verts remplis d’incompréhension. Mais – il voulait juste aider. Si ça bouge, ça prouve bien qu’y’a quelque chose et qu’il fallait changer de direction nan ? Oh l’infant va pour répondre mais glapis comme un chiot blessé lorsqu’un crâne – LE crâne – lui revient en plein museau et manque de lui casser le nez. Ses deux mimines ramenées sur sa figure où il sentirait presque le sang sur le point de couler là où l’impact a eu lieu, Beryl fronce les sourcils d’une moue particulièrement gamine… Avant d’être interpellé par ce qui sort de la nuit.
« Mais t’as pas les pieds devant t’es pas mort. Et moi non plus. »
Oui, c’est bien un léger chouinement qu’on peut entendre dans le trémolo qui encombre sa voix à la fin de sa phrase. Renifle petit louveteau et manque de lâcher sa torche mais la tend finalement en direction du nouvel arrivant, faisant luire les bijoux à sa parure…
« Wah… C’est trop joli. »
Petites étoiles dans son regard curieux, Beryl s’apprête à approcher pour inspecter l’homme de plus près – sans la moindre méfiance – sauf qu’Emmanuel le devance et se place devant lui et Damien. Beryl se penche par le côté du blond et demande plus sagement.
« Tu connais le chemin pour sortir c’est vrai ? Ça sent pas très bon ici, on peut s’en aller dis ? »
Oh, il a les oreilles bien à plat quand il se fait disputer par Emmanuel, ses yeux verts remplis d’incompréhension. Mais – il voulait juste aider. Si ça bouge, ça prouve bien qu’y’a quelque chose et qu’il fallait changer de direction nan ? Oh l’infant va pour répondre mais glapis comme un chiot blessé lorsqu’un crâne – LE crâne – lui revient en plein museau et manque de lui casser le nez. Ses deux mimines ramenées sur sa figure où il sentirait presque le sang sur le point de couler là où l’impact a eu lieu, Beryl fronce les sourcils d’une moue particulièrement gamine… Avant d’être interpellé par ce qui sort de la nuit.
« Mais t’as pas les pieds devant t’es pas mort. Et moi non plus. »
Oui, c’est bien un léger chouinement qu’on peut entendre dans le trémolo qui encombre sa voix à la fin de sa phrase. Renifle petit louveteau et manque de lâcher sa torche mais la tend finalement en direction du nouvel arrivant, faisant luire les bijoux à sa parure…
« Wah… C’est trop joli. »
Petites étoiles dans son regard curieux, Beryl s’apprête à approcher pour inspecter l’homme de plus près – sans la moindre méfiance – sauf qu’Emmanuel le devance et se place devant lui et Damien. Beryl se penche par le côté du blond et demande plus sagement.
« Tu connais le chemin pour sortir c’est vrai ? Ça sent pas très bon ici, on peut s’en aller dis ? »
Lun 21 Juin - 17:13
Bonsoir des caniveaux
L'inconnu.e croise les bras et fronce les sourcils en toisant d'un air contrarié Emmanuel dont les propos sont vivement approuvés par les hochements de tête de Damien.
« Non et non plus. J'ai un petit malin à attraper et pas le temps pour les rats. Et si les gardes en avaient quelque chose à faire ils seraient descendus d'eux-même au lieu d'envoyer une bande de marioles. »
« Pardon ? » Hoquette Damien.
Son expression s'adoucit cependant devant l'attitude de Beryl. Iel refuse la torche d'un geste de la main et reprend.
« Garde ça loulou, tu en auras plus besoin que moi. Et pour l'odeur, t'en fais pas on s'y fait. »
Malheureusement iel ne semble pas disposé.e à vous venir en aide et se contente de vous dépasser pour s'engager dans le couloir, direction le croisement.
« Où vous allez ? » Hèle Damien.
« Attraper l'origine de ce bazar. » Répond-iel, ses yeux brillants dans l'obscurité avant que celle-ci ne l'avale tout entier.ère.
« On... le suit ? » Propose alors le chauve, perplexe mais à court d'idées.
Il y a toujours le même bruit de grognements au fond du passage. Est-ce vraiment le vent ?
« Non et non plus. J'ai un petit malin à attraper et pas le temps pour les rats. Et si les gardes en avaient quelque chose à faire ils seraient descendus d'eux-même au lieu d'envoyer une bande de marioles. »
« Pardon ? » Hoquette Damien.
Son expression s'adoucit cependant devant l'attitude de Beryl. Iel refuse la torche d'un geste de la main et reprend.
« Garde ça loulou, tu en auras plus besoin que moi. Et pour l'odeur, t'en fais pas on s'y fait. »
Malheureusement iel ne semble pas disposé.e à vous venir en aide et se contente de vous dépasser pour s'engager dans le couloir, direction le croisement.
« Où vous allez ? » Hèle Damien.
« Attraper l'origine de ce bazar. » Répond-iel, ses yeux brillants dans l'obscurité avant que celle-ci ne l'avale tout entier.ère.
« On... le suit ? » Propose alors le chauve, perplexe mais à court d'idées.
Il y a toujours le même bruit de grognements au fond du passage. Est-ce vraiment le vent ?
Lun 21 Juin - 17:37
Sauf que Beryl ne semble sincèrement pas percevoir la moindre menace en cet individu qui leur fait face. Même tout au contraire, il ne se vexe pas pour la bande de mariole – il s’était envoyé là tout seul, donc de toute façon, po concerné – ni même pour tout le reste. Il garde sa torche et puis… Quand la personne s’en va, Beryl prend quelques secondes avant de lui emboîter le pas, un ton curieux dans la voix.
« Dis, j’m’appelle pas Loulou mais Beryl. C’est quoi toi ? »
Oh, vu les circonstances, la politesse était un peu tombée aux oubliettes nan ? De toute façon, s’il se baladait ici, il finirait bien par ressortir. Y’a personne qui vit sous terre sans jamais voir la lumière du jour. Beryl guilleret – mais avec modération, l’endroit ne le rassure vraiment pas – attrape la manche de l’inconnu du bout des doigts comme on s’agrippe pour se rassurer à un adulte pour le suivre à la trace.
« Tu sais qui crie dans les couloirs ? Dami il dit que c’est un tueur… Et puis y’a Sam qui est tombé du plafond genre PLOUP. »
Il imite très bien le son du ploup. 10/10, would recommend on trip advisound.
Sauf que Beryl ne semble sincèrement pas percevoir la moindre menace en cet individu qui leur fait face. Même tout au contraire, il ne se vexe pas pour la bande de mariole – il s’était envoyé là tout seul, donc de toute façon, po concerné – ni même pour tout le reste. Il garde sa torche et puis… Quand la personne s’en va, Beryl prend quelques secondes avant de lui emboîter le pas, un ton curieux dans la voix.
« Dis, j’m’appelle pas Loulou mais Beryl. C’est quoi toi ? »
Oh, vu les circonstances, la politesse était un peu tombée aux oubliettes nan ? De toute façon, s’il se baladait ici, il finirait bien par ressortir. Y’a personne qui vit sous terre sans jamais voir la lumière du jour. Beryl guilleret – mais avec modération, l’endroit ne le rassure vraiment pas – attrape la manche de l’inconnu du bout des doigts comme on s’agrippe pour se rassurer à un adulte pour le suivre à la trace.
« Tu sais qui crie dans les couloirs ? Dami il dit que c’est un tueur… Et puis y’a Sam qui est tombé du plafond genre PLOUP. »
Il imite très bien le son du ploup. 10/10, would recommend on trip advisound.
Mar 22 Juin - 21:53
Emmanuel sentit son nez se retroussé et ses lèvres remonter légèrement sur ses dents avant de se reprendre. Réflexe typique du loup contrarié, il traduira cela par un geste consistant à croiser les bras sur son torse en attendant de trouver mieux.
Il ne fait pas confiance à ce type. Ou cette femme ? Il ne sait pas trop et ça ne l’intéresse pas dans le fond. « Peut-être que la bande de mariole, comme vous dites, n’aurait pas eu besoin d’intervenir si quelqu’un était intervenu avant et dans les temps. » L’accusation n’est même pas voilée mais Emmanuel se surprend à ressentir cet agacement. Cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus que passif. Il décida de repousser cette pensée, il n’avait pas de temps pour ça.
Pas maintenant.
« Beryl. » rappelle-t-il à l’ordre, peut-être un poil trop sec. « Ne t’approches pas trop. Reviens. » Il rend la main, Emmanuel, car on ne sait jamais.
Toutefois, il rejoint le mouvement. « Venez Damien, suivons cette personne. De toute manière si elle sait si bien y faire et qu’elle sait tout, notre enquête n’en sera que facilitée. » Et dans le pire des cas, il était préparé à faire face. Avec les crocs et les poings, s’il le fallait.
Sam 26 Juin - 14:50
Bonsoir des caniveaux
Clairement, cet.te étrange inconnu.e estime qu'Emmanuel ne vaut pas la peine qu'i.elle gâche sa salive. Mieux vaut se concentrer sur Beryl qui est attrapé par le bras dans un geste complice.
« Celui qui crie c'est le garçon qui crie au loup. » Voilà qui n'explique pas grand chose. « Appelle-moi Chouchou. » Lui glisse-t-i.elle à l'oreille avant de le lâcher pour sautiller gaiement dans le passage.
En retournant à l'intersection là où flotte encore la carcasse, i.elle reprend la parole. « En voilà un beau gâchis. » Le cadavre est écarté d'un coup de pied et le mystérieux guide continue : « On dirait bien que notre plaisantin a frappé à nouveau. »
Le rire tordu résonne à nouveau. Chouchou fronce les sourcils, son regard fixé vers un point invisible, l'air concentré. I.elle se fige quelques instants... puis sprinte sans prévenir dans le noir, direction le couloir de gauche, à une vitesse qui n'a rien d'humain.
Damien, excédé au point de faire fi de sa prudence habituelle, le course immédiatement.
« Bon ça suffit maintenant, on va pas continuer à faire des aller-et-retours toute la nuit ! »
Laissant Emmanuel et Beryl derrière en compagnie de « Sam ». Ils se retrouvent avec les mêmes choix qu'auparavant en espérant que cette fois-ci ils s'y tiendront !
« Celui qui crie c'est le garçon qui crie au loup. » Voilà qui n'explique pas grand chose. « Appelle-moi Chouchou. » Lui glisse-t-i.elle à l'oreille avant de le lâcher pour sautiller gaiement dans le passage.
En retournant à l'intersection là où flotte encore la carcasse, i.elle reprend la parole. « En voilà un beau gâchis. » Le cadavre est écarté d'un coup de pied et le mystérieux guide continue : « On dirait bien que notre plaisantin a frappé à nouveau. »
Le rire tordu résonne à nouveau. Chouchou fronce les sourcils, son regard fixé vers un point invisible, l'air concentré. I.elle se fige quelques instants... puis sprinte sans prévenir dans le noir, direction le couloir de gauche, à une vitesse qui n'a rien d'humain.
Damien, excédé au point de faire fi de sa prudence habituelle, le course immédiatement.
« Bon ça suffit maintenant, on va pas continuer à faire des aller-et-retours toute la nuit ! »
Laissant Emmanuel et Beryl derrière en compagnie de « Sam ». Ils se retrouvent avec les mêmes choix qu'auparavant en espérant que cette fois-ci ils s'y tiendront !
Sam 26 Juin - 15:16
Beryl laisse un sourire éblouissant étirer sa frimousse lorsque la personne près de lui vient chuchoter son prénom à son oreille. C’est leur secret, c’est ça ? L’infant hoche la tête et répond doucement, sur le même ton, comme une confidence qui vient droit du cœur.
« C’est trop joli comme nom. »
Et ça lui allait bien. Un peu précieux et décalé. Complètement en phase avec la personne en question. Un peu comme Beryl qui s’appelle Beryl parce que ses yeux ont la couleur du b- oui, bon, tout le monde a compris. Mais le jeune gamin se contente de cette réponse et le regarde sautiller avant de croiser les yeux d’Emmanuel qui lui prend la main et Beryl hausse un sourcil avant de doucement rassurer Emmanuel.
« Promis, j’laisserai rien ni personne te faire de mal. »
Parce que oui, voir ce gentil monsieur blond subitement lui prendre la main, avec ce ton de remontrance, c’est forcément qu’il a peur, non ? Mais fallait pas s’inquiéter, Beryl allait les protéger ! Il a ptet rangé son canif dans sa poche, mais clairement, il s’en servira si besoin ! D’abord !
Levant sa torche devant lui alors qu’il guide ou suit Emmanuel, il ne sait pas trop, il se dit qu’il aime bien tenir sa main, et que le contraste de leurs deux peaux contre la lueur dorée du flambeau est vraiment jolie. Sauf que voilà, ils ont de nouveau les pieds dans l’eau et c’est avec un petit « yikes » qu’il regarde Chouchou bouger le cadavre de Sam comme si c’était qu’une poupée de chiffon.
« Tu le connaissais ? »
Sauf que clairement, la question tombe dans l’oreille d’un sourd, et Chouchou avec la célérité de la lumière qui n’existe pas dans ces souterrains, Sauf qu’évidemment, quand Beryl reste là, bête, avec la main d’Emmanuel dans la sienne – en vrai c’est l’inverse, mais laissons à un enfant le droit de rêver –, c’est un peu pris au dépourvu qu’il manque de héler Damien d’attendre, puis se souvient qu’ils sont pas du tout en sécurité… Qu’à cela ne tienne, liant ses doigts à ceux d’Emmanuel pour être sûr qu’ils ne se perdent pas, c’est en tirant peut-être au départ d’un coup un peu sec sur le bras de son compagnon que l’infant détale à la suite de Damien, dont les pas font un fracas facilement reconnaissable contre l’eau des dessous de Paris.
Dieu merci, ils avaient leurs torches pour les guider. A gauche toute.
Beryl laisse un sourire éblouissant étirer sa frimousse lorsque la personne près de lui vient chuchoter son prénom à son oreille. C’est leur secret, c’est ça ? L’infant hoche la tête et répond doucement, sur le même ton, comme une confidence qui vient droit du cœur.
« C’est trop joli comme nom. »
Et ça lui allait bien. Un peu précieux et décalé. Complètement en phase avec la personne en question. Un peu comme Beryl qui s’appelle Beryl parce que ses yeux ont la couleur du b- oui, bon, tout le monde a compris. Mais le jeune gamin se contente de cette réponse et le regarde sautiller avant de croiser les yeux d’Emmanuel qui lui prend la main et Beryl hausse un sourcil avant de doucement rassurer Emmanuel.
« Promis, j’laisserai rien ni personne te faire de mal. »
Parce que oui, voir ce gentil monsieur blond subitement lui prendre la main, avec ce ton de remontrance, c’est forcément qu’il a peur, non ? Mais fallait pas s’inquiéter, Beryl allait les protéger ! Il a ptet rangé son canif dans sa poche, mais clairement, il s’en servira si besoin ! D’abord !
Levant sa torche devant lui alors qu’il guide ou suit Emmanuel, il ne sait pas trop, il se dit qu’il aime bien tenir sa main, et que le contraste de leurs deux peaux contre la lueur dorée du flambeau est vraiment jolie. Sauf que voilà, ils ont de nouveau les pieds dans l’eau et c’est avec un petit « yikes » qu’il regarde Chouchou bouger le cadavre de Sam comme si c’était qu’une poupée de chiffon.
« Tu le connaissais ? »
Sauf que clairement, la question tombe dans l’oreille d’un sourd, et Chouchou avec la célérité de la lumière qui n’existe pas dans ces souterrains, Sauf qu’évidemment, quand Beryl reste là, bête, avec la main d’Emmanuel dans la sienne – en vrai c’est l’inverse, mais laissons à un enfant le droit de rêver –, c’est un peu pris au dépourvu qu’il manque de héler Damien d’attendre, puis se souvient qu’ils sont pas du tout en sécurité… Qu’à cela ne tienne, liant ses doigts à ceux d’Emmanuel pour être sûr qu’ils ne se perdent pas, c’est en tirant peut-être au départ d’un coup un peu sec sur le bras de son compagnon que l’infant détale à la suite de Damien, dont les pas font un fracas facilement reconnaissable contre l’eau des dessous de Paris.
Dieu merci, ils avaient leurs torches pour les guider. A gauche toute.
Sam 26 Juin - 23:04
A peine la marche a-t-elle repris qu’Emmanuel n’est pas tranquille. La mystérieuse personne est plus cryptique que les inscriptions en latin qu’il a pu voir jusque-là et ce n’est pas pour lui plaire, loin de là.
Béryl avait effectivement pris sa main mais il tenait des propos très… enfantin. Emmanuel décida de ne pas le contrarier pour autant, c’était mieux s’il pensait ainsi, à la limite. Au moins comme ça, peut-être ne prendrait-il pas de décisions à la légère.
…
Bon, il regretta immédiatement ses choix de mots. Car si « Chouchou » - pourquoi un nom de chat, au juste ? – fonça dans l’ombre après que le rire se soit manifesté de nouveau, Beryl lui emboîta le pas presque aussitôt, les ramenant vers… la gauche. Quelle bonne surprise !
Non.
« Damien, restons groupé, mieux vaut suivre notre première intuition et suivre la voie. » Comme ça, à défaut de faire en subtilité, ils mettront peut-être plus vite un terme à ce merdier. Direction la gauche, donc.
Dim 27 Juin - 1:13
Bonsoir des caniveaux
Damien n'écoute pas les conseils d'Emmanuel ou peut-être ne les a-t-il tout simplement pas entendu. Il fonce dans le corridor de gauche et est contre toute attente rapide lui aussi. Lorsque Beryl et Emmanuel arrivent à une intersection, les pieds et les genoux toujours dans l'eau, plus de trace de Damien, Chouchou ou encore la troisième ombre. Il n'y a que les clapotis et plus loin la voix qui vocifère :
« PITIÉ ! PITIÉ NON ! »
Un grand éclaboussement.
Et un rire.
Celui de Chouchou, cette fois.
Mais dans un autre passage, au bout, flotte une lueur ténue. L'extérieur ? Ou peut-être la torche de Damien ?
Et puis une nouvelle fois, une plaque en latin sur les murs :
« Quisquis es, armatus qui nostra ad flumina tendis,
fare age, quid uenias, iam istinc, et comprime gressum.
Trois passages encore :
« PITIÉ ! PITIÉ NON ! »
Un grand éclaboussement.
Et un rire.
Celui de Chouchou, cette fois.
Mais dans un autre passage, au bout, flotte une lueur ténue. L'extérieur ? Ou peut-être la torche de Damien ?
Et puis une nouvelle fois, une plaque en latin sur les murs :
fare age, quid uenias, iam istinc, et comprime gressum.
Trois passages encore :
— Le couloir de gauche d'où vient au loin la lumière.
— Le couloir de droite qui n'a absolument rien de particulier.
— Le couloir du milieu d'où viennent la voix et le rire de Chouchou.
Dim 27 Juin - 11:19
Mais rien ne se passe comme prévu. Et Beryl ne pouvait même pas faire porter le chapeau à Emmanuel qui semblait apte à courir au moins aussi vite que lui. L’eau les avait ralentis, c’était sûrement ça. Mais comment Damien avait-il pu ainsi les semer ? Arrivés à un embranchement, l’infant reconnait sans peine la voix de Chouchou, et son rire, s’il devait l’avouer sincèrement, lui glaça le sang.
Sur l’onde infâme, aucun remous ne pouvait l’aider à percevoir dans quelle direction Damien avait pu s’échapper. Les écritures ne servent à rien de plus à son sens. Charabia écrit par les illuminés de la nuit, il en est certain. Et si la voie de droite ne présente aucun signe, il sait pour sûr que Chouchou semble… asticoter l’individu hurlant par le chemin central… Tournant les yeux vers Emmanuel, et refermant ses doigts sur les siens, pour le rassurer… ou pour se rassurer lui-même, vraiment. Il tire doucement sur sa main et chuchote, le cœur serré.
« Il faut retrouver Damien. C’est sûrement la lueur de sa torche, là, sur la gauche. »
Mais rien ne se passe comme prévu. Et Beryl ne pouvait même pas faire porter le chapeau à Emmanuel qui semblait apte à courir au moins aussi vite que lui. L’eau les avait ralentis, c’était sûrement ça. Mais comment Damien avait-il pu ainsi les semer ? Arrivés à un embranchement, l’infant reconnait sans peine la voix de Chouchou, et son rire, s’il devait l’avouer sincèrement, lui glaça le sang.
Sur l’onde infâme, aucun remous ne pouvait l’aider à percevoir dans quelle direction Damien avait pu s’échapper. Les écritures ne servent à rien de plus à son sens. Charabia écrit par les illuminés de la nuit, il en est certain. Et si la voie de droite ne présente aucun signe, il sait pour sûr que Chouchou semble… asticoter l’individu hurlant par le chemin central… Tournant les yeux vers Emmanuel, et refermant ses doigts sur les siens, pour le rassurer… ou pour se rassurer lui-même, vraiment. Il tire doucement sur sa main et chuchote, le cœur serré.
« Il faut retrouver Damien. C’est sûrement la lueur de sa torche, là, sur la gauche. »
Mer 30 Juin - 0:25
Pour une fois, Emmanuel tombait d’accord du premier coup avec Beryl. Il fallait retrouver Damien et sortir d’ici rapidement. Tenant fermement la main du jeune garçon, l’infant choisi alors de s’engager sur le passage de gauche. « Nous n’aurions jamais dû dévier, finalement. »
Entre le rire de l’autre mystérieux individu qui ne lui inspirait absolument pas confiance – pour changer – et le reste, il était évident que se cantonner à son idée première relevait d’une extrême nécessité. S’il le fallait, il reviendrait seul et armé. Mais pas avec un enfant dans les pattes, c’était contre-productif. « Allons-y, retrouvons Damien sur la gauche. »
Et mieux valait se préparer au pire, dans tous les cas. Emmanuel sera le poing.
Dim 4 Juil - 1:31
Bonsoir des caniveaux
Couloir de gauche encore. Les cris de la voix et le rire de Chouchou se font de plus en plus distants.
« PROMIS JE JURE. JE JURE SUR SUR SAM QUE... »
Impossible d'entendre la suite. Et aucun signe de Damien.
Seulement, miracle ! Au bout du couloir, une salle de plusieurs mètres de haut et il y a bel et bien de la lumière ! Un rayon tenu en provenance du plafond illumine bien la pièce, s'infiltrant à travers une grille depuis laquelle pend un gros cadenas. Toutefois, même en faisant la courte-échelle, impossible de l'atteindre. Peut-être en faisant monter le niveau de l'eau ? Ou avec l'aide d'une troisième personne ?
Sur un des murs, sous une couche de mousse, un fragment de mosaïque abimée est encore visible.
Que faire ?
« PROMIS JE JURE. JE JURE SUR SUR SAM QUE... »
Impossible d'entendre la suite. Et aucun signe de Damien.
Seulement, miracle ! Au bout du couloir, une salle de plusieurs mètres de haut et il y a bel et bien de la lumière ! Un rayon tenu en provenance du plafond illumine bien la pièce, s'infiltrant à travers une grille depuis laquelle pend un gros cadenas. Toutefois, même en faisant la courte-échelle, impossible de l'atteindre. Peut-être en faisant monter le niveau de l'eau ? Ou avec l'aide d'une troisième personne ?
Sur un des murs, sous une couche de mousse, un fragment de mosaïque abimée est encore visible.
Que faire ?
— Examiner l'endroit.
— Rebrousser chemin.
— Hurler dans l'espoir qu'on les entende d'en haut.
Dim 4 Juil - 13:46
Emmanuel tenta vaille que vaille de ne pas porter attention aux cris dans leurs dos, à Beryl et lui. Visiblement, ils s’éloignaient du problème, ce qui était une bonne chose.
C’était sans compter sur leur chance étrange qui les fit arriver dans une salle ou perçait un mince rayon de lumière. Le jour était donc déjà levé ? Pas le temps pour ce genre de questions, il fallait faire vite.
Mais Emmanuel n’eut pas vraiment besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que leur potentielle porte de sortie ne pourrait être atteinte même en se faisant la courte échelle. Faire monter le niveau de l’eau serait, en soit, une bonne idée pour les aider à grimper plus haut, mais la parcelle de mosaïque lui fit froncer les sourcils.
Il n’aimait pas ça.
Mais puisqu’il était visiblement le plus âgé des deux ici, il devait prendre une décision. Sans Damien, il ne pouvait plus s’en remettre qu’à ses propres réflexions. « Beryl. » commença-t-il, solennel et en lâchant la main du jeune garçon. « Je vais retourner en arrière pour actionner le levier qu’on a vu. Si ma théorie est bonne, il devrait faire monter l’eau d’ici et nous pourrons sortir. Tu restes ici, tu ne bouges pas. Je reviens. Si tu entends quoi que ce soit de suspect, mets-toi dans un coin et pas le moindre bruit, c’est compris ? Je t’appellerais par ton prénom en revenant, tu sauras alors que c’est moi. Tu peux examiner les lieux en m’attendant, si tu veux. »
Être adulte, un enfer dont on parle trop peu.
Dim 4 Juil - 23:45
Sauf que rien ne va. Et peu importe où ils s’échappent, c’est dans un cul de sac qu’ils arrivent et… Et il y a de la lumière. Arrêté au beau milieu de la pièce, le nez levé vers la grille, un frisson parcourt Beryl lorsque les cris continuent. Damien n’est pas ici. Personne n’est ici, sauf une issue impraticable. Et là, sous ce rayon de lumière, ce n’est pas la lumière divine qui tombe sur lui. Non. C’est l’infâme réalisation qu’il n’y a pas d’issue. Pas ici. Son regard se porte sur Emmanuel, puis vers le chemin d’où ils viennent. Il ne note pas, sur le coup, cette fresque au mur. Seul ce sentiment de malaise le ronge.
Il ne fait pas jour dehors. Ils ne sont pas ici depuis suffisamment longtemps. Et si ce n’est pas le jour alors… -
« Beryl. »
La voix du blond fait tressaillir l’infant. Ses grands yeux verts sont empreints de quelque chose ressemblant timidement à de la peur. Sauf que voilà. Peu importe que ses doigts soient entrelacés à ceux plus pâles d’Emmanuel… Emmanuel va partir. Emmanuel lui dit de rester ici.
« Mais c’est dangereux. »
Pas pour lui-même, non. Pour le blond. Le blond qui ne s’entend pas avec Chouchou. Pour Sam qui est déjà mort dans l’eau. Pour Damien qui a disparu. Pour la voix qui hurle encore dans les boyaux des tréfonds de la capitale.
Sauf que voilà, Emmanuel semble s’en moquer. S’éloigne et rebrousse chemin laissant Beryl seul et sans la moindre idée de son objectif. Il ne tendra même pas la main pour s’approcher de la grille. Tournera un regard circulaire vers les murs et tombera sur cette fresque aux traits d’une créature informe, juste comme lui. Et contre l’eau sous ses semelles, il approche sans un bruit du mur, pressant ses paumes contre le dessin de ce qui n’a pas lieu d’être là. De ce qui ne fait tout bonnement aucun sens.
« C’est toi qui tue tout ces gens ? » Il fronce les sourcils, enfant inquiet, et chuchote encore plus doucement. « Ou tu vas nous protéger… Pas vrai ? Garder Damien et Emmanuel en sécurité. Et puis Chouchou aussi… Promis ? »
Il ne fait pas jour dehors. Ils ne sont pas ici depuis suffisamment longtemps. Et si ce n’est pas le jour alors… -
« Beryl. »
La voix du blond fait tressaillir l’infant. Ses grands yeux verts sont empreints de quelque chose ressemblant timidement à de la peur. Sauf que voilà. Peu importe que ses doigts soient entrelacés à ceux plus pâles d’Emmanuel… Emmanuel va partir. Emmanuel lui dit de rester ici.
« Mais c’est dangereux. »
Pas pour lui-même, non. Pour le blond. Le blond qui ne s’entend pas avec Chouchou. Pour Sam qui est déjà mort dans l’eau. Pour Damien qui a disparu. Pour la voix qui hurle encore dans les boyaux des tréfonds de la capitale.
Sauf que voilà, Emmanuel semble s’en moquer. S’éloigne et rebrousse chemin laissant Beryl seul et sans la moindre idée de son objectif. Il ne tendra même pas la main pour s’approcher de la grille. Tournera un regard circulaire vers les murs et tombera sur cette fresque aux traits d’une créature informe, juste comme lui. Et contre l’eau sous ses semelles, il approche sans un bruit du mur, pressant ses paumes contre le dessin de ce qui n’a pas lieu d’être là. De ce qui ne fait tout bonnement aucun sens.
« C’est toi qui tue tout ces gens ? » Il fronce les sourcils, enfant inquiet, et chuchote encore plus doucement. « Ou tu vas nous protéger… Pas vrai ? Garder Damien et Emmanuel en sécurité. Et puis Chouchou aussi… Promis ? »
Mar 6 Juil - 0:32
Livré à lui-même, Beryl examine du bout des doigts le dessin et en suivant les reliefs de l'oeuvre découvre une inscription d'un rouge sanguinolent grossièrement tracée.
« GLOIRE À SAM LE TERRIBLE.
ICI VIVENT SES ENFANTS ET LEURS OFFRANDES »
Et sous ses pieds, une mince ouverture qui laisse échapper l'eau de la pièce. Emmanuel a vu juste, on dirait bien que c'est un mécanisme qui peut être fermé à distance. Maintenant comment l'actionner ?
Toutefois Emmanuel n'a pas le temps de revenir à l'intersection à la grille qu'au croisement précédent il est percuté de plein fouet par une nouvelle personne. L'impact est si brutal qu'il en perd sa torche, le plongeant dans l'obscurité. Cependant grace à ses sens lycanthropes, il peut déceler les traits d'un homme pouilleux à la chevelure longue et éparse, les vêtements déchirés, la chemise ensanglantée. Il saigne abondamment, une large entaille découvrant une clavicule et s'étendant jusqu'à son épaule. Il attrape le blond par l'épaule et ce dernier peut reconnaître la Voix.
« Pitié ! De grâce messire aidez-moi ! Avant qu'il ne m'étripe et ne me nourrisse à Sam ! »
De loin, c'est Chouchou qui lui répond, chantonnant presque au rythme de ses pas.
« Psh psh psh psh petit rat où es-tu ? Viens voir Chouchou il a quelque chose pour toiiiiii... »
Il vient droit dans leur direction de telle sorte que l'inconnu prend peur et file direction le couloir de droite.
Dans le noir total, Emmanuel peut :
Bonsoir des caniveaux
Beryl
Livré à lui-même, Beryl examine du bout des doigts le dessin et en suivant les reliefs de l'oeuvre découvre une inscription d'un rouge sanguinolent grossièrement tracée.
ICI VIVENT SES ENFANTS ET LEURS OFFRANDES »
Et sous ses pieds, une mince ouverture qui laisse échapper l'eau de la pièce. Emmanuel a vu juste, on dirait bien que c'est un mécanisme qui peut être fermé à distance. Maintenant comment l'actionner ?
— Continuer d'attendre sagement Emmanuel.
— Faire demi-tour et tenter de le rejoindre.
— Crier pour attirer son attention.
Emmanuel
Toutefois Emmanuel n'a pas le temps de revenir à l'intersection à la grille qu'au croisement précédent il est percuté de plein fouet par une nouvelle personne. L'impact est si brutal qu'il en perd sa torche, le plongeant dans l'obscurité. Cependant grace à ses sens lycanthropes, il peut déceler les traits d'un homme pouilleux à la chevelure longue et éparse, les vêtements déchirés, la chemise ensanglantée. Il saigne abondamment, une large entaille découvrant une clavicule et s'étendant jusqu'à son épaule. Il attrape le blond par l'épaule et ce dernier peut reconnaître la Voix.
« Pitié ! De grâce messire aidez-moi ! Avant qu'il ne m'étripe et ne me nourrisse à Sam ! »
De loin, c'est Chouchou qui lui répond, chantonnant presque au rythme de ses pas.
« Psh psh psh psh petit rat où es-tu ? Viens voir Chouchou il a quelque chose pour toiiiiii... »
Il vient droit dans leur direction de telle sorte que l'inconnu prend peur et file direction le couloir de droite.
Dans le noir total, Emmanuel peut :
— Retourner en arrière et rejoindre Beryl.
— Aller au milieu et rejoindre Chouchou.
— Aller à droite et poursuivre la Voix.
— Ignorer cette rencontre et continuer son chemin, direction le croisement au levier.
Mar 6 Juil - 21:28
Si son initiative trouve un début satisfaisant, Emmanuel est bien impuissant lorsque le percute une silhouette qui le renvoie par-delà la surface de cette eau croupie. Répugnant.
Il devina plus qu’il n’identifia la silhouette de ce qu’il supposait être Damien. Et puis cette manière de supplier pour mieux s’enfuir… Vraiment, ils avaient tous le don de mettre ses nerfs à rude épreuve, voici bien longtemps qu’Emmanuel n’avait plus été si agacé.
Il eut la pensée d’abandonner le pauvre hère à son sort, après tout, à la guerre comme à la guerre. Mais Beryl n’aurait sans doute pas voulu qu’on le laisse en arrière. Tiraillé, Emmanuel choisi en fin de compte de poursuivre le mystérieux individu.
Il ne cria pas pour éviter d’attirer à eux la bête, quoi qu’elle puisse être. Et si elle se pointait, Emmanuel pouvait toujours espérer lui décocher son poing entre les deux yeux.
Vraiment, ce qu’il ne ferait pas pour s’éviter des nœuds au cerveau. Et à la conscience.
Mar 6 Juil - 21:48
Ça n’a pas de sens. Pourquoi est-ce que des gens avaient écrit ça sur les murs ? Beryl effleure l’écriture et sous ses doigts, nul doute, c’est du sang. L’infant déglutit péniblement le cœur tordu d’effroi. Est-ce que… Est-ce que ce sont eux les offrandes… ?
Il voit bien le jour sous la paroi. Il voit bien que tout ceci est un immense piège. Sauf que Damien est perdu. Qu’Emmanuel fonce droit dans Sam… Et que peut-être…
« Et si c’était nous les offrandes… ? »
L’idée lui donne envie de vomir instantanément. Alors il fait la seule chose sensée – pour lui, du moins –, cherche du regard le moindre objet au sol et repère une pierre qu’il vient saisir avant de la lancer de toutes ses forces jusqu’à la grille. Elle retombe dans un plouf immonde, mais le claquement contre le métal est fort et net. Inspire Beryl, tout va bien se passer. Deux fois puis trop de fois. Le bruit n’a rien de discret, mais ça vaut aussi bien pour les bas-fonds que la surface, pas vrai ?
Mais voilà, qui allait bien pouvoir lui répondre ? Et quand la pierre en retombant lui heurte le museau, il fronce les sourcils et la jette dans l’eau d’un geste rageur. Il devait prévenir Emmanuel. Tant pis pour ses directives. S’il avait voulu être en sécurité, il serait resté ici. Et peu importe ce qui rôdait dans les couloirs, ça ne tarderait pas à le trouver, enfermé dans un pauvre cul de sac.
Alors Beryl rebrousse chemin.
Il voit bien le jour sous la paroi. Il voit bien que tout ceci est un immense piège. Sauf que Damien est perdu. Qu’Emmanuel fonce droit dans Sam… Et que peut-être…
« Et si c’était nous les offrandes… ? »
L’idée lui donne envie de vomir instantanément. Alors il fait la seule chose sensée – pour lui, du moins –, cherche du regard le moindre objet au sol et repère une pierre qu’il vient saisir avant de la lancer de toutes ses forces jusqu’à la grille. Elle retombe dans un plouf immonde, mais le claquement contre le métal est fort et net. Inspire Beryl, tout va bien se passer. Deux fois puis trop de fois. Le bruit n’a rien de discret, mais ça vaut aussi bien pour les bas-fonds que la surface, pas vrai ?
Mais voilà, qui allait bien pouvoir lui répondre ? Et quand la pierre en retombant lui heurte le museau, il fronce les sourcils et la jette dans l’eau d’un geste rageur. Il devait prévenir Emmanuel. Tant pis pour ses directives. S’il avait voulu être en sécurité, il serait resté ici. Et peu importe ce qui rôdait dans les couloirs, ça ne tarderait pas à le trouver, enfermé dans un pauvre cul de sac.
Alors Beryl rebrousse chemin.
Sam 10 Juil - 1:43
L'inconnu est rapide, trop pour un être humain, surtout un qui vient de se faire à moitié saigné. Il le mène jusqu'à ce qui s'apparente être un cul-de-sac. L'individu se retourne alors brusquement, dos au mur, ses yeux brillants dans le noir.
« HIHIHIHIHIHIHI ! TU AS CHOISI ! ÉTÉ CHOISI ! »
Autant que la lame du glaive qu'il a dans la main.
« CHOISI DE MOURIR. C'EST SAM QUI VA ÊTRE RA-VI ! »
Il s'élance sur Emmanuel, visant la figure.
@Emmanuel lance 2 dés (sans être obligé de rédiger quoi que ce soit)
En faisant demi-tour, Beryl arrive pile au croisement en même temps que Chouchou qui s'arrête dans sa course, comme surpris, son visage barbouillé de sang frais.
« Oh c'est toi loulou. »
Le rire de la Voix résonne au loin. Chouchou bondit, prêt.e à s'engouffrer vers la droite, serrant le poignard dans sa paume droite. Toutefois, i.elle se fige en entendant un appel à l'aide de Damien en provenance du croisement au levier.
« AAAAAAH ! AU SECOURS ! »
Chouchou fait un pas en arrière. I.elle semble hésiter et jette un coup d'oeil à Beryl.
« Hum... on dirait que tes deux camarades sont dans le pétrin... »
Qui est-ce que Beryl doit aider ? À moins qu'il ne souhaite simplement retenir Chouchou et tenter de lui extraire quelques informations ?
Bonsoir des caniveaux
Emmanuel
L'inconnu est rapide, trop pour un être humain, surtout un qui vient de se faire à moitié saigné. Il le mène jusqu'à ce qui s'apparente être un cul-de-sac. L'individu se retourne alors brusquement, dos au mur, ses yeux brillants dans le noir.
« HIHIHIHIHIHIHI ! TU AS CHOISI ! ÉTÉ CHOISI ! »
Autant que la lame du glaive qu'il a dans la main.
« CHOISI DE MOURIR. C'EST SAM QUI VA ÊTRE RA-VI ! »
Il s'élance sur Emmanuel, visant la figure.
@Emmanuel lance 2 dés (sans être obligé de rédiger quoi que ce soit)
Beryl
En faisant demi-tour, Beryl arrive pile au croisement en même temps que Chouchou qui s'arrête dans sa course, comme surpris, son visage barbouillé de sang frais.
« Oh c'est toi loulou. »
Le rire de la Voix résonne au loin. Chouchou bondit, prêt.e à s'engouffrer vers la droite, serrant le poignard dans sa paume droite. Toutefois, i.elle se fige en entendant un appel à l'aide de Damien en provenance du croisement au levier.
« AAAAAAH ! AU SECOURS ! »
Chouchou fait un pas en arrière. I.elle semble hésiter et jette un coup d'oeil à Beryl.
« Hum... on dirait que tes deux camarades sont dans le pétrin... »
Qui est-ce que Beryl doit aider ? À moins qu'il ne souhaite simplement retenir Chouchou et tenter de lui extraire quelques informations ?
Sam 10 Juil - 9:56
Le membre 'Emmanuel' a effectué l'action suivante : Combats
'L'oeil a statué sur ' : 86, 91
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Sam 10 Juil - 13:58
L'agresseur est rapide mais Emmanuel l'est encore plus. Alors que le glaive allait s'abattre sur son visage, le lycan parvient à dévier le mouvement en frappant le bras de son assaillant. La lame glisse alors sur le côté mais s'enfonce tout de même dans le poignet du sonneur de cloches, traçant une longue entaille sur son avant-bras.
Pas de chance, l'arme est en argent et si la blessure n'est pas assez profonde pour être très grave, elle saigne tout de même abondamment.
« HIHI JOLI ! SAM AIME JOUER AUSSI ! »
Emmanuel peut choisir de répliquer (préciser avec quelle arme), discuter ou fuir à moins qu'il n'ait une autre idée. Dans tous les cas, il devra encore lancer 2 dés.
Bonsoir des caniveaux
Emmanuel
L'agresseur est rapide mais Emmanuel l'est encore plus. Alors que le glaive allait s'abattre sur son visage, le lycan parvient à dévier le mouvement en frappant le bras de son assaillant. La lame glisse alors sur le côté mais s'enfonce tout de même dans le poignet du sonneur de cloches, traçant une longue entaille sur son avant-bras.
Pas de chance, l'arme est en argent et si la blessure n'est pas assez profonde pour être très grave, elle saigne tout de même abondamment.
« HIHI JOLI ! SAM AIME JOUER AUSSI ! »
Emmanuel peut choisir de répliquer (préciser avec quelle arme), discuter ou fuir à moins qu'il n'ait une autre idée. Dans tous les cas, il devra encore lancer 2 dés.
Sam 10 Juil - 14:08
Il décida qu'il ne ferait plus qu'écouter son instinct, la prochaine fois. C'était bien mieux ainsi.
Emmanuel, se mordant la langue pour ne pas hurler malgré la douleur qui irradie son avant-bras, n'attend pas davantage te fait volte-face pour s'enfuir.
Emmanuel, se mordant la langue pour ne pas hurler malgré la douleur qui irradie son avant-bras, n'attend pas davantage te fait volte-face pour s'enfuir.
Sam 10 Juil - 14:08
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