Jeu 15 Juil - 1:26
Rien ne s’est passé comme prévu. Et peut-être même que quand Chouchou lui ébouriffe les cheveux il a furieusement envie de pleurer et de dire qu’il veut rentrer à la maison – quand bien même il n’en a pas, mais c’est vraiment un détail ça –.
Mais voilà, il s’échappe déjà dans le couloir trempé de sang, et le grand clac de la grille qui se referme sur l’entrée tord le cœur de l’infant. Et s’ils étaient coincés définitivement ? Et où est Damien ? Pourquoi y’a plus un seul bruit subitement ? On entendrait presque les mouches voler. Beryl renifle et finit par frotter ses yeux d’une main, comme un enfant rageur qui retient ses larmes. Et de là où il est, il entend Chouchou. Revient vers lui sa queue métaphorique – ou pas, dépend des jours – entre les jambes et prend sa main, l’air de lui dire « pars pas sans moi cette fois ».
« Tu promets qu’on va sortir ? Et qu’on va chercher Dami ? »
Beryl déglutit et tourne les yeux vers Emmanuel, l’air de vouloir s’excuser que la grille n’ait pas eu l’effet escompté. Mais il dit tout doucement.
« Peut-être que c’est la clé de la grille… O-on peut aider Chouchou et après on s’en va… ? J-j’aime vraiment pas ça ici… »
Euphémisme de l’année, tiens.
Mais voilà, il s’échappe déjà dans le couloir trempé de sang, et le grand clac de la grille qui se referme sur l’entrée tord le cœur de l’infant. Et s’ils étaient coincés définitivement ? Et où est Damien ? Pourquoi y’a plus un seul bruit subitement ? On entendrait presque les mouches voler. Beryl renifle et finit par frotter ses yeux d’une main, comme un enfant rageur qui retient ses larmes. Et de là où il est, il entend Chouchou. Revient vers lui sa queue métaphorique – ou pas, dépend des jours – entre les jambes et prend sa main, l’air de lui dire « pars pas sans moi cette fois ».
« Tu promets qu’on va sortir ? Et qu’on va chercher Dami ? »
Beryl déglutit et tourne les yeux vers Emmanuel, l’air de vouloir s’excuser que la grille n’ait pas eu l’effet escompté. Mais il dit tout doucement.
« Peut-être que c’est la clé de la grille… O-on peut aider Chouchou et après on s’en va… ? J-j’aime vraiment pas ça ici… »
Euphémisme de l’année, tiens.
Sam 14 Aoû - 21:31
« Vous n’aviez qu’à vous exprimer clairement dès le départ si vous n’êtes pas satisfait de mes actions. » Après tout, le dicton populaire dit bien que seuls ceux qui ne font rien ne font pas d’erreur. Emmanuel était tout de même embêté de ne pas parvenir à se dépêtrer de ce merdier – et le terme était plutôt bien choisi, songea-t-il. S’il avait été seul avec cet énergumène, c’aurait pu passer mais là, un innocent était concerné également.
Lorsque Beryl l’implora presque, Emmanuel soupira de dépit. De toute manière, avait-il d’autres options ? Ils avaient erré bien trop longtemps. Il ne restait plus qu’à trouver la voie qui satisferait le plus grand nombre. Ainsi… « Bien, j’accepte de vous suivre et à mettre ce ‘rat’ hors d’état de nuire, comme vous le dites. En revanche, vous devez me promettre que rien n’arrivera à Beryl. Si vous êtes incapable de tenir cette parole, je vous arrache la tête sans sommation à la première occasion. »
Il était rare que la colère et la hargne d’Emmanuel se manifeste de cette manière. Depuis quand n’avait-il pas… ?
Il détestait toujours cela, cependant.
Lun 16 Aoû - 19:47
Bonsoir des caniveaux
Indifférent.e aux menaces d'Emmanuel, Chouchou sautille sur place, visiblement ravi.e que le duo accepte sa proposition.
« À la bonne heure ! Sage décision les amis. Je jure sur Sam qu'il n'arrivera donc rien à Beryl. » Entrelaçant ses doigts dans ceux de l'intéressé, i.elle entraine tout le monde vers le passage d'où ils proviennent délaissant grille et mare de sang.
Arrivés devant l'apparent cul-de-sac avec la faille dans laquelle s'est engouffrée l'autre type, Chouchou lâche la main de Beryl et donne un coup de pied dans la pierre en raillant :
« SORS DE LÀ LE RAT ! »
La réponse est immédiate et provient de la brèche :
« NON JAMAIS ! D'ABORD J'AI ÉTÉ SAGE ! Tout ce que je voulais c'était nourrir Sam ! C'est SAM QUI ME L'A DIT ! C'EST PAS MOI C'EST SAM ! »
S'accroupissant vers l'ouverture, Chouchou réplique : « Nous oblige pas à v'nir te chercher ! »
« N... Nous ? » Quelques secondes de silence suivies aussitôt à nouveau du rire désaccordé de cet affreux individu qui s'engage dans une tirade à l'attention de Beryl et d'Emmanuel : « Oh vous avez choisi de suivre le Gardien ? Est-ce bien sage les loulous huuuuuum ? C'est très intelligent, très intelligent, Sam va être content ! Content ! Une fois qu'il aura fini de dépiauter votre ami ! »
Chouchou soupire en pose les mains sur les hanches. « Arrête ton cinéma, Sam n'existe que dans ta tête ! C'est toi qui ramène des cadavres depuis la surface ! »
« MENSSSSSSSSSONGES ! »
« Lumbrice ! » Marmonne Chouchou entre ses dents.
Visiblement ce petit cinéma risque de continuer un certain temps sans l'intervention de Beryl et/ou d'Emmanuel. Doivent-ils...
« À la bonne heure ! Sage décision les amis. Je jure sur Sam qu'il n'arrivera donc rien à Beryl. » Entrelaçant ses doigts dans ceux de l'intéressé, i.elle entraine tout le monde vers le passage d'où ils proviennent délaissant grille et mare de sang.
Arrivés devant l'apparent cul-de-sac avec la faille dans laquelle s'est engouffrée l'autre type, Chouchou lâche la main de Beryl et donne un coup de pied dans la pierre en raillant :
« SORS DE LÀ LE RAT ! »
La réponse est immédiate et provient de la brèche :
« NON JAMAIS ! D'ABORD J'AI ÉTÉ SAGE ! Tout ce que je voulais c'était nourrir Sam ! C'est SAM QUI ME L'A DIT ! C'EST PAS MOI C'EST SAM ! »
S'accroupissant vers l'ouverture, Chouchou réplique : « Nous oblige pas à v'nir te chercher ! »
« N... Nous ? » Quelques secondes de silence suivies aussitôt à nouveau du rire désaccordé de cet affreux individu qui s'engage dans une tirade à l'attention de Beryl et d'Emmanuel : « Oh vous avez choisi de suivre le Gardien ? Est-ce bien sage les loulous huuuuuum ? C'est très intelligent, très intelligent, Sam va être content ! Content ! Une fois qu'il aura fini de dépiauter votre ami ! »
Chouchou soupire en pose les mains sur les hanches. « Arrête ton cinéma, Sam n'existe que dans ta tête ! C'est toi qui ramène des cadavres depuis la surface ! »
« MENSSSSSSSSSONGES ! »
« Lumbrice ! » Marmonne Chouchou entre ses dents.
Visiblement ce petit cinéma risque de continuer un certain temps sans l'intervention de Beryl et/ou d'Emmanuel. Doivent-ils...
— S'engouffrer dans la faille ?
— S'immiscer dans la discussion ?
— Attaquer Chouchou ?
Lun 16 Aoû - 19:53
Au moins, Beryl avait une carte de survie prête en cas de besoin, il n’en fallait pas davantage à Emmanuel pour suivre le.a mystérieux.se Chouchou jusque l’endroit où le type étrange et aux dents bien trop longues s’étaient engouffré dans la faille.
Ce qui suivit lui donna surtout l’impression d’assister à une pièce de théâtre de bien mauvaise qualité et l’hybride n’en fut même pas surprit. Finalement, après l’échange ubuesque entre Chouchou et le répugnant individu, Emmanuel approcha d’un pas et croisa les bras sur son torse, comme pour se donner constance. « Eh ben alors ? Ce Sam doit être un simple lâche pour ne pas oser se montrer par lui-même. Peut-être que finalement, il n’est pas si fort que ça… »
Tant qu’à faire, autant intervenir dans l’échange.
Lun 16 Aoû - 20:33
Beryl est sage, un peu penaud. Surtout rassuré avec la main chaude de Chouchou dans la sienne. Et s’il ne comprend pas pourquoi Emmanuel demande sa protection quand c’est lui qui a été blessé le premier, il trouve pas le courage de demander. Observe la mare de sang alors qu’ils s’en éloignent et ne peut pas ne pas jeter un regard en arrière. Damien lui manque déjà. Il a peur. Vraiment peur. Alors il resserre ses doigts sur ceux de l’étranger…
Jusqu’à ce qu’il l’abandonne. Oh, pas pour partir bien loin. Les trois hommes partent en diatribe sur… Sur Sam… Et Beryl réalise avec un délai que… Sam peut pas être qu’une invention de la tête du Lombrique (pourquoi il le traite de ver de terre d’abord ?) puisque… Ben Chouchou a juré sur la tête de Sam…
Alors c’est vraiment doucement qu’il effleure le bras de Chouchou et murmure.
« Mais… Sam est pas que dans sa tête, si… ? » Puis avec un regard vers Emmanuel. « Puis c’est pas gentil de critiquer les gens sans les connaître… » C’est ce qu’on lui a toujours appris, après tout. Lui, il aimerait pas qu’on le juge sans l’avoir rencontré, sans même lui avoir parlé. Pourtant c’est ce que tout le monde fait.
Et Beryl trouve ça blessant, même s’il sourit et d’habitude ne dit rien.
C’est peut-être pour ça qu’il fait tout l’inverse des autres. Approche de la faille et s’y penche en disant prudemment.
« Dis Lombrique. On peut pas juste être copains et aller chercher Damien ensemble ? J’ai peur qu’il se soit fait mal, et y’a plein de saloperies dans l’eau. J’veux pas perdre encore un copain. Tu viens ? »
Lui tendre la main, c’était la plus tendre des évidences. On change pas un cœur d’enfant.
Jusqu’à ce qu’il l’abandonne. Oh, pas pour partir bien loin. Les trois hommes partent en diatribe sur… Sur Sam… Et Beryl réalise avec un délai que… Sam peut pas être qu’une invention de la tête du Lombrique (pourquoi il le traite de ver de terre d’abord ?) puisque… Ben Chouchou a juré sur la tête de Sam…
Alors c’est vraiment doucement qu’il effleure le bras de Chouchou et murmure.
« Mais… Sam est pas que dans sa tête, si… ? » Puis avec un regard vers Emmanuel. « Puis c’est pas gentil de critiquer les gens sans les connaître… » C’est ce qu’on lui a toujours appris, après tout. Lui, il aimerait pas qu’on le juge sans l’avoir rencontré, sans même lui avoir parlé. Pourtant c’est ce que tout le monde fait.
Et Beryl trouve ça blessant, même s’il sourit et d’habitude ne dit rien.
C’est peut-être pour ça qu’il fait tout l’inverse des autres. Approche de la faille et s’y penche en disant prudemment.
« Dis Lombrique. On peut pas juste être copains et aller chercher Damien ensemble ? J’ai peur qu’il se soit fait mal, et y’a plein de saloperies dans l’eau. J’veux pas perdre encore un copain. Tu viens ? »
Lui tendre la main, c’était la plus tendre des évidences. On change pas un cœur d’enfant.
Jeu 19 Aoû - 19:40
Bonsoir des caniveaux
Dans la tête ou pas, Chouchou semble choqué.e par les propos d'Emmanuel.
« Hé... parle p- »
« COMMENT ÇA SAM UN LÂCHE ? » Rugit la voix depuis la brèche, indifférente à l'invitation de Beryl. « SAM LE TERRIBLE EST GRAND. TREMBLEZ MORTELS ! »
« Hé c'est parti. » Chouchou roule des yeux.
« Il se terre dans la nuit et la boue et le sang que lui apporte la Seine car il chaaaaasse, il se repait de la chair des infidèles, sa faim est infinie et nous sssssooooommes ses proies. Oh moi je n'aime pas tuer, ça non Messires mais c'est Sam qui le veut car quand Sam a soif Sam crie fort et c'est affreux, les cris oui c'est affreux alors je fais ce que Sam ordonne car IL EEEEEEEST ROOOOIIII DES ABYSSSSES. »
Alors que l'autre déblatère, Chouchou ressort la clef de sa manche et l'agite devant le duo.
« Je vous la donne si vous me ramenez le rat là. Non en fait même pas besoin de le ramener, vous pouvez le finir vous-même, je m'en fiche tant qu'il ferme son clapet et arrête de blasphémer. Sinon bin... le mécanisme pour faire remonter l'eau est dans le passage que vous avez bloqué en actionnant le levier. Théoriquement on peut rouvrir la porte mais vu que c'est un peu rouillé... » Il secoue la tête. « Y'a qu'à espérer que ça fonctionne encore. »
« Hé... parle p- »
« COMMENT ÇA SAM UN LÂCHE ? » Rugit la voix depuis la brèche, indifférente à l'invitation de Beryl. « SAM LE TERRIBLE EST GRAND. TREMBLEZ MORTELS ! »
« Hé c'est parti. » Chouchou roule des yeux.
« Il se terre dans la nuit et la boue et le sang que lui apporte la Seine car il chaaaaasse, il se repait de la chair des infidèles, sa faim est infinie et nous sssssooooommes ses proies. Oh moi je n'aime pas tuer, ça non Messires mais c'est Sam qui le veut car quand Sam a soif Sam crie fort et c'est affreux, les cris oui c'est affreux alors je fais ce que Sam ordonne car IL EEEEEEEST ROOOOIIII DES ABYSSSSES. »
Alors que l'autre déblatère, Chouchou ressort la clef de sa manche et l'agite devant le duo.
« Je vous la donne si vous me ramenez le rat là. Non en fait même pas besoin de le ramener, vous pouvez le finir vous-même, je m'en fiche tant qu'il ferme son clapet et arrête de blasphémer. Sinon bin... le mécanisme pour faire remonter l'eau est dans le passage que vous avez bloqué en actionnant le levier. Théoriquement on peut rouvrir la porte mais vu que c'est un peu rouillé... » Il secoue la tête. « Y'a qu'à espérer que ça fonctionne encore. »
Ven 20 Aoû - 16:32
Emmanuel aurait aimé avoir l’innocence de Beryl et la douceur de ses mots. Mais Emmanuel savait aussi que cette règle qui aurait dû être la normalité ne s’appliquait pas dès lors qu’il était question d’une réalité.
En plus la voix de l’étrange créature s’exalte et raconte encore plus de sottises. Et comme si ça ne suffisait pas, le deuxième individu bizarre de cette soirée commence à faire du marchandage. « Je croyais que c’était vous qui étiez supposément capable de l’attraper pour lui régler son compte. Vous vous défilez, finalement ? »
Pas besoin de réponse, Emmanuel poursuit. « Laissez tomber, ça me va. Il faut juste que je le fasse sortir de là, c’est ça ? »
Rompre la nuque ne devrait pas être un exercice trop compliqué. Il allait juste devoir réfléchir à comment attraper ce marginal.
Sam 21 Aoû - 16:56
Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’ils sont tous les trois en train de se disputer pour absolument rien alors que Damien a disparu ? Beryl les observe et sent son cœur s’échouer au fond de ses entrailles quand Lombrique refuse même de le considérer. Chouchou ne semble pas plus intéressé.e et… Et Emmanuel…
L’infant se recule doucement du groupe et observe autour d’eux. Ils perdaient du temps. Peu importe ce qui faisait du mal aux gens dans ces tunnels, ils n’entendaient plus Damien. Et lui ne comprenait pas qu’ils puissent perdre tout ce temps à… A ne rien faire. Alors quand Emmanuel se décide à prendre les choses en main, le gamin se détourne et retourne sans un bruit au croisement précédent. Tant pis pour les autres. S’il devait être le seul à retrouver Damien il le ferait.
L’infant se recule doucement du groupe et observe autour d’eux. Ils perdaient du temps. Peu importe ce qui faisait du mal aux gens dans ces tunnels, ils n’entendaient plus Damien. Et lui ne comprenait pas qu’ils puissent perdre tout ce temps à… A ne rien faire. Alors quand Emmanuel se décide à prendre les choses en main, le gamin se détourne et retourne sans un bruit au croisement précédent. Tant pis pour les autres. S’il devait être le seul à retrouver Damien il le ferait.
Lun 6 Sep - 23:48
Je suis vraiment navrée pour le délai, j'ai profité des vacances. On reprend le rythme ! Merci de votre patience
Bonsoir des caniveaux
Indifférent.e à la provocation d'Emmanuel, Chouchou hausse les épaules.
« Alors c'est pas que ramper dans des crevasses ne soit pas mon passe-temps favori mais un peu quand même alors... » Désignant la faille : « C'est effectivement le seul moyen de l'attraper... Et pas besoin de le faire sortir de là, fends-lui le crâne en deux, égorge-le, arrache-lui les tripes je m'en fiche tant qu'il s'arrête. »
S'agenouillant devant le passage étroit il explique : « Tu peux rentrer. Gère ta respiration pour ne pas trop remplir ta cage thoracique et ça devrait rentrer comme du beurre ! »
Ça a l'air très facile dit comme ça.
Pendant ce temps-là, Beryl sera reparti au croisement. Dans quelle direction précisément ira-t-il ensuite ? À moins qu'il ne veuille attendre, voir si Chouchou le rejoint ?
« Alors c'est pas que ramper dans des crevasses ne soit pas mon passe-temps favori mais un peu quand même alors... » Désignant la faille : « C'est effectivement le seul moyen de l'attraper... Et pas besoin de le faire sortir de là, fends-lui le crâne en deux, égorge-le, arrache-lui les tripes je m'en fiche tant qu'il s'arrête. »
S'agenouillant devant le passage étroit il explique : « Tu peux rentrer. Gère ta respiration pour ne pas trop remplir ta cage thoracique et ça devrait rentrer comme du beurre ! »
Ça a l'air très facile dit comme ça.
Pendant ce temps-là, Beryl sera reparti au croisement. Dans quelle direction précisément ira-t-il ensuite ? À moins qu'il ne veuille attendre, voir si Chouchou le rejoint ?
Je suis vraiment navrée pour le délai, j'ai profité des vacances. On reprend le rythme ! Merci de votre patience
Mar 7 Sep - 0:02
Beryl a le cœur lourd et la très nette impression que peu importe ce qu’il se passe dans ces souterrains, il n’y a plus personne pour s’inquiéter de l’état de Damien. Alors il profite de la dispute entre Emmanuel et Chouchou pour s’engager vers la gauche et rejoindre le croisement précédent, celui qui avait vu leur arrivée.
D’abord, il approche de la mare de sang et déglutit, les sens en alerte. Bon sang, non ça pouvait pas être lui, si ? La voix tremblante, il appelle doucement, inquiet, terrifié.
« Damien… ? »
Et s’il était retourné dans le tunnel où ils avaient rencontré Chouchou ? Oui. Oui voilà. Il allait aller dans cette direction-là.
D’abord, il approche de la mare de sang et déglutit, les sens en alerte. Bon sang, non ça pouvait pas être lui, si ? La voix tremblante, il appelle doucement, inquiet, terrifié.
« Damien… ? »
Et s’il était retourné dans le tunnel où ils avaient rencontré Chouchou ? Oui. Oui voilà. Il allait aller dans cette direction-là.
Dim 12 Sep - 17:54
Bien, la situation était on ne peut plus ridicule, mais il n’était plus à ça près. « Bien. Je compte sur toi pour prendre soin de Béryl en mon absence. » Ce n’était pas une question.
Emmanuel se glissa donc dans la crevasse et avança petit à petit. « Finissons-en. » Inutile d’espérer un dialogue de qui que ce soit, vraisemblablement.
Dim 12 Sep - 19:16
Le membre 'Beryl' a effectué l'action suivante : Combats
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Dim 12 Sep - 19:23
Le membre 'Emmanuel' a effectué l'action suivante : Combats
'L'oeil a statué sur ' : 62, 69
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Dim 12 Sep - 20:08
Si les premiers instants sont éprouvants, Emmanuel comprend vite l'astuce de Chouchou et en faisant attention à sa respiration parvient à se faufiler dans la faille sans ouvrir plus sa plaie. En revanche, il s'écorche quelque peu l'autre avant-bras et déchire légèrement ses vêtements sur les rebords incisifs de la pierre.
Le lycan débouche sur... une sorte de... grande chambre ? Il y a plusieurs couches, une étagère avec des tablettes, une malle, des vêtements éparpillés ici et là et beaucoup, beaucoup de fioles remplies de lucioles qui éclairent l'endroit. Attentif, il repère vite prostré dans un coin contre le rebord d'un lit, l'inconnu au grand manteau qui siffle tel un animal acculé :
« Paaaas touuuuucheeeeer. C'est pas moi. C'EST SAM ! C'EST SAM ! »
Emmanuel est assez vif pour agir et attaquer le premier s'il le souhaite.
Suivre la trace de sang, remonter dans le couloir où ils ont rencontré Chouchou en enjambant les ossements. L'odeur de la chair en décomposition est toujours là, impossible de chercher celle de Damien. L'étrange ronflement n'est plus là, remplacé par quelques craquements sordides comme si on mâchonnait quelque chose de dur et d'humide à la fois.
À l'appel de Beryl, le bruit s'interrompt. Un croassement énorme parcoure le tunnel puis la macabre mélodie de mastication reprend.
C'est à ce moment qu'apparait Chouchou, derrière Beryl. Il regarde ce dernier avec un air inquiet et murmure :
« Je ne crois pas que tu aies envie de revoir Damien chaton. Enfin pas en morceaux. »
Bonsoir des caniveaux
Emmanuel
Si les premiers instants sont éprouvants, Emmanuel comprend vite l'astuce de Chouchou et en faisant attention à sa respiration parvient à se faufiler dans la faille sans ouvrir plus sa plaie. En revanche, il s'écorche quelque peu l'autre avant-bras et déchire légèrement ses vêtements sur les rebords incisifs de la pierre.
Le lycan débouche sur... une sorte de... grande chambre ? Il y a plusieurs couches, une étagère avec des tablettes, une malle, des vêtements éparpillés ici et là et beaucoup, beaucoup de fioles remplies de lucioles qui éclairent l'endroit. Attentif, il repère vite prostré dans un coin contre le rebord d'un lit, l'inconnu au grand manteau qui siffle tel un animal acculé :
« Paaaas touuuuucheeeeer. C'est pas moi. C'EST SAM ! C'EST SAM ! »
Emmanuel est assez vif pour agir et attaquer le premier s'il le souhaite.
Beryl
Suivre la trace de sang, remonter dans le couloir où ils ont rencontré Chouchou en enjambant les ossements. L'odeur de la chair en décomposition est toujours là, impossible de chercher celle de Damien. L'étrange ronflement n'est plus là, remplacé par quelques craquements sordides comme si on mâchonnait quelque chose de dur et d'humide à la fois.
À l'appel de Beryl, le bruit s'interrompt. Un croassement énorme parcoure le tunnel puis la macabre mélodie de mastication reprend.
C'est à ce moment qu'apparait Chouchou, derrière Beryl. Il regarde ce dernier avec un air inquiet et murmure :
« Je ne crois pas que tu aies envie de revoir Damien chaton. Enfin pas en morceaux. »
Dim 12 Sep - 21:05
Son museau pourrait se décomposer. Les odeurs manqueraient presque de lui donner un haut le cœur mais il veut retrouver Damien. Il veut vraiment le retrouver. Parce que c’est de sa faute s’ils sont coincés ici. Parce que Damien avait rien fait pour se perdre dans le noir.
Parce que c’est terrifiant d’être enfermé tout seul dans la nuit.
Son appel se solde d’un silence qui lui glace le sang. Et ce n’est que lorsque le son reprend qu’il comprend. Qu’il réalise qu’il y a vraiment quelque chose là-bas, tout au fond. Qu’il y a quelque chose qui –
La voix de Chouchou le fait presque sursauter, mais le choc prend le dessus. Pupille larges et noires, la torche à sa main vacille tant ses membres tremblent d’une peur irrationnelle. Les larmes manquent de lui monter aux yeux mais il demande à peine, la voix serrée, le cœur sur le point de se briser.
« Chouchou… Y-y’a quoi au fond du tunnel… ? »
Il déglutit et fait un pas vers l’obscurité. Vers cette chose. Vers Damien. Il renifle doucement, mais ses pas sont si lents, comme pétrifié.
« Je veux juste ramener Damien à la surface… I-il peut pas être loin… »
Parce que c’est terrifiant d’être enfermé tout seul dans la nuit.
Son appel se solde d’un silence qui lui glace le sang. Et ce n’est que lorsque le son reprend qu’il comprend. Qu’il réalise qu’il y a vraiment quelque chose là-bas, tout au fond. Qu’il y a quelque chose qui –
La voix de Chouchou le fait presque sursauter, mais le choc prend le dessus. Pupille larges et noires, la torche à sa main vacille tant ses membres tremblent d’une peur irrationnelle. Les larmes manquent de lui monter aux yeux mais il demande à peine, la voix serrée, le cœur sur le point de se briser.
« Chouchou… Y-y’a quoi au fond du tunnel… ? »
Il déglutit et fait un pas vers l’obscurité. Vers cette chose. Vers Damien. Il renifle doucement, mais ses pas sont si lents, comme pétrifié.
« Je veux juste ramener Damien à la surface… I-il peut pas être loin… »
Lun 20 Sep - 21:00
La pièce dans laquelle il débouche le surprend. Mais Emmanuel se reprend bien vite, voit les effets personnels d’un illustre inconnu. Puis il voit l’ombre et ne cille pas. Après ce qu’il venait de vivre, il n’était plus à ça près. « Bien, Sam. »
Une idée. Peut-être. « Et si on arrêtait de se taper dessus, juste une minute ? Tu ne sembles pas apprécier ce… ou cette Chouchou plus que moi. Peut-être pourrions-nous régler ceci comme des gens civilisés ? »
Il n’aimait pas la perspective d’avoir laissé Beryl seul avec l’autre individu mais plus le choix, maintenant.
Jeu 30 Sep - 11:15
« J'suis pas Ssssssam ! » Gémit l'affreux dans son coin, les crocs sortis, le corps tendu prêt à bondir malgré sa posture en boule. « Ci...vilisé ? »
Il écarte les yeux, méfiant puis un nouvel éclat de rire désaccordé résonne contre les murs.
« Pas de civilisé tout bas. IL N'Y A QUE SAM ET SES ENFANTS. »
Mais il n'attaque pas. Peut-être que cela veut dire qu'il est disposé à... parlementer ?
« Shhhhhh... » Mettant un doigt devant sa bouche, Chouchou fait signe à Beryl de rester silencieux et lui tend une main, résigné à l'emmener jusqu'au bout du tunnel. « À aucun moment tu ne dois me lâcher d'accord ? » Chuchote-t-il avant de s'avancer prudemment dans l'obscurité.
Bientôt le sol meuble est remplacé par des piles d'ossements divers. Humains, animaux, vieux, jeunes, difficile à dire, c'est un vrai amoncellement et s'il est possible de les enjamber sur quelques mètres, Chouchou et Beryl se retrouvent vite à devoir marcher dessus le plus discrètement possible jusqu'à arriver à une sorte d'alcove naturelle toute aussi remplie de d'os. L'odeur de l'humidité est remplacée par celle de la chair en décomposition et du sang. Au centre de la pièce, nonobstant le noir, impossible de louper cette énorme silhouette de plusieurs mètres broyant et mâchonnant ce qui s'apparente être une dépouille. Elle est de dos, forme comme une boule sur son trône de dépouilles, et n'a clairement pas l'air humaine. Sa peau est humide, parsemée de pustules. Beryl ne voit pas de membres mais une longue queue reptilienne qui se balance de droite à gauche, balayant crânes et tibias sur son passage. Il ne la voit mais peut deviner aux sons qu'elle produit la gueule immense et probablement parsemée de dents de la créature.
Était-ce une bonne idée de s'aventurer là ?
Beryl doit rédiger son post et lancer 2 dés.
Bonsoir des caniveaux
Emmanuel
« J'suis pas Ssssssam ! » Gémit l'affreux dans son coin, les crocs sortis, le corps tendu prêt à bondir malgré sa posture en boule. « Ci...vilisé ? »
Il écarte les yeux, méfiant puis un nouvel éclat de rire désaccordé résonne contre les murs.
« Pas de civilisé tout bas. IL N'Y A QUE SAM ET SES ENFANTS. »
Mais il n'attaque pas. Peut-être que cela veut dire qu'il est disposé à... parlementer ?
Beryl
« Shhhhhh... » Mettant un doigt devant sa bouche, Chouchou fait signe à Beryl de rester silencieux et lui tend une main, résigné à l'emmener jusqu'au bout du tunnel. « À aucun moment tu ne dois me lâcher d'accord ? » Chuchote-t-il avant de s'avancer prudemment dans l'obscurité.
Bientôt le sol meuble est remplacé par des piles d'ossements divers. Humains, animaux, vieux, jeunes, difficile à dire, c'est un vrai amoncellement et s'il est possible de les enjamber sur quelques mètres, Chouchou et Beryl se retrouvent vite à devoir marcher dessus le plus discrètement possible jusqu'à arriver à une sorte d'alcove naturelle toute aussi remplie de d'os. L'odeur de l'humidité est remplacée par celle de la chair en décomposition et du sang. Au centre de la pièce, nonobstant le noir, impossible de louper cette énorme silhouette de plusieurs mètres broyant et mâchonnant ce qui s'apparente être une dépouille. Elle est de dos, forme comme une boule sur son trône de dépouilles, et n'a clairement pas l'air humaine. Sa peau est humide, parsemée de pustules. Beryl ne voit pas de membres mais une longue queue reptilienne qui se balance de droite à gauche, balayant crânes et tibias sur son passage. Il ne la voit mais peut deviner aux sons qu'elle produit la gueule immense et probablement parsemée de dents de la créature.
Était-ce une bonne idée de s'aventurer là ?
Beryl doit rédiger son post et lancer 2 dés.
Jeu 30 Sep - 15:20
Le regard humide de larmes qui refusent encore de couler, Beryl lève les yeux sur Chouchou comme un enfant croit sans la moindre hésitation son aîné. Paume brune contre peau halée, l’infant glisse ses doigts contre ceux de son ami.e et hoche vigoureusement la tête. Il ne fera pas de bruit. Pas plus qu’il ne le laissera filer.
Marchant tout près, c’est uniquement sa gorge nouée qui l’empêche d’avoir une sensation de rejet à l’odeur nauséabonde qui progressivement s’étire dans les profondeurs du tunnel. Chiot aux pattes prudentes, il observe les ossements au sol pour ne pas glisser et tente désespérément d’oublier qu’il marche sur l’humanité toute entière. Est-ce qu’il finira en enfer ?
Quelle drôle de question… Il y était de toute évidence déjà.
Sa main libre agrippe le bras de Chouchou et il tremble avec tant d’évidence qu’il s’étonne que ses dents ne claquent pas de peur. Devant eux se dresse quelque chose d’effrayant, comme ces monstres que les enfants croient rêver sous leurs lits. Immense et couvert d’une peau qui n’a rien d’animale ou d’humaine. Déglutit péniblement l’infant pétrifié. Mais il reste dans le sillage de Chouchou. Ses joues mouillées ? Probablement cette sueur froide terrifiante. Ou simplement ses larmes d’effroi qui n’arrêtent plus de couler.
Mais Beryl ne recule pas. Damien. C'est la seule chose qui lui tourne dans la tête, comme si ça pouvait lui permettre d'ignorer le craquement des os sous ces dents néfastes.
Marchant tout près, c’est uniquement sa gorge nouée qui l’empêche d’avoir une sensation de rejet à l’odeur nauséabonde qui progressivement s’étire dans les profondeurs du tunnel. Chiot aux pattes prudentes, il observe les ossements au sol pour ne pas glisser et tente désespérément d’oublier qu’il marche sur l’humanité toute entière. Est-ce qu’il finira en enfer ?
Quelle drôle de question… Il y était de toute évidence déjà.
Sa main libre agrippe le bras de Chouchou et il tremble avec tant d’évidence qu’il s’étonne que ses dents ne claquent pas de peur. Devant eux se dresse quelque chose d’effrayant, comme ces monstres que les enfants croient rêver sous leurs lits. Immense et couvert d’une peau qui n’a rien d’animale ou d’humaine. Déglutit péniblement l’infant pétrifié. Mais il reste dans le sillage de Chouchou. Ses joues mouillées ? Probablement cette sueur froide terrifiante. Ou simplement ses larmes d’effroi qui n’arrêtent plus de couler.
Mais Beryl ne recule pas. Damien. C'est la seule chose qui lui tourne dans la tête, comme si ça pouvait lui permettre d'ignorer le craquement des os sous ces dents néfastes.
Jeu 30 Sep - 15:20
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Sam 2 Oct - 13:23
Emmanuel aussi est sur ses gardes. Toutefois, l’affreux ne semble pas porter son attaque alors même qu’il aurait pu. Cela encourage le blond dans sa tentative de pourparlers. « Bien, bien. » Il s’éclaircit la voix et continue. « Donc, pour commencer, quel est votre nom, si vous n’êtes ni Sam ni l’un de ses enfants ? » Peut-être qu’en jouant la carte de la neutralité il pourrait aller un peu plus loin que prévu. « Je m’appelle… Elison. » Ce n’était ni vrai, ni faux ; après tout son père avait effectivement inscrit ce nom lors de sa naissance, mais ce n’était tout simplement pas celui qu’il utilisait, voilà tout. « Que puis-je faire pour vous aider pour vous prouver ma bonne foi ? »
Sam 2 Oct - 21:49
« Elisssoooooon... » Siffle l'homme, les yeux luisants avant de plisser les yeux. « Qui suiiiis-je ? Je suis... Je suis... ? » Il marque un instant de silence, visiblement confus puis se met soudainement à hurler en bondissant sur ses deux jambes. « HÉ BIEN JE SUIS SAM ! SAM EST DANS MA TÊTE ! IL AIME LE SAAAANG ! »
Et le voilà qui agite son couteau sans toutefois faire mine d'agresser Emmanuel avant de se figer.
« Non non non non ! J'suis pas Sam, j'suis le fils de SAM ! OUI C'EST ÇA ! LE FILS DE SAM ! »
Clairement ce type n'a pas l'air d'avoir toute sa tête. Le sonneur de cloches espère-t-il vraiment en tirer quelque chose ?
Si Chouchou se faufile sans un bruit derrière la bête, Beryl a le malheur de de trébucher sur un os. Heureusement que Chouchou le rattrape par le col avant que l'infant ne se vautre sur ce morbide parterre.
Toutefois le bruit a interrompu la créature : elle se tourne vers le duo, révélant une gueule large comme un homme et parsemée de plusieurs rangées de dents en triangle desquelles coule un épais liquide nauséabond mélangé à du sang. Difficile de bien voir exactement de quoi il s'agit dans le noir mais on peut également deviner une sorte de nageoire dorsale et surtout deux grands yeux globuleux qui fixent les deux sans rien voir.
Tenant fermement Beryl, Chouchou reste parfaitement immobile, i.elle ne semble même plus respirer. L'instant dure quelques secondes qui paraissent pourtant une éternité, puis le monstre revient à son repas.
Autour d'eux, aucune trace de Damien. Alors Chouchou s'impatiente à voix basse :
« Bon tu vois il est pas là ! On y va maintenant ? »
Que fera Beryl ?
Dans tous les cas, il devra lancer deux dés dans son post !
Bonsoir des caniveaux
Emmanuel
« Elisssoooooon... » Siffle l'homme, les yeux luisants avant de plisser les yeux. « Qui suiiiis-je ? Je suis... Je suis... ? » Il marque un instant de silence, visiblement confus puis se met soudainement à hurler en bondissant sur ses deux jambes. « HÉ BIEN JE SUIS SAM ! SAM EST DANS MA TÊTE ! IL AIME LE SAAAANG ! »
Et le voilà qui agite son couteau sans toutefois faire mine d'agresser Emmanuel avant de se figer.
« Non non non non ! J'suis pas Sam, j'suis le fils de SAM ! OUI C'EST ÇA ! LE FILS DE SAM ! »
Clairement ce type n'a pas l'air d'avoir toute sa tête. Le sonneur de cloches espère-t-il vraiment en tirer quelque chose ?
Beryl
Si Chouchou se faufile sans un bruit derrière la bête, Beryl a le malheur de de trébucher sur un os. Heureusement que Chouchou le rattrape par le col avant que l'infant ne se vautre sur ce morbide parterre.
Toutefois le bruit a interrompu la créature : elle se tourne vers le duo, révélant une gueule large comme un homme et parsemée de plusieurs rangées de dents en triangle desquelles coule un épais liquide nauséabond mélangé à du sang. Difficile de bien voir exactement de quoi il s'agit dans le noir mais on peut également deviner une sorte de nageoire dorsale et surtout deux grands yeux globuleux qui fixent les deux sans rien voir.
Tenant fermement Beryl, Chouchou reste parfaitement immobile, i.elle ne semble même plus respirer. L'instant dure quelques secondes qui paraissent pourtant une éternité, puis le monstre revient à son repas.
Autour d'eux, aucune trace de Damien. Alors Chouchou s'impatiente à voix basse :
« Bon tu vois il est pas là ! On y va maintenant ? »
Que fera Beryl ?
— Rester et continuer à chercher Damien
— Battre en retraite et faire demi-tour
— Tirer la queue de la créature
Dans tous les cas, il devra lancer deux dés dans son post !
Dim 3 Oct - 15:41
L’odeur nauséabonde manque de lui lever le cœur. Mais c’est finalement la peur d’une chute inexorable qui lui fait perdre ses moyens. Par toutes les chances du monde, Chouchou le rattrape avant une catastrophe, et c’est tout naturellement que l’infant se cramponne tout entier à l’autre…
Jusqu’à ce que ses yeux se posent sur l’infamie se tenant devant eux. Ses propres oreilles s’aplatissent de peur et les quelques secondes que durent cet instant laissent défiler devant ses yeux toute sa pathétique existence. Il allait mourir ici. Il en était certain.
Sauf que rien n’arrive. Et une fois que la créature leur tourne le dos, Beryl reste pétrifié. Puis relève les yeux sur Chouchou et cherche Damien du regard. Chouchou était ici. S’était caché là, quand ils l’avaient trouvé. Est-ce que Chouchou était comme ça aussi, sous ses jolis traits de nymphe ?
« Mais… T’as dit qu’il était… En morceaux… ? » Chuchote Beryl l’air profondément mal, toujours plein de larmes sur sa frimousse.
Fuir ? Non non non. Beryl n’a jamais fui. Il veut retrouver Damien et tire doucement sur le bras de Chouchou pour le faire avancer, le cœur battant la chamade plus que jamais.
Jusqu’à ce que ses yeux se posent sur l’infamie se tenant devant eux. Ses propres oreilles s’aplatissent de peur et les quelques secondes que durent cet instant laissent défiler devant ses yeux toute sa pathétique existence. Il allait mourir ici. Il en était certain.
Sauf que rien n’arrive. Et une fois que la créature leur tourne le dos, Beryl reste pétrifié. Puis relève les yeux sur Chouchou et cherche Damien du regard. Chouchou était ici. S’était caché là, quand ils l’avaient trouvé. Est-ce que Chouchou était comme ça aussi, sous ses jolis traits de nymphe ?
« Mais… T’as dit qu’il était… En morceaux… ? » Chuchote Beryl l’air profondément mal, toujours plein de larmes sur sa frimousse.
Fuir ? Non non non. Beryl n’a jamais fui. Il veut retrouver Damien et tire doucement sur le bras de Chouchou pour le faire avancer, le cœur battant la chamade plus que jamais.