Sam 19 Juin - 22:27
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
wrong night
Remonter à la capitale après la fête du printemps ne faisait pas partie des plans d'Hildegard. Toutefois, l'information qu'elle avait reçu il y avait peu ne lui laissait que peu de choix. Ainsi, prétextant avoir d'autres affaires à régler avec la paroisse parisienne, l'abbesse était revenue s'établir dans la capitale et à peine arrivée, avait fait quémander Madame Braginsky pour une entrevue au château. Que Sa Majesté soit escortée par une femme armée causait déjà beaucoup d'émois à la Cour, mais qu'elle soit d'origine étrangère était un problème de plus. Sur papier, il n'y avait donc rien d'étonnant à ce que la garde du corps soit convoquée par une ecclésiaste chargée de s'assurer de sa bonne morale et de la sincérité de ses intentions.
Ainsi, le rendez-vous avait été fixé en fin d'après-midi dans une des ailes les plus tranquilles du palais. Vêtue de sa tenue d'abbesse, le voile sur sa tête, Hildegard avait joint les mains, attendant sagement Braginsky. Lorsqu'un bruit de pas se fit entendre à l'autre bout du couloir, la de Bayard se redressa et suivit du regard la balafrée. Elle se souvenait parfaitement de cette singulière femme à la chevelure rousse qui lui avait déjà fait forte impression lors de la fête du printemps et se surprit encore une nouvelle fois à sentir la jalousie la dévorer de l'intérieur. Combien aurait-elle donné dans sa vie pour avoir le droit de porter une tenue d'homme et une arme en plein jour devant toute la population de France ?
▬ Ma fille. La salua-t-elle sommairement d'un hochement de tête après l'avoir détaillée de haut en bas de son regard sévère comme elle l'avait l'habitude de le faire. Je vous remercie d'avoir répondu à ma demande. Commença-t-elle en entamant la marche. Étant moi-même habituée aux messes basses des gens concernant mon éducation militaire et mes quelques faits d'armes, sachez que je comprends la difficulté de votre position et éprouve même beaucoup de respect pour ce que vous faîtes. Le ton de ses paroles était si sec, le tout prononcé avec une telle froideur qu'il était tout à fait possible de croire qu'Hildegard mentait. Toutefois, le bleu perçant de ses iris azurées fixées sur son interlocutrice luisait de sincérité. Toutefois, vous conviendrez de l'incongruité de votre situation et des répercussions désastreuses qu'elle pourrait entrainer sur la réputation de Sa Majesté. Elle tourna la tête, puis s'engagea dans un corridor délabré. Cette partie du palais avait été laissée à l'abandon depuis bien longtemps. C'est pour cela que l'Église m'a fait mandater en ma fonction de Mère Supérieure pour que je m'entretienne avec vous.
Ses pas la menèrent vers une chambre isolée. La manoeuvre était grossière. Toutefois qui se méfierait d'une simple nonne ? Et l'allure d'Hildegard était si rapide et si assurée que la garde du corps n'avait pas eu d'autre choix que de lui emboiter le pas sans protester.
Enclenchant la poignée de la porte, l'abbesse s'engouffra à l'intérieur de la pièce. Les volets avaient fermés, laissant seulement quelques rayons de lumière percer à l'intérieur et souligner les volutes de poussière qui flottaient dans l'air.
▬ Ici nous pourrons converser à l'abri des oreilles indiscrètes. Elle ne croyait pas si bien dire.
La porte claqua derrière elle. S'éloignant d'un pas, elle écarta un pan de sa robe pour dévoiler la masse d'armes accrochée à sa ceinture avec un regard chargé de menaces alors qu'une troisième silhouette se détachait du mur.
Elle n'avait jamais promis que cet entretien serait pacifique.
Ainsi, le rendez-vous avait été fixé en fin d'après-midi dans une des ailes les plus tranquilles du palais. Vêtue de sa tenue d'abbesse, le voile sur sa tête, Hildegard avait joint les mains, attendant sagement Braginsky. Lorsqu'un bruit de pas se fit entendre à l'autre bout du couloir, la de Bayard se redressa et suivit du regard la balafrée. Elle se souvenait parfaitement de cette singulière femme à la chevelure rousse qui lui avait déjà fait forte impression lors de la fête du printemps et se surprit encore une nouvelle fois à sentir la jalousie la dévorer de l'intérieur. Combien aurait-elle donné dans sa vie pour avoir le droit de porter une tenue d'homme et une arme en plein jour devant toute la population de France ?
▬ Ma fille. La salua-t-elle sommairement d'un hochement de tête après l'avoir détaillée de haut en bas de son regard sévère comme elle l'avait l'habitude de le faire. Je vous remercie d'avoir répondu à ma demande. Commença-t-elle en entamant la marche. Étant moi-même habituée aux messes basses des gens concernant mon éducation militaire et mes quelques faits d'armes, sachez que je comprends la difficulté de votre position et éprouve même beaucoup de respect pour ce que vous faîtes. Le ton de ses paroles était si sec, le tout prononcé avec une telle froideur qu'il était tout à fait possible de croire qu'Hildegard mentait. Toutefois, le bleu perçant de ses iris azurées fixées sur son interlocutrice luisait de sincérité. Toutefois, vous conviendrez de l'incongruité de votre situation et des répercussions désastreuses qu'elle pourrait entrainer sur la réputation de Sa Majesté. Elle tourna la tête, puis s'engagea dans un corridor délabré. Cette partie du palais avait été laissée à l'abandon depuis bien longtemps. C'est pour cela que l'Église m'a fait mandater en ma fonction de Mère Supérieure pour que je m'entretienne avec vous.
Ses pas la menèrent vers une chambre isolée. La manoeuvre était grossière. Toutefois qui se méfierait d'une simple nonne ? Et l'allure d'Hildegard était si rapide et si assurée que la garde du corps n'avait pas eu d'autre choix que de lui emboiter le pas sans protester.
Enclenchant la poignée de la porte, l'abbesse s'engouffra à l'intérieur de la pièce. Les volets avaient fermés, laissant seulement quelques rayons de lumière percer à l'intérieur et souligner les volutes de poussière qui flottaient dans l'air.
▬ Ici nous pourrons converser à l'abri des oreilles indiscrètes. Elle ne croyait pas si bien dire.
La porte claqua derrière elle. S'éloignant d'un pas, elle écarta un pan de sa robe pour dévoiler la masse d'armes accrochée à sa ceinture avec un regard chargé de menaces alors qu'une troisième silhouette se détachait du mur.
Elle n'avait jamais promis que cet entretien serait pacifique.
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
Sam 19 Juin - 23:18
Dame Hildegard avait fait les choses bien.
Pas de doute là-dessus elle savait y faire. Lui, il faisait moins dans la dentelle. Un coup d'épée, un bon petit nettoyage après et c'était terminé. Mais là il ne s'agissait pas d'une simple créature venue des bas-fonds pour nous hanter. C'était la garde du corps de la Reine Victoire. Stanislava Braginsky. Alaric avait apprit qu'elle n'était pas une humaine ordinaire, comme on pourrait le croire, mais sans doute un des pires monstres qui puissent fouler ces terres sacrées : une vampire. La couronne était menacée si à présent les créatures venaient à se retrouver parmi la Cour. Il fallait mettre un terme à cette mascarade au plus vite.
Tapis dans l'ombre, la porte s'ouvrit pour y laisser entrer l’Abbesse, suivit de près par la garde du corps.
— Ici nous pourrons converser à l'abri des oreilles indiscrètes.
La voix d'Hildegard fut bientôt coupée par le bruit de la porte qui claque derrière elle. Alaric s'était assuré qu'elle était bien fermé et sorti de l'ombre, main posée sur le pommeau de son épée. Son regard était perçant, un petit rictus au coin de ses lèvres. Il ne pouvait cacher sa satisfaction d'avoir réussi à serrer son emprise sur cette femme, dont le poste et les titres devaient lui revenir tout autant que celui de chef de guerre. Alaric était profondément ambitieux, et ce qu'elle portait au poignet l'intéressait au plus haut point. Il laisserait Hildegard se charger de la marche à suivre pour l'arrêter et préparer son jugement. Pour l'heure, elle possédait quelque chose qui l'intéressait fortement.
— Belle journée, Stanislava, rendons grâce à Dieu pour ce si beau temps ensoleillé que nous avons aujourd'hui.
Ironie quant au fait qu'ils sont présentement enfermés dans une vieille chambre, toute poussiéreuse et depuis longtemps fermée de la lumière. Mais la garde avait sans doute comprit où il voulait en venir.
— Le bracelet que vous avez à votre poignet. Je le veux. Maintenant.
Dame Hildegard avait fait les choses bien.
Pas de doute là-dessus elle savait y faire. Lui, il faisait moins dans la dentelle. Un coup d'épée, un bon petit nettoyage après et c'était terminé. Mais là il ne s'agissait pas d'une simple créature venue des bas-fonds pour nous hanter. C'était la garde du corps de la Reine Victoire. Stanislava Braginsky. Alaric avait apprit qu'elle n'était pas une humaine ordinaire, comme on pourrait le croire, mais sans doute un des pires monstres qui puissent fouler ces terres sacrées : une vampire. La couronne était menacée si à présent les créatures venaient à se retrouver parmi la Cour. Il fallait mettre un terme à cette mascarade au plus vite.
Tapis dans l'ombre, la porte s'ouvrit pour y laisser entrer l’Abbesse, suivit de près par la garde du corps.
— Ici nous pourrons converser à l'abri des oreilles indiscrètes.
La voix d'Hildegard fut bientôt coupée par le bruit de la porte qui claque derrière elle. Alaric s'était assuré qu'elle était bien fermé et sorti de l'ombre, main posée sur le pommeau de son épée. Son regard était perçant, un petit rictus au coin de ses lèvres. Il ne pouvait cacher sa satisfaction d'avoir réussi à serrer son emprise sur cette femme, dont le poste et les titres devaient lui revenir tout autant que celui de chef de guerre. Alaric était profondément ambitieux, et ce qu'elle portait au poignet l'intéressait au plus haut point. Il laisserait Hildegard se charger de la marche à suivre pour l'arrêter et préparer son jugement. Pour l'heure, elle possédait quelque chose qui l'intéressait fortement.
— Belle journée, Stanislava, rendons grâce à Dieu pour ce si beau temps ensoleillé que nous avons aujourd'hui.
Ironie quant au fait qu'ils sont présentement enfermés dans une vieille chambre, toute poussiéreuse et depuis longtemps fermée de la lumière. Mais la garde avait sans doute comprit où il voulait en venir.
— Le bracelet que vous avez à votre poignet. Je le veux. Maintenant.
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Dim 20 Juin - 0:25
wrong turn, wrong time
w/ alaric de normandie & hildegard c. de bayard
hurt me once, i'll break you ten times
Stanislava avait regardé la lettre avec une mine dubitative et un agacement certain. Une convocation de la part de l’abbesse De Bayard. Si elle s’en souvenait bien, elle avait été présente lors de la fête du Printemps. Que lui voulait l’Église ? Visiblement des noises. Mais elle ne pouvait clairement pas décliner. Elle n’était déjà pas très bien vue de par sa nationalité et son statut de femme. Elle devait montrer patte blanche. Soit, elle le ferait. Elle se rendit donc à ce lieu de rendez-vous, quand bien même ça ne l’enchantait guère de s’éloigner de Victoire – que cet entretien se passe rapidement, par pitié.
L’abbesse l’attendait donc, aussi austère qu’elle s’en souvenait. Elle lui répondit d’un simple hochement de tête.
-On finit par ignorer les messes basses, se contenta-t-elle de répondre d’un haussement d’épaule.
Ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle était sujette à ce genre de choses. Si elle devait s’arrêter dessus à chaque fois, elle n’en verrait pas le bout. Elle avait aussi conscience que sa présence auprès de Victoire avait des répercussions aussi faisait-elle en sorte de ne pas faire de vague et de faire un travail irréprochable. La religieuse n’avait pas spécialement besoin de le lui rappeler mais elle garda ses réflexions pour elle.
Si cela lui convenait d’être convoqué au sein même du château, elle fut moins rassurée de voir qu’on l’emmenait vers des salles à l’abandon. Son regard passa du dos de l’abbesse à sa rapière à hanche, puis au bracelet qui ornait son poignée. Quiconque aurait posé la question de pourquoi l’avoir emmené ici mais Stanislava se tut. Se contenta d’observer. De compter une seconde personne dans la pièce avant même qu’elle ne claque la porte dans son dos et de la ferme à clé, la prenant visiblement au piège.
Son regard émeraude glissa bien évidemment sur les armes de l’abbesse – tiens donc, une abbesse armée ? Puis, toujours sans un mot, elle se tourna vers la nouvelle personne – le Duc de Normandie en personne. Tiens donc… Il voulait le bracelet ?
-Vous m’avez convoqué pour un simple bracelet ? Il suffisait de le demander poliment, finit-t-elle par répondre en levant le bras pour le retirer.
Mais elle arrêta son geste à mi-chemin et se contenta de le faire tourner autour de son poignet.
-Oh suis-je bête, ce n’est pas un simple bracelet mais un indice sur l’assassin de son Altesse Eulalie. ( Assassin toujours en cavale, mais passons. ) Je peux comprendre que vous le souhaitiez, Duc, mais vous, Abbesse ? Que souhaitez-vous en faire ? Pourquoi l’Église veut ce bracelet ?
Elle était possiblement en présence de deux membres, soldats de l’Église. Mais la manœuvre était trop directe. Quelque chose n’allait pas. Pourquoi un Duc aussi connu que celui de Normandie viendrait la confronter aussi directement, au sein même du château ? Ils devaient être sacrément confiants pour penser qu’ils l’auraient aussi facilement. Si affrontement il y avait, ce qui était fort probable au vu de l’arme de la femme et au ton de l’homme, Stanislava n’en sortirait pas totalement indemne. Et eux non plus.
-Les suspects parmi les nobles de haut rang sont nombreux, comme vous le savez, Duc. Je vous aurai donné volontiers le bracelet mais au vu de la situation… Tout me porte à croire que vous avez un lien avec la tentative d’assassinat de la Princesse. Dites moi si j’ai tort.
Si ces deux-là étaient bien membres de l’Église souterraine alors Stanislava avait bien plus de gens à débusquer qu’elle ne le croyait.
L’abbesse l’attendait donc, aussi austère qu’elle s’en souvenait. Elle lui répondit d’un simple hochement de tête.
-On finit par ignorer les messes basses, se contenta-t-elle de répondre d’un haussement d’épaule.
Ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle était sujette à ce genre de choses. Si elle devait s’arrêter dessus à chaque fois, elle n’en verrait pas le bout. Elle avait aussi conscience que sa présence auprès de Victoire avait des répercussions aussi faisait-elle en sorte de ne pas faire de vague et de faire un travail irréprochable. La religieuse n’avait pas spécialement besoin de le lui rappeler mais elle garda ses réflexions pour elle.
Si cela lui convenait d’être convoqué au sein même du château, elle fut moins rassurée de voir qu’on l’emmenait vers des salles à l’abandon. Son regard passa du dos de l’abbesse à sa rapière à hanche, puis au bracelet qui ornait son poignée. Quiconque aurait posé la question de pourquoi l’avoir emmené ici mais Stanislava se tut. Se contenta d’observer. De compter une seconde personne dans la pièce avant même qu’elle ne claque la porte dans son dos et de la ferme à clé, la prenant visiblement au piège.
Son regard émeraude glissa bien évidemment sur les armes de l’abbesse – tiens donc, une abbesse armée ? Puis, toujours sans un mot, elle se tourna vers la nouvelle personne – le Duc de Normandie en personne. Tiens donc… Il voulait le bracelet ?
-Vous m’avez convoqué pour un simple bracelet ? Il suffisait de le demander poliment, finit-t-elle par répondre en levant le bras pour le retirer.
Mais elle arrêta son geste à mi-chemin et se contenta de le faire tourner autour de son poignet.
-Oh suis-je bête, ce n’est pas un simple bracelet mais un indice sur l’assassin de son Altesse Eulalie. ( Assassin toujours en cavale, mais passons. ) Je peux comprendre que vous le souhaitiez, Duc, mais vous, Abbesse ? Que souhaitez-vous en faire ? Pourquoi l’Église veut ce bracelet ?
Elle était possiblement en présence de deux membres, soldats de l’Église. Mais la manœuvre était trop directe. Quelque chose n’allait pas. Pourquoi un Duc aussi connu que celui de Normandie viendrait la confronter aussi directement, au sein même du château ? Ils devaient être sacrément confiants pour penser qu’ils l’auraient aussi facilement. Si affrontement il y avait, ce qui était fort probable au vu de l’arme de la femme et au ton de l’homme, Stanislava n’en sortirait pas totalement indemne. Et eux non plus.
-Les suspects parmi les nobles de haut rang sont nombreux, comme vous le savez, Duc. Je vous aurai donné volontiers le bracelet mais au vu de la situation… Tout me porte à croire que vous avez un lien avec la tentative d’assassinat de la Princesse. Dites moi si j’ai tort.
Si ces deux-là étaient bien membres de l’Église souterraine alors Stanislava avait bien plus de gens à débusquer qu’elle ne le croyait.
(c) codée par evangeline
Dim 20 Juin - 12:56
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
wrong night
La mention d'un bracelet fit hausser un sourcil à l'abbesse qui ne put retenir un regard rempli de questions en direction de son collègue. Alaric n'avait pas trouvé utile de lui parler de ce fameux bracelet mais elle ne l'appréciait après tout pas pour ses talents en communication. Sans doute cela faisait-il partie de la conversation qu'il avait entendu dans la langue de sa mère. Toutefois, le rapport avec la tentative d'assassinat de la princesse lui échappait.
▬ Si ce bracelet est lié à l'assassin de son Altesse, vous vous doutez bien que l'Église cherche à le placer entre de bonnes mains. Rétorqua-t-elle en retirant son voile. Des mains dédiées au service du Très-Haut.
Après tout, les sacrifices que la Milice était prêt à commettre étaient entièrement dévoués à l'éradication des créatures de la nuit et donc à accomplir la volonté du Tout-Puissant. Hildegard en était persuadée. Et elle faisait entièrement confiance à Alaric. Quand bien même elle se promettait de parler de cette affaire de bracelet à Charles ainsi qu'à Aymeric.
Sa robe de nonne passa par-dessus sa tête alors qu'elle s'en débarrassait pour révéler le pantalon et le plastron en cuir dissimulés dessous Des atours qui lui seyaient bien plus que sa tenue de religieuse. Et surtout qui étaient bien plus pratiques pour la course ou le combat. Ce fut donc en entreprenant de plier soigneusement ses vêtements qu'elle continua :
▬ Puisque vous n'avez bien entendu rien à vous reprocher dans cette affaire, je vous conseille de vous en remettre au Duc et de lui donner ce bracelet ma fille. Elle posa le tout sur une des chaises trainant dans la pièce et s'accouda au dos de celle-ci. Avant qu'il ne soit contraint de vous casser le poignet pour le récupérer de lui-même. Avait-elle ajouté sans la quitter du regard sur le même ton cassant que celui avait lequel elle l'avait salué.
Et pas besoin de se montrer menaçante. La seule présence d'Alaric suffisait à alourdir l'atmosphère et l'air de renfermé de la chambre était chargé d'électricité.
Ceci dit, pour une fois, ce ne serait pas elle qui exploserait en premier.
▬ Si ce bracelet est lié à l'assassin de son Altesse, vous vous doutez bien que l'Église cherche à le placer entre de bonnes mains. Rétorqua-t-elle en retirant son voile. Des mains dédiées au service du Très-Haut.
Après tout, les sacrifices que la Milice était prêt à commettre étaient entièrement dévoués à l'éradication des créatures de la nuit et donc à accomplir la volonté du Tout-Puissant. Hildegard en était persuadée. Et elle faisait entièrement confiance à Alaric. Quand bien même elle se promettait de parler de cette affaire de bracelet à Charles ainsi qu'à Aymeric.
Sa robe de nonne passa par-dessus sa tête alors qu'elle s'en débarrassait pour révéler le pantalon et le plastron en cuir dissimulés dessous Des atours qui lui seyaient bien plus que sa tenue de religieuse. Et surtout qui étaient bien plus pratiques pour la course ou le combat. Ce fut donc en entreprenant de plier soigneusement ses vêtements qu'elle continua :
▬ Puisque vous n'avez bien entendu rien à vous reprocher dans cette affaire, je vous conseille de vous en remettre au Duc et de lui donner ce bracelet ma fille. Elle posa le tout sur une des chaises trainant dans la pièce et s'accouda au dos de celle-ci. Avant qu'il ne soit contraint de vous casser le poignet pour le récupérer de lui-même. Avait-elle ajouté sans la quitter du regard sur le même ton cassant que celui avait lequel elle l'avait salué.
Et pas besoin de se montrer menaçante. La seule présence d'Alaric suffisait à alourdir l'atmosphère et l'air de renfermé de la chambre était chargé d'électricité.
Ceci dit, pour une fois, ce ne serait pas elle qui exploserait en premier.
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
Dim 20 Juin - 13:41
Alaric n'était pas un fin négociateur et sa patience avait des limites. Beaucoup de limites.
Alors qu'il pensait que cette affaire de bracelet serait clôt bien plus facilement que prévu, Stanislava changea d'avis et remit en place le bijou sur son poignet. Jusqu'alors elle restait dans une parfaite ignorance de ce qui allait lui arriver. Juste pour un bracelet, si ce n'était que ça il l'aurait plutôt arrêté dans l'un des couloirs du château et lui aurait demandé chez qui elle l'avait acheté. Mais elle finit enfin par comprendre : en effet, il y'a bien un lien avec la tentative d'assassinat de la princesse. Pourquoi l’Église veut s'en emparer ? Disons que l’Église n'est même pas au courant, mais Hildegard fidèle à elle-même joua le jeu malgré sa surprise, et faisait avancer les pions de l'échiquier à sa place.
— Puisque vous n'avez bien entendu rien à vous reprocher dans cette affaire, je vous conseille de vous en remettre au Duc et de lui donner ce bracelet ma fille [...] Avant qu'il ne soit contraint de vous casser le poignet pour le récupérer de lui-même.
Elle ne pensait pas si bien dire.
— [...] Je vous aurai donné volontiers le bracelet mais au vu de la situation … Tout me porte à croire que vous avez un lien avec la tentative d’assassinat de la Princesse.
Dites moi si j’ai tort.
Toujours la main tranquillement posé sur le pommeau de son épée, Alaric eu un petit rire amusé et échangea un regard à sa collègue. Le regard qui signifie que, sur ce coup-là, elle pouvait lui faire confiance. Pour le moment. Non, Alaric était parfaitement innocent et même pas du tout impliqué dans cette affaire. Pour ... le moment.
— Allons bon, vous feriez une piètre enquêtrice.
Non, je n'ai aucun lien.
Une source sûre m'a simplement parlé de ce bracelet que vous aviez récupéré. Seulement, voilà ... Vous avez enfreint les lois de l’Église et de ses recherches en vous emparant de ce bracelet qui est un élément essentiel pour la suite de l'enquête. Puis-je savoir les raisons de cet emprunt et de votre silence ? Votre mission aurait été d'immédiatement le restituer au service du Très-Haut.
Sa voix était très calme, mais cachait une certaine impatience. Cette femme, cette créature plutôt, Alaric ne pouvait s'empêcher à l'instant de voir sa tête se séparer du reste de son corps en un simple coup d'épée. Il valait mieux pour elle qu'elle se montre coopérative, pour le moment. Ensuite il ne lui restait plus qu'à fermer les yeux, sans prières puisqu'elle n'était dans le fond qu'une ignoble hérétique, et attendre son funeste destin.
— Aussi, maintenant, veuillez coopérer. Donnez le bracelet.
Alaric n'était pas un fin négociateur et sa patience avait des limites. Beaucoup de limites.
Alors qu'il pensait que cette affaire de bracelet serait clôt bien plus facilement que prévu, Stanislava changea d'avis et remit en place le bijou sur son poignet. Jusqu'alors elle restait dans une parfaite ignorance de ce qui allait lui arriver. Juste pour un bracelet, si ce n'était que ça il l'aurait plutôt arrêté dans l'un des couloirs du château et lui aurait demandé chez qui elle l'avait acheté. Mais elle finit enfin par comprendre : en effet, il y'a bien un lien avec la tentative d'assassinat de la princesse. Pourquoi l’Église veut s'en emparer ? Disons que l’Église n'est même pas au courant, mais Hildegard fidèle à elle-même joua le jeu malgré sa surprise, et faisait avancer les pions de l'échiquier à sa place.
— Puisque vous n'avez bien entendu rien à vous reprocher dans cette affaire, je vous conseille de vous en remettre au Duc et de lui donner ce bracelet ma fille [...] Avant qu'il ne soit contraint de vous casser le poignet pour le récupérer de lui-même.
Elle ne pensait pas si bien dire.
— [...] Je vous aurai donné volontiers le bracelet mais au vu de la situation … Tout me porte à croire que vous avez un lien avec la tentative d’assassinat de la Princesse.
Dites moi si j’ai tort.
Toujours la main tranquillement posé sur le pommeau de son épée, Alaric eu un petit rire amusé et échangea un regard à sa collègue. Le regard qui signifie que, sur ce coup-là, elle pouvait lui faire confiance. Pour le moment. Non, Alaric était parfaitement innocent et même pas du tout impliqué dans cette affaire. Pour ... le moment.
— Allons bon, vous feriez une piètre enquêtrice.
Non, je n'ai aucun lien.
Une source sûre m'a simplement parlé de ce bracelet que vous aviez récupéré. Seulement, voilà ... Vous avez enfreint les lois de l’Église et de ses recherches en vous emparant de ce bracelet qui est un élément essentiel pour la suite de l'enquête. Puis-je savoir les raisons de cet emprunt et de votre silence ? Votre mission aurait été d'immédiatement le restituer au service du Très-Haut.
Sa voix était très calme, mais cachait une certaine impatience. Cette femme, cette créature plutôt, Alaric ne pouvait s'empêcher à l'instant de voir sa tête se séparer du reste de son corps en un simple coup d'épée. Il valait mieux pour elle qu'elle se montre coopérative, pour le moment. Ensuite il ne lui restait plus qu'à fermer les yeux, sans prières puisqu'elle n'était dans le fond qu'une ignoble hérétique, et attendre son funeste destin.
— Aussi, maintenant, veuillez coopérer. Donnez le bracelet.
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Dim 20 Juin - 14:54
wrong turn, wrong time
w/ alaric de normandie & hildegard c. de bayard
hurt me once, i'll break you ten times
Ses prunelles émeraudes passèrent de l’abbesse au Duc et sourcils froncés la surprise brillant dans les regards de la femme de l’étrange duo ne lui échappa pas. Tiens donc. Elle n’était visiblement pas au courant que son collègue voulait ce bracelet. Pourquoi ne pas l’avoir mis au courant ? Si c’était bien l’Église souterraine derrière toutes ces manigances, alors elle devrait être au courant, et serait présentement là pour récupérer le bijou et donc, effacer les preuves. Mais sa réaction ne collait pas. Rien n’allait. Cette situation n’avait pas de sens.
Elle avait ouï dire qu’Alaric soutenait Ambrose et avait alors des raisons de s’en prendre à Eulalie, à la Reine, pour offrir le trône au jeune prince. Qu’ils s’en prennent à elle, le dernier bouclier de Victoire n’avait rien d’étonnant. Et s’ils la tuaient ici, nulle doute qu’ils pourraient faire croire qu’elle était une espionne d’un pays étranger et l’affaire serait classée. Elle devait gagner du temps et les interroger comme elle le pouvait. Nulle doute qu’ils étaient là pour l’éliminer. Et la seule raison valable qu’elle voyait était sa nature. Sinon, si ce n’était que pour le bracelet, ils auraient pu la convoquer ailleurs, elle l’aurait donné gentiment. Être pris dans un guet-apens ne la confortait que dans deux choix possibles.
-Mon rôle est de protéger la Reine, Victoire de France, et par extension, ses enfants. Attenter à la vie des enfants royaux, c’est s’en prendre à Sa Majesté et je ne tolérerai aucunement que quelqu’un lève la main sur eux.
N’était-ce pas pour ça, à la base, qu’Hildegard l’avait convoqué ? Pour s’assurer de ses bonnes intentions ?
-Et je sais de sources sûres que le propriétaire de ce bracelet appartient à un membre de l’Église. Alors, dites-moi, pourquoi devrais-je vous donner le bracelet, si ce n’est que vous souhaitez effacer les preuves de votre acte de trahison ?
Stanislava ne dégaina pas son arme. Pas maintenant. Pas tout de suite.
-Maintenant, dites-moi, pourquoi l’Église s’en prendrait à une pauvre gamine de 14 ans sans défense ? Existe-t-il une raison pour laquelle le Très Haut souhaite revenir sur sa bénédiction de l’ascension de Sa Majesté ?
Même si, dans les faits, c’était Charles, et non l’Église, qui en avait décidé ainsi. Et pour avoir été à ses côtés, Stanislava s’était jurée de protéger sa descendance. Elle avait fait le vœu de terminer son boulot inachevé coûte que coûte.
Elle avait ouï dire qu’Alaric soutenait Ambrose et avait alors des raisons de s’en prendre à Eulalie, à la Reine, pour offrir le trône au jeune prince. Qu’ils s’en prennent à elle, le dernier bouclier de Victoire n’avait rien d’étonnant. Et s’ils la tuaient ici, nulle doute qu’ils pourraient faire croire qu’elle était une espionne d’un pays étranger et l’affaire serait classée. Elle devait gagner du temps et les interroger comme elle le pouvait. Nulle doute qu’ils étaient là pour l’éliminer. Et la seule raison valable qu’elle voyait était sa nature. Sinon, si ce n’était que pour le bracelet, ils auraient pu la convoquer ailleurs, elle l’aurait donné gentiment. Être pris dans un guet-apens ne la confortait que dans deux choix possibles.
-Mon rôle est de protéger la Reine, Victoire de France, et par extension, ses enfants. Attenter à la vie des enfants royaux, c’est s’en prendre à Sa Majesté et je ne tolérerai aucunement que quelqu’un lève la main sur eux.
N’était-ce pas pour ça, à la base, qu’Hildegard l’avait convoqué ? Pour s’assurer de ses bonnes intentions ?
-Et je sais de sources sûres que le propriétaire de ce bracelet appartient à un membre de l’Église. Alors, dites-moi, pourquoi devrais-je vous donner le bracelet, si ce n’est que vous souhaitez effacer les preuves de votre acte de trahison ?
Stanislava ne dégaina pas son arme. Pas maintenant. Pas tout de suite.
-Maintenant, dites-moi, pourquoi l’Église s’en prendrait à une pauvre gamine de 14 ans sans défense ? Existe-t-il une raison pour laquelle le Très Haut souhaite revenir sur sa bénédiction de l’ascension de Sa Majesté ?
Même si, dans les faits, c’était Charles, et non l’Église, qui en avait décidé ainsi. Et pour avoir été à ses côtés, Stanislava s’était jurée de protéger sa descendance. Elle avait fait le vœu de terminer son boulot inachevé coûte que coûte.
(c) codée par evangeline
Lun 21 Juin - 1:24
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
wrong night
Il aurait été étonnant - et même presque décevant, que Braginsky cède aussi facilement. Toutefois la garde du corps n'avait pas encore dégainé son arme ce qui rendait l'abbesse perplexe quant à la véracité de ses propos. S'agissait-il d'une ruse pour la retourner contre son collègue ou avait-elle véritablement à coeur de la convaincre ? Il aurait été à première vue plus facile de saisir l'initiative du premier coup et d'engager immédiatement le combat si elle était coupable.
▬ En jetant l'opprobre sur l'Église sans aucune preuve ou témoin vous pourriez placer Sa Majesté dans une situation compromettante, ma fille. Hildegard avait bien mille et une idées de pourquoi l'Église souterraine s'en prendrait à la princesse mais elle n'était pas certaine que la rousse ne cherchait tout simplement pas à maladroitement se défendre en blâmant quelqu'un d'autre. Il y avait tant de personnes qui remettaient en question la souveraineté de Victoire. L'une d'entre elle se tenait même dans cette pièce, entre les deux femmes et la porte. Si l'Église ne fait pas toujours front commun dans son devoir d'accomplir la volonté du Divin, je peux vous assurer que tout ce que le Très-Haut souhaite c'est que justice soit rendue.
De sa besace, elle sortit une fiole remplie d'un liquide transparent. De l'eau bénite. Une ressource redoutablement efficace contre les immortels mais également aisée à obtenir pour une religieuse.
▬ Vous m'obligez donc à tester votre bonne foi. Si elle était humaine, alors peut-être qu'Hildegard serait plus disposée à accorder du crédit à ses accusations. Le bouchon du flacon sauta, l'abbesse fit un pas avant, sa main libre tendue vers la balafrée. Donnez-moi votre bras Braginsky.
Et priez pour votre salut si elle choisissait encore de résister.
▬ En jetant l'opprobre sur l'Église sans aucune preuve ou témoin vous pourriez placer Sa Majesté dans une situation compromettante, ma fille. Hildegard avait bien mille et une idées de pourquoi l'Église souterraine s'en prendrait à la princesse mais elle n'était pas certaine que la rousse ne cherchait tout simplement pas à maladroitement se défendre en blâmant quelqu'un d'autre. Il y avait tant de personnes qui remettaient en question la souveraineté de Victoire. L'une d'entre elle se tenait même dans cette pièce, entre les deux femmes et la porte. Si l'Église ne fait pas toujours front commun dans son devoir d'accomplir la volonté du Divin, je peux vous assurer que tout ce que le Très-Haut souhaite c'est que justice soit rendue.
De sa besace, elle sortit une fiole remplie d'un liquide transparent. De l'eau bénite. Une ressource redoutablement efficace contre les immortels mais également aisée à obtenir pour une religieuse.
▬ Vous m'obligez donc à tester votre bonne foi. Si elle était humaine, alors peut-être qu'Hildegard serait plus disposée à accorder du crédit à ses accusations. Le bouchon du flacon sauta, l'abbesse fit un pas avant, sa main libre tendue vers la balafrée. Donnez-moi votre bras Braginsky.
Et priez pour votre salut si elle choisissait encore de résister.
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
Lun 21 Juin - 9:15
En soi, Stanislava avait raison de se méfier.
Deux personnes qui l'entourent, une porte close et des volets fermés, dans une salle lugubre, avec entre elle une épée et une masse d'arme. C'est sûr qu'Hildegard et Alaric savait recevoir leurs invités. Le duc était là, main sur pommeau et l'autre avancé en direction de la créature, prête à recevoir ce fichu bracelet. Cependant quelque chose le fit tilter et il fronça un instant les sourcils, lui donnant un air encore plus désagréable qu'habituellement.
— Un membre de l'église ? ...
Comment savait-elle ça. Ce bracelet, c'était la clé pour trouver qui était l'assassin. Alaric était de plus en plus impatient et curieux, tout comme son associée, qui se mit à sortir de sa besace un peu d'eau bénite. La vampire n'avait pas encore remarqué, terminant d'essayer de les atteindre avec ses belles paroles. Qu'elle essaye de leur faire croire que c'est une amie de la couronne. C'est un monstre, rien de plus.
— Vous voulez nous faire croire que vous êtes seulement là pour défendre la Reine et sa famille ? Hildegard était à présent aux côtés de Stanislava, fiole ouverte N'y a t-il pas d'autres raisons de votre présence auprès de sa majesté et de la Cour ?
En terminant sa phrase, sa main droite était déjà agrippée au pommeau, prêt à dégainer.
En soi, Stanislava avait raison de se méfier.
Deux personnes qui l'entourent, une porte close et des volets fermés, dans une salle lugubre, avec entre elle une épée et une masse d'arme. C'est sûr qu'Hildegard et Alaric savait recevoir leurs invités. Le duc était là, main sur pommeau et l'autre avancé en direction de la créature, prête à recevoir ce fichu bracelet. Cependant quelque chose le fit tilter et il fronça un instant les sourcils, lui donnant un air encore plus désagréable qu'habituellement.
— Un membre de l'église ? ...
Comment savait-elle ça. Ce bracelet, c'était la clé pour trouver qui était l'assassin. Alaric était de plus en plus impatient et curieux, tout comme son associée, qui se mit à sortir de sa besace un peu d'eau bénite. La vampire n'avait pas encore remarqué, terminant d'essayer de les atteindre avec ses belles paroles. Qu'elle essaye de leur faire croire que c'est une amie de la couronne. C'est un monstre, rien de plus.
— Vous voulez nous faire croire que vous êtes seulement là pour défendre la Reine et sa famille ? Hildegard était à présent aux côtés de Stanislava, fiole ouverte N'y a t-il pas d'autres raisons de votre présence auprès de sa majesté et de la Cour ?
En terminant sa phrase, sa main droite était déjà agrippée au pommeau, prêt à dégainer.
Mouette / Icon : pinterest
Lun 21 Juin - 10:24
wrong turn, wrong time
w/ alaric de normandie & hildegard c. de bayard
hurt me once, i'll break you ten times
C’en était trop.
Tout cela était absurde.
Le cerveau de Stanislava n’avait jamais autant tournoyé pour réfléchir à une issue sans dégâts. Dans d’autres circonstances, dans un autre temps et lieu, elle aurait, sans conteste, voler dans leur plume – voir briser leurs cous. Mais elle ne pouvait décemment le faire, peu importe comment elle retournait la situation. Passe encore elle pouvait une excuse bateau pour Alaric mais pour Hildegard, c’était une autre paire de manche. Si la réaction de Hildegard l’avait fait tilté, celle d’Alaric encore plus.
Reste concentrée, réfléchis ma grande !
Un mince éclat de panique brilla dans son regard émeraude en voyant l’abbesse sortir une petite fiole d’un liquide transparent. De l’eau bénite. Ils savent. Ils savent que c’est une vampire. C’est la raison principale de son isolement. Dans ce cas, pourquoi la femme ne semblait pas au courant pour le bracelet ? Si elle était réellement de l’église souterraine, alors elle saurait. Pourquoi Alaric le voulait autant ? Pourquoi ne pas avoir prévenu sa collègue ? Pourquoi le Duc de Normandie…
Le Duc de Normandie.
Les pièces du puzzle commençaient enfin à se mettre en place.
-Vous êtes de la Milice, lâcha-t-elle de but en blanc.
Bon dieu, ça lui a prit du temps à comprendre mais maintenant qu’elle le disait à voix haute, ça paraissait si clair.
-Si vous étiez de l’Église souterraine, vous seriez au courant pour le bracelet, Dame de Bayard. Oh, je vous en prie, ne faites pas semblant. J’ai bien vu que vous ne l’étiez pas, continua-t-elle en levant les yeux au plafond. Quand à vous…
Elle s’adressa finalement à l’homme qui était prête à lui sauter à la gorge, tout en faisant un pas en arrière.
-Si vous étiez également de l’Église souterraine, Duc, vous auriez prévenu votre collègue. Mais, clairement, vous ne l’avez pas fait. Et je ne vois qu’une raison à cela. Vous n’aviez nullement l’intention de les remettre entre de bonnes mains. Vous le vouliez pour vous. Une fois que vous l’auriez, vous n’auriez plus qu’à me tuer et prétexter ma mort sous couvert que j’étais l’espionne d’un pays ennemi. Peut-être même m’accuser de la tentative d’assassinat d’Eulalie. Vous auriez récupéré toute la gloire. Vous auriez même pu prendre mon poste et… être aux côtés de Victoire.
Sa mâchoire se serra à cette simple idée. Mais s’il croyait qu’ils pouvaient s’en sortir aussi facilement, ils se trompaient. Stanislava avait ses propres alliés. Stanislava était tenace. Si elle devait partit, elle les emmèneraient dans sa tombe avec elle, d’une façon ou d’une autre.
-Et tenter de la tuer, de mettre Ambrose sur le trône à sa place. Demander à Ambrose de vous nommer chef des armées et ainsi obtenir plus de pouvoir pour la Milice. Milice qui a perdu le soutien de la Couronne depuis la mort de Charles de France et qui aurait donc perdu énormément de moyen pour affronter les créatures.
Maintenant qu’elle avait tout dit, qu’elle avait laissé sous-entendre qu’elle était vraisemblablement la raison première de l’existence de la Milice, elle sentit comme un léger poids se défaire de ses épaules. Mais elle était face à deux miliciens, visiblement bien entraînés. Hors de question de baisser sa garde. Si elle avait pu s’en défaire des décennies auparavant, Hildegard et Alaric n’avaient pas l’air d’être des membres de la Milice d’un tout autre calibre des miliciens qu’elle a connu à l’époque.
-Je… puisque Victoire ne semblait pas au courant de l’existence de la Milice, je pensais qu’elle avait été dissoute avec la mort de Charles… Mais vous existez encore…
La Milice existait encore. Un potentiel allié pour vaincre l’Église souterraine venait de s’offrir à elle. Encore faut-il qu’ils l’écoutent, mais ils ont l’air tellement buté. Il lui restait une dernière carte à abattre.
-Pour répondre à votre question, oui, je suis bel et bien là pour défendre sa Majesté et sa famille. Comme je l’ai déjà fait par le passé. Aux côtés du créateur de votre ordre, Charles de France. C’est lui même qui m’a mis dans la confidence.
Elle pinça les lèvres avant de conclure.
-Si vous ne me croyez pas, j’ai des preuves de ce que j’avance. Mais pour ça, vous aurez besoin de moi. Vivante.
Advienne que pourra, désormais.
Tout cela était absurde.
Le cerveau de Stanislava n’avait jamais autant tournoyé pour réfléchir à une issue sans dégâts. Dans d’autres circonstances, dans un autre temps et lieu, elle aurait, sans conteste, voler dans leur plume – voir briser leurs cous. Mais elle ne pouvait décemment le faire, peu importe comment elle retournait la situation. Passe encore elle pouvait une excuse bateau pour Alaric mais pour Hildegard, c’était une autre paire de manche. Si la réaction de Hildegard l’avait fait tilté, celle d’Alaric encore plus.
Reste concentrée, réfléchis ma grande !
Un mince éclat de panique brilla dans son regard émeraude en voyant l’abbesse sortir une petite fiole d’un liquide transparent. De l’eau bénite. Ils savent. Ils savent que c’est une vampire. C’est la raison principale de son isolement. Dans ce cas, pourquoi la femme ne semblait pas au courant pour le bracelet ? Si elle était réellement de l’église souterraine, alors elle saurait. Pourquoi Alaric le voulait autant ? Pourquoi ne pas avoir prévenu sa collègue ? Pourquoi le Duc de Normandie…
Le Duc de Normandie.
Les pièces du puzzle commençaient enfin à se mettre en place.
-Vous êtes de la Milice, lâcha-t-elle de but en blanc.
Bon dieu, ça lui a prit du temps à comprendre mais maintenant qu’elle le disait à voix haute, ça paraissait si clair.
-Si vous étiez de l’Église souterraine, vous seriez au courant pour le bracelet, Dame de Bayard. Oh, je vous en prie, ne faites pas semblant. J’ai bien vu que vous ne l’étiez pas, continua-t-elle en levant les yeux au plafond. Quand à vous…
Elle s’adressa finalement à l’homme qui était prête à lui sauter à la gorge, tout en faisant un pas en arrière.
-Si vous étiez également de l’Église souterraine, Duc, vous auriez prévenu votre collègue. Mais, clairement, vous ne l’avez pas fait. Et je ne vois qu’une raison à cela. Vous n’aviez nullement l’intention de les remettre entre de bonnes mains. Vous le vouliez pour vous. Une fois que vous l’auriez, vous n’auriez plus qu’à me tuer et prétexter ma mort sous couvert que j’étais l’espionne d’un pays ennemi. Peut-être même m’accuser de la tentative d’assassinat d’Eulalie. Vous auriez récupéré toute la gloire. Vous auriez même pu prendre mon poste et… être aux côtés de Victoire.
Sa mâchoire se serra à cette simple idée. Mais s’il croyait qu’ils pouvaient s’en sortir aussi facilement, ils se trompaient. Stanislava avait ses propres alliés. Stanislava était tenace. Si elle devait partit, elle les emmèneraient dans sa tombe avec elle, d’une façon ou d’une autre.
-Et tenter de la tuer, de mettre Ambrose sur le trône à sa place. Demander à Ambrose de vous nommer chef des armées et ainsi obtenir plus de pouvoir pour la Milice. Milice qui a perdu le soutien de la Couronne depuis la mort de Charles de France et qui aurait donc perdu énormément de moyen pour affronter les créatures.
Maintenant qu’elle avait tout dit, qu’elle avait laissé sous-entendre qu’elle était vraisemblablement la raison première de l’existence de la Milice, elle sentit comme un léger poids se défaire de ses épaules. Mais elle était face à deux miliciens, visiblement bien entraînés. Hors de question de baisser sa garde. Si elle avait pu s’en défaire des décennies auparavant, Hildegard et Alaric n’avaient pas l’air d’être des membres de la Milice d’un tout autre calibre des miliciens qu’elle a connu à l’époque.
-Je… puisque Victoire ne semblait pas au courant de l’existence de la Milice, je pensais qu’elle avait été dissoute avec la mort de Charles… Mais vous existez encore…
La Milice existait encore. Un potentiel allié pour vaincre l’Église souterraine venait de s’offrir à elle. Encore faut-il qu’ils l’écoutent, mais ils ont l’air tellement buté. Il lui restait une dernière carte à abattre.
-Pour répondre à votre question, oui, je suis bel et bien là pour défendre sa Majesté et sa famille. Comme je l’ai déjà fait par le passé. Aux côtés du créateur de votre ordre, Charles de France. C’est lui même qui m’a mis dans la confidence.
Elle pinça les lèvres avant de conclure.
-Si vous ne me croyez pas, j’ai des preuves de ce que j’avance. Mais pour ça, vous aurez besoin de moi. Vivante.
Advienne que pourra, désormais.
(c) codée par evangeline
Lun 21 Juin - 18:35
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
wrong night
Le discours de la balafrée était bien pensé mais il n'émut pas outre mesure Hildegard qui était décidée à camper sur ses positions tant qu'elle n'aurait pas la certitude d'avoir en face d'elle une humaine et non une créature de nuit tentant par tous les moyens d'échapper à son heure finale. Y compris en discréditant la Milice ce qui eut pour effet de l'agacer quand bien même elle devait lui reconnaitre une certaine vivacité d'esprit pour avoir réussi à percer sa couverture.
▬ La Milice n'a que faire de la politique de la Cour. Vos accusations sont ridicules. Trancha-t-elle alors sans réussir toutefois à totalement balayer ce désagréable sentiment qu'il y avait du vrai dans ce qu'elle disait à propos des projets d'Alaric. N'était-ce pas elle qui quelques semaines plus tôt s'en était allée voir Aymeric pour se plaindre de son comportement et son implication grandissante dans les intrigues du Palais ?
Mue alors par un élan d'impatience mêlé à de l'agacement, l'abbesse bondit en avant, attrapa le bras de la rousse et déversa le contenu de la fiole à même sa peau. Le grésillement accompagnées des rougeurs qui éclatèrent sur son teint blafard lui confirmèrent qu'elle faisait face à une immortelle.
▬ Vampire ou lycan ? Tonna-t-elle en resserrant sa prise, une main autour de son poignet, l'autre décrochant la masse d'armes. Quel est ton vrai nom ? Où sont tes complices ? Pas de vouvoiement pour ceux qui avaient fui la lueur de Dieu.
Jetant un regard à Alaric, la De Bayard guetta un signe de sa part, une explication, un geste. N'importe quoi.
▬ Pourquoi est-ce que Charles aurait fait confiance à une engeance ?
Rien ne faisait sens et pourtant l'instinct tapi au fond de ses tripes lui grondait de retenir sa main.
Elle se détestait pour avoir laissé le doute s'infiltrer en elle. Elle se détestait sans le savoir d'être si humaine, si faillible là où elle avait souvent souhaité n'être qu'une masse implacable de fermeté et de résolution. Froide comme le derme de la damnée qui se tenait debout devant elle.
▬ La Milice n'a que faire de la politique de la Cour. Vos accusations sont ridicules. Trancha-t-elle alors sans réussir toutefois à totalement balayer ce désagréable sentiment qu'il y avait du vrai dans ce qu'elle disait à propos des projets d'Alaric. N'était-ce pas elle qui quelques semaines plus tôt s'en était allée voir Aymeric pour se plaindre de son comportement et son implication grandissante dans les intrigues du Palais ?
Mue alors par un élan d'impatience mêlé à de l'agacement, l'abbesse bondit en avant, attrapa le bras de la rousse et déversa le contenu de la fiole à même sa peau. Le grésillement accompagnées des rougeurs qui éclatèrent sur son teint blafard lui confirmèrent qu'elle faisait face à une immortelle.
▬ Vampire ou lycan ? Tonna-t-elle en resserrant sa prise, une main autour de son poignet, l'autre décrochant la masse d'armes. Quel est ton vrai nom ? Où sont tes complices ? Pas de vouvoiement pour ceux qui avaient fui la lueur de Dieu.
Jetant un regard à Alaric, la De Bayard guetta un signe de sa part, une explication, un geste. N'importe quoi.
▬ Pourquoi est-ce que Charles aurait fait confiance à une engeance ?
Rien ne faisait sens et pourtant l'instinct tapi au fond de ses tripes lui grondait de retenir sa main.
Elle se détestait pour avoir laissé le doute s'infiltrer en elle. Elle se détestait sans le savoir d'être si humaine, si faillible là où elle avait souvent souhaité n'être qu'une masse implacable de fermeté et de résolution. Froide comme le derme de la damnée qui se tenait debout devant elle.
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
Mar 22 Juin - 10:14
— Vous êtes de la Milice ...
Eh bah enfin. Elle venait de comprendre. Et essayait-elle de faire gagner du temps en commençant à parler à Hildegard en premier, puis de nouveau à Alaric. Oui, en effet, c'est bien vrai ce qu'elle disait il voulait récupérer le bracelet et le garder pour lui pour enquêter de son côté et mettre enfin la vérité sur cette histoire qui ... devait rester secrète. De toute façon lui et Hildegard savait comment cela se terminerait, il fallait arrêter maintenant de perdre son temps : Stanislava devait mourir. Surtout qu'elle commençait à dévoiler un peu trop de choses à son acolyte, qui allait se poser des questions. Trop de questions.
— Taisez-vous.
— La Milice n'a que faire de la politique de la Cour. Vos accusations sont ridicules.
Heureusement qu'Alaric savait se contenir, car intérieurement il faisait une véritable moue désapprobatrice. Ouais bon, peut-être que lui il s'occupait un peu plus de la sphère politique que ses comparses, il est vrai ... Mais, vas-y Hildegard, continues d'y croire.
— [...] Je suis bel et bien là pour défendre sa Majesté et sa famille. Comme je l’ai déjà fait par le passé. Aux côtés du créateur de votre ordre, Charles de France. C’est lui même qui m’a mis dans la confidence.
Alaric fronça un instant les sourcils. Comment ? Qu'est-ce que cette créature lui disait ? Alaric n'en avait jamais entendu parler. Pourquoi l'ancien roi de France avait prit à ses côtés une vampire assoiffée de sang ? Etait-il au courant ? Alaric ne pu cacher sa surprise et pendant un instant sa main se desserra très légèrement du pommeau de son épée. Des preuves ? Est-ce que c'est vrai ? ... Soudain, Hildegard bondit sur Stanislava, qui n'avait semble t-il pas réussi à embrouiller l'esprit de l'Abesse, et une odeur étrange, horrible, se fit sentir dans toute la pièce. La peau de la garde du corps royale réagissait à l'eau de vie. Mon dieu, c'était donc bien vrai (pourquoi on ne verserait pas de l'eau de vie sur tout les gens du royaume pour gagner du temps ?), Alaric reprit sa position initial, de nouveau prêt à faire face à ce monstre qui était sans doute en train d'essayer de manipuler leur esprit. Le duc se promettait de ne jamais plus baisser sa garde.
— C'est une vampire, Hildegard. La pire des espèces foulant nos terres.
Stanislava Braginsky, si telle est votre véritable nom, au nom de la Milice et du Très-Haut, nous vous arrêtons afin d'être interrogée sur vos agissements. Veuillez nous suivre sans faire d'histoire, et nous promettons de vous laisser en vie.
Pour le moment.
— Vous êtes de la Milice ...
Eh bah enfin. Elle venait de comprendre. Et essayait-elle de faire gagner du temps en commençant à parler à Hildegard en premier, puis de nouveau à Alaric. Oui, en effet, c'est bien vrai ce qu'elle disait il voulait récupérer le bracelet et le garder pour lui pour enquêter de son côté et mettre enfin la vérité sur cette histoire qui ... devait rester secrète. De toute façon lui et Hildegard savait comment cela se terminerait, il fallait arrêter maintenant de perdre son temps : Stanislava devait mourir. Surtout qu'elle commençait à dévoiler un peu trop de choses à son acolyte, qui allait se poser des questions. Trop de questions.
— Taisez-vous.
— La Milice n'a que faire de la politique de la Cour. Vos accusations sont ridicules.
Heureusement qu'Alaric savait se contenir, car intérieurement il faisait une véritable moue désapprobatrice. Ouais bon, peut-être que lui il s'occupait un peu plus de la sphère politique que ses comparses, il est vrai ... Mais, vas-y Hildegard, continues d'y croire.
— [...] Je suis bel et bien là pour défendre sa Majesté et sa famille. Comme je l’ai déjà fait par le passé. Aux côtés du créateur de votre ordre, Charles de France. C’est lui même qui m’a mis dans la confidence.
Alaric fronça un instant les sourcils. Comment ? Qu'est-ce que cette créature lui disait ? Alaric n'en avait jamais entendu parler. Pourquoi l'ancien roi de France avait prit à ses côtés une vampire assoiffée de sang ? Etait-il au courant ? Alaric ne pu cacher sa surprise et pendant un instant sa main se desserra très légèrement du pommeau de son épée. Des preuves ? Est-ce que c'est vrai ? ... Soudain, Hildegard bondit sur Stanislava, qui n'avait semble t-il pas réussi à embrouiller l'esprit de l'Abesse, et une odeur étrange, horrible, se fit sentir dans toute la pièce. La peau de la garde du corps royale réagissait à l'eau de vie. Mon dieu, c'était donc bien vrai (pourquoi on ne verserait pas de l'eau de vie sur tout les gens du royaume pour gagner du temps ?), Alaric reprit sa position initial, de nouveau prêt à faire face à ce monstre qui était sans doute en train d'essayer de manipuler leur esprit. Le duc se promettait de ne jamais plus baisser sa garde.
— C'est une vampire, Hildegard. La pire des espèces foulant nos terres.
Stanislava Braginsky, si telle est votre véritable nom, au nom de la Milice et du Très-Haut, nous vous arrêtons afin d'être interrogée sur vos agissements. Veuillez nous suivre sans faire d'histoire, et nous promettons de vous laisser en vie.
Pour le moment.
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Mar 22 Juin - 11:48
wrong turn, wrong time
w/ alaric de normandie & hildegard c. de bayard
hurt me once, i'll break you ten times
Stanislava jura intérieurement. Son discours n’avait pas fait mouche, on dirait. Du moins, pas entièrement. Mais le « taisez-vous » d’Alaric ne faisait que confirmer tous ses soupçons. Elle avait mis le doigt sur une corde sensible. Et visiblement, Hildegard était contre que la Milice soit à nouveau rattaché à un pouvoir politique. Elle avait encore une chance. Elle pouvait le voir, dans leurs regards. Dans celui de l’abbesse, le doute était là. Il était bien présent. Il lui suffisait de trouver les bons mots.
Elle serra les dents lorsque l’eau bénite entra en contact avec sa peau. Bon dieu, ça faisait un mal de chien ! Vampire ou lycan, elle ne souhaitait cela à personne. Sa main s’était instinctivement dirigée vers le pommeau de sa rapière mais elle se retint juste à temps.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis !
Son impatience la gagnait face à leurs entêtements.
Et June avait osé me traité comme une personne obtuse.
-Bon sang, depuis quand la Milice est-elle devenue aussi extrémiste ? Grogna-t-elle entre ses dents plus pour elle même que pour eux.
Si Stanislava se battait contre eux, cela pourrait se tourner contre elle. Elle, une étrangère arrivée de nulle part, semblerait bien plus suspicieuse si elle sortait les armes contre une abbesse et un duc. Une abbesse armée certes et un Duc un peu amer de s’être fait chouré le rôle de chef des armées mais tout de même. Tout était en sa défaveur, peu importe comment elle le retournait. Il lui restait bien une carte. Et elle ne pensait sincèrement pas devoir la sortir aussitôt.
-Très bien, je vais vous suivre sans faire d’histoire, concéda-t-elle finalement. Mais je souhaite une audience auprès de sa Majesté ainsi qu'après du Grand Cardinal. Si vous imaginez vous en sortir aussi facilement avec cette histoire, vous vous trompez complètement. C’est la Reine qui m’a choisi pour être sa garde du corps. Et je doute qu’elle apprécie fortement que vous m’arrêtiez sans l’avoir consulté auparavant.
Mettre cette affaire au grand jour ne pouvait que les limiter dans leurs mouvements et leurs arguments. Ils ne pouvaient décemment pas arriver devant la Reine en prétextant qu’elle était une créature de la nuit. Elle n’en savait rien et dévoiler de si lourds secrets publiquement ne pouvaient pas finir sans conséquences. Cela voudrait dire dévoiler leur secret et leur couverture. Non, son cas n’était pas complètement perdue.
Enfin, elle l’espérait.
Elle serra les dents lorsque l’eau bénite entra en contact avec sa peau. Bon dieu, ça faisait un mal de chien ! Vampire ou lycan, elle ne souhaitait cela à personne. Sa main s’était instinctivement dirigée vers le pommeau de sa rapière mais elle se retint juste à temps.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis !
Son impatience la gagnait face à leurs entêtements.
Et June avait osé me traité comme une personne obtuse.
-Bon sang, depuis quand la Milice est-elle devenue aussi extrémiste ? Grogna-t-elle entre ses dents plus pour elle même que pour eux.
Si Stanislava se battait contre eux, cela pourrait se tourner contre elle. Elle, une étrangère arrivée de nulle part, semblerait bien plus suspicieuse si elle sortait les armes contre une abbesse et un duc. Une abbesse armée certes et un Duc un peu amer de s’être fait chouré le rôle de chef des armées mais tout de même. Tout était en sa défaveur, peu importe comment elle le retournait. Il lui restait bien une carte. Et elle ne pensait sincèrement pas devoir la sortir aussitôt.
-Très bien, je vais vous suivre sans faire d’histoire, concéda-t-elle finalement. Mais je souhaite une audience auprès de sa Majesté ainsi qu'après du Grand Cardinal. Si vous imaginez vous en sortir aussi facilement avec cette histoire, vous vous trompez complètement. C’est la Reine qui m’a choisi pour être sa garde du corps. Et je doute qu’elle apprécie fortement que vous m’arrêtiez sans l’avoir consulté auparavant.
Mettre cette affaire au grand jour ne pouvait que les limiter dans leurs mouvements et leurs arguments. Ils ne pouvaient décemment pas arriver devant la Reine en prétextant qu’elle était une créature de la nuit. Elle n’en savait rien et dévoiler de si lourds secrets publiquement ne pouvaient pas finir sans conséquences. Cela voudrait dire dévoiler leur secret et leur couverture. Non, son cas n’était pas complètement perdue.
Enfin, elle l’espérait.
(c) codée par evangeline
Sam 26 Juin - 2:07
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
wrong night
Maintenant que la vraie nature de la rousse était révélée, Alaric prononça l'arrestation. Hildegard broncha sur la dernière phrase mais n'ajouta rien. Même aux engeances, elle n'aimait pas mentir. Alors elle ne promettrait certainement pas à Braginsky de la laisser en vie.
▬ Sa Majesté n'est pas au courant de ton existence ainsi que de celle de tes comparses. Son choix est donc non éclairé et non valide. Une remarque catégorique qui signifiait bien que ni elle, ni ses collègues ne s'en iraient chercher l'avis de Victoire. Ce n'était pas comme si elle et Alaric s'en fichaient. Quant au Cardinal... Elle sembla hésiter un moment. Soit la balafrée était excellente actrice en feignant d'avoir reconnu l'Église souterraine, soit elle ne faisait réellement pas partie de leurs rangs et ignorait que Constantin était dans la confidence... Mais l'abbesse secoua la tête. Non. Ils n'avaient rien gagner à mêler leurs rivaux à cette histoire, surtout s'ils étaient derrière cette affaire d'assassinat. Aymeric décidera. Décida-t-elle plus à l'attention d'Alaric que de leur nouvelle prisonnière.
Oui clairement, c'était une décision pour le patron et d'ailleurs, quand bien même la De Bayard appréciait franchement le duc de Normandie, elle n'était pas ravie d'avoir été entrainée dans ce piège sans être avoir été correctement informée de ses tenants et aboutissants. Elle, pensait simplement débusquer une immortelle de plus, pas se lancer sur la piste d'un assassin royal.
Et les suspicions à l'encontre de son collègue, aussi ridicules étaient-elles, avaient bel et bien germé dans son esprit. L'ambition d'Alaric et son désir de bien faire ne le gardaient certainement pas de manoeuvres comme celle décrite par cette étrangère.
S'emparant dudit bracelet, objet de tout ce remue-ménage, la milicienne le fit disparaitre dans sa propre besace en grognant :
▬ En guise d'assurance. Clairement, il était maintenant hors de question de le laisser à Alaric qui pourrait par la suite se débarrasser de la garde du corps et ainsi étouffer toute l'affaire à son profit sans en parler à Aymeric. Et Hildegard détestait l'idée de devoir jouer plus tard sa parole contre celle du noble.
▬ Bande-lui les yeux. QG. Ordonna-t-elle alors à son camarade tout en retirant de son fourreau l'épée accrochée à la ceinture de Braginsky. On allait pas présenter au chef une créature armée, ce ne serait pas bien sérieux.
▬ Sa Majesté n'est pas au courant de ton existence ainsi que de celle de tes comparses. Son choix est donc non éclairé et non valide. Une remarque catégorique qui signifiait bien que ni elle, ni ses collègues ne s'en iraient chercher l'avis de Victoire. Ce n'était pas comme si elle et Alaric s'en fichaient. Quant au Cardinal... Elle sembla hésiter un moment. Soit la balafrée était excellente actrice en feignant d'avoir reconnu l'Église souterraine, soit elle ne faisait réellement pas partie de leurs rangs et ignorait que Constantin était dans la confidence... Mais l'abbesse secoua la tête. Non. Ils n'avaient rien gagner à mêler leurs rivaux à cette histoire, surtout s'ils étaient derrière cette affaire d'assassinat. Aymeric décidera. Décida-t-elle plus à l'attention d'Alaric que de leur nouvelle prisonnière.
Oui clairement, c'était une décision pour le patron et d'ailleurs, quand bien même la De Bayard appréciait franchement le duc de Normandie, elle n'était pas ravie d'avoir été entrainée dans ce piège sans être avoir été correctement informée de ses tenants et aboutissants. Elle, pensait simplement débusquer une immortelle de plus, pas se lancer sur la piste d'un assassin royal.
Et les suspicions à l'encontre de son collègue, aussi ridicules étaient-elles, avaient bel et bien germé dans son esprit. L'ambition d'Alaric et son désir de bien faire ne le gardaient certainement pas de manoeuvres comme celle décrite par cette étrangère.
S'emparant dudit bracelet, objet de tout ce remue-ménage, la milicienne le fit disparaitre dans sa propre besace en grognant :
▬ En guise d'assurance. Clairement, il était maintenant hors de question de le laisser à Alaric qui pourrait par la suite se débarrasser de la garde du corps et ainsi étouffer toute l'affaire à son profit sans en parler à Aymeric. Et Hildegard détestait l'idée de devoir jouer plus tard sa parole contre celle du noble.
▬ Bande-lui les yeux. QG. Ordonna-t-elle alors à son camarade tout en retirant de son fourreau l'épée accrochée à la ceinture de Braginsky. On allait pas présenter au chef une créature armée, ce ne serait pas bien sérieux.
@Stanislava Braginsky & @Alaric de Normandie
Sam 26 Juin - 9:36
Jusqu'ici ça se passait pas trop mal, non ?
Le duc aurait préféré tuer sur le champ la vampire, mais cette dernière n'était malheureusement pas n'importe qui. La reine avait eu la très mauvaise idée d'en faire sa garde du corps. Cela compliquait bien les choses, surtout quand le chef et plus de la moitié de la Milice française souhaitait garder l'existence des créatures secrète. De par cette décision absurde, la couronne et l'église (enfin une partie de l'église) n'étaient pas au courant des agissements de l'ombre. Aujourd'hui ils se trouvaient bel et bien dans une impasse : la garde du corps demandait une audience auprès de la Reine et du Grand Cardinal. Si ces deux personnes, les plus influentes du royaume à l'heure actuelle, étaient au courant des vampires et des lycans, et tout autre mauvaises engeances, les choses se dérouleraient plus rapidement : skouik la tête de Stanislava.
Non, en effet, comme disait si bien Hildegard à la vampire, la Reine n'était pas au courant. Alaric lui lança un regard sombre, presque désabusé. Ce que son acolyte ignorait c'est qu'il était à deux doigt d'aller en secret prévenir sa majesté de la situation. Quand il échappera aux mains de l'Abesse et de son chef, peut-être. Quand au Cardinal ... Aymeric décidera. Décidera de quoi ? Depuis quand Aymeric prend des décisions. Il ne va rien faire, il cachera la vérité à Constantin comme il sait si bien le faire. Alaric était presque autant prit en prisonnier que Stanislava, dont elle fut ôté de son bracelet. Le bracelet, ça Alaric s'en chargerait personnellement plus tard, pour l'heure il valait mieux obéir à Hildegard et faire profil bas. En guise d'assurance, c'est cela oui, évidemment. La dame avait été très utile sur ce coup, à n'en point douter. Mais Alaric se disait qu'elle n'allait pas tarder à devenir un bâton bien gênant dans la roue de son carrosse.
Hildegard lui ordonna de bander les yeux de la vampire. Oui madame, avait-il envie de dire en marmonnant. Mais montrer des tensions dans la Milice n'allait pas aider à leur réputation d'extrêmistes auprès de la garde du corps. Alors il obéit, gardant son calme même si sa mâchoire était bien trop serrée pour sembler naturelle aux yeux de tous. Stanislava devait bien sentir qu'ils étaient tous deux irrités, même une fois les yeux bandés par le duc. Ce dernier la poussa quelque part, vers la porte sans doute, pour qu'elle les suivent.
— Passes devant, Hildegard. Tu connais le chemin.
Alaric va sans doute se faire taper sur les doigts par Aymeric. Mais bon, il avait l'habitude.
Jusqu'ici ça se passait pas trop mal, non ?
Le duc aurait préféré tuer sur le champ la vampire, mais cette dernière n'était malheureusement pas n'importe qui. La reine avait eu la très mauvaise idée d'en faire sa garde du corps. Cela compliquait bien les choses, surtout quand le chef et plus de la moitié de la Milice française souhaitait garder l'existence des créatures secrète. De par cette décision absurde, la couronne et l'église (enfin une partie de l'église) n'étaient pas au courant des agissements de l'ombre. Aujourd'hui ils se trouvaient bel et bien dans une impasse : la garde du corps demandait une audience auprès de la Reine et du Grand Cardinal. Si ces deux personnes, les plus influentes du royaume à l'heure actuelle, étaient au courant des vampires et des lycans, et tout autre mauvaises engeances, les choses se dérouleraient plus rapidement : skouik la tête de Stanislava.
Non, en effet, comme disait si bien Hildegard à la vampire, la Reine n'était pas au courant. Alaric lui lança un regard sombre, presque désabusé. Ce que son acolyte ignorait c'est qu'il était à deux doigt d'aller en secret prévenir sa majesté de la situation. Quand il échappera aux mains de l'Abesse et de son chef, peut-être. Quand au Cardinal ... Aymeric décidera. Décidera de quoi ? Depuis quand Aymeric prend des décisions. Il ne va rien faire, il cachera la vérité à Constantin comme il sait si bien le faire. Alaric était presque autant prit en prisonnier que Stanislava, dont elle fut ôté de son bracelet. Le bracelet, ça Alaric s'en chargerait personnellement plus tard, pour l'heure il valait mieux obéir à Hildegard et faire profil bas. En guise d'assurance, c'est cela oui, évidemment. La dame avait été très utile sur ce coup, à n'en point douter. Mais Alaric se disait qu'elle n'allait pas tarder à devenir un bâton bien gênant dans la roue de son carrosse.
Hildegard lui ordonna de bander les yeux de la vampire. Oui madame, avait-il envie de dire en marmonnant. Mais montrer des tensions dans la Milice n'allait pas aider à leur réputation d'extrêmistes auprès de la garde du corps. Alors il obéit, gardant son calme même si sa mâchoire était bien trop serrée pour sembler naturelle aux yeux de tous. Stanislava devait bien sentir qu'ils étaient tous deux irrités, même une fois les yeux bandés par le duc. Ce dernier la poussa quelque part, vers la porte sans doute, pour qu'elle les suivent.
— Passes devant, Hildegard. Tu connais le chemin.
Alaric va sans doute se faire taper sur les doigts par Aymeric. Mais bon, il avait l'habitude.
- Hors-jeu:
- heeey, est-ce qu'on s'arrêterait pas ici pour lancer un nouveau sujet avec aymeric ? (:
on peut en discuter par mp ou sur ma rs ou alors on continue ?
Mouette / Icon : pinterest
Sam 26 Juin - 17:20
wrong turn, wrong time
w/ alaric de normandie & hildegard c. de bayard
hurt me once, i'll break you ten times
Non. Bien sûr que non que sa Majesté n'était pas au courant de l'existence des créatures. Si c'était le cas, elle serait au courant de la Milice et de bien d'autres choses. Pour le Grand Cardinal... A vrai dire, c'était plus du bluff. Elle avait surtout pensé au fait qu'il était son protecteur pour l'année mais soit. Elle avait demandé une audience auprès de sa Majesté pour leur montrer l'absurdité de la situation, de cette manœuvre. L'absence de Stanislava ne passerait pas inaperçu, surtout aux yeux de la Reine. Tôt ou tard, elle demandera sa présence et elle l'avait prévenu de son entretien avec l'abbesse avant de quitter temporairement son poste. Si Hildegard était impliqué dans l'arrestation d'un Assassin royal, sans que qui que ce soit, les autorités compétentes surtout, ne soit au courant, ils auraient droit à un retour de feu spectaculaire.
Mais l'emmener au QG de la milice ? Stanislava ne pouvait pas vraiment se le permettre pour l'instant ça si elle pouvait peut-être se débarrasser de deux miliciens, elle ne pourrait pas grand chose face à une dizaine. Et si le chef de la milice-un certain Aymeric-était aussi buté qu'eux... Non, elle n'allait pas en ressortit vivante. Elle devait s'enfuir maintenant.
La rousse jura entre ses dents lorsqu'on la poussa. Elle avança docilement, bien consciente qu'ils étaient irrités, preuve que ses mots avaient fait mouche malgré tout. Elle n'osait pas imaginer la tension qui risquait d'y avoir dans leurs quartiers généraux. Savoir qu'elle avait réussi à créer une faille la faisait jubiler mais elle regretta aussitôt en songeant tout ce que Charles avait fait pour construire une Milice solide. Elle n'était pas la pour détruire mais protéger ce qu'il restait de lui.
Ah, bordel....
Stanislava profita d'une seconde d'inattention et attendit d'entendre le cliquetis de la porte pour passer à l'attaque. Elle n'eut pas réellement trop de mal à se défaire de la prise de l'abbesse, usa de sa vitesse, pour briser l'équilibre d'Hildegard en la frappant à l'arrière de ses genoux-sans pour autant les lui briser et l'attrapa par son plastron avant de l'envoyer sans problème sur son collègue sans sommation. Elle ne perdit pas de temps et profita de la confusion pour récupérer sa rapière et prendre ses jambes à son cou. Tant pis pour le bracelet ! Elle avait les informations qu'elle voulait !
Une fois à l'extérieur, elle ferma la porte derrière, pressa le pas tout en se coiffant à la va vite, cachant les rougeurs à son poignet et rangeant son épée avant de rejoindre une aile plus fréquentée du château. On la héla au passage, la prévenant que Sa Majesté la cherchait. Elle remercia le garde d'un sourire.
Sur le chemin vers Victoire, Stanislava commençait à fomenter un plan.
Mais l'emmener au QG de la milice ? Stanislava ne pouvait pas vraiment se le permettre pour l'instant ça si elle pouvait peut-être se débarrasser de deux miliciens, elle ne pourrait pas grand chose face à une dizaine. Et si le chef de la milice-un certain Aymeric-était aussi buté qu'eux... Non, elle n'allait pas en ressortit vivante. Elle devait s'enfuir maintenant.
La rousse jura entre ses dents lorsqu'on la poussa. Elle avança docilement, bien consciente qu'ils étaient irrités, preuve que ses mots avaient fait mouche malgré tout. Elle n'osait pas imaginer la tension qui risquait d'y avoir dans leurs quartiers généraux. Savoir qu'elle avait réussi à créer une faille la faisait jubiler mais elle regretta aussitôt en songeant tout ce que Charles avait fait pour construire une Milice solide. Elle n'était pas la pour détruire mais protéger ce qu'il restait de lui.
Ah, bordel....
Stanislava profita d'une seconde d'inattention et attendit d'entendre le cliquetis de la porte pour passer à l'attaque. Elle n'eut pas réellement trop de mal à se défaire de la prise de l'abbesse, usa de sa vitesse, pour briser l'équilibre d'Hildegard en la frappant à l'arrière de ses genoux-sans pour autant les lui briser et l'attrapa par son plastron avant de l'envoyer sans problème sur son collègue sans sommation. Elle ne perdit pas de temps et profita de la confusion pour récupérer sa rapière et prendre ses jambes à son cou. Tant pis pour le bracelet ! Elle avait les informations qu'elle voulait !
Une fois à l'extérieur, elle ferma la porte derrière, pressa le pas tout en se coiffant à la va vite, cachant les rougeurs à son poignet et rangeant son épée avant de rejoindre une aile plus fréquentée du château. On la héla au passage, la prévenant que Sa Majesté la cherchait. Elle remercia le garde d'un sourire.
Sur le chemin vers Victoire, Stanislava commençait à fomenter un plan.
(c) codée par evangeline
Jeu 21 Oct - 18:47
Hildegard sera immédiatement partie à la poursuite de Stanislava afin d'essayer de la ramener au QG de la Milice. Alaric ayant en sa possession le bracelet aura rejoint le QG par seul et tentera de confronter Aymeric sur ce qu'il a apprit sur la garde du corps de la Reine. Dans un excès de confiance, le Duc, lançant le bracelet sur le bureau de son chef de Milice, ira même jusqu'à le taxer de couard pour ne pas vouloir tout révéler à la Cour immédiatement.
Qu'importe si Victoire et les autres sont choqués, n'est-ce pas là la meilleure solution pour faire avancer les choses ? L’Église Souterraine, plus armée qu'eux, les surpassent sur plusieurs niveaux, il est donc grand temps pour Alaric de renverser le jeu. L'échange ne se poursuivra pas dans le pacifisme, bien au contraire puisque des éclats de voix ne tarderont pas à éclater, des deux côtés.
Les deux hommes en viendront aux mains, dégainant leurs armes. Finalement après un court combat, Aymeric aura raison d'Alaric et lui brisera une jambe, le mettant ainsi à pied de manière forcée puisque personne ne saurait être utile en mission avec une jambe brisée.
Au retour d'Hildegard, bredouille, Aymeric lui fera savoir qu'elle est désormais sous surveillance et devra non seulement former les nouvelles recrues jusqu'à nouvel ordre tout en accompagnant Amaury pour sa première mission. Et pas de discussion. Hildegard devra escorté Alaric jusqu’à un centre de soin et ce dernier sera finalement transféré en Normandie pour sa convalescence. Aucun doute qu'il n'est pas sorti d'affaire pour autant. Il a bien failli compromettre l'existence secrète de la Milice, après tout.
Clôture MJ
Hildegard sera immédiatement partie à la poursuite de Stanislava afin d'essayer de la ramener au QG de la Milice. Alaric ayant en sa possession le bracelet aura rejoint le QG par seul et tentera de confronter Aymeric sur ce qu'il a apprit sur la garde du corps de la Reine. Dans un excès de confiance, le Duc, lançant le bracelet sur le bureau de son chef de Milice, ira même jusqu'à le taxer de couard pour ne pas vouloir tout révéler à la Cour immédiatement.
Qu'importe si Victoire et les autres sont choqués, n'est-ce pas là la meilleure solution pour faire avancer les choses ? L’Église Souterraine, plus armée qu'eux, les surpassent sur plusieurs niveaux, il est donc grand temps pour Alaric de renverser le jeu. L'échange ne se poursuivra pas dans le pacifisme, bien au contraire puisque des éclats de voix ne tarderont pas à éclater, des deux côtés.
Les deux hommes en viendront aux mains, dégainant leurs armes. Finalement après un court combat, Aymeric aura raison d'Alaric et lui brisera une jambe, le mettant ainsi à pied de manière forcée puisque personne ne saurait être utile en mission avec une jambe brisée.
Au retour d'Hildegard, bredouille, Aymeric lui fera savoir qu'elle est désormais sous surveillance et devra non seulement former les nouvelles recrues jusqu'à nouvel ordre tout en accompagnant Amaury pour sa première mission. Et pas de discussion. Hildegard devra escorté Alaric jusqu’à un centre de soin et ce dernier sera finalement transféré en Normandie pour sa convalescence. Aucun doute qu'il n'est pas sorti d'affaire pour autant. Il a bien failli compromettre l'existence secrète de la Milice, après tout.